Le ministère de la Culture envisage l’interdiction de la revente de fichiers
Peut on empêcher la revente de MP3, eBook, etc. ?
Le 23 juillet 2013 à 13h11
4 min
Droit
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Après avoir lutté avec Hadopi contre l’échange hors marchand de fichiers, le ministère de la Culture entame un nouveau front : celui des fichiers licites revendus d’occasion par les consommateurs. Une petite plaie pour les ayants droit qui craignent pour leur rémunération.
L'acte de naissance de la commission sur le marché de l'occasion (PDF).
Madame Michu vient d’acheter un MP3 sur une plateforme en ligne. Après écoute, elle décide de s’en séparer. Payé 0,99 euro, le fichier sera vendu 0,50 euro sur eBay. Quant à Monsieur Michu, il vient de finir de lire son ebook sur sa jolie tablette. Il compte du coup amortir son achat en revendant son fichier sur LeBonCoin... C’est ce genre de scénarios qui fait trembler les murs de la Rue de Valois.
Le ministère de la Culture vient de constituer une commission sur le marché de l'occasion numérique. Cette commission a été créée le 15 juillet 2013 au sein du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique. Dans un courrier faisant acte de naissance, Pierre-Françoise Racine, président du CSPLA, fait ainsi part des « importantes interrogations » liées à la « seconde vie des biens culturels numériques ».
Avec le développement des places de marché numérique, « la question se pose de savoir dans quelles conditions l’acquéreur d’une œuvre littéraire, musicale ou audiovisuelle sous une forme numérique, peut ou non être autorisé à revendre le fichier en question sur une plateforme de téléchargement comme cela est possible dans l’univers physique, pour un ouvrage papier, un CD ou un DVD ».
Interdire ou non la revente d'occasion ?
Le juriste sait qu’en l’état de notre droit, « le titulaire de droits perd le droit de contrôler la revente des copies ». Cela tient à la règle dite de l’épuisement des droits qui veut que le droit de distribution soit limité à la première vente. Si cette règle ne s’étend pas au fichier, les ayants droit pourront prohiber ce commerce à coup de notification et autres mises en demeure. Mais dans le cas contraire, « les titulaires des droits ne pourraient interdire la revente d’occasion, et ce, en dépit des clauses contractuelles qui sont aujourd’hui insérées à cet effet dans les licences ou les conditions d’utilisation ». Stupeur et tremblement !
Surreprésentés au CSPLA, les ayants droit sont évidemment inquiets pour leur rémunération puisqu’il ne toucherait pas un kopek sur ces reventes et re-reventes. Pire, « la valeur d’un bien culturel numérique ne se détériorant par définition pas à l’usage, le développement d’un marché secondaire pourrait avoir un impact très sérieux sur le marché primaire en termes de prix comme de volume » explique à ce titre Pierre François Racine.
Le CSPLA place à la tête de cette commission spéciale deux personnalités, à savoir Josée-Anne Bénazéraf, une avocate qui dans le passé a notamment défendu la SACEM, et Joelle Farchy, une enseignante à qui l’on doit entre autres « La copie privée numérique. Un danger pour la diffusion commerciale des œuvres culturelles ? »
Un mouvement international inévitable ?
Le temps presse. La Cour de Justice a déjà ouvert une grosse brèche, mais uniquement en matière informatique. Dans l’arrêt UsedSoft, elle a estimé que la règle de l’épuisement vaut pour les licences de logiciel proposées en téléchargement. Dans le même temps, la justice américaine a condamné le site ReDiGi qui proposait justement la revente de fichiers musicaux d’occasion. La plateforme américaine a cependant déjà fait connaître sa volonté d’ouvrir une version européenne. Quant à Apple et Amazon, elles ont déposé des brevets sur la revente de fichiers numériques, signe d’une tendance de marché irréversible.
Le ministère de la Culture envisage l’interdiction de la revente de fichiers
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Interdire ou non la revente d'occasion ?
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Un mouvement international inévitable ?
