Emmanuel Macron s’attaque une nouvelle fois à l’anonymat
Le 21 janvier 2019 à 09h07
2 min
Droit
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Au Palais des congrès de Souillac dans le Lot, devant les maires réunis pour le deuxième acte du grand débat national, Emmanuel Macron a plaidé pour une fin progressive de l’anonymat.
Par « hygiène démocratique du statut de l’information », le chef de l’État estime « qu’on doit aller vers une levée progressive de toute forme d'anonymat et (…) vers des processus où on sait distinguer le vrai du faux et où on doit savoir d’où les gens parlent et pourquoi ils disent les choses ». Selon lui, une telle levée, « participe de cette transparence » car « aujourd’hui, on a beaucoup d’informations, tout le temps, mais on ne sait pas d’où elle vient. »
Nul ne sait exactement ce qui est projeté. Néanmoins, en novembre dernier lors de son discours pour l’« appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace », le même avait considéré que « nos gouvernements, nos populations ne vont pas pouvoir tolérer encore longtemps les torrents de haine que déversent en ligne des auteurs protégés par un anonymat devenu problématique ».
Sur l’anonymat en particulier, il affirmait alors qu’il doit « continuer à permettre la liberté d'expression », néanmoins, « il ne doit pas permettre à des criminels ou des terroristes d'échapper aux poursuites ». Et Emmanuel Macron de vanter l’essor de voies de coopérations judiciaires efficaces « pour lever cet anonymat et rechercher des preuves électroniques lorsqu'elles existent ».
Plus tôt, lors de la présentation du plan Macron-May, le président de la République voulait cette fois s’attaquer au chiffrement, avec la volonté d’« améliorer les moyens d’accès aux contenus cryptés, dans des conditions qui préservent la confidentialité des correspondances, afin que ces messageries ne puissent pas être l’outil des terroristes ou des criminels » (la page en cache, la page initiale étant introuvable).
On remarque, dans la bouche présidentielle, un glissement d’une fin de l’anonymat plaidée d’abord pour des raisons de lutte contre la criminalité, au rêve de savoir « d’où les gens parlent et pourquoi ils disent les choses ».
Le 21 janvier 2019 à 09h07
Commentaires (97)
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Abonnez-vousLe 21/01/2019 à 09h08
Et quand je parlais de dictateur en puissance on me prenait pour un cinglé ….
Le 21/01/2019 à 09h10
Think big, start small.
En gros il veut généraliser le système de vidéo-reconnaissance chinois?
Ce n’est pas vraiment comme ça qu’on créer les conditions de communication bienveillante.
Il va être temps qu’il retourne s’instruire au près des startups ce monsieur.
Le 21/01/2019 à 09h12
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Le 21/01/2019 à 09h37
Great Wall incoming!!! " />
Le 21/01/2019 à 09h43
On remarque que le chiffrement et l’anonymat (à mon avis il parle plutôt de pseudonymat, peu de gens sont réellement anonymes) font l’objet des mêmes attaques de la part du PR.
Peut-être faudrait-il se demander pourquoi les gens ont besoin de chiffrer leurs communications et d’être anonymes.
Le fait qu’il fasse semblant de ne pas voir quel est le problème, pour un gouvernement d’un pays qui affiche “Liberté” dans sa devise, de demander la levée générale de l’anonymat, en dit assez long sur sa vision de la Nation.
On pourrait aussi détecter, si l’on était taquin, un autre souci avec la notion d’Egalité quand on voit qu’on est frontalier avec quelques paradis fiscaux dont la transparence n’est pas vraiment la devise (" />) locale.
Même chose avec la récente loi sur le secret des affaires, ou la façon dont le pouvoir a géré l’affaire Benalla, ou encore la présence presque permanente de certains lobbies dans les cercles de décision (je pense notamment à l’histoire Hulot/Thierry Coste).
Bref, je trouve assez gonflé de la part de Macron, surtout dans la période actuelle, de venir nous parler de transparence, et d’exprimer la volonté d’identifier (et donc de cataloguer) les auteurs de chaque information publiée sur le net.
et je lui conseillerais d’abord de balayer devant sa porte, et de montrer l’exemple en la matière.
Le 21/01/2019 à 09h48
Il parle des tribunaux d’arbitrage, c’est ça ?
:triste:
Edit : ce commentaire est ironique.
Le 21/01/2019 à 09h49
l’anonymat c’est le cancer de l’humanité, ca arrive juste un peut trop tard imo, et puis pour que ca marche, il faut que ca soit généralisé partout dans le monde..
Finis les melchanchoniste pas content sur internet, qu’ils aillent bosser un peu ca leur apprendra hahaha
Le 21/01/2019 à 09h51
Je n’adhère que très rarement au complotisme ambiant, alors je vais être fidèle à ma position habituelle : il y a une vrai problème autour du pseudonymat qui fait que les gens se lachent beaucoup plus, s’insultent et se croient tout permis.
Un peu une extension des certaines réactions que l’on peut avoir au volant “hey, patate, tu la pousses ta charette”. En face, jamais je ne tutoierais la personne, et encore moins la traiterais de patate. C’est le pseudonymat (et la protection de ma carrosserie) qui fait que je me permets ça.
Je m’illusionne peut-être, mais avec son identité “visible”, j’imagine que ça calmerait des gens.
