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CharlesP.

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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14 commentaires

Le 06/05/2024 à 10h 11

Je suis d’accord: la traduction, dans sa globalité, me paraît à minima confuse. Grant ne veut généralement pas dire garantir, mais plutôt « accorder ». Quant à freedom technology traduit par technologies libres, ça me semble tiré par les cheveux ou tout du moins confus en français. Il n’a pas dit free technology mais freedom technology qui s’apparent plus à technologie(s) de liberté ou technologie(s) de la liberté.

Mes 2 centimes.

« ne dépendez pas des entreprises pour garantir vos droits.
défendez-les vous-même en utilisant des technologies promouvant la liberté.

(vous êtes sur une d'elles) »
Cela dit pas sûr que la parenthèse soit "vous êtes sur l'une d'elle" fasse référence à une entreprise ou a une freedom technology

Le 03/05/2024 à 12h 23

En vrai ça a déjà été testé grandeur nature aux US, qui abandonnent la technologie parce que ça coûte trop cher pour très peu d'intérêt.

Du coup les leaders du marché, que sont Thalès et Capgemini, font pas mal de lobby pour que la France remplace les US.

Et puis personnellement, quitte à mettre en place des systèmes risqués je préférerais que les systèmes soient développés par l'État, de préférence de manière auditable voire open-source, plutôt que délégué au secteur privé qui le fait payer bien plus cher et sort un système opaque.

Le 03/05/2024 à 10h 16

Hello, est-ce que tu aurais un lien ?

Le 30/04/2024 à 10h 57

D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.

Je pense notamment à la SNCF. Organisme public mais géré de manière privée. Ce qui donne les prix aéronautiques qui montent en fonction de la demande et le nombre de train limité.

Dans un service public, s'il y a 1000 personnes qui veulent faire un certain trajet et que nos trains peuvent accueillir 300 personnes, on met 5 trains par jour, chaque train sera plein à 200/300, donc c'est confortable et il y a assez d'horaires pour tous.
Dans un service privé, on mettrait seulement 3 trains remplis à 300/300. Tant pis pour les 100 qui restent à quai. On a fait 90% de recettes mais avec seulement 3/5 du coût.

https://grisebouille.net/trains/

Le 30/04/2024 à 09h 20

C'est très bien que le gouvernement ne laisse pas les activités stratégiques d'Atos se faire la malle à l'étranger, oui.
Par contre, qu'elles soient gérées par l'état, ce n'est pas forcément un bon plan, l'état est généralement un piètre gestionnaire d'entreprises privées. Notamment parce qu'il y a une injonction contradictoire entre l'impératif de rentabilité du privé et l'impératif d'intérêt commun du public. Il y a pas mal d'exemples dans ce sens.

Cela dit nos services publics semblent plutôt se diriger vers une gestion sous le prisme de la rentabilité du privé depuis quelques années...

Drapeaux de l’Union européenne

Le 26/04/2024 à 09h 32

"Ça serait idiot de mettre le même nombre de policier sur les viols des femmes que sur les viols des hommes, vu la différence."
Je ne comprends pas cette phrase.
Au su que ce sont les mêmes services de police, il n'y a pas de facto de différence, non ?
je peux comprendre éventuellement une différence au niveau des outils du point de vu médical du terme, mais dans le traitement de l'enquête il ne peut et il ne doit y avoir aucune différence de traitement.
TOUTES les victimes doivent être entendues et prisent en compte.

Bien sûr, mais mettre les mêmes efforts sur la communication, sur la prévention, etc. c'était plus dans ce sens la. Sachant que certaines unités de police sont spécialisées dans la protection de femmes.
Évidemment qu'on va plus centrer les affiches sur le consentement de la femme car dans 95% des cas c'est des femmes dont le consentement est bafoué, par exemple. De la même manière on va plus axer la formation des policiers/gendarmes sur la protection de la femme plutot que la protection de l'homme dans les cas de VSS. Ça empêche pas de faire de la prévention aussi pour les viols contre les hommes, et ça n'exclus pas de faire une partie de la formation sur la réaction quand les hommes sont victimes, mais on en fait forcément moins puisque c'est plus minime.
Si un jour on arrive à réduire tellement le nombre de viols sur des femmes pour que, en proportionnel, le viol des hommes soit aussi important que le viol de femmes, alors là on pourra mettre les mêmes moyens sur chaque.

