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JNSON

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233 commentaires

Le 14/04/2025 à 17h 49

Désolé pour ma maladresse, mais mon commentaire valait pour le premier article que j'ai lu, je n'aurais pas employé le mot "intrigant" pour celui là. J'ai voulu commenter rapidement depuis mon téléphone, en me basant sur l'image, et je n'ai pas remarqué qu"il y avait déjà un deuxième article. J'aurais du faire plus attention.

Le 14/04/2025 à 11h 20

J'aime beaucoup ce genre d'articles. C'est aussi instructif qu'intrigant ! Merci

Le 14/04/2025 à 11h 21

La première est vraiment bien :)

Le 09/04/2025 à 09h 31

Donc cet aphorisme, supposé être vrai, n'est pas loin d'être faux...

Mais la déduction logique que vous faites est un contresens. Si A est vrai, et si A implique B, alors B est vrai. Mais si B est vrai, cela n'implique pas que A soit vrai (sinon ce serait un biais d'affirmation du conséquent). Donc si "rien n'est pas plus proche du vrai que le faux" est vrai, cela n'implique pas l'affirmation soit fausse par un raisonnement récursif, mais seulement que les choses fausses sont fausses, et donc implique l'affirmation précédente (A implique B, mais pas l'inverse). Voyez ça une façon de définir le faux.

Edit :

Ici A="Les choses fausses", qui implique l'affirmation B=""rien n'est pas plus proche du vrai que le faux"

Mais B n'implique pas que A soit vrai ou faux, et encore moins que B soit vrai ou faux. Si vous considérez que B est faux, c'est par votre jugement, par par la logique. Le "donc" que vous avez employé n'était pas logique.

Le 09/04/2025 à 09h 21

Donc cet aphorisme, supposé être vrai, n'est pas loin d'être faux...

C'est à vous de voir

Le 09/04/2025 à 09h 00

"Rien n'est plus proche du vrai que le faux"

Le 05/04/2025 à 02h 21

Très bon sujet que de questionner les choix politiques faits dans les formules. Je me demandais quand il serait abordé, car c'est un poil plus important que les données en entrées (pour moi), vu que c'est précisément là qu'on fait les choix structurant à mon sens, y compris quand on choisi un algo qui "apprend" à partir des données (biaisées ou moins biaisées), au lieu d'un algo qu'on conçoit en fonction des besoins étudiés.

Une fois qu'on aura fait le tour de l'IA, on finira peut être par refaire de l'informatique.

Le 19/03/2025 à 14h 54

C'est sûr que plus il y a d'électricité de soutiré dans les réseaux, plus il faut se poser de questions. Même si "l'IA" ne représenterait que 2% de la consommation d'électricité, ce serait déjà énorme, car il faudrait mettre en balance ces 2% par rapport aux avantage et aux inconvénients que ça apporte. De plus, l'extraction de matière première et de terres rare se fait en concurrence d'autres secteurs qui pourrait avoir besoin de ces matières premières, et qui serait peut être plus utile pour aider à une d'une diminution des émission de CO2. Mais c'est difficile d'y avoir clair sur cette "IA", car il pourrait y avoir des puces spécialisés qui fassent baisser la consommation énergétique, tout en demandant moins de ressources minières, ce qui pourrait en retour provoquer un effet rebond et une consommation accrue des produits dit "IA". Bref, difficile d'y voir clair. Une chose est sûr, je constate qu'on finira en partie toujours pas dire "c'est indispensable, on ne peut plus s'en passer, même si c'est juste pour générer une image rigolote". C'est à peu près la même logique pour beaucoup de choses, pour les cadeaux de Noël, pour les différentes fêtes, etc. Je crains aussi que vu la hipe autour de ce mot "IA", même les devs se laissent tenter d'utiliser une usine à gaz plutôt que d'utiliser un algorithme plus basique qui ferait aussi bien le job. Je vois à la fin trois possibilités pour limiter les problèmes : une prise de conscience indviduelle/collective, la régulation, ou l'éclatement de la bulle IA si bulle il y a.

Le 11/03/2025 à 13h 14

Techniquement on pourrait remonter un tel CA en europe non ? C'est du boulot certes... mais en terme logiciel il y a tout de dispo ?

Pour les administrations ou entreprises qui veulent une certification européenne un peu plus vérifiée que letsencrypt, il y a déjà ce qu'il faut de mémoire, mais c'est payant.

Sinon, un équivalent stricte de letsencrypt européen, je connais pas.

A mettre en place, ça me parait pas bien compliqué d'un point de vue logiciel, d'autant qu'il suffira sans doute de prendre une bonne partie de la base des scripts "open source" de letsencrypt pour administrer ça à plus grande échelle que juste pour un serveur. Après, faut avoir l'infrastructure, la sécuriser d'un point de vue informatique, comme physique, la monitorer, payer des administrateurices, les vigiles, donc, à mon avis, ce sont pas de petits budgets. Il faudrait sans doute un financement mutualisé de plusieurs grosses entreprises privées et/ou publiques, ou encore d'associations. Ca pourrait aussi être une association avec mission de service publique et un financement publique.

Concernant le modèle économique, j'ai toujours eu un peu de mal avec les modèles basés sur le don. Autant, ce modèle est valable (à mes yeux), lorsqu'on veut soutenir une cause que l'on considère juste, autant le généraliser comme modèle économique de tout, je trouve ça discutable. Dans le logiciel libre par exemple, Linux s'en sort plutôt bien, tant mieux pour eux, tant mieux pour nous. Mais d'autres contributions sont très peu rémunérées, injustement à mon avis. Ou alors, seulement une minorité va donner quelque chose. Cela dit, comme je suis pour le logiciel libre, je suis mitigé. Si le modèle économique est plutôt stable, ok, sinon, si c'est "c'est gratuit, mais pensez à donner quand même", je sais pas trop.

En autre possibilité, on pourrait imaginer un système décentralisé d'autorité de certifications, mais ça me parait risqué du point de vue de la sécurité si tout le monde peut certifier n'importe quoi. On doit pouvoir faire confiance à l'autorité (par définition), car c'est toute la navigation internet qui s'en trouverais compromise, pas juste les sites utilisant l'autorité de certification compromise. Donc si c'est n'importe qui, qui certifie n'importe quoi, à moins d'un concept dont je n'ai pas idée, je trouverais ça très discutable. Cet aspect de la confiance est une justification de plus à mon avis pour bien travailler le modèle économique et faire en sorte qu'il soit stable dans le temps.

Edit : orthographe

Le 08/03/2025 à 18h 52

Je pense quand même qu'il faut garder un esprit internationaliste et solidaire. Netflix, ce n'est pas exactement la même chose que Prime Video ou Disney.

Le 07/03/2025 à 17h 29

Il faudra aussi abandonner le certificat letsencrypt de Next.ink ;)

Le 02/03/2025 à 22h 33

Pourquoi ne pas fédérer une entreprise/fondation qui numérise les documents, et qui serait gérée par des élus issus des bibliothèques ? Ça se fait pour certains logiciels de communes, pilotés par des élus divers.

Le 11/02/2025 à 13h 58

Il a été décidé d'autorisé les drivers en Rust, pas le coeur du noyau (les bus de communications, le DMA, etc.). Nuance.
Encore une fois le patch ne touche pas au cœur, c'est juste une interface pour les drivers Rust, qui utilise l'API C existante.
Demain, si l'équipe en charge du DMA décide de changer son API, non seulement il faut mettre à jour tous les drivers écrit en C, mais il faut aussi : mettre à jour le wrapper Rust, mettre à jour les drivers écrit en Rust.
A partir du moment où on a décidé qu'on permettait les drivers en Rust, le problème de la maintenance est inévitable. Refuser une API Rust commune pour le DMA ne résout rien : le code d’adaptation à l'API C va juste se retrouver dupliqué dans chaque driver et résoudre les impacts d'une évolution de l'API C sera encore plus complexe.

Pour limiter le poids sur les mainteneurs actuels qui ne connaissent que le C que le projet Rust for Linux c'est engagé a mettre a jour l'API et les drivers Rust en cas de changement dans l'API C.
Cloisonner l'usage de Rust aux "drivers" terminaux me semble une sage décision, d'autant plus dans un projet legacy où le cross language apporte de la complexité supplémentaire et où certains paradigmes de programmation sont très différents.
Et c'est bien le cas. Encore une fois le projet Rust for Linux crée juste des wrapper Rust pour permettre au drivers Rust de s'interfacer plus naturellement avec le code C du coeur du noyau. Il ne le modifie pas directement.
Si aujourd'hui on autorise un wrapper Rust dans le coeur de Linux, demain ce sera du code Rust dans le coeur de Linux.
Le wrapper permet au contraire d'établir une frontière claire entre le Rust du driver d'un coté, et le C du coeur de l'autre coté.

Après, des systèmes "infaillibles" "by design", ça va pas plaire à tout le monde. Les dépassements de tampon sont des failles intéressantes car on ne peut pas les trouver facilement, mais si on y met le prix, on les trouve sans que que ces failles ne se voient, à fortiori dans un code source ouvert. Cela réduit le nombre d'acteurs qui peuvent trouver et exploiter ces failles. Donc peut être que Torvald compose avec plusieurs influences. Je viens d'y penser car je trouve ses citations contradictoires. On ne sais pas trop ce qu'il pense de Rust au final. Laisser Rust en périphérie du noyau, c'est un peu quand même ne pas lui donner de rôle, donc contradictoire à mon sens. La question de savoir s'il y a assez compétences en Rust est importante, mais si les portes ne sont pas ouvertes à minima, les compétences ne se développeront pas non plus. La complexité supposée augmentée du noyau par l'ajout de Rust, c'est discutable à mon sens. Linux, c'est plusieurs millions de lignes de code. J'entends bien l'argument de dire que le "coeur" (à définir) du noyau ne dois pas être complexifié. Mais même en ne prenant que le "coeur", le noyau sera très complexe, et à mon sens, personne n'est vraiment capable de le comprendre dans son ensemble. A l'inverse, et en conséquence, on peut presque dire qu'un langage à mémoire sécurisée peut dans l'absolue faire tendre à un code plus facile à analyser du point de vue de la sécurité informatique.

Peut être qu'il y a plusieurs composantes sur le sujet, qui met en balances plusieurs points de vues éventuellement difficilement conciliables. Vous me diriez que peut être que je sur interprète. Je répondrais "peut être" ou "peut être pas". Donc voici les signaux faibles qui me font douter :
- on sais maintenant que dans ce pays, déstabiliser une personne par l'action du chef en dépassant la politesse tacite (et explicite) peut parfois être une manière de faire diversion pour cacher une politique qui ne sera pas débattue. Un "grand chef" de Linux qui humilie une personne en public peut être vu comme un problème caractériel, le choix sage du chef pour les cheffistes, ou comme un acte politique. C'est léger, mais c'est un signal faible quand même.
- demander à ce que la discussion se fasse en privé, c'est mieux pour la cohérence de l'équipe, mais moins bien pour la transparence
- Linus Torvald a déjà été approché pour qu'il mette une porte dérobée dans Linux. Là, c'est plutôt un signal fort.

Le 31/01/2025 à 08h 19

Ça venait d'un autre document, et c'est moi qui me suis trompé entre les acronymes HTB et HPB. Pour la version BT Au final, vous avez raison et c'est tout ?

Au final, vous venez me parler de TURPE quand je compare le prix de l'injection avec le prix du kWh (une comparaison avec le point de vue du producteur particulier), donc je me restreins à la valeur du TURPE sur la période pendant laquelle il est crédible qu'il y ait injection (donc ni la nuit, ni la haute saison).

Tout ce que je veux dire ici, et là il me semble même qu'on est d'accord, c'est que, peu importe le critère considéré, vouloir faire payer plus les auto-producteurs au motif qu'ils ont "la chance" d'avoir posé des panneaux solaires, ça n'a aucun sens (sauf à vouloir dissuader à contribuer à l'électrification).

Concernant la TURPE, le calcul me demanderait trop d'attention pour en déterminer le prix exact. De mon côté, je me contente d'observer celui de ma facture.

