Absent des législatives de 2017, le vote électronique pourrait bientôt faire son retour. C’est en tout cas le souhait du chef de l’État, qui a demandé hier à l’administration de travailler à « toutes les améliorations » possibles en vue notamment des élections de 2022 (toujours pour les seuls Français de l'étranger).
« Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour avoir un système de vote étanche à toute attaque, ça ne s'appelle plus la France, notre pays ! » Ces propos, tenus lundi 2 octobre par Emmanuel Macron devant l’Assemblée des Français de l’étranger, font écho à la récente suppression du vote par Internet pour les citoyens résidant hors du territoire national.
Si ceux-ci eurent la possibilité de voter à distance lors du scrutin de 2012 (une première), il n’en fut pas de même en 2017. Pour mémoire, les pouvoirs publics ont préféré jeter l’éponge à quelques semaines du premier tour des élections législatives, sur recommandation de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Guillaume Poupard, le numéro un de l’institution, avait justifié cette position dans nos colonnes : « On ne peut exclure un risque sur la sincérité, mais ce qui est plus probable, en termes de faisabilité, c’est une attaque majeure qui rende le système indisponible, détruise des bases, etc. avec un impact important sur l’image du fonctionnement de la démocratie. » L’intéressé n’excluait pas non plus des cas « de manipulations fines, pourquoi pas la publication de la liste des Français qui ont voté pour tel candidat ».
Le président ne veut « plus aucun débat » lors des législatives de 2022
Alors que le ministère de l’Intérieur a annoncé il y a quelques jours que les conditions de mise en œuvre du vote électronique feraient l’objet d’un « examen approfondi », Emmanuel Macron a clairement donné hier le cap suivi par l’exécutif sur ce dossier : « Je demande à l'administration et au ministre [qu’une] solution parfaitement sécurisée puisse être utilisée lors des prochaines élections consulaires de 2020 et que sur cette base, toutes les améliorations qui seraient indispensables puissent être conduites pour que lors des législatives de 2022, il n'y ait plus aucun débat. »
Le chef de l’État a promis que les pouvoirs publics prendraient « toutes les sécurités » en la matière. « Nous nous en donnerons les moyens parce que c'est un intérêt d'abord démocratique, mais c'est une question aussi de crédibilité et de souveraineté qui est la nôtre. »
Des critiques « abondantes et nourries » contre le vote électronique
Ce chantier s’annonce néanmoins ambitieux, tant le vote électronique fait l’objet de critiques « abondantes et nourries », dixit un rapport sénatorial de 2014. Séduisant par son coût moindre (2,93 euros pour le vote par Internet contre 12,77 euros en moyenne) et son aspect pratique, cette technique était déjà grandement remise en question par les sénateurs Alain Anziani (PS) et Antoine Lefèvre (UMP).
Les deux parlementaires pointaient du doigt l’impossibilité de s’assurer du secret du vote, l’électeur pouvant très bien « voter devant son ordinateur sous le regard et donc sous la pression plus ou moins forte d’un tiers ». Ils évoquaient d’autre part « un risque persistant, non seulement pour la sincérité du suffrage, mais aussi pour son secret », dans la mesure où il est impossible pour un votant de contrôler par lui-même le bon déroulement des opérations électorales.
Alain Anziani et Antoine Lefèvre faisaient enfin valoir que le vote par Internet attirait certes de nombreux électeurs, mais sans pour autant que cela dope « notablement » la participation. En clair, les abstentionnistes ne sont pas massivement retournés aux urnes uniquement parce qu’ils pouvaient désormais voter depuis chez eux.
Un point qui a également été abordé hier par Emmanuel Macron : « Ne soyons pas pour autant naïfs, le vote en ligne ne permettra pas à lui seul, en tout cas pas totalement, d'augmenter la participation à un niveau suffisamment satisfaisant. Et l'expérience de 2012 en atteste. »
Vers l’abandon des machines à voter
Cette position de l’exécutif peut quoi qu’il en soit paraître assez paradoxale dans la mesure où le ministère de l’Intérieur a inscrit dans sa feuille de route l’interdiction des machines à voter, elles aussi critiquées pour les risques qu’elles présentent pour la sincérité des suffrages...
Commentaires (192)
Ca s’en va et ça revient …
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Quand es-ce que nos politiques comprendront que le vote électronique est une chimère démocratique ?? Que ce n’est obligatoirement pas moderne pas ce que l’on met un ordinateur dedans ??