Le 25/04/2024 à 18h 38

L'objectif est triple :
1. Forcer les États à se bouger le fiac (parce que beaucoup ont comme "grande cause du quinquennat" la question des VSS mais peu en font quelque-chose)
2. Uniformiser les règles, histoire que les crimes et délits soient définis pareil partout en Europe. Un viol est un viol, qu'on soit en France, en Espagne ou en Pologne. Et que les peines soient similaires (la directive défini une peine maximale minimale, mais les pays peuvent être au dessus)
3. Améliorer la gestion transfrontalière. Le processus pour l'aide aux victimes est pas le même en France, en Allemagne, en Croatie ou au Danemark. Quelqu'un qui serait aggressé en voyage ne saurait pas forcément vers qui se tourner dans le pays. L'objectif est de faire en sorte que si tu connaisses la procédure dans ton pays tu la connaisse à l'étranger. Un peu dans le principe du 112, le numero unique européen, mais pour l'aide aux victimes et le dépôt de plainte.

(pour plus de détails voir mes commentaires #1.3 et #4.2)

Le 25/04/2024 à 18h 32

L'objectif de la directive est principalement d'uniformiser : que ça soit les mêmes définitions partout pour les crimes sexuels, qu'il y ait des peines maximales minimales, et surtout de faire en sorte que où qu'on soit dans l'UE, ça soit le même système d'aide aux victimes.
L'objectif est de forcer certains pays à se bouger (Hongrie coucou) sur ce problème, et à améliorer la gestion transfrontalière du problème (de toute manière l'Europe n'a pas le droit de légiférer sur un sujet si elle ne prouve pas que son action est plus efficace que la prise d'action individuelle dans chaque État, principe de subsidiarité justement).

En France, le système d'aide aux victimes est actuellement pas le même que celui en Allemagne, ni qu'en Belgique, donc forcément, quelqu'un qui serait agressé durant un voyage ne saurait pas trop vers qui se tourner. La directive oblige les pays à mettre en place un système qui soit à peu près identique partout, histoire que si tu connaisse la procédure dans ton pays tu la connaisse aussi à l'étranger.

Un peu la même chose que le numero 112 en fait. Chaque pays avait deja son numero de téléphone d'urgence, mais comme les numéros changeaient en fonction des pays et parfois plusieurs numéros dans le même pays, la directive du 112 européen a obligé chaque pays à répondre au numero 112. Comme ça, plus qu'un seul numero à retenir pour toute l'Europe.

Le 25/04/2024 à 18h 23

Pour deux raisons :
1. Il y a une énorme asymétrie, les violences sexistes c'est en écrasante majorité contre les femmes, donc c'est logique qu'on y mette plus de moyens que sur l'autre sens. Sans pour autant criminaliser qu'un côté : on criminalise le viol d'une femme par un homme comme d'un homme par une femme ou un non-binaire, mais on vas surtout engager les forces sur la lutte contre le viol contre les femmes. Ça serait idiot de mettre le même nombre de policier sur les viols des femmes que sur les viols des hommes, vu la différence.
2. L'UE n'a compétence que sur les femmes et les enfants. Parmi les eurocrimes sur lesquels l'UE a compétence pour légiférer, on a "la traite des êtres humains et l'exploitation sexuelle des femmes et des enfants" (article 83 du TFUE). Étant donné que ça n'inclus pas l'homme, la directive a été conçue pour ne pas parler de l'homme, tout en espérant que les pays membres ne fassent pas de distinction sur les définitions de crimes et délits.

Pour rappel ici on a bien une directive, c'est-à-dire une liste de "les États-membres doivent ...", pas une loi directement applicable (ça c'est un règlement, comme le RGPD, le texte de l'UE est directement loi dans tous les pays membres)

Si le texte dit "les États-membres doivent punir les mutilations forcées sur les femmes et enfants par une peine maximale minimale de 5 ans d'emprisonnement", ça définit seulement un minimum, et n'oblige pas les États membres à faire un distinguo homme/femmes.
Un État qui aurait dans sa loi "est puni de 5 ans de prison au maximum le fait de mutiler les parties génitales d'une tierce personne" n'enfreindrait pas la directive. Et c'est justement ce que veut le Parlement européen, ils n'ont pas le droit de légiférer sur les crimes sexuels contre les hommes, mais encouragent les pays membres à ne pas faire le distinguo sur les peines.