"Tout ce que je veux dire ici, et là il me semble même qu'on est d'accord, c'est que, peu importe le critère considéré, vouloir faire payer plus les auto-producteurs au motif qu'ils ont "la chance" d'avoir posé des panneaux solaires, ça n'a aucun sens (sauf à vouloir dissuader à contribuer à l'électrification)."

Oui, totalement d'accord. Je rajouterais à "sauf à vouloir dissuader à contribuer à l'électrification" ceci "sauf à vouloir faire porter le chapeau aux écolos, comme ça peut être l'usage parfois, de l'état de la planète en leur expliquant que leur solution est pire que de ne rien faire, et que ben toustes les autres ont raison de pas bouger". Lors des derniers incendies au états unis, certains ont expliqué que c'était à cause des écolos qui ne voulaient pas raser les forêts, car sinon, il n'y aurait plus rien à brûler (comme si personne n'avait jamais imaginé le concept de "coupure de combustible" dans les forêts). J'ai pris cet exemple, mais il y en a de plus lointains en France dont je me rappel moins bien avec des idées reçues telles que "les écolo ne comprennent rien à la science", "la solution est pire que le mal", "nous n'allons par nous éclairer avec des bougies", "les écolos sont des dictateurs", etc. Donc, je pense que ça peut aussi être une hypothèse où inconsciemment, il y a une forme "d'écolocisme" qui se serait mis en place.

Le 31/01/2025 à 07h 59

la restitution la nuit de l'énergie injectée le jour oui.
Quelle restitution ?

Chez Urban Solar Energy, l'injection est gratuite et non payée, mais l'électricité injectée est "restituée" au particulier lorsqu'il n'a plus de solaire. C'est leur concept de "batterie virtuelle". Et cette dernière est bien virtuelle, car c'est juste un jeu d'écriture sur la facture. Au moment où la batterie virtuelle se vide, on paye juste le transport de l'électricité via le réseau quand l'électricité qu'on a injectée le jour est "restituée" la nuit (ou à n'importe quel moment où on soutire). On ne paye pas l'électricité ni les taxes (ou seulement la taxe sur le transport). Quand la batterie "virtuelle" est vide, on paye à nouveau l'électricité normalement. Bon par contre, c'est pas aussi simple, car il faut payer plus cher l'abonnement (1€/Kwc d'installation). Donc si on injecte jamais, la formule n'est pas intéressante.

Le 30/01/2025 à 10h 00

De plus, mes chiffres de départ se référait au tarif Base non HC/HP. Donc je pense que c'est CU qui s'applique dans ce cas.
Je ne crois pas que le CU soit rapporté à l'option de tarif (si j'ai bien compris sur le site selectra, tu combines le meilleur TURPE pour toi avec le choix de tarif que tu fais).
Même les CU4 corroborent les chiffres que j'ai donnés dans 3 cas sur 4.
Pour ce qui est des données générales, c'est possible (si je lis bien ma facture, le TURPE doit représenter 30% du kWh, donc on peut pense 20% du total tout compris comme c'est évalué par le CRE ou Enedis). Si tu considères l'injection de production solaire (en tout cas, j'étais resté sur cette partie de l'échange avec comparaison des cts/kWh injecté/consommé), les TURPE HC sont inutiles (nuit), et les TURPE haute saison (hiver) assez peu pertinents aussi (l'installation solaire typique en auto consommation n'aura pas de rab pour réinjecter).

Au final, je ne comprend pas où vous voulez en venir, vous dites "Selon la CRE et legifrance, le TURPE varie entre 0.5 et 2.5 cts/kWh", mais ou vous avez trouver cela ? Vous avez un lien et une page ? Car tous les chiffres que je vous ai donnés provenant directement d'Enedis ne valident pas cela (ni le minimum, ni la maximum). Si je vous donne le tarif visible sur ma facture, vous dites c'est un autre chiffre. Au final, vous avez raison et c'est tout ?

Le 30/01/2025 à 09h 55

De plus, mes chiffres de départ se référait au tarif Base non HC/HP. Donc je pense que c'est CU qui s'applique dans ce cas.
Je ne crois pas que le CU soit rapporté à l'option de tarif (si j'ai bien compris sur le site selectra, tu combines le meilleur TURPE pour toi avec le choix de tarif que tu fais).
Même les CU4 corroborent les chiffres que j'ai donnés dans 3 cas sur 4.
Pour ce qui est des données générales, c'est possible (si je lis bien ma facture, le TURPE doit représenter 30% du kWh, donc on peut pense 20% du total tout compris comme c'est évalué par le CRE ou Enedis). Si tu considères l'injection de production solaire (en tout cas, j'étais resté sur cette partie de l'échange avec comparaison des cts/kWh injecté/consommé), les TURPE HC sont inutiles (nuit), et les TURPE haute saison (hiver) assez peu pertinents aussi (l'installation solaire typique en auto consommation n'aura pas de rab pour réinjecter).

Je ne pense pas que l'injection soit facturée, mais la restitution la nuit de l'énergie injectée le jour oui.

Le 29/01/2025 à 17h 40

C'est le CU4 qui s'applique généralement aux particuliers. Donc c'est difficile de dire exactement combien ça fait, parce que ça dépend de la période. Pour comparer avec l'injection, il est sûrement plus logique de se comparer à la valeur HPB : c'est la période où des panneaux ont une chance de surproduire et d'injecter.

Même les CU4 corroborent les chiffres que j'ai donnés dans 3 cas sur 4.

Edit :
De plus, mes chiffres de départ se référait au tarif Base non HC/HP. Donc je pense que c'est CU qui s'applique dans ce cas.

Le 29/01/2025 à 16h 37

Mais toujours selon ce même article, la part liée à l'acheminement est de 20% environ, ce qui fait plus ou au moins 5 centimes au final en TTC. De plus, le document issu d'Enedis (Page 22) indique que CU est bien à 4,48 centimes/Kwh pour la part variable, et j'imagine en HT. Donc toutes les sources corroborent mes chiffres, y compris ceux de mes factures.

Après en LU, c'est plutôt à 1.15 centimes /Kwh (toujours en HT j'imagine). Je ne sais pas trop lequel est appliqué et quand, mais je dirais le CU vu ma facture.

Le 29/01/2025 à 16h 29

C'est le stockage virtuel qui me fait tiquer. Leur décomposition du prix est peut être artificielle pour une raison qui se légitime chez eux mais pas partout. En tout cas, le TURPE et l'accise sur l'électricité sont les seuls éléments que j'ai trouvé qui s'ajoute au coût de base du kWh dans la formation du tarif client (a minima chez EDF tarif bleu).

Mais toujours selon ce même article, la part liée à l'acheminement est de 20% environ, ce qui fait plus ou au moins 5 centimes au final en TTC. De plus, le document issu d'Enedis (Page 22) indique que CU est bien à 4,48 centimes/Kwh pour la part variable, et j'imagine en HT. Donc toutes les sources corroborent mes chiffres, y compris ceux de mes factures.

Le 29/01/2025 à 15h 36

l'acheminement Stockage virtuel (Enedis) BASE
C'est chez quel fournisseur ?

Urban Solar Energy

Le 29/01/2025 à 00h 16

Selon la CRE et legifrance, le TURPE varie entre 0.5 et 2.5 cts/kWh. D'ailleurs, du point de vue utilisateur, peu importe la prise en compte du TURPE, revendre au lieu d'auto-consommer te fait perdre de l'argent par rapport à tout auto-consommer.

Je ne sais pas pour la TURPE, mais selon ma facture, "l'acheminement Stockage virtuel (Enedis) BASE" me coûte 0,0437€/Kwh en HT, et de 0,052€/Kwh en TTC. Les prix varient si on est en HC/HP. Comme cet article indiquait qu'il y aurait probablement une augmentation du coût de l'acheminement en février sans que je réussisse à déterminer le prix exacte, j'ai arrondi à 6 centimes.

Le 28/01/2025 à 13h 18

non, ce n'est pas nécessaire car le prix de l'abonnement réalise déjà cette fonction: la puissance souscrite est étroitement liée à la section des câbles nécessaires.

Quelqu'un qui va produire localement et stocker va être en mesure de réduire sa consommation pic et donc de passer sur un abonnement inférieur.

Si les panneaux ne permettent pas de garantir une puissance consommée crête inférieure vue du réseau, il n'y a pas de raison que l'abonnement soit moins cher.

En décembre, la production de panneaux dans une région nuageuse du nord, si on arrondi, équivaut à "pas de panneaux". En revanche, on peut effectivement soulager le réseau via les batteries, en chargeant la nuit pendant les heures creuses, et en déchargeant le jour. Ça reste économique si le rendement des batteries n'est pas trop mauvais, et ça soulage le réseau le matin lors du pic de consommation national. En plus, c'est important de faire quelques cycles de charges/décharges sur les batteries afin que le BMS rééquilibre les cellules. Du coup, ça ne permet de pas de changer la puissance de l'abonnement étant donné la faible production des panneaux pendant une période où on consomme le plus si on a une PAC.

Dans d'autres régions comme le sud, c'est peut être différent.

Le 28/01/2025 à 13h 09

À 11 cts/kWh, tu perds par rapport au tarif du réseau (le moins cher, i.e. tempo bleu HC est déjà à 12 cts/kWh). On a beau retourner le problème dans tous les sens, vouloir faire payer plus les particuliers qui ont des panneaux n'a pas de sens, sauf à vouloir stopper net les installations chez les particuliers (pourtant celles qui présentent le moins d'inconvénient vis-à-vis de l'adaptation du réseau).

Pour le tarif réseau, il faut soustraire le prix du transport (Enedis/RTE) qui est de 6 centimes environ. Donc à ton tarif à 12 centimes, il faut enlever environ 6 centimes de transport. Tu achètes en TTC ton tempo bleu HC à 6 centimes et non à 12 centimes. Les nouvelles heures creuses non tempo seront à 15 centimes environ, soit 9 centimes si on enlève le coût du transport.

Et encore, les 10 centimes sont vu comme des bénéfices à imposer (non imposés en dessous d'un seuil).

Bon c'est sûr que de toute façon, ce n'est pas l'affaire du siècle comme tu dis. Et donc sous entendre que les propriétaires de panneaux sont des "profiteurs" alors qu'il contribuent au collectif (production et impôts), c'est malvenu.

Le 28/01/2025 à 08h 07

Celles et ceux qui le font via un professionnel, sont souvent subventionnés (pas forcément beaucoup).
Subventionnés 1000€ pour une installation qui en coûte 5000 de main d’œuvre. On peut pas dire que ce soit l'op du siècle.

Certes, mais il fallait être précis jusqu'au bout, et ne pas sélectionner uniquement les infos qui allaient dans le sens de ce qu'on disait ! De plus, il n'y a pas que la subvention des travaux car la revente aussi est subventionnée, et les opérateurs ont obligation de racheter le surplus à prix subventionné (ditons 10 centimes le Kwh contre 6) lorsque l'installation est faite par un professionnel (alors non dans le cas contraire). Mais là encore, ce n'est pas tant que ça, car le principe est d'auto-consommer, et non de revendre, et cela reste moins intéressant que l'auto-consommation.

Le 27/01/2025 à 18h 38

Je trouve effectivement que ces questions sont malvenues, d'autant que les particuliers avec des panneaux :
- doivent investir pour l'installation (et payent déjà la TVA pour leur installation, ce qui représente les taxes de qql milliers de kWh),
- la maintenir,
- payent de toutes façons un abonnement pour leurs besoins sans PV (nécessaire pour la nuit)
- chargent moins le réseau la journée puisqu'ils produisent une partie de leur consommation,
- participent à décarboner (et potentiellement à limiter l'usage de gaz, donc limiter le coût marginal) le système.

Et a tout ce que vous avez dit, il faudrait aussi ajouter le fait que même si vous injectez gratuitement votre surplus (donc en l'offrant à la communauté) en l'ayant déclaré à Enedis, vous serez légèrement facturé par Enedis via votre fournisseur d'électricité au motif qu'il faut tenir les compte de l'injection.

Edit :
Cela dit, il faudrait aussi tenir compte du fait que tout le monde n'installe pas ses panneaux soit même. Celles et ceux qui le font via un professionnel, sont souvent subventionnés (pas forcément beaucoup).

