Galileo rencontre « quelques difficultés », des pannes sur dix horloges atomiques

Galileo rencontre « quelques difficultés », des pannes sur dix horloges atomiques

« C'est bien regrettable »

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Galileo rencontre « quelques difficultés », des pannes sur dix horloges atomiques

Lors d'une conférence de presse, Jan Woerner (directeur de l'agence spatiale européenne) annonce que Galileo rencontre des problèmes. En cause, une dizaine d'horloges atomiques qui ne fonctionnent pas correctement, alors qu'il s'agit d'un élément clé.

Cela fait maintenant un mois que le coup d'envoi du système de positionnement par satellites Galileo a été donné par l'ESA, pour les « services initiaux » dans un premier temps. Une mise en place qui a été rendue possible avec le lancement de quatre satellites supplémentaires le 17 novembre, à bord d'une fusée Ariane 5. 

Galileo, we have a problem avec les horloges atomiques

Pour rappel, il s'agit d'un concurrent du GPS américain et du GLONASS russe qui doit permettre à l'Europe d'avoir une totale indépendance sur le sujet (voir notre analyse). Problème, le directeur général de l'ESA Jan Woerner vient d'annoncer lors d'une conférence de presse qu'« il y a eu quelques difficultés »... et pas des moindres.

Il affirme que les soucis concernent les horloges atomiques embarquées, « un élément critique pour la navigation par satellites » afin d'assurer une bonne précision. Ce n'est pas la première fois que pareille mésaventure arrive puisque, en novembre dernier déjà, une panne d'horloge avait été signalée.

Des pannes sur les horloges au rubidium et à l'hydrogène

S'agissant d'un élément vital, chaque satellite dispose de quatre horloges atomiques, de deux technologies différentes (une double redondance) : deux au rubidium et deux à l'hydrogène. Problème, « nous avons des soucis avec les horloges au rubidium et les horloges à hydrogène » confesse Jan Woerner, avant d'ajouter que « c'est bien regrettable ».

À titre d'exemple, il explique que « si vous n'avez pas d'horloge précise et si vous ne tenez pas compte de la théorie de la relativité d'Einstein, l'erreur serait de plus de 500 mètres sur 1 h ». Coup dur pour Galileo qui met justement en avant sa grande précision.

Galileo

Une « réparation » est-elle possible ? 

Au total, l'ESA annonce que 10 horloges ont connu des pannes – 3 au rubidium et 7 à l'hydrogène –, c'est donc loin d'être anodin. Concernant la possibilité de les faire de nouveau fonctionner correctement, le directeur général avoue qu'il n'a « pas encore la réponse »...

Désormais, la question est de savoir si les causes profondes vont être identifiées et corrigées ou alors, au contraire, si « on prend le parti d'accepter qu'un grand nombre d'horloges puisse entrainer un grand nombre de pannes, mais que l'on puisse compenser le risque de panne par le nombre d'horloges embarquées ». Là encore, la question n'est visiblement pas tranchée.

Jan Woerner explique que « nous souhaitions avoir des solutions européennes autonomes pour la navigation par satellites. Nous voulions des technologies estampillées Europe également et la décision était une décision éminemment politique ». Quoi qu'il en soit, le travail autour de Galileo continu pour le moment, avec 15 satellites en service :

Galileo

Galileo a connu plusieurs mésaventures depuis le début du projet. En plus des retards à répétition, un lancement sur une mauvaise orbite pour les satellites 5 et 6 (ils ont pu être réassignés sur une « orbite de travail »), 15 seulement d'opérationnels sur les 16 restants, il y a donc les pannes sur les horloges atomiques. Alors qu'il n'est disponible que depuis un mois, cela fait déjà beaucoup.

Commentaires (150)


Il n’y a donc, pour le moment, aucun satellite ayant toutes ses horloges en panne ?


Le GPS n’a qu’a bien se tenir, Galiléo arrive et il est super précis!


Dommage , j’espère qu’ils trouveront une solution








PtaH a écrit :



Le GPS n’a qu’a bien se tenir, Galiléo arrive et il est super précis!





ouais… j’avoue que comme vitrine technologique on aurait pu faire mieux <img data-src=" />



Et pourtant, ils tournent… pas rond <img data-src=" />


« C’est bien regrettable »… Optimiste le gars !



Genre le président glisse sur le bouton rouge… «&nbsp;C’est vraiment trop bête&nbsp;».