Commentaires (159)
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Abonnez-vousLe 23/07/2013 à 13h22
D’abord on interdit l’occasion sur le dématérialisé, et ensuite on arrête de produire des version physiques. Et évidemment on ne baisse pas le prix (autant profiter de la disparition des coûts de production et de transport pour augmenter ses marges).
Cool comme programme " />
Le 23/07/2013 à 13h22
Qu’ils passent une loi et qu’ils se fassent retoquer par le CC ou la CJUE. Y en qu’en leur filant des coups de triques qu’ils comprennent " />
Le 23/07/2013 à 13h23
Ah mince, en lisant, j’avais compris qu’on parlait de revendre les fichiers de noms pour pourrir de pourriel la vie des gens.
Mais non, ça les entreprises auront le droit.
C’est juste une loi faite pour nous pourrir la vie un peu plus à nous les clients et à nous faire payer un peu plus.
Rien de neuf quoi. Toujours aussi pourris au gouvernement.
Le 23/07/2013 à 13h23
En parlant de cela, je me posais une question qui n’a pas vraiment à voir avec le sujet.
Ma fille rentre à 1ère L l’année prochaine, donc Rousseau, Voltaire et tout le tralala.
Ces œuvres sont logiquement dans le domaine public et j’aurais aimé savoir si elles le sont gratuitement dans leur version numérique ?
Le 23/07/2013 à 13h22
Compliqué la revente de biens immatériels…
Faut être réaliste, même si cela devait être légalisé un jour, il y aura toujours une minorité de cancrelats des petits malins présents pour vicier le système " />
Le 23/07/2013 à 13h25
Le 23/07/2013 à 13h25
Ils ont déjà essayé de contrôler les biens après la vente à l’aide des DRM. Ca n’a pas marché. Ils essaient maintenant avec des lois. J’ai quelques doutes sur la réussite de cette tentative. " />
Le 23/07/2013 à 13h25
Allez zou ! Tout le monde retourne aux CDs , pour lesquels on ne se casse plus la tête pour savoir si on peut les revendre ou pas " />
Le 23/07/2013 à 13h27
Le 23/07/2013 à 13h27
Si je ne peux pas revendre mon bien, alors je ne peux pas en disposer selon mon bon vouloir, ce n’est pas mon bien, je n’en suis donc nullement propriétaire.
J’ai donc payé “pour du vent”, de là à dire que la (re) vente de fichiers frise l’escroquerie pure et simple …
Le 23/07/2013 à 13h29
Le 23/07/2013 à 13h29
Franchement, je ne sais vraiment plus quoi dire devant une telle stupidité de la part des ayants-droits…
" />
Le 23/07/2013 à 13h30
Le 23/07/2013 à 13h29
Le 23/07/2013 à 13h31
Le 23/07/2013 à 13h33
Il est claire que le revente illimité d’un bien culturel peu poser problème au marché mais interdire la revente n’est pas une bonne chose à moins que les prix soit bien plus bas (1€ le morceau de musique désolé mais c’est abusé).
Le 23/07/2013 à 15h12
Le 23/07/2013 à 15h15
Afin de calmer tous ces assoiffés “d’ayant droit”, le plus simple reste encore de ne pas acheter leurs fichiers, comme cela le problème définitivement est réglé, et au bout d’un moment ils vont peut être finir par comprendre que ce n’est pas la bonne voie…
Le 23/07/2013 à 15h16
C’est maintenant prouver : il veulent le beurre, l’argent du beurre et le c.. de la crémière.
Après avoir pourris leur fichier avec des DRM pour les transformer en pseudo objet physique, pour contrôler leur distribution, maintenant ils veulent enlever au consommateur le seul bénéfice d’un objet physique pour eux : la revente !
A ce niveau de demande abusive, à part demander la fin de la distribution exclusive par un seul éditeur d’un auteur (un éditeur ne pourrais exiger qu’une période très courte d’exclusivité, et ensuite les droits retourneraient à l’auteur), je ne vois pas ce que l’on pourrait faire d’autre.
