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Éducation : des élus s’inquiètent du coût des tablettes promises par Hollande

Tous les coûts sont permis

Éducation : des élus s'inquiètent du coût des tablettes promises par Hollande

Le 25 novembre 2014 à 07h21

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la promesse de François Hollande d’offrir des tablettes à tous les élèves de cinquième à partir de 2016 est loin de convaincre... Deux parlementaires de l’opposition ont récemment saisi la balle au bond pour pointer du doigt le coût et l’utilité d’un tel déploiement.

Une promesse floue qui peine à convaincre

Lors de son intervention télévisée du 6 novembre dernier, le président de la République a déclaré qu’à partir de la rentrée 2016, « tous les élèves de classe de cinquième (...) seront équipés d'une tablette » numérique. Même si François Hollande a également promis que ces collégiens « auront justement une formation avec le numérique », la nouvelle fut loin de susciter l’enthousiasme, tant cette annonce semblait à la fois creuse en termes d’usages pédagogiques et coûteuse par rapport au prix moyen de tels appareils...

 

Interrogé sur le coût et les moyens à allouer à ce volet du futur « grand plan pour le numérique à l’école », le chef de l’État a vaguement assuré : « On dégagera l'argent nécessaire ». Le locataire de l’Élysée expliquait dans le même temps que « si on fait simplement de la distribution de matériel, ça apparaîtra comme un gadget, comme une offrande avant je ne sais quel rendez-vous électoral... [Alors] ça ne marchera pas. »

Des questions de coût, mais aussi d'utilité

Comme on pouvait s’y attendre, cette promesse s'est transformée en pain bénit pour l’opposition. Ce matin, la députée UMP Virginie Duby-Muller a ainsi transmis une question écrite au ministère de l’Éducation nationale, non sans laisser transparaître son agacement. « Alors que pour 800 000 tablettes en 2016 - et 3,3 millions d'ici à 5 ans - on parle d'un coût de 2 milliards à 3 milliards d'euros, elle souhaiterait savoir comment les collectivités locales déjà exsangues vont pouvoir assumer ce nouvel investissement à 80 % et sinon qui en assurera le financement » demande notamment l’élue.

 

Le chiffrage d’un tel déploiement reste cependant délicat. Si l’on part d’un prix moyen de 150 euros par tablette, et ce pour 800 000 élèves de cinquième par année, cela donne un total de 120 millions d’euros par an. Mais il faut forcément ajouter à cela de nombreuses dépenses liées aux contenus et à la maintenance par exemple...

assemblée députés
Crédits : Assemblée nationale

Virginie Duby-Muller se montre d’autre part dubitative quant à l’utilité de ces tablettes. Citant d’autres plans similaires (« 500 ordinateurs dans la Nièvre dès 1993, et plus de deux ans plus tard pour tous les établissements scolaires, jusqu'à l'opération « Ordicollège » menée depuis 2010 par le président de la République dans son département de Corrèze »...), la parlementaire demande « si un bilan de ces actions précédentes existe et s'il est public ».

 

Nos confrères du Monde citaient justement il y a peu une étude publiée en 2014 par des chercheurs de l’université de Cergy-Pontoise, et qui portait sur l’utilisation de tablettes en école primaire. Leurs conclusions se voulaient globalement positives : même s’il était précisé que ces appareils peuvent constituer « un frein aux apprentissages, lorsque les processus cognitifs reliés à une tâche sont perturbés par des affichages subreptices », ils sont surtout capables de faire naître « des cas d’usages à valeur ajoutée pour les élèves, s’accompagnant d’une réflexion approfondie de la part des enseignants » (consulter l’étude).

L'opposition s'en donne à coeur joie

Au Sénat, c’est une question écrite un peu plus corrosive qui a été déposée la semaine dernière par Jacques Grosperrin, lui aussi étiqueté UMP. « Ce projet va alourdir encore les obligations pesant sur les enseignants qui devront impérativement être formés aux usages pédagogiques des outils numériques et intégrer ces usages dans leurs pratiques pédagogiques. Or, sauf à croire que toute innovation est nécessairement un progrès, rien n'indique que ces pratiques soient plus propices aux apprentissages que les méthodes non fondées sur l'usage des outils numériques » tonne ainsi le parlementaire, ajoutant qu’il « serait pour le moins paradoxal que la France se lance dans une telle généralisation alors que des études américaines démontrent la nocivité de la multiplication des écrans à l'école ».

 

Lui aussi semble d’ailleurs enclin à surfer sur la vague du « ras-le-bol fiscal ». « Au moment où la France accuse un déficit record et où les contribuables sont déjà atteints par un sentiment d'écœurement fiscal, il est particulièrement mal venu d'envisager des dépenses aussi importantes pour un projet si peu pertinent » conclut-il.

Les agents de l’Éducation nationale espèrent pouvoir faire entendre leurs voix

Soulignons enfin que même du côté des agents de l’Éducation nationale, la mesure est loin de susciter une adhésion massive. Les membres du syndicat SE-Unsa ont par exemple réagi aux annonces de François Hollande en se disant « pas convaincus qu’un équipement uniforme sur tout le territoire de tous les élèves d’un niveau donné soit la mesure la plus efficace ». L’organisation prône davantage de moyens pour une stratégie globale, qui passerait notamment par un accès à Internet dans chaque salle de classe, avec une variété d’équipements, mais aussi l’ouverture des formats et des logiciels utilisés (dans la droite lignée de la récente campagne menée par l'April au sujet de l'interopérabilité).

 

Mais toutes ces questions devraient bientôt être remises sur le devant de la scène. Le président a en effet promis qu’une concertation consacrée à la jeunesse se tiendrait durant les mois de janvier et février, et le numérique sera bien évidemment de la partie.

Commentaires (181)

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A celui qui verse le plus gros pot-de-vin !

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Autre question. Comment on travaille sur une tablette je n’ai jamais réussi a comprendre. Parce que word et excel sur tablette c’est pas vraiment ca…

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J’ai une réponse qui marche pas mal à la problématique du coût, ce quel que soit le pouvoir et l’opposition en place à l’instant T : “on s’en fout c’est le contribuable qui paye”. De rien.

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« Alors que pour 800 000 tablettes en 2016 - et 3,3 millions d’ici à 5 ans - on parle d’un coût de 2 milliards à 3 milliards d’euros, elle souhaiterait savoir comment les collectivités locales déjà exsangues vont pouvoir assumer ce nouvel investissement à 80 % et sinon qui en assurera le financement »



Je parie que ça va se terminer avec une taxe de plus. Péage aux rondpoints ? Taxe sur les abonnements internet ? Instauration de frais d’inscriptions au lycée ? Hausse des frais de cantine ?



Et puis ça tombe bien, la situation budgétaire est propice aux projets à l’intérêt très douteux et approximativement fagotés (et ma formulation est généreuse).





On peut défendre le projet tant qu’on veut mais qui ici arguera que c’était la meilleure chose possible à faire pour l’éducation et la meilleure chose à faire avec ces trois milliards + probablement un milliard par an ? Et sans doute bien plus si on veut des applis dignes de ce nom, sauf à faire entrer la pub dans l’éducation.







Le locataire de l’Élysée expliquait dans le même temps que « si on fait simplement de la distribution de matériel, ça apparaîtra comme un gadget, comme une offrande avant je ne sais quel rendez-vous électoral… [Alors] ça ne marchera pas. »



Il est bien gentil de rationaliser a posteriori mais le point de départ du raisonnement est quand même bel et bien ce principe d’une tablette pour tous plutôt qu’une recherche de la meilleure façon d’améliorer l’école.

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Bien sûr, donnons des appareils électroniques fragiles coutants facilement 150€ pièce (et encore, pour du matos moisi) aux parents. Pour eux ça serait gratuit, donc aussi précieux qu’un quignon de pain.

Ça serait encore pire, les tablettes seraient rapidement vandalisées logiciellement parlant, seraient cassées (“mdame, je l a fait tombé dans l escalier !!!”/“Mon chien l’a mangée !”) voire disparaitraient tout simplement (“msieur, je l a perdue !!!”).

On peut rajouter le coût de réparation et remplacement.



N’oublions pas le coût de formation du personnel de maintenance consacré, + de très nombreuses heures de formation des profs, + des heures de cours cannibalisées par les premières prises en main…

Et on oublie sans doute encore beaucoup de frais secondaires ou cachés.



Et on ne parle que du matériel !

Au niveau logiciel, y a-t-il seulement des offres pertinentes ? Sont-elles gratuites ? Sont-elles libres ?

S’il faut les développer, qui le fera ?







Cette idée est tout simplement abominable.

C’est honteux que Hollande outrepasse les circuits normaux de décision et de concertation de l’État. Il y a un Ministère de l’Éducation Nationale, que je sache. C’est pas un peu lui qui devrait réfléchir à l’idée ?



Encore plus honteux qu’il propose quelque chose d’aussi spécifique.

Et enfin ça l’est une troisième fois parce que c’est vraiment, mais vraiment, une idée pourrie x)

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Au collège les livres sont fournis par l’éducation nationale, et pas à charge des parents (c’est seulement à partir du Lycée). Donc le remplacement des livres entraînerait un surcoût assez impressionnant pour les parents, en particulier pour les familles avec plusieurs enfants.

Quant à blinder les tablettes, ça ne résistera pas 2 semaines face aux gamins, et quand 1 aura trouvé comment contourner, 2 semaines de plus pour que la méthode soit répandue dans tout le pays.

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Meme troll que lorsqu’on a commencé a distribuer des ordis portable dans les collèges…

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Je préfèrerais largement que cet argent serve à améliorer les conditions de travail du corps enseignant que de le gaspiller dans des jouets high techs chers qui ne serviront à rien et seront un gouffre financier.



Comme j’avais dit dans l’autre actu à ce sujet, pour moi la seule pertinence de ce genre de chose serait de dématérialiser les livres scolaires qui sont une arnaque monstrueuse (surtout au lycée) et défoncent le dos des gosses avec tout le matos qu’ils doivent trimballer.

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Oui mais les coût des autres fournitures (cahier, crayons, calculatrice …) sont bien à la charge des parents (qui on les allocations de rentrée scolaire pour ça). Donc si c’est l’un plus l’autre …

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100% d’accord avec toi.

J’ai fait la même remarque il y a quelques années sur un article du même style ici-même, je m’étais fais incendier par 2-3 personnes qui me traitaient d’arriéré, m’expliquant qu’il fallait absolument passer aux tablettes pour avoir la vidéo, l’interactivité, etc… Mais ils ne m’ont pas convaincu pour autant.

Note qu’il y a des jeux sur les liseuses mais souvent moins prenants et plus dur d’en rajouter ;)

Quant à la consommation, ça me paraît un argument massue, car sinon certains vont arriver en cours tous les jours en disant “m’dame j’ai oublié de chargé ma tablette je ne peux pas suivre le cours”. Avec la liseuse, ça sera plus dur de faire le coup tous les jours….



Un autre avantage des liseuses c’est aussi qu’elles sont beaucoup moins fragiles au niveau de l’écran, la vie scolaire étant assez éprouvante pour le matériel ;)

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HarmattanBlow a écrit :



Et puis ça tombe bien, la situation budgétaire est propice aux projets à l’intérêt très douteux et approximativement fagotés (et ma formulation est généreuse).





On peut défendre le projet tant qu’on veut mais qui ici arguera que c’était la meilleure chose possible à faire pour l’éducation et la meilleure chose à faire avec ces trois milliards + probablement un milliard par an ? Et sans doute bien plus si on veut des applis dignes de ce nom, sauf à faire entrer la pub dans l’éducation.







C’est clair surtout qu’il faudra renouveler le parc tout les deux ans maximum (imagine une tablette à 150 de 2012…)


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En même temps les livres scolaire qu’il soit papier ou numérique faudra les payer au éditeur. Donc l’arnaque restera. D’autant plus que les éditeurs n’auront plus de frai d’impression…



Par contre +1 pour le poids du sac.

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Après si c’est pour remplacer les bouquins, il faut quand même voir. Vous parlez de gouffre financer mais les bouquins d’école, ça douille.



Si en plus derrière il y’a moyen de proposer des contenus adaptés qui aident les élèves avec des applications qui les aident a mieux cerner leurs difficultés qu’une bête liste d’exercices au fin fond d’un bouquin de math, ben ce serait bien.



Tout dépend quel est l’objectif pédagogique derrière, si c’est pour jouer a clash of clan, ca sert a rien mais autant il est possible d’améliorer significativement la pédagogie des supports.

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Certes.  Mais ça reste faible à côté du prix du des bouquins (au collège la calculatrice reste basique, là aussi au lycée c’est une autre paire de manches). D’autant que les éditeurs se gavent sur ces marchés, et qu’on a vu par le passé que le fait de passer au dématérialisé ne changeait absolument rien aux prix pratiqués. De mémoire ils n’avaient même pas voulu négocier de “mise à jour”, si l’édition changeait il fallait repayer tout le bouquin électronique…

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bat79a a écrit :



A celui qui verse le plus gros pot-de-vin !





La république ne fonctionne pas comme ça. Nos politiciens ne prennent pas leurs décisions sur la base de mallettes mais sur la base des copains avec qui ils tapent la poire et le fromage en rigolant.



Le roi décide de planter des éoliennes parce qu’un de ses copains convaincu que les éoliennes c’est bien (et parfois investisseur dans une société d’éoliennes mais pas toujours) a convaincu le roi que c’était bien à force de lui en parler une fois par mois depuis trois ans. On décide de privatiser la SNCF parce qu’un copain égrenne de bons arguments une fois par mois depuis deux ans et qu’il n’y a jamais personne pour faire entendre un autre son de cloche.



C’est même pas de la corruption. C’est juste… la comédie humaine ! La vraie corruption est rare, la corruption grise plus fréquente (échange de bons procédés, service rendu par une partie dans l’espoir que l’autre le lui rendra, invitation à un week-end dans la villa personnelle ou sur le yacht du copain, etc) mais ce n’est même pas ça le fond du problème. Du moins pas dans les systèmes où le financement des partis est public (la situation US est encore différente).



Les lobbyistes n’ont pas besoin de donner des mallettes. Ils ont seulement besoin de devenir les amis du pouvoir et de s’assurer d’être plus souvent présent aux repas que ceux du camp d’en face. Les groupes sociaux finissent par partager les mêmes idées.


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Quand je disais arnaque au lycée, c’est parce que j’ai fait partie de l’heureuse génération qui a eu le droit à un nouveau programme chaque année et donc obligé de racheter les bouquins tous les ans à cause de deux mots et trois virgules changés.



Et que dans le cas de ma 1ere et terminale, mes bouquins neufs étaient déclarés obsolètes l’année suivante car encore changés…



Bref, j’en pense que du bien de ce système.

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Khalev a écrit :



Parce que le macbook de ma copine (neuf de cet été) ne tient pas plus de 3h sans batterie…





3h sans batterie c’est déjà énorme <img data-src=" />


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On peut avoir plus d’information quand a l’usage qui en est fait ? Concretement, quelles sont les matieres qui utilisent la tablette, comment, via quel logiciel. Que font les eleves exactement ?



Au moins cela met d’accord tout le monde ici, L’Etat aura des sous mais ce ne sera pas en faveur d’une quelconque marque Francaise, mais du US avec Apple et&nbsp; du logiciel proprio.



Et cerise sur le gateau ce sera une premiere fois financé avec votre argent, puis vous repasserez a la caisse une seconde fois pour finaliser l’achat. Dans&nbsp; tout les cas&nbsp; ce sera tout benefs pour Apple.



Merci les charlatans

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Jean_Peuplus a écrit :



3h sans batterie c’est déjà énorme <img data-src=" />





C’est pas faux. Je voulais bien évidemment dire sur batterie. Ou sans secteur au choix.


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euh je sais pas l’usage, faut voir avec des profs la :) ! ce que je ne suis pas lol !

Pour ma parts je pense que ça arrivera d’ici 34 ans quand ces élèves arriveront au lycée ! donc pas trop pressé hein moi !

&nbsp;

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Après pour l’impact écologique, c’est toujours le même problème : dur de comparer deux types de pollutions complètement différente. D’un côté on a un abattage d’arbres, une pollution au chlore (ou autre produit de blanchissage)… De l’autre côté on a l’utilisation de métaux lourds, de plastiques, etc.

Donc je suppose qu’une telle étude finirait encore par une comparaison du bilan en équivalent-carbone, qui est un troisième type de pollution mais qui est le seul adapté pour une comparaison…



Tiens d’ailleurs, dans la liste de l’ensemble des points à prendre en compte, je me demande ce que ça donnerait s’ils prenaient en compte le gain de CO2 lié à la réduction de poids.



Petit calcul rapide certifié complètement faux :

&nbsp;Je m’explique : si ça permet de gangner 4 kilos par cartable, en prenant (au pif) 300 élèves d’un collège qui viennent en bus, avec une moyenne de 20 kilomètres parcourus le matin et autant le soir, environ 150 jours par an (donc 4kg30020km2150 = 7.200 tonne.kilomètre par an). D’après cet articleon et à 60g de CO2 /tkm en bus, donc ça nous fait donc 432kgs de CO2 par an économisés par collège. Du coup j’ai ma réponse : c’est anecdotique…

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[troll]

&nbsp;Ils auront des écrans plus grand comme ça pour s’envoyer des photos à poils via snapchat et les méchants pédo auront juste à rentrer dans le wifi des établissements pour les intercepter.