Après ça dépend de la répartition, si toutes sont réparties dans des satellites différents ça va, c’est même le but de la double redondance



Dans le cas contraire effectivement c'est balo :-(     













Liara T’soni a écrit :



« C’est bien regrettable »… Optimiste le gars !&nbsp;



Genre le président glisse sur le bouton rouge… «&nbsp;C’est vraiment trop bête&nbsp;».



Ca paraît ironique non? Je l’ai compris comme ça en tout cas



après 10 horloges sur 15 satellites ça fait moins d’une horloge par satellite, les satellites ayant chacun 4 horloges, ça semble encore largement rattrapable.








WereWindle a écrit :



ouais… j’avoue que comme vitrine technologique on aurait pu faire mieux <img data-src=" />







C’est un peu triste quand meme.

Surtout que je crois que ce projet à pris énormément de retard, donc on aurait pu penser qu’il serait au point.





Petit parallèle par contre, on va voir si les commentaires ici seront aussi acerbes qu’envers Musk.

Le gars vient quand meme de lacher un “ca merde, on enquête, c’est regrétable”, pour un soucis qui affecte plusieurs horloges, sur plusieurs satellites.



Concrètement, pour quelqu’un d’objectif, est-ce que c’est une très mauvaise nouvelle?

Du style cela pourrait rendre Galiléo caduque et obliger son abandon? Ou bien il faudrait redéployer de nouveaux satellites?


Ca fait 10 horloges HS sur les 52 utilisables (ou 60 si ils comptent les deux satellites sur l’orbite non prévue).



Faut voir comment sont réparties ces pannes. Si c’est 10 horloges sur 10 satellites, ça n’altère pas le fonctionnement de la constellation. Par contre, faudrait pas que trop de pannes du même genre se produisent…








ar7awn a écrit :



après 10 horloges sur 15 satellites ça fait moins d’une horloge par satellite, les satellites ayant chacun 4 horloges, ça semble encore largement rattrapable.





ça fait 10 pour le moment

Les pannes s’étalent généralement dans le temps …

Inquiétant… pour le moins




Pffff… c’est pitoyable !


Sachant que les Américains ont tout fait pour bloquer ce projet, c’est peut-être une piste à explorer pour expliquer ces problèmes à répétition…








L3 G33K a écrit :



Ca fait 10 horloges HS sur les 52 utilisables (ou 60 si ils comptent les deux satellites sur l’orbite non prévue).



Faut voir comment sont réparties ces pannes. Si c’est 10 horloges sur 10 satellites, ça n’altère pas le fonctionnement de la constellation. Par contre, faudrait pas que trop de pannes du même genre se produisent…







Le plus inquiétant est surtout d’avoir DEJA 10 horloges de dead après quelques mois sur peu de satellite, ça laisse planer le doute sur la qualité globale de l’installation.



Surtout que cela affecte les deux type d’horloge, donc grosso-modo leur redondance est dead aussi, ça va impacter les futurs lancements et probablement leur faire changer de technologie.









jonjbar a écrit :



Sachant que les Américains ont tout fait pour bloquer ce projet, c’est peut-être une piste à explorer pour expliquer ces problèmes à répétition…





Un des stagiaires devait être américain <img data-src=" />



Je sens que mes potes chinois va encore me chambrer ce soir…


Quelques mois… Ca dépend pour qui. Certains y sont depuis 5 ans. C’est pas beaucoup évidemment, mais on en sait pas quels sont les satellites concernés. Est-ce que c’est sur les plus anciens? les plus récents? Est-ce que ça concerne 10 satellites ou seulement 3 ou 4?



Sinon oui c’est certain que la prochaine série va subir des contrôles supplémentaires, et prendre sans doute du retard.


Faudrait voir l’historique des autres projets pour comparer.

Sinon c’est quand même balo, mais ils ont le temps : côté marchés publics rien n’est prêt (peut-être Qualcomm a une puce…)








DUNplus a écrit :



Je sens que mes potes chinois va encore me chambrer ce soir…







et en plus, ils pourront aussi te chambrer sur ta grammaire. Double Shot



Où peut-on acheter un outil de localisation par satellite utilisant Galileo ?

Pour l’instant tous ceux que je trouve au supermarché sont au standard américain GPS. <img data-src=" />


Encore un coup des chinois de la NSA de Moscou.


Ça fait quand même un taux de panne effarant pour de la technologie spatiale que l’on ne peut pas réparer facilement.

