Alors que tous les élèves de cinquième devraient être équipés d’une tablette à partir de la rentrée 2016, un rapport sénatorial vient de préconiser leur interdiction pure et simple dans les écoles primaires. L’installation de brouilleurs d’ondes est également mise (une nouvelle fois) sur la table.
Une vision anxiogène du numérique
Chargé d’une commission d’enquête portant « sur la perte de repères républicains que révèle la vie dans les établissements scolaires et sur les difficultés rencontrées par les enseignants dans l’exercice de leur profession » (ouf !), le sénateur Jacques Grosperrin a dévoilé la semaine dernière ses conclusions, au travers desquelles il s’inquiète tout particulièrement de « l’envahissement du numérique » au sein des salles de classes. Si l’élu Les Républicains (ex-UMP) se défend de toute remise en cause de « l'utilité du numérique en tant que complément aux outils pédagogiques traditionnels », il ne manque pas pour autant d’asséner plusieurs coups de griffes à Internet et aux nouvelles technologies.
« Selon plusieurs personnes entendues par la commission d'enquête, la numérisation de la société favoriserait le développement d'une forme de « paresse intellectuelle » chez les élèves, tendant à considérer le savoir comme un ensemble de connaissances immédiatement accessibles et disponibles et non comme le fruit d'un effort » écrit-il par exemple. « Cette apparente accessibilité du savoir, qui semble rendre inutile tout effort intellectuel, réduit la capacité des élèves à faire preuve de distance critique et les rend plus perméables à la masse d'informations auxquelles ils ont accès, via les réseaux sociaux notamment » indique son rapport. Pour étayer son propos, il ajoute cette anecdote :
« Les élèves n'hésitent plus à comparer le contenu des enseignements avec l'information disponible sur Internet : « vous aviez raison je suis allé voir sur Internet et ils disent pareil ». Et si ça n'est pas le cas, ce sera nécessairement l'enseignant qui aura tort... »
Affirmant ensuite que « l'expérience menée par le conseil général des Landes visant à proposer à l'ensemble des collégiens un ordinateur portable ne s'est pas traduite par une amélioration significative des résultats de ces élèves », Jacques Grosperrin « considère que l'utilisation des outils numériques ne devrait être envisagée qu'après l'acquisition et la consolidation des savoirs de base, en fin de primaire ». D’où sa préconisation d’interdire les tablettes à l’école uniquement.
Des propositions à contre-courant des ambitions gouvernementales
Les téléphones portables sont également dans le collimateur du sénateur. Pour lui, leur « utilisation systématique dès l'école élémentaire est source de nombreuses difficultés, perturbation des classes et distraction des élèves ». Il demande donc à ce que s’ouvre une réflexion en vue de mettre systématiquement en place, « au sein des établissements scolaires, des brouilleurs d'ondes destinés à interdire l'utilisation des téléphones portables en classe ». Cette proposition, régulièrement remise sur la table, avait cependant été écartée par le ministre Vincent Peillon en 2012 - pour des raisons pratiques et juridiques (voir notre article de l’époque).
Quant à une éventuelle interdiction des tablettes, elle semble plus qu’improbable à l’heure où le grand « plan pour le numérique à l’école » de François Hollande doit se décliner tant dans les écoles primaires que dans les collèges. Les programmes devraient par ailleurs être revus en conséquence, prévoyant entre autre un éveil au code informatique dès le CE1.
Ces propositions sont également à contre-courant des récentes recommandations du Conseil national du numérique, qui demandait quant à lui de modifier l’article du Code de l’éducation qui interdit actuellement l’utilisation de téléphones portables durant les cours (de la maternelle au collège), « pour donner la possibilité aux élèves d’utiliser leurs équipements personnels ». L’institution réclamait également des connexions à Internet dans toutes les salles.
Commentaires (146)
La main droite fait le contraire de la main gauche.
" />Shifumi
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J’attend la généralisation de l’HoloLens.
Un nostalgique de la plume et de l’encrier. Il est vraiment temps que certains prennent leur retraite, sortent un peu de leur monde et laisse la place aux jeunes.