&nbsp;[/troll]

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Quelqu’un te fait violence ?

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Le prix peut etre moins cher en numerique, simplement des fichiers a stocker



Pour l’uniformisation au niveau national, ca peut l’aider









carbier a écrit :



Petit HS par rapport au sujet, mais contrairement à une idée reçue l’industrie de la pate à papier est l’une des plus polluantes

Et encore je trouve ce paragraphe très modéré par rapport à la réalité…





<img data-src=" /> le papier à partir de cannabis pollue beaucoup moins, s’abime moins et est plus facilement recyclable. Merci les lobbys de la papeterie à partir de cellulose de bois


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Pendant ce temps des établissements ont seulement des profs remplaçants toute l’année.

On a vraiment un gros problème de priorités en France.

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athlon64 a écrit :



Le prix peut etre moins cher en numerique, simplement des fichiers a stocker







C’est pas comme ça que les éditeurs de manuels aiment faire…

C’est plutôt du genre “prix à l’exemplaire”, même si ça n’a aucun sens avec un fichier informatique.


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en France rien n’est fait pour favoriser les eBook par rapport aux livres papier, c’est peut etre le moment de faire bouger les choses.



Avec un forfait, ils auraient des revenus plus sur sur le long terme, c’est à discuter avec eux

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C’est vrai qu’en achetant un support numérique (à mon avis certainement pas une tablette) tous les 34 ans puis un abonnement annuel à un éditeur de support scolaire ça pourrait être très intéressant.



Vu le faible coup des supports numérique aujourd’hui je suis sur que ça reviendrait même moins cher aux familles qui devaient avant dépenser des fortunes dans des bouquins (rendus obsolètes tous les 4 ou 5 ans avec les changements de programme), autres supports papier (cahiers, classeurs…) et je ne parle pas des photocopies… chaque année !

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Sauf que jamais avant plus de 30 ans au bas mot la tablette tactile ne remplacera les “bouquins, autres supports papiers et je ne parle pas des photocopies”.

Trop de régression pour un remplacement total.

Si le remplacement n’est pas total, alors la tablette n’est qu’un outil de plus au lieu d’un moyen de rassemblement !

http://xkcd.com/927/





Si elle les remplace un jour tout court, ce dont je doute. Ils sont bien trop pratiques.

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Apple, cherche pas…



en correze il y avait eu aucun appel d’offre public formulé selon les regles, c’est le aillepad qui avait été choisi et la marque avait octroyé une FABULEUSE remise de 5€ ttc par unité aux collectivités



à cette epoque, Archos etait en difficulté, avait également été completement zappé (cad meme pas envisagé, meme pas pu deposer candidature)lors de l’offre de bercy de 1 tablette à 1€/mois ministere eco/orange, etait en grande difficulté financiere et en recherche de cashflow apres ses investissements en r&d (c’est à l’epoque ou ils concevaient eux meme au lieu de rebrander du chinois… ce qu’ils ont été obligés de faire pour justement s’en sortir) et pas tres longtemps avant qu’on fasse les guignols sur le patriotisme economique franco francais



1…2…3… vomi



bref tes impots vont aller à Apple, lui qui n’en paye presque pas en france (sur exercice fiscale 2012, en comparaison des 4.2 milliards d’euros de BENEFICES realisés sur le marché FRANCAIS, la firme à la pomme a déboursé 1.5 million d’euros au fisc francais, soit un taux d’imposition de 0.035 % comme nous aussi on aimerait en avoir)

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knos a écrit :



Mais la liseuse tu la remplis avec des bouquins pirates? (ne pense pas que les profs vont sont capables d’écrire les manuels gratuitement pendant leurs temps de travail…)





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Et ce n’est pas leur boulot.


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Les brasseurs de vent en rajoutent aux 2 000 milliards déjà offert aux <img data-src=" />

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Mais la liseuse tu la remplis avec des bouquins pirates? (ne pense pas que les profs vont écrire les manuels gratuitement pendant leurs temps de travail…)

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Franchement, je ne pense pas du tout qu’une liseuse soit adaptée pour un manuel scolaire.

Les couleurs sont obligatoires (peu disponibles sur liseuse bas-de-gamme aujourd’hui), les grandes pages aussi (les liseuses sont riquiquis, format poche ; comparées à une double-page A4, une page A3 quoi), et enfin la maniabilité d’un livre est indéniable (une liseuse, c’est un unique écran à la fois).

Or, cette maniabilité est vitale pour un bouquin qu’on va consulter à tort et à travers pendant toute nue année.



Et encore, pour un seul bouquin. Faut pas oublier qu’il y en a une petite dizaine par niveau.

Faut être marteau pour vouloir s’infliger une liseuse pour ce genre de tâches x)



Sans compter qu’une liseuse, oui, ça se recharge.

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<img data-src=" /> ca permettrait avant tout d’alléger le sac, pour certains cours (tous ce qui ne demande pas trop de couleurs, donc francais, maths, un peu histoire) ca serait plus pratique pour tout le monde. Et je ne pense pas que les enfants l’utiliseraient plus a des fins perso que les cours contrairement aux tablettes.



Les écrans sont pas vraiment bon pour le développement, une liseuse, a part afficher du texte et des images en N/B, ca doit pas poser de problèmes

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Tu as raison l’éducation doit être accessibles à tous. C’est pour ça qu’il existe les allocations de rentrée scolaire dont certains parents font mauvais usages, une minorité j’espère.



Et non, 300€, ce n’est pas rien mais on ne parle pas de tablettes à 300€ mais à 150€. Et je pense que c’est l’état qui devrait se charger de gérer l’achat et la mise en conformité de l’appareil aux conditions d’utilisations. Les parents paieraient l’achat ou la location à l’état.



Enfin, je donne juste mon avis mais je pense qu’il serait temps de moderniser un peu notre éducation nationale que ce soit par le biais de tablettes ou de PC.

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Et pendant ce temps là, nous on galère pour conserver le statut RRS pour le primaire/collège pour avoir des classes moins chargée et il faut absolument construire un lycée car notre regroupement de communes grossit à vue d’œil et les lycéens doivent se taper plus d’1h de bus le matin et le soir &nbsp;mais ça coûte trop cher … allez comprendre&nbsp;<img data-src=" />

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Stupide. Au lieu d’apprendre à produire, on incite à consommer sur du jetable à 3 ans. Entre un sarkozy incapable de tenir ses propres finances et un hollande qui fait n’importe quoi, c’est impressionnant de voir à quel point nos élus sont complètement à côté de la plaque ! Pendant ce temps là en PME/PMI, les salariés ne sont toujours pas formés à l’outil. La france peut toujours espérer plus de productivité - l’espoir fait vivre à ce qu’il paraît…

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Et une tablette en ethernet, ça existe ? Attendez un peu, on va avoir les revendications des anti-ondes…

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C’est clair. Mais bon c’est pas comme si la plupart des élèves de 5ème avaient maintenant un portable. Mais il est évident que ça va faire débat!

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C’est toujourss la même histoire, des solutions inadaptées par des gens qui n’y connaissent rien. Ils ont pas des conseillés sans dec???

&nbsp;

Des tablettes pourquoi pas , mais avec une configue figée, bloquées sur le “store” de l’éducation national”(avec les livres, applis,…) + un syteme de Push pour les mises à jours (géré par l’EN aussi)

La oui ça serait déjà pas mal.



Les établissements peuvent financer l’achat et un système de caution ou remboursement peut être mis en place en cas de casse\vol.



C’est une idée parmi tant d’autre mais au moins c’est plus réfléchi que de balancer des tablettes à tout le monde

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scaillea a écrit :



Et je pense que c’est l’état qui devrait se charger de gérer l’achat et la mise en conformité de l’appareil aux conditions d’utilisations.

Les parents paieraient l’achat ou la location à l’état.





N’oublie pas que l’État, c’est toi, c’est nous.

Ça te dérange pas de devoir payer 150€ par élève pour une utilisation qui reste à démontrer ?







scaillea a écrit :



Enfin, je donne juste mon avis mais je pense qu’il serait temps de moderniser un peu notre éducation nationale que ce soit par le biais de tablettes ou de PC.





Moderniser l’éducation nationale ? Mais pour quoi faire ?

Elle n’a pas déjà plein de PC inutilisés ?



Des rétro-projecteurs partout ? Des projecteurs de plus en plus ?

Voire même des tableaux blancs interactifs qu’on n’utilise même pas encore à 100% et qui ne sont même pas démocratisés encore parfaitement ?

On assure pas déjà une formation peu à peu des professeurs pour ces ordinateurs, ces tableaux électroniques ?

L’Éducation Nationale se modernise déjà parfaitement :|



Par ailleurs, en termes de coût, mettons quelque chose comme 1000€ pièce au minimum pour un tableau blanc interactif et son équipement.

Et tous les cours n’ont pas besoin de ça, souvent un rétroprojecteur et un ordinateur suffiront pour ça,e t l’ordinateur ne servira pas qu’à ça.

On a un coût pour des tablettes, de, à la louche, 30*200€, soit 6000€. Par classe. Et pour du matériel bien moins pratique et bien moins pérenne qu’un TBI.


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Non, c’est pas plus réfléchi.

Tu ne résous aucun des problèmes de base, que beaucoup exposent dans les commentaires ici-même, d’un plan “tablette pour tous” =/

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C’est totalement débile ! Jamais les élèves n’auront besoin de tablettes, et jamais des tablettes amélmioreront leurs résultats scolaires.



Autant je comprends parfaitement certaines mesures, et le besoin de réformer ENFIN l’éducation, autant ça, c’est juste du populisme, histoire de se faire apprécier de certains parents et surtout des mômes qui ne comprennent pas la subtilité cachée.



C’est comme cette manie à une époque de vouloir offrir des PC, c’est débile. Ça coûte cher et ça sert à rien.

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Pour le prix, j’estime qu’une tablette à 150€ souffrira inévitablement d’une finition à la pisse et de performance plus qu’à la ramasse (pas uniquement en terme de puissance, mais aussi général comme un tactile totalement largué, un écran dégueulasse…). C’est déjà une première erreur que faire des économie sur le matos de base. C’est s’assurer l’abandon de tous, lassé par la piètre qualité, de panne fréquente et d’une expérience utilisateur d’un tout autre age.

Un tel projet, c’est pas qu’un simple soucis financier, c’est surtout un travail pour faire changer les mentalité et ce n’est pas en proposant une alternative à peine convaincante que tu va réussi à faire quelque chose. Par exemple, remplacer les manuels scolaire papier par une version numérique, OK, mais en soit le bouquin est toujours plus pratique qu’un ebook, il est plus facile d’apprendre dans un bouquin, tu peux travailler sur plusieurs pages en même temps, tu as un idée d’ou tu est dans ta lecture, pas de problème de batterie… Donc un simple ebook du manuelle ne serait qu’une émulation limité d’un vrai livre papier. Cependant, une tablette a l’avantage de pouvoir afficher du contenu multimédia et interactif (bon, il faudra faire attention pour le son du coup). Il faudrait donc complètement revoir les manuels.



Moderniser l’éducation, soit, mais moderniser vers quoi ? comment ? Je ne pense pas que c’est en mettant plein d’ordinateur que l’on va atteindre quoique ce soit. Je pense surtout que le premier problème de l’éducation nationale est plus profond, ce sont les méthodes et le contenu qui serait à revoir. Avant d’en faire un chient savant, il faudrait déjà arriver à en faire un citoyen raisonnable et ouvert d’esprit. Et c’est là que l’éducation nationale devrait avant tout se moderniser.

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SebGF a écrit :



Je préfèrerais largement que cet argent serve à améliorer les conditions de travail du corps enseignant que de le gaspiller dans des jouets high techs chers qui ne serviront à rien et seront un gouffre financier.







Oui mais pour ça il faudrait une vision globale de l’éducation, et en plus ça serait se passer des supers effets d’annonce….



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Pour le poids désolé, mais en fonction de l’emploi du temps tu as vite fait d’avoir 3 bouquins bien lourds sur le dos d’un gamin qui lui ne pèse pas grand chose… Donc de ce côté là c’est indéniablement mieux.

Pour le prix je suis d’accord, mais le gouvernent n’a jamais voulu couper cette manne aux éditeurs, et ça m’étonnerait qu’ils changent d’avis.

Pour le stockage des manuels, j’ai souvenir d’une année quand j’étais au collège où la moitié des manuels avaient pris la flotte et étaient inutilisables. Avec des liseuses le taux de survie aurait été plus élevé je pense (bon après c’est sûr qu’en cas d’inondation l’électronique ça n’est pas fan non plus…)

Par contre un autre avantage c’est le côté flexible, si tu as 200&nbsp; 6e et 150 5e une année pas la peine d’acheter 200 manuels de 6e et 200 de 5e (pour l’année suivante), tu achètes “seulement” 350 liseuse et tu mets le manuels en conséquence. Mais bon pour ça il faudrait que les éditeurs acceptent un forfait…

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Des tablettes, pourquoi pas des DS ?



Aux US les écoles se débarrassent de leurs tablettes, notamment pour des chromebooks, qui ont le mérite d’être plus fonctionnels..



Pourquoi faut-il que l’on fasse les même erreurs, des années après ?



On nous dit que c’est la crise, gel des salaires etc.. A coté de ça on a des sous pour mettre des tableaux blancs interactif en maternelle dès la petite section.. Enorme..

&nbsp;

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Pazns a écrit :



N’oublie pas que l’État, c’est toi, c’est nous.

Ça te dérange pas de devoir payer 150€ par élève pour une utilisation qui reste à démontrer ?





Je pense que l’utilisation de ces appareils est déjà démontrée : étude de texte, exécution d’exercice, … en gros toutes les activités pour lesquelles les élèves utilisent du papier et des livres.

150€ en plus, oui ça me dérange seulement si c’est en plus du coup actuel de l’éducation. Avec un peu de chance, si l’état gère bien, ce sera 150€ (ça reste un chiffre indicatif, ça peut être plus comme moins) repris sur un autre poste diminué. Enfin, je rêve peut-être un peu.



&nbsp;





Pazns a écrit :



Moderniser l’éducation nationale ? Mais pour quoi faire ?

Elle n’a pas déjà plein de PC inutilisés ?



Des rétro-projecteurs partout ? Des projecteurs de plus en plus ?

Voire même des tableaux blancs interactifs qu’on n’utilise même pas encore à 100% et qui ne sont même pas démocratisés encore parfaitement ?

On assure pas déjà une formation peu à peu des professeurs pour ces ordinateurs, ces tableaux électroniques ?

L’Éducation Nationale se modernise déjà parfaitement :|



Par ailleurs, en termes de coût, mettons quelque chose comme 1000€ pièce au minimum pour un tableau blanc interactif et son équipement.

Et tous les cours n’ont pas besoin de ça, souvent un rétroprojecteur et un ordinateur suffiront pour ça,e t l’ordinateur ne servira pas qu’à ça. On a un coût pour des tablettes, de, à la louche, 30*200€, soit 6000€. Par classe. Et pour du matériel bien moins pratique et bien moins pérenne qu’un TBI.





Moderniser les outils pédagogiques des professeurs, c’est bien. Mais moderniser les outils de travail des élèves

&nbsp;n’est pas une mauvaise idée. Perso, quand je vois de profs qui utilisent des tableaux électroniques et qu’à côté de ça on voit encore les élèves avec le bouquin et le bloc-note ouvert, ça me dérange.



&nbsp;Quand je parle de moderniser, je ne parle pas forcément de leur coller des tablettes, ça peut être comme tu dis utiliser les équipements déjà en place comme les PCs. Je parle de mon cas là mais le lycée que je fréquentais était équipé de pas mal de PC que ce soit à la bibliothèque, dans les labos servant à la physique, chimie et ces PCs&nbsp; étaient pendant la journée en permanence occupé.


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Word et Excel sur une tablette Windows8 c’est pas bien ? J vois pas la différence ?

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Réponse toute simple à M.Hollande:



Est-ce qu’on a les sous pour acheter ces tablettes?



NON.



Alors tu fermes ta gueule, t’arrêtes avec tes idées de gros con à la noix et tu vas bosser pour redresser l’état de notre pays.

P*tain, ces politiques, toujours à vouloir faire des conneries plutôt que de bosser.

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Oui, en fait comme je l’ai expliqué plus haut en réponse à Athlon64 pour moi c’est une liseuse qu’il faut pour remplacer les bouquins, la tablette a à mon avis plus d’inconvénients que d’avantages… Ce qui réponds à toutes tes remarques ;)

Sans parler qu’à titre personnel je trouve la lecture sur tablette extrêmement désagréable contrairement à la lecture sur liseuse.