Donc je prends cette annonce de notre président plus avec cette idée qu’avec l’idée big-brother.
(je sais que je suis un indécrotable optimiste ;) )
Le 21/01/2019 à 09h54
Le 21/01/2019 à 09h55
Ils ont bon dos, les terroristes :-/
Le 21/01/2019 à 09h55
Par « hygiène démocratique du statut de l’information », le chef de l’État estime « qu’on doit aller vers une levée progressive de toute forme d’anonymat et (…) vers des processus où on sait distinguer le vrai du faux
Il va donc arrêter la novlangue et dire directement ce qu’il veut dire et pas un truc différent, et faire en sorte que les journaleux arrêtent les déformations systématiques? " />
Le 21/01/2019 à 10h00
Le problème, c’est qu’il à raison sur un point :
“nos gouvernements, nos populations ne vont pas pouvoir tolérer encore longtemps les torrents de haine que déversent en ligne des auteurs protégés par un anonymat devenu problématique”
Les réseaux sociaux sont des torrents de haine. Tout le monde se croit tout permis car c’est anonyme ! Plus de respect, aucune limite.
Je n’ai conservé qu’un compte Twitter pour ma part, afin de suivre quelques sujets et comptes Pro. Mais c’est juste impressionnant ! Tu dis Noir ou Blanc, tu peux avoir une page d’insultes et de menaces derrière. Tu vois une info complétement bidon, elle est repartagée dans tous les sens. Des rumeurs sont lancées, on voit l’apologie du racisme et de l’homophobie tous les jours. Des procès d’opinion publiques bien orientés par quelques personnes. Des jeunes brisés et moqués pour leurs différences… et tout est possible grâce à l’anonymat.
Twitter, FB & Co, ne font pas grand chose pour lutter contre tout ca. Alors qu’elles sont les solutions ?
Concilier la liberté du Web et la lutte contre ses dérives, ce n’est pas simple…
Le 21/01/2019 à 10h01
Le 21/01/2019 à 10h07
Y’a des études un peu sérieuses sur le sujet ?
Le pseudonymat existe depuis qu’Internet existe. Il me semble que sur un tas de communautés (par exemple newsgroups, forums, etc.) ça fonctionnait plutôt bien, entre autres choses parce que ces communautés s’autorégulaient.
Si tu regardes les “campagnes” de harcèlement en ligne, par exmple sur Facebook, tu vois qu’avoir son état civil affiché n’empêche rien du tout de ce côté là.
Le recours au terrorisme comme justificatif, plus ses attaques sur le chiffrement des conversations, on a vu ce que ça a donné pour le passage des dispositifs de l’état d’urgence dans le droit commun : c’est utilisé certes contre le terrorisme, mais aussi pour un contrôle politique.
Le 21/01/2019 à 10h11
C’est bien vrai, mais sur Twitter ou Youtube (où le pseudonymat est bien plus fréquent) c’est encore pire en termes de racisme, homophobie et de harcèlement. Je suis halluciné des communautés de véritables psychopathes que tu trouves dessus…
Mettre simplement fin à l’anonymat est une proposition bas du front et liberticide à un problème compliqué mais que faire ? Quelles solutions proposées ?
Le 21/01/2019 à 10h17
Si on a rien à se reprocher on ne doit pas craindre de ne pas être anonyme.
Le 21/01/2019 à 10h20
Afficher son prénom et son nom ne rend pas l’acte moins Anonyme.
Je peux très bien créer un compte, avec le nom prénom de mon voisin, sa date de naissance, sa ville, etc… Et faire ce que je veux derrière.
Pénalement, afficher son identité, ca peut accélérer la démarche d’identification. Mais derrière, juridiquement, il faut du concret…
Mais je vous rejoins malgré tout sur un point, ca ne changera pas les mentalités de supprimer l’anonymat…
Le 21/01/2019 à 10h22
Le 21/01/2019 à 10h22
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Mais bien tenté :)
Le 21/01/2019 à 10h23
Le 21/01/2019 à 10h23
Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on présente l’anonymat comme une barrière parfaite totalement étanche à la justice. Mais en vrai on peut déposer une plainte et faire identifier l’IP pour remonter à la personne, non ?
Le 21/01/2019 à 10h25
Le 21/01/2019 à 10h25
« d’où les gens parlent ».Le retour des trotskystes ?
Le 21/01/2019 à 10h27
C’est du 1er, 2nd, Nème degré ?
Le 21/01/2019 à 10h31
C’est vrai, cela dit, tu peux aller voir quand ce genre de commentaires est émis, et c’est pas nécessairement de l’usurpation d’identité.
Un accès par l’état civil, admettons : comme d’hab c’est le flou total sur “qui contrôle ceux qui contrôlent”…
Et, en plus de tout ça, une remarque plus méta : c’est le grand dada des élus depuis quelques temps : légiférer pour tout. On fait des lois, on rajoute même des dispositifs légaux inutiles qui viennent s’ajouter à un arsenal déjà bien fourni… mais rien sur l’application de ces lois. Mais la technique permet de faire des effets d’annonce et de donner l’impression qu’on se saisit du sujet.