Le 23/07/2013 à 15h17
Le 23/07/2013 à 15h21
Le 23/07/2013 à 15h27
“Le ministère de la Culture envisage l’interdiction de la revente de fichiers”
Le moment est peut être venu de changer l’appellation “Ministère de la culture”, et de le remplacer par son vrai nom, “Le ministère des ayant-droit”,
Le 23/07/2013 à 15h29
Le 23/07/2013 à 15h31
Le 23/07/2013 à 15h32
Ca n’engage que moi, mais je trouve ca ridicule a force de remplacer les noms des institutions par les rues …( rue de valoi, texel, bercy etc ).
Le 23/07/2013 à 15h32
Le 23/07/2013 à 15h39
Le 23/07/2013 à 15h42
Le 23/07/2013 à 15h44
Le 23/07/2013 à 15h48
la vraie solution c’est peut etre de ne plus rien acheter de numérique.. et tout le monde m’a compris … a force de prendre les gens pour des abrutis et de s’imaginer qu’on a tous des millions sous le lit comme monsieur Fabius …
Le 23/07/2013 à 15h49
Le 23/07/2013 à 15h50
Le 23/07/2013 à 17h58
Le 23/07/2013 à 18h11
Le 23/07/2013 à 18h31
Hi,
Pourquoi on ferait pas ça pour TOUT ?
Après tout, les producteurs, quels qu’ils soient, perdent à chaque vente d’occasion.
Rien que le fait que se pose la question se pose est une atteinte à la liberté : tu as acheté ce truc, mais il n’est pas vraiment à toi, puisque c’est nous qui décidons de ce que tu peux en faire.
Le 23/07/2013 à 18h54
Bon, j’avoue j’ai pas lu tout l’article, ni tous les commentaires (y en a trop les gars ! ^^)
Sur la forme, je ne comprends pas qu’on veuille “interdire”… On a l’impression que la revente est illégal ! Je crois rêvé là…
Ce qui pose finalement la question de base et qui aurait du être posé depuis longtemps maintenant: achetons-un un “bien” ou un “usage” ?
Je pense profondément que la question est là. Si l’on achète, dans le sens “obtenir un bien ou un service”, ce bien nous devrait nous appartenir. Et par conséquent, nous devrions pouvoir en faire ce que nous voulons. Exemple: les voitures, les livres, les fers à repasser, les chaises. Bref, finalement quasiment tout. Auquel cas la revente doit être légale et autorisée.
Si finalement, nous n’avons pas obtention de ce bien c’est qu’on a bien acheté un usage et que le “bien” ne nous appartient pas. Exemple explicite: la location de voiture, de dvd, de matos de bricolage, etc. Auquel cas, il serait normal que la revente de ce bien ne soit pas autorisé.
Le problème étant que le mot “acheter” est utilisé d’une mauvaise manière et ce partout au point que les consommateurs ne font pas la différences entre achat réel et location (je simplifie ce que je viens de dire avant) ! Il y a peu être une ligne ou deux en caractères police 3 page 259 des CGU et autres CGV et autres CLUF et autres CDU, etc. Pour moi, il faudrait tout simeplement légiférer sur la séparation “achat de bien” et “achat d’usage” avec toutes les informations d’affichages pour le consommateurs. Tout autre tentative est, pour moi, vaine.
Le 23/07/2013 à 19h06
Le 23/07/2013 à 19h11
Du 2.0 mono sur un BR à quoi ça sert ?
Du 2.0 stéréo sur un BR à quoi ça sert ?
Du 2.1 mono sur un BR c’est quoi ?
