Galileo rencontre « quelques difficultés », des pannes sur dix horloges atomiques
« C'est bien regrettable »
Le 18 janvier 2017 à 11h43
3 min
Sciences et espace
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Lors d'une conférence de presse, Jan Woerner (directeur de l'agence spatiale européenne) annonce que Galileo rencontre des problèmes. En cause, une dizaine d'horloges atomiques qui ne fonctionnent pas correctement, alors qu'il s'agit d'un élément clé.
Cela fait maintenant un mois que le coup d'envoi du système de positionnement par satellites Galileo a été donné par l'ESA, pour les « services initiaux » dans un premier temps. Une mise en place qui a été rendue possible avec le lancement de quatre satellites supplémentaires le 17 novembre, à bord d'une fusée Ariane 5.
Galileo, we have a problem avec les horloges atomiques
Pour rappel, il s'agit d'un concurrent du GPS américain et du GLONASS russe qui doit permettre à l'Europe d'avoir une totale indépendance sur le sujet (voir notre analyse). Problème, le directeur général de l'ESA Jan Woerner vient d'annoncer lors d'une conférence de presse qu'« il y a eu quelques difficultés »... et pas des moindres.
Il affirme que les soucis concernent les horloges atomiques embarquées, « un élément critique pour la navigation par satellites » afin d'assurer une bonne précision. Ce n'est pas la première fois que pareille mésaventure arrive puisque, en novembre dernier déjà, une panne d'horloge avait été signalée.
Des pannes sur les horloges au rubidium et à l'hydrogène
S'agissant d'un élément vital, chaque satellite dispose de quatre horloges atomiques, de deux technologies différentes (une double redondance) : deux au rubidium et deux à l'hydrogène. Problème, « nous avons des soucis avec les horloges au rubidium et les horloges à hydrogène » confesse Jan Woerner, avant d'ajouter que « c'est bien regrettable ».
À titre d'exemple, il explique que « si vous n'avez pas d'horloge précise et si vous ne tenez pas compte de la théorie de la relativité d'Einstein, l'erreur serait de plus de 500 mètres sur 1 h ». Coup dur pour Galileo qui met justement en avant sa grande précision.
Une « réparation » est-elle possible ?
Au total, l'ESA annonce que 10 horloges ont connu des pannes – 3 au rubidium et 7 à l'hydrogène –, c'est donc loin d'être anodin. Concernant la possibilité de les faire de nouveau fonctionner correctement, le directeur général avoue qu'il n'a « pas encore la réponse »...
Désormais, la question est de savoir si les causes profondes vont être identifiées et corrigées ou alors, au contraire, si « on prend le parti d'accepter qu'un grand nombre d'horloges puisse entrainer un grand nombre de pannes, mais que l'on puisse compenser le risque de panne par le nombre d'horloges embarquées ». Là encore, la question n'est visiblement pas tranchée.
Jan Woerner explique que « nous souhaitions avoir des solutions européennes autonomes pour la navigation par satellites. Nous voulions des technologies estampillées Europe également et la décision était une décision éminemment politique ». Quoi qu'il en soit, le travail autour de Galileo continu pour le moment, avec 15 satellites en service :
Galileo a connu plusieurs mésaventures depuis le début du projet. En plus des retards à répétition, un lancement sur une mauvaise orbite pour les satellites 5 et 6 (ils ont pu être réassignés sur une « orbite de travail »), 15 seulement d'opérationnels sur les 16 restants, il y a donc les pannes sur les horloges atomiques. Alors qu'il n'est disponible que depuis un mois, cela fait déjà beaucoup.
Le 18 janvier 2017 à 11h43
Galileo rencontre « quelques difficultés », des pannes sur dix horloges atomiques
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Galileo, we have a problem avec les horloges atomiques
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Des pannes sur les horloges au rubidium et à l'hydrogène
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Une « réparation » est-elle possible ?