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comme d’habitude, les syndicats à côté de la plaque. On parle de tablettes, ils parlent de format ouvert/interopérabilité, …

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Pazns a écrit :



N’oublie pas que l’État, c’est toi, c’est nous.

Ça te dérange pas de devoir payer 150€ par élève pour une utilisation qui reste à démontrer ?





Combien paie-t’on pour les livres seuls ?







Pazns a écrit :



Moderniser l’éducation nationale ? Mais pour quoi faire ?

Elle n’a pas déjà plein de PC inutilisés ?





Quel est le rapport avec la news ?

La tablette étant un moyen (peut être pas le plus pertinent) nomade pour aussi pouvoir travailler chez soi.


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Et comme ça quand la quantité d’élèves changent faut racheter de toutes petites quantités de bouquins, ce qui augmente le coût pour ces commandes-là. Sans compter les pertes d’exemplaires qui demandent d’avoir un stock de sécurité.



Même souci pour les tablettes que pour les bouquins en fait.

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Tiens je ne connaissais pas cette solution de location. De mon temps on achetait et on revendait d’une année sur l’autre, sauf que quand le programme changeait et qu’il fallait passer à l’édition suivante du bouquin, tu te retrouvais avec le livre sur les bras… Effectivement la location me paraît bien plus intéressante !

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Charlatan, voleur, voyou, crapule, DEHORS !!! DU BALAI !!



Ce sera qui encore la/le prochain charlatan, combien de temps va t-on encore laisser faire ce cirque ?

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De la confiture gratuite aux cochons…

&nbsp;

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Mon avis là dessus :



J’entends par tablette aussi bien le mot liseuse.





  • Supprimer les livres, les mettre au format numérique sur la tablette

  • La tablette ne sert uniquement que de bouquin d’exo, bouquin de géo etc..

  • On continue de gratter ces cours/exo sur papier

  • Pas d’accès wifi direct dans l’établissement, sauf pour les MAJ

  • Une tablette par jeune, si tu casses/perd/vol tu payes.



    L’ado se retrouve donc avec un sac 10x moins lourd, il lui reste ses cahiers, sa trousse et sa tablette.



    Après il faut voir la qualité de la tablette, il faut que la batterie soit assez corriace pour tenir plus d’une journée. Ceux qui prennent le bus à 6h&nbsp; jusque retour le soir 19h n’auront pas accès à une prise.

    Quelle soit robuste, parce que le sac va voler une paire de fois.

    Quelle soit intuitive, facile d’utilisation et “bloquer” pour pas s’amuser, à chaque début de séance, à perdre du temps parce que Thomas à changer les paramètres ou supprimer son livre d’exo de maths.

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Travaillant un peu dans le secteur, je pense qu’il existe bcp de d’idées un peu toutes faites et que certains clichés ont la vie dure.

D’abord, il faut savoir qu’il existe une véritable offre française. Si tout le monde ne pense qu’aux iPads distribués en Corrèze et ailleurs, il existe d’autres offres alternatives pensées spécifiquement pour l’éducation, avec des problématiques de résistance du hardware, d’intégrer le plus d”offres et contenus libres, etc.



Ensuite faire passer l’intégralité des profs pour des grosses billes en termes de numérique est ridicule. Oui certains sont réfractaires aux usages numériques en classe ou ne sont pas des utilisateurs ++, mais d’autres créent véritablement de nouveaux usages hyper intéressants et accrochent bien leurs élèves. Ca veut pas dire que la tablette est 100% du temps à squatter le bureau de l’élève, qui n’utiliserait plus son cahier, la tablette intervient de temps en temps, peut faciliter certaines taches, faire gagner du temps, et sans avoir besoin de se déplacer dans une salle informatique avec des ordis sous XP (plus de 80% du parc informatique des collèges lycées).



Il faut distinguer ensuite plusieurs niveaux : la tablette en tant qu’outil, qui peut embarquer des manuels enrichis et interactifs, que je trouve personnellement beaucoup plus riches justement. Ensuite, si les tablettes ne valent pas du tout un ordi pour ce qui est des suites office, on peut qd même très facilement y brancher un clavier, sans parler de l’usage du stylet.

Il ne faut pas compter sur la tablette pour résoudre les problèmes de l’éducation aujourd’hui, mais pourquoi croire que cela se ferait aux dépens du reste? Vous pensez sérieusement qu’il n’y a rien sur le web ou en termes d’applis qui présente un intérêt pédagogique ? Que c’est mieux de rester avec le même tryptique cahier-crayon-manuel papier, comme il y a un siècle? Sans être un technophile convaincu que qd c’est digital, c’est mieux, y a un moment faut arrêter de se dire que tout était mieux avant. L’école, comme le reste de la société, peut profiter de l’apport de services numériques, sans que l’on en fasse un absolu en soi ou quelque chose de dogmatique.&nbsp;



Par contre, rien ne se passera sans adhésion des profs, sans appropriation par ce corps de métier de cet outil, et ca aussi ca demande des moyens

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js2082 a écrit :



Réponse toute simple à M.Hollande:



Est-ce qu’on a les sous pour acheter ces tablettes?



NON.



Alors tu fermes ta gueule, t’arrêtes avec tes idées de gros con à la noix et tu vas bosser pour redresser l’état de notre pays.

P*tain, ces politiques, toujours à vouloir faire des conneries plutôt que de bosser.





Moi qui croyait naïvement que l’Education Nationale était un des maillons essentiels pour assurer un avenir à un pays…


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Mais arrêtez! Il a dit que ça ne coûterait pas cher puisque c’est l’état qui paie. Ce type est diplômé de l’ENA, ce n’est pas rien. Et nous on ne passerait même pas la sélection sociale (fils de ou copain de haut-fonctionnaires).

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OK pour le stock de sécurité.

Par contre pour le prix je ne suis pas d’accord. Actuellement chaque collège choisit les livre qu’ils veut mettre. Là on se retrouverait avec un système où tous les collèges de France auraient la même liseuse (comme dit ailleurs je suis plus pour la liseuse), et il n’y aurait que les livres à ajouter. Donc tu peux acheter les liseuses au niveau de l’académie, voire au niveau national, ce qui permet d’acheter en grande quantité (voire de mettre les stocks en commun), chaque collège chargeant ensuite les bouquins qu’il a choisi dans la liseuse.

&nbsp;Et dans ce cas là je suis sûr que les éditeurs mettraient un place un système de licences “en gros” comme cela se fait avec les logiciels des entreprises, du genre OK vous avez droit à un maximum de XXX licences pour vos bouquins au collège Machin, ce qui permet de facilement gérer les mouvements d’élèves.

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carbier a écrit :



Quel est le rapport avec la news ?

La tablette étant un moyen (peut être pas le plus pertinent) nomade pour aussi pouvoir travailler chez soi.







Je répondais à un commentaire, pour ce point-là.

Et je te réponds la même chose x) : la pertinence de tablettes pour cette application que tu évoques est vraiment faible.

Suffit pas de dire “on peut travailler en nomade chez soi” pour que ça soit prouvé.



Un peu de bons sens et de pratique avec ce genre de matériel suffit à voir que c’est pas du tout pertinent pour remplacer quelques manuels et des cahiers.









scaillea a écrit :



Perso, quand je vois de profs qui utilisent des tableaux électroniques et qu’à côté de ça on voit encore les élèves avec le bouquin et le bloc-note ouvert, ça me dérange.





Mais pourquoi ?

Penses-tu que, par exemple un informaticien, ne prend jamais de notes sur du papier avec un crayon x) ?



C’est totalement pertinent de mélanger ainsi informatique et papier-crayon.

Ce ne sont pas des opposés, ce sont des outils complémentaires.


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Regardez vous on dirait des vieux cons. “Qui va payer pour que nos jeunes jouent à Candy Crush en classe.” Etant jeune j’aurais rêvé qu’on ai tous un laptop en classe, pourtransporter les bouquins, faire des travaux pratiques, avoir une encyclopédietoujours disponible et là les tablettes c’est juste magique.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Mais non car ca plait pas aux vieux Geek qui avaient des crampes aux doigts toutes leur scolarité.

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C’est précisément à ça que je pensais…



&nbsp;Qu’un support numérique soit fourni par l’éducation national pour les cours, pourquoi pas ?



Mais le tactile n’apporte aucune plus-value dans le sens professionnel de la formation, c’est juste un gadget qui n’a pas d’intérêt dans un contexte éducatif.

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ce que je ne comprends pas sur la supression, c’est qu’a la base c’était fait pour savoir utiliser une machine à écrire. Ensuite le PC arrive avec un clavier comme une machine a écrire et HOP on le supprime. Aujourd’hui de moins en moins de monde savent vraiment taper sur un clavier (moi le premier, le petit doigt qui sert presque pas), alors que y a de plus en plus de claviers (qui a dit que les flics et médecins ne savent pas taper <img data-src=" />)

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athlon64 a écrit :



certains les attendent pour les BD







Dont moi, avec impatience <img data-src=" />







Pour l’argument écolo, ah, évidemment que le papier c’est pas complètement propre, mais i lest net que je ne sais combien de millions de tablettes auront un impact plus important.

Ça ne se recycle pas vraiment, ce genre de trucs.

Pour les soucis de mises à jour de programme, ça sent surtout la grosse entourloupe de la part des éditeurs qui veulent vendre et des élus de l’EN qui veulent exister, m’est avis.

Liseuse ou bouquin, même problème.

Faut racheter les bouquins, faut racheter les manuels numériques.









En passant, sur un autre sujet, on peut rajouter que c’est complètement fantasmé d’imaginer que l’intégralité du pays aura les mêmes tablettes ou liseuses partout en même temps.

Les manuels ne sont même pas unifiés au niveau national, chaque académie se démerde plus ou moins comme elle peut ou veut, au gré des choix des équipes pédagogiques et des budgets…

Le plan “Tablette/liseuse pour tous”, c’est un plan “Régression pour tous”.


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La liseuse c’est quelques centaines de pages d’autonomie (et encore, je sous-estime volontairement), donc le gamin à qui ça arrive une fois ça passe, par contre avec la tablette il peut te faire le coup tous les jours de la semaine. Et comme effectivement les liseuses sont quasiment toutes rechargées en µUSB, même s’il a “perdu son câble” à moins qu’il n’y ait pas un seul téléphone portable dans la famille il ne sera pas crédible non plus…

La taille effectivement c’est un autre problème, mais cela fait partie du rôle de l’éditeur de savoir adapter le format… D’autant qu’il n’est plus limité par le nombre de pages, il peut très bien faire un bouquin de 3000 pages dont les 23 sont les illustrations / schémas en pleine page.

Et faut voir que la liseuse a pour elle un autre argument concernant la taille : on peut régler celle de la police (et même la police adaptée) en fonction des préférences de l’utilisateur pour une fatigue minimale. Typiquement je lis avec une taille de police 4 ou 5 crans à côté de celle qu’utilise ma mère…



Après la couleur oui c’est une marche arrière, on est d’accord. Mais bon le président a décidé de faire son coup médiatique maintenant plutôt que d’attendre que les technos soient adpatées… Quant on voit qu’il avait choisi des iPad pour distribuer dans sa circonscription….



Concernant l’électronique polluante, il faudrait faire un comparatif avec les bouquins (parce que bon faut quand même couper des arbres, blanchir les pages etc.) sachant que là on est dans un cycle de vie contrôlé qui devrait permettre d’avoir la quasi-intégralité des liseuses recyclées.



Pour le poids, le cartable moyen fait plus de 8 kilos pour des gamins qui en font à peine 40 (voir cet articlepar exemple), donc oui c’est énorme surtout à cet âge où le squelette est en pleine croissance et se forme.



Reste également l’argument de la fuite des capitaux… Je suppose que le gouvernement aura la décence de prendre un modèle designé / développé en France (style Bookeen), mais il est clair que la fabrication sera faite en Chine (encore que quand on voitl’exemple de la Qooq- certes une tablette - on peut se dire que sur un marché d’État de cette ampleur&nbsp; ils pourraient imposer l’assemblage en France) et que du côté des écrans / processeurs ce sera états-uniens…

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athlon64 a écrit :



Ok, c’est électronique et ca pollue un peu a la production, mais les livres sont pas éternel et le programme est par moment remis à jour, sur le long terme, niveau impacte écologique, faut voir. Et puis le papier, même recycler ça pollue pas mal à la production (il faudrait du papier de cannabis pour polluer moins, mais bouh c’est de la drogue <img data-src=" />), donc l’argument ecolo ne tient pas forcément





Petit HS par rapport au sujet, mais contrairement à une idée reçue l’industrie de la pate à papier est l’une des plus polluantes

Et encore je trouve ce paragraphe très modéré par rapport à la réalité…


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Sérieusement… T’as fini de faire ton caprice ? <img data-src=" />



Toi qui veut tant de choses sur ta tablette, tu as plein de développements raisonnés et censés (et opposés, vive la diversité) dans les commentaires de cet article, alors va les lire.

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Retourne en classe, petit Padawan.

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Nopitch a écrit :



Etant jeune j’aurais rêvé qu’on ai tous un laptop en classe







Un mac tant qu’à faire, parce que niveau autonomie c’est mieux pour une journée de cours…



C’est bon on peut se le permettre, et puis on peut faire confiance à tous les élèves et les parents de ces derniers pour ne pas essayer d’abuser de la situation. La fraude des aides sociales est un mythe par exemple.



ça sent pas le gouffre à fric du tout ce genre de mesures à la con. La seule manière de responsabiliser les gens sur du matériel c’est quand ça vient de leur poche. Permettre aux élève de venir avec leur laptop ou tablette en cours si ça les aide, oui, institutionnaliser ça non, ça reste un luxe de toute façon, c’est pas un laptop qui va transformer un cancre en génie.



&nbsp;


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Poppu78 a écrit :



Après la couleur oui c’est une marche arrière, on est d’accord. Mais bon le président a décidé de faire son coup médiatique maintenant plutôt que d’attendre que les technos soient adpatées… Quant on voit qu’il avait choisi des iPad pour distribuer dans sa circonscription….





Ça fait rêver… <img data-src=" />









Poppu78 a écrit :



Concernant l’électronique polluante, il faudrait faire un comparatif avec les bouquins (parce que bon faut quand même couper des arbres, blanchir les pages etc.) sachant que là on est dans un cycle de vie contrôlé qui devrait permettre d’avoir la quasi-intégralité des liseuses recyclées.





Eeeeeh, oui, tout à fait !

C’est exactement le genre d’étude que devraient faire/commanditer nos gentils serviteurs de la fonction publique (enfin, il parait qu’à la base ils sont là pour servir le peuple, mais à des moments on se demande).

Si l’impact écologique est réellement moindre pour des liseuses que pour des bouquins (mais en incluant vraiment tous les impacts directs et indirects, que ça soit production, maintenance, recharge électrique, recyclage et destruction finale), ça mériterait d’être établi.

Encore faut-il qu’ils se mettent au boulot.









Jean_Peuplus a écrit :



ça reste un luxe de toute façon, c’est pas un laptop qui va transformer un cancre en génie.





+1 !


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C’est déjà en place chez nous dans notre département, quelques collèges pilotes l’année dernière !



c'est pas du 150€ la tablette, enfin je crois pas que la pomme vende de l'ipad à 150€ + le suivi des pannes ... qui paie la casse je sais pas !      

les élèves de 6e ont leurs tablettes depuis la rentrée, ils la gardent 3/4 ans (je suis pas sur) puis ils peuvent l'acheter +/-200€ !






Les collèges ont été recâblé les dernières années pour la mise en place du WIFI !      

Bon apparemment ça bug car les tablettes sature les bornes wifi !






Les tablettes n’ont accès qu'à la partie internet dans les etab, en aucun cas elles rentrent sur le réseaux interne directement !      






bref je suis pas pressé d'avoir à gérer ça !
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Les agents de l’éducation nationale en ont surtout marre d’être pris pour des pantins, informés souvent même après les parents, la presse, les médias. Ils se prennent systématiquement les parents en pleine poire sans même être au courant du pourquoi et pour des décisions qui viennent d’en haut et sur lesquelles ils n’ont aucune maîtrise.

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Jean_Peuplus a écrit :



Un mac tant qu’à faire, parce que niveau autonomie c’est mieux pour une journée de cours…





D’ailleurs c’est quoi les meilleurs mac niveau autonomie?

Parce que le macbook de ma copine (neuf de cet été) ne tient pas plus de 3h sans batterie…


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Et former et payer décemment les profs, ils y ont pensé?

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Ça semble improbable tellement c’est ridicule.



Mais non, c’est véridique… <img data-src=" />

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Pour ma part, je pense que oui il est possible de tout remplacer. Internet, les programmes, les interactions entre appareil, la puissance, l’autonomie se sont quand même beaucoup développés ces derniers années. Il y a encore des efforts à faire.

Je ne vois honnêtement pas ce qui est bloquant si ce n’est un aspect financier déjà en partie corriger par l’abandon des anciens outils.