Cela laisse apparaître un défaut soit de conception soit de fabrication.


Mais c’est pas possible ! Les USA nous sabotent ou quoi ?!



<img data-src=" />








gachdel a écrit :



Concrètement, pour quelqu’un d’objectif, est-ce que c’est une très mauvaise nouvelle?

Du style cela pourrait rendre Galiléo caduque et obliger son abandon? Ou bien il faudrait redéployer de nouveaux satellites?





Bah, en fait, un satellite, pour le positionnement style GPS, envoi des ondes contenant pour chaque instant d’emission t son positionnement dans l’espace et l’heure exacte de l’envoi (ça permet ainsi au récepteur de tracer des sphères, et a l’intersection de 3 sphères on connait notre positionnement, et a 4 en en est sûr).

Si l’heure ne fonctionne pas, impossible de tracer ces “sphères de positionnement”



https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/galileo-pourquoi-faut-il-un-gps-europeen



Tous pour les appareils commercialisés à partir de printemps/été 2017. Il y a une marque espagnol qui en fait déjà un a priori (entendu dans l’émission de la Méthode scientifique hier).








Out of Atomic a écrit :



Faudrait voir l’historique des autres projets pour comparer.

Sinon c’est quand même balo, mais ils ont le temps : côté marchés publics rien n’est prêt (peut-être Qualcomm a une puce…)



Y a au moins un tél de marque espagnole, le bq aquaris x5 plus, sorti en 2016 de dispo (mais très peu distribué en France).









picatrix a écrit :



Où peut-on acheter un outil de localisation par satellite utilisant Galileo ?

Pour l’instant tous ceux que je trouve au supermarché sont au standard américain GPS. <img data-src=" />





S’ils sont compatible GPS, ils sont aussi, en France, susceptible de recevoir Glonass et Galileo (si ça fonctionne). Après il y a une histoire de puce, que NXi avait expliqué lors du déploiement de Galileo



En effet 20% de panne il vas y avoir de la mise au point en interne.


peut-être même pas. comme l’indique l’article, ce sont surtout des choix politiques, et donc du très haut placé. les mecs qui ont du faire avec cette techno avaient très certainement les chiffres des risques mais avaient dû faire avec.


Sans tomber dans le complotiste de rigueur, c’est pas un peu surprenant ces pannes ? Je suis béotien à 100% sur les horloges atomiques, mais il me semble que la technologie est quand même assez éprouvée non, même dans l’espace ?

Surtout que les pannes sont tout de même assez massives, et touchent comme par hasard cet élément qui, de plus, par son importance, n’a pas du être conçu dans le je m’en foutisme total…



Bref, c’est très curieux et intriguant cette histoire… Des connaisseurs du sujet pour donner leur avis ?








boglob a écrit :



et en plus, ils pourront aussi te chambrer sur ta grammaire. Double Shot





ben non je parle tres bien chinois.



Le snapdragon 835 est 100% compatible, sachant que c’est une puce phare qui doit équiper un éventail très large de terminaux, c’est la meilleure preuve possible de la pénétration de Galileo dans le matériel grand public à court terme.








DUNplus a écrit :



ben non je parle tres bien chinois.





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Minikea a écrit :



peut-être même pas. comme l’indique l’article, ce sont surtout des choix politiques, et donc du très haut placé. les mecs qui ont du faire avec cette techno avaient très certainement les chiffres des risques mais avaient dû faire avec.







Evidemment, puisque ce sont les politiques qui ont décidé, ils vont faire leur mea culpa. Les “petites mains” n’ont donc rien à craindre…



Toutefois, je me demande bien pourquoi je ne crois pas une seconde à ce que je viens d’écrire…



<img data-src=" />









Akhagé a écrit :



Sans tomber dans le complotiste de rigueur, c’est pas un peu surprenant ces pannes ? Je suis béotien à 100% sur les horloges atomiques, mais il me semble que la technologie est quand même assez éprouvée non, même dans l’espace ?

Surtout que les pannes sont tout de même assez massives, et touchent comme par hasard cet élément qui, de plus, par son importance, n’a pas du être conçu dans le je m’en foutisme total…



Bref, c’est très curieux et intriguant cette histoire… Des connaisseurs du sujet pour donner leur avis ?