Quand je pense à tout l’argent dépensé pour donner des tablettes aux élèves pour maintenant les leur retirer !
Par contre, je me demande s’il sait comment fonctionne les brouilleurs d’ondes.
A notre époque où personne ne sait si les ondes électromagnétiques sont nocives ou inoffensives…
Bonne idée. L’idée merdique des tablettes à l’école, c’est juste du Marketing de politicien pour montrer qu’ils sont “in”.
Il n’a pas tort, n’oublions pas que nous retournerons à l’âge de pierre après la prochaine tempête solaire majeure , en conséquence de quoi nos enfants devraient savoir utiliser une stylo du papier et leur tête.
http://www.franceculture.fr/emission-les-idees-claires-de-daniele-sallenave-des-ecoles-sans-ecran-2014-05-09
Cette apparente accessibilité du savoir, qui semble rendre inutile tout effort intellectuel, réduit la capacité des élèves à faire preuve de distance critique…
Les élèves n’hésitent plus à comparer le contenu des enseignements avec l’information disponible sur Internet
Il vient pas de se contredire là?
C’est sûr qu’il vaut mieux n’avoir qu’une seule source d’information (une seule chaîne de TV, un seul JT, un seul journal, une seule radio,…) ça permet de développer un esprit critique pointu.
Vite! L’ORTF! Les gens risques de devenir intelligents!
Et pendant ce temps là en Angleterre…
C’est tellement bourré de lieux communs qu’on peut décliner des pans
" /> parce que la « paresse intellectuelle » ça n’existe pas chez les sénateurs
entiers de ce genre de discours pour tout et n’importe quoi. Tiens par
exemple :
«Cette apparente accessibilité du savoir, qui semble rendre inutile
tout effort intellectuel, réduit la capacité des élèves des sénateurs à faire preuve
de distance critique et les rend plus perméables à la masse
d’informations orientées auxquelles ils ont accès, via les réseaux sociaux de lobbyistes notamment »
au hasard hein …
D’un coté, je vois pas de raison pour qu’un primaire emmène un téléphone ou une tablette.
Si je résume, on a :
Bonne chance pour arriver à satisfaire tout le monde…
Ce n’est pas les dirigeants des GAFA qui interdisent les gadgets technos à leurs jeunes enfants ??
En tout cas concernant le collège, plutôt que de mettre leur budget colossal dans l’acquisition de tablettes, ils auraient du financer des liseuses numériques autrement moins chers et autrement plus utiles.
Le même qui veut des brouilleurs de portables dans les écoles (ils sont interdits actuellement hors des prisons) veut aussi que les parents soient alertés par SMS en cas d’absence de l’élève. Il n’est pas à une contradiction près.
Tablette à l’école = la fabrique à crétin 2.0
Ce n’est pas en versant dans les caricatures qu’on avance dans le débat…
D’un côté, Internet est là et les écoliers font avec leur temps. De l’autre, apprendre (et non savoir chercher) est une chose indispensable, avec de pouvoir et savoir chercher des infos.
Internet est un outil, pas une vérité absolue. Apprendre, comprendre et garder un oeil critique est une chose saine quelque soit l’outil que l’on utilise.
Pour reprendre ce que je connais, j’ai vécu la crise les subprimes pendant mes études de fac d’économie. Le mec devant moi “détenait” une certaine connaissance, mais au fil des jours, on voyait bien que ses théories fonctionnaient dans le monde de Oui-Oui.
Mais pour pouvoir les critiquer, j’ai travaillé sur des livres, des cours et des TD pour bien comprendre ses théories. Ensuite j’ai cherché d’autres sources d’information, sans perdre mon regard critique.
Sur quoi ? Si y’a plus d’arbre pour faire le papier ? faudrait il donc apprendre a graver sur la pierre ?
Au lieu de donner des portables ou des tablettes, il devrait déjà donner une connexion internet correct, et de quoi équiper une salle de classe par établissement.
« Les élèves n’hésitent plus à comparer le contenu des enseignements avec l’information disponible sur Internet : « vous aviez raison je suis allé voir sur Internet et ils disent pareil ». Et si ça n’est pas le cas, ce sera nécessairement l’enseignant qui aura tort… »
Donc il insinue quoi ? Que le savoir du professeur est plus fiable qu’une recherche multi sourcée sur internet ?