Une tableau à 200€ grand public, tu n’as pas grand chose mais l’état n’achètera pas ces tablettes à carrefour et passera pas un appel d’offre et aura peut-être des tablettes valant 300€ ou plus pour 200€. Encore une fois, c’est en partant du principe que l’état opte pour une tablette. On peut très bien imaginer mettre des PCs dans les classes et mettre accessibles à distance les données des élèves pour y avoir accès de chez eux par exemple. Ca enlève l’aspect vol, fragilité, et facilité la maintenance.



Je précise quand même que je ne suis pas spécialement fan d’une tablette.



Après, il est vrai que le mode papier crayon comme tu le soulignes apprend pas mal de chose. Mais certains aspect s’y retrouve aussi au niveau informatique. Pour l’organisation par exemple, tu as plutôt intérêt à bien trier, organiser et nommer des documents. Pour la prise de note, que ce soit sur papier ou document numérique, tu as également aussi intérêt a faire attention à ce que tu écris, par contre les documents infos retirent le soin apporté à l’écriture.

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Eh bien, merci pour ton retour très intéressant.



Donc en gros, ça fait de ce sujet un concentré de questions, dont plein de personnes ont débattu voire débattent encore, et dont les politiques ont pris les décisions les moins réfléchies. CQFD…Et je ne parle pas forcément du fait qu’ils aient pris des Windows et qui se foutent des solutions libres (amenant d’ailleurs à une baisse des coûts, ce qui… “n’aurait pas été du luxe”)… D’autant plus lorsque les logiciels pour ces tablettes ne sont même pas encore développées apparemment… On ne peut donc pas dire qu’ils aient forcément besoin d’un Windows pour installer quoi que ce soit !

Et que dire du point de vue environnementale (recharge de 90 tablettes tous les soirs par lycée) et de la santé (les ondes WiFi chez les jeunes sont nocives et ils s’en prendront toute la journée)…



&nbsp;Un bien beau merdier.

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JD a écrit :



Voici le message que j’avais posté dans la dernière news à ce sujet et qui est toujours d’actualité.




 Ce nième plan numérique n'est rien d'autre qu'une nouvelle propagande  politique et un moyen de déverser des centaines de millions d'euros par  an (!) aux industriels (constructeurs ou développeurs de contenus pédagogiques).           






     Les élèves ont besoin avant  tout de maîtriser tous les aspects de la lecture et de l'écriture. D'ailleurs on s'en  rend compte lorsque l'on veut apprendre une autre discipline et en  particulier la programmation.           






     Ensuite on  pourrait introduire des notions d'informatique, mais cela ne sera  intéressant que si cela est enseigné par des professeurs d'informatique.      






     Or l'EN ne souhaite pas créer un CAPES et une Agrégation d'informatique contrairement àla recommandation du CNNum (pdf). Et même en supposant que des informaticiens soient recrutés via de tels concours, comment peut-on imaginer que ces personnes acceptent d'être  payés 1600€ net en début de carrière après un BAC+5 (Master) et un  concours sélectif...? :reflechis:  






     Nous allons donc nous retrouver dans la situation suivante :           

 

1) Simulacre de concertation en janvier-février; rien de nouveau sous le soleil, les professeurs connaissent bien la tactique de l'EN pour imposer sa politique.

 

2) Communication nationale du PR pour annoncer son merveilleux plan numérique.



 



     3.1) Des centaines de millions d'euros par an prélevés sur le  budget de l'EN (c'était pas prévu ça...) pour financer l'achat de  tablettes, etc... et le développement de contenus. Ah tous ces outils  ont un tel potentiel pour faire progresser les élèves... mais quid des  effets néfastes? Même pas une heure par jour devant un écran diminue les capacités cognitives d'un élève! Voici une vidéo que tout le monde  devrait regarder en particulier les parents et notre PR :           





https://www.youtube.com/watch?v=3vlILu2qPvM




     3.2) Tous ses "outils" utiliseront-ils des logiciels libres et formats ouverts? Réponse : Non. Merci à Peillon qui avait plié face aux industriels en 2013.           






     4) Une fois les tablettes & Co livrées, on se rendra compte que la gestion de ce parc de tablettes, en particulier le bridage et le bon fonctionnement des logiciels pédagogiques, sera un échec car les moyens de gestion ne seront pas suffisants (comme d'hab dans l'EN) et que dans ces conditions cette gestion relèvera de la quadrature du cercle.           






     Par exemple, le Conseil Général de Corrèze qui a distribué des  dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici  les résultats d'après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font     toujours attendre dans le département.           






     5) Dans 5 ans ou 10 ans, on constatera l'échec de ce plan et les  boucs émissaires seront les enseignants pas ou peu formés. Il sera alors temps de lancer un nouveau plan numérique pour le plus grand plaisir  des industriels.           






     Et pendant ce temps :           

 

a) des élèves ne savent toujours pas lire et écrire correctement en fin de 3ème (et avant on disait cela pour la fin de la primaire...) ;

 

b) certains établissements ne possède toujours qu'une salle informatique composés de 20-25 PC obslètes tournant sous un OS dépassé avec des logiciels pas mis à jour depuis 3 ou 5 ans;






     c) tout le parc informatique d'un  établissement (réseau, pc de l'administration, de toutes les salles de  cours, de la/les salles(s) info) est géré par un professeur qui possède  1 à 3 heures de décharges par semaine pour tout ce taffe...           






     d) last but not least la formation continue des enseignants est quasi nulle d'un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif...           






     And this my dear is why things will never change.











Ça donne envie de crier.


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cyb-cd a écrit :



Quand je pense au nombre de salles informatiques qu’on aurait pu créer ou rénover et au nombre de vidéoprojecteurs qu’on aurait pu acheter avec cet argent….parce que là, il y a de vrais besoins.

Et finalement, des mini PC 10 pouces à 250 euros pièces aurait pu avoir exactement la même utilisation… pour 3 fois moins cher.




 &nbsp;Malheureusement cela   est moins vendeur dans les médias...







Franchement, et comme dit dans mon commentaire plus haut (le premier de la 15eme page), l’Education Nationale a d’autres priorité que l’informatique et le numérique à l’école. Je vais te redonner les priorités que j’avais cité :

* Il faudrait que les enseignants se mettent à jour. L’école de Jules Ferry, c’était en 1880. Nous sommes en 2014. Ils peuvent plus se borner à enseigner de la même façon qu’il y a 130 ans…………. Je parle du système d’apprentissage, bien évidemment.

* Il faudrait que nos enseignants ait de nouveau la vocation d’enseigner. Alors que le métier d’enseignant est une vocation, il est en train de devenir un simple poste pour gagner sa vie, comme le mien (je suis manutentionnaire).

* Il faudrait mettre fin aux trop grandes disparités entre les écoles des villes ou quartiers riches et celles des villes et quartiers pauvres. Est-ce normal que les écoliers de Neuilly-sur-Seine aient droit à des écoles plus chichement doté en tout et s’en sortent mieux que les écoliers de Certigny ?

* Il serait temps de restructurer l’Education Nationale. Mais aucun enseignant ne veut entendre le mot “restructuration”. Non, l’école de Jules Ferry doit rester la norme. 130 ans sont passés, mais l’école publique doit rester telle quelle.



Donc, vois-tu, notre Education Nationale se porte tellement bien qu’il y a bien d’autres priorités que l’informatique et le numérique !



Mais, si tu veux parler informatique à l’école, et rester dans ce domaine, allons-y : je suis d’accord avec toi. Plutôt que de fournir des tablettes numériques aux élèves de cinquième (et pourquoi seulement à eux ?), l’Education Nationale devrait investir dans la rénovation des salles informatiques. Les ordinateurs de la plupart des écoles, et notamment celles en zone d’éducation prioritaires, sont des dinosaures. Ils ont fait leurs temps mais bon… des écoles musées, ça te dit ? Ce n’est pas avec du tel matos que les enseignants peuvent faire convenablement leur boulot. Mais après tout, depuis 1985, date à laquelle Laurent Fabius à lancer son plan “Informatique pour tous”, rien n’a vraiment bouger. Ce plan fut un lourd échec, de part le matériel informatique mis à

disposition, qui fut rapidement dépassé, et par le manque de formation

des enseignants. Dommage, car ce plan devait être le moteur d’une Education Nationale qui avance au grès des progrès technologiques. Autrement dit, depuis 1985, quand une école met à jour son parc informatique, c’est avec des années de retard. Comparé aux écoles allemandes, britanniques ou américaines, les nôtres font piètre figure dans le domaine de l’informatique.


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C’est pour ça que je n’ai parlé que des livres de cours vu que beaucoup ici semblent avoir eu à investir tout les ans dans des manuels scolaires au collège et au lycée.

Bien sûr que non ma calculatrice scientifique n’a pas été payé par l’EN et sans m’appeler Jean Hubert j’ai eu régulièrement des notes exécrable avec ma TI-89 payé par papa maman mais j’ai eu mon bac S quand même.

&nbsp;

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Comme quoi on le file à n’importe qui ce bac <img data-src=" />

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Et comment les élèves apprendront à écrire sans fautes si la tablette les encourage à écrire en abrégé où si le clavier traduit les erreurs par des mots justes ?



Et s’ils perdent la notion d’écriture manuscrite, comment vont-ils faire pour s’en sortir plus tard avec un patron qui veut des lettres de motivation manuscrits ?

Et après, tous les enfants des enfants écriront à 100% sur tablette dès leur plus jeune âge ?

C’est scandaleux !

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Dude76 a écrit :



Les agents de l’éducation nationale en ont surtout marre d’être pris pour des pantins, informés souvent même après les parents, la presse, les médias. Ils se prennent systématiquement les parents en pleine poire sans même être au courant du pourquoi et pour des décisions qui viennent d’en haut et sur lesquelles ils n’ont aucune maîtrise.





C’est pas faux !



Il est donc facile ensuite de les faire passer pour des abrut-s réactionnaires.



Si je résume les concernant :




  • aucune formation (ou parfois, mais alors il ne faut pas être regardant quant au contenu),

  • aucune concertation (avant décision),

  • aucune information (après décision), si ce n’est celle produite dans les médias,



    Après on s’étonne qu’ils gueulent et/ou soit “visiblement” réfractaires.



    &nbsp;


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PS :

Annoncer le choix des outils sans énoncer un objectif pédagogique,&nbsp; c’est un peu … comment dire … mettre la charrue avant les boeufs !



Les enseignants, ce sont des objectifs pédagogiques qu’ils attendent, pas une dotation en outils numériques inutiles pour faire “genre”.

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J’avais assez souvent des profs absents au collège/lycée pour des stages, des stages vides ? <img data-src=" /> (vraie question)



Et je me suis souvent posé la question de pourquoi ces stages étaient toujours pendant les cours et jamais pendant les vacances scolaires

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Djaron a écrit :



Apple, cherche pas…



en correze il y avait eu aucun appel d’offre public formulé selon les regles, c’est le aillepad qui avait été choisi et la marque avait octroyé une FABULEUSE remise de 5€ ttc par unité aux collectivités



à cette epoque, Archos etait en difficulté, avait également été completement zappé (cad meme pas envisagé, meme pas pu deposer candidature)lors de l’offre de bercy de 1 tablette à 1€/mois ministere eco/orange, etait en grande difficulté financiere et en recherche de cashflow apres ses investissements en r&d (c’est à l’epoque ou ils concevaient eux meme au lieu de rebrander du chinois… ce qu’ils ont été obligés de faire pour justement s’en sortir) et pas tres longtemps avant qu’on fasse les guignols sur le patriotisme economique franco francais



1…2…3… vomi



bref tes impots vont aller à Apple, lui qui n’en paye presque pas en france (sur exercice fiscale 2012, en comparaison des 4.2 milliards d’euros de BENEFICES realisés sur le marché FRANCAIS, la firme à la pomme a déboursé 1.5 million d’euros au fisc francais, soit un taux d’imposition de 0.035 % comme nous aussi on aimerait en avoir)





Dans la mesure où le moindre élu/décideur, dans notre beau pays, qu’il soit à l’échelle départementale, régionale ou nationale, ne connait la technologie QUE par le prisme d’Apple (on peut inclure les journalistes mainstream dans le lot), il ne faut pas s’étonner que la moindre décision d’équipement soit nécessairement biaisée, ne serait-ce que par la méconnaissance même des décideurs.



Nous sommes un pays dont les “élites” ne connaissent/maitrisent pas les technologies numériques (mêmes les élites sortant des grandes écoles) … assumons !



Nous sommes en retard et faisons des choix de m-rde… assumons !



La connaissance des enjeux de ces outils n’est pas valorisée … assumons !







Signé un vieux con … probablement.


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Tu en fais souvent toi des stages sur tes vacances ?

PS :

Ma compagne (prof. des écoles, passe environ 3 semaines de ces “graaanddes vacances” à bosser : administratif - Direction d’école, conférence pédagogiques après la fin de l’année scolaire officielle (sur les vacances donc), rencontre du personnel communal afférent à l’école (avant la rentrée, bien avant … toujours sur les vacances donc), préparation de la rentrée (administratif pur) … avant la rentrée officielle toujours, … éventuellement préparation de sa propre classe, …).



Sinon moi, j’avais un prof qui avait la jambe droite bleue :&nbsp; c’est normal (vrai question) ?

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Effectuer des stages pendant tes heures de boulot, “en laissant en plan” les élèves c’est quand même très moyen. Je me pose aussi des questions sur le contenu des stages, vu que je lis ici que la formation est quasi inexistante.



Personnellement, j’ai seulement 5semaines de vacances et n’intervenant pas avec ds clients directement, j’ai pas beaucoup de compte à rendre pour l’instant.



Si c’est un Schtroumpf ou qu’il aime le tatouage surement <img data-src=" />

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J’oublais :




  • rencontre des nouveaux “instits” de l’école : selon leur disponibilité : début juillet, fin-juillet, début août, mi-août ou fin août, c’est selon… mais toujours sur le temps des “vacances officielles”,

  • vérification de conformité des locaux de l’école (avec la mairie et/ou les pompiers) : bah en fait tu fais cela quand tu as du temps … sur les vacances donc … c’est plu simple,

  • … and so on



    &nbsp;Pour ma part je suis un ex-membre-de-la-confrérie-du-numérique-bossant-dans-le-privé :

  • ce sont mes câbles HDMI qui servent à l’école (publique),

  • ce sont mes choix d’achat à-pas-cher qui équipent l’école (publique),

  • c’était (ce n’est plus) mes dépannages qui assuraient que l’école ait accès au wen quand la puta-n de Livebox tombait en panne,

  • … and so on …



    &nbsp;

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athlon64 a écrit :



Effectuer des stages pendant tes heures de boulot, “en laissant en plan” les élèves c’est quand même très moyen. Je me pose aussi des questions sur le contenu des stages, vu que je lis ici que la formation est quasi inexistante.




Personnellement, j'ai seulement 5semaines de vacances et n'intervenant pas avec ds clients directement, j'ai pas beaucoup de compte à rendre pour l'instant.      






Si c'est un Schtroumpf ou qu'il aime le tatouage surement :fumer:








Manifestement cela te procure beaucoup de plaisir de troller.     





Faire semblant de croire que la formation d’un enseignant sur le temps scolaire n’est pas planifié par la techno-structure (critiquable sur d’autres plans mais peu importe) est signe de la volonté manifeste de provoquer : pour information, un enseignant dont le stage de formation est prévu est remplacé (au même titre qu’un stage chez un employé du “privé” d’ailleurs).



Si ce n’est une volonté de provocation, c’est de la méconnaissance : l’un ou l’autre ne justifie pas les messages.

&nbsp;

M’enfin bon, je crois que je parle dans le vide.



CIAO.



PS :

Moi aussi je bosse dans le privé.


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Oui j’aime bien troller par contre, pour le remplacement, j’en ai jamais eu, donc stage prévu ou non ca ne change rien aux élèves laissés en plan. Et pas qu’une fois dans l’année plusieurs fois. Je ne suis plus au collège/lycée mais je le vois encore avec ma soeur au lycée. Je blame en rien les profs, mais l’organisation générale laisse à désirer.



Et justement, je me pose la question de l’utilité des stages si comme lu ici, les formations sont quasi inexistantes ou vides. Ca coute, ca aide pas les élèves et si ca aide pas beaucoup les profs, je ne vois pas l’intéret.



Je blame pas les profs, au contraire, quand je vois certains parents gueuler ou pire les frapper, je comprends pas, c’est grâce aux profs que la société pourrait etre meilleure, mais ils manquent bien trop de moyens

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Oh je ne m’en fais pas, enculeur un jour enculeur toujours.



D’où le fait que je disais que je préfèrerais nettement voir les ressources dirigées vers le corps enseignant que vers des lubies débiles et inapplicables qui deviendront des gouffres financiers du genre des tablettes pour les gosses.



Pour moi, si on voulait faire un truc intelligent en faveur de l’apprentissage pour les enfants, les manuels scolaires seraient consultables en ligne sans contrepartie (pourquoi pas en payant les éditeurs avec le budget de leurs tablettes de mes deux tiens ?). Et éventuellement garder l’idée de liseuses offline pour donner un support physique aux enfants qui n’ont pas d’ordinateur avec Internet chez eux.