Commentaires (150)
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Abonnez-vousLe 18/01/2017 à 11h47
#1
Il n’y a donc, pour le moment, aucun satellite ayant toutes ses horloges en panne ?
Le 18/01/2017 à 11h48
#2
Le GPS n’a qu’a bien se tenir, Galiléo arrive et il est super précis!
Le 18/01/2017 à 11h50
#3
Dommage , j’espère qu’ils trouveront une solution
Le 18/01/2017 à 11h52
#4
Le 18/01/2017 à 11h53
#5
Et pourtant, ils tournent… pas rond " />
Le 18/01/2017 à 11h57
#6
« C’est bien regrettable »… Optimiste le gars !
Genre le président glisse sur le bouton rouge… « C’est vraiment trop bête ».
Le 18/01/2017 à 11h58
#7
Après ça dépend de la répartition, si toutes sont réparties dans des satellites différents ça va, c’est même le but de la double redondance
Le 18/01/2017 à 12h03
#8
après 10 horloges sur 15 satellites ça fait moins d’une horloge par satellite, les satellites ayant chacun 4 horloges, ça semble encore largement rattrapable.
Le 18/01/2017 à 12h03
#9
Le 18/01/2017 à 12h04
#10
Concrètement, pour quelqu’un d’objectif, est-ce que c’est une très mauvaise nouvelle?
Du style cela pourrait rendre Galiléo caduque et obliger son abandon? Ou bien il faudrait redéployer de nouveaux satellites?
Le 18/01/2017 à 12h07
#11
Ca fait 10 horloges HS sur les 52 utilisables (ou 60 si ils comptent les deux satellites sur l’orbite non prévue).
Faut voir comment sont réparties ces pannes. Si c’est 10 horloges sur 10 satellites, ça n’altère pas le fonctionnement de la constellation. Par contre, faudrait pas que trop de pannes du même genre se produisent…
Le 18/01/2017 à 12h08
#12
Le 18/01/2017 à 12h09
#13
Pffff… c’est pitoyable !
Le 18/01/2017 à 12h15
#14
Sachant que les Américains ont tout fait pour bloquer ce projet, c’est peut-être une piste à explorer pour expliquer ces problèmes à répétition…
Le 18/01/2017 à 12h15
#15
Le 18/01/2017 à 12h16
#16
Le 18/01/2017 à 12h18
#17
Je sens que mes potes chinois va encore me chambrer ce soir…
Le 18/01/2017 à 12h19
#18
Quelques mois… Ca dépend pour qui. Certains y sont depuis 5 ans. C’est pas beaucoup évidemment, mais on en sait pas quels sont les satellites concernés. Est-ce que c’est sur les plus anciens? les plus récents? Est-ce que ça concerne 10 satellites ou seulement 3 ou 4?
Sinon oui c’est certain que la prochaine série va subir des contrôles supplémentaires, et prendre sans doute du retard.
Le 18/01/2017 à 12h21
#19
Faudrait voir l’historique des autres projets pour comparer.
Sinon c’est quand même balo, mais ils ont le temps : côté marchés publics rien n’est prêt (peut-être Qualcomm a une puce…)
Le 18/01/2017 à 12h21
#20
Le 18/01/2017 à 12h23
#21
Où peut-on acheter un outil de localisation par satellite utilisant Galileo ?
Pour l’instant tous ceux que je trouve au supermarché sont au standard américain GPS. " />
Le 18/01/2017 à 12h29
#22
Encore un coup des chinois de la NSA de Moscou.
Le 18/01/2017 à 12h31
#23
Ça fait quand même un taux de panne effarant pour de la technologie spatiale que l’on ne peut pas réparer facilement.
Cela laisse apparaître un défaut soit de conception soit de fabrication.
Le 18/01/2017 à 12h31
#24
Mais c’est pas possible ! Les USA nous sabotent ou quoi ?!