C’est techniquement impossible. C’est tout.
« Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour avoir un système de vote étanche à toute attaque, ça ne s’appelle plus la France, notre pays ! »
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Donc du coup pour 2022 on s’appelle comment ?
C’est la définition de parfaitement sécurisé qui est en cause ici.
Parfaitement sécurisé : Qui ne peut être accédé que par les personnes ayant la clef ou l’état.
Maintenant, la phrase tient debout ?
En fait non, parce que la backdoor se fera défoncer.
L’empire Gaulois !
Nouvelle Bretagne
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système de vote étanche à toute attaque
hop, j’ai arrêté là la lecture.
La solution pour éviter le piratage est pourtant simple, il existe une méthode pour rendre ce système infaillible : Urne + papier.
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Plus sérieusement, sur l’argument de l’abstention en tout cas, c’est beau mais les gens n’iront pas voter pour autant même s’ils peuvent le faire depuis chez eux. Certains ne votent pas pour ne pas se déplacer, peut-être bien, mais je pense que la majorité des abstentionnistes pensent que ça ne changera rien de toute manière, ou qu’ils ne s’estiment pas assez représentés par le paysage politique actuel, etc etc…
On peut trouver un paquet de raisons.
D’un certain côté, je peux comprendre l’intérêt de mettre en place une solution de vote à distance pour les expatriés, vu qu’il peut être particulièrement difficile pour eux de pouvoir voter dans un bon vieux bureau de vote. De l’autre, je ne suis pas certain qu’avoir une double classe de citoyens soit une bonne idée, entre ceux qui peuvent voter de façon sécurisée et confidentielle grâce à la bonne vieille urne en plastoc et son isoloir, et de l’autre ceux qui doivent utiliser une méthode électronique piratable et non confidentielle.
Après on pourrait voir les choses autrement … pourquoi les français de l’étranger devraient ils pouvoir voter tandis que les étrangers en France ne le peuvent pas …
Dans tous les cas, je lui souhaite bon courage pour 2022, mais bon aussi bien ça ne le concernera plus. Parce que la solution parfaite et sécurisée, il va avoir du mal à la trouver :)
Edit @Kerghan: le problème c’est pour les expat’, c’est pour eux que Macron cherche à mettre en place un système de vote électronique (après je dis pas que c’est pas un vieux serpent de mer qui va tenter de percer pour le vote local, mais bon …)
Oui, merci de ton attention.
Le problème c’est que cela doit être sécurité mais aussi que cette sécurité doit être parfaitement maitrisé pour que les citoyens soient en mesure d’y détecté une fraude.
Si seul l’Etat ou une élite ont cette possibilité, on perd la sincérité du scrutin.
Pour ma part c’est pas forcément une solution à dénigrer. Ça peut faire baisser le taux d’abstentionnistes légèrement. Par exemple je ne vote pas en dehors des présidentielles car mon bureau de vote est à 500km (et j’ai la flemme d’aller au commissariat). Pour ce qui est de la sécurité faut pas se leurrer aucun système n’est parfait. Il y a déjà de grosses failles avec le système classique. Alors que ce soit un vote numérique ou physique…
le problème c’est que cette position va totalement à l’encontre de tout un tas de droits, en particulier celui du citoyen. à moins évidemment de considérer qu’un expatrié n’est plus citoyen français.
Après étanche à plein de niveau vous savez ;)
Les règles IPXX dans l’industrie définissent l’étanchéité, tout les classes ne sont pas équivalentes. Plutôt que jouer sur les mots il faut voir un peu plus loin ^^ voir les bénéfice risques du système
c’est surtout beaucoup beaucoup beaucoup plus complexe à falsifier massivement.
dans l’industrie pourquoi pas.
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dans le monde marin non: c’est soit étanche, soit non.
de nous deux je ne sais donc plus qui joue sur le mot étanche, j’ai donc été chercher
petit rappel de la définition du Larousse:
“Qui ne laisse rien passer ; hermétique : Une défense particulièrement étanche.”
“Connaissant” le PR et son amour des mots bien choisis, je ne pense pas qu’il ait utilisé ce mot par accident.
mais bref, comme chaque sujet sur le vote électronique voit ses intervenants tourner en rond depuis maintenant une bonne dizaine d’années, je vais, comme à mon habitude, m’abstenir de continuer à donner mon avis.
hop, je ne suis plus là.