Le 21/01/2019 à 10h33
Le 21/01/2019 à 10h34
Le 21/01/2019 à 10h35
En fait, quand j’ai entendu Macron en direct dire cela, j’ai été offusqué de ce qu’il a dit sur l’anonymat et pourtant, je le soutiens plutôt en général.
Je suis d’accord sur le constat qu’il fait sur les fake news et que tu fais sur la haine qui dégouline sur les réseaux sociaux.
Pour les fake news, c’est un peu compliqué, je suis contre les mesures prises récemment concernant les périodes d’élection. Il suffit d’appliquer la loi existante pour la presse et de combattre les infos à la con sur le même terrain en produisant des infos correctes, demander l’application du droit de réponse à chaque fois que nécessaire. Ceux qui produisent ces infox se cachent le plus souvent et comme les gens n’ont que peu de culture sur la presse et n’ont pas d’esprit critique, il faut leur apprendre à vérifier l’origine des infos lues, une info venant d’on ne sait qui ne serait plus crue parce qu’un “ami” l’a transmise. Dans la presse papier, il y a aussi des infos non signées ou sous pseudonyme, la différence est qu’il y a au moins la “caution” du journal qui publie. Trouver un équivalent pour le net n’est pas facile avec les plateformes qui n’ont aucun rôle éditorial.
Sur ce que tu dénonçais, c’est plus facile : la plupart du temps, c’est du pseudonymat et pas de l’anonymat et l’identité de l’essentiel des personnes peuvent être retrouvées facilement si la Justice s’en occupe. Il faut donc poursuivre tous les dérapages délictueux sur Internet, il s’arrêteront d’eux-même. Pour cela, il faut augmenter le budget de la Justice qui est indigne en France.
Le 21/01/2019 à 10h39
Bonjour, je m’appele Mohammed Topawi *, je tenais à dire que les juifs sont les descendants des porcs, etc…
* Pour des raisons évidentes du fait de la suppression de l’anonymat sur les réseaux sociaux, j’ai mis un faux nom.
Le 21/01/2019 à 10h39
Merci pour ta réponse, je suis plutôt d’accord avec ce que tu exposes.
Le 21/01/2019 à 10h40
Le 21/01/2019 à 10h43
Ca dépend.
Free met plusieurs abonnés sur la même IP par exemple.
Le 21/01/2019 à 10h44
vivement que ce soit mis en place, mais la seule solution efficace serait que le terminal d’accés à internet soit fourni par l’état , sur demande et avec pièces justifiant de l’identité du demandeur, et que la création de comptes ne soient accpétée qu’en y associant l’adresse mail fournie par les services de l’état. Evidement, les services étrangers refusant de souscrire à cette politique avantgardiste seront bannis de du territoire national. " />
Le 21/01/2019 à 10h45
Je m’appelle Antoine Durand, né en 1960 à Paris. Voici ma carte d’identité, numéro 012345678987.
Maintenant que je ne suis plus “anonyme” (selon la définition de Macron), je peux déverser ma haine en ligne " />
Le 21/01/2019 à 10h48
Pendant ce temps le gouvernement laisse anonymes les CRS qui tirent dans les yeux des gilets jaunes.
La dictature en marche rapide.
Le 21/01/2019 à 10h53
Anonyme ou pas comme bcp sur FB, les cons se sentent protégés derrière leurs claviers, le fond du problème. n’est donc pas là mais plutôt dans l’execution de la loi……
Au lieu de vouloir crée de nouvelles lois il serait bon de lire celles en place
Il est interdit de diffamer et d’injurier les morts et les vivants (article 29, 30, 31, 32 de la loi de 1881), « une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion […], de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap » (article 32).
Le Code pénal interdit de « publier un montage composé des paroles ou de l’image d’une personne sans son consentement s’il n’est pas évident qu’il s’agit d’un montage ou si cela n’est pas expressément mentionné » (article 226-8), impose le « respect du secret professionnel » (article 226-13), des correspondances (article 226-15), impose une protection particulière des mineurs en interdisant, notamment, de « diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger » lorsque ce message est susceptible d’être vu par un mineur (article 227-24).
n peut ajouter à ces interdictions le fait d’interdire les publications pour la jeunesse « présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés de crimes ou délits ou de nature à démoraliser l’enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques ou sexistes » (article 2 de la loi du 16 juillet 1949), l’interdiction de porter atteinte à des fonctionnaires, au drapeau et à l’hymne national (article 433-5 et 433-5-1 du Code pénal), de publier de fausses nouvelles (article 27 de la loi de 1881), d’entraver l’exercice de la justice en essayant d’influencer les juges et les témoins (article 434-6 du Code pénal). Il est aussi interdit de publier une photo d’une personne portant des menottes alors qu’elle fait l’objet d’une procédure pénale mais n’a pas été jugée. De même, il est interdit de publier des actes d’accusation et de procédure criminelle avant leur lecture en séance publique (article 38 du Code de procédure pénale), de diffuser des renseignements ou des images permettant l’identification d’une victime d’une agression sexuelle (article 39), etc.
Source (enfin premier lien google)
Le 21/01/2019 à 10h54
Le 21/01/2019 à 10h58
Le 21/01/2019 à 10h59
Oscar Haussonne, enchanté
Le 21/01/2019 à 11h05
Ce serais plus intéressant de savoir qui sont les milliardaires anonymes qui tirent pleinement intérêt des pouvoirs de président de Macron… Ces anonymes là ils font nettement plus de mal à la démocratie, car ils défendent uniquement leurs propre intérêt et donc au détriment du peuple !
