Avortement : en France aussi, les anti-choix diffusent de la désinformation
Soutenus par l'extrême-droite
Un rapport de l’Institute for Strategic Dialogue et de la Fondation des femmes décortique la manière qu’ont les groupes anti-choix de diffuser en ligne des informations trompeuses, voire dissuasives sur l’avortement, s’appuyant sur les relais de diverses pages d’extrême-droite.
Le 18 janvier à 14h18
10 min
Société numérique
Société
Sur YouTube, Instagram, Facebook et X, les manipulations d’informations au sujet de l’avortement sont légion et les réseaux qui les promeuvent, bien organisés.
49 ans après la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en France par la loi Veil, la Fondation des Femmes et l’Institute for Strategic Dialogue présentaient le 17 janvier leur rapport « Mobilisation anti-avortement en France, Quand les réseaux sociaux menacent le droit à l’IVG ».
Une publication qui se fait dans un contexte international de recul des droits reproductifs des femmes : en Pologne, la loi est devenue l’une des plus restrictives d’Europe en 2020. Aux États-Unis, le retour de la Cour suprême sur l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022 a rendu l’accès des femmes à l’IVG impossible dans 13 États et restreint dans 24. Quant à la Hongrie, elle a adopté en septembre 2022 une loi obligeant les femmes cherchant à avorter à « écouter les battements de cœur du fœtus ».
En France, le paysage est un peu différent : la commission des lois de l’Assemblée nationale a donné hier son accord pour ancrer le droit à l’IVG dans la Constitution, projet qui doit ensuite être voté à l’Assemblée puis au Sénat. La veille, cela dit, le Président de la République reprenait une antienne de la droite la plus conservatrice en appelant au « réarmement démographique ». Des propos qui inquiètent les défenseuses des droits des femmes.
Quoiqu’il en soit, l’avortement est légal, et son entrave punie par la loi depuis 1993. Depuis 2017, la loi encadre aussi l’entrave numérique à l’IVG : celui-ci est un délit passible de deux ans de prison et d’une amende susceptible de grimper jusqu’à 30 000 euros.
Or, les autrices de l’étude constatent que, sous des dehors neutres voire relativement convaincants pour qui chercherait à s’informer sur l’IVG, la désinformation et les contenus visant à dissuader les femmes d’exercer leur choix de manière éclairée prolifèrent sur les réseaux sociaux.
Parmi les techniques employées : l’usage de hashtags pro-avortement ou d'images et de messages qui semblent favorables à l’avortement, pour en réalité promouvoir un discours biaisé en sa défaveur. Leurs auteurs « sont très créatifs », pointe la co-autrice de l’étude Cécile Simmons, qui comparent leurs tactiques à celles utilisées ailleurs sur la planète. « L’une de leur clé de diffusion consiste à placer l’avortement dans une logique de guerre culturelle : ils le lient à des sujets comme les droits des personnes trans, ou l’éducation aux questions de genre à l’école. »
Pour démultiplier leur audience, ces comptes s’appuient ensuite sur d’autres pages et comptes, souvent liés à l’extrême-droite, constate-t-elle.
- Les réserves du Conseil constitutionnel sur le délit d’entrave numérique à l’IVG
- Aux États-Unis, l’avortement révélateur des problématiques de vie privée et de désinformation
- Au Royaume-Uni, la police fouille les données personnelles des femmes qui avortent
Levier principal : la désinformation
En pratique, les publications les plus partagées pour lutter contre le libre accès de l’IVG sont celles qui se présentent comme des pages neutres voire en faveur de l’avortement. Sur internet, certains de ces sites sont connus : depuis des années, le site « ivg.net » et son numéro vert semblent proposer de l’information fiable, mais véhiculent tout un discours anti-avortement, notamment via de multiples témoignages négatifs.
Sur les réseaux sociaux, les vieilles recettes ont été reprises et adaptées pour se propager aussi loin que possible. Les contenus les plus partagés ont souvent, la forme de témoignages personnels invérifiables, avec une dimension « choquante »- terme que l’ISD définit comme « un texte, image, vidéo ou document audio qui traite en détail et sans avertissement de sujets ou d’expériences psychologiquement éprouvants, y compris le viol, le harcèlement sexuel, le suicide, l’automutilation, le meurtre, etc » et, dans le cas présent, qui aborde l’avortement « avec des termes connotés sur le plan émotionnel et susceptibles de provoquer un sentiment de détresse ».
Autre tactique classique : la manipulation de chiffres (les chiffres de la Drees montrent qu'hormis une légère hausse post-Covid, le ratio du nombre d'avortements rapportés au nombre de naissances reste stable dans le temps).
La machine publicitaire et algorithmique au service du discours anti-choix
Les activistes anti-choix utilisent aussi la machine publicitaire de Meta. En parcourant la Meta Ad library, l’ISD a relevé un total de 199 publicités publiées par 6 pages Facebook pendant sa période d’étude : IVG : Vous Hésitez ?, Choisir la Vie, European Centre for Law and Justice, CLARA Life, Alliance Vita et la Fondation Jérôme Lejeune.
À elles toutes, elles cumulent 174,2 k followers et diffusent donc majoritairement des contenus trompeurs, devant les publications liées à la collecte de fond ou la sensibilisation et celle du plus pur militantisme anti-avortement (7 sur l’échantillon total). Au total, ces publication ont enregistré 9,4 millions d’impressions et Meta a récolté 43 750 euros. Directement liées à ivg.net, la page « IVG : Vous Hésitez ? » a dépensé à elle seule 40 033 euros de publicité sur un an pour augmenter la diffusion de 134 contenus relevant du témoignage personnel ou du contenu dissuasif.
L’ISD calcule par ailleurs que sur les 135 publicités proposant du contenu dissuasif, 50 ciblaient des mineurs âgés de 13 à 17 ans. Et parmi ces 50, 24 « contenaient des propos choquants, et abordaient des sujets tels que le viol ».
Sans parler de la logique publicitaire, l’infrastructure algorithmique des plateformes a son rôle à jouer dans l’exposition des internautes aux discours dissuasifs. Pour analyser le fonctionnement de celle de YouTube, l’ISD a créé trois profils automatisés représentant une internaute mineure et deux majeures, configurés pour manifester un intérêt pour le sujet de l’IVG.
En récoltant les recommandations formulées par la plateforme toutes les 15 minutes pendant deux semaines, les chercheuses ont constaté que la plateforme suggérait du contenu de mésinformation, choquant ou contre l’avortement aux trois profils. Un tiers des vidéos proposées au profil représentant une utilisatrice de 16 ans présentaient soit un contenu dissuasif, soit des témoignages décrivant les conséquences négatives d’un avortement.
De même, du côté d’Instagram, l’ISD constate qu’un cinquième des contenus poussés sur Reels comportaient des informations fausses (décrivant par exemple la pilule contraceptive comme toxique) ou trompeuse. Par ailleurs, les comptes les plus recommandés étaient systématiquement liés à la mouvance tradwives (« épouse traditionnelle »), qui promeut des idées conservatrices.
Les règles des plateformes, peu adaptées et mal appliquées
Sur les quatre plateformes étudiées, seul YouTube a une politique claire sur la mésinformation liée à l’avortement, intégrée à son Réglement concernant les fausses informations médicales et sur l’interdiction de sa monétisation.
Facebook dispose d’une politique sur la désinformation en matière de santé mais rien de plus spécifique, en matière de monétisation, que l’interdiction formulées par Meta de produire des publicités contraire à ses normes de communauté. Côté Instagram, il est interdit de monétiser les publications « présentant des revendications médicales qui ont été réfutées par une organisation spécialisée ».
X dispose de son côté d’une définition large de la désinformation qui pourrait englober certaines informations fausses sur l’avortement, et indique que les publicités doivent être conformes à ses politiques.
Théoriquement, chaque plateforme dispose d’outils pour modérer les publications contrevenant à leurs règles, mais ces dernières ne semblent pas appliquées « de manière cohérente ou adéquate, en particulier en ce qui concerne les contenus en langue française », indique l’ISD.
En pratique, l’institut pointe par exemple que les panneaux d’information prévus par YouTube et les étiquettes informatives prévues par Instagram n’apparaissent pas sur les fonctionnalités les plus récentes - les shorts pour le premier, les Reels pour le second. Et regrette, comme toujours, l’opacité des plateformes numériques sur les mécanismes régissant « le choix, l’amplification, la monétisation et la modération » des contenus en question.