On parle de vote électronique et ou vote par Internet ? La première phrase et le titre ne sont pas alignés
De toute façon notre président refait son coup du “Je suis votre chef”, comme face aux armées. Il sait que c’est impossible, l’ANSSI lui répète à longueur de journée, mais il fait son petit chef.
Dans 6 mois le dossier aura été enterré et tout le monde aura oublié.
Autant il y a 5-6 ans j’étais farouchement contre, autant aujourd’hui je suis plus nuancé : on voit apparaitre des solutions techniques qui permettent de garantir l’intégrité et la vérifiabilité du vote. Je pense notamment à la blockchain.
Il reste deux problème en suspend :
Je pensais pourtant avoir été très clair en insistant bien sur la notion “d’exilé volontaire”.
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Ton cas n’a rien à voir avec ceux qui se barrent volontairement et qui ne vivent plus en France depuis des décennies.
Aux dernières élections il y avait eu un reportage sur ce sujet, on y voyait notamment une femme qui habitait aux US depuis au moins 30 ans, pourquoi aurait-elle le droit de donner son avis sur ce qui se passe dans un pays qu’elle a volontairement déserté ?
C’est aussi con qu’un couple qui aurait abandonné son gosse à la naissance et qui viendrait quand même donner son avis sur la façon de l’éduquer…
Dans le même temps des gens qui vivent en France depuis des années, qui paient taxes et impôts en France mais qui n’ont pas la nationalité française n’ont même pas le droit de voter au moins à des élections locales (malgré les promesses d’un certain hollande), elle est où la logique là ?
Donc quand je parle d’exilés volontaires (et de très longue durée voire définitivement) faut pas venir me donner des exemples de mecs qui vivent à l’étranger pendant quelques temps pour leur travail, ça n’a strictement rien à voir.
Cette phrase est tellement pourrie… Comme si c’etait la definition de la France…
On pourrait aussi dire
« Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour ne plus avoir de SDF, ça ne s’appelle plus la France, notre pays ! »
« Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour ne plus avoir de chomeurs, ça ne s’appelle plus la France, notre pays ! »
« Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour avoir une bonne choucroute, ça ne s’appelle plus la France, notre pays ! »
Est-ce plus important d’avoir un vote electronique ou de ne plus avoir de SDF en France pour que la France soit la France? Pour Macron on a la reponse.
Bref du pipeau technocratique qui ne veut rien dire, qui n’engage a rien et qui fait bien dans un discours jupiterien.
Aller, on va dire que ce genre de personnes sont quoi, 50 000 milles si on prend très très large ?
Franchement, faut arrêter de polémiquer sur les épiphénomènes, ça n’influence en rien les élections et ça ne changer absolument pas la question du vote électronique.
J’adore ces dirigeants qui veulent et qui imposent la destination, alors que tout le monde sait que c’est impossible.
Il y a beaucoup trop de décideurs qui font pareil…
Et ensuite viennent les catastrophes.
Il était temps d’y penser!!
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis !
J’ai dis des jeunes du quartier. Pour info le 1er arrondissement est un quartier de paris. La petite france a Strasbourg est un quartier. J’ai pas utilisé le mot “cité” ou encore “ghetto”
En gros tu peux facilement manipuler un groupe de personnes plus ou moins proche de toi en leur offrant quelquechose. Surtout s’ils ne voient pas le vote comme un devoir mais comme un truc qui ne sert à rien et qu’ils n’ont pas envie de faire. Ce sont souvent des jeunes, des vieux, des gens avec une éducation civique voir globale assez faible. En somme des gens manipulables à différents niveaux et qui sont pret à glisser un papier dans une boite pour une canette de coca…
Faudrait arrêter de voir le mal, le racisme ou autre partout. La prochaine fois, lit mon commentaire et réfléchis avant de répondre.
Je ne connais pas bien le sujet, mais est-ce que la blockchain ne pourra pas résoudre se problème ?
je ne suis pas certain que le PR avait les normes IPXX en tête quand il a utilisé le mot étanche.
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mais bref, peut-être que si, en fait. et que donc il a sciemment utilisé ce mot en sachant que étanche ne veut pas vraiment dire étanche, tout dépend de la norme.
du coup je suis tout confus par le mot du PR, je ne sais pas de quelle norme il parle: IP11, IP61, IP69K?
je vais écrire à l’Elysée pour qu’ils précisent, c’est pas sérieux tout ça, franchement.
