Si vous n’avez rien compris au bras de fer Gad Elmaleh vs CopyComic
Miskine !
Le 07 juin 2019 à 15h44
12 min
Droit
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Des vidéos questionnant sur de possibles plagiats dans les sketchs de l’humoriste. Des demandes de retraits visant Twitter, qui fait finalement marche arrière. Une procédure rendue sans contradictoire, afin de contraindre Facebook à communiquer les IP, des accusations qui fusent et accusent Kheiron… Bienvenue dans l’affaire Gad Elmaleh vs CopyComic.
En avril 2009, à l'heure de la loi Hadopi, cet humoriste affirmait au journal de France2 « oui à la loi contre le piratage, [il faut] condamner le piratage, le vol ». La loi était votée quelques semaines plus tard.
Dix ans plus tard, le fan d'Hadopi est épinglé dans deux vidéos (partie 1, partie 2). Ce chantre de la propriété intellectuelle, Gad Elmaleh, est soupçonné avec d’autres humoristes, dont Tomer Sisley, de plagiat, du moins sous une forme interrogative. L’index pointé sur ces rois du stand up est celui d’une chaîne YouTube : CopyComic Vidéos.
Celui qui se fait appeler « Ben » a sa notoriété aujourd’hui sur les réseaux sociaux, dans les médias, mais il met un point d’honneur à ne pas monétiser ses flux. Il récure des kilomètres de sketchs pour trouver d’ « étranges ressemblances entre humoristes », slogan de sa chaîne. Tout est filmé, présenté en miroir. Aux internautes de trouver les sept erreurs, derrière de nombreuses similitudes.
La riposte graduée n’a évidemment pas tardé. « Gad Elmaleh accusé de plagiat : à Montréal, une salle de spectacle ne veut plus de lui » titre le Figaro le 31 janvier 2019. La salle en question ? La bien nommée Bordel Comedy Club. Même le 13 mai 2019, lors de la prestigieuse cérémonie des Molières, Alex Vizorek ose le gag sur Gad pour surfer sur ces accusations désormais tatouées sur son derme.
Les pieds dans le bouhhhh, l’intéressé tente bien sûr l’explication, la défense, la justification. « Mon métier d’humoriste ne se résume pas à une liste de blagues. Ce qu’on propose, c’est un regard, une vision du monde, c’est un univers » assure ce prophète sur Europe1. « Pathétique », « indéfendable », « épouvantable » rétorque l’humoriste canadien Martin Petit, l’un des « visionnés ».
De Chouchou à l'entrepreneur armé de droits voisins
Elmaleh n’est pas seulement un humoriste très visionnaire. Il est aussi entrepreneur par sa société K2S Productions. Et bien entendu, avec des ombres de plus en plus menaçantes sur ses investissements, le temps judiciaire n’allait pas tarder à gronder.
Il a d’abord pensé qu’en éteignant la TV, on allait faire disparaitre les guerres ou la faim dans le monde. Tout en ignorant l’effet Streisand, l’une des Grandes Lois d'Internet. Nous avions déniché ce missile sur Lumen (capture ci-dessous). Cette base, précieuse, recense l’ensemble des notifications de retraits adressées notamment par des ayants droit à Twitter, Google et les autres.
Le 19 février, Gad a donc demandé au microréseau social de torpiller les tweets embarquant les deux vidéos litigieuses. « Atteinte à mes droits voisins ! », clame-t-il en substance, du moins selon le « DMCA Take Down » rendu public par le compte @CopyComicVideos. Aux manettes, Me Isabelle Wekstein-Steg, avocate du cabinet Wan Avocats, également réalisatrice.
Les liens entre la star et l’avocate ne datent pas d’hier. En 2012, celle-ci avait déjà raconté dans un post sur le Huffington Post la performance de Gad Elmaleh contre Dailymotion devant le TGI de Paris. « Belle victoire donc pour Gad Elmaleh qui est intervenu personnellement dans cette affaire » concluait-elle dans ce billet sans préciser qu’elle défendait contre l'hébergeur, le principal intéressé et sa société de production (notre actualité).
Twitter retire les deux tweets, puis les remet en ligne
Bref. Après réception de cette notification, Twitter s’exécute. Grave erreur, qu’on peut expliquer, sans excuser. Avec un centre de traitement installé au Royaume-Uni, parfois plus loin encore, les modérateurs de ce réseau n’ont pas percuté la finesse des vidéos de CopyComic, en particulier ce possible bénéfice de l’exception d’analyse critique prévue par l’article L211-3 du Code de la propriété intellectuelle.
Cette exception permet à quiconque, « sous réserve d'éléments suffisants d'identification de la source », de publier des « analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées »
Résultat : ces deux messages sont retirés fissa. Hop ! Sauf qu’alerté, Twitter fait finalement marche arrière quelques jours plus tard. Évidemment, chacun de ces évènements provoque un bel effet Streisand, inévitable à chaque coup de ciseaux mal apprécié par les Internautes.
Face à ce bruit médiatique, Gad Elmaleh, grimé en « Chouchou » poste le 14 février, ce message sur Twitter.
Chouchou à quelque chose à vous dire pic.twitter.com/4u2yJ3PgLt
— GAD (@gadelmaleh) 14 février 2019
Une requête pour obtenir les IP du compte Facebook de CopyComic
En réserve, d’autres armes que la dérision ou la tentative d’humour sortent de leur sommeil. Son avocate a réclamé cette fois de Facebook l’ensemble des données de connexion afin d’identifier le fameux CopyComic.
Début avril, une demande est reçue par l’un des cabinets américains de Facebook, suite à une ordonnance sur requête rendue par le TGI de Paris. Une procédure non contradictoire.