Les comptes d’extrême-droite, caisse de résonance du discours anti-choix
Or les communautés anti-choix connaissent bien les rouages des outils numériques et les utilisent à plein, indique Cécile Simmons. Outre les pages et comptes bien identifiés, son rapport détaille comment des communautés moins régulièrement liées à l’opposition à l’avortement contribuent à la diffusion de ces discours, comme ceux d’organisation de défense des personnes handicapées, d’associations anti-LGBT, et de militants chrétiens ou royalistes.
Pour l’analyse des interconnexions de communautés sur Facebook et Instagram, les chercheuses ont étudié les publications anti-avortement publiées entre mai 2022 et juillet 2023 de près de 250 comptes. Ceci leur a permis de créer les cartographies ci-dessus, dans lesquelles chaque nœud correspond à un compte ou une URL présentant du contenu anti-avortement, et la taille du nœud représente la propension à promouvoir des discours anti-avortements sur la période.
Les autrices constatent un lien important entre trois communautés : celles spécifiquement anti-avortements, notamment liées au Centre européen pour le droit et la Justice (ECJL), proche du réseau international Ordo Iuris, qui œuvre à limiter les droits reproductifs partout où c’est possible ; celles contre la GPA et liées à La Manif Pour Tous ; et celles d’extrême-droite, en particulier des pages liées de manière non officielle au parti Reconquête ! (quelques autres sont aussi liées au Rassemblement National, comme les « Amis patriotes de Marine Le Pen »).
Et le rapport de souligner qu’outre le soutien qu’ils apportent aux propos en question, « les comptes d’extrême-droite constituent une communauté clé pour la diffusion et l’amplification des contenus anti-avortement ».
Ils jouent aussi un rôle dans l’effacement de potentiels témoignages de l’espace public, pointe la présidente du Planning familial Sarah Duroucher. Sachant qu’une femme sur trois a recours à l’IVG au cours de sa vie, « nous, on aimerait qu’elles n’aient plus honte, qu’elles puissent partager leur expérience. Sauf que dès qu’elles le font en public, comme le fait l’animatrice Enora Malagré, elles se prennent des raids super violents. »
Pas étonnant, regrette-t-elle, que les récits soient si peu nombreux. « C’est un vrai problème car l’occupation de l’espace numérique par ces discours empêchent d’aborder d’autres sujets », ajoute Cécile Simmons. Et de citer un réel problème de terrain : en France, l’accès à l’IVG est inégalement réparti à travers le territoire.
Avortement : en France aussi, les anti-choix diffusent de la désinformation
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Levier principal : la désinformation
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La machine publicitaire et algorithmique au service du discours anti-choix
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Les règles des plateformes, peu adaptées et mal appliquées
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Les comptes d’extrême-droite, caisse de résonance du discours anti-choix
Commentaires (189)
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Abonnez-vousModifié le 18/01/2024 à 15h05
Ouhla.
Gros amalgame.
Effectivement, la droite en général s'émeut de la chute de natalité des populations. Certes il y a un aspect "civilisationnel" chez les plus gros droitards derrière cette question, mais se focaliser dessus comme le fait Mediapart en source du lien (source d'une neutralité bien connue) est un non-sens et un parti pris proprement édifiant (mais pas surprenant, on fait feu de tout bois)...
En réalité, énormément de gens, de droite mais aussi beaucoup de gauche, sont inquiets de la chute de la natalité pour des raisons économiques principalement : payer une cohorte de retraites de vieux quand il y a de moins en moins d'actifs, ca ruine la structure d'un pays et ca finira par retomber sur les actifs. Les exemples sont nombreux dans le monde : la Chine, le Japon, etc. L'Europe en prend carrément le chemin.
Franchement, j'aime pas Macron, mais là sans déconner, c'est une récupération politique honteuse de ses propos.
Sinon, pourquoi "défenseuses du droit des femmes" ? Défénseur.euse.s serait de meilleur aloi, et plus inclusif.
Le 18/01/2024 à 16h13
[btw, j'ai vu dans mes fils mastodon, un toot beaucoup -vraiment beaucoup- plus virulent que cette inquiétude.]
Le 18/01/2024 à 16h15
Donc "défenseurs du droit des femmes" serait plus approprié, et plus français que la proposition - que je suppose ironique - de Trooper
Le 18/01/2024 à 16h37
Le 19/01/2024 à 09h25
Modifié le 18/01/2024 à 17h18
Après, cette volonté de natalité pourrait se traduire par des mesures sociales : accès à des revenus stables, à un logement assez grand pour y élever des enfants, à un système de santé (assez essentiel pour accoucher), à des places en crèche/en école. Mais au vu des « économies » annoncées dans tous ces secteurs, on en prends le chemin inverse. Il y aurait aussi l'immigration pour contrer le phénomène, mais les textes actuels prennent là encore le chemin inverse.
Donc à la part la restriction (d'abord, l'interdiction ensuite ?) du droit à l'IVG et à la contraception, je vois pas comment nos gouvernants veulent repeupler le pays.
Le 18/01/2024 à 17h27
L'interdiction de l'IVG ne diminuerait pas les IVG, elle les rendrait juste beaucoup plus meurtrières pour les femmes.
Ton second paragraphe donne quelques bonnes pistes (il y en a probablement d'autres) pour augmenter la natalité. Il faut avant tout donner aux couples l'envie d'avoir des enfants, leur donner une vue plus positive du présent et de l'avenir.
Modifié le 19/01/2024 à 09h08
Ça, mais dans tout les foyers et pas seulement chez les pauvres qu’on subventionne ou les riches qui s’ennuient mais pour ça il faudrait sortir idéologiquement du misérabilisme, c’est compliqué quand l’essentiel du discours politique est a base de "...les plus précaires qui...".
Par contre solutionner le "problème économique" pour les retraites comme indiqué par Trooppper il me semble que c’est du bluff: si on sponsorise les naissances chez des pauvres qui se contentent de ne pas bosser (car payé pour) ou qu’on mise sur une immigration non qualifié/non intégré l’augmentation des cotisants/actifs est loin d’être garantie (c’est même plutôt l’inverse amha).
Le 19/01/2024 à 13h02
Le 19/01/2024 à 14h04
Modifié le 28/01/2024 à 14h07
pour aller dans ce sens Madmoizelle 26 mai 2021
«Il y a quelques jours, comme à mon habitude, j’ai dîné chez des voisins avec qui je m’entends bien. Des amis à eux étaient présents, dont un homme d’environ 70 ans avec lequel j’ai eu une conversation qui m’a mise passablement hors de moi.(...)Et puis, d’un seul coup, cet homme que je ne connaissais pas s’est mis à m’expliquer qu’il ne fallait pas que je tarde à faire des enfants.
(...)pour résoudre la crise économique. Parce que plus de naissances seraient égales à plus de consommation, et donc à une amélioration de la situation nationale !
« (...) Par esprit patriote, il serait donc grand temps pour nous jeunes trentenaires de faire des enfants, et de relancer l’économie grâce à nos utérus ! Le pire, c’est que ce n’était pas le premier à me faire la remarque : plusieurs hommes de ma connaissance avaient déjà mentionné qu’en ces temps difficiles, les femmes devaient faire cet « effort de guerre », et enfanter plus.
(...)
« Alors, premièrement « no uterus, no opinion ». Mais plus important encore : je n’ai pas les moyens d’avoir un enfant !(...)à leur époque, le marché de l’emploi proposait des perspectives d’avenir plus reluisantes qu’un SMIC…
(...)si on se retrouve seule, comment on fait ? Alors, j’ai envie de me poser les bonnes questions. Ne pas imaginer autre chose que des lendemains qui chantent, est-ce vraiment une bonne approche de la maternité ? Pour ma génération, il semblerait qu’avoir un enfant soit devenu un luxe… particulièrement pour les femmes.
(...) les évolutions de carrières sont plus difficile à atteindre (c’est le patriarcat qui le dit), il est plus difficile de travailler à temps complet (donc moins d’argent), et il faut pouvoir assumer les frais quotidiens d’un nourrisson. Ce n’est pas que je ne veux pas d’enfant du tout — à vrai dire, je n’ai pas encore statué sur la question — c’est que je n’ai même pas les moyens de l’envisager, si je veux vivre avec un certain degré de confort.»