Bien sur que non.
Encore faut il savoir chercher en effet.
en tout cas, la présence de smartphone à l’école implique que les encadrants supervisent leur bon usage. je crois que si demain j’apprends qu’on fait regarder du porno à mes enfants à 10 ans, je réglerai mes comptes avec l’école et les parents concernés.
Si on n’est pas capable de contrôler l’usage, alors l’interdiction l’emporte sur la pédagogie,car ce sont toujours les mêmes qui transgressent et se foutent de toute pédagogie.
Si on ne donne pas aux prof les moyens de confisquer, punir tout usage nocif, alors l’interdiction est la plus sage décision en attendant que nos ministres arrêtent de ne jamais voir les problèmes en face.
J’aurais plutôt du dire… si rassurant pour les parents.
En ce qui me concerne c’est évidemment hors de question de leur en fournir en primaire.
Non mais vous imaginez si à chaque affirmation du prof les élèves vont chercher sur internet si c’est vrai ? C’est plus un cours ce sera la foire !
Ce n’est pas aux élèves de dire c’est bon vous avez raison on peut continuer ! Qu’ils vérifient le soir chez eux soit mais pas en cours !
En même temps, il n’a pas tort sur le fait que l’effet de ces petites bébettes est désastreux sur la concentration… Y compris pour les sénateurs !
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Tu ne veux pas que ton fils soit un assisté de la technologie ? L’Etat s’en charge pour toi.
C’est l’effet chien qui est ignoré. Nous avons domestiqué les chiens et perdu en odorat car nous comptons sur eux pour ça.
C’est dans le privé qu’on évite les enfants abrutis ?
Laisse 2.0.
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http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-enfants-de-steve-jobs-prives-d-ipad-20-09-2014-1865015_47.php
les tablettes gogolisantes, c’est pour les sales pauvres
« Cette apparente accessibilité du savoir, qui semble rendre inutile tout effort intellectuel, réduit la capacité des élèves à faire preuve de distance critique et les rend plus perméables à la masse d’informations auxquelles ils ont accès, via les réseaux sociaux notamment »
je pense exactement le contraire. plus il y a d’information disponible, plus on peut développer un esprit critique face à une donnée.
Pour moi, les deux sont vrais…
Il est important d’apprendre à se servir de l’outil qui met toute cette connaissance à disposition, de savoir faire le tri et surtout d’apprendre à chercher.
En revanche, il est indéniable qu’à l’excès ça tue la créativité et ça encourage les enfants à se replier sur eux-même.
Faudrait que nos élites se décident, sinon ça peut durer longtemps.
au depart cette idée, c’est parti de balkani, qui demandait a ses amis républicains :
comment empecher la diffusion de l’information et du savoir ?
parce que sinon, ils vont arreter de voter pour nous, ces cons.
Des cahiers pour l’écriture manuscrite, une tablette pour les très nombreux livres que doit avoir l’élève (mis à jour tous les ans et à jour en ce qui concerne le contenu).
Et les téléphones éteint pendant les cours (car inutiles).
C’est si compliqué que ça ?
Me suis arrêté à “sur la perte de repères républicains”, ça confirme déjà que trop bien le coté “vieux con insupportable” que le titre laissait présager, allez plus loin finirait de m’énerver…
Nos politiciens, pas nos élites. La différence est de taille. Pour moi les élites ce sont les grands chercheurs, sociologues etc.
Ça me fait penser à mes profs d’eleec qui prenaient pour la plupart les cours sur le net, un p’tit tour par la photocopieuse et hop distribution
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Quand j’ai commencé à lire l’article, me suis dit: “mais il est bête lui, pas ça en 2015 quand même…”
De plus c’est malheureux mais de nos jours, les élèves / étudiants ne savent plus rien faire manuellement. Quand je vois les difficultés pour certains à approcher un résultat numérique sans sortir une calculatrice, ou les difficultés en orthographe parce qu’avec la dictée traditionnelle le correcteur orthographique existe pas…
Vaste sujet….