Elle a demandé et obtenu les « BSI » du compte, à savoir les « Basic Subscriber Informations » qui comportent la date et l’heure de création de son compte outre « les IP utilisées pour les récents log-in et log-out », explique Facebook.
Avec de telles données, quelle peut être l’étape ultérieure ? Si l’on met de côté l’intimidation, la pression sociale (« je sais qui tu es ! »), cela peut consister au hasard à se rendre chez un FAI pour réclamer les données d’identification derrière l’adresse. Puis d'envisager un autre climat judiciaire.
Une balance, selon un complice de Gad Elmaleh
C’est dans ce contexte que dimanche 2 juin 2019, un drôle de message est apparu sur Twitter :
#Copycomic c’est lui??!! @MrKheiron
Mon Dieu...Quand la délation (anonyme) vient au secours du manque de talent ... Ce sera l’histoire d’un petit humoriste qui voulait briser les carrières de ceux avec lesquels il ne pouvait pas rivaliser... pic.twitter.com/OcpTwEZnoH— Philippe Lellouche (@phil_lellouche) 2 juin 2019
Il est signé Philippe Lellouche, « acteur-auteur-metteur en scène-animateur de Top Gear France », dixit sa bio Twitter. C’est surtout un très proche de Gad Elmaleh, d’ailleurs à l’affiche avec lui pour la pièce « l’Invitation ».
Son message insinue que derrière CopyComic se cache Kheiron. Il fait suite à un autre post, cette fois sur Instagram, signé Sandra Sisley, épouse de Tomer, qui ce même week-end a interpellé elle aussi Kheiron, assurant qu’il est « identifié ». Elle a mis également en cause Baptiste Le Caplain, un autre humoriste, tout autant accusé d’être CopyComic...
Témoignage de sa respectueuse affection, elle ajoute un joli doigt d’honneur à son message.
Retour sur Twitter, Lellouche démultiplie les coups de griffe. Copy Comic ? Sûrement pas un « lanceur d’alerte », mais une « balance ». Et celui-ci d’assurer que « vous verrez demain. Les preuves sont concrètes »
Les révélations de Touche pas à mon Poste, finalement enterrées
C’est Cyril Hanouna qui devait dévoiler ces preuves dans son émission sur C8, Touche pas à mon poste, là même où Sandra Sisley officiait en tant que chroniqueuse. Sauf que quelques instants avant l’émission de lundi, les principaux mis en cause ont publié les uns après les autres une pluie de démentis.
Le 3 juin, Kheiron assure « Non, je ne suis pas CopyComic. C’est clair, précis et sans équivoque », mais il épingle ceux qui sans vergogne pompent les contenus : « Ca fait des années que mes collègues humoristes et moi-même assistons à un sempiternel vol de textes dans l’impuissance la plus totale »
« Je ne sais pas pour vous, mais me concernant, lorsque quelqu’un dénonce des gens qui ont une attitude nuisible, ce n’est pas un délateur, mais un lanceur d’alerte. C’est un acte citoyen ». Et celui-ci d’admettre avoir aidé la chaîne, comme beaucoup d’autres, dans sa quête des ressemblances.
Pas de « thread » pour Baptiste Le Caplain qui est allé plus directement au but « Je citerai donc #MichalKwiatkowski: " Noooooon ! Vous êtes fouuuuuuu ! C’est pas moiiiiiiii !" ». Et CopyComic de rajouter une couche sur ces prétendues révélations.
Les « excuses » de Sandra Sisley
Quant à l’épouse de Tomer Sisley, elle a depuis tenté de faire amende honorable dans un long post sur Instagram :
« @Kehiron, J’ai dit vous avoir identifié. Identifié comme un des informateurs actif de copy comic. Je n’ai jamais dit « c’est copy comic » ou « Kheiron est Copy comic ». J’ai dit : « identifié✔ » et « on sait ». Relisez BIEN mon post. Je suis fière d’avoir eu raison.
Vous avouez avec grande fierté être un des informateurs et une des sources de copycomic. Je vous remercie de cet aveu.
Quel dommage d’avoir fait ça si longtemps à visage couvert, vous êtes un des héros du public. Grâce à moi et à votre confirmation sur Tweeter les gens peuvent directement vous remercier, vous encenser. Et moi bizarrement (alors que nous disons la MÊME CHOSE) me faire insulter, me faire trainer dans la boue, me faire dénigrer et humilier sur mon âge mon physique ou même la religion de mon mari...
Vous apportez vous même par votre intervention la preuve que mon identification était juste. Vous en êtes fier. Moi aussi. Sachez que je n’ai jamais ni encouragé ni validé le Plagiat, de la même manière que je ne supporte pas la délation anonyme.
En ce qui concerne le reste de l’affaire, je ne suis pas, comme je l’ai dit, détentrice des autres preuves existantes et je n’ai pas la maîtrise du timing d’autrui. Peu importe, Je n’en ai pas eu besoin pour que mes dires soient confirmés par vous-même.
Je ne vous ai en rien diffamé, je vous ai révélé et vous comme moi en sommes fiers.
Vous dîtes la vérité, moi aussi.
Petit message à mes amis haters:
Si le flot d’insultes, d’horreurs en tout genre, de menaces, d’ignominies pouvaient cesser ...J’ai bien compris que toutes les vérités n’étaient pas bonnes à dire.
Merci ».
Celle-ci termine son long message en s’excusant pour le doigt d’honneur. Chez Hanouna, plus aucune nouvelle de ses révélations. Miskine ! Quant à Lellouche, on attend toujours ses preuves concrètes.