D’après l’article il y aurait eu des choix plus politiques que techniques sur certaines briques technologiques, donc il est possible que le risque de panne ait été connus et référencé mais que le choix se soit quand même porté dessus car boite Européenne/pot de vin/copinage ou tout ce que tu peux imaginer comme raison autre que technique.&nbsp; &nbsp;



European qualität <img data-src=" />


Ha mais moi non plus. Il va y avoir un bouc émissaire en bas qui va prendre pour le mec d’en haut qui a choisit une techno russe plutôt que chinoise. <img data-src=" />


Je ne comprends pas comment il peut y avoir des erreurs sur des horloges au Rb87… à part un problème de conception, je ne vois pas…








Tirnon a écrit :



En effet 20% de panne il vas y avoir de la mise au point en interne.





Ca va finir par une note interne qui demandera que tous le monde,tout particulièrement les chauves mettent une charlotte au bureau.









Akhagé a écrit :



Le snapdragon 835 est 100% compatible, sachant que c’est une puce phare qui doit équiper un éventail très large de terminaux, c’est la meilleure preuve possible de la pénétration de Galileo dans le matériel grand public à court terme.



Sur celui en vente c’est le snapdragon 652. Sur d’autres tél avec ce SoC, il n’est pas précisé si Galileo était géré.









tazvld a écrit :



Ca va finir par une note interne qui demandera que tous le monde,tout particulièrement les chauves mettent charlotte au bureau.







La pauvre charlotte, elle a fait quoi pour mériter ca?



Si c’est ça c’est vraiment consternant… M’enfin toujours est-il que dans un satellite Galileo, ça ne doit pas être le plus gros défi technologique à la base.


et pendant ce temps là chez gps tout le monde doit changer de pantalon parce qu’ils se sont pissé dessus








GvLustig a écrit :



Bah, en fait, un satellite, pour le positionnement style GPS, envoi des ondes contenant pour chaque instant d’emission t son positionnement dans l’espace et l’heure exacte de l’envoi (ça permet ainsi au récepteur de tracer des sphères, et a l’intersection de 3 sphères on connait notre positionnement, et a 4 en en est sûr).





En fait il faut 4 satellites car on résout un système d’équation à 4 inconnues : x, y, z et t (le temps).







Minikea a écrit :



peut-être même pas. comme l’indique l’article, ce sont surtout des choix politiques, et donc du très haut placé. les mecs qui ont du faire avec cette techno avaient très certainement les chiffres des risques mais avaient dû faire avec.





Le choix politique c’est de faire Galileo, après les ingénieurs font les choix techniques. Effectivement ça va gueuler du côté des sociétés qui ont conçu les horloges en question.







Righall a écrit :



Evidemment, puisque ce sont les politiques qui ont décidé





Tu crois que c’est un politique qui décide de la technique utilisée pour une horloge atomique ?







Ramaloke a écrit :



D’après l’article il y aurait eu des choix plus politiques que techniques sur certaines briques technologiques





Choix politique ne veut pas dire que c’est un politique qui a fait le choix.



Voilà ce que ça fait quand on fait construire ses horloges par des Chinois plutôt que par des Suisses&nbsp;<img data-src=" />








Liara T’soni a écrit :



« C’est bien regrettable »… Optimiste le gars !



Genre le président glisse sur le bouton rouge… «&nbsp;C’est vraiment trop bête&nbsp;».





<img data-src=" />



Dommage, c’était une occasion de promouvoir le talent européen en la matière


La notion de «retour proportionné» (j’invente le terme) n’existe plus dans les programmes européens:

Un état qui finance X% du programme s’attend à ce que son industrue reçoive X% du marché ?



Certes, c’est compliqué avec les sociétés trans-nationales, mais c’est faisable si on individualise les centres de développement et de production.



Et c’est comme ça que telle ou telle partie d’un projet peut ne pas être confiée à ceux qui auraient été le meilleur choix sur des critères purement techniques.








jonjbar a écrit :



Sachant que les Américains ont tout fait pour bloquer ce projet, c’est peut-être une piste à explorer pour expliquer ces problèmes à répétition…





<img data-src=" /> Tout le monde sait que c’est un coup des hackers russes diligenté par Poutine.









Akhagé a écrit :



Sans tomber dans le complotiste de rigueur, c’est pas un peu surprenant ces pannes ? Je suis béotien à 100% sur les horloges atomiques, mais il me semble que la technologie est quand même assez éprouvée non, même dans l’espace ?