Le 21/01/2019 à 11h11
moi je soutiendrait Macron sur ce point le jour où il défendra la transparence en terme de dons aux partis politiques, à commencer par le sien, parce que quand même, il a eu à l’époque “beaucoup d’informationsargent, tout leen peu de temps, mais on ne sait pas d’où elleil vient”.
Du coup on risque d’attendre longtemps. " />
Le 21/01/2019 à 11h13
Ca me rappelle Blizzard quand ils ont voulu mettre les noms réels sur leurs forums. Ca à pas marché XD
Le 21/01/2019 à 11h13
Du temps de la stasi il n’y avait ni diffamation ni discours de haine qui n’était pas approuvé par la présidence
Le 21/01/2019 à 11h13
tiens, voilà la liste de tes soi-disant anonymes. " />
Le 21/01/2019 à 11h15
Je suis d’accord avec toi sur le contrôle. Je pense que si les plateformes comme Twitter et Facebook trainent autant du pied sur la modération de leurs communautés, c’est que c’est assez stratégique pour eux d’être identifiés comme simple fournisseurs de service (ce qu’ils ne sont pas dans les faits, le traitement du flux d’informations qui t’arrive c’est un choix éditorial, tout mouliné par des algos qu’il soit). Faire reposer la modération sur eux, c’est entériner leur rôle éditorial, et donc la responsabilité des propos tenus.
C’est entre autres un des points qui bloque dans les directives européennes, si j’ai bien compris.
Le 21/01/2019 à 11h19
les plateformes en font très peu.
Un compte qui est créé, l’utilisateur ne se connecte que pour insulter ou avoir des propos non correctes. Des algorithmes pourraient gérer cela facilement… Avec un auto-lock du compte de plusieurs jours, puis définitif en cas de récidive. Et une procédure simple en cas d’erreur.
Même un message de notification à l’utilisateur lui indiquant que l’usage de son compte ne respect pas le règlement et qu’il pourrait être bloqué et que les informations pourrait remonter aux autorités blablablablabla.
Les textes qu’ils savent si bien pondre. Ca peut avoir une effet dissuasif pour beaucoup d’utilisateurs.
Mais il y a si peu de dispositifs… Désactiver des comptes, ca serait contre-productif pour eux …
On ne parle pas de faciliter les dispositifs entre force de l’ordre en France et la plateforme, vaste programme.
Du budget à la justice, il en manque, on est d’accord… Mais bon.. comme les Hôpitaux, les pompiers, etc…
Le 21/01/2019 à 11h21
Mouais, encore une déclaration en + qui montre non seulement qu’il n’y connaît rien (ou qu’il connaît trop bien justement ?), mais qu’en plus il n’a pas les idées en place.
J’aimerais bien savoir ce qu’il aimerait imposer comme lois et systèmes pour gérer tout ça tiens, j’ai envie de rire. Je ris encore des blocages de sites en France qui est contournable via un simple changement de DNS…
Le 21/01/2019 à 11h22
Le 21/01/2019 à 11h27
https://framablog.org/2018/01/15/21-degres-de-liberte-01/
Vous ne connaissez peut-être pas le nom de Falkvinge. Ce militant des libertés numériques qui a porté son combat (notamment contre le copyright) sur le terrain politique en fondant le n’hésite pas à afficher des opinions tranchées parfois provocatrices.
Le groupe [url=https://framablog.org/author/framalang-framasoft/]Framalang a trouvé intéressant de soumettre à votre réflexion la série d’articles qu’il a entreprise récemment. Son fil directeur, comme il l’indique dans le premier épisode que nous vous livrons aujourd’hui, c’est la perte de certaines libertés dont nous disposions encore assez récemment, avant que le passage au tout-numérique ne nous en prive.
Nous nous efforcerons de vous traduire ces articles, semaine après semaine. Les commentaires, comme toujours, sont ouverts.
De l’analogique au numérique : nos enfants devraient pouvoir profiter des mêmes droits que ceux dont jouissaient nos parents
Par Rick Falkvinge, source : Private Internet Access
Traduction Framalang : draenog, mo, goofy, simon, 1 anonyme
Dans une série de 21 articles sur ce blog nous examinerons comment le droit à la vie privée, une liberté fondamentale, a complètement disparu quand on est passé à l’ère numérique. Sa dégradation n’est rien moins que catastrophique.
Nous aborderons toute une série de domaines dans lesquels la vie privée a tout simplement disparu avec la transition vers le numérique, et où cela nous mène. Pour chacune de ces thématiques, nous examinerons la position des différentes juridictions et les tendances qui se dessinent. La motivation principale est claire — il n’est absolument pas déraisonnable de penser que nos enfants devraient avoir au moins les mêmes libertés fondamentales individuelles que celles dont jouissaient nos parents, et aujourd’hui ce n’est pas le cas. Pas du tout.
Pour démarrer, nous traiterons des libertés concernant la correspondance postale, et comment de nombreuses libertés associées — comme le droit considéré comme acquis d’envoyer une lettre anonyme — ont été complètement perdues. Même chose pour les affiches anonymes sur les panneaux d’affichages ; qui défend votre droit de faire une déclaration politique anonyme aujourd’hui ?