Du 2.1 stéréo sur un BR à quoi ça sert ? un DVD suffit
Du 3.0,3.1, 4.0 mono (formats rares) sur un BR à quoi ça sert " />
Du 5.0 mono sur un BR c’est une arnaque " />" />
Du 5.1 mono sur un BR c’est pareil
De la HD qui est deux fois de HR ou trois fois de la Basse Résolution sur un DVD/BR c’est de l’arnaque " />
Le 23/07/2013 à 20h05
Le 23/07/2013 à 20h32
Le 23/07/2013 à 20h36
Mon post précédent voulait appuyer sur le fait qu’un nouveau support imposé (et malgré tout, lent à conquérir la masse) n’est pas toujours le bien venu quand il fait double emploi et exploité à toutes les sauces commerciales.
Le 23/07/2013 à 20h37
Le 23/07/2013 à 20h43
Le 23/07/2013 à 20h51
Le 23/07/2013 à 20h54
Le droit de propriété disparaît petit à petit. Heureusement que la CJEU est là pour réaffirmer les droits et libertés fondamentaux.
Le 23/07/2013 à 20h56
Le 23/07/2013 à 21h13
Le 23/07/2013 à 21h19
Le 23/07/2013 à 21h20
Le 23/07/2013 à 21h24
Le 23/07/2013 à 21h44
Le 23/07/2013 à 22h10
Le 23/07/2013 à 23h44
L’obsolescence Programmée des supports est encore plus rapide s’il y a usure, ce qui fait que le changement de format des supports ré-engrosse les majors, prix élevés au début, comme changement de format, le BR en apportant un plus, par contre, sa sécurité poussée engendrait des limites de compatibilité selon les marques (blocages au démarrage)
Je crois aussi que l’essor des séries sophistiquées et plus longues en DVD a chamboulé celui des films du cinéma relayés à une alternative pas très rentable pour eux sauf les exceptions ou une attente prolongée avant l’acquisition moins cher
Sans oublier aussi le nombre incroyable de variétés de choix de vieux films à bas prix, ou boudés quand ils sont trop chers.
Plus il y a de films, de compositeurs, d’ayants droits, de réalisateurs, le prolongement dans le temps pour les ayants droits, de réactualisation d’oeuvre et héritiers, plus la marmite de type pyramidale de répartition des €/$/£/Y est faussée, moins les petits nouveaux perçoivent.
La mondialisation a multiplié exponentiellement la multitude de choix pour un morceau de musique.
Ce n’est pas forcément le piratage qui pose problème, mais plutôt cette exponentialité créative qui en veut toujours plus et à contresens des crises et du revenu des gens qui étiolent de plus en plus leur choix de consommation quand ils en ont encore les moyens
Le 24/07/2013 à 05h48
Je vais encore me répéter, mais empêcher les gens qui ACHÈTENT de disposer LIBREMENT de ce qu’ils ont acheté, c’est le meilleur moyen de les faire se tourner vers le téléchargement illégal…
Les gens payent pour quelque chose, ils attendent en retour le droit de l’utiliser comme ils l’entendent !
Quelqu’un pourrait demander au ministère de la culture ce qu’ils diraient si on interdisait à ceux qui achètent une voiture de pouvoir la revendre d’occasion ?
Les gouvernements changent, la " /> reste…
Le 24/07/2013 à 05h55
les ayants droit sont évidemment inquiets pour leur rémunération puisqu’il ne toucherait pas un kopek sur ces reventes et re-reventes
ils n’en ont pas encore assez ?
il faudrait les laisser se débrouiller pendant 1 an avec 1.000 euros par mois, un loyer à payer, les charges, le carburant, les assurances, les factures d’eau, de gaz et d’électricité, la bouffe, ils verraient ce que c’est que survivre
Le 24/07/2013 à 05h58
Le 24/07/2013 à 07h14
Le 24/07/2013 à 07h15
Pourquoi s’acharner à revendre des biens immatériels qui circulent ( gratuitement ) librement sur les réseaux ? Le ministère a encore un train de retard et va nous inventer une mission Théodule qui coûtera plus cher que le gain espéré par les ( escrocs ) éditeurs ?
Faites de vrais livres en papier, exercez votre art dans le spectacle vivant, ne nous abreuvez pas de culture frelatée en conserve et vous pourrez vivre dignement de votre art.