Des fusées qui explosent au décollage ou peu après, une navette qui se disloque en rentrant dans l’atmosphère, des satellites lancés sur des orbites incorrectes, le télescope spatial qui avait un miroir incorrectement usiné, des éléments qui tombent en panne (calculateur de bord, antenne, panneau solaire, batterie), si on fait la liste de tout ça, le problème des horloges de Galileo n’en est qu’un de plus. Le spatial reste un domaine où le 100 % est quasi impossible, ou demande des précautions permanentes et poussées (ce qui a un coût).



Et s’il y a eu une erreur de conception ou de réalisation (pour les horloges), ça s’est répercuté sur plusieurs éléments de la série.









OlivierJ a écrit :



&nbsp;

&nbsp;Le choix politique c’est de faire Galileo, après les ingénieurs font les choix techniques.



&nbsp;



&nbsp;Le choix politique c’était surtout de faire Galileo en Europe, avec des sociétés européennes.



Après concernant les comparaisons avec le GPS américain&nbsp;et Glonass, personne ne peut dire aujourd’hui s’ils n’ont pas rencontrés les mêmes problèmes, car&nbsp;le GPS est classifé, et les Russes ne sont pas connus pour leur transparence. L’Europe, elle, se doit d’être complètement transparente sur les projets qu’elle finance.

&nbsp;



Ben c’est justement des horloges suisses!

au-coeur-de-galileo-bat-une-horloge-suisse








jonjbar a écrit :



Sachant que les Américains ont tout fait pour bloquer ce projet, c’est peut-être une piste à explorer pour expliquer ces problèmes à répétition…









jackjack2 a écrit :



Un des stagiaires devait être américain <img data-src=" />









Ricard a écrit :



<img data-src=" /> Tout le monde sait que c’est un coup des hackers russes diligenté par Poutine.





Que ce soit au premier ou au second degré, c’est fatigant à force ce genre de propos. Vraiment.



En plus, les américains bénéficieront aussi de Galileo, tout comme nous avons bénéficié du GPS. C’est idiot d’imaginer que ça embête vraiment les américains.







darkbeast a écrit :



et pendant ce temps là chez gps tout le monde doit changer de pantalon parce qu’ils se sont pissé dessus





Ce genre de commentaire traduit surtout l’esprit étriqué de son auteur. Tu crois vraiment à ce que tu dis ?









Tirnon a écrit :



En effet 20% de panne il vas y avoir de la mise au point en interne.





Poste à pourvoir à l’ESA.

Cherche artisan réparateur horloger.

10 ans d’expérience minimum dans un poste similaire

13ème mois + primes

URGENT.

CAP cosmonaute exigé + permis fusée

<img data-src=" />

&nbsp;









jackjack2 a écrit :



Après ça dépend de la répartition, si toutes sont réparties dans des satellites différents ça va, c’est même le but de la double redondance



 Dans le cas contraire effectivement c'est balo :-(      








Ca paraît ironique non? Je l'ai compris comme ça en tout cas







oui, mais dans ce cas tu perds ta double redondance, et ta couverture est bien moins bonne si tu as la moitié des satellites de ta constellation qui sont sous acide…









levhieu a écrit :



Un état qui finance X% du programme s’attend à ce que son industrue reçoive X% du marché ?

Certes, c’est compliqué avec les sociétés trans-nationales, mais c’est faisable si on individualise les centres de développement et de production.

Et c’est comme ça que telle ou telle partie d’un projet peut ne pas être confiée à ceux qui auraient été le meilleur choix sur des critères purement techniques.





On peut imaginer que chaque pays participant peut espérer avoir une partie de la réalisation qui se passe chez lui, mais enfin de là à saborder le projet, j’ai dans l’idée que non et qu’au niveau politique (ou haute administration) on ne donne pas du boulot à des sociétés jugées insuffisantes techniquement.

D’ailleurs, je ne sais pas si les fonds proviennent nommément de chaque pays, ou si c’est pris sur le budget développement de l’UE.









OlivierJ a écrit :



Le choix politique c’est de faire Galileo, après les ingénieurs font les choix techniques. Effectivement ça va gueuler du côté des sociétés qui ont conçu les horloges en question.