Nous constaterons que nous n’avons plus le droit de nous balader sans que personne ne nous traque. C’était un fait acquis pour nos parents : les aéroports et les gares étaient des lieux où chacun pouvait être anonyme ; aujourd’hui nos téléphones permettent de nous localiser en temps réel aussitôt qu’on s’en approche.
De plus, nous verrons que les autorités devaient auparavant vous prendre en flagrant délit si vous faisiez quelque chose d’interdit. Elles sont maintenant capables de rembobiner les archives sur vingt ans ou plus pour trouver quelque chose qu’elles auraient raté lorsque cela s’est produit, ou qui simplement leur était indifférent à l’époque. Peut-être quelque chose auquel vous n’aviez même pas prêté attention à ce moment-là, et que vous avez complètement oublié 20 ans plus tard.
Nos parents allaient dans des bibliothèques à la recherche d’informations. Les bibliothécaires prenaient de grandes précautions, inventant même le warrant canary 2, pour assurer que n’importe qui puisse chercher n’importe quelle information à son gré et puisse lire n’importe quel livre sans que les autorités le sachent. Aujourd’hui Google prend les mêmes précautions extrêmes, mais pour noter tout ce que vous avez recherché, jusqu’à ce que vous avez failli chercher sans l’avoir fait. Bien entendu, tout ceci est disponible pour les autorités et gouvernements qui n’ont qu’à demander à Google de se conformer à la loi qui vient d’être publiée .
Il n’est absolument pas déraisonnable d’exiger que nos enfants aient au moins autant de libertés fondamentales – droit à la vie privée — dans leur environnement numérique que celles dont nos parents ont bénéficié dans leur environnement analogique. Cependant, les droits à la vie privée ont été quasiment abolis par la transition au numérique.
En parlant de lecture, nos parents pouvaient acheter un journal au coin de la rue pour quelques pièces de monnaie. Ils lisaient un journal sans que quiconque sache qu’ils l’avaient acheté ou lu. À l’inverse, pour nos enfants, est soigneusement enregistré quel journal ils lisent, quand, quels articles, dans quel ordre, pour quelle durée — et peut-être pire, quel comportement ils ont eu peu après, et si ce comportement semble avoir été provoqué par la lecture de l’article.
Ah, la monnaie au kiosque… L’argent liquide partout en fait. Plusieurs pays tentent de supprimer l’argent liquide, rendant toutes les transactions traçables. Une carte de paiement est plus commode ? Peut-être. Mais elle n’est pas plus sûre. Chaque achat est enregistré. Pire, chaque presque-achat de nos enfants est aussi enregistré, chose qui aurait été inconcevable dans le monde de nos parents. Encore pire, chaque achat est aussi soumis à autorisation, et peut être refusé par un tiers.
Nos parents n’avaient pas d’appels vidéos, ou de télés les observant. Mais s’ils en avaient eu, je suis à peu près sûr qu’ils auraient été horrifiés que des gouvernements puissent les observer directement dans leur salon ou pister leurs appels vidéos privés, y compris les plus intimes.
Quand nos parents avaient une conversation au téléphone, il n’y avait jamais de voix inconnue débarquant dans l’appel pour dire « vous avez mentionné un sujet interdit, veuillez ne pas aborder de sujets interdits à l’avenir ». C’est ce qui se produit dans les messages privés de Facebook dans le monde de nos enfants. Bien évidemment ceci est lié à l’idée de conversations privées à la maison, un concept que nos enfants ne comprendront même pas (mais ils comprendront qu’ils peuvent demander à la petite boîte à l’écoute de leur donner des gâteaux et une maison de poupée).
Nous examinerons aussi comment l’industrie du droit d’auteur exploite à peu près tout ceci pour tenter de changer radicalement le monde, dans ce qui ne peut être décrit que comme une faillite morale.
Nous aborderons tout cela et bien d’autres choses encore, dans la série à venir de 21 articles, dont voici le premier.
Votre vie privée est votre propre responsabilité.
1 Voyez les articles de lui que nous avons déjà traduits depuis quelques années
2 Un système permettant de signaler passivement au public que l’on a été obligé de fournir des informations confidentielles au gouvernement.
Durant longtemps, des canaris et des pinsons ont travaillé dans les mines de charbon. Ces oiseaux étaient utilisés pour donner l’alarme quand les émanations de monoxyde de carbone se faisaient menaçantes. Dès qu’ils battaient des ailes ou se hérissaient voire mouraient, les mineurs étaient avertis de la présence du gaz avant qu’eux-mêmes ne la perçoivent. Depuis, les alarmes électroniques ont pris le relais, évitant ainsi le sacrifice de milliers d’oiseaux. (source)
https://framablog.org/2018/01/15/21-degres-de-liberte-01/
Le 21/01/2019 à 12h37
Propos haineux ou pas (même si le problème semble plus être similaire aux échanges salés entre collégiens, qui se résolvent avec l’apprentissage/l’éducation), rien ne justifie une tel atteinte à la liberté.
On glisse petit à petit vers un type de régime auquel on associe habituellement les grands méchants des films/jeux vidéo/fiction (et toutes les joyeusetés associées).