Le 19/01/2024 à 09h25
Une politique nataliste n'implique pas de faire naître tous les bébés - y compris tous ceux qui vont passer leur vie à l'ASE, être lourdement handicapés à vie, n'avoir qu'un parent, être orphelin car leur mère était atteinte d'une maladie grave, porter le poids du regard que la société avait sur leur parents à leur naissance...
Une politique nataliste favorise l'accueil des enfants et leur encadrement, limite l'impact de leur arrivée dans la vie des parents, limite les risque d"accident" financier par exemple ou leur impact.
On n'est pas du tout dans le même registre de mon point de vue.
Ceci dit, le déficit de naissance serait une bonne chose pour l'écologie. C'est une mauvaise chose pour nos retraites, pour le moral de la société (encore que...), et pour sa stabilité (car si on combine baisse de natalité et augmentation de l'immigration liée à la situation mondiale, on obtient une baisse du ratio des "natifs" qui nécessite une éducation des natifs...(bon, et des immigrés aussi, mais eux sont souvent réceptifs :) ))
Le 18/01/2024 à 17h19
Et, moi, je n'aime plus Macron ; toi, tu ne l'as jamais aimé il me semble.
Le Monde dit aujourd'hui à propos de la baisse de natalité :
Le 22/01/2024 à 10h51
Donc si Macron propose de travailler la question par ce biais là, je ne pense pas que cela débouche sur quelque chose de viable, voir pire, que cela serve de prétexte à d'autres actions gouvernementales.
Le 22/01/2024 à 11h05
Et cela d'autant plus que souvent, ce n'est pas de l'infertilité mais une baisse de la fertilité et qu'en attendant par exemple 2 ans au lieu d'un an, les choses s'améliorent : Cela n'empêche pas que ça soit un problème pour les couples concernés, mais ça n'a que peu de rapport avec la baisse de la natalité a priori.
En recherchant le lien ci-dessus, je suis tombé sur cela. C'est édifiant !
Le 22/01/2024 à 11h53
Si cela se confirme, ce serait assurément un scandale d'utiliser des fonds publics (sécurité sociale ) pour cela, sauf pour les laboratoires concernés.
Le 22/01/2024 à 11h59
Le 22/01/2024 à 12h17
le lien vers le rapport de 2022 qui est mentionné dans l'article et qui a semble t-il a servi de support pour cette communication présidentielle en 2024:
République Française
Modifié le 18/01/2024 à 21h22
défenseuses du droit des êtres humains.
Le 19/01/2024 à 08h43
Bref: mauvaise idée, bien plus conservatiste qu'on ne pourrait le croire, et totalement ingérable.
Le 27/01/2024 à 09h25
Le 18/01/2024 à 15h32
ça peut être aussi intéressant de rappeler que 97% des demande d'IVG sont faites sur un échec de contraception (l'IVG qui remplacerait la contraception n'est qu’extrêmement - extrêmement - marginal)
ah, et si j'ai bien compris, la principale chose qui distingue IVG légale et IVG illégale (selon les pays) c'est les conditions dans lesquelles elles sont faites, pas vraiment leur nombre...
Une petite vidéo plus légère sur la thématique : YouTube ("t'as pris ta pilule" petit court-métrage d'Arte de 3m30 sur la charge mentale contraceptive).
ah, et pour celles qui cherchent : https://ivglesadresses.org/
Le 18/01/2024 à 16h06
[Il me semblait que 100% des demandes d'IVG font suite à un échec de contraception et une relation hétérosexuelle :) ]
Le 18/01/2024 à 16h19
Le 18/01/2024 à 16h35
Il y en a, par exemple quand on remarque une maladie congénitale lors des echographies tardives (ex : trisomie 13, malformations, etc.).
Il y a aussi la question des viols : une femme qui n'a pas l'intention d'avoir de rapports sexuels n'a pas besoin de contraception a priori.
Du coup; le 97% me semble cohérent.
Le 18/01/2024 à 17h45
On peut proposer une contraception pour une régulation de cycle ou pour calmer des douleurs menstruelles.
On peut aussi proposer un médicament qui peut agir sur l'acné mais aussi sur le cycle.
Le 19/01/2024 à 11h41
Pour reguler un cycle ou calmer des douleurs menstruelles, ou limiter l'endometriose, c'est un traitement hormonal, pas une contraception.
Il se trouve effectivement que c'est la meme molecule à l'oeuvre, mais la finalité est differente.
Un peu la meme chose quand on donne de l'aspirine pour le coeur ou pour la fievre : meme molecule, traitement different.
Le 19/01/2024 à 15h41
J'ai utilisé contraception car généralement, ce sont des médicaments ayant comme indication un effet contraceptif mais sont utilisés dans un autre but (on peut donc dire en dehors de l'AMM).
Autre exemple, le médicament DIANE, donné pour traiter certains type d'acné n'a pas l'indication de contraceptif mais au vu de sa composition, agit en même temps sur l'acné et la contraception.
Pour l'aspirine, en effet, même molécule, dosage différent et indication différente.
Le 18/01/2024 à 17h48
En plus ça nous aurait évité bien des tracas et de suivis psychologique. Et dieu sait si on en a eu besoin comme expliqué dans le premier document de l'article
Le 18/01/2024 à 17h43
Le 18/01/2024 à 16h59
Quant à la relation hétérosexuelle, elle est inutile à préciser parce qu'obligatoire.
Le 18/01/2024 à 17h02
Mefie toi, la transphobie n'est pas loin mon vilain...
Le 18/01/2024 à 17h29
Le 18/01/2024 à 22h32
Dans ce cas là, la relation est qualifiée d'homosexuelle, car l'homme trans est un homme (qui possède un utérus).
Le 18/01/2024 à 23h17
Un humain mâle restera un mâle toute sa vie, quoi qu'il fasse, car son ADN restera un ADN de mâle.
Le 19/01/2024 à 16h08
Bref, faut revoir les généralités.
Le 19/01/2024 à 09h40
Modifié le 28/01/2024 à 12h37
Le 19/01/2024 à 09h28
Le 19/01/2024 à 09h38
Le 18/01/2024 à 17h44
Le 18/01/2024 à 16h17
Modifié le 18/01/2024 à 16h44
Le 18/01/2024 à 16h50
Le 18/01/2024 à 17h02
----------> [] parti très loin.
Le 18/01/2024 à 17h30
Le 19/01/2024 à 11h54
Mais bon, je pense que quand Marc publiait un article fouillé sur un point de droit spécifique, il recevait aussi des réactions de ce type.
Le 19/01/2024 à 11h58
Le 18/01/2024 à 18h22
Le 18/01/2024 à 19h29
La plupart te diront que ca va dans les 2 sens.
Par exemple les progressistes leur imposent de l'immigration massive, ca impacte la vie des conservateurs. La gauche est connue pour imposer des taxes aux gens, ca impacte la vie des conservateurs. Etc., etc.
Tous les camps politiques imposent des idees qui impactent la vie des membres des autres camps, en fait. C'est clairement pas, mais alors clairement pas, une spécificité des conservateurs
Le 18/01/2024 à 19h57
Et ici c'est le conservatisme qui est extrême et merdique pour moi.
Modifié le 18/01/2024 à 20h06
C'est pas les US ici, serieux.
Edit : rappelle toi juste que c'est justement une conservatrice (Veil) qui a obtenu l'avortement en France.
Le 18/01/2024 à 20h19
Avoir une posture conservatrice qui soit mesurée, ce n'est pas un extrême.
Imposer sa posture par le mensonge et la désinformation comme ce qui est évoqué ici, pour moi c'est de l'extrémisme. Et j'aime pas ça.
Le 18/01/2024 à 20h24
Le 18/01/2024 à 20h52
Pour la seconde explication, je ne pensais pas avoir besoin de préciser la raison de ma réaction compte tenu du contexte de l'article qui parle de propos mensongers pour tenter de faire supprimer un droit.
Le 19/01/2024 à 09h48
Quant à ta déclaration "Par exemple les progressistes leur imposent de l'immigration massive, ca impacte la vie", on tombe en plein dans la théorie complotiste et raciste du grand remplacement, ce qui souligne que tous tes avis n'ont aucun intérêt et aucun fond.