Tu crois que c’est un politique qui décide de la technique utilisée pour une horloge atomique ?





oui mais non, car le choix politique peut, et c’est souvent le cas, favoriser une ou plusieurs entreprises spécifiques dont le savoir faire et / ou le contrôle qualité peut mener a ce genre de problèmes.



ce ne serais pas la premiere fois que le “gagnant” ne soit pas le meilleur dans sa categorie, mais eut été choisi car il appartient a un certains groupe (geographique, politique, familial etc….)









pelotio a écrit :



Ben c’est justement des horloges suisses!

au-coeur-de-galileo-bat-une-horloge-suisse





Ah oui.&nbsp;Si les meilleurs se plantent, on n’est pas dans la m…&nbsp;<img data-src=" />









gwen5484 a écrit :



Le choix politique c’était surtout de faire Galileo en Europe, avec des sociétés européennes.



Après concernant les comparaisons avec le GPS américain et Glonass, personne ne peut dire aujourd’hui s’ils n’ont pas rencontrés les mêmes problèmes, car le GPS est classifé, et les Russes ne sont pas connus pour leur transparence. L’Europe, elle, se doit d’être complètement transparente sur les projets qu’elle finance.





Bien d’accord avec ton commentaire.







nikon56 a écrit :



oui mais non, car le choix politique peut, et c’est souvent le cas, favoriser une ou plusieurs entreprises spécifiques dont le savoir faire et / ou le contrôle qualité peut mener a ce genre de problèmes.

ce ne serais pas la premiere fois que le “gagnant” ne soit pas le meilleur dans sa categorie, mais eut été choisi car il appartient a un certains groupe (geographique, politique, familial etc….)





Je peux comprendre l’objection mais je doute quand même, cf ce que je dis au commentaire #57.









pelotio a écrit :



Ben c’est justement des horloges suisses!

au-coeur-de-galileo-bat-une-horloge-suisse





Les Suisses ne connaissent rien à l’atome . Il fallait demander aux Savoyards.



<img data-src=" /> <img data-src=" />








le podoclaste a écrit :



Les Suisses ne connaissent rien à l’atome . Il fallait demander aux Savoyards.





<img data-src=" />



Haa,l’atome de Savoie…








picatrix a écrit :



Où peut-on acheter un outil de localisation par satellite utilisant Galileo ?

Pour l’instant tous ceux que je trouve au supermarché sont au standard américain GPS. <img data-src=" />





Nous pouvons fournir une liste fiable à 60% avec une localisation à 500 mètres prés des points de ventes.









OlivierJ a écrit :



Que ce soit au premier ou au second degré, c’est fatigant à force ce genre de propos. Vraiment.



Ce genre de commentaire traduit surtout l’esprit étriqué de son auteur. Tu crois vraiment à ce que tu dis ?





Heu, t’as oublié ton bol de flocons de clown ce matin!









OlivierJ a écrit :



Choix politique ne veut pas dire que c’est un politique qui a fait le choix.





non, ça veut dire, ici, que les dirigeants du projet on imposés aux ingénieurs du projet de piocher dans les techno/boite EU, quitte à ce que ce ne soit pas les meilleures.

la volonté était d’avoir du 100% EU au dessus de nous et le resultat n’est pas une superbe vitrine pour nous :(



wow.

les boules tout ça… <img data-src=" />


Que penser de nos bombes atomiques si on est pas fichus de faire des horloges qui donnent l’heure <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


Quelle fierté d’être Européen <img data-src=" />


d’un autre côté, quand on voit le contexte géopolitique actuel, je préfère un projet 100% européen qui se plante sur certains points (et apprend de ses erreurs), que de continuer à compter sur les autres pour nous vendre des technos essentielles.

reste que dans ce cas ci, l’horloge est un peu le cœur du système…


Faut juste éviter de mettre un dispositif à retardement…


Airbus, Ariane, ça ne te rend pas fier?

Sans compter que je ne suis pas sûr que GLONASS, GPS et Compass n’aient pas eu de problèmes de ce type…








levhieu a écrit :



La notion de «retour proportionné» (j’invente le terme) n’existe plus dans les programmes européens:

Un état qui finance X% du programme s’attend à ce que son industrue reçoive X% du marché ?



Certes, c’est compliqué avec les sociétés trans-nationales, mais c’est faisable si on individualise les centres de développement et de production.



Et c’est comme ça que telle ou telle partie d’un projet peut ne pas être confiée à ceux qui auraient été le meilleur choix sur des critères purement techniques.