Un tel contrôle sous un régime/système juste et égalitaire ce serait déjà très dangereux mais alors sous un régime corrompu et qui rêve de museler les foules je vous laisse imaginer " />
Ah pardon ça existe déjà c’est vrai " /> (coucou les assignation à résidence et le fichage S de manifestant, le FNAEG et bientôt la loi “anti-manifestants casseur”)
Le 21/01/2019 à 12h51
Le 21/01/2019 à 12h51
Le 21/01/2019 à 12h56
Je trouve cela pertinent. C’est une chose de vouloir empêcher les GAFAM de pomper tout ce qu’ils veulent, c’en est une autre de vouloir utiliser par exemple un VPN (sans même savoir ce que c’est) pour “protéger sa vie privée” alors qu’on cherche juste à cacher des activités illégales 😉
On voit aussi de plus en plus dans la presse en ligne des commentaires sur des actualités parfois très agressifs (haine, homophobie, racisme…) avec des gens qui espèrent naïvement se cacher derrière un pseudo… Et qui vont reprocher au président de la République d’attaquer “la liberté d’expression et de mettre en place la dictature” (vu que tout est déjà sa faute, l’essence, les impôts, la mauvaise gestion d’un budget de famille, la disparition des dinosaures et le retour de Ghostbusters).
Le 21/01/2019 à 12h58
Le 21/01/2019 à 13h00
…d’une fin de l’anonymat plaidée d’abord pour des raisons de lutte contre la criminalité* ….
l’éternelle rengaine !
oh…..commence par être rayé le disque !
* (“commençons par “ça”, après…………………………………“)" />
Le 21/01/2019 à 13h12
Déjà dit maintes et maintes fois dans les commentaires : l’anonymat est
une illusion. Si j’insulte dans ce commentaire la Terre entière,
NextInpact aura mon adresse IP qui permettra de remonter à moi.
Et ceux
qui déversent des torrents de haine sur Internet sont rarement assez
malins pour penser à utiliser un VPN… Il faut éviter les raccourcis douteux tels que VPN = activités illégales…
Bref toujours la même rengaine de vouloir légiférer quand les moyens légaux et techniques existent déjà. Il va faire quoi Macron, exiger l’identification avec sa carte d’identité pour finir avec des forums et réseaux sociaux franco-français totalement désertés ?
Le 21/01/2019 à 13h21
Il indique juste que lorsqu’il s’agit de promouvoir les idées puritanistes, les plates formes arrivent à automatiser les traitements pour bloquer les comptes à problèmes et les images “sexualisés”.
Mais lorsqu’il s’agit de faire appliquer la loi sur des phrases litigieuses et haineuses, l’automatisation de la sanction n’existe plus. Voir n’arrive jamais.
Le 21/01/2019 à 13h35
Le 21/01/2019 à 13h35
C’est que contrairement à ce que les plateformes annoncent la sanction n’est pas automatisée. Il y a intervention humaine.
Le 21/01/2019 à 13h59
Le 21/01/2019 à 14h12
Haaa bahh oui, ils en ont rien à fo* . C’est pour ca que je disais qu’il faudrait avoir des moyens de pression sur eux pour que ca bouge.
Le 21/01/2019 à 15h01
C’est une chasse aux sorcière. C’est à dire que tu trouveras toujours un cas où la machine ou l’humain est défaillant, et ne peut endiguer un phénomène. Tu pousses les critères de ta chasse dans ses retranchements, allant jusqu’à allègrement empiéter sur des libertés qui sont (devraient être) fondamentales.
Le cas des insultes par exemple : il suffit d’en inventer de nouvelles, ou même de ne pas être insultant. Donc un moment, des personnes se sentiront offusqués par des propos critiques et non plus insultants, et il faudra interdire la critique ? Ça empêchera pourtant pas d’avoir une hordes de haineux ou de trolls de venir pourrir un fil de commentaires ou un forum, de quelque manière que ce soit. C’est comme un enfant : il trouvera toujours un moyen de faire sa connerie.
Faut arrêter de simplement voir le phénomène des incivilités sur Internet comme la cause d’une conséquence (le harcèlement, potentiellement, ou l’inconfort, dans la plupart des cas), alors que c’est la conséquence de causes plus ancrées dans le réel et dont certaines conséquences ont plus d’impact dans nos vies que des insultes qu’on peut ignorer.
Le 21/01/2019 à 15h23
Le 21/01/2019 à 15h25
je suis assez actif sur les réseaux sociaux pour dénoncer la précarisation de la recherche et les cas harcèlement. Vu que je suis en CDD, une levé de mon anonymat me ferait prendre un gros risque professionnel. J’ai récemment du supprimer des réponses pour éviter qu’une personne se fasse identifiée par son institut (la discussion étant passée du statut de simple twitte à un quais début de procédure administrative) c’est dire où on en est. Donc désolé l’anonymat (qui n’est que de façade pour la justice) est une protection nécessaire à la liberté d’expression.
Et ça ne permet absolument pas de passer outre ses responsabilités légales car à moins de passer par tor h24, on est pas anonyme pour la justice/l’état.