Le 19/01/2024 à 10h29
Attaque personnelle, manque de courtoisie, etc.
Le 19/01/2024 à 11h14
Le 19/01/2024 à 11h32
Merci.
Ps : ou remettez vite une fonction filtre, ca eviterait les lectures toxiques
Le 19/01/2024 à 12h03
Modifié le 20/01/2024 à 10h36
La fonction filtre va revenir, même si je vois cela comme une forme de renoncement, nécessaire certes, mais dommage.
Le sujet de la modération est très compliqué.
Déjà, je ne peux pas m’empêcher de remarquer que dans ce feed, les noms d’oiseaux proviennent plutôt de personnes qui ne sont pas abonnées (donc en théorie incapables de comprendre de quoi parle l’article en détail).
Ensuite, ça nous fait bien chier - pardon my french - de devoir déterminer au quotidien ce qui est legit, et ce qui ne l’est pas.
Ca prend du temps, ca prend la tête, et on a que des coups à prendre.
Si on serre trop on risque de perdre en richesse et diversité du débat (sans parler de la restriction de liberté d’expression - qui n’est pas un dû ici je le rappelle)
De l’autre, si on ne fait rien, on prend le risque de lasser les lecteurs qui veulent juste lire des commentaires de qualité - et j’en fais partie.
Les cartons jaunes arrivent, l’idée est de flaguer les commentaires border, et d’éviter la répétition trop fréquente de polémiques qui impliquent le même auteur.
Le next step c’est de laisser une IA sabrer toute seule. Si les IA remplacent les journalistes après tout, on ne va pas s’emmerder avec de la modération depuis notre plage de Copacabana, on risquerait de renverser nos mojitos.
Le 20/01/2024 à 11h01
Pluriel de trop, si tu regardes bien.
"Le next step c’est de laisser une IA sabrer toute seule. "
Franchement reperer "loser, facho, connard, merde absolue" etc. dans un texte, meme une IA codée par un babouin y arriverait.
" Si les IA remplacent les journalistes après tout"
Monsieur est touché qd meme, je vois
" on risquerait de renverser nos mojitos."
Il en manque déjà la fin....
Mais plus sérieusement merci pour le filtrage en approche.
Perso je t'ai écouté, j'evite l'attaque frontale insultante (sauf sur 1 seul com ici j'admet, mas je suis resté soft je pense avec ma porcherie).
Le 20/01/2024 à 11h18
Le 20/01/2024 à 11h31
Pour te répondre dans la foulée Trooppper, je suis d’accord avec le fait que ce genre de mots n’a pas sa place ici. Cela étant dit, on peut aussi être offensant sans les utiliser, et j’intègre pleinement ce périmètre quand j’invoque le débat de qualité. Et merci pour tes efforts, l’étape suivante c’est de chercher à élever le débat quand il y a un désaccord plutôt que d’en rester à l’invective, même « polie ».
On y est presque 😍
Le 20/01/2024 à 11h42
Je n'avais pas fait le rapprochement et donc pas compris sa remarque.
Encore un nom de société choisi devant un verre (ou plusieurs) ?
Le 20/01/2024 à 12h01
Modifié le 20/01/2024 à 12h33
Sorry mais non, c'est pas l'etape "suivante".
Je le fais déjà depuis longtemps, en fait je ne fais meme que ca, parce que si je voulais ne parler qu'avec des gens qui pensent comme moi j'aurais pris ma carte à LFI, ca aurait ete plus rapide ; et j'ai répété ici des dizaines de fois que ce n'est qu'en se confrontant à la contradiction qu'on progresse personnellement.
Ici on parle de marba : pour vouloir debattre il faut etre 2. Mais ce mec là ne veut pas debattre, ce qu'il veut c'est simplement que ne soient pas exprimées des idees contraires aux siennes (donc justement l'inverse d'un debat). Il n'arrete pas de le dire, et rien que sur ce fil il l'a dit au moins 8 fois.
Exemple : "C'est surtout que tu ne comprends rien à rien, sur tous les sujets. Pourquoi nous imposer ton avis toujours à coté de la plaque ?"
Que vous ne le voyez pas, vous qui etes des gens intelligents, me surprend, pour ne pas dire plus.
Donc STP ne me mets pas au meme niveau que cette espèce de dictateur stalinien de la pensée, honnêtement je le prends comme une vraie insulte. Et moderez le, bordel.
Le 24/01/2024 à 16h18
T'attends quoi pour être un peu crédible et vraiment impartial ?
Modifié le 24/01/2024 à 16h28
J'ai enlevé les messages avec des insultes à l'intérieur, je laisse le message auquel tu réponds sinon on ne verra plus ma propre réponse.
Suite à cet échange épique Marba/Trooppper, je suis précisément en train de me pencher sur une solution magique, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment, donnez-nous quelques semaines.
D'ici là, tout le monde se calme please, sinon je vais devoir ban et franchement j'en n'ai pas envie.
Modifié le 24/01/2024 à 16h34
J'en appelle simplement à une application de vos propres règles.
Et évidemment je m'attendais à ce que tu lises ce petit message quand tu en avais le temps (et l’envie, ca compte quand même), à ta convenance et sans stress.
Sinon c'est pas un échange entre lui et moi (j'echange pas avec ca, moi, je te l'ai dit c'est impossible : je le filtre dès que tu remets la fonction), c'est un monologue de lui qui me traite de facho et d'abruti (du haut de sa grande sagesse que tous ici peuvent voir) sur tous mes posts, même à plusieurs jours d'intervalle, tel le roquet rageux qu'il est. Nuance amigo. Encore une fois ne me compare pas à ce machin, tu seras gentil.
Le 24/01/2024 à 16h38
Si Marba te chauffe, rien ne t'oblige à répondre, même si son propos est objectivement insultant.
Et oui, clairement, ses propos des dernières minutes ont largement dépassé les bornes de notre patience déjà grande, j'étais par hasard sur le site et je n'ai pas attendu ton comm pour me diriger vers le backoffice pour info. Et ce n'est que la seconde fois que je modère moi-même un comm, c'est dire si je ne suis pas porté sur la chose.
Modifié le 24/01/2024 à 16h43
Les fois où j'ai répondu avec des mots autres que "modération SVP", c'est quand (ca lui arrive parfois) il a lâché des arguments.
Moi aussi je suis un idéaliste, parfois je me prends à espérer que même la lie peut avoir du bon. Mais je déchante vite en général
Edit : par contre je te fais une prédiction : bientôt il va vous dire comme il dit à Fred42, que vous êtes des soutiens objectifs des fachos, et donc des fachos vous mêmes, parce que vous les laissez parler. Tu verras, ca fait plaisir
On parie ?
Le 24/01/2024 à 16h47
Toute allusion contraire serait immédiatement poursuivie en justice, avec la plus grande fermeté.
Le 24/01/2024 à 18h06
Sinon, j'aime bien te lire, donc essaie de rester dans les clous et de ne pas tomber dans son piège, reste cool.
Le 20/01/2024 à 12h12
Cela dit, une erreur commune de mon point de vue sur la modération est qu'on entend immédiatement sanction.
Non, un modérateur n'est pas qu'un bourreau. C'est avant tout un animateur, pas au sens du community manager attention, qui est là pour rappeler que la communauté a des règles et qu'il faut les respecter. De ce fait, avant de sanctionner, il doit avertir les personnes concernées, faire un rappel à l'ordre. Et si celles-ci refusent de s'y plier, la punition tombe.
Personnellement, quand je vois de telles diarrhées verbales à l'écran sans intervention de la part d'une personne faisant autorité au sein de la communauté, ça me lasse. Les attaques personnelles, voire la diffamation, sans conséquences pour leurs auteurs, ça me lasse aussi.
Les intervenants ne peuvent pas être en roue libre et il faut qu'ils en aient conscience. Un débat peut être houleux, mais on peut se foutre sur la gueule respectueusement. Mais dès que ça vire au débat d'étiquettes plutôt qu'au débat d'idées, il doit y avoir avertissement puis coup de pelle si refus d'obtempérer.
Ah et surtout, car ça c'était le gros défaut de Next Inpact à l'époque, la modération n'a pas à être à charge des journalistes. Ils ont clairement autre chose à faire.