Mais bon, pas la peine de rêver. L’éducation des enfants est un point stratégique censé former l’avenir du pays, ce serait dommage de chercher à l’améliorer.

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inutile et “copinage” en vue

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Etrangement, la “TI 92” dans mon collège n’appartenait pas à Jean Hubert, mais à Kevin. Ses parents étaient SMICards mais consacraient l’intégralité de leurs revenus à leur chérubin (qui avait aussi un scooter pour parcourir les 750m qui séparaient son domicile de l’école.)

Au lycée, les premiers à s’équiper n’étaient pas les plus riches, mais les plus geeks. Et généralement, sur les matières scientifiques ils se touchaient pas mal.



Jean Hubert par contre n’avait pas de matos particulier (hormis des trucs sobre et généralement de qualité, on comprend ce que ça vaut quelques années plus tard, mais lui était un peu vénère il aurait préféré un classeur Oxbow à ClaireFontaine), mais il pouvait partir en vacances, avait une personne à disposition pour s’occuper de son éducation générale à la maison, jouait à des jeux éducatifs et disposait d’une connexion internet pour ses projets. Et globalement, il avait de bonnes notes.

Le seul truc qui faisait chier c’est que Jean Hubert n’avait pas des cartouches standard dans son stylo, du coup, on ne pouvait pas lui en taxer.



&nbsp;D’ailleurs Kevin était incapable de jouer sur sa calculette, s’était toujours un autre qui devait lui installer ou programmer ses trucs (mais il aimait ça).

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En fait l’éducation ne peut pas se contenter “d’ouvrir” les manuels scolaire en ligne. Globalement parce que trop de gamins n’ont pas de PC en état de marche à la maison.

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La première aberration est déjà de mandater un OS Américain fermé et payant pour équiper des dizaines de milliers de PC nationaux. Quand la France aura son Edubuntu, on fera des économies substantielles (ce pourrait d’ailleurs très bien être le vrai Edubuntu, mais avec des garanties nationales sur la continuité du support et une équipe vouée à cela). Et à priori on est sur le point de faire la même erreur en matière de tablette.



Par effet de bord, on pourrait même vendre des ordinateurs dans le commerce sous Edubuntu, ce serait tout aussi bénéfique pour la balance commerciale.



&nbsp;Enfin en matière de PC pour les enfants, il me semble que l’expérience de l’OLPC est assez concluante.

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Pour ça que j’ai dit dans mon message qu’ils pourraient garder l’idée d’une liseuse offline justement pour compenser les foyers qui n’ont pas l’équipement nécessaire.

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il a oublié de dire qu’il parlait de tablettes de chocolat

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“Une promesse floue qui peine à convaincre”comme toutes les autres promesses

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150€…

Pépère président c’est des Ipads qu’il a distribué dans son département à l’époque il me semble…

Personnellement je pense que le gros intérêt c’est que le pouvoir va habituer les enfants à être constamment sous surveillance.

Plus rien ne lui échappera, la stazi passe déjà pour un joyeux club d’amateurs, mais là on arrive à la démocratisation d’une forme de fascisme qui est assez inquiétant…

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Je croyais que ce gouvernement de lapins crétins devait faire des économies ?

&nbsp;

On nous taxe grave,on nous culpabilise sur la Sécu et les retraites, on nous traite de feignants parce que l’on ne veut pas bosser à 20€/mois comme en Éthiopie et ces bons à rien dépensent sans compter le fric qu’ils nous volent pour des conneries hors de prix ?



QUI a refilé des dessous de tables afin d’emporter le marché et à QUI ?

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Un enseignant te répondrais sûrement mieux (dans le sens plus complet et plus précis).

Concernant les stages, ils sont volontairement planifiés sur les temps scolaires pour plusieurs raisons : ça permet de faire faire les “remplacements” par&nbsp; les stagiaires en formations, qui doivent avoir un quota de temps devant la classe pour leur diplôme (enfin, ça cétait vrai du temps de l’iufm). Les profs en stages sont supposés être remplacés, mais comme il est mal vu d’avoir des profs remplaçant qui risquent d’“être payés&nbsp; à rien foutre” (ce qui est également faux, mais bon, les clichés sur les fonctionnaires ont la vie dure), on préfère de plus en plus s’orienter vers le recrutement de bac+x sans aucune expérience prédagogique “mais bon, on s’en fout ils ont le niveau”. Je te ferai remarquer que l’exact même problème se pose pour les profs malades/absents pour d’autres raison.

Je rappelle aussi que sur juillet/août, les profs ne sont pas en congés payés, ils ne sont pas payés*, ils ont donc aussi un peu le droit à leurs congés, aux périodes imposés (ce qui se comprend pour la “bonne” marche de l’EN)



Ensuite, et comme le dit déjà un peu _Nada, tu n’imagines même pas les heures² que les enseignants (en primaire du moins, je ne connais que peu les autres “niveaux”, et je sais que les moyens sont loin d’être les même, ne serait-ce qu’en terme de prime…) passent sur leur temps libre en réunion (les rdv parents, avec l’inspection, avec les collègues, avec la commune, avec les psys, …

Je le sais parce que j’en ai plus qu’assez que mon épouse passe autant de temps (bénévole de surcroît) dans sa #@! d’école, et tout ça pour ensuite se prendre les décisions de l’EN, parfois le mécontentement des parents, les clichés, etc. sur la poire. Elle fait ça pour les gamins.



Enfin, je rappellerai aussi ce fumeux bâillon “devoir de réserve”, que l’on sort dès qu’un prof ose un tant soit peu être critique que les méthodes du ministère histoire de le faire taire&nbsp; (ce serait dommage de faire avancer les choses hein).



* : pour être un poil plus précis, leur salaire est annualisé, ils sont payés chaque mois 10/12ème de leur salaire juillet/août compris histoire de ne pas faire un trou; Je rappelle aussi que leurs salaires sont gelés depuis… 6 ans ?

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merci de la réponse. Pour les profs absents a cause de maladie, je comprends que le remplacement ne peut etre fait (quoi que quand ca s’etend sur 2-3mois en 1ere S, prof de SVT ca le fait pas trop), mais pour les stages, je n’ai jamais eu de rempalcement, que ce soit pas des stagiaires ou des profs qui font que des remplacements. Ce qui a été dit plus haut est donc en parti faux, mais du à l’académie je suppose (??).



Pour ce qui est du temps passer à travailler chez soi, en dehors des horaires (réunions etc.) je suis aussi au courant, un cours ca ne se prépare pas en 2sec, devrait peut etre revoir le salaire pour prendre ca en compte.



Pour les vacances non payées juillet/aout, mais étalées sur l’année, je ne savais pas non plus. Pour ce qui est du recrutement a bac+X quelque soit la fillière, ce problème devrait pouvoir etre évité si on les payait pas a coup de lance pierres.



j’ai eu un prof de philo qui voulait revoir la facon d’enseigner ses cours, peu de cours magistraux, beaucoup de débats, je trouvais ca pas bete. Pour le devoir de réserve, ca concerne quasiment tous les fonctionnaires, non ?



Comme j’ai dit, c’est pas les profs que je blame, mais plus les académies et l’EN dans son ensemble qui ne veulent pas évoluer. Les profs casse couille c’est plus en études supérieures et dans les grandes écoles post bac



Voir les politiques s’en mettrent plein les poches alors qu’actuellement ils n’apportent rien contrairement aux profs qui forment les générations futures, j’ai du mal et je comprends tout a fait leur colère

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Dude76 a écrit :



Les profs en stages sont supposés être remplacés, mais comme il est mal vu d’avoir des profs remplaçant qui risquent d’“être payés&nbsp; à rien foutre”

athlon64 a écrit : pour les

stages, je n’ai jamais eu de rempalcement, que ce soit pas des

stagiaires ou des profs qui font que des remplacements. Ce qui a été dit

plus haut est donc en parti faux, mais du à l’académie je suppose (??).





&nbsp;Dans la pratique les absences pour stage de courte durée (1 jour par exemple) ne sont pas remplacés.







Dude76 a écrit :



Concernant les stages, ils sont volontairement planifiés sur les temps

scolaires pour plusieurs raisons : ça permet de faire faire les

“remplacements” par&nbsp; les stagiaires en formations





Cela n’est plus le cas, les enseignants stagiaires sont affectés sur l’année à mi-temps dans un établissement (voire temps-plein; ça change tous les ans en ce moment…).



&nbsp;



athlon64 a écrit :



merci

de la réponse. Pour les profs absents a cause de maladie, je comprends

que le remplacement ne peut etre fait (quoi que quand ca s’etend sur

2-3mois en 1ere S, prof de SVT ca le fait pas trop),





Par exemple dans le 2nd degré, les professeurs remplaçants (TZR) sont chargés de pallier les absences d’une durée supérieure à deux semaines en

remplaçant des agents en congés maladie, en congé de maternité, en

formation, ou qui libèrent leur poste en cours d’année scolaire suite à

la prise d’un temps partiel ou à un départ en retraite, par exemple (source). Ils peuvent effectuer des remplacements de courte durée mais dans l’établissement de rattachement.

Dans le premier dégré, les remplacements sont plus rapides (sauf dans le 93, voir les actualités récentes à ce sujet).

&nbsp;





Dude76 a écrit :



pour être un poil plus précis,

leur salaire est annualisé, ils sont payés chaque mois 10/12ème de leur

salaire juillet/août compris histoire de ne pas faire un trou;





&nbsp;C’est une légende urbaine assez répandue mais fausse. Le salaire des enseignants n’est pas annualisé; nous sommes payés tous les mois.

&nbsp;En effet, si nous avons plusieurs mois de congés, c’est que ces congés scolaires nous sont imposés par l’Etat qui décide du calendrier scolaire (un peu comme les saisonniers par comparaison grossière) car les élèves ont besoin de pauses pour apprendre et surtout retenir ce qui est enseigné.

En théorie, cela signifie que l’Etat pourrait, s’il le souhaitait, supprimer tous les congés scolaires sans avoir à changer notre statut légal en octroyant au moins 5 semaines de congés légaux aux enseignants; et cela sans augmentation salariale. Autant vous dire qu’une telle éventualité ne laisserait pas indifférent les enseignants…







Dude76 a écrit :



Je

rappelle aussi que leurs salaires sont gelés depuis… 6 ans ?





&nbsp;Le point d’indice est gelé depuis juillet 2010 et de surcroît les augmentations précédentes ne suivaient jamais l’inflation; donc la perte cumulée de pouvoir d’achat depuis 15-20 ans est de l’ordre de 30%-35%…

Par contre, les salaires des fonctionnaires continuent d’augmenter avec l’avancement à l’ancienneté de la grille indiciaire du corps de ce fonctionnaire (mais les salaires de cette grille dépendent du point d’indice).

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Pour le devoir de réserve, ca concerne quasiment tous les fonctionnaires, non ?





Oui mais dans l’EN, si tu n’es pas représentant syndical, il vaut mieux faire profil bas (ou toujours utiliser l’anonymat) lorsque tu t’adresses à un média… Mais je m’arrête là; droit de réserve oblige <img data-src=" />

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Comme j’ai dit, c’est pas les profs que je blame, mais plus les

académies et l’EN dans son ensemble qui ne veulent pas évoluer. Les

profs casse couille c’est plus en études supérieures et dans les grandes

écoles post bac





&nbsp;Non seulement les institutions ne nous aident pas toujours, mais parfois les citoyens non plus. Considérer que l’on est un expert de l’Education parce qu’on a été élève à l’école est très courant… résultat tout le monde a des idées sur les réformes à effectuer dans l’EN, donc personne n’écoute les enseignants qui sont les seuls professionnels de l’Education.

Par exemple, on a moins tendance à se permettre de donner des leçons à un programmeur parce qu’on utilise un ordinateur quotidiennement depuis tout petit…

&nbsp;



athlon64 a écrit :



Voir les politiques s’en mettrent plein les poches alors qu’actuellement ils n’apportent rien contrairement aux profs qui forment les générations futures, j’ai du mal et je comprends tout a fait leur colère





&nbsp;L’enseignement un est investissement sur l’avenir mais les politiques ou les économistes interprêtent uniquement ce service public comme un coût voire une charge sur le présent… et selon eux cette charge doit diminuer peut importe la manière.


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<img data-src=" /><img data-src=" /> je ne peux que saluer la réponse.



Tous les points que tu abordes confirment ce que je pensais.



Pour ce qui est des profs remplacants, ils sont affectés à un seul établissement si je comprends bien, pas a une zone géographique ?



Les congés ne sont pas un problème, par contre, si on y touche, il faudra compenser, ce qui me parait normal, ils compensent le temps pris en dehors des heures de travail mais non payées.



Pour la tendance à moins donner son avis aux dev, c’est souvent parce que les gens savent qu’ils n’y comprennent pas grand chose ou voient ca de manière magique. Pour l’EN, ils pensent savoir, ce qui est encore pire, chaque ministre de l’éducation essaie de faire sa petite réforme dès qu’il arrive en poste, souvent pour pas grand chose de constructif (Najet et ses tablettes).



Ils se plaignent du chomage, du manque de formation et essaient de compenser par des réformes inutiles, ils ne veulent jamais prendre le problème à la source. Les classes de 35, des moyens en moins, des prof en moins, ca ne résoudra pas le problème, mais ca fait bien : “eh regardez, on a fait des économies (pensée : sur le court terme, mais ca on vous le dit pas)”

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athlon64 a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /> je ne peux que saluer la réponse.



De rien, je considère qu’il est important d’informer les citoyens de la réalité de l’EN et surtout d’être honnête.

&nbsp;





athlon64 a écrit :



Pour ce qui est des profs remplacants, ils sont affectés à un seul

établissement si je comprends bien, pas a une zone géographique ?





&nbsp;Les TZR (Titulaire sur Zone de Remplacement) sont bien affectés à une zone géographique (en général à l’échelle du département) mais ils sont rattachés à un établissement.

&nbsp;Dès lors :




  • soit il n’y a pas de remplacement à effectuer dans la zone géographique (mais c’est très rare) et alors le TZR va bosser dans son établissement de rattachement (remplacement des profs absents de ce bahut, cours en demi-groupes, soutien, accompagnement, dévelopement d’activités pédagogiques, etc…);

  • soit il y a un remplacement (d’un prof dont l’absence est prévue d’au moins deux semaines) à effectuer dans la zone géographique et alors le TZR reçoit un ordre de mission pour une période dépendante de l’absence du professeur remplacé; ça peut aller de quelques jours à une année scolaire.


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JD a écrit :



&nbsp;C’est une légende urbaine assez répandue mais fausse. Le salaire des enseignants n’est pas annualisé; nous sommes payés tous les mois.

En effet, si nous avons plusieurs mois de congés, c’est que ces congés scolaires nous sont imposés par l’Etat qui décide du calendrier scolaire (un peu comme les saisonniers par comparaison grossière) car les élèves ont besoin de pauses pour apprendre et surtout retenir ce qui est enseigné.

En théorie, cela signifie que l’Etat pourrait, s’il le souhaitait, supprimer tous les congés scolaires sans avoir à changer notre statut légal en octroyant au moins 5 semaines de congés légaux aux enseignants; et cela sans augmentation salariale. Autant vous dire qu’une telle éventualité ne laisserait pas indifférent les enseignants…



&nbsp;

&nbsp;Non seulement les institutions ne nous aident pas toujours, mais parfois les citoyens non plus. Considérer que l’on est un expert de l’Éducation parce qu’on a été élève à l’école est très courant… résultat tout le monde a des idées sur les réformes à effectuer dans l’EN, donc personne n’écoute les enseignants qui sont les seuls professionnels de l’Education.

Par exemple, on a moins tendance à se permettre de donner des leçons à un programmeur parce qu’on utilise un ordinateur quotidiennement depuis tout petit…

&nbsp;

&nbsp;L’enseignement un est investissement sur l’avenir mais les politiques ou les économistes interprêtent uniquement ce service public comme un coût voire une charge sur le présent… et selon eux cette charge doit diminuer peut importe la manière.





l’annualisation du salaire : Je peux pourtant te le confirmer pour mon épouse, directrice en école primaire.

Ce ne serait pas vrai en secondaire et + ?

d’ailleurs, il n’y a pas que les fonctionnaires qui ont leurs congés imposés; même si généralement il y a consensus, les entreprises ont le droit de t’imposer des dates pour tes congés (le mois d’août pour les grands arrêts en pétrochimie par ex), avec quelques obligations comme, par ex, laisser 3 semaines consécutives entre - de mémoire - mai et octobre, je crois qu’il y a aussi une clause concernant les dispo du conjoint (genre éviter d’imposer juiller à l’un et août à l’autre)

&nbsp;

les parents “experts d’office” parce qu’ils ont été élèves : ha oui, et même des “pas parents” d’ailleurs, qui ont des idées déjà bien établit sur ce que devrait devenir l’enseignement… (100% full web par ex, les gosses sont tous pareils bien sûr, etc.).


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Dude76 a écrit :



l’annualisation du salaire : Je peux pourtant te le confirmer pour mon épouse, directrice en école primaire.