Les élèves ne savent plus écrire à cause des tablettes et des PCs en tout genre ? Pas grave, ils ne savent plus penser non plus, alors mal écrire des idées moisies, ca reste cohérent….
La première remarque que je me suis faite c’est déjà pourquoi un enfant a un portable en primaire ?
Je vois régulièrement des enfants de primaire se balader avec des smartphones haut de gamme.
Pour ce qu’ils en font, cela revient à autoriser les gameboys en cours. Et à 10 ans quoi que l’on en dise on n’a pas besoin de smartphone ni de téléphone mais plutôt de se concentrer sur le cours.
J’ai enseigné pour la première fois cette année à des licences pro, et c’est aussi affligeant de voir le nombre d’élèves plus concentrés sur clash of clan que sur le cours…
Ce sénateur a par contre quelques métro de retard, avoir des élèves capable de se forger une autre opinion via des recherches sur le net est définitivement dans la bonne direction !
L’éducation comme beaucoup d’autres modèles économiques est en train de subir la révolution d’internet, à une vitesse de sénateur :-P
Il y a un équilibre à trouver mais il n’est pas évident. Tout autoriser ou tout interdire… a mon avis il y a un juste milieu.
Exemple d’anayse de ce que pourrait etre l’éducation demain : http://humeursmondialisees.blogspot.fr/2014/12/mooc-avis-de-tempete-sur-lenseign…
mon gosse n’a jamais été aussi content que le jour ou sa tablette est tombée en panne.
on lui a enfin donné le manuel en papier le temps de la réparation.
Pour ses révisions et la prise d’information,c’est 10x mieux .
Du coup je suis obligé d’acheter en parallèle les manuels papier.
A 18€/mois la location sur 4 ans d’une tablette apple dont on ne peut rien faire en dehors de l’école, ça sent l’arnaque du monopole.
Sans parler du cartable qui n’est toujours pas moins lourd avec une tablette.
Aussi les tablettes poussent a la paresse intellectuelle.
Les professeurs demandent des exercices de géométrie sur leurs tablettes
.Du coup les enfants se concentrent plus a respecter ce que demande le logiciel de dessin plutôt qu’a comprendre ce que doit leur apporter l’exercice.
Le sénateur parle bien sûr j’imagine des smartphones/tablettes persos (la nuance est importante).
Smartphone je dirai oui jusqu’à un certain niveau d’enseignement (2nde), les élèves ont pas la maturité nécessaire pour s’en servir raisonnablement, soyons réalistes. Nous-mêmes au taf c’est une source de problème… les articles fleurissent sur le web sur comment ne pas perdre son temps avec son smartphone, y’a même des applis pour ça. Alors les gosses imaginez.
Dans le contexte scolaire, c’est clairement une source de déconcentration, ça nuit au social “sain” (appli genre “gossip” vous avez constaté en qq semaines le bordel), un objet de moins à se faire racketter à la cour de récré etc…
L’élève vient (ou pas) avec mais le laisse à l’entrée du bâtiment avec une infrastructure adaptée et robuste. Il le récupère après.
Tablettes idem évidemment (encore pire) SAUF si c’est du matos pédagogique, auquel cas c’est une avancée en tant qu’outil pédagogique (pas internet, limité). Les possibilités sont immenses à qui veut bien le comprendre.
Je crois que l’on est en phase !!
Je rajouterais que la qualité de l’enseignement, numérique ou pas dépend à 100% de l’enseignant.
Mon fils en 3eme cette année a fait 3 dictées pour se préparer au brevet…. Lamentable.
<mode vieux>
De mon temps on faisait plusieurs dizaine de dictées par an dans au collège
</mode vieux>
Je suis pas sûr que de bannir totalement le numérique en cours soit une bonne idée. Cela risque de créer une frontière supplémentaire entre le monde réel et les cours, et désintéresser encore plus les élèves déjà pas toujours très motivés.
Moi je dirais que c’est la faute à la méthode d’apprentissage (j’ai appris avec la méthode syllabique). Mais depuis qu’ils ont instauré la méthode globale, c’est une catastrophe niveau grammaire et orthographe.