Et comme ça on saura si la solution attendue par le président est étanche aux chutes verticales de gouttes d’eau, ou si c’est carrément résistant au nettoyage à haute pression, à haute température et venant de plusieurs directions.
je vous tiens au jus, les gars.
Je fais parti de cette race des expatriés volontaires mais pas fiscaux depuis deux décennies. Le problème est que je ne pourrais donc ni voter dans mon pays de naissance ni dans mon pays d’accueil ( à l’exception des municipales)
Oui je sais, je suis un salaud
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Pourtant dans l’article il l’explique très bien : avec le vote électronique, une personne peut t’obliger à voter avec un choix qui n’est pas le tiens. Quelque soit la “sécurité” informatique mise derrière, seul le vote physique pallie a ce problème.
Vote dans la blockchain, une des seules solutions.
Oui c’est une expression mais c’est une position. C’est une “grande phrase” qui ne veut rien dire.
Et je denonce cette grande phrase (ou expression) car elle definit la France pour un truc qui n’est pas si important que ca et qui ne devrait pas definir la France, bien moins que la lutte contre la pauvrete (j’ai pris cet exemple extreme des SDF oui, on peut en rester a la lutte pour la liberte, l’egalite et la fraternite…).
(et je dis que c’est pas le truc le plus important mais pourtant je vis a l’etranger hein)
Pauvre Emmanuel Macron…
“C’est scandaleux, si on ne fait rien, tous ces Français expatriés dans les pays anglophones et qui me sont extrêmement favorables (spécialement USA/UK) devront se déplacer pour voter pour moi, ce qui risque de diminuer leur nombre effectif !”
Tough luck, guy, DEAL WITH IT.
Cette position de l’exécutif peut quoi qu’il en soit paraître assez
paradoxale dans la mesure où le ministère de l’Intérieur a inscrit dans
sa feuille de route l’interdiction des machines à voter, elles aussi critiquées pour les risques qu’elles présentent pour la sincérité des suffrages…
Vous m’ôtez les mots de la bouche.
Justement, c’est pour ça qu’ils aiment bien le vote électronique.
Je ne suis pas sûr qu’on ait assez d’expat’s pour que ça vaille le coup. La technique “classique” (faire monter le FN pour s’assurer un second tour sans risques), ça ne marchera plus en 2022 ? Pourtant ça a fait ses preuves…
S’il y a 5% de la population qui est sensible aux questions que soulèvent le vote par Internet, indépendamment des questions de faisabilité / impossibilité, ça serait déjà le bout du monde.
En fait le problème de Macron, c’est comme Trump. Quand il s’écarte du discours officiel pour partir dans des fulgurance, y a des idées de merdes qui sortent
J’espère qu’on va assister a une belle séance de rétropédalage du service communication en mode “oui mais la presse a mal compris”
Il veut un système informatique étanche à toute attaque…et si on ne réussit pas l’impossible, notre pays ne s’appelle plus la France.
Je vais continuer longtemps de regretter que nous ayons élu ce triste sire.
Je parlais juste de parfaitement sécurisé par rapport à un échange électronique et le fait qu’ils veulent pouvoir en tant que gouvernement déchiffrer tout et n’importe quoi.
Mais la question électorale de la vérification par tout citoyen reste entière.
Et s’il y a vérification, est-ce que les métadonnées stockées pour ces vérifications ne permettraient pas de trouver qui a voté quoi ?
Dans un vote électronique, la sécurité a bien des facettes !
pourquoi les français de l’étranger devraient ils pouvoir voter tandis que les étrangers en France ne le peuvent pasParce qu’il n’y a aucun rapport ? Un étranger (ou un binational en France peut voter aux elections de son pays (si le pays en question organise des elections de ses ressortissants étrangers).
Pendant la campagne pour le referendum en turquie, les parties turcs faisaient aussi campagne en europe par exemple. Idem pour les elections algériennes, tunisiennes…
Il y en a marre des isoloirs, et de tout ce bordel.
Je veux que ma femme et mes gamins puissent voter DEVANT MOI !!! Pour que je puisse vérifier !!!
C’est une blague ?!
Le vote par Internet et LA méthode pour truquer les votes !
Les anglais sont ils un exemple à suivre ^^ je ne suis pas convaincu
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C’est un peu comme demander à un américain ses conseils sur la législation des armes ou à un russe des conseils en démocratie participative
En Angleterre les législations sont … comment dire… à géométrie très très variable !