Le 21/01/2019 à 15h38
Le 21/01/2019 à 15h43
Bah quand on a une freebox avec le serveur vpn qui va bien, on s’en sert légalement, vu que la Freebox est en France.
ce que je voulais dire c’est qu’un certain nombre de providers VPN grand public vont venir dire aux gens que les serveurs sont dans un autre pays, ça ne tombe pas sous le coup de la loi française, donc on fait ce qu’on veut. Je ne vois pas l’utilité pour moi de passer par un vpn tiers pour me connecter au réseau de ma maison 😉
Le 21/01/2019 à 15h45
Mais…est-ce qu’on s’en fout pas un peu, de ce que pense Macron sur la bonne pratique d’ Internet?
La seule façon de “lever l’anonymat” (tout relatif), ce serait de prendre des mesures drastiques, comme en Chine (et encore).
Déjà qu’il arrive pas à augmenter le prix de l’essence… " />
En plus comme dit plus haut, l’anonymat n’est pas la raison du “grand déversement” de haine sur les réseaux sociaux - c’est plutôt du côté de la connerie humaine qu’il faut trouver une explication.
La seule solution : des gens moins bêtes (mieux éduqués) et avec moins de problèmes (d’argent notamment).
Si Macron pouvait s’atteler à ça, plutôt que de raconter des âneries lui aussi…
Le 21/01/2019 à 16h10
C’est ça, interdisons Twitter en France et les investisseurs étrangers vont affluer.
Le 21/01/2019 à 16h21
Le 21/01/2019 à 16h25
…sauf si lors de la création du compte on te demande une copie de ta carte d’identité…
alors (s’ils font ça), c’est “ " /> direct”, je m’en passerai “de leur RS” !!! " />
(j’vais pas balancer une copie de ma CI comme-ça, on NE sait jamais “où” ça atterrira)" />
Le 21/01/2019 à 16h57
On est dans la logique de recherche de verticalité, comme l’a parfaitement exprimé Macron lui-même. On le taxe de libéralisme alors qu’il est totalement dans une logique autoritaire depuis le début.
Sur le fond, nous savons justement que les fake-news se diffusent d’autant plus que le système d’information est unilatéral et centralisé, que l’exercice de la liberté d’expression est soumis à un système de licence.
Bon… Macron répète ce qu’il a entendu de toutes façons, il ne sait pas de quoi il parle de manière générale.
Le 21/01/2019 à 17h05
Les gilets jaunes réussissent à mettre en place le RIC.
Un RIC est lancé sur l’anonymat sur Internet après un bon gros fait divers … et la c’est le drame.
Mais bon il faut dire que le RIC est la solution à tous nos problèmes.
Arrêtez de ne voir que Macron dans le problème ambiant, arrêtez de ne voir que les médias concernant ces problèmes sociétaux: regardez autour de vous et vous comprendrez que ce n’est pas parceque quelqu’un ne connait rien au problème qu’il se taira. Au contraire cela sera celui qui gueulera le plus fort…
On en a des exemples tous les jours actuellement.
Le 21/01/2019 à 17h07
C’est sur que si on est con et raciste c’est principalement parcequ’on a des problèmes d’argent " />
Le 21/01/2019 à 17h15
Le 21/01/2019 à 17h32
Tu remarqueras que j’ai dit “moins bêtes (mieux éduqués)”…
Le 21/01/2019 à 17h51
Emmanuel Macron s’attaque une nouvelle fois à l’anonymat
Macron, je l’emmerde.
Qu’il vienne me chercher." />
Le 21/01/2019 à 17h54
Le 21/01/2019 à 17h55
" />
Le 21/01/2019 à 18h02
YouTube
" />
Le 21/01/2019 à 18h17
Donc la légalité d’un vpn dépend d’où on l’utilise… Oui… La prochaine étape, c’est que Tor est un réseau pour pédophiles et terroristes et autres criminels?
Un VPN peut être utilisé pour autre chose que pour du piratage ou des activités illégales comme tu le crois : elle peut permettre de récupérer un accès propre à Internet (non filtré et neutre) en cachant ses communications à son FAI qui les traitera alors normalement ne sachant pas ce que ces données contiennent et en ayant un point de sortie dans un réseau plus respectueux que celui notre FAI. Cela peut aussi servir à accéder à un service de vod quand on est depuis l’étranger. Cela peut aussi être utilisé pour limiter le pistage par les GAFAM en ayant une ip utilisé par plusieurs centaines voire milliers de personnes. Que des utilisations légales.
Après, il est certain que certains profitent du piratage pour vendre des abonnements vpn en se basant à l’étranger et fournissant des services “no log” pour attirer ceux qui téléchargent régulièrement. Après, cela ne reste pas illégal car ils restent des intermédiaires techniques même si moralement cela peut être discutable. Et est-ce qu’il faut pour autant tout jeter? Je ne pense pas.
Et non, ces vpn ne font pas ce qu’ils veulent, ils sont soumis à la loi du pays dans lequel ils se sont installés. Quant à collaborer avec la justice d’autres pays, cela dépend des accords du pays dans lequel ils sont ou de leur bon vouloir.