" />
Le 18/01/2017 à 12h38
#25
Le 18/01/2017 à 12h38
#26
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/galileo-pourquoi-faut-il-un-gps-europeen
Tous pour les appareils commercialisés à partir de printemps/été 2017. Il y a une marque espagnol qui en fait déjà un a priori (entendu dans l’émission de la Méthode scientifique hier).
Le 18/01/2017 à 12h39
#27
Le 18/01/2017 à 12h39
#28
Le 18/01/2017 à 12h39
#29
En effet 20% de panne il vas y avoir de la mise au point en interne.
Le 18/01/2017 à 12h42
#30
peut-être même pas. comme l’indique l’article, ce sont surtout des choix politiques, et donc du très haut placé. les mecs qui ont du faire avec cette techno avaient très certainement les chiffres des risques mais avaient dû faire avec.
Le 18/01/2017 à 12h46
#31
Sans tomber dans le complotiste de rigueur, c’est pas un peu surprenant ces pannes ? Je suis béotien à 100% sur les horloges atomiques, mais il me semble que la technologie est quand même assez éprouvée non, même dans l’espace ?
Surtout que les pannes sont tout de même assez massives, et touchent comme par hasard cet élément qui, de plus, par son importance, n’a pas du être conçu dans le je m’en foutisme total…
Bref, c’est très curieux et intriguant cette histoire… Des connaisseurs du sujet pour donner leur avis ?
Le 18/01/2017 à 12h46
#32
Le 18/01/2017 à 12h48
#33
Le snapdragon 835 est 100% compatible, sachant que c’est une puce phare qui doit équiper un éventail très large de terminaux, c’est la meilleure preuve possible de la pénétration de Galileo dans le matériel grand public à court terme.
Le 18/01/2017 à 12h49
#34
Le 18/01/2017 à 12h50
#35
Le 18/01/2017 à 12h53
#36
Le 18/01/2017 à 12h55
#37
European qualität " />
Le 18/01/2017 à 12h58
#38
Ha mais moi non plus. Il va y avoir un bouc émissaire en bas qui va prendre pour le mec d’en haut qui a choisit une techno russe plutôt que chinoise. " />
Le 18/01/2017 à 12h59
#39
Je ne comprends pas comment il peut y avoir des erreurs sur des horloges au Rb87… à part un problème de conception, je ne vois pas…
Le 18/01/2017 à 12h59
#40
Le 18/01/2017 à 13h06
#41
Le 18/01/2017 à 13h09
#42
Le 18/01/2017 à 13h11
#43
Si c’est ça c’est vraiment consternant… M’enfin toujours est-il que dans un satellite Galileo, ça ne doit pas être le plus gros défi technologique à la base.
Le 18/01/2017 à 13h12
#44
et pendant ce temps là chez gps tout le monde doit changer de pantalon parce qu’ils se sont pissé dessus
Le 18/01/2017 à 13h16
#45
Le 18/01/2017 à 13h17
#46
Voilà ce que ça fait quand on fait construire ses horloges par des Chinois plutôt que par des Suisses " />
Le 18/01/2017 à 13h23
#47
Le 18/01/2017 à 13h24
#48
Dommage, c’était une occasion de promouvoir le talent européen en la matière
Le 18/01/2017 à 13h25
#49
La notion de «retour proportionné» (j’invente le terme) n’existe plus dans les programmes européens:
Un état qui finance X% du programme s’attend à ce que son industrue reçoive X% du marché ?
Certes, c’est compliqué avec les sociétés trans-nationales, mais c’est faisable si on individualise les centres de développement et de production.
Et c’est comme ça que telle ou telle partie d’un projet peut ne pas être confiée à ceux qui auraient été le meilleur choix sur des critères purement techniques.