Ayant un bout de ma famille là bas on en fait l’expérience souvent … Exemple, ce sont 2 Français installés pour le boulot à Londres depuis 11 ans, ils passent 10 mois par an en Angleterre. Quand leur fille est née la préfecture de l’Ardèche (où habite les grands parents) à fait les papiers plus vite que l’administration londonienne xD
Et on as eu un échange magique avec une conseillère Anglaise :
“Vous devez quitter l’angleterre, votre fille est illégalement sur notre territoire.”
“ Enfin elle a 3 mois !”
“ Exacte, vous ne pouvez pas quitter le pays, une enquête doit vérifier que vous n’effectuez pas une GPA pour des étranger, vous n’avez pas le droit de quitter le territoire”
“euh …”
C’est bien jolie la choucroute, mais tu oublié le camenbert, la baguette et le pinard !
“ Si nous ne sommes pas en capacité pour les prochaines élections de nous organiser pour avoir un camembert, une baguette et du pinard dans chaque foyer, ça ne s’appelle plus la France, notre pays ! ”
État d’urgence permanent : fait
Plus de Code du travail : fait
Plus de droit de vote fiable : à venir
…
Je te laisse deviner tout seul le degré auquel il fallait lire le com…
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La vraie question, qui reste valable aujourd’hui comme peut de monde le sait, c’est qui fait la gestion de ces données et est-ce réellement fiable, parce que sécuriser autant qu’on veut, vote papier ou vote électronique, si derrière y’à des gens qui falsifient ce qu’on a comme données, ça sert à quoi tout se foutoir ?
Alors vous pouvez tous sortir votre science sur la sécurisation des votes et des données, si derrière sur le serveur final, le gouvernement a décidé de modifier vos votes ce sera encore plus simple si personne peut recompter quoi que ce soit !
Question bête mais comment font VISA et MasterCard? J’ai toujours entendu parler de fraude par vol de numéro de carte mais pas par interception des coordonnées lors de transactions.
Qu’en serait-il si la carte d’électeur était une CB avec code pin? Et chacun aurait juste à avoir un lecteur. Vu le coût des élections, il pourrait être fourni gratuitement par la mairie une première fois.
Le seul souci à résoudre serait l’anonymisation des électeurs. Et il doit bien y avoir des solutions pour cela.
Non, le vote doit être anonyme ET unique. La blockchain est une identification forte, qui n’a en plus aucun intérêt ici. Une simple signature numérique présente les mêmes avantages et les mêmes inconvenants. La chaine n’apporte rien.
balancez moi la machine dans n’importe quelle convention de Hack si elle tient plus d’un an je veux bien écouter la proposition
On parle pas de la même chose.
Si c’est juste compter les bulletins papier avec un machine, pourquoi pas, mais ce n’est pas ça le “vote numérique”.
Un vote numérique, est un vote informatisé de bout en bout. Or, ça présente le problème de contrôle de l’élection par l’homme du peuple que tu mentionne et, sur un système numérique il est impossible de vérifier à la fois l’unicité du vote et son anonymat.
Le vote par note n’est absolument pas le sujet ici.
et quid du “se désinscrire des listes électorales ?”
C’est pourtant possible de coupler anonymat et unicité, et plein de projets sur des systèmes distribués telles que des blockchains vont dans ce sens. Renseigne toi.
On pourrais commencer par voter pour des petits truc “locaux” ça serais un bon début.
L’argumentation comme quoi le papier est une technique sûre est partiellement vraie : les gens qui votent par anticipation ou à distance, qui sait si leur choix n’est pas bidonné à mort ? Personne. Et quand on sait que ça représente actuellement 5% et qu’une élection se gagne avec moins que ça comme différence, on peut déjà douter des résultats d’une élection papier.
Moi j’ai arrêté à “Emmanuel Macron veut”. Je ne sais pas ce qu’il veut, mais c’est forcément une connerie…
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C’est déjà faisable avec du papier. L’utilisation de cryptographie n’apporte rien et rend le procédé obscure pour quelqu’un qui n’a pas un master en cryptologie.
Mais… mais non. Le seul projet qui va dans ce sens c’est CryptoNote et je vois vraiment pas comment l’appliquer au vote. Et ça change pas les deux autres problèmes : 1) ça n’apporte rien et 2) c’est juste incontrôlable pour quelqu’un qui n’est pas cryptologue.