Le 21/01/2019 à 18h22
Chiche: levons l’anonymat sur quelques propos haineux…
L’auteur de “Sur la Question Juive”, c’est Karl Marx
L’auteur de “Mein Kampf”, c’est Adolf Hitler
L’auteur de “Bagatelles pour un Massacre”, c’est Céline
L’auteur de “Le Livre Vert”, c’est Al-Kadhafi
L’auteur de “Les Annales révisionnistes”, c’est Pierre Guillaume
L’auteur de “Comprendre l’Empire”, c’est Alain Soral
Voila, l’anonymat est levé. Le problème est réglé. \o/
ah… on me dit que non… étrange.
Le 21/01/2019 à 18h40
Le 21/01/2019 à 19h47
Je vois que vous parlez tous du côté éthique ou politique du levé de l’anonymat (ou pseudonymat), mais personne ne parle des moyens techniques (réels) pour mettre ça en place.
En France il existe le service France Connect qui permet de vérifier son identité sur des services publiques (comme les impôts) ou privés (comme une mutuelle) via des fournisseurs d’identité (comme La Poste ou Orange).
Aujourd’hui, n’importe qui (particulier, entreprise …) peut créer un service qui permet à des personnes de partager (comme une instance Mastodon ou un serveur Matrix/Synapse).
Si demain il est nécessaire de vérifier l’identité des gens qui publient sur Internet, il faudra obtenir l’autorisation de l’État, pour pouvoir créer ce type de service, pour accéder au service de vérification d’identité.
De plus, Internet est mondial : il est impossible de forcer tous les acteurs d’utiliser un service national qui ne concerne que les français. Donc on va finir par avoir un Internet censuré où seuls les acteurs autorisés seront accessibles. Même problème pour les utilisateurs non français (ou même les français hors de France).
Ce serait une rupture avec l’Internet actuel. Voir l’exemple chinois.
Le 21/01/2019 à 20h07
Le 21/01/2019 à 20h09
Et sinon ils sont où les macronistes qu’ils viennent nous faire un peu de pédagogie ?
Parce que sur ce sujet j’ai pas dû être bien pédagogificationné
Le 21/01/2019 à 20h11
Je réserve “Paul Bismuth”: l’exemple vient du conseiller personnel de Macron " />
Le 21/01/2019 à 21h11
Le 22/01/2019 à 07h26
Ce type, loin de la subtilité de branleur à la (Jean-)Gilles (mon-)Le Gendre est vraiment un âne: Chine/France même combat, en résumé…
Bref, au mieux c’est le mouvement (déjà, ne pas s’appeler parti pour choisir ce terme pas sans rappeler autre chose) LREM avec son petit gourou omniscient et son assemblée d’adeptes godillots comme on en a jamais vu qui vire carrément à la secte, ce qui n’était pas sans signe avant coureur…
Au pire c’est En Marche!… vers la dictature. Ca donne envie d’enfiler un GJ pour participer à en finir avec ce sale type, tiens.
 https://www.paroles.net/chansons-paillardes/paroles-jean-gilles
Le 22/01/2019 à 08h31
En France il existe le service France Connect qui permet de vérifier son identité
sur des services publiques (comme les impôts)
ah…..ne me parles pas de CE Service !
(j’en ai gardé un, très mauvais, souvenir) !!!! " />
Le 22/01/2019 à 13h28
Est-ce qu’une fois qu’on aura levé l’ “ anonymat ” des contributeurs de doctissimo on pourra enfin établir une liste des porteurs du VIH?
…quoi, discriminant ?
Non, informatif." />
Le 22/01/2019 à 17h59
" /> Joli !
Le 23/01/2019 à 00h24
Hum, quel souci tu as avec ? Je peux assez facilement rentrer en contact avec les développeurs si c’est vraiment sérieux.
Le 23/01/2019 à 07h41
(présentation de ma CI.)
Le 23/01/2019 à 13h09
Le 23/01/2019 à 23h35
Le 24/01/2019 à 00h05
vu comment ils chialent aux soirs de votes sur les scores de l’abstention (et pas des votes blancs) ils se doutent bien qu’ils sont illégitimes… car tout comme les sales gosses bruyants qui ne méritent qu’une gifle (n’en déplaise aux détracteurs de la fessée) le peuple se désintéresse d’eux.
Non contant de payer leur gros salaires avec nos impôts il faudrait en plus qu’on leur suce les boules afin de satisfaire leur ego démesuré.
Et bien non je joues plus. Okay pour payer mes impots afin de raquer leur salaire et la pension des egoistes papyboomer qui vivront plus vieux que nous mais me demandez plus de voter je cautionne plus leurs conneries
Le 24/01/2019 à 08h04
En plus du dégoût dont ils aurait du s’inquiéter autrement qu’en s’entourant de vigile on a surtout laissé faire un système économique basé sur l’enrichissement mutuel de l’activité : on donne du fric aux retraités pour motiver les travailleurs a cotiser ET pour que les retraités fassent travailler la génération suivante.
Ça ne fonctionne que si :
-On laisse encore l’espoir aux travailleurs d’arriver a la retraite
-Les retraités consommes Français ou étranger fortement taxé
Mais ce que on peu constater avec les retraités s’applique avec tous a des degrés différents, c’est juste que quand ça tombe dans les cotisations ça se voit un peu plus.
Le seul truc rassurant si ils ne font rien c’est qu’a force de nous bouffer avec leurs cotisations on va finir par s’habituer a vivre avec peu…comme ceux qui ne travaillent pas.