Une ancienne démarche, mais une ordonnance datant du 12 février
Quittons cependant ces bisbilles et revenons au dur. Le 10 avril le Parisien publie le témoignage de l’avocate de Gad Elmaleh, interrogée sur les fameuses demandes d’IP adressées à Facebook. « Aucune plainte n’a été déposée ni aucune assignation délivrée », assure l’intéressée auprès de nos confrères (elle n’a jamais retourné nos appels).
Simplement, « il s’agit d’une ancienne démarche diligentée par mes soins il y a plusieurs mois, dans le cadre de procédures automatiques de demandes de retrait de vidéos, mises en place depuis plusieurs années. Je ne l’ai pas poursuivi et je n’ai rien engagé depuis à l’égard de Facebook ou de quelque plateforme que ce soit. »
Contacté, Me Nicolas Rebbot, avocat de CopyComic, nous indique que l’ordonnance sur requête obtenue par sa consœur date très exactement du 12 février 2019, soit une quinzaine de jours après la vidéo « Gad Elmaleh Partie 1 », publiée le 28 janvier 2019. « C’est l’une des rares choses que j’ai pu obtenir grâce au numéro de requête inscrit sur le RPVA », le Réseau Privé Virtuel des Avocats, qui orchestre le dialogue avec les tribunaux.
Ce référé est fondé sur l’article 145 du Code de procédure civile, selon lequel « s’il existe un motif légitime de conserver ou d’établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution du litige, les mesures d’instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé sur requête ou en référé ».
Facebook a bien transmis des données de connexion à l’avocate de Gad Elmaleh, mais Me Rebbot ne parvient pas à s’en faire remettre copie. Impossible donc de savoir si cette requête est effectivement fondée sur une atteinte aux droits voisins ou sur un autre champ (diffamation ou autre ?).
CopyComic pourrait bien envisager un « référé-rétractation », pour faire revenir l’affaire devant le juge initial, mais la démarche impliquerait la révélation de son identité. Son avocat ne sait pas davantage s’il y a d’autres actions parallèles, par exemple une plainte contre X au pénal.
Une certitude : les adresses IP transmises par Facebook ne sont exploitables qu’à condition que CopyComic se soit connecté de chez lui, sans utiliser un VPN. Ce réseau privé virtuel a pour fonction de cacher la vraie adresse IP, rendant alors vaines les demandes d’identification adressées à tel ou tel fournisseur d’accès.
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Commentaires (100)
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Abonnez-vousLe 07/06/2019 à 16h03
La chasse aux sorcières est ouverte, comme a l’époque de l’inquisition. On a pas de preuve mais on sait.
Le 07/06/2019 à 16h35
Merci Marc ! Je comprends mieux le contexte maintenant. Il manquait cet article depuis longtemps, j’étais curieux de loin, maintenant je vais suivre ça avec le popcorn. Sur le fond, c’est édifiant…
Le 07/06/2019 à 16h36
Super article !
Le 12/06/2019 à 08h24
Le 10 avril
le Parisien publie le témoignage de l’avocate de Gad Elmaleh,
interrogée sur les fameuses demandes d’IP adressées à Facebook. « Aucune plainte n’a été déposée ni aucune assignation délivrée », assure l’intéressée auprès de nos confrères (elle n’a jamais retourné nos appels).
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Perso, je plains l’avocate qui doit avoir à gérer ce dossier.
Tenter de faire peur à un quidam lambda sur la base d’éléments inexistants et en mettant en avant la mauvaise foi plus que flagrante de son client, c’est chaud quand même.
Tu m’étonnes qu’aucune assignation n’a été délivrée: n’importe quel juriste se doute que ça n’aboutira pas et surtout sait que ça se retournera contre lui (les juges n’aiment pas trop ce type de procès qui leur font perdre du temps plus qu’autre chose)
Le 12/06/2019 à 10h48
Pour les collaborations c’était juste une remarque, j’aimais bien les partenariats ASI - Canard PC (https://www.arretsurimages.net/emissions/cest-pas-quun-jeu ) et me demandais si ça pouvait être le cas avec NXI notamment… Mais ça s’arrete là…
Le 12/06/2019 à 14h37
C’est fous que le mec ne soit pas encore identifié, il n’y a aucun plagiat si la langue est différente, c’est tout, la cible n’est pas la même.
C’est comme si un vendeur de porte-clés à 5e à Marseille portait plainte pour concurrence déloyale face à un autre vendeur de porte-clés à 1e à Bangkok, il n’y a pourtant aucun impact financier avéré.
Le 12/06/2019 à 15h41
Disons que c’est comme ci quelqu’un qui conçoit une illustration de porte clé à Marseille découvre qu’on utilise son illustration à Bangkok.
Après il est concevable qu’on s’inspire d’artistes étranger, Johnny Halliday a bien commencé sa carrière en copiant Elvis ou Eddy Chochran. La différence c’est qu’il ne s’en est jamais caché.
Le 13/06/2019 à 09h18
Le 13/06/2019 à 12h41
Comme sur beaucoup de sujet actuellement, la stratégie est d’abord d’identifier la source - en l’occurrence l’auteur des vidéos - avant de vraiment contester le fond d’un sujet.
J’aimais bien Gad avant cette histoire mais sa réaction - et pas spécifiquement les vidéos de CopyComic - en dit long sur le personnage et son entourage. Pas touche au grisbi en quelque sorte.