Je ne sais pas depuis quand la méthode globale à été adoptée dans les écoles, mais je vois très souvent des personnes plus vieilles que moi (j’ai 22 ans) qui font des fautes sur des trucs ultra simples.
Du genre le sa au lieu de ça ou encore c’est chaussures au lieu de ses chaussures. Et pour moi ce genre de faute est tout simplement inacceptable !
Je veux bien qu’on se trompe sur des mots complexes, qu’on écrit pas souvent, du genre 1 ou 2 n à un mot, mais sur la base, ça me sidère toujours autant…
J’ai vu des cours du cnam avec des exports wikipédia en pdf…
Canicule 2015 quand tu nous manque…
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Un bon coup de chaleur au Sénat pendant une panne de clim et hop tout ces vieux cons qui bouffent du fric pour rien a la poubelle, tout ça pour nous sortir des idées a la con, un petit coup de karcher de Nico pour finir et nettoyer tout ça…
Je pense que tu as tort, pour faire preuve d’esprit critique, tu dois prendre du temps pour lire des articles complets. D’un point de vue reflexion, c’est plus efficace de lire trois articles de journaux pendant 45 minutes qu’une dizaine de tweet en 120 caractères et 50 articles en diagonale sur google news.
C’est aussi pour ça que je suis contre les tablettes / portables / ordinateur à l’école.
Les élèves ont besoin de réflechir, de rester concentrés plusieurs heures de suite pour apprendre. Je pense qu’une tablette apporte trop de distractions, ne serait-ce que les notifications intempestives. Ca demande une très grande auto discipline de s’en servir efficacement et je doute que les collégiens en sont tous dotés… (moi même, ça me pose problème).
Oui c’est sûr que le correcteur orthographique aide pas mal (ne serait-ce que pour les fautes de frappe). Mais les personnes dont je parle n’ont pas eu forcément accès à un PC durant leur scolarité (moi même dans l’école où j’étais il n’y avait qu’un PC par classe, et pas un truc récent non des vieux coucou sous 98 et même pas reliés au net ! Et pourtant c’était pour ma dernière année de primaire en 2003), donc elle ont bien dues à un moment ou un autre se corriger par elles-mêmes… Donc preuve que la méthode d’apprentissage était sûrement mauvaise…
Après y’a aussi les mauvais élèves, quelque soit la méthode, mais ça on ne peut pas y faire grand chose…
Ça ne m’étonne pas.
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Pourquoi rédiger son propre cours alors que sur wikipédia c’est déjà prêt ? Et peut-être même mieux expliqué que si on l’avait fait soi-même…
Je ne dis pas que c’est généralisé à tout le monde (la preuve que pour ta sœur ça a fini par passer) mais pour une majorité c’est la cata… Et je le constate tous les jours malheureusement…
Oui je l’ai remarqué parfois…
C’est surtout les enseignants qui ont peur que leurs élèves peuvent démontrer que ce que fait apprendre l’enseignant n’est :
1- pas à jour
2- pas bien expliqué
3- pas assez de pratique et d’exemple concret
4- que les élèves ont compris en 5 min par Internet plutôt qu’en 1h de palabre avec leur prof..
en bref, la remise en cause de la pédagogie du prof
Au final, ce n’est pas plutôt les enseignants que l’on devrait interdire, vu le rôle qu’ils jouent dans l’éducation.On devrait juste donner des livres audio aux étudiants, vu que les enseignants ne font que lire le livre ainsi que ces exercices.
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Et oui notre monde part en cou****
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l’école de mon fils a déjà interdit les téléphones il y a 10 ans de celà…
et les élèves respectent très bien cette règle appréciée des parents.
c’était dur au début, car les gamins avaient leurs habitudes, mais avec les années, les élèves ont appris à s’en séparer dès leur première année à l’école.
OK, c’est aux Pays Bas, les gens sont plus raisonnables.
J’ai un énooooorme doute sur l’imposition de la méthode globale :) (c’est qu choix de l’enseignant, et il vaut mieux qu’il soit bien à l’aise avec la méthode qu’il utilise…)
Un peu de globale au départ pour les mots simples (et, est, au, … enfin, mon épouse saurait bien mieux que moi décrire le départ et la progression ;) ) puis de la syllabique, parce que b-a-ba hein.