Raudi
Le 24/07/2013 à 07h47
Le 24/07/2013 à 08h02
Le 24/07/2013 à 08h11
Bonjour
Excusez moi mais, le ministére de la culture c’est bien ce truc qui n’existait, ni du temps de Mozart, Van Gogh ou Picasso ?
Vous savez ces trois ‘nuls’ qui n’ont pas pu reussir faute d’aides…
Enfin moi de que j’en dis.
aller
" />
Le 24/07/2013 à 08h15
Le 24/07/2013 à 08h18
Le 24/07/2013 à 09h42
L’internet n’est pas au top de sa forme en ce moment entre le NSA, hadopi et le Royaume uni qui veut bannir le porno.
Le 23/07/2013 à 13h33
Le 23/07/2013 à 13h34
Disons que les ayants droits ont toujours eu du mal a évoluer, et ils le prouvent encore ici aussi.
Un bouquin s’use, mais un fichier ne s’use pas, sauf qu’un bouquin, on peut le trouver sous plusieurs formats, on peut le dédicacer, on peut trouver des versions reliées, avec illustrations etc.
Dans la vente des fichiers, il y a tout à inventer encore, c’est nouveau, le but n’est pas de calcquer un modèle économique qui ne fonctionne que sur le papier, mais un nouveau modèle…
enfin un p’tit chèque sur un compte offshore et l’opignion des politiques changent très vite.
Le 23/07/2013 à 13h36
C’est stupide d’interdire la revente de fichiers “d’occasion”.
Mais la revente de fichiers elle-même est tout aussi stupide.
La notion même “d’occasion” pour un fichier numérique n’a pas de sens.
Le 23/07/2013 à 13h36
Le 23/07/2013 à 13h37
Le 23/07/2013 à 13h38
Le 23/07/2013 à 13h40
Le 23/07/2013 à 13h41
Pognon pognon pognon…. Décidément " />
Le 23/07/2013 à 13h42
Le 23/07/2013 à 13h43
Le 23/07/2013 à 13h49
Le 23/07/2013 à 13h49
Ah bah ce serait beau ça! En interdisant la revente d’un fichier, on en ôterait du même coup toute valeur marchande… " /> " /> " />
Le 23/07/2013 à 13h49
Le 23/07/2013 à 13h51
Et moi j’envisagerai bien la dissolution du ministère de la culture…
Le 23/07/2013 à 13h51
Le 23/07/2013 à 13h52
Le 23/07/2013 à 14h17
Le 23/07/2013 à 14h22
S’ils pouvaient plancher plutôt sur la façon d’interdire la revende de données personnelles…
Le 23/07/2013 à 14h33
Pour le coup, je trouve l’inquiétude justifiée.
En fait, c’est l’idée même de revendre d’occasion un bien qui ne s’use pas et peut se dupliquer, à l’infini sans pertes d’informations qui me semble aberrante.
Revente un fichier musical “d’occasion”, impliquerait que l’on soit capable d’en tracer l’achat (peut-être fait, lui même, d’occasion) et de garantir la suppression définitive, chez le vendeur de toutes les copies pouvant exister (ordinateur, téléphone, tablette, clef, pad,…). De plus, cela sous entend le prêt de musique. La aussi, si l’on prête un mp3, il faudrait pouvoir garantir la disparition de toutes les copies préexistantes chez le préteur.
Ce qui techniquement me semble difficile, sauf à mettre en place un lourd système d’ORM, ce que nous souhaitons éviter.
A la réflexion, on pourrait ce demander si, dans le cadre où il est impossible de vérifier l’achat et de garantir l’unicité du fichier, on ne se retrouve pas dans un cadre de contrefaçon, plus que de vente d’occasion.