D’un autre coté, quand je vois airbus et ariane… Je me dit qu’on sait faire de beaux programmes européens. :)



Edit : grillé ^^



C’est les ricains qui doivent rigoler








zethoun a écrit :



non, ça veut dire, ici, que les dirigeants du projet on imposés aux ingénieurs du projet de piocher dans les techno/boite EU, quitte à ce que ce ne soit pas les meilleures.

la volonté était d’avoir du 100% EU au dessus de nous et le resultat n’est pas une superbe vitrine pour nous :(





Je ne suis même pas sûr que tous les composants devaient être made in UE, d’ailleurs pour l’électronique ce n’est pas facile (par exemple les condensateurs japonais).

Et vu qu’il y a apparemment une société suisse impliquée dans les horloges (cf un lien posté en commentaire), c’est même pas 100% UE (la Suisse est certes en Europe, mais pas dans l’Union).









OlivierJ a écrit :



Tu crois que c’est un politique qui décide de la technique utilisée pour une horloge atomique ?



Mais absolument !

Les horloges atomiques obéissent aux lois de la physique.

Et les politiques votent les lois.

Donc il suffirait que les politiques votent des lois de physique différentes pour modifier le fonctionnement des horloges atomiques.

Donc ce sont bien les politiques qui décident. cqfd <img data-src=" />



500m à côté, c’est toujours efficace une bombe atomique&nbsp;<img data-src=" />


Je suis pas sûr que l’intérêt de Galileo soit très orienté grand public. Evidemment il sera intégré dans les puces et on va gagner un peu de précision, mais c’est tout.

C’est pas vraiment le “Open Service” qui est le nerf du système, mais plutôt tous les autres (CS, PRS, SAR voir Wikipedia ou autre) qui vont être commercialisés.



L’incident est notable sans être critique, non seulement car on ne sait pas encore si ça ne peut pas être résolu (“ha bah y’avait une variable mal programmée lol”) mais aussi parce qu’on n’a que la moitié de tous les satellites en place, donc de quoi corriger les défauts avant de lancer l’autre moitié.








Mithrill a écrit :



Elle est bien cheesy cette blague AHAHA ^^





Joli aussi <img data-src=" />







Mithrill a écrit :



Quel dommage en tout cas toutes ces pannes… j’espère que celles qui fonctionnent ne vont pas tomber en panne à leur tour trop vite ! Et surtout qu’ils pourront faire la maintenance de ces satellites





On ne peut pas aller dépanner ce genre de satellite. La navette spatiale américaine a permis de dépanner Hubble parce qu’il n’était pas très haut (environ 600 km), mais là même avec la navette, ce ne serait pas possible car ils sont à environ 20 000 km.



c’est pas faux <img data-src=" />








picatrix a écrit :



Mais absolument !

Les horloges atomiques obéissent aux lois de la physique.

Et les politiques votent les lois.

Donc il suffirait que les politiques votent des lois de physique différentes pour modifier le fonctionnement des horloges atomiques.

Donc ce sont bien les politiques qui décident. cqfd <img data-src=" />





D’ailleurs certains (beaucoup ?) politiques sont eux-mêmes des trous noirs : ils attirent vers le néant toute vie autour d’eux, et même les idées ne s’en échappent pas.



<img data-src=" />



Oui oui bien sûr mais autant de pannes sur des technologies différentes quand même, c’est une belle bourde.


c’est un politique qui a pu dire: “on ne prend pas le matériel de tel pays, on reste sur du matos européen”

et si le matos européen en question a des taux de pannes sans commune mesure avec l’autre fournisseur, bah tant pis.


lien très intéressant qui parle de la société&nbsp;SpectraTime basée à Neuchâtel.

Il semble qu’ils fournissent toutes les horloges, celles&nbsp;atomiques au rubidium et celles&nbsp;au maser&nbsp;des masers à hydrogène passif ( plus de détails sur les horloges et leur redondance sur le site de l ESA:&nbsphttp://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/France/Des_horloges_ultra_precises_ba… )





«Malgré leur précision, les horloges atomiques au rubidium perdent quand même un milliardième de seconde après quelques heures», explique-t-il. «Cela signifie qu’il faut les resynchroniser depuis le sol régulièrement.





On pourrait donc corriger le pb à distance?





&nbsp;A entre 300 000 et 500 000 francs l’horloge au rubidium et plus d’un million le maser, les contrats pour deux satellites tests suivis des 18 satellites de la première version de Galileo vont donc rapporter environ 20 millions de francs à la PME de 72 personnes.