Elle utilise aussi d’autres méthodes d’approches, plus ludique (les alphas), ou avec appui sur une méthode phonétique et gestuelle (Suzanne Borel-Maisonny, ça marche du feu de dieu pour certaines difficultés d’apprentissage) qu’elle avait vu en formation de maître E.
Pour ce genre d’énorme fautes (qui me font aussi saigner les yeux, bienvenu au club :) ), je pense que c’est surtout qu’ils n’ont toujours pas compris (c’est la cas de le dire) que l’orthographe donne un sens à ce qu’on écrit. En simple, on écrit correctement quand on fait sens à ce qu’on écrit.
Enfin… c’en est ma vision.
–> le genre neutre fusionné avec le masculin
Yep, mais nos très grands esprits ont quand même féminisé les appelations des fonctions…
Pour moi, ça restera toujours UN ministre, même si ce ministre a une paire de seins et (physiquement) pas de couilles.
(physiquement, parce que côté caractère, courage, …, certaines mettent bien plus leurs couilles sur la table que des tas d’hommes)
Aller, pour aider
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OKay, que si ils font la même chose dans nos Assemblées !!!
« Selon plusieurs personnes entendues par la commission d’enquête, la numérisation de la société favoriserait le développement d’une forme de « paresse intellectuelle »»
Bref, une liseuse, ne serait-elle pas finalement plus adaptée pour accéder à des livres numériques ? Le tout avec des salles informatiques pour les autres activités ? (programmation, rédaction numérique…)
Ce que je veux dire, c’est que anciennement, on avait que très peu de moyen de contrôler/vérifier/s’interroger sur ce que nous racontait un prof. Donc il représentait “la science infuse” et tout le monde buvait ses paroles sans se poser de question.
Or, aujourd’hui c’est bien cela qui a changé: là où les profs étaient habitués à des élèves dociles qui “buvaient” le cours, maintenant les “bons” élèves savent mettre ce cours dans le contexte -actuel, mondial, économique, politique…ce que vous voulez - et s’interrogent sur le cours, en allant “enquêter” sur Internet. Donc, les profs son choqués quand, d’un seul coup, les élèves “se donnent le droit” de remettre en question ce que dit le prof.
C’est un bien et un mal, mais la preuve qu’il faut faire évoluer la pédagogie, et le prof devrait accompagner cette mise en contexte/mise en question, et le cours n’en devient que plus passionnant..
Me rappelant de mon directeur d’école primaire il y a plus de 20 ans ça aurait été vite fait si à l’époque on avait les gadgets d’aujourd’hui.
Un panier à l’entrée de la salle de classe avec obligation de déposer le téléphone portable dedans pour ceux qui on eu la mauvaise idée de l’emmener à l’école. Et gare à celui qui aurait été tenté de gruger le panier et qui se fait prendre en classe ça aurait été confiscation immédiate de l’appareil et sanction.
Mais bon ça c’était à l’époque où les parents suivaient la voix de l’instituteur et la respectaient au lieu d’écouter leurs bambins si sage et capricieux.
Mais je dirais que je pratique déjà cette politique avec ma compagne. Mes enfants chez leur mère ont peut être le droit d’avoir des tablettes et de jouer à la DS n’importe où n’importe quand qu’ils fassent beau ou non mais chez nous quand ils arrivent on range direct dans un coin hors de leurs vues tout ces appareils. A 4 et 6 ans faut pas abuser il y a bien mieux à faire et ils s’en plaignent pas et ils réclament pas après.
Pour les tablettes à l’école comme support pourquoi mais dans le cadre d’activité pédagogique et encore j’ai du mal à concevoir ce que ça apporte de plus en primaire.
Je serais plus pour des cours sur l’histoire du numérique et comment en quelques décennies le monde en est arrivait là, qu’ils comprennent qu’ils y a encore 20 ans les gens n’avaient pas internet chez eux, pas de smartphone….