Le 20/01/2024 à 14h15
Risque-t-elle de pécher par excès ou l'inverse ?
Le 20/01/2024 à 14h17
Le 19/01/2024 à 12h05
Le 19/01/2024 à 12h06
Le 19/01/2024 à 12h08
Le 19/01/2024 à 22h14
Le 24/01/2024 à 16h11
Le 18/01/2024 à 21h17
Les progressistes n'ont aucun pouvoirs sur l'immigration.
Ils devraient plutôt accuser "les grand patrons"
Le 18/01/2024 à 21h33
Modifié le 18/01/2024 à 21h49
Le 18/01/2024 à 19h12
Sans parler des mots inventés de toute pièce "parce que ça fait plus inclusif" (-eur transformé en -ice/-euse etc).
Je peux me tromper, mais il me semble que les lecteurs de ce site cherchent en majorité des articles neutres se référant à l'informatique de près ou de loin. Pas des relais d'opinion.
Le 18/01/2024 à 20h10
Le 18/01/2024 à 22h38
Même refuser de parler d'un sujet est une prise de décision non neutre.
Et pour le coup, ici, il s'agit de désinformation (déjà abordé sur ce site), à travers les outils numériques, et les abus des GAFAM. C'est pile poil dans la ligne éditoriale.
Et j'applaudis de toutes mes mains la rédac de Next (et en l'occurrence Mathilde) pour s'être attaqué à ce sujet non seulement numérique, non seulement de société, mais également peu connu par la gent masculine ultra-majoritaire ici.
Bref, exactement le genre d'article que j'apprécie et qui est fort utile à tout le monde.
Le 19/01/2024 à 09h14
* il montre comment les outils numériques sont détournés pour désinformer
* il montre la réalité de ce que nous, et nos enfants lisent sur internet
* il montre à quel point l'outil numérique, et les technos, sont utilisées pour rendre la communication plus efficaces, d'une façon qui est souvent à notre insu
Oui, le sujet "société" est clivant/glissant - mais le sujet numérique en parallèle est important.
Je vois comme ceux qui ont des petits sites améliorent leur SEO actuellement en faisant générer 150 articles par ChatGPT concernant leur service, un par catégorie de centre d'intérêt référencé...
Internet est gavé d'articles de "bourrage", dont le but est de sortir sur les moteurs de recherche.
Déjà il y a quelques années, n'importe quelle recherche sur des situations médicales chroniques aboutissait en quelques clics (voire dès les 1ères réponses de google) sur des sites "naturopathes" dont les discours rejetait finalement tout traitement - et qui au final étaient liés par exemple aux témoins de Jehova.
La différence, c'est que là ce type de désinformation non seulement se fait en masse, touche les masses, mais est absorbé sans aucune objection par une partie de la population (et pas forcément par des personnes dites "fragiles" - on est sur un phénomène de "bande forcée")
Modifié le 22/01/2024 à 08h36
La Cour Suprême (certes à majorité conservatrice) a considéré que le droit à l'avortement n'était pas "profondément ancré dans l'histoire et la tradition" et de ce fait n'avait pas à avoir de valeur universelle, soit s'appliquer à tous les États. Elle laisse à chaque État la possibilité de statuer sur le sujet.
Le 19/01/2024 à 12h00
Le 19/01/2024 à 15h56
Si c'est dans la constitution, ça doit passer par un référendum, rendant ça beaucoup plus difficile à retirer.
Le climat politique actuel étant ce qu'il est (extrême droite toute), cette protection ne me semble pas idiote, loin de là.
Le 19/01/2024 à 16h03
C'est tout sauf simple cette affaire là
Le 19/01/2024 à 16h53
Pour les praticiens, c'est leurs boulots. S'ils sont pas capable de faire leurs boulots, qu'ils en changent.
"J'suis mécanicien, mais ma religion m'interdit de changer les pneus". On dira à cette personne de changer de boulot, évidemment. Pourquoi pas les médecins ?
Dans tous les cas, la légalisation de l'avortement ne signifie qu'une seule chose : que les avortements se passent en sécurité. Parce que s'ils sont interdit, il y en aura toujours, mais fait à la rache. Les faiseuses d'anges, tout ça.
Donc oui, la question est ultra simple : on veut des avortements en sécurité ou non ?
Modifié le 19/01/2024 à 17h04
Parce que plein de gens pensent que 12 semaines c'est trop peu. Et quand tu donnes le doigt, les gens veulent la main, c'est humain.
"C'est leur boulot"
Euh, comment dire...
Si un pompier refuse d'aller eteindre un feu trop dangereux, tu vas lui interdire le metier ?
Si un musulman ou un juif refuse de toucher du porc, tu vas lui interdire toutes les cuisines qui manipulent du porc ?
Si un maton ou un accompagnant d'HP refusent de gerer une personne soit trop crasseuse, soit trop dangereuse, tu lui interdis le metier ?
Si un medecin refuse de prendre en charge une personne dangereuse, tu lui interdis le metier ?
Si un fluc refuse d'aller affronter une bande de putain de terros, tu lui interdis le metier ?
Le droit de retrait, ca existe.
"On veut des IVG en sécurité ou non ?"
On les a déjà
Le 19/01/2024 à 17h32
Et ? C'est le principe même de la démocratie : si une majorité veut l'allongement, y'aura un allongement.
"Si un pompier refuse d'aller eteindre un feu trop dangereux, tu vas lui interdire le metier ?"
Non, c'est un assessment du risque personnel. Ca fait partie du boulot de jauger la balance risques-gains. Par contre s'il refuse toutes les interventions, ouais, viré.
"Si un musulman ou un juif refuse de toucher du porc, tu vas lui interdire toutes les cuisines qui manipulent du porc ?"
Si c'est un resto qui sert des travers de porc, et qu'iels refusent de les cuire, bah ouais, ils sont pas apte au boulot.
"Si un maton ou un accompagnant d'HP refusent de gerer une personne soit trop crasseuse, soit trop dangereuse, tu lui interdis le metier ?"
Donc si une personne est trop sale, on la libère de prison ? Cool comme concept ! Sinon, encore une fois, c'est un assessment du risque personnel. Et oui, si c'est un refus complet, je vire ces personnes. Parce qu'il y a des méthodes pour gérer ces cas, et que c'est exactement l'intitulé de leurs boulots.
"Si un medecin refuse de prendre en charge une personne dangereuse, tu lui interdis le metier ?"
Idem qu'au dessus, toujours rien à voir : risque personnel.
"Si un fluc refuse d'aller affronter une bande de putain de terros, tu lui interdis le metier ?"
Je suppose que tu voulais dire flic. Ca dépend du contexte. Si le flic a vu un mec avec un couteau se diriger vers un passant et qu'il n'a rien fait/ne s'est pas interposé, oui, il pourrait être viré (non assistance à personne en danger). C'est la description de son boulot encore une fois.
Si les terros c'est 500 personnes avec des AK-47, bien sûr que non, parce qu'il sait qu'il ne peut pas gagner. Et encore une fois, il s'agit d'un risque personnel.
"Le droit de retrait, ca existe."
Quand on est en danger.
Le salarié peut se retirer « de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé »
Rien sur les religions ou opinions.
"On les a déjà"
Justement, si tu avais lu mon commentaire précédent, il expliquait que ces droits risquaient de disparaître plutôt facilement, et que donc, les intégrer à la Constitution permettrait de les pérenniser.
Le 19/01/2024 à 17h46
Eh bien je te renvoie ton propre argument : si une majorité veut que ce droit disparaisse, il doit pouvoir disparaitre...
Le 19/01/2024 à 22h53
Le problème étant que les différents gouvernements, actuels et futurs, font fi de la démocratie à coup de 49.3 et autres méthode. D'autant plus les partis fasciste.
Si c'est dans la Constitution, ça peut toujours être supprimé, mais il faut vraiment demander au peuple son avis (référendum), et pas juste une envie d'un⋅e président⋅e mégalo.
D'où l'intérêt de mettre ce droit dans la Constitution : faire respecter la démocratie.
Le 20/01/2024 à 10h14
Le dernier référendum ayant modifié notre constitution date du 24/09/2000 et a établi le quinquennat.
Depuis, il y a eu 9 modifications toutes adoptées par le Parlement réuni en Congrès
Le 20/01/2024 à 11h03
Le 20/01/2024 à 11h09
Modifié le 20/01/2024 à 11h19
Et j'ai lu le second commentaire en ayant en tête le premier.