 Ce ne serait pas vrai en secondaire et + ?








C'est un argument souvent répété par des professeurs eux-mêmes afin de justifier les 16 semaines de congé... mais cela n'est qu'un mythe pour le 2nd degré ou le 1er degré!      

&nbsp;

Quelques articles sur ce même sujet récurrent dans la presse :



Les profs sont-ils payés pendant les vacances? (Libération 31 juillet 2014)

Profs payés 10 mois sur 12 : un mythe qui a la peau dure (VousNousIls 1er août 2014)




En tant qu'enseignant je n'essaie jamais de justifier ces 16 semaines de congé puisque celles-ci me sont imposées et ne sont pas spécifiées dans mon statut (sorte de contrat de travail du public). L'EN fixe le calendrier scolaire par l'intermédiaire du Bulletin Officiel et ce calendrier s'impose aux élèves donc  aux enseignants.      

&nbsp;







Dude76 a écrit :



d’ailleurs, il n’y a pas que les fonctionnaires qui ont leurs congés



imposés; même si généralement il y a consensus, les entreprises ont le       

droit de t'imposer des dates pour tes congés








Effectivement, c'est le cas de certains secteurs. Par contre un enseignant ne peut pas poser un seul jour de       

congé et c'est très particulier à ce métier.









Dude76 a écrit :



les parents “experts d’office” parce qu’ils ont été élèves : ha oui, et



 même des "pas parents" d'ailleurs, qui ont des idées déjà bien établit       

sur ce que devrait devenir l'enseignement... (100% full web par ex, les

gosses sont tous pareils bien sûr, etc.).








Oui et c'est parfois difficile de faire comprendre certaines des positions des enseignants aux autres cioyens (parents ou pas).      

&nbsp;

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Super idée. Les jeunes vont pouvoir regarder des films pendant les cours ou jouer à candy crush… Et ça va nous coûter un bras !

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Quelle est la marque qui va en bénéficier? Y aura t il une baisse de l’allocation de rentrer scolaire? Qui payera la casse? Y aura t’il un filtre anti candy cruch?

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Pourquoi des tablettes ? Pourquoi pas des livres électroniques ? Moins chers, pas de jeux, consomme très peu. Seul défaut pas encore d’encre couleur

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La vraie question c’est : À qui profiterait le crime ?



… Pardon, je voulais dire : À qui achèterait-on les tablettes ?

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Pourquoi ne pas remplacer les manuels scolaires et les fournitures diverses comme papiers, classeurs, crayon pas ces tablettes et les mettre à la charge des parents ?



Je ne suis pas contre ces tablettes mais en remplacement d’autres supports et surtout pas en plus par rapport à l’existant. Bien sûr, il faut blinder les tablettes et bloquer les jeux, la navigation internet, facebook, ….



En gros, ça ne se fera jamais

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Quitte à payer, les tablettes n’ont qu’à rester dans l’enceinte de l’école, et appartenir à cette même école. Ils serviront pour les prochains qui plus est. Sinon, à quoi serviraient les allocations de rentrée scolaire s’il n’y a plus de cahiers, de stylos, d’équerre, de compas à acheter ? Pour se payer un sac vide à chaque rentrée ?

Bref, il y a du boulot au niveau de la réflexion…

Et les heures de sport ça se passera comment ? On achète des licences FIFA à tout le monde ?

Tout numériser est une erreur. Ou alors le but est de laisser les gens le plus possible dans leur bulle, devant un écran ?

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Pourtant beaucoup de manuel sont écrit par des profs/ex-profs

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Il faudrait faire les choses de manière plus intélligentes :

Objectif d’un tel déploiement (remplacement des livres, ajout d’enseignement plus interactif, education sur le numérique, …)

Voir les impacts (au niveau de la formation des enseignants, coût de fonctionnement et de maintenance, …)

Réflexion sur le logiciel : quelles applications, numérisation des livres scolaires, quel OS : android,chorme OS, &nbsp;ios, windows phone, un OS maison ??? …

Réfléexion sur le hardware : tablette classique ou liseuse, avec ou sans clavier, ….



Au niveau du hardware cela peut être l’occasion de réindustrialiser la France, creer une usine qui se chargerai de fabriquer ces tablettes

Au niveau logicielle, pourquoi ne pas impliquer les FAC et écoles française : cela permettrait de réduire les coût de developpement tout en format les developpeur de demain (avec de vrais projets informatiques ayant de réels débouchés). En ce qui concerne l’OS on pourrais creer un OS pour toute l’administration français (plus de dépendance vis à vis des américains) avec une spécifité lié à l’education.

En ce qui concerne les impacts, il faudrait voir quels sont les matières pour lesquelle un tel appareil pourrait apporter un réelle plus value…



Bref, c’est un vrai projet, qu’une phrase lancée à la va vite pour augmenter une côte de popularité pourrait bien tuer dans l’oeuf.

&nbsp;

&nbsp;

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Non, ce n’est pas un vrai projet…

C’est juste comme tu le dis une nouvelle lubie d’un élu haut-fonctionnaire en quête d’électorat façon “on ratisse large”, et ça n’est vraiment rien de plus <img data-src=" />

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Je vote pour la liseuse couleur, ne serait ce qu’en souvenir de ces sacs de cours de 12 kilos (8 x 1h de cours dans 8 matières différentes dans une journée, interdiction des profs d’avoir un livre pour deux, interdiction parentale d’utiliser le casier de peur que j’oublie un livre nécessaire pour mes devoirs, etcetcetc…) qui m’ont pourri de manière définitive le dos (blocage répété de certaines vertèbres, scoliose et cambrure aggravés par le poids, fatigue musculaire accélérée).



Encore aujourd’hui, quand je vois des gamins qui trimballent un sac plus large et épais qu’eux…

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l’interet d’une liseus éléctronique est qu’elle est sans interet pour la pluparts des gamins : ce serait dommage qu’en plus nos gamins se fassent agresser à cause de la tablette … Mais si tous les livres sont remplacés par une liseuse, le cartable du collégien sera enfin considérablement allégé : ce qui ne sera pas un mal ; bref la tablette non, la liseuse oui ;)

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Pendant ce temps, les professeurs Français sont parmi les plus mal rémunérés d’Europe, des postes vacants, des classes surchargées, des employés balancés de remplacement en remplacement pendant plusieurs années sans jamais pouvoir s’installer quelque part et construire une vie.

Les élèves ne savent plus écrire convenablement, c’est la plupart du temps illisible et bouré de fautes.

Je ne parlerais pas du défaut d’équipements élémentaires dans beaucoup d’établissements scolaires par manque de moyens, je risquerais de m’énerver.



Mais, ouf!



L’état va révolutionner l’enseignement en achetant des tablettes. C’est à peut prêt aussi utile qu’un porte avions à 5 milliards sans équipage ni avions.



C’est n’importe quoi.

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Il y a d’autres priorités pour l’Education Nationale que de proposer aux élèves de cinquième une tablette numérique. Et pourquoi aux seuls élèves de cinquième ? Les plus jeunes comme les plus anciens ne sont peut-être pas aptes à les utiliser….



Certes, la France est en retard, en très grand retard, concernant le numérique, et l’informatique, plus généralement, dans son Education Nationale. En 1985, le plan “informatique pour tous”, lancé par un certain Laurent Fabius, aurait du être le moteur d’une Education Nationale qui avance en même temps que les progrès technologiques. Ce plan fut un lourd échec, de part le matériel informatique mis à disposition, qui fut rapidement dépassé, et par le manque de formation des enseignants.



Depuis, l’Education Nationale peine à rattraper ce retard. Dans beaucoup d’écoles, les ordinateurs mis à disposition des élèves sont des dinosaures, qui ont largement fait leur temps… Comment peut-on dans ce cas parler d’introduire le numérique à l’école ? Commençons déjà par le commencement.



Concernant les tablettes numériques, quelque soit l’investissement que cela demandera, l’Education Nationale peut faire appel à un partenariat public-privé, ce qui réduirait la facture. Pour moi, le coût n’est donc pas LE problème. Le problèmes, ou les problèmes plutôt, sont ailleurs : l’état lamentable de nos écoles, le manque de vocation chez les enseignants (et ne leur jetons pas la pierre, car il n’y sont pas forcément pour quelque chose), la façon d’enseigner qui est resté la même depuis Jules Ferry (1880), les disparités entre les écoles publiques des villes riches et celles des villes pauvres (Neuilly-sur-Seine ou Versailles vs Certigny ou Boulogne-Billancourt pour ne parler que de la région parisienne), ect…



La priorité, ce n’est pas le numérique à l’école mais la restructuration de l’Education Nationale, de A à Z.



Mais, je vais jeter un pavé dans la mare : il existe une solution pour que les élèves de cinquième puisse avoir leurs tablettes numériques à l’école. Elle ne permettra qu’en partie de financer les tablettes numériques, mais quand bien même… Que l’Education Nationale arrête ses relations avec les écoles privées ! L’État rémunère les enseignants de ces établissements et les collectivités publiques financent leur fonctionnement. Une aberration, un contre-sens !&nbsp; Si les parents veulent envoyer leurs avortons dans des écoles privées, ils n’ont qu’à ouvrir grand leur porte-feuille.

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Le programme est en partie fait par des profs, pas par les profs.

En tout cas on voit les résultats de la recette actuelle : un échec global saupoudré de réussites accidentelles ici ou là.



[demi-<img data-src=" />]

Notre surpopulaire président n’est pas prof à la base? formation en économie (lol) sûr, mais je ne sais plus si c’était comme prof ou autre.

Que dire des reçus au CAPES avec 620 et quinze fautes d’orthographe à la ligne (concours oblige, on prend les «meilleurs» de chaque lot promotion)? J’ai hâte de voir la solidité des bases et la profondeur des enseignements que ceux-là seraient capables de communiquer aux élèves…

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Jean_Peuplus a écrit :



Un mac tant qu’à faire, parce que niveau autonomie c’est mieux pour une journée de cours…







C’est finit cette époque , ça fait longtemps que les Pcs sous Win/Linux font aussi bien pour un tarif souvent 30% moins cher….


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Moi un truc me perturbe dans les commentaires. J’ai pas souvenir d’avoir du payer une seule fois dans mon collège (mi-année 90) puis lycée (fin 90 début 2000) un seul de mes livres de cours. A part en Français ou les oeuvres à étudier était à acheter tout les autres manuels de cours étaient fourni par mes établissements (dans 2 petites villes différentes du Nord) pour l’année. On les rendaient en fin d’année puis voilà.

Au collège nous avions même des casiers et donc la seule contrainte de poids étaient le trajet domicile - arrêt de bus (idem le soir) après c’était le bus puis dépôt pour la journée des livres pas utiles à l’instant t.

Au lycée c’était plus chiant, pas de casier mais bon on se démerdait niveau livre pour pas emporter tout et n’importe quoi sans raison.

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C’est bien possible, mon premier et probablement dernier portable je l’ai acheté en 2008 <img data-src=" />

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Bonjour à tous,




&nbsp;      






J’avoue ne pas avoir pris le temps de lire les 14 pages de   commentaires (j’ai survolé les premières). Désolé si les informations apportées   sont redondantes.      






&nbsp;      






Je suis assez porté sur l’utilisation des TICE (technologies de l'information et de la communication pour   l'enseignement) dans mes cours, et je suis également formateur dans ce domaine   auprès de mes collègues. Tout cela pour dire que je suis plutôt moteur dans l’utilisation   de l’informatique au niveau enseignement.       






Pourtant, à l’heure actuelle l’expérience «&nbsp;tablette&nbsp;»   dans les classes me semble être un beau gâchis.      






Dans la région Nord Pas de Calais (et dans d’autres), il a   été décidé de doter chaque lycée de tablettes tactiles (entre 30 et 120   tablettes me semble-t-il, selon les effectifs des lycées).      






Les tablettes sont des modèles de marque HP fonctionnant   sous Windows 8 enfermées dans une très solide coque clavier. Cela semble être   des modèles hauts de gamme tant au niveau de la finition qu’au niveau de l’autonomie.      






Si on ajoute le prix de la tablette, de la coque/clavier et   de l’extension de garantie de 3 ans on arrive à un total de 700 euros pièce (oui,   vous avez bien lu&nbsp;J&nbsp; ). Nous sommes sur un budget de près de 10   millions d’euros pour la région Nord Pas de calais. C’est un espace de stockage   électronique (rapide et plus fiable, mais beaucoup plus retreint qu’un disque   dur classique.      






&nbsp;      

Dans notre lycée, nous avons un système de réservation en ligne pour pouvoir accéder aux tablettes qui nous sont apportées dans la salle sur un chariot en début de séance.






Contrairement à ce qui a été dit, ces tablettes ayant besoin   de wifi pour se connecter sur internet, les lycées sont maintenant autorisés à   avoir des bornes wifi (c’est marrant, quand ça arrange les bonnes personnes,   les choses interdites deviennent subitement possibles).      






&nbsp;      






Ayant utilisé ces tablettes plusieurs fois, voici mon retour&nbsp;:      






Ces tablettes vendues comme telles, ne sont en fait que des   mini-pc-tactiles et rien d’autre&nbsp;:       






-en effet il est difficile de retirer la coque rapidement,   du coup on se coltine la coque clavier ce qui revient au mini-pc 10 pouces en   terme d’encombrement. La seule différence est qu’ils sont tactiles.      






- l’OS n’est pas un OS mobile, c’est-à-dire qu’on se   retrouve avec un vrai Windows de bureau sur un écran de 10 pouces. Pratique pour   celui qui est familier avec cet environnement et ne connais pas android, Windows      

mobile ou autre. Mais par contre, du coup, les icônes dans les applications sont très petits et très difficiles à utiliser en tactile (c’est un comble).






&nbsp;De plus, ces tablettes ne sont quasiment juste utilisables   que pour aller sur internet et faire un peu de bureautique (traitements de   texte, tableur). En effet, il n’existe presque aucun logiciel développé pour      

les lycéens dans la grande majorité des disciplines (quelques exceptions en math). Ils n’ont même pas accès aux manuels scolaires numériques.






&nbsp;C’est un espace de   stockage électronique (rapide et plus fiable), mais beaucoup plus restreint qu’un   disque dur classique.      






Histoire de rendre le système encore plus souple à utiliser,   nos informaticiens, responsables de la maintenance des tablettes ne peuvent pas   installer directement des applications. Ils doivent faire une demande au   système centralisé de gestion, qui modifiera les images des tablettes à   distance via le wifi. C’est long et compliqué.      






&nbsp;Pour couronner le tout, ce matériel nécessite un chargeur   prioritaire et le responsable informatique doit recharger les tablettes   utilisées dans la journée pour qu’elles puissent être utilisées le lendemain.   Si nos 90 tablettes sont utilisées, il doit recharger 90 tablettes avec 90   chargeurs sur 90 prises&nbsp;électriques.      






&nbsp;      






Donc on paye un matos cher, qui fait très beau sur le   papier, mais sans les outils adaptés derrière et sans former les utilisateurs. Du   vent….      






Quand je pense au nombre de salles informatiques qu’on   aurait pu créer ou rénover et au nombre de vidéoprojecteurs qu’on aurait pu   acheter avec cet argent….parce que là, il y a de vrais besoins.      



Et finalement, des mini PC 10 pouces à 250 euros pièces aurait pu avoir exactement la même utilisation… pour 3 fois moins cher.




&nbsp;Malheureusement cela   est moins vendeur dans les médias...
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Guyom_P a écrit :



Moi un truc me perturbe dans les commentaires. J’ai pas souvenir d’avoir du payer une seule fois dans mon collège (mi-année 90) puis lycée (fin 90 début 2000) un seul de mes livres de cours.&nbsp;






Et ta calculette graphique, elle était offerte aussi ?      



On a tous eu dans sa classe un Jean-Hubert fils de riche avec la grosse TI-92 qui se tappait des 720 en math et qui s’en servait pour jouer et à côté de ça le pauvre qui avait la même calculatrice de base depuis le collège et qui tappait des 1920



à mettre en parallèle.


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normal c’est la region qui a en charge les lycées, chez nous c’est elle qui prend les bouquins en charge pour les élèves ! Moi on achetait nos bouquins au anciens et on revendait l’année suivante si le programme changeait pas !!

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Voici le message que j’avais posté dans la dernière news à ce sujet et qui est toujours d’actualité.




&nbsp;Ce nième plan numérique n'est rien d'autre qu'une nouvelle propagande  politique et un moyen de déverser des centaines de millions d'euros par  an (!) aux industriels (constructeurs ou développeurs de contenus pédagogiques).           






     Les élèves ont besoin avant  tout de maîtriser tous les aspects de la lecture et de l'écriture. D'ailleurs on s'en  rend compte lorsque l'on veut apprendre une autre discipline et en  particulier la programmation.           






     Ensuite on  pourrait introduire des notions d'informatique, mais cela ne sera  intéressant que si cela est enseigné par des professeurs d'informatique.      