Le 27/01/2025 à 18h 35

Pour les câbles, c'est justement l'inverse.
Plus il y a d'électricité intermittente de type photovoltaïque, ou éolienne, plus les écarts entre la production et les besoins sont importants. Et plus il faut de gros câbles,
ou de centrales à gaz. Ou comme le propose l'article de modulation de la consommation.

Car si celui qui a des PV tire souvent moins sur le réseau, quand le temps se couvre il tire plus que d'habitude. Donc, pour les câbles, ou le réseau électrique en général, il n'y a pas de gain, au contraire.

Si les panneaux produisent 0, les câbles sont les mêmes que s'il y a pas de panneaux. Le réseau ne devrait pas coûter pas plus cher à ce moment. Ce n'est donc pas pire. On pourrait se poser la question de l'injection. Peut être qu'il faut plus de gros câbles en cas de gros pic de production, sauf que 1. chaque particulier va essayer d'autoconsommer le maximum (sèche linge, charge véhicule, gros appareils, etc) vu qu'il est incité financièrement pour le faire, et 2. le courant injecté va aller chez le voisin, et non à l'autre bout de la France. Limite, il y a des économies globales vu qu'il y a moins de pertes car le courant a moins de distance à parcourir.

Concernant le surplus non consommé à l'échelle du pays, le problème est le même si cela provient de centrales de particuliers ou de centrales industrielles. Ce n'est pas un problème spécifique lié au particuliers, et les particuliers supportent seuls le risque financier que n'ont pas à supporter les gros producteurs et la collectivité lorsque c'est eux qui financent leur installation sans emporter la collectivité dans leur éventuelles dérives financière.

Donc je vois bien un problème technique si trop de monde produisent trop d'électricité au même moment, car le réseau pourrait ne pas le supporter, et il faudrait alors tout stocker pour éviter de disjoncter une partie des installations afin de protéger les câbles du réseau. Ce serait l'inverse d'un "blackout" qu'on pourrait appeler un "lightout". Mais de 1. c'est loin d'être le cas aujourd'hui vu la part de renouvelable en France (donc une chose après l'autre), et 2. il reste justement la possibilité des stockages décentralisés pour délester le surplus et éviter que le surplus engorge les lignes hautes tension. Or Enedis/RTE n'aurait pas forcément à supporter le coût financier du stockage, car ce serait plutôt le travail des fournisseurs d'électricité.

Enfin, si beaucoup de monde ont des panneaux, et donc financent moins le réseau par kwh consommé, vu qu'il y aurait globalement moins de Kwh consommé sur le réseau, il restera de toute façon la possibilité de transférer une partie de la part variable du financement des réseaux vers la part fixe (abonnement). Au final, je vois pas bien en quoi cela désavantagerait ceux qui n'ont pas d'ENR, car même si leur coût en abonnement aurait augmenté, le coût au kwh de la maintenance du réseau aurait diminué.

Le 27/01/2025 à 15h 06

Concernant l'inégalité de financement du réseau entre celleux qui ont des panneaux PV, et d'autres qui n'ont ont pas est une bonne remarque. Il y a une partie du prix qui devrait dépendre des Kwh consommés comme c'est déjà le cas aujourd'hui (qui s'explique j'imagine par si on consomme moins sur le réseau, il faut moins de "gros câbles" sur les grosses lignes à financer), et une autre partie du prix devrait dépendre pour moi de la puissance souscrite (Là, c'est pour dire j'imagine 'il faut bien financer le câble qui arrive à votre habitation"). Or c'est déjà un peu le cas non ? Il y a bien une facturation variable pour l'utilisation du réseau au Kwh, et une facturation fixe pour l'abonnement avec une puissance donnée.

Au final, est-ce vraiment le cas le fait qu'il y ai inégalité sur le cas du financement du réseau ? De plus, celles et ceux qui ne peuvent pas techniquement installer des panneaux sur des logements collectifs n'ont pas non plus à les acheter, ni à supporter techniquement, mentalement et financièrement leur maintenance ou leur éventuelle réparation.

Edit : précision

Le 04/01/2025 à 21h 45

Je ne suis pas spécialiste de "médecine nucléaire". Mais ça ne veux pas dire qu'on ne peut pas comprendre des arguments ? Il y a un consensus scientifique appliqué dans le domaine (pas fait par nous, mais des spécialiste du domaine). Pourquoi devrions nous expliquer différemment des projections sur les morts pour une catastrophe nucléaire que par le consensus scientifique appliqué dans la médecine ? J'avais regardé les arguments de greepeace (il y a un moment), qui est celui avec les plus hautes valeurs, et qui n'utilise pas le consensus.

Les sources sont nécessaires quand il est difficile de trouver l'information correspondante. Tu semble savoir pas mal de choses, et savoir chercher les informations. Nous ne somme pas en train de faire un article scientifique non plus ... après je peux retrouver les sources sur quelques point si besoin.

"Hydrogène est toujours loin d'être une solution envisageable aujourd'hui pour le stockage." Peut être j’aurai du dire "à ma connaissance" ? C'est une piste sur laquelle il a déjà été mis pas mal de moyens, et sera une solutions à certains problèmes, mais à ma connaissance c'est loin d’être une solution de stockage pour l'électricité (rendement théorique maximal d'environ 25%, et énorme problème du stockage physique ...). Dans des messages au dessus tu semblais avoir conscience d'au moins certaines des énormes difficultés ...

"C'est valable pour toutes les voies ..."
Ce n'est pas la même chose de faire quelque chose qu'on à déjà fait à une échelle équivalente (parc nucléaire), et faire des projections sur des choses dont la faisabilité n'as pas été prouvé !
Parc existant (que l'on veut améliorer), est très faible émetteur de CO2, et parmi les plus sur de toutes les solutions envisagées ... il reste la peur de la technologie, qui est bloquante ! Les réponses techniques ne me semble pas être la meilleur réponse à une peur, mais de regarder le passé me semble une bonne façon non technique / plus parlante de voir le problème ! (on a la chance de pouvoir le faire).
Le problème de la technique est qu'on est pas à l’abri de passer à coté de choses que l'on a pas prévu (on peut minimiser, mais ça arrive tout le temps : par exemple il y a des morts dans tous les domaines).

Par rapport à la dernière partie, tu semble pourtant insensible à l'argument de Jancovici sur le fait que ce ne sont pas des articles scientifique (que ce ne sont pas des spécialistes reconnues...). Après si au moins ils se basent sur les consensus scientifiques ça pourrait être des explications entendables ! Mais ce n'est au moins pas le cas pour l'article que je connait de greenpeace, de mon expérience, la partie qui pose question est toujours sur l'estimation des cancers que j'ai exposé. J'ai fait la démarche plusieurs fois d'essayer de vérifier le fondé de documents, et suis prêt à le faire encore, mais on ne peut pas le faire tout le temps !

Concernant le premier sujet sur le nombre de morts, je vois bien que vous souhaitez en débattre, mais comme je vous l'ai dit moi non. Je ne cherche pas à vous convaincre sur ce point, je dis juste que je n'ai pas de position. J'ai expliqué pourquoi, et cité des sources dont des sources officielles très divergeantes.

Concernant le stockage, vous dites que "Hydrogène est toujours loin d'être une solution envisageable aujourd'hui pour le stockage." Vous rajoutez "à votre connaissance". Mais vous dites aussi que les publications à commité de lecture sont importantes. Suite à cette discussion, vous savez au moins que RTE, l'ADEME, ou negaWatt, ont écrit leur propres études, et RTE dis que l'hydrogène est envisageable pour le stockage, donc à votre connaissance, vous savez au moins ça. Et même si la preuve n'est pas faite, il reste que c'est envisagé et envisageable pour RTE. Ensuite, pour les publications avec commité de lectures sur le sujet, d'une part, il y en a, d'autres part, une publication de ce type ne concernera que 16 pages en général dans un journal. Donc on pourra y parler d'un aspect, mais pas y intégrer 900 pages de rapport à l'intérieur. Et je ne vois pas comment un commité de lecture va relire puis discuter ces 900 pages. Ça ne se passe pas comme ça. Et puis de toute façon, on parle de recherche, qui par nature peut être à sujette à discussion.

Il peut ensuite y avoir des agrégations d'articles, et par construction, on peut imaginer avoir une synthèse dans un article. Donc par exemple, cet article scientifique à commité de lecture d'une revue classée Q1 parle de la possibilité de stockage en Espagne de l'électricité d'ici 2030 : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0360319920314452. Ce n'est qu'un exemple.

Je pense que si vous n'étiez pas convaincu jusque là, vous ne le serez pas plus avec cet article d'autant que le conditionnel est utilisé. Mais au moins, vous savez que c'est envisagé.

Ensuite concernant le rendement de l'hydrogène, RTE a chiffré le prix au kWh en tenant compte de tout le système électrique, et ce chiffrage ne fait pas diverger les chiffres. Ce n'est pas toute la consommation qui sera en hydrogène, donc ce n'est pas forcément très important le rendement, car le but, c'est de stocker l'énergie pour gérer intermittence, sans augmenter le budget carbone au kWh. Le but n'est pas de faire de l'électricité uniquement avec de l'hydrogène. Après RTE prévoit aussi de décaler la consommation dans les heures creuses, avec un résultat non négligeable dans leurs calculs. Ce n'est pas non plus "tout le risque est porté sur la techno hydrogène".

Mais c'est intéressant que vous parlez d'article à relecture. Jean Marc Jancovici fait ses calculs sur son blog, ou ses BD, et ne les soumets à aucune publication avec relecture. Il admet lui même qu'il n'est pas un scientifique.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez aussi lire une critique de ses positions et sa BD ici : https://lvsl.fr/jancovici-faux-ami-de-la-transition-ecologique/ en même temps que le résumé du rapport RTE. Quant à cet article, il critique ses positions politiques (ou dépolitisées), qui l'amène à des conclusions pour le moins surprenantes dont je n'avais pas beaucoup conscience pour certaines avant la lecture de l'article.

S'il fallait retenir plusieurs choses, au minimum, 1. même Jancovici ne défend pas 100% de nucléaire 2. Pour RTE, en l'état actuels des capacités industrielles, il n'est pas possible ni envisagé de déployer 100% de "nucléaire+hydro" si on envisage une augmentation de la consommation d'électricité, 3. Pour RTE, "le déploiement massif des ENR" est nécessaire 4. Vous évoquiez la souveraineté : justement, autant ne pas perdre de temps vis à vis de la concurrence sur ces questions.

Le 02/01/2025 à 21h 16

Par rapport aux écrits pas pris au sérieux, heureusement les paroles n'ont pas la même valeur suivant qui s'exprime, et dans quelle cadre.

Le fait de pouvoir publier implique en général d’être spécialiste du milieux, et d'être relu par d'autres spécialistes. Le milieux en question est la "médecine nucléaire" ! Milieux qui n'a pas de lien direct avec les réacteurs nucléaire, la quasi totalité sont spécialiste dans le cadre des procédés utilisés en médecine.
Pour info un scanner abdominal fait 7 mSv. Si t'a un problème de santé avec investigations, tu peux avoir 5-10 scans dans l'année.
https://afcn.fgov.be/fr/dossiers/applications-medicales/comparaison-des-doses-de-rayonnements
Les mSv mesurent l'impact biologique des radiations sur la santé humaine pour les fortes doses, mais visiblement pour les doses inférieurs à 100mSv on ne mesure pas d’impact (ou du moins tellement faible que pas vraiment mesurable).

Si tu devait prendre les même calcules "sans seuil" (que sur les papiers de Greenpeace), il serait complètement aberrent de permettre de faire des scans à tous vas ... Il serait question de combien de millions de morts tous les ans dans le monde ? Sachant que s'il y a un effet il est tellement faible qu'on n'arrive même pas à l'observer...

Les études autour de Tchernobyl sont peut être compliqué, mais la majorités des études sur l’effet des radiation ne sont pas du tout dans ce cadre ! Mais pour l'utilisation en médecine. Les exposition de la population lié à l'accident est elle par contre plutôt bien connue.

Tu dis que les accidents passé auraient pu être plus grave, oui mais aussi moins grave. L'avantage d'avoir le recule, est de ne pas avoir besoin de faire des suppositions. On observe ce que l'on a ... On peux dire la même choses sur tous les sujets, dire que ca aurait pu être différent.