N'oublions pas que la modification par le Congrès, nécessite une majorité des 3/5, ce qui protège aussi de modifications par une majorité trop petite. Le passage par le Congrès est donc aussi une bonne protection.
Le 20/01/2024 à 11h26
De toute manière, je ne conçois pas aujourd’hui que l’on puisse arriver à un retour de l’interdiction de l’IVG en France. Les détracteur de l’interruption de grossesse font beaucoup de bruit par moment mais l’opinion très majoritaire ne laisserait pas passer ça et il y aurait un gros bordel dont pas grand monde ne veut.
Quant à la protection par l’inscription dans la constitution, aussi jolie et symboliquement importante soit-elle, je ne suis pas sûr qu’elle soit réellement suffisante, pour le cas où un ou une tarée serait mis au pouvoir, à empêcher sa révocation d’une manière ou d’une autre.
Le 20/01/2024 à 11h39
Je ne vois pas comment on pourrait revenir sur ce droit en France et je pense que c'est inutile de l'inscrire dans la Constitution.
Surtout que l'on a parlé de l'inscrire dans la Constitution au moment où la Cour Suprême des USA a modifié sa position sur le sujet. Je ne vois pas notre Conseil Constitutionnel faire la même chose, même s'il était par exemple à majorité d'extrême-droite, ce qui est improbable vu comment il est nommé : il faudrait pas mal de temps avant que ça arrive et je ne pense pas que l'extrême droite puisse se recueillir assez longtemps les suffrages. De plus, je n'ai pas l'impression que le RN ait actuellement l'envie de revenir sur le droit à l'IVG.
Mais bon, si ça peut en rassurer certaines et certains, pourquoi pas le mettre dans la Constitution.
Le 20/01/2024 à 12h43
Donc mea culpa, mais ça reste nécessaire d'en faire une évolution de la Constitution.
Le 20/01/2024 à 12h00
Et comme expliqué par Fred42, la Constitution ne peut être modifiée par décision mégalomaniaque. Soit un referendum (et vu comment sont instrumentalisés les referendums car transformés en approbation du gouvernement, ce qui est un non sens, j'ai des doutes que cela se fasse), soit une approbation du texte mot pour mot votée aux 3/5 dans les deux chambres.
J'ajoute d'ailleurs une précision : la dernière réforme de la Constitution date de Sarkozy, en 2008, qui avait notamment introduit la QPC. Aucune des 10 autres n'a abouti.
Ce qui fait que l'intention "j'inscrirai dans la Constitution..." qu'on entend régulièrement de la part de politiques n'a généralement que très peu de valeur. C'est une phrase choc, mais dans la réalité, elle n'a quasi aucune chance d'être adoptée.
Le 20/01/2024 à 12h52
C'est légal, oui, c'est démocratique, non. L'AN représente le peuple, s'il ne peut pas voter, le peuple n'a pas pu s'exprimer, et c'est donc l'opposé de la démocratie.
Et oui, je veux une réforme du 49.3, de telle manière que son utilisation entraîne systématiquement un référendum ⇒ Le gouvernement veut passer en force une loi/décision, parce que l'AN bloque pour X raison. Du coup, demandons au peuple son avis direct.
Pour le reste, oui, c'est compliqué d'intégrer un texte à la Constitution. Mais c'est le principe même de la chose : si c'est compliquer d'ajouter, c'est compliqué de supprimer, ce qui est le but ici.
Honnêtement, je m'en fous des promesses politiciennes. J'ai juste ultra peur du gouvernement d'extrême droite qu'on se tape et qu'on va se taper au prochain quinquennat. Ils ont/vont détruire tant de choses que si on peut sauver deux trois trucs, ce serait cool.
Modifié le 20/01/2024 à 13h11
Le 49.3 a été quand même très restreint en 2008. Il ne peut être utilisé que pour le vote des budgets (général ou sécurité sociale) et qu'une fois par session parlementaire sur une seule loi.
Pour les budgets, c'est pour permettre d'avoir un financement de voté pour l'année suivante, il serait irréaliste de vouloir passer par référendum sur un sujet si compliqué et nécessaire et en plus cela serait trop long. Je n'ai pas envie que comme aux USA, on arrête de payer tous les fonctionnaires (autres que police, militaires et quelques autres) tant qu'il n'y a pas d'accord et qu'ils arrêtent donc de travailler, les services publics étant donc à l'arrêt et ici, si le financement de la sécu n'est pas voté, il n'y aurait plus de remboursements, plus de retraites (partie sécu) et ça serait pire qu'aux USA.
Pour le 49.3 pour une loi par session parlementaire, on pourrait le supprimer.
Le 20/01/2024 à 20h21
Par exemple sur le dernier budget, il y avait beaucoup de choses à discuter, qui ont été zappé par le 49.3, et du coup, le gouv se retrouve à faire des lois en loucedé qui reprennent le texte des amendements qui étaient prévu à la discussion au budget. C'est honteux.
D'autant plus que pour moi, gouverner c'est l'art du compromis : il faut arriver à ce que la majorité de l'AN soit d'accord pour que quelque chose passe. Du coup, normalement, ça force le gouvernement à mettre de l'eau dans son vin, et ne pas aller radicalement contre le peuple. Même sur le budget. Oui, la discussion peut prendre du temps, mais c'est au peuple de décider in fine (l'AN), pas trois gars dans un bureau.
Donc même pour les budgets, pour moi, le 49.3 ne devrait jamais être utilisé.
Pareil pour les procédures accélérées, qui permettent d'éviter un aller-retour AN-Sénat (sauf urgence manifeste (guerre, épidémie, etc.)).
La discussion peut prendre le temps qu'il faut, mais la recherche du compromis devrait être le but systématique. Pas passer outre et aller vite (et se faire retoquer par le CC).
Modifié le 20/01/2024 à 14h37
Ce serait cool pour toi, mais ca ne serait pas démocratique pour les générations futures.
Imagine toi si les anciens avaient dit "tiens ce serait cool qu'on sauve la peine de mort en la constitutionnalisant", par exemple.
C'est tout le souci de la demarche.
Le 20/01/2024 à 20h03
C'est ça le truc, ça sanctuarise pas les choses indéfiniment. Ca sanctuarise face aux revirement des gouvernements uniquement. Ils changent tous les 5 ans (ou plus), mais certaines lois devraient être protégées contre les attaques d'un gouvernement qui par nature ne va pas rester.
Ca permet une certaines stabilité, tout en conservant une possibilité de changement par la démocratie et les évolutions de pensées.
Le 20/01/2024 à 15h27
La France est une République, construction permettant la mise en oeuvre d'une forme de démocratie. Dans notre cas, nous sommes en démocratie semi-présidentielle.
Cette construction est actée et définie par la Constitution dont celle en vigueur instaura la Vème République en 1958. Ce texte est le fondement de l'Etat français et de son fonctionnement. De ses institutions démocratiques (le Parlement et le Sénat), de ses institutions exécutives (le Gouvernement), de son chef (le Président), et des diverses institutions permettant de veiller à la bonne application de celle-ci (le Conseil Constitutionnel par exemple).
Enfin, le 49.3 est un outil à double tranchant. Si l'Assemblée aujourd'hui n'était pas constituée d'enfants égocentriques, le Gouvernement aurait été renversé depuis longtemps et tous ces recours à cet article n'auraient jamais eu lieu. La responsabilité de l'usage de cet article est d'une certaine façon partagée. Si l'Assemblée ne parvient à faire démissionner le Gouvernement par motion de censure, cela veut dire que de facto, l'usage est approuvé par le Parlement.
Le 20/01/2024 à 20h13
D'autant plus qu'il y a une différence de taille sur la manière dont le vote est compté. Un texte de loi qui ne serait pas passé aux votes à l'AN peut passer avec 49.3+échec de la motion de censure. En effet, la loi passe à la majorité relative quand la motion de censure est sur la majorité absolue. Ça change fondamentalement l'équilibre des forces à l'AN.
Du coup, comme dit plus haut, je suis pour réformer le 49.3 pour en faire un référendum d'office, fonctionnant comme une motion de censure.