Petit nota : c'est une des premières fois que l'Europe fait très très gaffe à pas dépasser d'un millimètre sur cet eurocrime, alors qu'il y a déjà eu par les passé des directives sur les crimes sexuels qui ne faisaient pas de distinction homme/femmes. La raison est simple : la Hongrie d'Orban va tenter de faire tomber cette directive, donc la moindre faille juridique sera utilisée.

dessin de Musk par Flock

Le 09/04/2024 à 11h 42

Nan, il est parfaitement raccord avec ses convictions, il fait exactement ce que l'extrême-droite lui dit de faire. Que ça soit l'extrême-droite turque ou la brésilienne, qui considère que le juge est un sale gauchiasse (comprendre "de droite radicale, mais pas extrême")...

Le 19/03/2024 à 22h 43

Le G29, groupe prédécesseur d'EDPB (la CNIL des CNIL) avait rédigé ce document pendant l'élaboration du RGPD : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/atoms/files/ldconsentement_wp259_rev_0.1_fr.pdf

Ça ne présume absolument pas de ce que la CJUE vas décider, mais ça montre parfaitement que la volonté originale du texte était de soumettre le consentement à l'absence d'externalité négative (et ça se retrouve encore dans les considérants du RGPD). Autrement dit, refuser un consentement ne doit rien amener de négatif (excepté le non-traitement des données pour lequel le consentement est demandé).

Pour citer l'exemple 6 : « Une banque demande le consentement de ses clients afin de permettre à de tierces parties d’utiliser leurs informations de paiement à des fins de commercialisation directe. Ce traitement n’est pas nécessaire à l’exécution du contrat avec le client et à la fourniture de services de compte bancaire ordinaires. Si le refus du client de donner son consentement à cette finalité de traitement entraînerait le déni de services bancaires, la fermeture du compte bancaire, ou, selon le cas, une augmentation des frais, le consentement ne peut être donné librement. »

C'est assez parlant, de la volonté des concepteurs du RGPD découle une interdiction de facturer une augmentation de frais en cas de refus de consentement.

Ça n'a évidemment pas de valeur légale, de même que les considérants, mais ça montre très bien que le RGPD a été écrit de manière à interdire ça. Après, peut-être a-t-il été mal écrit ou a laissé une faille où les avocats de Meta ne vont pas hésiter à s'engager

Le 19/03/2024 à 22h 34

Il y a deux manières de le tourner, la première étant "Meta donne le choix à ceux qui le veulent de payer en argent réel ou en vie privée". Et ça peut être considéré légitime. Mais si je le tourne dans l'autre sens, "Méta veut faire payer les gens pour respecter une de leurs libertés fondamentales". Là ça ne semble plus du tout être une bonne idée.

C'est comme si un propriétaire acceptait de te donner gratuitement son appartement mais qu'en échange tu acceptais de renoncer à ta liberté de mouvement, et devait rester en permanence dans le logement.

On ne doit pas autoriser les entreprises à monétiser des libertés, surtout quand elles sont fondamentales (le droit à la vie privée c'est dans la DDHC de 1789, dans la Charte Européenne des Droits de l'Homme et dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme).

"Renonce à une liberté ou paie" n'est pas quelque-chose d'acceptable.
Et ce n'est pas parce que le modèle de Meta ne fonctionne pas sans ça qu'il faut l'autoriser. Jamais une entreprise, Meta ou autre, n'aurait dû être autorisée à exploiter ce modèle dans un premier temps.

Et puis, comme dit, on peut toujours envoyer de la publicité non ciblée. Le problème étant non pas la pub mais la collecte de données personnelles sans consentement.

Le logo Wikipédia version Yin et Yang

Le 14/03/2024 à 15h 33

Bonjour,

Au-delà des personnes trans, des précédents existent, comme celui d’Albert Dupontel, qui est allé en justice pour éviter que Wikipedia ne diffuse sont véritable nom


Il y a une petite faute à "son" sans "t".
Moyen de corriger ?
Merci :)

Le 23/02/2024 à 16h 19

Le RGPD existe déjà. Ton scénario est mauvais.

Par contre, il commence bien pareil :
- Google le fait quand même

ensuite :

- quelqu'un porte plainte
- une CNIL s'en occupe, Google a une amende après un an minimum, probablement bien plus car en Irlande.
- Google fait appel devant la juridiction appropriée
- ça reprend du temps
- L'amende est confirmée ou un peu minorée parce qu'elle n'était pas bien justifiée par la CNIL

Je me suis chargé de la seconde étape, on vas bien voir :)