Le 07/06/2019 à 20h10
Le 07/06/2019 à 21h38
Le 07/06/2019 à 21h46
Le 07/06/2019 à 21h52
J’avais regardé ces vidéos il y a un moment. Truc de fou. Ma compagne travaillait auparavant dans un théâtre privé qui programmait pas mal de One Man Shows. Je peux concevoir que certains sketchs puissent être inspirés de comiques US ou autres car forcément on prend un peu d’inspiration à droite ou à gauche sans faire trop attention. Mais la chaine CopyCopic est éloquentes sur certaines personnes, comme Michel Leeb qui était un des seuls artistes comiques de ma jeunesse, qui était déjà bien amoché par les accusations de racisme, mais qui est dans les vidéos presque achevé…
Donc qu’on s’inspire un peu, voire qu’on traduise quelques dizaines de minutes de sketch sur une carrière de centaines d’heures, je comprends. Qu’on plagie du début à la fin un spectacle ou un bout de spectacle c’est autre chose. Et Gad n’en sort pas indemne non plus…
Le 07/06/2019 à 21h59
PS : Et Tomer Sisley est un SALE PLAGIEUR !
Regardez les vidéos de CopyComic, s’il veut lui ou sa femme me poursuivre en justice, je suis totalement dispo car je pense que la vidéo est très éloquente.
Aucun talent, pompeur de sketchs, et ce mec-là doit se faire 10 fois mon salaire. A gerber.
Et sa femme qui fait toutes les soirées Cannoises : à gerber encore plus.
Le 07/06/2019 à 22h16
Ça aurait également toute sa place sur arretsurimage…
Est-ce que d’ailleurs vous collaborez sur certains sujets ou avez prévu de le faire ?
Le 07/06/2019 à 22h28
Le 07/06/2019 à 22h30
A la longue NXI fait le même travail qu’ASI mais pour le woueb et l’internet didgitâle.
Ne mélangeons pas les pinceaux, siouplait. " />
Le 07/06/2019 à 22h30
C’est même un druide d’après certains. " />
Le 07/06/2019 à 22h32
Le 07/06/2019 à 22h48
Autant je suis d’accord sur le fond, autant l’exemple des platistes est mal choisi.
Car je rappelle qu’il s’agit ici de vérités partagées, non pas objectives.
L’appréciation du plagiat ou non revient au juge, pas à un scientifique ou une machine. Bien qu’en l’espèce j’en conviens les montages de copy comic sont ici sans appel crédible ce qui est rare, donc forcément putaclic, donc forcément massif, donc toussa toussa le papier colle aux bonbons. " />
Le 07/06/2019 à 22h50
“Un peu tout : ce type d’affaire ne peu exister que par les réseaux sociaux et la communication instantanée de masse. A chaque instant les textes législatifs (notamment sur le droit d’auteur) sont détournées de leur fonction initiale à des fins de tentative censure et d’intimidation dans l’intérêt d’une revanche et d’un intérêt personnel. L’article évoque ainsi toute les dérives d’un système.”
Faut croire qu’on aime ça… " />
Le 07/06/2019 à 23h24
Les « excuses » de Sandra Sisley
Ahahah la tentative de rattrapage aux branches complètement foireuse et pas crédible du tout.
Elle aurait dû faire comique, elle a du talent pour faire rire… " />
Le 08/06/2019 à 06h12
Pourtant les 14h42 étaient réussis, je ne sais pas pourquoi ça s’est arrêté.
Le 08/06/2019 à 08h11
Le ton désinvolte de l’article ne me choque pas et cadre tout à fait avec le niveau des échanges, qui est de l’ordre de celui d’une cour d’école primaire, sauf que personne ne sait siffler la fin de la récré. Je dois dire que je n’était déjà pas fan de Gad, qui m’avait déjà donné bien des raisons de se faire détester tout au long de sa carrière. La séquence CopyComic n’avait fait que me renforcer dans mon sentiment, d’autant que la défense de l’intéressé est totalement pathétique. Puis j’ai eu l’occasion d’en discuter avec une avocate parisienne qui connaît un peu le milieu et les questions de propriété intellectuelle, et était assez en faveur de la défense de Gad. Son argument tourne autour du procédé : on peut ne pas approuver les opinions ni les prestations artistiques de Gad, et en débattre à visage découvert est tout à fait recevable. Mais là la démarche est discutable : effet de loupe par le regroupement de petits emprunts, anonymat du délateur, harcèlement par la répétition des attaques, confusion entre des arguments de moralité et de légalité par exemple, tout cela est effectivement assez pervers et plus proche d’une pratique d’intimidation que de lanceur d’alerte.
Le 09/06/2019 à 09h28
+1
D’autant que Pierre Desproges avait bien précisé une chose importante :
“On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.”
M’bala m’bala, lors d’un de ses spectacles, a osé inviter sur scène un certain faurisson, négationniste notoire.
Il s’est même permis de qualifier “d’habit de lumière” le costume dont était vêtu un figurant du spectacle, costume que portaient les déportés dans les camps d’extermination.
C’est de l’humour ça ??
Ce faurisson n’est plus de ce monde (bon débarras) et m’bala m’bala n’a pas manqué de lui rendre hommage en disant qu’il avait perdu un ami… " />
Et si j’ai apprécié un certain Dieudonné à une époque, je déteste littéralement cet odieux m’bala m’bala.
Le 09/06/2019 à 10h02
Dire que m’bala m’bala est un humoriste c’est comme dire qu’un certain hitler était sûrement un brave type incompris… " />
Joli point godwin. " />
C’est pas la personne ou les propos qui posent question, seulement l’incompétence de ceux qui supportent les lois permettant de condamner un provocateur.
C’est une politique de police de la pensée (perçue comme tel) faite exprès pour diviser l’opinion sur un sujet pourtant neutre : l’humour.