Le 18/01/2017 à 13h26
#50
Le 18/01/2017 à 13h26
#51
Le 18/01/2017 à 13h27
#52
Le 18/01/2017 à 13h29
#53
Ben c’est justement des horloges suisses!
au-coeur-de-galileo-bat-une-horloge-suisse
Le 18/01/2017 à 13h29
#54
Le 18/01/2017 à 13h29
#55
Le 18/01/2017 à 13h29
#56
Le 18/01/2017 à 13h32
#57
Le 18/01/2017 à 13h33
#58
Le 18/01/2017 à 13h34
#59
Le 18/01/2017 à 13h36
#60
Le 18/01/2017 à 13h40
#61
Le 18/01/2017 à 13h41
#62
" /> " />
Le 18/01/2017 à 13h41
#63
Le 18/01/2017 à 13h43
#64
Haa,l’atome de Savoie…
Le 18/01/2017 à 13h46
#65
Le 18/01/2017 à 13h47
#66
Le 18/01/2017 à 13h48
#67
Le 18/01/2017 à 13h50
#68
wow.
les boules tout ça… " />
Le 18/01/2017 à 13h52
#69
Que penser de nos bombes atomiques si on est pas fichus de faire des horloges qui donnent l’heure " />" />" />
Le 18/01/2017 à 13h52
#70
Quelle fierté d’être Européen " />
Le 18/01/2017 à 13h53
#71
d’un autre côté, quand on voit le contexte géopolitique actuel, je préfère un projet 100% européen qui se plante sur certains points (et apprend de ses erreurs), que de continuer à compter sur les autres pour nous vendre des technos essentielles.
reste que dans ce cas ci, l’horloge est un peu le cœur du système…
Le 18/01/2017 à 13h55
#72
Faut juste éviter de mettre un dispositif à retardement…
Le 18/01/2017 à 13h57
#73
Airbus, Ariane, ça ne te rend pas fier?
Sans compter que je ne suis pas sûr que GLONASS, GPS et Compass n’aient pas eu de problèmes de ce type…
Le 18/01/2017 à 14h03
#74
Le 18/01/2017 à 14h04
#75
C’est les ricains qui doivent rigoler
Le 18/01/2017 à 14h07
#76
Le 18/01/2017 à 14h07
#77
Le 18/01/2017 à 14h11
#78
500m à côté, c’est toujours efficace une bombe atomique " />
Le 18/01/2017 à 14h12
#79
Je suis pas sûr que l’intérêt de Galileo soit très orienté grand public. Evidemment il sera intégré dans les puces et on va gagner un peu de précision, mais c’est tout.
C’est pas vraiment le “Open Service” qui est le nerf du système, mais plutôt tous les autres (CS, PRS, SAR voir Wikipedia ou autre) qui vont être commercialisés.
L’incident est notable sans être critique, non seulement car on ne sait pas encore si ça ne peut pas être résolu (“ha bah y’avait une variable mal programmée lol”) mais aussi parce qu’on n’a que la moitié de tous les satellites en place, donc de quoi corriger les défauts avant de lancer l’autre moitié.
Le 18/01/2017 à 14h12
#80
Le 18/01/2017 à 14h15
#81
c’est pas faux " />
Le 18/01/2017 à 14h21
#82
Le 18/01/2017 à 14h26
#83
Oui oui bien sûr mais autant de pannes sur des technologies différentes quand même, c’est une belle bourde.
Le 18/01/2017 à 14h27
#84
c’est un politique qui a pu dire: “on ne prend pas le matériel de tel pays, on reste sur du matos européen”
et si le matos européen en question a des taux de pannes sans commune mesure avec l’autre fournisseur, bah tant pis.
Le 18/01/2017 à 14h28
#85
lien très intéressant qui parle de la société SpectraTime basée à Neuchâtel.