     Or l'EN ne souhaite pas créer un CAPES et une Agrégation d'informatique contrairement àla recommandation du CNNum (pdf). Et même en supposant que des informaticiens soient recrutés via de tels concours, comment peut-on imaginer que ces personnes acceptent d'être  payés 1600€ net en début de carrière après un BAC+5 (Master) et un  concours sélectif...? :reflechis:  






     Nous allons donc nous retrouver dans la situation suivante :           

&nbsp;

1) Simulacre de concertation en janvier-février; rien de nouveau sous le soleil, les professeurs connaissent bien la tactique de l'EN pour imposer sa politique.

&nbsp;

2) Communication nationale du PR pour annoncer son merveilleux plan numérique.



&nbsp;



     3.1) Des centaines de millions d'euros par an prélevés sur le  budget de l'EN (c'était pas prévu ça...) pour financer l'achat de  tablettes, etc... et le développement de contenus. Ah tous ces outils  ont un tel potentiel pour faire progresser les élèves... mais quid des  effets néfastes? Même pas une heure par jour devant un écran diminue les capacités cognitives d'un élève! Voici une vidéo que tout le monde  devrait regarder en particulier les parents et notre PR :           





https://www.youtube.com/watch?v=3vlILu2qPvM




     3.2) Tous ses "outils" utiliseront-ils des logiciels libres et formats ouverts? Réponse : Non. Merci à Peillon qui avait plié face aux industriels en 2013.           






     4) Une fois les tablettes &amp; Co livrées, on se rendra compte que la gestion de ce parc de tablettes, en particulier le bridage et le bon fonctionnement des logiciels pédagogiques, sera un échec car les moyens de gestion ne seront pas suffisants (comme d'hab dans l'EN) et que dans ces conditions cette gestion relèvera de la quadrature du cercle.           






     Par exemple, le Conseil Général de Corrèze qui a distribué des  dizaines de milliers de tablettes depuis environ 15 ans. Et bien voici  les résultats d'après un rapport de l’Inspection générale (pdf) : treize ans après les progrès scolaires se font     toujours attendre dans le département.           






     5) Dans 5 ans ou 10 ans, on constatera l'échec de ce plan et les  boucs émissaires seront les enseignants pas ou peu formés. Il sera alors temps de lancer un nouveau plan numérique pour le plus grand plaisir  des industriels.           






     Et pendant ce temps :           

&nbsp;

a) des élèves ne savent toujours pas lire et écrire correctement en fin de 3ème (et avant on disait cela pour la fin de la primaire...) ;

&nbsp;

b) certains établissements ne possède toujours qu'une salle informatique composés de 20-25 PC obslètes tournant sous un OS dépassé avec des logiciels pas mis à jour depuis 3 ou 5 ans;






     c) tout le parc informatique d'un  établissement (réseau, pc de l'administration, de toutes les salles de  cours, de la/les salles(s) info) est géré par un professeur qui possède  1 à 3 heures de décharges par semaine pour tout ce taffe...           






     d) last but not least la formation continue des enseignants est quasi nulle d'un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif...           






     And this my dear is why things will never change.
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Comme tu y répond toi même les livres ne rentre pas en ligne de compte puisque numérique ou papier ça ne changera rien. Donc on parle bien des frais pour les parents. Soit tablette soit fourniture. Temps que l’un ne remplacera pas l’autre ça ne servira strictement a rien. Il y aura toujours les profs: “Acheter un cahier rouge petit carreau 21*29,7 de 197 page très exactement.”

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Le sous titre, on en revient à Blood Sport <img data-src=" />

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Ce qu’on oublie aussi, c’est outre le coût des tablettes elles-même, c’est le coût conséquent de l’infrastructure à déployer dans l’établissement : il y a rarement du wifi dans les collèges et pour ceux où il y en a, c’est souvent de simples bornes wifi basiques. Or, on ne fait pas dans un établissement public (notamment ceux hébergeant des enfants) comme à la maison. Il faut installer des connexions sécurisées, respectant un cahier des charges strict et contraignant, pouvant supporter des dizaines de tablettes connectées en simultané, filtrage MAC, filtrage Web rigoureux, connexion internet qui tienne la route pour gérer tout ça, etc. Et là, on parle de milliers d’euros pour l’installation de chaque collège, à la charge des départements et donc de nos impôts ! Et ceux-là ne sont pas budgetisés par l’Etat…

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Ca continuera sur tablette ne tant fait pas pour le lobby de l’édition. Ca nous fera bien la virgule a 7€50

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La tablette c’est à l’informatique ce que “burnout paradise” est à la mécanique automobile. C’est du putain de clic-bouton.

Pire, ce n’est pas la première fois qu’ils ont essayé d’introduire des ordinateurs dans les écoles, à chaque fois, ce fut un échec tout simplement parce qu’à la fois aucun prof n’était formé et pire, aucun programme n’était véritablement proposé. On foutait les ordis dans la salle et disait au enseignants, démerdaient vous ! Du coup, le matos informatique a fini presque neuf.









scaillea a écrit :



Pourquoi ne pas remplacer les manuels scolaires et les fournitures diverses comme papiers, classeurs, crayon pas ces tablettes et les mettre à la charge des parents ?



Je ne suis pas contre ces tablettes mais en remplacement d’autres supports et surtout pas en plus par rapport à l’existant. Bien sûr, il faut blinder les tablettes et bloquer les jeux, la navigation internet, facebook, ….



En gros, ça ne se fera jamais





Non, la tablette ne devrait pas être à la charge des parents. Je trouve déjà que la calculatrice programmable est déjà beaucoup. L’éducation doit être accessible à tous. Le coût ne devrait jamais freiner l’entrée dans un établissement scolaire. Comme je l’ai dit, déjà qu’une calculatrice programmable c’est environ 80€-90€ je trouve ça un peu cher (surtout que les profs de math ont tendance à imposé la Ti83+ qui est plus onéreuse que la Casio35+). Si pour toi, claquer 300€ en plus de tout le budget rentrée, c’est rien, tant mieux pour toi, mais c’est pas accessible à toutes les familles.


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Sinon, pourquoi ne pas simplement continuer d’allouer des fonds public pour un appareil comme suit :





  • autonomie perpétuelle ;

  • peut soutenir le poids de plusieurs dizaines de personnes sans broncher ni se fissurer ;

  • résistant à la poussière, aux pliures, à l’humidité ;

  • coque plastique souple résistante à l’eau ;

  • écran couleur haute définition ;

  • support logiciel à durée infinie ;

  • multipliable à l’infini sans autre artifice qu’une photo-copieuse ;

  • écologique ;

  • recyclable ;

  • peu coûteux par rapport à une tablette ;

  • fabriqué en France.

  • peut être confié à un enfant/adolescent sans crainte.





    Mais, quel est donc cet incroyable objet ?

    Serait-ce de la haute technologie ???







    -&gt;[- ]

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800000 tablettes avec x euros de copie privée sur chacune, c’est encore un cadeau aux ayant-droits

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Ben ça changera quand même le poids qu’ont les gamins dans le cartable, le stockage des livres l’été par l’école, et quelques autres détails pratiques… Ici le but recherché n’est pas de faire faire des économies aux parents. On ne sait trop d’ailleurs quel est le but recherché hormis faire du buzz en disant “c’est plus moderne”.

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Je croyais le WIFI banni des écoles à cause du potentiel risque sanitaire des ondes. Mais bon en effet un tablette tu ne la connecte pas en ethernet …

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Témoignage : “ordina13 dans les bouches du rhône”

Mon deuxième fils a reçu son ordinateur fourni gratuitement par le conseil général à tous les collégiens en 4eme comme son grand frêre avant lui.



Bilan (le même que pour son ainé)

&nbsp;* il est spécifié lors du contrat de cession “il est interdit d’amener l’ordinateur au collège pour des question de sécurité”

&nbsp;* AUCUN, je dis bien AUCUN cours, jamais, n’a eu cet ordinateur comme moyen de travail. Ah, si, peut-être, un prof de maths avait demandé à notre ainé d’installer un soft qui permet de faire des courbes, j’ai oublié le nom. Pour le second, rien de rien.

&nbsp;* une machine aux performances faméliques, qui aboutit rapidement à être une console de jeux bas de gamme, qui permet tout juste de mal jouer à LOL



Bref, je considère à 100% que c’est une dotation inutile du CG13.

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Ça changera le poids ? Pas non plus énormément.

Avec un minimum de logique, un élève n’emmène pas l’intégralité de ses manuels/cahiers avec lui chaque jour.



Pour les problèmes de prix exorbitants de la part des éditeurs, bin, faut résoudre le problème à la source.

Je doute que si le gouvernement voulait vraiment s’y opposer les éditeurs pourraient résister.



Et pour cette histoire de stockage des manuels l’été, wow, quel problème !

C’est pas comme si pendant l’été les établissements scolaires étaient vides.

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L’argument du poids est bien le seul que je veux retenir. A part la surface (qui coûte pas 150€) je ne vois vraiment pas comment une tablette peut être un outils de travail. A part pour illustrer le cours avec des vidéos (et encore un vidéoprojecteurs est bien plus efficace a mon gout) et des QCM



Parce que le clavier virtuel qui prend les 34 de l’écran … Ce n’est pas pratique pour faire une rédaction.



Et pour 150€ il y a de grande chance que la tablette soit 7 pouce … (soit la futur taille des Smartphones de 2015 <img data-src=" />)

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Dans ma région (Rhone-Alpes) lorsque j’étais au lycée, nous avions la carte “M’ra” qui était créditée de 70€ allouée pour les bouquins scolaire de l’année en cours. Le lycée nous les piquait, et nous filait ses propres bouquins.



70€, c’est pas le prix d’une liseuse ? ce serait trop simple ?

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C’est pour acheter les électeurs ça.

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Il n’est pas question de les donner mais plutôt de les mettre à la charge des parents. Si jamais ces tablettes sont données, il y a toujours la possibilité de forcer les élèves à les laisser dans l’établissement scolaire pour justement éviter toutes pertes/vols et vandalisme.



Au bout d’un moment, il faut aussi aller de l’avant mais pour ça, il faut bien réfléchir aux méthodes utilisées pour parer un maximum aux problèmes choses que l’état semble ignoré.

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Au lycée, il y avait possibilité de “louer” les livres pour l’année, ça restait raisonnable en prix (20 ou 30€ je crois). J’ai l’impression que ce système s’est généralisé.



Et, héhé, faut pas déconner, ce n’est pas parce que la version numérique sera dispo sur tablette qu’elle sera gratuite. Faut pas déconner ! pire, il ne sera pas possible de revendre la version numérique.

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carbier a écrit :



Moi qui croyait naïvement que l’Education Nationale était un des maillons essentiels pour assurer un avenir à un pays…





Et tu crois vraiment que c’est avec des tablettes gadgets que tu vas assurer l’avenir du pays?

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pentest a écrit :



Charlatan, voleur, voyou, crapule, DEHORS !!! DU BALAI !!



Ce sera qui encore la/le prochain charlatan, combien de temps va t-on encore laisser faire ce cirque ?









iksarfighter a écrit :



De la confiture gratuite aux cochons…





Je vois qu’il y a un concours concernant l’attribution de boulet du jour…

Sinon vous pouvez aussi développer un peu, car entre les voyous et les cochons, on ne sait plus qui est qui ?


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js2082 a écrit :



Et tu crois vraiment que c’est avec des tablettes gadgets que tu vas assurer l’avenir du pays?

<img data-src=" />





Il parait qu’au moment où les premiers ordinateurs sont sortis, les grands penseurs de l’époque voyaient cela comme un jouet pour “chercheurs qui ne trouvent jamais”…


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Ça ne règle pas tout.

Une liseuse doit être rechargée, même au moins un peu, donc un chargeur existe.

Même avec un chargement par usb, admettons, suffit de paumer le câble ou d’avoir “oublier” de recharger sa liseuse la veille pour avoir l’air fin.



Enfin, et là par contre je vois vraiment pas comment faire :/, une liseuse c’est tout étriqué…

Comment le format A3 / double A4 d’un manuel scolaire avec une liseuse en format A5, ce qui est déjà bien grand pour une tablette d’ailleurs ?











carbier a écrit :



Il parait qu’au moment où les premiers ordinateurs sont sortis, les grands penseurs de l’époque voyaient cela comme un jouet pour “chercheurs qui ne trouvent jamais”…







C’est pas un “il parait”, c’était effectivement une idée commune.

Mais ce n’est pas parce que cette idée absurde de l’inconscient collectif s’est révélée maladroite, que toute idée lui ressemblant vaguement l’est…


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Pazns a écrit :



Un peu de bons sens et de pratique avec ce genre de matériel suffit à voir que c’est pas du tout pertinent pour remplacer quelques manuels et des cahiers.





Donc tu veux dire qu’un manuel numérique avec liens hypertextes pour faire apparaitre des définitions (vues précédemment, de termes complexes, etc.) n’apporte rien par rapport à un livre normal ?



Vu le temps réduit dont dispose les enfants le soir pour faire les devoirs, ce genre de fonctionnalités pourrait être un vrai plus…


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freechelmi a écrit :



Word et Excel sur une tablette Windows8 c’est pas bien !!





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Pazns a écrit :



Mais pourquoi ?

Penses-tu que, par exemple un informaticien, ne prend jamais de notes sur du papier avec un crayon x) ?



C’est totalement pertinent de mélanger ainsi informatique et papier-crayon.

Ce ne sont pas des opposés, ce sont des outils complémentaires.





Bien sûr que si. J’ai un DUT informatique en poche, je ne travaille plus en programmation maintenant. Avant de se lancer dans le codage, il y a toujours une partie papier à faire (algorithme) et pendant le codage/débugage, tu prends des notes pour revoir certains points. Mais la prise de note reste un complément de la partie informatique.



Dans le cas de l’éducation nationale, les élèves sont en full papier/crayon pendant les cours sauf rares exceptions. Il serait temps à mon sens de faire évoluer ça. La tablette n’est pas le meilleur moyen mais c’est une idée.


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carbier a écrit :



Il parait qu’au moment où les premiers ordinateurs sont sortis, les grands penseurs de l’époque voyaient cela comme un jouet pour “chercheurs qui ne trouvent jamais”…





Ta comparaison est fausse et complètement à coté de la plaque.

&nbsp;

A l’époque, il n’y avait aucun élément informatique à l’école et dans la recherche, alors que c’était un outil de calcul et programmation qui permettait de faire plein de choses impossible à faire autrement.



La tablette n’est nullement essentielle ni même utile. Tout ce qu’elle fait, un ordi le fait déjà. Elle constitue même un élément de régression en ce sens qu’elle est bien plus limitée et moins fonctionnelle qu’un ordi (fixe ou portable), à moins bien sur de devoir payer pour des surfaces de ms à 900 euros.



Bref, la tablette n’a aucune utilité en milieu scolaire, si ce n’est de permettre aux gamins de faire mumuse en cours


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Ca a été mis en place l’année juste l’année après mon arrivée. Du coup, ils ont rachetés tout les livres de tous les lycéens au prix du marché (voir même un tout petit peu au dessus) pour faire leur stock initial.

Mais sinon, complètement, c’était une solution très intéressante qui revenait ni plus ni moins qu’à la même chose que l’on avait au collège. Il me semble que c’était une association de parent d’élève qui avait lancé l’initiative (ils ont dû recevoir plein d’aide), je ne pense pas qu’ils étaient déficitaires mais il n’était vraiment pas bénéficiaire (au prix, ils pouvaient à peine renouveler 1 livres par an et par lycéen).

Et à priori, ça s’est généralisé dans les différents lycées de la ville.

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C’est vraiment l’idée d’un con. On ferait mieux de poursuivre un peu plus rapidement le déploiement des tableaux numériques qui permettent de nouveaux usages tout en gardant l’enseignant au centre plutôt que de fragmenter les écrans sur chaque bureau dans un bordel ingérable digne du baisodrome de la rue du Cirque.

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Ouais enfin c’était 70€ par an. Alors si on a déjà la liseuse avant… c’est vite rentabilisé avec le prix des ebooks.



Et la santé n’attends pas :o)



Et le pire, c’est que tous les ans on nous prenait nos 70€, pour des livres pas forcement utiles… et en plus, la valeur globale atteignait à peine 45€. J’aurais préféré m’acheter mes propres livres, mais le lycée allait pas cracher sur cet argent… :/

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Non, pédagogiquement parlant c’est une fausse bonne idée.

Il vaut bien mieux leur apprendre à chercher dans un lexique, dans un dictionnaire.



Par ailleurs, les manuels bien faits ont tous des définitions très facilement accessibles pour la partie étudiée correspondante… Marges, fin de chapitre, encarts réguliers, etc…



Des liens hyper-textes, tout ça pour gagner quoi, quelques minutes à peine.

Si on en est à gratter 5 minutes par soirée, c’est qu’il y a un problème de temps bien plus important à la base et que ces devoirs devraient être ré-évalués en terme de charge…











scaillea a écrit :



Dans le cas de l’éducation nationale, les élèves sont en full papier/crayon pendant les cours sauf rares exceptions. Il serait temps à mon sens de faire évoluer ça. La tablette n’est pas le meilleur moyen mais c’est une idée.