Par contre tu dis qu'on devrait miser sur une solution de stockage pour les ENR. Peut être devront nous mettre plus de moyen (je n'en sais rien). Mais surtout aujourd’hui il n'y a pas de solution satisfaisante. On devrait miser sur une possible solution future ? Je n'ai pas trop de doute qu'on arrivera à trouver une solution, mais dans combien de temps ? 30 ans ? 200 ? Plus ? On ne sait pas (même en y mettant les moyens), et avec quelle impact ?

Installer les ENR n'est pas du tout facile non plus. En France il est question sur la trajectoire actuelle de l'ordre de 100 Md en plus d'investissements en raison de la partie ENR pour les 15 prochaines années rien que pour la partie réseau.

J'ai fait remarquer que la production des ENR éolien + solaire depuis leur début on produit moins que ce que va produire un seule EPR. ENR qui on couté dans les 100 Md (5x plus). EPR qui est une tête de série 20 Md (13 Md construction, 7 Md pour les taux d’intérêt / Banques).

Dans l'exemple du 24 décembre, je ne comprend pas exactement quelle est l'avantage que tu voie avec les ENR par rapport à un ou quelques réacteurs à l’arrêt ? Si la production du pays est ENR (donc principalement éolien et solaire). Dans un cas (quelques réacteurs) on a une faible proportion de la production qui manque, et dans le cas ENR, pratiquement toute la production qui peut être à zero (peut être moins longtemps, mais plusieurs fois par an). Les effets ne sont pas du tout les même !
Jancovici peut avoir des examples caricaturaux, mais aujourd'hui malheureusement c'est une des façons le plus utilisé pour être audible ... Perso je n'ai pas lu grand chose, mais je l'ai trouvé très caricatural dans ca BD (sans énergie = homme des cavernes : perso je n'aime pas). Mais clairement ca ne veut pas dire qu'il n'y a rien à prendre.

En résumé :
- ENR il faut trouver un moyen de stockage (il n'existe pas aujourd'hui)
- les réacteurs nucléaires eux sont une solution existante réaliste (d'un point de vue impacte carbone)
- en moyenne les réacteurs passées sont clairement parmi les moyens de production avec le moins d’impacts sur la santé
- je fait remarquer qu'en plus les réacteurs français sont bien moins risqué que le modèle moyen, parce que pas les 1ers réalisées (donc avec un petite expérience), et grace à l’adaptation continue (chose que ne font pas forcement autant les autres pays)

Pour information tous les réacteurs en France sont à eau pressurisé (plus haute température que sans), ce qui leur permet d'avoir un échangeur. En gros l'eau en contact avec le combustible ne sort pas du bâtiment réacteur (ce n'était pas le cas de Fukushima). Il me semble qu'une grande partie des émissions de la radioactivité était du à ca.

Clairement tout le monde est d'accord que Tchernobyl est une énorme catastrophe ! Mais grace au recule y compris malheureusement à travers cette catastrophe, nous ne somme pas du tout dans la même situation aujourd’hui !

Tout est une question de dosage, des impacts associées, des risques que l'on prends à chaque fois.
Il n'y a pas de solution parfaite. Le but étant d'avoir le moins défaits négatifs. Sur les pollutions, les couts (il y a aussi d'autres sujets important), ...

De mon point de vu, il est aussi important d’être le plus souverain possible en ce qui concerne les énergies (une grande partie des guerres y sont liés). La France n'est pas du tout souveraine aujourd'hui pour les ENR, mais on pourrait aussi l'être pour le photovoltaic et l'éolien (question de choix politiques).

Dans le rapport de RTE, la plupart des scénarios se basent sur le stockage, sans savoir si on saura le faire (visiblement t'en a conscience). Il peut être intéressant de faire des projections, mais partir dans une voie qui n'est potentiellement pas possible en est une autre.

L'Hydrogène est toujours loin d'être une solution envisageable aujourd'hui pour le stockage.

Les personnes qui on participé au GIEC sont certainement beaucoup mieux informé que nous pour orienter des éventuelles choix ... le milieux scientifique me semble avoir une organisation qui permet les résultats les plus rationnels (dans notre société actuelle).

Sur vos remarques sur la médecine nucléaire, je connais ses arguments, mais je n'en tiens pas compte, car je ne suis justement pas spécialiste. Je me contente de dire que je n'ai pas de position :) C'est sûr qu'il vaut mieux être spécialiste pour se positionner. L'êtes vous pour prendre ainsi position ? Sinon, dans les sources que j'ai cité, je ne me suis du tout concentré sur Green Peace, loin de là. Il ne faut pas non plus caricaturer mes propos.

Concernant le reste, globalement je suis d'accord, et du coup, c'est un peu ce que tout le monde dit. Il n'y a pas vraiment débat en fait. C'est que je dis depuis le début, ce sujet est artificiellement polarisé.

"Mais clairement ca ne veut pas dire qu'il n'y a rien à prendre." -> non, mais c'est pourtant plus sur ses non travaux, c'est à dire ses opinions, qu'on débat, pas vraiment sur les travaux effectivement réalisés des autres. Même quand on le cite pas, c'est bien lui qui parle au final.

" Il peut être intéressant de faire des projections, mais partir dans une voie qui n'est potentiellement pas possible en est une autre." -> C'est valable pour toutes les voies, on est pas vraiment avancé avec ce genre de phrases :)

"L'Hydrogène est toujours loin d'être une solution envisageable aujourd'hui pour le stockage." -> source ?

"Les personnes qui on participé au GIEC sont certainement beaucoup mieux informé que nous pour orienter des éventuelles choix ... le milieux scientifique me semble avoir une organisation qui permet les résultats les plus rationnels (dans notre société actuelle)." -> Oui, c'est pour ça que je cite des rapports, et non des discours camouflés en faisant croire que l'objectivité va de soi. Dans tout ce fil de discussion en partant de mon commentaire initial, je suis presque le seul à le faire. Il n'y a que vous qui avez cité les chiffres que le nombre de morts/Kwh. Pourquoi ne pas expliquer ça aux autres plutôt qu'à moi ?

Le 02/01/2025 à 13h 02

Je n'ai jamais dit qu'il fallait enlever Tchernobyl, justement je commence en disant que même avec Tchernobyl c'est parmis les moins dangereux = pas beaucoup de morts (complètement différent de pas de morts). Le BTP par example est impliqué pour l'éolien et le nucléaire, et amainent leur lot de morts aussi...

Je connais ce rapport par des résumés. Mais effectivement je ne l'ai pas lu (ouvert avec ton lien mais j'ai tout de suite laissé tombé !).

Pour la partie empreinte carbone, ce qui m'a le plus interpellé est le gaz ! D'un facteur 3-4 en dessous de ce que permet la loi de Carnot. Mais il y a certainement une explication... Peut être pour le thermique ? Et non pas électrique ? (Je ne sais pas).

Le rapport est clairement un des plus importants, car il a été financé ! Mais le choix de a qui le financement a été donné, a sont importance. Je fais simplement remarquer que pour des dépenses dans le réseau, ils on intérêt à faire le plus possible d'ENR.

C'est la 1er fois que je te répond il me semble. Tu me semble vraiment sur la défensive... en tous les cas mes remarques me semblait apporter quelque chose.

Je n'ai pas lu les 900 pages du rapport, j'ai lu les parties qui m'intéressaient, d'une part pour vérifier ce que j'ai pu voir dans la vulgarisation, d'autre part pour éclaicir des éléments qui me manquaient. Je ne m'attends pas à ce que vous lisiez tout. Mais un bon CTRL+F peut faire l'affaire. Toutefois, pour discuter sur une base expertisée, c'est intéressant si chacun prend les choses qui l'intéresse pour voir comment alimenter le débat. Je ne pense pas qu'il soit si intéressant de tout lire, et tout n'est pas forcément destiné à tous⋅tes les lecteurs⋅rices.

Concernant le rapport de RTE, peut être effectivement que RTE a intérêt à avoir un réseau plus maillé via les ENR, c'est une bonne remarque. La question qui vient après, c'est est-ce qu'il y a un organisme compétent qui ne peut que défendre l'intérêt général et non les siens ? C'est peut être le prix à payer le manque d'indépendance quand on ne veut pas de service publique et quand ont souhaite plutôt plutôt des entreprises, mais c'est sans doute une autre histoire. Maintenant, ce n'est pas parce que votre épicerie a intérêt à vous vendre des légumes qu'il ne faut pas en acheter.

On peut en tout cas dire que RTE est une entreprise qui assure une mission de service public : garantir l’alimentation en électricité à tout moment et avec la même qualité de service sur le territoire national. On peut aussi observer les rapports d'autres institutions. On peut par exemple citer le GIEC qui dans ses dernières positions a plutôt tendance à dire que nucléaire+ENR est la bonne solution, mais c'est moins précis étant donné sur ça porte sur une recommandation mondiale. En France, certains partis vont plutôt dire que le rapport RTE va trop dans le sens des ENR et d'autres vont plutôt dire que RTE est trop timoré sur les ENR et est trop pro nucléaire. Donc là dessus, je trouve que ça fait pas beaucoup avancer le problème. L'association négaWatt plaide pour une réduction de 30% de la consommation si ma mémoire est bonne, avec 100% ENR. Ils annoncent que c'est complètement possible. C'est une association donc, il n'ont pas d'intérêt financier à défendre, mais il n'ont pas de mission de service public. Il y a aussi Carbone 4. Mais c'est une société sans mission de service public. Carbone 4 n'a pas produit de rapport équivalent à ceux de RTE et négawatt. Souvent, c'est Jean Marc Jancovici qui parle à la TV ou ailleurs, et qui est présenté comme quelqu'un venant de Carbone 4. Il répète souvent "là c'est la position de Carbone 4", ou "la c'est seulement ma position, par celle de Carbone 4". A la fin, on ne sais pas très bien si c'est Carbone 4, l'enseignant énergéticien Jancovici, ou l'avis personnel de Jancovici sans faire un tableau détaillé de tout ce qu'il a dit dans quel cadre. En tout cas, il est très pro-nucléaire. Autant il a fait beaucoup de travail pour défendre la cause climatique ou la vulgarisation sur l'énergie, sur le problème de intermittence, autant, il a un parti pris trop orienté pour qu'il envisage à mon sens de voir s'il est réellement possible de faire avancer les ENR dans la bonne direction. Il passe plus de tend à y trouver des problèmes qu'à y trouver des solutions. Pourtant d'autres trouvent des solutions à l'intermittence, mais il feinte de ne pas le voir, et surtout il tranche la question à notre place. Et pour le coup, on peut dire qu'il a intérêt soit à défendre les intérêt de Carbone 4, soit à défendre ses positions personnelles. Personnellement, je peux comprendre sa communication franchouiarde. Il peut parler à des députés, à des ingénieurs, ou dans un bar exactement de la même façon, et ça semble fonctionner très bien. Vu qu'il parle à la TV et qu'il n'a pas beaucoup de temps pour dire les choses, je comprend vraiment sa stratégie de communication. Mais le revers de la médaille, c'est qu'il impressionne. Il apparaît comme l'homme du peuple idéal qui parle à tout le monde, presque un fantasme. Les personnes qui le suivent et l'idôlatrent peuvent quand même parfois être taxés de sectaires. Il est pourtant critiqué par moment, "pour son discours nucléariste tellement truffé d’erreurs et de raisonnements fallacieux qu’une correction s’avère essentielle". D'ailleurs, je crois que Jancovici a dit une fois dans une interview quelque chose comme "Quand quelqu'un vous parle d'ENR, demandez lui que faite vous un 24 décembre si les éoliennes ne tournent plus" (trop long à retrouver la source dans une vidéo, donc j'en suis pas sûr. C'est pour ça que je demande toujours les sources quand quelqu'un affirme quelque chose. Ce qu'on pense ne vient jamais uniquement de nous même, ni de "notre bon sens", ni de notre "objectivité". Mais par exemple, quand regarde cette page de Jancovici, pourquoi à aucun moment il ne parle d'hydrogène comme énergie de stockage/destockage des ENR, même pour dire que c'est pas bien ? Voilà toutes les raisons où personnellement, je préfère partir du rapport de RTE comme base de réflexion.