Le 23/07/2013 à 14h38
Le 23/07/2013 à 14h38
Je suis d’accord avec mrotta. Il faudrait alors plutôt que les plateformes de ventes en ligne nous rachètent les fichiers. Exemple: iTunes nous rachète 0,25 euros le morceau, ou Steam nous rachète nos jeux 1⁄5 du prix d’achat… et que l’argent nous revienne dans la poche et non dans un portefeuille interne (genre steam wallet)
Si ce sont les plateformes qui proposent ce genre d’initiative, certes elles perdront un peu de sous, mais elles gagneront en notoriété.
Le 23/07/2013 à 14h39
Le 23/07/2013 à 14h40
Le 23/07/2013 à 14h50
On voit bien là tout le problème de la “vente” de fichiers. Le système (éditeurs, ayant droits, etc…) a cru pouvoir reproduire le modèle de la vente physique et plus on avance et plus on se rend compte qu’il est inadapté. (rareté et valeur en fonction de l’age/usure contre copie parfaite et multiplication à l’infinie)
Alors bien sûr il faut adapter les lois et les règles mais depuis le début de l’ère numérique, personne n’a trouvé le modèle qui pourrait satisfaire toutes les parties concernées.
Le 23/07/2013 à 14h50
Donc en gros,, l’Union Européenne indique qu’on peut revendre une licence (procès Oracle <> un vendeur et qui avaient inquiété les marchands numériques genre Steam) mais on voudrait interdire la revente de fichiers … il y a aucune logique.
Dans le même genre, on peut acheter un pot d’échappement pour scooter (pour le débrider) mais il est interdit de l’utiliser …
Le 23/07/2013 à 14h59
Le 23/07/2013 à 14h59
Le 23/07/2013 à 15h02
Cela montre encore que l’arrivée d’Internet change la donne.
Il est vraiment temps de réfléchir à un fonctionnement qui permette de :
Mais bon autant pisser dans un violon " />
RDV en 2030 pour faire le point.
Le 23/07/2013 à 15h04
On sombre de plus en plus dans l’absurde, l’imbécile et le ridicule !
Le 23/07/2013 à 15h07
De quoi inciter à torrentiser toute sa CD-Thèque rippée avec amour (et en FLAC) …
Le 23/07/2013 à 15h11
Je suis d’accord d’interdire la revente à deux conditions:
Si ces deux conditions-là sont remplies et bloquées (car je connais les zigotos qui vont éventuellement accepter, pour après renégocier, car les conditions ont changées), je me passerai volontiers de la revente.
Le 23/07/2013 à 15h11
Le 24/07/2013 à 09h49
Le 24/07/2013 à 09h56
Le 24/07/2013 à 11h59
Le 24/07/2013 à 12h12
Le 24/07/2013 à 13h17
Le 24/07/2013 à 13h32
Le 24/07/2013 à 14h48
Le 24/07/2013 à 15h18
Le 24/07/2013 à 15h31
Le 24/07/2013 à 16h03
Le 24/07/2013 à 16h11
Le 24/07/2013 à 16h56
C’est bien pourquoi il faut continuer à acheter des DVD et CD, pas télécharger du numérique, avec les supports, on peut toujours s’arranger…
Et quid des oeuvres une fois tombées dans le domaine public ?
Le 24/07/2013 à 19h07
Le piratage a encore de beaux jours devant lui ! Et c’est pas HADOPI qui va l’éradiquer.
J’ai lu récemment que la moitié des copies se faisaient via USB !
Le 24/07/2013 à 19h12
Le 25/07/2013 à 06h45
J’ai quand même une sale impression de déjà vu/lu/entendu.
Les ayants droit surreprésentés ? à peine, il y a encore de la marge. Il reste encore des bouts de défense du consommateur qui trainent.
Encore une fois, une commission/mission/institution où l’espèce Ayant-Droit est surreprésenté.