Dieudonné a très bien compris comment exploiter les interdits légaux même en étant condamné. Personne ne remarque qu’on là un effet streisand ? Ou votre surcompétence technique vous empêche de voir que vous définissez par défaut le public de Mbala comme des bots ? " />
Le 09/06/2019 à 12h26
Vrai ou pas je ne sais pas .
mais cet histoire de pompage de texte , n’est pas nouveau
une fois dans un docu sur Coluche ils expliquait au lui aussi allez dans des café théatre pour prendre des notes ….
Le 09/06/2019 à 12h57
Woaw, entre antisémitisme et Dieudo, ça a bien glissé dans les commentaires..!
Certains feraient mieux d’aller se soigner…
repart en oubliant tout ce qu’il a lu
Le 09/06/2019 à 13h37
Le 09/06/2019 à 13h42
Merci pour l’article, j’avais rien suivi à cette affaire, là ça a le mérite d’être clair
Le 09/06/2019 à 14h13
Au niveau juridique, il n’y a que Elmaley qui se fonde sur ses droits (d’auteur ou/et son droit voisin) pour exiger le retrait de la vidéo et sanctionner celui qui l’a mise en ligne ou l’hébergeur qui l’a laissée. La question au fonds est de savoir si les extraits utilisés dans les vidéos de Copycomic rentrent dans l’une des exceptions au droit d’auteur (dans ce cas, l’auteur ne dispose pas du droit d’interdire ce type d’utilisation de son oeuvre).
Ensuite, c’est vrai, les questions relatives au plagiat ainsi que sa sanction sont en bonne partie réglées par le droit d’auteur, mais à ma connaissance, ni Copycomic, ni les auteurs plagiés n’ont pour l’instant décidé d’ouvrir une action contre Elmaley.
L’élément intéressant est qu’il aurait probablement été plus simple d’exiger de l’hébergeur le blocage, mais il semblerait qu’ils aient vu là une opportunité d’utiliser la justice afin de trouver et désanonymiser la “taupe” qui met le milieu sur des charbons ardents. On peut donc se poser des questions quant à savoir s’il existe une “instrumentalisation” des droits d’auteurs.
Les “contre” disent qu’il s’agit d’une dérive du système, mais personne ne semble critiquer le fondement même de l’existence de tels droits.
Le 09/06/2019 à 14h33
Ah le fameux point Godwin !! " />
L’argument suprême de ceux qui en sont justement dépourvus… " />
Un négationniste invité sur scène et “l’habit de lumière” sont des réalités facilement vérifiables et libre à toi d’y voir de l’humour…
Mais bon, c’est bien connu, “heureux les simples d’esprit”…
A quoi bon discuter… " />
Le 09/06/2019 à 15h51
Mais il était surement incompris.
Redouté, mais incompris.
Après est-ce que lui même se comprenait, ….
Le 09/06/2019 à 16h31
Tu l’as cité toi-même : “On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.”
Je parlais du conseil d’état, du sens des textes votés en France. Pas du cas particulier Dieudonné. On ne peut pas appliquer des lois réputées d’intérêt général et les changer sur la base de personnalités individuelles… Hilter avait une armée, Dieudonné je ne le pense pas.
C’est comme avec les mauvais profs qui punissent le groupe car un seul aurait fait une connerie et les autres n’eut pas promptement dénoncé la brebis galeuse, c’est juste une méthode supplémentaire pour maintenir une autorité qui est douteuse par définition sans jamais chercher à rendre justice, donc fatalement à expliquer le mal. (histoire qu’il ne se reproduise pas hein).
Donc interdire la communication au public d’un type à l’heure d’internet c’est s’exposer à l’effet Streisand, c’est même tendre à le renforcer.
Mais curieusement le sujet passe inaperçu. " />
Le 09/06/2019 à 19h03
bon résumé de l histoire qui souligne AHMA le ridicule du droit d’auteur.
Si il n y avait pas de droit d auteur, un tel ‘plagiat’ serait moins compliqué pour tout le monde.
Mais puisque on a le droit d auteur, pourquoi ne pas faire comme dans la musique où on peut interpréter l’œuvre d un autre?
Ainsi, Gad, plutôt que de se de contre attaquer pathétiquement, ferait mieux de changer sa veste d humoriste auteur pour celle d un humoriste interprète.
Car même s’il pompe les autres, il interprète bien et fait rire son public: le spectateur lambda est venu pour rire, et in fine, ce n est pas si important que le gars sur scène soit l auteur de ses blagues.
Bon évidemment, se mettre en interprète signifie qu’il faudrait partager le gâteaux des revenus avec les auteurs des blagues…
L émission Stupéfiant a fait un épisode sur le sujet, et rappelle que Coluche pompait beaucoup d autres auteurs (mais ne s’en cachait pas!) et que même Molière avait copier des phrases à d autres:
YouTube
Le 09/06/2019 à 19h23
Ok, je comprends mieux et je suis d’accord pour ce qui concerne l’effet Streisand qui est une véritable aubaine pour m’bala et les types dans son genre…
Mon premier message sur m’bala (dont je n’ai rien à foutre en temps normal) répondait à un message qui encensait ce type que je trouve absolument odieux. D’autant plus que, comme je l’ai dit, je l’ai apprécié à une époque. D’où une grande déception qui renforce le dégoût qu’il m’inspire maintenant. " />
Le 09/06/2019 à 19h26
Le 10/06/2019 à 07h02
Le 10/06/2019 à 09h16
Le 07/06/2019 à 16h39
Si l’avocate de Gad Elmaleh est un (re)BOT, c’est mal engagé, cette affaire.