Pour revenir au sujet du MIX, ce qu'on peut simplement se dire, c'est que c'est clair que le nucléaire, c'est très compliqué à mettre en place, et ça prend beaucoup de temps. On parle souvent du projet EPR de Flamanville comme un retard cher, voir comme un scandale, et on attribue souvent ça comme le fait que c'est normal, c'est le premier (depuis longtemps), ça va finir par prendre avec les suivants. Ca parait logique, mais ce n'est pas tout à fait le premier. EDF a participé à celui d'Angleterre et à celui de Chine je crois (mais pas à 100%). Donc ce que je veux dire, c'est que dire que c'est une énergie pilotable est un peu trompeur, car encore faut-il avoir quelque chose à piloter. Concernant Flammaville, il faudra quand même l'arrêter pour réparer la cuve si j'ai bien compris, avec toute la lourdeur sans doute que cela implique que de manipuler des matériaux contaminés, et s'il n'y a pas de nouveaux problèmes entre temps. C'est une chose de pas avoir d'électricité le 24 décembre, c'en est une autre de ne pas en avoir du tout. Tandis que les ENR peuvent être mis en place assez rapidement en comparaison. Si une éolienne ne fonctionne plus pour défaut important, personne ne le remarquera, sauf les techniciens. A la limite, ça fera l'objet d'un fait divers dans la presse locale. Donc en fait, il me semble que si on fait un raisonnement de surface de ce type, on arrive à la même conclusion que RTE ou que cette du GIEC (qui ont une analyse beaucoup plus profonde), c'est à dire qu'il faut développer les deux technologies.

Concernant le stockage d'énergie via les ENR, il y a l'hydrogène, mais il ne peut pas dépasser un seuil en stockage si j'ai bien compris, car il n'y a pas tant d'endroit où le stocker. Est-ce suffisant ? Est-ce maîtrisable ? Ce qui est sûr, c'est que vu que personne en politique semble d'accord sur le sujet, ça va pas beaucoup avancer.

Il y a d'autres moyen de stockage à envisager, mais ce n'est que de la R&D. Est-ce qu'il y a assez d'argent de fléché sur le stockage des ENR en R&D ? Ca pourrait faire l'objet d'un autre débat, mais personnellement, je trouve qu'il y a pas assez d'argent en R&D, pour une technologie pourtant censée être moins mature que le nucléaire, tandis qu'il y en a beaucoup plus d'injectée dans la R&D du nucléaire.

Concernant Tchernobyl et le nombre de morts, les chiffres sont quand même discutés (avec des amplitudes énormes). Je n'ai pas de position, et je n'ai pas envie de me lancer dans ce débat. Je sais que Jancovici cite le chiffre 4000 morts de l'OMS. Mais une étudie de Forbes parle d'une centaine de morts, une autre issue d'une étude "COMMISSIONED BY Rebecca Harms, MEP, Greens/EFA in the European Parliament WITH THE SUPPORT OF The Altner Combecher Foundation" parle plutôt de 30000 à 60000 morts en tenant compte des cancers, et Greenpeace parle plutôt de 200000 morts. Tout est résumé ici : https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/35-ans-apres-combien-de-morts-la-catastrophe-de-tchernobyl-a-t-elle-fait-7900024368. Quand la question est posée à Jancovici quand il parle de 4000 morts : "et les autres chiffres" ? il balaye ça d'un revers de main, dit que les autres chiffres, c'est pas sérieux, et c'est tout. Wikipédia dit la même chose en creux, c'est à dire que les études liées au parlement européen ou au à Greenpeace ne sont pas publiées dans des revues scientifiques, donc elles sont exclues. Sachant qu'en réalité, c'est sans doute compliqué de faire une réelle étude indépendante dans la région vu le manque de transparence politique de l'époque dès le début de la crise, et c'est aussi compliqué de savoir si une personne a eu un cancer à cause de la centrale, ou pas. Mais on peut citer aussi les vérifications des chiffres faites par ce journaliste, où il parle d'une fourchette qui peut aller jusqu'à 200000 morts, qui ne se positionne ni tranche. On peut aussi citer l'ONU de 2006 qui parle d'une fourchette allant jusqu'à 93000 morts. Comme je l'ai dit, je préfère ne pas me positionner ni débattre de cela.

Toutefois, 30Km de rayon à enlever d'un pays, plus le coût énorme que cela représente, cela peut faire beaucoup en fonction de la taille du pays. Donc de toute façon, quelque soit pour moi les chiffres qu'on attribut où l'affect qu'on y met, c'est quand même à ranger dans la catégorie "inconvénient", et même "gros inconvénient". C'était juste le sens de mon propos au départ. D'autant que Tchernobyl comme Fukushima aurait bien plus mal se passer quand on s'intéresse à leur histoires respectives. Si en plus je spécule, je me suis toujours demandé si la chute de l'URSS n'était pas liée en partie à Tchernobyl (pour le meilleur et/ou le pire), vu les moyens énormes qu'ils ont du mettre en place pour stopper la crise (1 million d'homme mobilisés d'après mes vagues souvenirs+énormément de ressources mobilisées). Maintenant, je ne souhaite plus insister, mais je demande, est-ce qu'on peut simplement dire en 2024 que le nucléaire est dangereux puis passer à autre chose ?

Concernant le gaz, il peut quand même être utilisé avec les ENR à mon avis, tant que ce n'est pas trop important. Je n'ai pas regardé dans les détails, mais vu de loin, je peux faire un raisonnement de surface en disant qu'il y a 22 jours rouges par ans en abonnement Tempo. Donc on peut dire qu'éventuellement, si rien ne va un jour, on peut lancer les centrales à gaz sans que cela n'impacte réellement le bilan carbone annuel. Par contre je suis sûr que compter uniquement sur le gaz pour gérer l'intermittence des ENR donnera un mauvais bilan carbone comparé au nucléaire. Ca ne peut être qu'une solution de replis temporaire dans l'année.

Donc, voilà, au final, sur toutes les positions évoquées en terme de rapport/étude/expertise, et donc, si j'ignore les positions de partis politiques, il y a 1 position "nuk+ENR ou 1 position juste ENR" (RTE), 1 position "NUK+ENR" (GIEC), et 1 position "juste ENR" (negaWatt). Les ENR sont là dans tous les scénarios de toutes les études existantes. Si vous avez une autre étude à citer, je suis preneur.

Le 31/12/2024 à 13h 38

À chaque fois que vous essayez de débattre ici, ça se passe de la même façon quel que soit le sujet et ça serait les autres le problème ?:cartonrouge:

Je ne sais pas. Je n'estime pas que quand il y a un problème, cela concerne la majorité, ni même l'unanimité quand vous évoquez "les autres". Ceux qui me réponde de cette façon ne sont pas tous les autres. Et je ne peux pas parler pour eux. Vous si ? Tout ce que je peux dire, c'est que ce genre de discussion me fatigue, ça c'est sûr.

Le 31/12/2024 à 13h 20

Au moins, c'est cool, parce que t'as conscience que y'a pas de bonne réponse. Au moins, c'est déjà ça de gagné. Parce que ouais, on est dans la merde, et faut investir à tour de bras dès maintenant. Or, on ne le fait pas.

Ah, et notes que les scénarios de RTE ne sont pas les scénarios possibles, mais les scénarios qu'on lui a demandé d'explorer.

Enfin, bien sûr que tu ne m'as pas convaincu. T'as pas apporté d'arguments pour le faire. Citer le sommaire d'un rapport, c'est pas comme ça qu'on débat. Mais c'est pas grave. Si t'es satisfait, c'est ce qui compte…

"T'as pas apporté d'arguments pour le faire. Citer le sommaire d'un rapport, c'est pas comme ça qu'on débat." -> non je n'ai pas que citer le sommaire ! Il suffit de remonter le fil ! Quel mauvaise foi !

Tandis que vous, depuis le début, vous dites que plus de 50% de nucléaire c'est possible, mais il est ou le rapport qui dit que le scénario médian qui permet de faire plus de 50% de nucléaire ? Vous n'avez rien cité, mais vous me prenez de haut, tout en estimant être un meilleur débatteur. Et vous continuez de me tutoyer sans mon accord.

Le 31/12/2024 à 13h 09

Au moins, c'est cool, parce que t'as conscience que y'a pas de bonne réponse. Au moins, c'est déjà ça de gagné. Parce que ouais, on est dans la merde, et faut investir à tour de bras dès maintenant. Or, on ne le fait pas.

Ah, et notes que les scénarios de RTE ne sont pas les scénarios possibles, mais les scénarios qu'on lui a demandé d'explorer.

Enfin, bien sûr que tu ne m'as pas convaincu. T'as pas apporté d'arguments pour le faire. Citer le sommaire d'un rapport, c'est pas comme ça qu'on débat. Mais c'est pas grave. Si t'es satisfait, c'est ce qui compte…

Supprimé

Le 31/12/2024 à 11h 37

"mais le danger énorme d'un accident nucléaire", le problème étant que souvent l'on confond risque est dangerosité. Évidement sans précaution, le nucléaire est dangereux ! Mais en réalité même en prenant en compte tchernobyle le nucléaire n'est pas plus risqué que l'éolien et le solaire (et 50x moins que charbon ou pétrole) :
https://fr.statista.com/statistiques/1382848/nombre-morts-par-source-de-production-d-electricite/

Un accident tel que tchernobyle n'est absolument pas possible sur les réacteurs autres que RBMK de l'URSS, et cet accident fait quasiment la totalité des morts. Sans tchernobyle le risque est même beaucoup moins important par térawatt-heure d'électricité produite.
Les réacteurs sont en perpétuelle amélioration en France, même Fessenheim qui a été fermé, avait eu les modifications suite à l'accident de Fukushima (rendant l'enceinte béton étanche même en cas de fonte du réacteur).
Le plus important étant que le recul que nous avons sur le nucléaire avec beaucoup de réacteurs moins sécurisés que les réacteurs français est parmi les sources le moins dangereuses (en France nous somme les seuls a faire autant de mises a niveau des réacteurs existant grâce à l'ASN).
C'est comme si on comparaît les 1 ers avions, avec les avions de ligne d'aujourd'hui.

Le rapport RTE est la vision du transporteur d'électricité. Ce n'est pas la seule visions.

Pour info, le coût de la modification du transport de l'électricité est astronomique pour s’adapter aux ENRs jusque 2040 : dans les 100 Mrd
D'autres ordres de grandeur que je trouve intéressants :
Production depuis les débuts du solaire + éolien : 570 TWh cumulés jusqu'en 2023 (coût dans les 100 Mrd)
Un unique EPR : 1.6*0.9*24*365*60 = 756 TWh devraient être produit sur les 60ans minimum prévues d'activité.

Je ne sais pas d'ou tu sort les chiffres que tu donnes pour le co2 ? (Pas mal me semble éloigné de la réalité) Pour la France, derniers chiffres ADEM (https://base-empreinte.ademe.fr/donnees/jeu-donnees chiffre qui on peu bougé depuis au moins 10 ans) :
Nucléaire 3,7g
Gaz 418g
Fioul 730g
Charbon 1060g
Hydrologique 6g
Éolien terrestre 14,1g
Éolien en Mer 15,6g
Photovoltaic 43,9g

Edit : lien manquant

J'avais oublié cette partie "Le rapport RTE est la vision du transporteur d'électricité. Ce n'est pas la seule visions. " J'ai du coup deux questions suite à notre échange :
- avez consulté ce rapport, ou au moins pris connaissance de sa version vulgarisée ?
- avez vous un autre rapport à citer ?

Le 31/12/2024 à 11h 19

"mais le danger énorme d'un accident nucléaire", le problème étant que souvent l'on confond risque est dangerosité. Évidement sans précaution, le nucléaire est dangereux ! Mais en réalité même en prenant en compte tchernobyle le nucléaire n'est pas plus risqué que l'éolien et le solaire (et 50x moins que charbon ou pétrole) :
https://fr.statista.com/statistiques/1382848/nombre-morts-par-source-de-production-d-electricite/

Un accident tel que tchernobyle n'est absolument pas possible sur les réacteurs autres que RBMK de l'URSS, et cet accident fait quasiment la totalité des morts. Sans tchernobyle le risque est même beaucoup moins important par térawatt-heure d'électricité produite.
Les réacteurs sont en perpétuelle amélioration en France, même Fessenheim qui a été fermé, avait eu les modifications suite à l'accident de Fukushima (rendant l'enceinte béton étanche même en cas de fonte du réacteur).
Le plus important étant que le recul que nous avons sur le nucléaire avec beaucoup de réacteurs moins sécurisés que les réacteurs français est parmi les sources le moins dangereuses (en France nous somme les seuls a faire autant de mises a niveau des réacteurs existant grâce à l'ASN).
C'est comme si on comparaît les 1 ers avions, avec les avions de ligne d'aujourd'hui.