Tu persistes à dire qu’il faut faire évoluer ça mais je ne vois toujours pas pourquoi.

Qu’est-ce qu’une tablette apporte face à un cahier au moins autant polyvalent, également plus pratique, pour un coût affreusement plus faible ?


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Va y avoir un recrudescence incroyable d’offre de tablettes sur leboncoin, idem pour la déclaration de vol de tablette.

Ca ne tiendra pas plus d’un trimestre, tu auras la moitié des élèves qui n’auront plus de tablette au bout de 3 mois.

Ces annonces à la con, ça m’afflige au plus haut point. Ca n’a pas été pensé une seconde.

C’est comme la descente à 15 ans pour la conduite accompagnée… alors 15 ans en 2014 ça fait quel âge en 2017… Rhalala, 18 ans dis-donc! incroyable ça, pile poil pour aller voter.

J’espère que ce sera comme le reste : abandonné. Le problème c’est que les bonnes idées (éco taxe) sont abandonnées et que les idées de merde parfois restent… Quand ils gardent quelque chose c’est rarement la bonne idée.

Chaque jour notre cher président démontre qu’il est encore plus nul que ce qu’on croyait.

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vu l’autonomie d’une lisseuse, tu dois pas avoir besoin de la recharger souvent. Pour ce qui est du cable, il me semble que le microUSB est aujourd’hui bien implanté, le cable c’est pas ce qui coute cher et au pire tu en as au moins un chez toi. Si vraiment c’est un soucis, suffit de mettre en place des prises dans les salles, c’est pas le plus de la dépense.



Pour la taille, ca peut poser problème, mais pour les cours de francais, histoire, voir maths ca peut etre suffisant. Si il parle de tablettes, je pense qu’ils voient ca comme des tablettes de 7” voir 10”, faire un appel d’offre pour des liseuses de 7 ou 10” et la taille ne pose plus problème.

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c’est une bonne idée, ils vont chercher à sauver Archos en leur achetant plein de tablettes.



ils ont fait ca dans le passé:le pipt plan informatique pour tous&nbsp; <img data-src=" />



les usa sont deja en train d’abandonner les tablettes pendant ce temps, leurs gamins commencent à pondre du code dès l’age de 8 ans, sur des portables, avec un vrai clavier souris,plus confortable que le tactile



on vas encore avoir du retard, et du gaspi

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C’est vrai que j’étais plus porté sur le coté prix/santé. pas sur le coté pratique. Mais ça viendra surement.

N’empêche que c’est une sacrée connerie, et un sacré coût… inutile.

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Cher monsieur, avant de présenter votre avis sur l’opération menée au sein du Conseil Général des bouches du Rhône, encore faudrait il présenter l’ensemble des solutions informatique qui sont proposées aux collégiens de ce département.

&nbsp;

Oui, les élèves de 4ième ont l’opportunités d’obtenir gratuitement un ordinateur portable avec une assurance vol + garantie de 3 ans. Outil qu’ils n’ont plus l’autorisation d’amener sur collège pour éviter tous problèmes d’agression physique en cas de tentative de vol.



Mais il ne faut pas oublier que chaque collège publique de votre département est équipé à minima d’un ordinateur fixe pour 5 élèves, de classe mobile, de dizaines de vidéoprojecteurs et d’un ensemble réseau serveur LAN, WAN, adapté pour interconnecter près de 100 000 utilisateurs.



Votre département met un ensemble de moyens pour la réussite de vos enfants. Moyens qui ne se résument pas au simple don d’un équipement informatique.



Certes pour que ce type de projet fonctionne, apprentissage et accompagnement aux usages sont primordials. L’éducation nationale fait son possible pour évoluer en ce sens. Mais il est clair que les professeurs n’ont pas tous la même affinité avec les outils de l’ère numérique. Ce genre d’opération prend du temps.



Après plus de 11 années&nbsp; l’opération mené au sein de votre collectivité porte ces fruits. Les usages évoluent: dématérialisation du cahier de texte, des bulletins trimestriels, alertes d’absences des élèves par sms/mail, cours et qcm proposés en flash, démat de certains cours, ateliers divers sur les nouvelles technologies, ….





Maintenant pour en revenir au sujet principal:

Est-ce à l’état et aux collectivités territoriales de&nbsp; mettre à disposition de sa population les outils lui permettant de gérer au mieux son futur?

Je vous laisse répondre à cette question.



Concernant le prix de l’opération et qui fournira les équipements:

De par la quantité commandée le coût unitaire ne sera certainement pas celui du public.&nbsp; A 150-200 €uros vous aurez probablement une tablette 150-200 € prix public avec assurance vol/casse (3ans) + garantie (3ans) + livraison.&nbsp; De plus les commandes publiques sont régies par le code des marchés publique.&nbsp; Il n’est normalement pas possible de faire n’importe quoi. Et au vue de la taille et de l’importance du marché, nul doute que les journalistes (dont ceux de Next Inpact) mettront leur nez averti dedans.



&nbsp;Cordialement,



Un acteur de la numérisation des établissements scolaire

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js2082 a écrit :



La tablette n’est nullement essentielle ni même utile. Tout ce qu’elle fait, un ordi le fait déjà. Elle constitue même un élément de régression en ce sens qu’elle est bien plus limitée et moins fonctionnelle qu’un ordi (fixe ou portable), à moins bien sur de devoir payer pour des surfaces de ms à 900 euros.





Tu veux dire qu’une tablette peut être bridée plus facilement aux fonctionnalités (store Education Nationale) qu’on souhaite lui attribuer qu’un ordi ?



Oh wait…


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Déjà ça va coûter cher(tablette + formation professeur), mais en plus l’intérêt est discutable il ferait mieux de renouveler les licence Windows de la plupart des établissement scolaire. Car même si XP est bon, déjà il est plus sous maintenance Microsoft mais en plus il date vraiment et les informaticien m’on l’air de rien comprendre: J’ai vu des aberration style un i5 quad core avec windows xp qui gère mal le multicore =&gt;ça craint.

&nbsp;

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Les bas du front n’ont peut que des antennes de téléphonie et des bornes Wi Fi. C’est inconnu et invisible et ça fait peur.



Pour moi, il faut avoir une approche scientifique, et appliquer des normes :




  • Fixer un DAS pour les téléphones donnés aux enfants

  • Fixer un DAS pour tous les autres petits appareils qui rayonnent

  • Faire des mesures pour différentes fréquences, en situation réelle

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Pazns a écrit :



Tu persistes à dire qu’il faut faire évoluer ça mais je ne vois toujours pas pourquoi.

Qu’est-ce qu’une tablette apporte face à un cahier au moins autant polyvalent, également plus pratique, pour un coût affreusement plus faible ?





Niveau polyvalence, okay, c’est plus ou moins la même chose.

Niveau praticité, depuis quand se trimbaler des barrettes de 500 pages dans un classeur, des livres de plusieurs dizaines voir centaines de pages, des stylos, … perso, je trouve ça moins pratique. Sans parler de la perte possible des classeurs ou cahiers alors que sur un moyen informatisé, il y a toujours possibilité de faire des sauvegardes.

Pour l’histoire de coût plus faibles, ça reste à vérifier car si tu mets bout à bout toutes les dépenses nécessaires aux outils actuels (livres, feuille, cahier, bouquin, crayon, ….), il n’est pas impossible d’arriver un coût similaire à une tablette. Bien sûr, je parle dans le cas où l’ensemble des fournitures actuelles est remplacé par un moyen informatique et pas seulement où seul le papier et le crayon sont remplacés.


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knos a écrit :



Comment on travaille sur une tablette





travailler ? <img data-src=" />


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La couleur est trop importante pédagogiquement, ça serait une énorme régression de s’en séparer, même pour des matières que tu juges noire-et-blanche.



La taille ne pose plus problème ? Ma remarque sur l’A5 était sarcastique x)

Une liseuse est en pratique hors-course sur ce point, à moins qu’on accepte de se ruiner les yeux sur des mouchoirs de poche. Le moindre schéma prendra une page entière, certains gros schémas en histoire, géo, maths, ne rentreraient même pas sans être réduits à des peaux de chagrin !



Très honnêtement, pour vraiment remplacer les manuels scolaires avec une liseuse, il faudrait en fait une liseuse couleur A4. Dans l’idéal, même deux panneaux A4 pour une liseuse pliable !

Là au moins on a de la place pour bosser sérieusement, et la régression pour la taille disparait.



Si c’est pour faire autant de régressions, c’est pas la peine. Surtout avec du matériel relativement fragile.

On y perd plus qu’on y gagne, c’est idiot.

Tout ça pour quelques kilos qui n’ont tués personne. Faut pas exagérer, les sacs à dos des écoliers ne pèsent pas 30 kilos en permanence, quand même ?!





On pourra rajouter que les bouquins ne sont pas plein d’électronique polluante et fabriquée à l’autre bout de la terre (donc une fuite de capitaux dans la balance économique française ; je ne rigole pas, c’est un argument à prendre en compte quand il s’agit potentiellement de plusieurs milliards d’euros sur plusieurs années, milliards qu’on aurait pu réinjecter indirectement dans l’économie française, donc en fait ne pas perdre).

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Même pas.



Même dans le bridage, une tablette c’est plus chiant qu’un ordi.

Il n’y a vraiment que les commerciaux qui vendent ces produits qui y trouvent un intérêt (purement commercial) en matière d’éducation.



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Je suis bien d’accord pour le coût total d’un cartable, mais est-ce qu’en l’état, aujourd’hui, on peut remplacer l’intégralité du sac à dos d’un collégien avec une tablette ?

J’en doute. surtout avec une tablette peu polyvalente toute merdique à 200€.

Et une tablette ne fait pas tout, il faut aussi les logiciels… Dans le vrai monde, celui habité par des professionnels, ce genre de choses se planifient des années à l’avance.

Pour quelque chose comme l’éducatif, qui demande une lourde analyse de fond avant la mise en pratique, même des dizaines d’années !

Et voilà qu’on veut nous mettre dans les pattes des objets qui seront inadéquats et/ou inutilisés, c’est complètement absurde sur le plan éducatif.





Et pis très sérieusement, je trouve que ça apprend pas mal de choses indirectement, ces papiers, cahiers, classeurs, crayons, stylos et compagnie.

Soin, organisation, méthode, discipline. il ne faut pas oublier ses cahiers en fonction de son emploi du temps, ne pas égarer ses stylos tous les 4 matins, prendre soin de bouquins, ne pas écrire de façon dégueulasse, prendre des notes rapides pour les classes plus avancées comme au lycée, etc…

Avec une tablette, tout ça est énormément gommé.

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je suis conscient pour les schemas, pour ca que je parlais d’appel d’offre pour des liseuses de 10”, si possible aussi de mettre dans l’appel la fabrication en France, ca peut etre pas mal non plus. Tu te tues moins les yeux à lire sur une liseuse que sur une tablette.



Pour les liseuses couleurs, ca avance, mais pas encore au point il me semble (certains les attendent pour les BD et magazines).



Pour les sac a dos, ca n’a tué personne, mais quand le sac fait un tiers du poids de l’élève, y a quand même un problème.



Ok, c’est électronique et ca pollue un peu a la production, mais les livres sont pas éternel et le programme est par moment remis à jour, sur le long terme, niveau impacte écologique, faut voir. Et puis le papier, même recycler ça pollue pas mal à la production (il faudrait du papier de cannabis pour polluer moins, mais bouh c’est de la drogue <img data-src=" />), donc l’argument ecolo ne tient pas forcément

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carbier a écrit :



Tu veux dire qu’une tablette peut être bridée plus facilement aux fonctionnalités (store Education Nationale) qu’on souhaite lui attribuer qu’un ordi ?



Oh wait…





Je ne suis pas d’accord. Tu vois la pléthore d’applis éducatives qu’il existe sur Android ? C’est certain que y a un sacré tri à faire, mais il est impossible de balayer tout ça d’un revers de mains et dire qeu tout est bon à jeter. Et je suis désolé, mais tout ça n’est pas sur ordi, sorry. Quant aux manuels enrichis, leur lecture est bcp plus agréable et pratique sur un format tablette.&nbsp;Plein de boites, d’assos, de groupements de profs se bougent pour profiter du potentiel du numérique : cours/exos interactifs, retours immédiats sur certaines lacunes de l’apprenant, travaux collaboratifs, usage de l’image et de la vidé, recherche documentaire, sensibilisation à moult outils digitaux. Même outdoor, pour l’EPS, plein de choses sont possibles : on filme, on mesure, on dissèque certains mouvements. On a aussi des applis botaniques, de réalités enrichies (en mode audioguide), etc etc.&nbsp;&nbsp;

Ensuite, quel appareil peut éventuellement être utilisé facilement en classe, sans prendre tout l’espace de l’élève, qui peut tjs avoir son cahier et ses crayons etc? L’ordi présente d’autres grands avantages, principalement dès lors que l’on se penche sur les suites office… encore qu’il est tout à fait possible de brancher un clavier. Bref…&nbsp;



L’école n’a pas bcp évolué depuis le début du XXème : des cours magistraux, un prof, un tableau noir. Il est si facile de se dire que c’était mieux avant, mieux de mon temps, et que la nouveauté est superflue et pire! coûte de l’argent aux contribuables. Tout ça plutôt que de remettre en cause un modèle qui a au contraire pas mal vécu et s’éloigne de plus en plus de la société telle qu’elle est, des nouvelles générations qui n’ont pas du tout le même rapport à la techno, ou de nombreux projets d’avenir qui s’appuient en partie sur le numérique. Et il faut tordre le coup à une idée : les profs sont les premiers à être demandeur de ce type d’outils, et à sauver de l’ennui et sortir de leur fatalisme bien des gamins…


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Ridicule…



Offrir aux enfants le seul support numérique qu’un gamin de 5ans arrive à faire fonctionner.

A la limite on aurait parlé de l’accompagner d’un clavier pour apprendre la saisie, je dis pas.



Ça donne une idée de ce que nos politiques connaissent du numérique.



Qu’on me dise quelle profession aujourd’hui nécessite une formation sur une tablette numérique ?

Parce que moi je vois pas…

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en parlant clavier, regrettable de plus avoir de cours de dactilo, apprendre à vraiment taper sur un clavier, vu la place que ca a aujourd’hui, ca n’aurait pas du etre supprimé

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AxelDG a écrit :



Ridicule…



Offrir aux enfants le seul support numérique qu’un gamin de 5ans arrive à faire fonctionner.

A la limite on aurait parlé de l’accompagner d’un clavier pour apprendre la saisie, je dis pas.



Ça donne une idée de ce que nos politiques connaissent du numérique.



Qu’on me dise quelle profession aujourd’hui nécessite une formation sur une tablette numérique ?

Parce que moi je vois pas…





Commercial <img data-src=" /> pour lancer les présentations <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Donc tu veux dire qu’un manuel numérique avec liens hypertextes pour faire apparaitre des définitions (vues précédemment, de termes complexes, etc.) n’apporte rien par rapport à un livre normal ?



Vu le temps réduit dont dispose les enfants le soir pour faire les devoirs, ce genre de fonctionnalités pourrait être un vrai plus…





Déjà que je lutte quand j’ai mes enfants pour le faire comprendre l’intérêt de la vie hors tablette/DS/télé (activité manuelle, imagination, bon pour le cerveau tout ça…) et qu’on nous bassine avec le fait que les écrans le soir avant de se coucher ça excite et empêche de s’endormir comme il faut si maintenant l’EN leur refourgue des tablettes et leur demande de faire leur devoir dessus le soir mais où va t’on.



&nbsp;Qu’on leur apprenne à taper au clavier sur un ordinateur OK (histoire qu’ils comprennent qu’une centaine de touche ça ne justifie pas l’utilisation du langage SMS) pour que dans leur avenir pro ça puisse les aider (surtout celui qui veut finir flic et arrêter d’avoir l’air con à taper les dépositions avec le doigt qui tourne 5s au dessus de chaque touche) &nbsp;mais la tablette dans quel corps de métier est ce utile? On a pas été foutu de former à l’usage de l’informatique et à la sécurité tout ça des générations de gamins alors que l’info est quasi présente dans tout les corps de métier et là on veut les faire bosser sur un outil qui n’est présent nulle part à part dans son salon?



&nbsp;Et merde c’est quand même tellement plus facile de manipuler un bouquin de vite faire tourner les pages pour en retrouver une d’en retenir 2 ou 3 avec ces doigts pour vite switcher entre chaque quand on étudie un sujet.

Bref non définitivement c’est pour flatter un électorat de cas sociaux qui sera heureux de pouvoir aller sur Facebook gratuitement enfin au frais du contribuable sur une zoli tablette de merde.


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Quand je vois que ma soeur prof en ZEP n’a pas de livre pour faire cours et doit photocopier les Exemplaire test qui lui sont envoyé par les éditeurs je me pose la question de savoir si Tout les élèves auront une tablette et si oui, auront ils accès aux livres numériques ?&nbsp;



&nbsp;

Une tablette sans les soft derriere c’est un peu une coquille vide&nbsp;<img data-src=" />

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