Le 07/06/2019 à 17h00
Si le contenu est très informatif (je ne connaissais rien à l’histoire), le ton de l’article manque clairement de professionalisms et je peine parfois à identifier s’il s’agit d’humour ou d’un parti-pris clairement assumé par l’auteur.
Le 07/06/2019 à 17h20
Intéressant tout ça, j’avais vu passer des bouts d’histoire par-ci par-là sans le contexte complet, c’est bien d’avoir un tel article qui récapitule tout.
Le 07/06/2019 à 17h40
À quel moment Gad est inquiété pour son plagiat ? Quel serait le motif de sa plainte sur CopyComics ? C’est quand même génial ce mec plagie et il fait condamner le mec qui le fait remarquer " /> J’avoue pour une fois il m’amuse
Le 07/06/2019 à 17h57
Je rêve d’une banque…. dans lequel j’aurais un compte avec un solde énorme. " />
Le 07/06/2019 à 18h00
Oh la gadoue la gadoue la gadoue…
Le 07/06/2019 à 18h09
L’article est clair etc mais c’est quoi le rapport avec NXI ?
Sinon rien a voir mais la présentation des articles sur NXI finira par être la même que sur NIH ? Avec le rédacteur en tête.
Le 07/06/2019 à 18h33
Je dirais même plus… la Gad-oue ! " />
Le 07/06/2019 à 18h43
Il est mis en cause sur du plagiat, et il répond en attaquant pour atteinte au droit d’auteur sur les extraits présentés…
Il fallait oser, il l’a fait. " />
Et il cherche à démasquer le messager, pour pouvoir attaquer ad personam. " />
J’aimais bien ses sketchs… quelle déception.
Le 07/06/2019 à 18h52
Le 07/06/2019 à 19h03
C’est clair qu’un recap de l’affaire qui dure depuis plusieurs mois à toute sa place sur NXI.
Merci pour le bon boulot.
Le 07/06/2019 à 19h03
Et avoue que ça t’amuse " />
Le 07/06/2019 à 19h05
Je lui souhaite un bon gros bad buzz de derrière les fagots.
Faut être sacrément culoté pour attaquer la personne qui dévoile ses propres fautes au lieu de faire profil bas et attendre que l’orage passe.
Le 07/06/2019 à 19h15
Suffit juste de l’ignorer, ce pseudo comique (et faire un « j’aime pas » sur le show netflix par exemple).
Le 07/06/2019 à 19h36
Le 07/06/2019 à 20h07
C’est tellement évident, allo police secours, NXI fait du zêle ! " />
Le 08/06/2019 à 08h48
Une certitude : les adresses IP transmises par Facebook ne sont
exploitables qu’à condition que CopyComic se soit connecté de chez lui,
sans utiliser un VPN.
Ce réseau privé virtuel a pour fonction de cacher la vraie adresse IP,
rendant alors vaines les demandes d’identification adressées à tel ou
tel fournisseur d’accès.
Il n’y a pas moyen pour la justice de faire une demande auprès du fournisseur de VPN également ?
Le 08/06/2019 à 09h04
Ceux qui veulent se cacher derrière un VPN le choisissent dans un pays où il n’y a pas d’obligation de garder les adresses IP.
Le 08/06/2019 à 10h41
Tout ça car quelqu’un a inventé l’idée de plagiat " />
Le 08/06/2019 à 10h46
N’oublions pas que certains comiques, notamment US, “revendent” leurs blagues. Le plagiat pourrait ne pas en être un, un peu comme un jeu à licence. Mais vu les réactions de certains plagiés, ça ne semble pas être le cas.
Le 08/06/2019 à 10h51
Mais là la démarche est discutable : effet de loupe par le regroupement de petits emprunts, anonymat du délateur, harcèlement par la répétition des attaques, confusion entre des arguments de moralité et de légalité par exemple, tout cela est effectivement assez pervers et plus proche d’une pratique d’intimidation que de lanceur d’alerte.
D’accord sur l’effet de loupe (oui on sait aussi s’appliquer à s’auto-décoder) mais je ne pense pas qu’il y ait de confusion particulière entre arguments de moralité et de légalité. C’est l’enjeu même du débat de savoir si il y a plagiat ou non. Le plagiat est discutable à visage découvert, oui, mais on peut aussi refuser de décliner son identité auquel cas si l’on applique le droit de la presse de 1881 on devrait avoir un droit de réponse… mais l’intéressé osera-t-il ?
La moitié du problème est résolu.
Pour l’autre moitié j’ignorais qu’on pouvait qualifier une personne dont ont ne connait ni l’identité ni la défense d’intimidante. Il n’y a aucune preuve tangible que la profusion de “harcèlement” provienne de la même personne. A ce stade on ne sait pas.
Maintenant est-ce pervers ?
Pas vraiment, mais ce jeu habile que pratique les plaignants découle d’un droit dont la non-cohérence à l’ère numérique mène effectivement à la perversité. Quant à la question des signaux d’alarme si les confrères de l’humoriste avaient entendu et digérer les changements sociétaux majeurs qu’amplifie le web alors nous n’en serions pas là à se farder ou prendre la poudre d’escampette pour éviter prudemment au choix :
Le 08/06/2019 à 10h58
Bonne question.
NXI : peut-on connaitre la mèche ?
Le 08/06/2019 à 11h23
Le 08/06/2019 à 11h28
Non mais faudrait arrêter à force on va faire mourir de rire les grandes oreilles avec des filouteries de ce genre.