C’est bien beau de brandir la blockchain comme le st graal. Mais c’est pas si simple dans la vrai vie.
Le impossible n’est pas français, va prendre du plomb dans les ailes.
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L’inscription étant obligatoire, quel en serait l’intérêt ? Réduire ses chances/risques de devenir juré ?
Et oui …. Il a fallu 6 mois pour avoir la nationalité anglaise… Et encore c’est l’ambassade de France qui s’en est occupé ^^
et il est facile de tester la machine avec une pile de bulletins pris au hasard et recomptés à la main.
Et pourtant, il suffit de se renseigner un peu pour voir que c’est possible, je t’invite a approfondir tes recherches (followmyvote, weusecoin, etc etc)
Ce n’est pas “brandir la blockchain”. Les smart contracts et applications décentralisées sont de vrais outils qui se portent bien a ce genre de cas, notamment pour leur non-répudiation. Ce n’est pas pour rien que des compagnies d’assurance se mettent à les utiliser. Ce n’est pas pour rien que des initiatives de vote sur blockchain commencent à être proposées en Estonie ou Australie…
Bref, le vote décentralisé est une des seules solutions.
il n’y ait plus aucun débat.
C’est son côté socialiste à la française ça: l’idéologie plutôt que la réflexion, le conformisme plutôt que la liberté de pensée
Comment est-ce qu’un utilisateur lambda peut consulter le contenu de la blockchain ?
Ma question ne veut peut-être rien dire, mais j’entends souvent parler de cette technologie, sans pouvoir me représenter ce qu’il y a derrière.
Un des critères qui maintiennent l’utilisation du vote papier est la possibilité à quiconque de vérifier les émargements ou le dépouillement. Des technologies sophistiquées peuvent être tentantes, on va perdre 95% des gens.
ça fait très capitaine du Titanic: “Si ça passait c’était beau”
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Merci pour ces éléments. Ainsi il est possible sans trop de difficulté de consulter le contenu de ces blocs, mais ça reste inaccessible pour beaucoup de gens.
En plus il me parait difficile de faire un service qui anonymise les données tout en permettant de les vérifier. Pour une fois avant de développer un truc foireux de notre côté (comme l’écotaxe), il serait intéressant de regarder ce que font nos voisins, histoire de développer des standards communs qui pourraient être approuvés au niveau européen.
Si cela est utilisé, il y aura certainement des initiatives citoyennes open sources développées par des experts qui permettront cette validation par le grand public. Un peu comme le code penal sur git ou nosdeputés.fr : beaucoup de données, mais avec les outils corrects tout le monde peut vérifier facilement.
Bon le truc (un peu) rassurant, c’est que la majorité des commentaires que j’ai lu (désolé, j’ai vraiment pas tout lu), comme moi pensent qu’il n’y a pas de solution viable dans le vote par internet/électronique.
Rien qui puisse garantir, en même temps (blague ;) ), la sincérité du vote et son secret (et “accessoirement” que le vote n’est pas contraint et que n’importe qui puisse en surveiller le déroulement)
Autre point, que j’avais loupé en 1ère lecture, et je suis peut-être pas le seul, c’est qu’à nouveau ce ne serai “que” pour les français de l’étranger (petit “ouf!”).
Mais bon! Est-ce qu’une mauvaise solution à un problème peut réellement apporter un bénéfice ? Est-ce que les risques actuel du vote à l’étranger seraient tels que la meilleurs solution deviendrait cette catastrophe qu’est le vote par internet ?
Je suis pas trop convaincu.
Ou alors il faudrait le limiter aux Français de l’étranger qui sont réellement trop loin de leur bureau de vote.
Mais, par exemple, ceux qui habitent New York et ont, je crois, plusieurs bureaux de votes à dispo, non !
J’imagine que c’est beaucoup moins pratique pour eux que dans une grande ville française. Que la vérification du secret et de la sincérité du vote y est (peut-être) moins praticable. Quoique ?
Mais , s’il n’y a pas de grosse contrainte les empêchant d’exercer leur devoir (et droit) de citoyen, et qu’il n’y a pas de gros doutes sur le déroulement du vote, je ne vois pas de bénéfice à utiliser le vote par internet, ici. Que des risques.
Le vote par internet/électronique ne devrait être possible que lorsque toutes autre solution alternative présenterai des risques inacceptables (l’impossibilité d’aller voter, pouvant faire partis de ces risques).