Le rapport RTE est la vision du transporteur d'électricité. Ce n'est pas la seule visions.

Pour info, le coût de la modification du transport de l'électricité est astronomique pour s’adapter aux ENRs jusque 2040 : dans les 100 Mrd
D'autres ordres de grandeur que je trouve intéressants :
Production depuis les débuts du solaire + éolien : 570 TWh cumulés jusqu'en 2023 (coût dans les 100 Mrd)
Un unique EPR : 1.6*0.9*24*365*60 = 756 TWh devraient être produit sur les 60ans minimum prévues d'activité.

Je ne sais pas d'ou tu sort les chiffres que tu donnes pour le co2 ? (Pas mal me semble éloigné de la réalité) Pour la France, derniers chiffres ADEM (https://base-empreinte.ademe.fr/donnees/jeu-donnees chiffre qui on peu bougé depuis au moins 10 ans) :
Nucléaire 3,7g
Gaz 418g
Fioul 730g
Charbon 1060g
Hydrologique 6g
Éolien terrestre 14,1g
Éolien en Mer 15,6g
Photovoltaic 43,9g

Edit : lien manquant

Bonjour, si vous avez suivi ce que j'ai dit, j'ai cité une seule source, c'est à dire le rapport d'RTE. J'ai même pris la peine de citer la page pour chaque affirmation, dont les chiffres sur le co2. Donc si malgré tout, vous ne voyez pas d'où ça vient, vous imaginez bien que je n'ai rien d'autre à ajouter. D'autre part, si vous ne comprenez pas le décalage avec vos chiffres, l'explication est que les vôtres sont actuels. Ceux que j'ai cité sont ceux projetés en 2050 (je l'avais aussi précisé dans mon commentaire). Pourquoi y a t'il une différence ? Car les chiffres actuels tiennent compte surtout du parc déjà installé, c'est à dire d'une technologie ancienne. Le rapport du GIEC parle à ce titre de 40g/kwh* pour le photovoltaïque, mais il est déja dans 15 pour le nouveau photovoltaïque. Donc, il ne m'a pas semblé pertinent de parler de la technologie passée pour parler de la technologie future. Mais même la page (que j'ai cité) de RTE qui en parle fait état de ces différences.


Deuxièmement, si j'ai pris la peine de dire "le risque faible d'accident, mais le danger énorme d'un accident nucléaire" comme simplement à ranger dans les inconvénients, c'est bien parce que je voulais donner le signal que je faisais bien la différence entre risque et danger. Alors pourquoi utiliser la technique de l'homme de paille si vous souhaitez réellement discuter ? Concernant le fait que pour vous, le danger n'est pas si important, je ne souhaite pas me lancer dans débat aussi sérieux dans un espace commentaire. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il me semble qu'on entends toujours dire que le risque 0 n'existe pas. Pour Fukushima (puisqu'ils ne faudrait pas tenir compte de Tchernobyl), ce n'est pas seulement le tsunami qui a provoqué l'accident, c'est des dysfonctionnements conceptuelles de certaines pièces qui les rendaient inopérantes et de l'architecture même du bâtiment qui étaient mauvais. Donc, si vous ne rangez pas ça dans la catégorie "inconvénient" (même pour dire que le risque est faible), que voulez vous que je réponde quand par ailleurs le lis en retour je suis censé accepter uniquement les inconvénients des ENR (exemple, ils prennent trop de place), et ignorer totalement les "faux" inconvénients factuels du nucléaire dont les faits devraient être enlevés des statistiques comme ça hop l'inconvénient il a disparu. Qu'est que je suis censé répondre ? Que vous devriez conduire avec des lunettes en réalité augmentée qui vous cachent les éoliennes quand vous roulez en campagne ou sur l'autoroute et "hop, il n'y a plus d'inconvénient" ? D'autant que personnellement, je trouve pas ça moche les éoliennes.

Edit 1 : corrections
Edit 2 : * -> environ

Le 31/12/2024 à 00h 22

En même temps, pour débattre, il faut avoir des arguments. Et visiblement, t'en a pas, c'est dommage.

"Il ne peut pas y avoir plus de 50%" c'est nuancé ? Non. C'est péremptoire. Surtout quand les chiffres montre qu'il peut y avoir plus. Rappel : pour démonter une négation, il suffit d'un contre exemple.

Après, les attaques ad personam, ce sont pas des arguments non plus.

Tu veux que je source mes arguments ? Comment je source "les EnR c'est pas pilotable" ? Parce qu'on en est à ce niveau là, visiblement. Je ne fais qu'appliquer de la logique, de base, à partir d'éléments évidents :
- Les EnR sont intermittentes (je parle du PV et de l'éolien)
→ Donc il faut un backup pilotable
→ Donc le prix et le coût CO₂ de l'énergie finale est plus élevé que l'EnR seule

C'est pas un raisonnement compliqué.

Mais OK. Je vais poser une seule question :
Dans une hypothèse 50/50. On est le 24 décembre, et ça fait une semaine que y'a pas de vent. Il est 20h. Les batteries sont à plat (puisque pas de vent et peu de soleil. Le nuke est à fond mais couvre que 50% de la demande.
On fait quoi pour les 50% de la population restante ? Sérieusement. Ces personnes n'ont plus d'électricité ? Ou quoi ?
(j'ai oublié, pour simplifier, l’hydraulique, qui représente ~15%, mais qui ne change fondamentalement rien à la question, il s'agit juste de 35% de la population restante, du coup)

Je ne vous permet pas de me tutoyer.

Non, ce n'est pas un contre exemple. C'est juste que dans un espace commentaire, je donne la version simple, et je développe si nécessaire. En développant, on est toujours plus nuancé, c'est normal.

Pour répondre à votre unique question précédente, cherchez le mot "intermittent" dans le rapport de RTE que je vous ai cité. Vous y trouverez des réponses importantes.

Deuxièmement, page 14, on peut trouver "1.1 Un objectif de neutralité carbone en 2050"
puis "1.5 Les options sur la table : un système électrique « renouvelable + nucléaire »
ou « 100 % renouvelable » à terme"

Donc dès le sommaire, ça annonce la couleur. Je n'y peux rien, inutile de vous en prendre à moi, ni de prétendre que je n'ai pas remarqué que les ENR était intermittentes.

Vous sous-entendez que parce que les ENR sont intermittentes, fin du débat, on passe au nucléaire, car sinon, c'est soit le blackout total soit un niveau de CO2/Kwh excessif, mais ne vous citez pas de rapport ou d'expertise qui dit que ce sera forcément le cas. Mais dans le même temps, on peut inverser la question. Que se passerait-il s'il ne devait pas avoir assez de nucléaire pour supporter la demande ? Là, encore, lisez le rapport de RTE qui parle de la fin du parc nucléaire de deuxième génération comme un impensé français, et parle même de ce genre de débat très polémiques que nous avons.

Je soutiens que RTE dit que c'est soit ENR, soit ENR+nucléaire dans les options possibles, avec les engagements climatiques à prendre en compte, je cite qui le dit, soit RTE, et la (les) page qui le dit. Je ne fait que citer une position. Ce n'est pas moi qui le dit, inutile de vous en prendre à moi.

Donc à minima, vous devriez quand même vous demander pourquoi RTE dis tout cela, avant de vous positionner.

Vous me demandez d'expliquer comment on peut gérer une perte sèche d'énergie ENR un 24 décembre, mais en dehors du fait que vous ne traitez pas le cas de la perte sèche suite à la fermeture des vielles centrales nuk, ou à l'augmentation de la consommation d'électricité lié à la transition énergétique, en réalité, j'ai déjà répondu en creux dès mon premier commentaire à cette question. Vu que ne l'avez pas pris en compte, et comme vous vous présentez comme le plus objectif, je me dis qu'il vaut mieux que vous preniez le temps d'avoir votre propre interprétation du rapport de RTE. Je n'ai plus rien à ajouter à ce que j'ai déjà dit. J'ai déjà répondu à toutes vos questions, même avant que vous me les posiez, ne vous en déplaise. Et comme vous semblez imperméable à mes réponses, très franchement, je vois pas quoi rajouter.

Enfin, si je ne vous ai pas convaincu, et si vous ne m'avez pas convaincu, admettez tout de même que la conversation est stérile ! Nous serions au moins d'accord sur un désaccord !

Edit : corrections

Le 30/12/2024 à 21h 25

Ces phrases stériles, comme tu dis, son basé sur les arguments que j'énumère avant, et servent de conclusion. Donc non, elles ne sont pas stériles, elles utilisent des arguments.

1. Il ne peut pas y avoir plus de 50% de nucléaire : tu cites un passage qui montre que le nucléaire peut représenter 60%, donc déjà tu te tires une balle dans le pied. Ensuite, si on se lance vraiment dedans, on peut la créer la capacité industrielle. Il suffit de le vouloir vraiment.

2. Je suis d'accord que multiplier les technologies _peut_ être un avantage. Sauf quand ça se fait au détriment des autres technologies.

3. Le prix : d'où le scénario 50/50 serait au même prix que le 100% nuke ? Parce que, rappel, les 50% d'EnR doivent avoir un backup pilotable, ce qui redonde une partie du parc, et donc augmente son coût intrinsèque.

4. Sur le CO₂, pareil, tu prends pas en compte le service rendu : le nucléaire est à 6gCO₂eq/kWh, en étant pilotable, et centralisé. Les EnR ne sont pas pilotables, et demandent une modification du parc électrique, ce qui a un coût pécunier, mais en CO₂eq également. Regarde en Allemagne, leurs éoliennes ont un backup au charbon. Ca influe forcément sur le CO₂ total. Et ils doivent reconstruire une partie de leurs grilles électriques, ce qui ajoute au total.

Bref. Je vois vraiment pas quels sont les points positifs des EnR dans un cas comme la France. Parce que si tu prends le système électrique dans son ensemble, il y en a pas vraiment.
Oui, le nucléaire a des inconvénients, notamment le coût et la gestion des déchets. Mais le coût est étalé sur 60 ans, et les déchets sont gérés (contrairement au CO₂ des autres techno…)

Ce qui fait que pour moi, le choix est facile à faire.

ah oui, "Sur le CO₂, pareil, tu prends pas en compte le service rendu : le nucléaire est à 6gCO₂eq/kWh, en étant pilotable, et centralisé." -> heu moi je prend rien en compte, je cite un rapport de professionnels sur le sujet, ainsi que leur conclusion. Vous pouvez aussi décider de vous documenter sur le sujet, je ne suis pas censé le faire à votre place. Vous n'avez rien cité comme contre rapport, et vous m'avez simplement opposé votre opinion.

Le 30/12/2024 à 21h 17

Ces phrases stériles, comme tu dis, son basé sur les arguments que j'énumère avant, et servent de conclusion. Donc non, elles ne sont pas stériles, elles utilisent des arguments.

1. Il ne peut pas y avoir plus de 50% de nucléaire : tu cites un passage qui montre que le nucléaire peut représenter 60%, donc déjà tu te tires une balle dans le pied. Ensuite, si on se lance vraiment dedans, on peut la créer la capacité industrielle. Il suffit de le vouloir vraiment.

2. Je suis d'accord que multiplier les technologies _peut_ être un avantage. Sauf quand ça se fait au détriment des autres technologies.

3. Le prix : d'où le scénario 50/50 serait au même prix que le 100% nuke ? Parce que, rappel, les 50% d'EnR doivent avoir un backup pilotable, ce qui redonde une partie du parc, et donc augmente son coût intrinsèque.