Ce serait grave. " />
Le 08/06/2019 à 11h36
Le 08/06/2019 à 12h03
Le fond du problème c’est que dans une période où l’antisémitisme est en progression il n’est pas particulièrement étrange de voir un artiste subventionné, nourri et blanchi par la poule aux œufs d’or quémander à la justice du pays qui a bien voulu lui accorder l’asile fiscal de dé-anonymiser les vils anti-sémites à l’origine du harcèlement de masse du grand méchant internet.
“C’est l’histoire qu’il se raconte”…. pour un français disons pas trop con mais pas trop fin non plus.
Les deux sont plus intéressants à caricaturer qu’à instruire… " />
Donc merci NXI. " />
L’autre fond, le double, c’est effectivement celui du modèle concentrationnaire des “plateformes” (on se croirait à Rungis c’est dire)… mais NXI fait partie du complot, vous l’ignoriez ? " />
Le 08/06/2019 à 12h27
Le 08/06/2019 à 12h28
Très bon article et jolis jeux de mots ! (empruntés à qui, hein ?! #onveutsavoir)
Par contre, au vu du ton de l’article, une mention “Édito” (ou autre) aurait p’tet été bienvenue
Le 08/06/2019 à 12h45
Le 08/06/2019 à 12h49
Cette affaire n’est qu’un symptôme. La maladie c’est de méconnaitre lourdement les tactiques de la politique Française depuis disons 35 ans. " />
Le 08/06/2019 à 12h53
Du coup, je n’ai pas bien compris: ceux qui condamnent le plagiat sont plutôt en faveur des droits d’auteur, c’est bien ça, non ?
Parce que vu les intervenants, j’ai plutôt l’impression que c’est l’inverse, et du coup, j’ai du mal à comprendre la logique.
Le 08/06/2019 à 12h57
Bonnet blanc et blanc bonnet.
es modérateurs de ce réseau n’ont pas percuté la finesse des vidéos de CopyComic, en particulier ce possible bénéfice de l’exception d’analyse critique prévue par l’article L211-3 du Code de la propriété intellectuelle.
Cette exception permet à quiconque, « sous réserve d’éléments suffisants d’identification de la source », de publier des « analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information de l’oeuvre à laquelle elles sont incorporées »
Polémique. C’est même dans la loi, c’est dire !
Le 08/06/2019 à 13h04
“je ne supporte pas la délation anonyme”
Le problème c’est que face au pouvoir et à l’argent, la délation anonyme est probablement la seule arme.
Il est fort probable que si CopyComic s’était exposé dès le début, il aurait croulé sous des procès qui lui aurait coûté probablement trop pour pouvoir continuer.
Le 08/06/2019 à 13h10
Je comprends encore moins ce que tu racontes. Et pourquoi parles tu de la politique Française ? Que veut dire ce terme et que vient-il faire dans cette histoire ?
Le 08/06/2019 à 13h34
Le 08/06/2019 à 13h48
Le grand tabou en France c’est de ne pas faire de statistiques ethniques donc chacun importe ou exporte plus ou moins ses ressentis et chaque communauté étant l’objet de l’attention du politique selon ses besoins il en joue plutôt bien, cyniquement, jusqu’à plus soif.
Monocle contre Mohamed est un exemple dont la logique d’opposition des “communautés” perdure :
cela ne vous a pas étonné que Dieudonné ait pu être l’objet d’une pathologisation il n’y a pas si longtemps ?
J’ai cru oui dire que la décision du conseil d’état concernant l’interdiction de l’un de ses spectacles défiait étrangement les traditions libérales du pays. J’ai aussi cru me souvenir que Gad et Dieudonné ont formé un duo, longtemps. Coïncidence ?
Desproges nous disait pourtant qu’il n’adhérerait à SOS racisme que lorsque il y aurait un S à Racisme. La liberté d’expression pour les humoristes s’est réduite en France. (même pour Gad)
La situation n’a que peu changée mais elle est moins ouvertement énoncée de la sorte les biais cognitifs programmés dans les algos (merci Al-Khwârizmî ) des plateformes s’occupant tranquillement de conforter en ce moment même les passions coloniales historiques tout en atténuant la politique migratoire incohérente en méditerranée. Il n’y a rien d’étonnant, la machine fonctionne.
Le 08/06/2019 à 14h03
Quant aux preuves je renvoie pour la politique Française aux nombre conséquent d’études sur le sujet, chaque association de lutte conte l’-phobie produisant ses stats.
Pour contextualiser un peu plus le côté colonial je trouve bien curieux que l’Afrique comme l’Inde aient récemment été l’objet d’un lobbying actif de Facebook et Google pour faire “l’internet” là bas. Le colonialisme est une réalité économique avant d’être culturelle. Et cerise sur le gâteau, youtube commence à se lancer dans la censure politique aux US et en Europe. Ce ne sont que des signes peu encourageants pour l’avenir de l’expression en ligne, la bullification aidant il n’y a rien d’étonnant à voir maintenant Europe encline au nationalisme piloté à distance depuis Dublin. Alors si en plus on s’en mêle avec des lois inapplicables, encore, toujours plus fort… " />
Le 08/06/2019 à 18h28
Le 08/06/2019 à 21h51
Gad el Malin … Mr “J’ai rêvé d’une banque”… Mais certainement pas pleine d’images vidéos compromettantes , hein ? " />
Le 09/06/2019 à 06h54
la pêche à la grenade est interdite sur NXI ! " />
Le 09/06/2019 à 07h03
Le 09/06/2019 à 07h18
c’était pas plutot l’UPR que marine ?
Le 09/06/2019 à 07h21
Il me semble que son pseudo avec des majuscules bien placées fait plutôt penser à la “brave marine”… " />
Mais bon, ça ne change pas grand chose.