Il semble qu’ils fournissent toutes les horloges, celles atomiques au rubidium et celles au maser des masers à hydrogène passif ( plus de détails sur les horloges et leur redondance sur le site de l ESA: http://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/France/Des_horloges_ultra_precises_ba… )
«Malgré leur précision, les horloges atomiques au rubidium perdent quand même un milliardième de seconde après quelques heures», explique-t-il. «Cela signifie qu’il faut les resynchroniser depuis le sol régulièrement.
On pourrait donc corriger le pb à distance?
A entre 300 000 et 500 000 francs l’horloge au rubidium et plus d’un million le maser, les contrats pour deux satellites tests suivis des 18 satellites de la première version de Galileo vont donc rapporter environ 20 millions de francs à la PME de 72 personnes.
Et cela risque de coûter encore bcp plus cher si elles ne fonctionnent pas bien!
Par ailleurs, SpectraTime est censé fournir les systèmes de géo localisation indiens et chinois. Les histoires de Galileo font très probablement les refroidir!
Le 18/01/2017 à 14h28
#86
Oui oui bien sûr, je répondais juste au post " />
Et sinon oui, au moins l’autre devrait bien marcher, c’est toujours ça !
Le 18/01/2017 à 14h32
#87
C’est un peu con d’avoir pris les même pour faire toutes les horloges " />
Quitte à vouloir faire de la redondance, autant avoir deux sociétés différentes avec des méthodes différentes de production.
Le 18/01/2017 à 14h37
#88
exactement ce que je me suis dit…
Le 18/01/2017 à 14h41
#89
Le 18/01/2017 à 14h53
#90
Mais, si, ca peut se réparer facilement.
Ils viennent d’ailleurs d’annoncer qu’ils envoyaient Thomas Pesquet uploader les dernières éphémérides A-GPS.
Le 18/01/2017 à 15h00
#91
Le 18/01/2017 à 15h00
#92
Ça critique mais moi j’aimerais avoir le taux de panne sur le GPS et sur le GLONASS.
Car Galilieo lui au moins communique sur ses problèmes pourtant des satellites en panne ce n’est sans doute pas leur apanage.
Donc quel est le taux de panne chez les autres ?
Le 18/01/2017 à 15h01
#93
La notion de retour géographique est propre à l’ESA. Galileo est un projet financé par la Commission Européenne (et géré par l’ESA, la CE s’étant rapidement aperçue qu’elle n’avait pas les compétences en interne) donc le retour géographique n’était pas aussi important que sur d’autres projets. Cela n’empêche pas qu’il y avait un aspect politique dans les contrats.
Un point important qui explique les retards sur ce programme est le sous-financement du projet. Le budget initial de Galileo était de 2Mds, et atteint désormais 4/5Mds. Le GPS première génération, c’est l’équivalent de 15Mds d’euros (en euros 2010). Quand y’a pas de sous et plein d’acteurs, les projets patinent et sont lents.
Le 18/01/2017 à 15h02
#94
Le 18/01/2017 à 15h09
#95
Le 18/01/2017 à 15h21
#96
Le 18/01/2017 à 15h27
#97
Le 18/01/2017 à 15h28
#98
Le 18/01/2017 à 15h54
#99
Le 18/01/2017 à 15h56
#100
Le 18/01/2017 à 15h59
#101
Le 18/01/2017 à 16h35
#102
Bon ben ya plus qu’à remplacer les satellites défectueux pour des nouveaux certifiés OK cette fois !
C’est bon pour l’économie tout ça !
Merci à l’Europe !
8-)
(la BCE n’a qu’à emmètre quelques Md€ de plus pour financer le bouzin, ils ne sont plus à ça prêt)
Le 18/01/2017 à 17h06
#103
Quand c’est pour envoyer dans l’espace pour longtemps, désolé, mais ça ne doit pas arriver.
Ce sont des taux de défaut qui ne sont pas admis pour des produits grand public, alors pour du spatial !
Et pour du grand public, à la limite, ça se gère, quoi que Samsung a montré difficulté de l’exercice dernièrement, mais pour du spatial, c’est un peu plus compliqué.