Et cela risque de coûter encore bcp plus cher si elles ne fonctionnent pas bien!



Par ailleurs, SpectraTime est censé fournir les systèmes de géo localisation indiens et chinois. Les histoires de Galileo font très probablement les refroidir!

&nbsp;


Oui oui bien sûr, je répondais juste au post <img data-src=" />



Et sinon oui, au moins l’autre devrait bien marcher, c’est toujours ça !


C’est un peu con d’avoir pris les même pour faire toutes les horloges <img data-src=" />

Quitte à vouloir faire de la redondance, autant avoir deux sociétés différentes avec des méthodes différentes de production.


exactement ce que je me suis dit…








Minikea a écrit :



c’est un politique qui a pu dire: “on ne prend pas le matériel de tel pays, on reste sur du matos européen” et si le matos européen en question a des taux de pannes sans commune mesure avec l’autre fournisseur, bah tant pis.





Ça serait un choix très risqué et j’en doute (et cf d’autres commentaires depuis).







EricB a écrit :



On pourrait donc corriger le pb à distance?

Et cela risque de coûter encore bcp plus cher si elles ne fonctionnent pas bien!





On ne peut pas corriger à distance un problème de panne, surtout vu ce qui a été dit :

Concernant la possibilité de les faire de nouveau fonctionner correctement, le directeur général avoue qu’il n’a « pas encore la réponse »…

Il ne s’agit pas de la dérive des horloges, qu’on surveille de toutes façons.







CryoGen a écrit :



C’est un peu con d’avoir pris les même pour faire toutes les horloges <img data-src=" />

Quitte à vouloir faire de la redondance, autant avoir deux sociétés différentes avec des méthodes différentes de production.





D’après l’article déjà indiqué en lien dans les commentaires, il s’agit d’une association entre la société suisse et une société italienne, et il y a des sous-traitants aussi. On ne sait pas dans quelle mesure toutes les horloges ont été faites par les mêmes personnes/branches.



Mais, si, ca peut se réparer facilement.

Ils viennent d’ailleurs d’annoncer qu’ils envoyaient Thomas Pesquet uploader les dernières éphémérides A-GPS.








OlivierJ a écrit :



Que ce soit au premier ou au second degré, c’est fatigant à force ce genre de propos. Vraiment.





Si les commentaires te dérangent, t’as qu’a ne pas les lire. Ou mieux, tu peux me filtrer.

Et tu oses parler d’esprit étriqué ? lol



Ça critique mais moi j’aimerais avoir le taux de panne sur le GPS et sur le GLONASS.

Car Galilieo lui au moins communique sur ses problèmes pourtant des satellites en panne ce n’est sans doute pas leur apanage.

Donc quel est le taux de panne chez les autres ?


La notion de retour géographique est propre à l’ESA. Galileo est un projet financé par la Commission Européenne (et géré par l’ESA, la CE s’étant rapidement aperçue qu’elle n’avait pas les compétences en interne) donc le retour géographique n’était pas aussi important que sur d’autres projets. Cela n’empêche pas qu’il y avait un aspect politique dans les contrats.

Un point important qui explique les retards sur ce programme est le sous-financement du projet. Le budget initial de Galileo était de 2Mds, et atteint désormais 4/5Mds. Le GPS première génération, c’est l’équivalent de 15Mds d’euros (en euros 2010). Quand y’a pas de sous et plein d’acteurs, les projets patinent et sont lents.








gachdel a écrit :



Concrètement, pour quelqu’un d’objectif, est-ce que c’est une très mauvaise nouvelle?

Du style cela pourrait rendre Galiléo caduque et obliger son abandon? Ou bien il faudrait redéployer de nouveaux satellites?





En fait, ça veut dire que les satellites vont avoir une durée de vie plus courte que prévue. Les horloges fausses ne sont pas utilisées pour la navigation, mais devaient servir de secours.



Or là, si tu as sur un satellite une horloge en rade dès le début, ben si la deuxième (du même élément) tombe en panne, ben ton satellite devient inutile.









EricB a écrit :



Par ailleurs, SpectraTime est censé fournir les systèmes de géo localisation indiens et chinois. Les histoires de Galileo font très probablement les refroidir!







Ben justement, les Indiens ont aussi des problèmes! Les chinois ne disent rien.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/horloge-atomique-ca-cloche-aussi-sur-un-autre-systeme-de-navigation-satellitaire-618211.html