Le 09/06/2019 à 07h22
Le “professionnalisms” ça te connait on dirait ….
Le 09/06/2019 à 08h19
T’aurais cité Desproges, Le Luron ou Coluche t’aurais été crédible mais Dieudonné …
Le seul parallèle possible entre eux et lui c’est qu ‘à notre époque 90% de leurs sketchs auraient également été censurés et leur auraient valu d’innombrables mises en examen, sauf qu’eux c’était de l’humour corrosif dans le but de dénoncer la bêtise des haineux pas un camouflage grossier permettant à un raciste de base de vomir sa haine en public.
Le 09/06/2019 à 08h45
Le 10/06/2019 à 10h13
Le 10/06/2019 à 10h16
Le 10/06/2019 à 10h23
Le 10/06/2019 à 10h34
J’avais vaguement entendu parler de cette affaire.
Grâce à cet article, je découvre un résumé de cette histoire ainsi qu’un autre issu du compte youtube de CopyComic.
On y apprends que Djamel Debouzze aime être comparé à Molière " />
Les bras (enfin le bras surtout … ) m’en tombent …..
Le 10/06/2019 à 17h21
Dans Fluide Glacial, il y avait (probablement à tort, je ne suis plus abonné depuis 20 ans) une rubrique qui pointait non sans humour les reprises plus ou moins volontaires des auteurs du journal. Voire le dessin original et celui visé “d’une inspiration bien proche”, était très amusant et j’imagine l’ambiance en rédaction quand Gotlib, Edika ou un autre notait (ou se faisait prendre le doigt dans le pot de confiture) que des similitudes un peu manifestes pouvaient exister entre certaines planches.
Celui qui se faisait prendre n’avait qu’à rendre une planche encore meilleure pour la prochaine parution, recevait quelques courriers des lecteurs. Ca pissait pas loin et c’était traité de façon amusante.
Ca aurait pû être une bonne ligne de défense pour Gad. Quand on traite le même sujet, forcément on peut avoir la même réaction. J’ai pris cependant le temps de regarder quelques vidéos de CopyCommic, je doute sérieusement qu’il ne s’agit que d’une inspiration commune.
Je n’ai qu’un qualificatif pour tout ce ramdam: désespérant. Tant pour l’absurdité du comportement de ces personnes publiques que pour ce que pour ce que sont les lois sur la propriété intellectuelle.
Le 11/06/2019 à 04h23
Il est tout à fait possible d’être neutre si on se fout totalement de l’affaire. Au final quel est le problème ? Tout ça vient d’une seule chose : il n’existe pas de notion de droit d’auteur internationale dans l’humour.
Après, Gad Elmaleh en a profité et se défend pour essayer de préserver son image. On peut estimer qu’il se trompe ou avoir un avis plus neutre en mettant en cause le vide juridique. Personnellement, si j’estime que traduire un spectacle qui ne sera jamais joué en France ne lèse pas l’auteur, je comprends très largement ces auteurs qui se sont casser le cul pour trouver des vannes et se font piller… surtout que dans le cas particulier de Gad, il s’attaque aussi au marché US.
Bref… je ne suis pas neutre mais on peut bel et bien l’être :)
Le 11/06/2019 à 04h26
Le 11/06/2019 à 05h14
edit : non rien j’ais fait fausse route
Le 11/06/2019 à 09h55
Cela ne l’empêche pas réellement de s’exprimer sur internet avec pour la petite histoire les bénéfices de l’algo de Ytube biaisé.
Et cela crée aussi une espèce fermeture de la presse. D’où d’autres ennuis par la suite.
Disons que ces lois ont surtout pour effet de diviser l’opinion, voire de la cristalliser autour de sujets falourdés comme la “sécurité routière”, les “vilains chômeurs” et autant de marronniers dopés à l’ad hominem. " />
Le 11/06/2019 à 10h06
Le 11/06/2019 à 11h25
Le problème avec cet argumentation réside dans sa structure. A contrario, le fait de savoir si c’est légal ou moral ce que fait copycomic (je peux comprendre le risque niveau harcèlement, beaucoup moins l’argumentation niveau anonymat) n’influence en rien la question de savoir si les “emprunts” d’Elmaleh sont du plagiat. De plus, le droit d’auteur est assez clair sur ce qui est considéré comme une reprise de l’oeuvre ou d’une partie de l’oeuvre de quelqu’un.
En d’autres termes, on pourrait tout à fait condamner Elmaleh pour violation du droit d’auteur, et condamner Copycomic pour un autre motif (ne relevant pas du droit d’auteur cette fois, la situation semble assez claire également sur ce point puisque Facebook a pris le risque de ne pas bloquer l’accès à la vidéo).
J’avoue avoir un peu de peine à trouver un motif véritablement utilisable, mais je constate qu’Elmaleh et son avocate ont du avoir un peu de mal aussi puisque le grief de violation du droit d’auteur est mal embouché.
Enfin, mais c’est personnel, j’ai le sentiment que le but de la procédure est d’instrumentaliser le droit d’auteur afin d’obtenir le nom du “délateur” avant tout, et pas seulement pour lui-même, le monde de la comédie souffrant de manière assez transversale de ce type de maux.
Le 11/06/2019 à 12h25
+1
Le 11/06/2019 à 13h03
Le 11/06/2019 à 13h24
Acheter un cerveau n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Je comprends mieux le but de cette procédure visant à comprendre qui est la taupe maintenant. " />
Le 11/06/2019 à 14h39
Je ne sais pas pas ? Je dis ça au pif : Internet ? ; Réseaux sociaux ? ; Droit voisins ? ; identification d’adresse IP ?