Avec une telle collusion politique-ayant droit, il y a forcément derrière des intérêts … financiers du type donnant-donnant. Mme Justice enquête ? " />
Le 25/07/2013 à 08h30
Le 23/07/2013 à 13h15
vraiment pas malin d’orienter dès le titre les commentaires, alors qu’au final cadrer et trancher (dans un sens ou dans l’autre) est quand même nécessaire, au vu de la complexité de la question et de ses répercussions, ainsi que de l’impossibilté de savoir si actuellement ça passerait ou pas…
Et au final, c’est ce que dit la lettre, il y a eu un arret européen pour la revente dans le soft, un arret US contre la revente dans le culturel, et pour le reste c’est assez flou.. Il n’y a pas indiqué “ ils veulent interdire” .. et pourtant c’est tout ce qui ressortira de cet article à cause du titre.
Le 23/07/2013 à 13h16
Solution plus simple : interdire d’utiliser le mot ‘vente’ quand il s’agit de fichier numérique. A la place, utiliser le mot ‘location’ ^^
Edit : je pense que ça aiderait aussi les gens à faire la distinction entre l’achat d’un produit physique, et l’achat du droit d’utilisation.
Le 23/07/2013 à 13h20
Le 23/07/2013 à 13h19
Bon courage Aurélie." />
Le 23/07/2013 à 13h21
Le 23/07/2013 à 13h52
Le 23/07/2013 à 13h52
Le 23/07/2013 à 13h53
Le 23/07/2013 à 13h54
Le 23/07/2013 à 14h00
Madame Michu vient d’acheter un MP3 sur une plateforme en ligne. Après écoute, elle décide de s’en séparer. Payé 0,99 euro, le fichier sera vendu 0,50 euro sur eBay. Quant à Monsieur Michu, il vient de finir de lire son ebook sur sa jolie tablette. Il compte du coup amortir son achat en revendant son fichier sur LeBonCoin…
Sans parler du jeune Niktam qui a piqué un smartphone bourré de mp3, et qui revend chaque mp3 sur leboncoin… plusieurs fois.
" />
Le 23/07/2013 à 14h03
Le 23/07/2013 à 14h04
Le 23/07/2013 à 14h04
Le 23/07/2013 à 14h06
Le 23/07/2013 à 14h07
Le 23/07/2013 à 14h10
Et si on interdisait la revente de fichiers clients ?
PS: Pour 127.0.0.1 :
Sans parler du jeune Niktam qui a piqué un smartphone bourré de mp3, et qui revend chaque mp3 sur leboncoin… plusieurs fois.
Pas fou le Niktam… Les MP3 vendus sont en général tatoués… (bon facile à effacer…), Pas envie de se faire repérer pour gagner 3 brouzoufs sur leboncoincoin…
Le 23/07/2013 à 14h11
Le 23/07/2013 à 14h10
Le 23/07/2013 à 14h11
Le 23/07/2013 à 14h11
Le 23/07/2013 à 14h15
" /> ca encourage le tipiak quand même…
" /> il va bientot falloir cacher nos clé USB sous nos manteaux…
Le 23/07/2013 à 15h52
Le 23/07/2013 à 15h55
Le 23/07/2013 à 16h06
Le 23/07/2013 à 16h34
Le 23/07/2013 à 16h35
Le 23/07/2013 à 16h35
Le 23/07/2013 à 16h39
Le 23/07/2013 à 16h46
Le 23/07/2013 à 16h47
Le 23/07/2013 à 17h39
Le 23/07/2013 à 17h41
Le 23/07/2013 à 17h41
Sarkozy dehors ! Oh wait. Si j’ai bien compris ils veulent pousser toujours plus l’intervention de l’état et donc aller à l’encontre du “marché libre” avec lequel ils nous ont gavés pour nous faire avaler la pillule de l’UE ?
Ils nous prennent vraiment, mais alors vraiment, totalement, absolument pour des cons.