Mais ça ne peut pas être une solution de confort pour des gens qui ne veulent pas faire un minimum d’effort.
Le suffrages exprimé par le peuple ne peut dépendre de technologie/appareils qui ne soient ni compréhensibles ni parfaitement clair pour tous.
L’organisation des élections doit pouvoir garantir à tous les citoyens un accès aux urnes de la façon la plus simple et la plus limpide qu’il soit.
C’est selon moi un prérequis non négociable.
C’est incroyable, j’ai de plus en plus l’impression que tu comprends pas vraiment de quoi tu parles. Je vais essayer encore une fois. La blockchain associe de manière forte le vote et le votant. Ce n’est pas DU TOUT ce qu’on veut pour un vote. C’est inhérent à la technologie.
Je parlais de CryptoNote plus tôt, par ce qu’ils promettent que seul les deux parties de la transaction connaissent la nature de l’échange (le vote). Et quand je dis que je vois pas comment l’appliquer au vote c’est par ce que, dans le vote, il y a qu’un seul partie qui peut connaitre la nature du vote, le votant.
Followmyvote est basé sur graphene qui (bien qu’elle dépote il faut le reconnaitre) est une blockchain comme les autres, avec les mêmes soucis.
Inepties ? Se barrer ?
Prend tes cachets, tu te sentiras mieux.
C’est incroyable, je comprends parfaitement les enjeux et contraintes.
Les initiatives sont nombreuses et si c’était “impossible car inhérent à la technologie” les chercheurs et experts de ces structures ne perdraient pas leur temps.
Tu te bornes à conceptualiser les blockchains à une unique utilisation alors qu’elle peuvent être simplement une partie d’outils plus sophistiqués assurant les propriétés requises par un vote (anonymat, non répudiation, droit de vote).
Je ne prétends pas être un expert, je soutiens juste que les vote en ligne doivent être des applications décentralisées pour être crédibles, et les blockchains sont des outils idéaux pour répondre a ce problème.
Allez, c’est bon ça suffit, j’arrête.
Là j’en suis à un point où je considère sérieusement que tu trolls juste pour le plaisir et j’ai juste pas le temps pour ça.
Je m’intercale dans la discussion, mais tu sembles nier complètement l’influence du type de scrutin sur la structure politique. Or, une comparaison entre différents pays montre que cette influence est réelle.
Au Royaume-Uni ou aux États-Unis, le scrutin majoritaire à un tour rend le système purement bipartite. En France, le scrutin à deux tours laisse un peu de place à des partis minoritaires, mais peu. En particulier, pour la présidentielle, où le deuxième tour ne conserve que deux candidats, ça peut donner des résultats étonnant (l’élimination de Jospin en est un exemple). En Allemagne ou en Italie, où c’est plutôt la proportionnelle qui règne, on trouve plus de partis d’importance comparable.
Je ne dirais pas mieux que
On t’a entendu, sur redonner de l’intérêt pour les élections et les processus législatifs :https://www.nextinpact.com/news/105348-democratie-numerique-feuille-route-charge…
(je dis ça sachant que ça ne date pas d’hier, ces initiatives)
Je suis la discussion depuis le début, et clairement, tu ne VEUX pas comprendre. Ton avis tiens de la croyance pure et dure, et non d’une position logique. Le scrutin actuel ne représente pas la volonté du peuple, et c’est juste mathématique.
Il t’a été donné une vidéo et il semblerait que tu n’a pas pris le temps de regarder et qui explique très bien les travers du scrutin actuel : prendre des voix à un parti peut carrément te faire perdre l’élection.
Il y a aussi eu une article ici même sur l’expérimentation qui a été faite et dont les résultats sont toujours disponibles ici :https://articles.laprimaire.org/l%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-au-jugement-m…
Bien évidemment, ces résultats ne représentent pas ce qu’il ce serait passé, mais l’analyse est très claire à ce sujet, une même voix peut appartenir à plusieurs candidats, ce qui n’est pas possible aujourd’hui.
Donc je rejoins Ramaloke, le mode de scrutin actuel est pourri. Et je suis extrêmement déçu qu’aucun politicien ne semble vouloir changer ça…
OK, je comprends ton point de vue sur notre mode d’élection même je ne le partage pas et si je n’ai pas compris ce que tu voudrais à la place.
Par contre, merci d’écrire parti (sans e) quand il s’agit de parti politique, tu fais très souvent la faute.