Donc oui, tu décris très bien le fonctionnement de la 5e République (que je connaissais, et qui est un peu hors sujet), mais ça ne change rien au principe même que l'utilisation du 49.3 n'est pas démocratique (au sens stricte du terme). Après, ça peut être assumé, mais qu'on vienne pas me dire que l'on vit dans une démocratie alors (oui, j'ai l'impression d'être complotiste en disant ça, mais c'est juste de la logique : si la 5e République permet des choses non démocratiques, la 5e République n'est pas démocratique, c'est de la logique binaire).
Le 22/01/2024 à 08h13
Le 22/01/2024 à 13h23
Comme quoi, mettre des batons dans les roues des patientes à toujours été le passe-temps favori des législateurs.
Mais soit.
Pour moi, effectivement, un médecin généraliste n'a pas à effectuer un avortement.
Par contre, un gynéco, ou tout autre médecin spécialisé dans le domaine, n'a pas (n'aurait pas) le droit : ça fait partie de la fiche de poste. S'ils sont pas d'accord, qu'ils changent de poste.
Notons au passage que dans tous les cas, les urgences vitales passent outre l'objection de conscience (et heureusement).
Modifié le 22/01/2024 à 16h09
Mais bien sûr ! Les obstetriciens ne s'occupent que d'IVG c'est bien connu. Qu'ils degagent, comme ca on en aura encore moins qu'aujourd'hui pour s'occuper du reste des pathologies gyneco / obstétriques, alors qu'on en manque déjà.
Ce sera super pour les patientes ! Bravo....
A un moment sérieusement, il faut reflechir un peu avant d'aller dans l’extrémisme.
Modifié le 22/01/2024 à 16h26
Comme quoi, mettre des batons dans les roues des patientes à toujours été le passe-temps favori des législateurs."
Sinon, tu as déjà entendu une seule femme qui a eu "des bâtons dans les roues" aujourd'hui ou même hier pour avorter à cause de l'objection de conscience des obstétriciens ? Moi non.
La seule fois où je l'ai vu, moi, c'était lors d'une grève des gyneco / obstétriciens, et tous les avortements dans le coin ont été reportés à vers 9 ou 10 semaines. Je m'en rappelle parce que ma compagne de l'époque, qui aurait pu avorter à 4/5 semaines, a dû avorter à 10 semaines (autrement plus traumatisant). Alors quoi ? Tu veux leur interdire de faire grève aussi, aux obstétriciens, pour que les avortements soient tous sécurisés ??
Comme quoi, cette loi qui est active n'est absolument pas impactante pour les femmes.
Le 22/01/2024 à 19h28
Et oui, ils peuvent faire d'autres spécialités. Certes, faire des IVG, c'est pas l'unique préoccupation de ces médecins, mais ça fait partie de leurs boulot. Au moment de la spécialisation, s'ils sont contre, qu'ils choisissent autre chose.
Bah ouais, parce que y'a jamais des meufs qui font le tour de toutes les pharmacies pour essayer d'en trouver une qui vend la pilule du lendemain. Et oui ça fait partie du même problème.
Et les preuves par l'exemple personnel, bien ouèj.
Lol, t'as utilisé aucune preuve, et tu arrives à une conclusion ? C'est fort, très fort !
Ca tombe bien, t'essaye de prouver une négation. Alors que c'est beaucoup plus facile de prouver la positive : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/des-difficultes-d-acces-a-l-avortement-persistent-notamment-dans-les-deserts-medicaux-5251550
Donc oui, cette loi pose problème, factuellement.
Le 22/01/2024 à 20h26
Ton idée de faire faire un autre choix de spécialité à ceux qui ne veulent pas pratiquer l'IVG empirera la situation parce que les médecins restants devront en plus prendre la charge que prennent de ces médecins, ce qui laissera au final moins de temps pour faire des IVG.
Ensuite, pour les médecins qui "leur demandent de revenir pour bien prendre le temps de digérer leur choix", ce n'est pas surprenant. Depuis le 26 janvier 2016 jusqu'au 4 mars 2022, il fallait un délai de 2 jours pour que la femme demandant une IVG puisse confirmer son choix (et avant c'était une semaine). Que certains appliquaient encore cela en 2023 veut juste dire que ce changement n'est pas connu de tous.
Par contre, ceux qui font "écouter le battement du cœur de l’enfant", il faut les sanctionner sans ménagement.
Le 22/01/2024 à 20h36
C'est ca, une position non extremiste.
Le 22/01/2024 à 22h14
Troopper a dit une connerie "Comme quoi, cette loi qui est active n'est absolument pas impactante pour les femmes". Comme une négation se contre avec un seul contre exemple, j'ai donné le lien, qui donne des contre exemples, prouvant, factuellement, qu'il avait tort.
Je n'ai jamais dit que c'était la seule raison.
Sur le manque de postes, la médecines fonctionne sur concours, avec nombre de places limitées. Donc même si les étudiants qui ne veulent pas faire d'IVG sont exclus des spé les nécessitant, le nombre de places définit pour le concours sera de toute manière le même.
Oui, avec les médecins actuels, ça pourrait être problématique, mais soit ces médecins sont nombreux, et donc les femmes avaient vraiment un problème d'accès à leurs droits, et c'était, comme c'est, un gros problème ; soit le nombre de médecins exclus est peu élevé, et ça change fondamentalement pas la donne de l'accès aux soins.
Dans le même genre, y'a les médecins qui refusent de ligaturer les trompes des femmes qui n'ont pas d'enfants. "Bah non, une femme c'est fait pour avoir des enfants, vous changerez d'avis plus tard vous verrez."
Augmentant mathématiquement le nombre d'IVG (bah ouais).
Alors que quand c'est un homme qui veut une vasectomie, tout le monde s'en fout.
Tout ça pour arriver à ce que je disais quelques posts plus haut, oui, c'est aux femmes à qui ont met toujours des batons dans les roues pour exercer leurs pleins droits. Et le délais "de réflexion" avec une IVG en est un autre (parfait) exemple.
Le 23/01/2024 à 00h55
Le 19/01/2024 à 15h53
Certes, je pinaille, mais c'est toi qu'a commencé ;)
Modifié le 22/01/2024 à 08h31
De facto, il était beaucoup plus difficile d'accéder à une clinique pratiquant l'avortement dans ces États, ce qui expliquait que les femmes qui le désiraient aillent dans les États progressistes.
Le 19/01/2024 à 12h50
On a pas du lire la même constitution.
Le 19/01/2024 à 13h05
Le 19/01/2024 à 14h44
Le 19/01/2024 à 13h28
Le 19/01/2024 à 13h50
Modifié le 19/01/2024 à 14h00
Donc tu racontes n'importe quoi.
Le 19/01/2024 à 14h07
"aucun droit individuel n'est supérieur aux intérêts de la nation."
C'est cette affirmation que je critiquais.
Maintenant c'est :
"l'intérêt collectif est au dessus des intérêts individuels"
Je suis d'accord avec cette affirmation.
Le 19/01/2024 à 14h15
Modifié le 19/01/2024 à 16h20
L'intérêt collectif est bien trop abstrait et peut amener à de mauvaises choses. Par exemple, le rétablissement de l'esclavage permettrait certainement une avancée en terme économique et un meilleur niveau de vie, bénéfique pour l'intérêt collectif. Par contre, au niveau intérêts individuels, ça serait plutôt bof pour certains…
Mais du coup, je n'arrive pas à le résumer en une simple phrase accrocheuse…
Le 19/01/2024 à 17h01
Et heureusement que l'intérêt collectif prime, sinon l'humanité aurait disparu à cause des antivax et autres idiots sapent la santé publique.
Le 19/01/2024 à 21h42
Le 19/01/2024 à 13h04
Les anti ivg disent en gros que le droit des femmes àdisposer de leur corps n'est pas superieur à tuer une personne (le foetus ici), les pro pass vaccinal disent que le droit d'une personne à disposer de son corps en ne se vaccinant pas n'est pas superieur ai risque qu'il fait courir aux autres : et réciproquement.
C'est exactement le même debat, en fait
Le 19/01/2024 à 13h31
Et comparer le droit à l'ivg, et les antivax complotistes qui veulent "disposer de leur corps" c'est n'importe quoi. Et c'est pas clair ce que tu dis.
Les non vaccinés sont un danger pour la société, et leur réduire des droits est logique pour respecter l'intérêt général.