4. Sur le CO₂, pareil, tu prends pas en compte le service rendu : le nucléaire est à 6gCO₂eq/kWh, en étant pilotable, et centralisé. Les EnR ne sont pas pilotables, et demandent une modification du parc électrique, ce qui a un coût pécunier, mais en CO₂eq également. Regarde en Allemagne, leurs éoliennes ont un backup au charbon. Ca influe forcément sur le CO₂ total. Et ils doivent reconstruire une partie de leurs grilles électriques, ce qui ajoute au total.

Bref. Je vois vraiment pas quels sont les points positifs des EnR dans un cas comme la France. Parce que si tu prends le système électrique dans son ensemble, il y en a pas vraiment.
Oui, le nucléaire a des inconvénients, notamment le coût et la gestion des déchets. Mais le coût est étalé sur 60 ans, et les déchets sont gérés (contrairement au CO₂ des autres techno…)

Ce qui fait que pour moi, le choix est facile à faire.

C'est stérile, parce que chacun peut sortir les arguments qu'il veut selon l'orientation de débat qu'il veut faire prendre. Chacun peut terminer par la conclusion qu'il veut.

Le chiffre de 64%, ça concerne uniquement le scénario de consommation "sobriété". Or les personnes qui défendent le nucléaire à tout prix ne sont pas trop pour le scénario sobre dans leur vision des choses, c'est mon avis. Dans le cas d'une consommation plus élevé, c'est plutôt 44%, et le scénario dit de "référence" est à 50%. Donc non, je me tire pas une balle dans le pied ! Je sais simplement faire preuve de nuances...

Je vois pas trop pourquoi débattre, ce n'est pas un débat. Vous n'allez que retenir les arguments qui vous intéressent, là où j'essaye d'avoir une position qu'équilibre. 50%, c'est la position d'équilibre même pour RTE, mais vous savez mieux qu'eux. Le GIEC soutiens les ENR ET le nucléaire dans ses quatre scénarios, mais vous savez mieux qu'eux. Je réitère le fait que je trouve dommage ces débats sur l'énergie, où finalement, c'est artificiellement polarisé, comme beaucoup de choses.

Je vois pas trop pourquoi j'essaye de prendre des sources sérieuses (900 pages quand même), s'il vous suffit de dire, "oui le bon sens c'est moi, je prends les arguments que je veux, le positif pour le nucléaire, le négatif pour les ENR, donc la conclusion c'est 100% nucléaire, même si personne ne se semble se projeter comme ça dans le milieu".

Edit : corrections

Le 30/12/2024 à 11h 24

Le problème du 50/50, c'est que le 50% non pilotable doit avoir un backup pilotable obligatoirement, parce qu'on est jamais à l'abri d'une semaine sans vent pendant l'hiver (donc presque sans soleil).
Il faut donc obligatoirement du pilotable pour prendre le relais en cas de manque.
Le problème étant que ce pilotable vient faire doublon le reste du temps, et donc sera moins rentable, entraînant une augmentation des prix. C'est déjà le cas aujourd'hui, où les EnR sont prioritaires sur le réseau et font donc baisser la rentabilité du nucléaire.

On a besoin de pleins d'énergie, faut donc effectivement investir beaucoup aujourd'hui. Mais faire le choix des EnR juste parce que ça fait bien, c'est pas le meilleur moyen d'avancer.
Au lieu de lancer _que_ 6 EPR2, faudrait en lancer une vingtaine, pour profiter au maximum de la construction en série, même si ça s'étale un peu dans le temps.

Le nucléaire reste moins émetteur de carbone que le PV ou l'éolien, utilise moins de place au sol, et est pilotable, le tout avec un prix modéré prouvé (contrairement aux prédictions des prix du PV en 2050…). C'est, _aujourd'hui_, le choix à faire.

"Le nucléaire reste moins émetteur de carbone que le PV ou l'éolien"

Là encore, il faut voir le rapport RTE à ce sujet https://assets.rte-france.com/prod/2022-06/Futurs énergétiques 2050 _ rapport complet.zip. La projection en 2050 (page 958) dit :
- Biomasse - Bois : 66 gCO2 eq/Kwh
- Biomasse - Biogaz agricole : 70 gCO2 eq/Kwh
- Photovoltaïque : 14 gCO2 eq/Kwh
- Eolien terrestre : 13 gCO2 eq/Kwh
- Eolien en ler : 7 gCO2 eq/Kwh
- Hydrolique : 6 gCO2 eq/Kwh
- Gaz : 81 à 120 gCO2 eq/Kwh
- Hydrogène : 35 gCO2 eq/Kwh
- Nucléaire : 6 gCO2 eq/Kwh (soit autant que l'hydrolique ou presque autant que l'éolien en mer qui sont des ENR)
- Charbon : 1100 gCO2 eq/Kwh
- Batteries stationnaires : 26 à 90 gCO2 eq/Kwh selon les scénarios

Donc quand on dit que le nucléaire émet moins de CO2 par rapport aux ENR, non seulement, ce n'est pas toujours vrai, mais en plus c'est négligeable si on compare avec les énergies fossiles. Ce n'est pas un facteur de décision pour moi entre nucléaire et ENR. Et souvent, quand je vois ces arguments, je vois rarement pour nuancer la citation des points négatifs comme le problème des déchets nucléaires, les problèmes éventuelles de contamination des sous sols, le risque faible d'accident, mais le danger énorme d'un accident nucléaire, etc. Je n'arrive pas à comprendre cette vision uniquement centrée sur les points positifs d'une technologie que l'on souhaite défendre, et une autre uniquement centrée sur les points négatifs d'une technologie que l'on souhaite enterrer. C'est vraiment dommage de vouloir orienter le débat que dans un sens. C'est ce qui fait que le débat sur ces questions n'est pas bon à mon sens.

Edit : rajout des batteries stationnaires

Le 30/12/2024 à 10h 40

Le problème du 50/50, c'est que le 50% non pilotable doit avoir un backup pilotable obligatoirement, parce qu'on est jamais à l'abri d'une semaine sans vent pendant l'hiver (donc presque sans soleil).
Il faut donc obligatoirement du pilotable pour prendre le relais en cas de manque.
Le problème étant que ce pilotable vient faire doublon le reste du temps, et donc sera moins rentable, entraînant une augmentation des prix. C'est déjà le cas aujourd'hui, où les EnR sont prioritaires sur le réseau et font donc baisser la rentabilité du nucléaire.

On a besoin de pleins d'énergie, faut donc effectivement investir beaucoup aujourd'hui. Mais faire le choix des EnR juste parce que ça fait bien, c'est pas le meilleur moyen d'avancer.
Au lieu de lancer _que_ 6 EPR2, faudrait en lancer une vingtaine, pour profiter au maximum de la construction en série, même si ça s'étale un peu dans le temps.

Le nucléaire reste moins émetteur de carbone que le PV ou l'éolien, utilise moins de place au sol, et est pilotable, le tout avec un prix modéré prouvé (contrairement aux prédictions des prix du PV en 2050…). C'est, _aujourd'hui_, le choix à faire.

La source RTE en question que j'évoque : https://assets.rte-france.com/prod/2022-06/Futurs énergétiques 2050 _ rapport complet.zip (page 152)

"La proposition industrielle la plus haute de
la filière consiste à date à atteindre un parc
nucléaire d’une capacité complète de 50 GW
en 2050, dans un scénario de relance volon-
tariste du nucléaire." (Donc c'était pas dans 50 ans, mais en 2050.)

nuancé par "Cette projection pourra être amenée à évoluer avec
le temps : sans réinvestissement dans la filière,
sa capacité projetée à long terme continuera de
diminuer, tandis qu’une décision rapide de relance
pourrait conduire, ultérieurement, à revoir à la
hausse ses perspectives."

puis juste après "Un parc de 50 GW est susceptible de produire de
l’ordre de 325 TWh en 2050. Un tel volume repré-
sente, dans la trajectoire de consommation de réfé-
rence, environ 50 % de la production d’électricité
nationale. La part relative du nucléaire dans la pro-
duction varie selon la trajectoire de consommation
considérée : dans le scénario « sobriété », un parc de
50 GW pourrait alimenter environ 60 % des besoins,
dans le scénario « réindustrialisation profonde » envi-
ron 44 %. Il n’y a donc aucune limite intrinsèque à la
part du nucléaire dans les différents scénarios."

Le 30/12/2024 à 10h 13

Le problème du 50/50, c'est que le 50% non pilotable doit avoir un backup pilotable obligatoirement, parce qu'on est jamais à l'abri d'une semaine sans vent pendant l'hiver (donc presque sans soleil).
Il faut donc obligatoirement du pilotable pour prendre le relais en cas de manque.
Le problème étant que ce pilotable vient faire doublon le reste du temps, et donc sera moins rentable, entraînant une augmentation des prix. C'est déjà le cas aujourd'hui, où les EnR sont prioritaires sur le réseau et font donc baisser la rentabilité du nucléaire.

On a besoin de pleins d'énergie, faut donc effectivement investir beaucoup aujourd'hui. Mais faire le choix des EnR juste parce que ça fait bien, c'est pas le meilleur moyen d'avancer.
Au lieu de lancer _que_ 6 EPR2, faudrait en lancer une vingtaine, pour profiter au maximum de la construction en série, même si ça s'étale un peu dans le temps.

Le nucléaire reste moins émetteur de carbone que le PV ou l'éolien, utilise moins de place au sol, et est pilotable, le tout avec un prix modéré prouvé (contrairement aux prédictions des prix du PV en 2050…). C'est, _aujourd'hui_, le choix à faire.

Je ne suis pas d'accord, car d'après RTE qui a demandé à EDF de se positionner, il n'y a pas assez de capacité industrielle pour faire du 100% nucléaire (ou sinon, il faudra me citer une source qui dit le contraire). De plus, "c'est aujourd'hui le choix à faire", devrait être remplacé par "c'est ma préférence". Ce genre de phrase abîme le débat sur l'énergie où finalement, une fois qu'on invoque le "bon sens" ou "l'objectivité", il ne resterais plus qu'à s'incliner. Sauf qu'on pourrait trouver un argumentaire exactement inverse pour dire à la fin "c'est aujourd'hui le choix à faire". D'où les dialogues de sourds sur le sujet de l'énergie spécifiquement.

"Mais faire le choix des EnR juste parce que ça fait bien, c'est pas le meilleur moyen d'avancer." -> autre exemple de phrase stérile qu'on peut inverser qui abîme le débat : "Mais faire le choix du nucléaire juste parce que ça fait bien, c'est pas le meilleur moyen d'avancer."

Enfin, même s'il y avait assez de capacité industrielle pour faire du 100% nucléaire, je ne suis pas d'accord avec cette approche, car il n'y plus qu'une seule technologie. Or dans mon commentaire précédent, j'ai argumenté sur le fait qu'il valait mieux ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Le scénario RTE avec 50% ENR et 50% nuc n'est pas plus cher. Alors pourquoi s'en priver ?

Edit : pour RTE, il ne peut pas y avoir plus de 50% de nucléaire dans le mix électrique dans 50 ans.

Le 24/12/2024 à 17h 05

On a eu une discussion de famille sur le sujet hier, je me suis amusé à faire un calcul rapide avec du solaire pour comparer.
Avec une valeur à 1USD le W déployé en solaire (valeur 2024), l’équivalent en puissance crête est de 4,3 Milliards de dollars, soit moins cher que le premier EPR de la tête de série.
Si on part sur un facteur de charge de 14%, « l’équivalent » solaire couterait 30 Milliards, en étant optimiste, sans le foncier, sans les batteries nécessaires à l’intermittence (ce qui nous emmènerait beaucoup plus haut), vs 20 Milliards pour l’epr tête de série « seulement ».
Et je ne parle même pas de l’empreinte en co2 et en matériaux d’une telle installation, largement supérieure à n’importe quel EPR, quels qu’en soient les paramètres.
D’ailleurs la solution solaire n’est pas vraiment équivalente tant l’intermittence est forte là quand nous avons besoin de l’énergie (en hiver), mais il fallait bien oser la comparaison.

Bon, on peut se dire que c’est tout de même un bon choix malgré tout, d’autant plus que les epr suivants vont couter moins cher, selon tout probabilité.

PS je ne suis pas anti solaire, du tout.
C’est une excellente solution pour diminuer l’empreinte CO2 du fossile, ou faire de l’auto production.
Mais si on doit se passer du nuc, il faut savoir ce que les alternatives impliquent réellement.