Le 23/07/2013 à 17h43
Le 23/07/2013 à 17h45
Comment justifier un prix équivalent d’un livre en .pdf à un vrai alors qu’il n’y a pas le papier, pas besoin d’un vrai magasin (bien plus cher qu’un serveur) et qu’enplus, on ne peut pas le revendre (sans oublier les problèmes des DRM)…
Le 23/07/2013 à 17h50
Le 23/07/2013 à 17h57
Le 25/07/2013 à 09h52
Le 25/07/2013 à 11h19
Pochi>Tout ce qui est taggé art n’en est pas forcément. Il y a un moment où il faut faire un distingo (ce qui a été fait par exemple avec le design). Actuellement, la plus grosse partit (économiquement parlant) de la production d’art relève du divertissement et de la performance.
Ensuite, pour te faire comprendre la place de l’ingé son dans la composition d’un disque, compare une interprétation d’une pièce d’un compositeur classique pré-XXè siècle avec des instrument classique moderne puis d’époque.
On se rend immédiatement compte que l’interprétation avec des instrument moderne n’est pas l’œuvre tel qu’imaginé par le compositeur. Que ce dernier à intégré les imperfections de rendu des instruments de son époque à son œuvre.
Finalement, l’œuvre n’est pas seulement une simple liste de note, c’est également les instruments pour lesquelles elle a été imaginé.
Le 25/07/2013 à 14h16
Pochi>Tout ce qui est taggé art n’en est pas forcément. Il y a un moment où il faut faire un distingo (ce qui a été fait par exemple avec le design). Actuellement, la plus grosse partit (économiquement parlant) de la production d’art relève du divertissement et de la performance.
Pour comprendre la place d’un ingé son, je te conseillerais d’écouter un compositeur classique pré-XXè d’une part avec les instrument parfait que l’on conçois de nos jours et d’autres part avec les instruments plus approximatif que l’on concevait à leurs époques respectives. Tu te rend compte assez rapidement les compositeurs intègrent l’imperfection des instruments à leur œuvre. Finalement, la musique n’est pas qu’une question d’onde ou de note.
Le 25/07/2013 à 14h20
A supprimer.
Le 25/07/2013 à 14h20
Le 25/07/2013 à 14h25
tass_>Justement, intégrer l’imperfection des outils fait partie intégrante du travail d’artiste. Et ça, c’est pas quelque-chose que l’on peut faire en masse.
Le 25/07/2013 à 15h32
Le 25/07/2013 à 16h02
C’est pourtant en transcendant les limites des outils que l’artiste ajoute sa part de performance à l’art. Sans limite, n’importe qui pourrait faire n’importe quoi, où serait le caractère exceptionnelle de l’œuvre ?
Le 25/07/2013 à 16h31
Le 26/07/2013 à 09h05
Le langage n’est-il pas une transposition approximative de la pensée ? Est-ce que tu peux parfaitement retranscrire des images, du son ou des mouvements dans la littérature ? Le timbre d’une voix ? Ou même permettre une multiplicité de choix dans le déroulement de l’histoire pour impliquer plus profondément le lecteur ? Et ce ne sont là que quelques unes des limites imposés à la littérature.
Pour la musique c’est pareils, tu restes limité dans les timbres qui sont à ta disposition, dans la gamme de fréquence que l’humain peut percevoir, la virtuosités du musicien,… Rien n’est illimité et l’artiste ne va nulle part s’il est incapable de les transcender. Par exemple, aucun musiciens de l’époque de Beethoven n’était en mesure de jouer ses dernières compositions (créées alors qu’il était sourd) car bien trop complexe à exécuter. Résultat, elles n’ont été jouer que plusieurs 10-aines d’années après sa mort. Un artiste n’arrive à rien (du moins de son vivant) s’il n’arrive pas à transcender les limites de son art. Pour moi, la performance est un élément majeur qui distingue un artisan d’un artiste.
Dernier point, si tu ne maitrise pas un instrument (quel qu’il soit, pas forcément de musique), comment veux-tu créer quoi que ce soit ? Tu crois que Mozart et Beethoven ont sortie leurs œuvres de nulle part ? Ils ont appris à lire une partition avant même de savoir parler, leur parents étaient eux-même musiciens, voir leur grand-parent. Être artiste (surtout de génie) n’est pas inné.