Le 19/01/2024 à 12h01
Ils font parler une personne décédée ?!?
Le 19/01/2024 à 13h12
Le 19/01/2024 à 13h27
Le 19/01/2024 à 13h18
Modifié le 19/01/2024 à 14h06
Et oui, être anti-ivg, tout comme être raciste, c'est une opinion certes, mais une opinion de connard fini.
Le 19/01/2024 à 14h08
En fait t'es un bot codé avec les pieds apres un sejour en porcherie, c'est impossible autrement
Modifié le 19/01/2024 à 14h19
Désolé si tu te sens visé, c'est ton problème, pas le mien. Être contre l'IVG, c'est être contre le droit des femmes, c'est bien être une grosse merde, jusque là c'est factuel.
Et comme d'habitude, tu chouines que les autres "insulte" alors que non, et tu enchaines avec de l'ad hominem. Aucune originalité.
Modifié le 19/01/2024 à 14h29
Tu ne respectes pas la règle : "Toujours être respectueux" au minimum.
Et ce commentaire-ci correspond à ceci : "Si votre commentaire est hors-sujet, contient une insulte" Il contient une insulte.
Va relire les règles de de la communauté qui parlent de la modération.
Et merci de te calmer, tes interventions sont très désagréables. C'était bien plus apaisé ces derniers temps quand tu ne commentais pas.
Pour information j'ai signalé ton comportement à l'adresse mail de la page que j'ai mise en lien.
Modifié le 19/01/2024 à 14h33
Étonnant que tu ne signales pas, jamais, ceux de l'autre facho.
Je le répète, c'est pas un safe space pour les fachos. Et merci de donner le liens aux fachos pour me signaler, c'est très urbain de ta part, et pas étonnant.
Le 19/01/2024 à 14h37
Le 19/01/2024 à 19h39
Le 22/01/2024 à 11h08
"qui aborde l’avortement « avec des termes connotés"
De l'autre, en sous titre:
"Soutenus par l'extrême-droite"
Alors "il y a le bon chasseur... et le mauvais chasseur".
Tu comprends
Le 23/01/2024 à 09h13
Concernant cette dernière, les propos tenus il y a quelques années par les LePen ont été soigneusement mis sous le tapis dans un soucis de respectabilité apparente.
Le 23/01/2024 à 22h33
Hum...
Le 23/01/2024 à 13h56
Le 24/01/2024 à 11h06
Je pense que sa crainte est plutôt au niveau national.
Le 24/01/2024 à 12h10
Modifié le 24/01/2024 à 12h08
"En France comme dans l'ensemble des pays industrialisés, la hausse de l'infertilité résulte tout d'abord du recul de l'âge à la maternité. En quatre décennies, cet âge a augmenté de cinq ans", soulignait ce rapport, qui rappelait que la fertilité décline progressivement après 30 ans."
Tout d'abord. En francais ca veut dire que c'est ca la cause principale.
Exactement ce que notre ami dit plus haut. Que les couples infertiles essaient de faire des enfants plus tôt, et il y aura déjà moins d'infertilité.
Et si on regarde au niveau national, l'infertilité n'est pas vraiment un problème, en vrai. C'est un souci au niveau personnel, ca c'est évident ; mais ce n'est pas ça qui menace vraiment la démographie : on est plus sur une non-envie de faire des enfants, une crainte pour le futur (injustifiée selon moi, car cette crainte n'existe pas ou peu chez les populations immigrées qui sont par nature déjà parmi les pauvres) et surtout un recul de l'âge de désir de parentalité.
Et j'aime pas du tout ton sous-entendu sur une source qui "devrait me plaire". Je vois ce qu'il y a derrière, et c'est nauséabond, pour employer un terme qui devrait te plaire à toi.
Le 24/01/2024 à 12h51
Montrant une fois encore qu'outre le fait que tu confondes toujours fertilité et fécondité, tu en arrives à nous sortir des généralisations.
Une autre source
Le 24/01/2024 à 12h57
Parce que ca prouve bien que le souci est culturel avant d'etre social, environnemental ou je ne sais quoi d'autre.
Modifié le 24/01/2024 à 08h39
Le 24/01/2024 à 14h15
Modifié le 24/01/2024 à 16h12
Modifié le 24/01/2024 à 15h06
Le 24/01/2024 à 16h15
Ma femme est enceinte en ce moment (véridique), j'imagine sa gueule si je lui disais : "ta grossesse ne me concerne pas, démerde toi toute seule et porte les courses faineasse. Et evidemment tu vas accoucher toute seule, ca ne me concerne pas."
Modifié le 24/01/2024 à 16h49
Pas de commentaire sur ta comparaison entre l'IVG, l'accouchement, la grossesse et faire les courses à la place de ta femme enceinte.
Modifié le 24/01/2024 à 17h00
Et pour être complet, je l'ai fait une fois contre mon propre avis.
Mais dire : l'IVG ca ne concerne pas les homme cisgenre, c'est un non-sens en plus d'être moralement très très discutable (et contraire aux idées de Simone Veil elle même, qu'elle a exprimé en long, large et travers, mais bref.)
Je pointais juste le manque de logique par un raisonnement par l'absurde. Si l'IVG ne concerne pas les hommes parce que "leur corps, leur choix", alors la grossesse non plus ("leur corps"). Or tout le monde nous dit qu'il faut s'investir dans la grossesse, etc. bref que ca nous concerne : donc, par contraposition, l'IVG concerne aussi les hommes.
Logique de base.
Et ca me fait mal de devoir en appeler à la logique par l'absurde pour un truc aussi evident que oui, l'IVG concerne les hommes également. Ca devrait même pas se discuter tellement c'est évident.
Le 24/01/2024 à 17h33
Le 24/01/2024 à 17h36
T'es serieux ? Là c'est une vraie question
Le 24/01/2024 à 16h32
La population des lecteurs de Next est très majoritairement masculine, c'est normal que ces lecteurs se prononcent sur le sujet.
Et ça l'est d'autant plus que le sujet de l'inscription de ce
droittte liberté ou dans la constitution est abordé dans l'article. (C'est finalement le mot liberté qui a été choisi).Le 24/01/2024 à 17h05
Parce que, argumentation classique des néofeministes : "leur corps, leur choix".
Argument qui se tiendrait si, comme je l'ai montré au dessus mais aussi via une multitude d'autres exemples, il n'était pas bourré de contradictions quand on le pousse dans ses retranchements.
Modifié le 24/01/2024 à 17h07
Oui, l'IVG, la grossesse est un choix intime de la femme concernée (ça n'empêche pas, à aucun moment, son entourage d'être présent ou au père d'être partie prenante à la grossesse de sa compagne, c'est fou de lire ces bêtises). Accompagner une femme dans sa grossesse choisie, oui. Mais pas la forcer à mener une grossesse non-désirée à son terme, les raisons ne regardent qu'elle (dans des limites médicales et éthiques).
Le 25/01/2024 à 14h06
Il ne peu pas non-plus refuser d’engager son patrimoine génétique (et plus si affinité) dans un processus procréatif suite a un accident comme peut le faire une femme.
Ça ce n’est pas des fantasmes ou des fake news c’est l’état actuel des choses résultant d’une adoption du droit a l’IVG dans un contexte favorisant le non questionnement quasi-culturel du droit des hommes qu’ils soient père ou non.
Pour moi ce qui n’a pas de sens c’est de se prétendre égalitaire, antisexiste voir même progressiste mais d’adopter des postures ou on se satisferait d’en responsabiliser certains plus que d’autres.
Je reconnais la réalité biologique, physique et la nécessité de répondre a ces attentes rien que pour l’aspect médicale, mais je reconnais aussi l’absence de concertation légale offrant aux hommes la possibilité d’officialiser leur position dans leur projet de couple ou familial (homme comme femme quand on s’est entendu au préalable c’est mieux il me semble).
A ton avis quelle différence il y a pour un homme entre un pseudo-progressiste qui dit "le choix c’est bien, mais seulement celui de la femme, l’autre doit assumer" et un retrograde patriarcal qui dit "tout le monde doit assumer" ?
La frontière est assez mince d’un point de vu libre arbitre masculin il me semble.
Et pendant qu'on discute, dans les foyers ça dispute (ou pire).
Modifié le 25/01/2024 à 15h43