Ou sinon, on peut aussi dispenser des cours aux élèves pour leur apprendre à se servir d’Internet…
Ce n’est pas parce qu’on n’avait pas certaines choses et technologies à une époque qu’il faut s’en passer aujourd’hui…sinon on peut dire adieu au progrès :)
Y’a un juste milieu ^^
Carrément d’accord.
Par contre je me pose une autre question. La même que se sont posés nos parents et nos grand parents quand ils ont découvert que pour régler un magnétoscope nous prenai 20 secondes là ou eux n’y arrivait pas…
Et pourtant étant enfant nous n’avons jamais ouvert une notice pour comprendre le fonctionnement de tous ces outils. Est ce que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas une approche native sur les moyens de communication d’aujourd’hui ? Peut être qu’on trouve ça étrange mais ça fonctionnera pour eux…
Là ou nous voyons des notifications qui heurtent notre concentration peut être que pour eux ça n’affecte rien, car ils sont nés avec.
On pourrait aussi rétablir l’encrier et les plumer Sergent-Major…
Il convient de donner le nom de ce nostalgique du parchemin:
il s’agit de Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs, (59 ans)… “Républicain”, anciennement UMP. (Quelle surprise…!)
Il était professeur agrégé … d’éducation physique… Prof de judo, ancien président du “dojo franc comtois”,
C’est quoi cette histoire de tablette en location ???
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Sinon, au risque d’en surprendre certains, je suis extrêmement favorable à l’idée sur le principe (en revanche l’implémentation en mode masse ondes, bon, comment dire… En dehors de l’éventuel aspect sanitaire, empêcher les enfants de recevoir des appels/sms ne les empêchera pas de mater des vidéos / jouer / glander au sens large
En maternelle et encore au primaire, les enfants sont à un âge où l’apprentissage de la coordination est encore bien présent. L’écriture, sous son aspect bête et méchant, en faisait partie (on pourrait voir ça comme une version moins rigoureuse de l’entraînement à la calligraphie des samuraïs ^^), en plus de contribuer à l’apprentissage du français (notamment grâce au côté séquentiel de l’écriture).
ET puis, ils ont déjà tellement d’occasions de se plonger dans le virtuel en dehors de l’école…
Par ailleurs, je pense comme d’autres que le téléphone est au mieux superflu, au pire réellement nuisible à l’apprentissage (pour celui qui joue avec et par contrecoup pour les autres puisque d’une manière ou d’une autre ça finira par perturber le cours).
Concernant les tablettes, il s’agit à mon sens d’un outil avec beaucoup de potentiel. Rien de plus. Dans un monde idéal, chaque élève aurait une tablette à disposition, pour un temps limité, pour y mener des exercices ludo-éducatifs (genre une présentation ludique pour les exercices bêtes et méchants de type tables de calculs, apprentissage de la géo etc). Car ici en effet, ce type d’approche permet à l’élève de s’investir naturellement (présentation qui fait passer la pilule, gestion du scoring pour inciter à l’émulation avec les autres).
Reste qu’il faut développer les applis en question, et que chaque élève puisse avoir une tablette d’une manière ou d’une autre.
tsss tssss encore un complot des anti complotistes
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Mais bon sans !!!
Arrêter de croire que c’est pour passer d’un extrême à l’autre, le but n’est pas ici de tout passer sur numérique.
Avez-vous pensé ne serait-ce qu’un instant que ce pourrait être grandement bénéfique à petite dose?
Bien sur que les enfants continueront à utiliser leurs “muscles”. Et pour info, les jeux éducatifs en version numériques ne sont pas tant différents des jeux de société physique utilisés dans certaines de leur période de jeu libre en maternelle par exemple.
Simple question, les tableaux blanc interactifs affichés grâce à un bimaire, si vous comprenez l’avantage que cela apporte par rapport à un vieux tableau noir rendez-vous compte que la technologie ne peut être qu’un avantage dans l’enseignement.
Tout à fait d’accord
Je suis sûr que ce même sénateur passe son temps sur Candy Crush…
C’est une bonne idée, tout ce qui distrait inutilement les élèves pendant les cours (facebook, sms, …), surtout les smartphones !