Le 18/01/2017 à 17h09
#104
Le 18/01/2017 à 17h26
#105
Je pense qu’ils utilisent la bonne vieille stratégie de crise, habituelle de l’Europe, on créé la crise pour obliger les peuples et les dirigeants à accepter une solution déjà dans les tiroirs.
Dans ce cas, le but est de financer la fin du programme Hermes et de créer une navette pour aller remonter le mécanisme des horloges coucous suisse des satellites " />
Le 18/01/2017 à 17h26
#106
" />
Je suis fan.
Le 18/01/2017 à 17h39
#107
Le 18/01/2017 à 17h46
#108
Je maintiens mon propos.
J’aimerais bien savoir comment ils ont qualifié ces horloges atomiques.
Comme je te disais, même dans des produits grand public, un taux de défaut de près de 20 %, on passe en situation de crise “epidemic failure” et on arrête tout tant qu’on n’a pas compris ce qui se passait.
Mais dans un domaine où tu envoies ça dans l’espace et que tu ne peux donc pas changer les pièces défectueuses, ça ne doit pas arriver. La redondance est là pour assurer des pannes sur la durée, pas pour un cas comme cela où les pannes arrivent rapidement.
Attendons plus d’infos, mais ce que je peux t’affirmer, il y en a qui ne vont pas beaucoup/bien dormir pendant un certain temps.
Le 18/01/2017 à 18h13
#109
Le 18/01/2017 à 18h26
#110
Je pense qu’il s’agit davantage de conjugaison. Counter shot.
Le 18/01/2017 à 18h30
#111
Et depuis quand la conjugaison ne fait plus partie de la grammaire ?
Le 18/01/2017 à 18h34
#112
J’espère que ce ne sont pas les Allemands qui ont fabriqué ces horloges, parce que sinon ma germanophobie ne va pas s’arranger. Avec la la mission Rosetta tous les composants qui ont foiré sur le robot Philae étaient allemands.
Le 18/01/2017 à 18h35
#113
" />" />
" />
Le 18/01/2017 à 18h45
#114
Le 18/01/2017 à 18h52
#115
Il est toujours sérieux, et d’un très bon niveau,
quand il ne trolle pas. Quand il trolle, le niveau est bon aussi.
Le 18/01/2017 à 19h03
#116
Le 18/01/2017 à 19h19
#117
Le 18/01/2017 à 19h37
#118
Le 18/01/2017 à 20h28
#119
Le 18/01/2017 à 20h30
#120
Une fois, c’est un hasard … Deux fois, une coïncidence … Trois fois, un complot… 10 fois, z’est du zabotscheuuu !!! " />
Le 18/01/2017 à 22h06
#121
Faut se calmer les pannes sont peut- être réparables (croiser les doigts)
Le 18/01/2017 à 22h38
#122
Le 18/01/2017 à 22h56
#123
C’est pas avec une clé à molette qu’on répare le plus efficacement les choses mais avec un bon marteau, dixit Jeremy Clarkson
" />
Le 18/01/2017 à 23h11
#124
Le 18/01/2017 à 23h29
#125
Le 18/01/2017 à 23h55
#126
Galileo, made by Renault
Le 19/01/2017 à 01h29
#127
Les aliens coupent les communications et sabotent tout émue qui est européen. C’est un complot.
🤔
Le 19/01/2017 à 01h29
#128
*ce qui est européen.
Le 19/01/2017 à 06h39
#129
ça commence bien, mieux vaut ressortir les bonnes vieilles cartes pour être sûr d’arriver
Le 19/01/2017 à 07h35
#130
Le 19/01/2017 à 07h38
#131
Pourquoi parler de complot usa chinois tout ca. Vu les derniers “succès” enfin raté de agence autant dire que ce sont des nulls. Points barre. A un moment faut se poser des questions sur leur capacité. Je ne dis pas que je serais capable de faire mieux mais compare au aux pays c juste ridicule. Surtout que les mec qui specifie et bosse sur c projets ne doivent pass etre payé avec une cacahuète et un verre de lait
Le 19/01/2017 à 08h39
#132
Le 19/01/2017 à 08h51
#133
En plus c’est la même orbite, on ne va pas chipoter pour 1.526e-4 UA.