Oui, c'est sûr que la seule façon pour que le solaire soit techniquement intéressant à lui tout seul (je met de côté l'aspect financier), c'est à travers le stockage à long terme. Impossible de combler le creux de l'hiver avec des batteries type LFP ou avec du stockage type barrage ou inertiel. Là comme ça, je ne vois que le stockage en hydrogène "vert" (en version capillotracté, pourquoi pas), mais dont les procédures de stockage et déstockage font perdre beaucoup d'énergie. Si on imagine qu'il faut à peu près tout produire et stocker pendant 6 mois, pour le consommer les 6 mois suivants, il faudrait j'imagine des quantités très importantes d'hydrogène (au doigt mouillé, je n'ai pas fait le calcul). Le stockage lui même est compliqué vu que l'hydrogène est une molécule très fine qui passe à travers plusieurs parois. Ça serait le moment de refaire une campagne anti-tabac. Mais je pense qu'en matière d'ENR, il n'est jamais question de parler d'une seule source d'énergie mais de plusieurs sources complémentaires. En simplifiant, le solaire peut par exemple servir en été pour permettre le rechargement des centrales nucléaires en comblant la surconsommation du jour, tout en ayant d'autres ENR pour fonctionner la nuit, et avec des possibilités de stockage à court terme, ou à très court terme (centrales inertielles). Dans les scénarios de RTE, il est même possible selon eux d'être à 100% ENR, mais impossible d'être à 100% nucléaire d'ici 50 ans (pas assez de capacité industrielle pour renouveler tout le parc). Le coût du surplus financier selon eux est un peu plus élevé pour le 100% ENR (+15% peut être, je sais plus). En matière de probabilité, tout probabilité (d'échecs et/ou de réussites) non nulle qu'une évènement se produise disons l'année prochaine, devient équiprobable vis à vis des autres si elle est projetée suffisamment loin dans le temps (encore faut il connaître la durée de la projection pour que cela soit vrai), ce qui fait dire que plus on projette sa stratégie et son bilan financier loin dans le temps, plus il faut investir dans tout. Donc au final, le 50% ENR + 50% nucléaire, ça parait raisonnable. Quant au surplus du CO2 pour les ENR, il n'est pas si important et tout à fait négligeable si on regarde les autres facteurs d'émission de CO2. Mon bilan CO2 individuel serait selon mes calculs à 75Kg/an (surtout à cause du gaz utilisé dans le mix en France). Sur les 2 tonnes de co2/an qu'on est toustes censés atteindre d'ici 2050, ça ne fait que 3,6% du budget annuel, et donc c'est un non sujet selon moi, surtout si derrière, la diversification des ressources énergétique peu carbonées permet en même temps de ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier. Une panique du système énergétique peut d'ailleurs provoquer une augmentation du niveau de co2 par Kwh. Si par exemple, le plutonium devait se raréfier (même si ça ne se ferait pas du jour au lendemain), quelque soit la raison, nul doute que les centrales carbonées rouvriraient.

Edit : formulation

Le 16/12/2024 à 21h 04

Sans interaction, les publications n'ont aucune visibilité. Par exemple, je suis abonné à la page Facebook de Next, je n'ai aucune publication dans mon fil d'actualité. Je dois entrer Next dans le module de recherche de Facebook pour atteindre les publications automatiques de Next.

Pour le reste, je suis du même avis.

Et ma réserve porte aussi plus sur Twitter/X, plus que par rapport aux autres réseaux sociaux. Comme c'était le sujet de l'article, je ne l'ai pas précisé dans mes deux précédents commentaires.

Le 16/12/2024 à 20h 57

Sans interaction, les publications n'ont aucune visibilité. Par exemple, je suis abonné à la page Facebook de Next, je n'ai aucune publication dans mon fil d'actualité. Je dois entrer Next dans le module de recherche de Facebook pour atteindre les publications automatiques de Next.

Pour le reste, je suis du même avis.

Oui, vous avez sans doute raison. Mais dans mon sens, l'interaction, ça peut être les abonnés qui partagent des articles ou qui discutent via les articles, par directement Next qui crée des dynamiques. Après bien entendu, la rédaction fera bien ce qu'elle veut, ce n'est que mon avis limité sur la question. Je n'ai aucune compétence en "gestion de communauté".

Le 16/12/2024 à 18h 23

Je pense que Twitter a toujours été Twitter, seulement, certains vont plus loin dans l'intimidation ou le dénigrement ! Je n'ai pas assisté au début de Twitter, mais vu de loin, cette méthode de "débat" n'a pas commencé par l'ED. Cette dernière en a appris les codes et comme elle va plus loin, elle gagne. Pas sûr que tout le monde ai compris la leçon. Quant aux algorithmes utilisés, les études qui sortaient montraient que c'était déjà biaisé avant le rachat par Musk, avec une tendance de mise en avant des idées de droite. Pour moi, une partie de ceux qui quittent Twitter sont des mauvais perdants d'un jeu qu'ils ont peut être participer à initier (je ne sais pas dans quel proportion). Bien, sûr, pour la majorité (j'imagine), je comprend que le lieu soit repoussant, mais il l'a toujours été pour moi.

D'une manière plus générale, je pense que c'est bien pour Next d'avoir un compte partout, même c'est effectivement pas nécessaire d'interagir.

Le 15/12/2024 à 14h 11

Vu vos connaissances apparentes (je n'ai rien compris à ce commentaire), l'offre de Commown ne s'adresse pas à vous (en tout cas, pas comme simple client, peut-être comme soutien ou salarié).
Car, de toute façon, il n'existe pas un modèle qui serait vertueux et les autres non. On parle d'obsolescence programmée, de surconsommation, d'enjeux climatiques, de ressources naturelles limitées. Je reprendrai la citation de Delphine Gross et du titre de l'article de Next : « le smartphone le plus vert, c’est celui que vous possédez déjà »

Pour préciser ce que j'ai déjà dit plus haut, et pour le rendre plus clair :

Louer un téléphone déjà utilisé par d'autres peut poser un problème de sécurité. En effet, il existe des chevaux de Troie qui ne peuvent pas être désinstallés par une simple réinstallation du système. Avec un téléphone d'origine constructeur, vous êtes le seul responsable de ce que vous y installez. Si vous adoptez une bonne hygiène numérique, il n'y a pas de raison qu'un logiciel espion s'y trouve (à priori).

En revanche, un téléphone d'occasion peut poser un problème : il est impossible de garantir qu'il n'est pas infecté. Vous ne connaissez ni les habitudes du précédent utilisateur ni l'historique complet du téléphone. Cette incertitude rend le téléphone moins fiable pour certaines tâches sensibles : signature de documents officiels, utilisation d'applications bancaires, respect du secret professionnel ou protection de la vie privée. En somme, même sans infection avérée, l'absence de garantie de sécurité peut rendre un téléphone d'occasion partiellement obsolète. Cela va à l’encontre de l’intention écologique et économique initiale, car un appareil jugé "inadapté" finit par être sous-utilisé.

Enfin, dans ce fil, il n’y a toujours pas de source démontrant que la location de téléphones est économiquement plus avantageuse grâce à des économies d’échelle. Pourtant, dans vos commentaires précédents, vous aviez pour habitude d’appuyer vos arguments par des sources. Pourquoi ce changement de méthode ? Vous semblez ici défendre la location comme le choix idéal pour les consommateurs, mais sans chercher à démontrer cette affirmation. Ce n’est pourtant pas à moi de fournir des preuves pour une position que je n’ai pas avancée.

Le 15/12/2024 à 13h 25

Vu vos connaissances apparentes (je n'ai rien compris à ce commentaire), l'offre de Commown ne s'adresse pas à vous (en tout cas, pas comme simple client, peut-être comme soutien ou salarié).
Car, de toute façon, il n'existe pas un modèle qui serait vertueux et les autres non. On parle d'obsolescence programmée, de surconsommation, d'enjeux climatiques, de ressources naturelles limitées. Je reprendrai la citation de Delphine Gross et du titre de l'article de Next : « le smartphone le plus vert, c’est celui que vous possédez déjà »

Vu votre autorité apparente, je ne pense pas que vous puissiez comprendre mon commentaire. Je ne répondais pas à Commown, mais au commentaire du dessus, qui reprenais mon commentaire initial. Mon commentaire initial indiquait une préférence personnelle, et non une injonction généraliste à conseiller à chaque consommateur. Et pourtant, j'ai eu le droit à un cours de consommation. S'il s'agit de faire des commentaires plus généraux pour s'adresser aux consommateurs, vous pouvez écrire vos commentaires ailleurs que sous les miens. Si vous répondez aux miens, c'est que vous vous adressez à moi, et donc je prends les choses personnellement.

Edit : orthographe

Le 15/12/2024 à 11h 16

C'est dommage que l'article n'insiste pas sur deux avantages de la location telle que pratiquée par Commown, et qui la rend plus écolo que l'achat (je suis client depuis 4 ans) :

- garantie casse inclus dans la location, ils envoient les pièces gratuitement
- location dégressive si pas d'incident (je loue aujourd'hui mon Fairphone 3 environ 11 euros par mois)
- Commown est propriétaire des appareils, donc ils peuvent les gérer en masse : partage de pièces détachées, peser sur ou contribuer à la continuité logicielle, lobbying, recyclage soigneux en fin de vie. Tout simplement parce que plus les appareils durent, plus ils font des €€€.

Tout cela crée un cercle vertueux qui est beaucoup plus puissant que "j'achète mon téléphone et j'en prends soin 10 ans", parce qu'il n'y a pas d'économie d'échelle, pas de masse critique, c'est chacun dans son coin.

Et puis, si vous insistez sur les avantages, je vais de mon côté insister sur les inconvénients, ceci afin d'équilibrer votre propos :
- Si le téléphone loué a une faille au niveau de son firmware, et qu'il est infecté comme cela peut arriver parfois, cela implique que si vous louez ce téléphone, vous serez impacté par la faille sans possibilité désinfection de cette dernière. La faille que j'ai citée rend le matériel "foutu". Comme on ne sais pas quel est le passif de ce téléphone, on ne sais pas sur quoi on tombe. Si vous achetez votre propre matériel et si vous en prenez soin "au minimum 10 ans d'utilisation" (vous avez oublié le mot "minimum" quand vous m'avez cité), vous êtes sûr d'être responsable de ce que vous y installez, et donc même avec une faille du firmware est trouvée, cela ne veut pas forcément dire que vous serez infecté, car il faut aussi un vecteur pour infecter le téléphone. Or si vous avez une hygiène numérique réfléchie en faisant attention à ce que vous installez sur le téléphone, vous serez probablement relativement protégé le temps qu'une correction soit apportée au firmware. En maintenant un téléphone dans un état non infecté, vous ne le rendez pas "foutu", et ça, c'est plutôt écologique. Si vous louez le téléphone, vous ne maîtrisez pas ce qui a été fait dessus via le dernier locataire, pas même Commown.
- Vous dites que le "collectif" peut faire des économies d'échelles, mais y a t'il une démonstration empirique de cela quelque part ? ou au moins théorique ?

Sinon, merci pour les apports de précisions sur Commown.

Le 15/12/2024 à 10h 48

C'est dommage que l'article n'insiste pas sur deux avantages de la location telle que pratiquée par Commown, et qui la rend plus écolo que l'achat (je suis client depuis 4 ans) :

- garantie casse inclus dans la location, ils envoient les pièces gratuitement
- location dégressive si pas d'incident (je loue aujourd'hui mon Fairphone 3 environ 11 euros par mois)
- Commown est propriétaire des appareils, donc ils peuvent les gérer en masse : partage de pièces détachées, peser sur ou contribuer à la continuité logicielle, lobbying, recyclage soigneux en fin de vie. Tout simplement parce que plus les appareils durent, plus ils font des €€€.

Tout cela crée un cercle vertueux qui est beaucoup plus puissant que "j'achète mon téléphone et j'en prends soin 10 ans", parce qu'il n'y a pas d'économie d'échelle, pas de masse critique, c'est chacun dans son coin.

Non, c'est pas chacun dans son coin :) sinon, je prendrais pas de Fairphone !

Attention, la culpabilisation ça a comme effet chez moi : "je suis plus là".