Le 19/01/2017 à 09h59
#134
Le 19/01/2017 à 11h33
#135
Dans le second lien, ça commence par “le récepteur connait la date d’émission et la date de réception du signal : il peut calculer la distance qui le sépare du satellite”. Sauf que le récepteur NE connait PAS la date de réception.
Elle est totalement imprécise, en plus de ne pas être dans le même référentiel.
D’ailleurs, c’est écrit :
“Cependant, pour la synchronisation de l’horloge du boîtier GPS, il faut la précision d’une horloge atomique. Votre boîtier GPS et votre téléphone n’en ont évidemment pas. Ils vont donc utiliser l’horodatage produite par une horloge atomique à bord d’un quatrième satellite.
Pour pouvoir utiliser le GPS, il faut donc un minium de quatre satellites : trois pour la position, et un supplémentaire pour la synchronisation.”
C’est pas qu’on aime bien prendre un 4° satellite pour affiner. C’est juste obligatoire.
Le 19/01/2017 à 12h53
#136
J’ai peut être un peu sous estimé l’importance de l’affinage en effet " />.
C’est vrai qu’à coup de 300m/ms de décalage, dès quelques secondes d’écart t’es sur une précision de l’ordre de “t’es en France”, c’est pas méga utilisable " />.
Le 19/01/2017 à 14h49
#137
Le 19/01/2017 à 14h54
#138
Le 19/01/2017 à 15h51
#139
La France et l’Europe ne sont pas débutants en matière de fabrication de satellites.
De nombreux ont été fabriqués et mis en services sans qu’il n’y ait le moindre problème avec les systèmes d’horloges atomiques.
Hors, avec Galileo, qui entend s’annoncer comme le concurrent du système américain et russe, nous ne cessons de voir des problèmes naître dans l’espace, alors que sur terre, tout fonctionnait à merveille !
Non seulement tout cela peut paraitre curieux, mais c’est véritablement TRÈS curieux !
Au point de se demander si tous ces problèmes, défaillance d’une dizaine d’horloges atomiques et autres éléments, n’auraient pas des origines malveillantes ?
Le 19/01/2017 à 16h48
#140
Le 19/01/2017 à 17h58
#141
Le 20/01/2017 à 08h58
#142
Le 20/01/2017 à 10h33
#143
Le 20/01/2017 à 15h54
#144
Je n’ai pas ouvert tes liens (merci pour la recherche) mais je trouve ça étrange, vu qu’à première vue les américains (l’État ou des sociétés) ne tirent aucun profit direct du GPS, et Galileo ne les prive pas de ressources.
PS : j’ai ouvert le dernier lien (qui est très vieux comme le 2e par ex), mais la rationalité m’échappe toujours, en particulier cette phrase qui me semble totalement fausse : “le monopole actuel du GPS donne un avantage aux Américains pour la vente de tous les équipements qui utilisent la radio-navigation”.
Sans explication, hormis les craintes supposées de Wolfowitz qui sont balayées, je reste sceptique.
Le 20/01/2017 à 18h56
#145
Le 21/01/2017 à 16h22
#146
Quelle bande de nuls …
Le 21/01/2017 à 21h28
#147
merci pr l’astuce;) go tester ca sur du Long John mon breuvage favori^^
Le 22/01/2017 à 18h42
#148
Ca sent quand même la petite intervention des services actifs de la business intelligence us !
Un accident malheureux…. vraiment pas de bol !
Nous avons eu le même cas quand les US nous ont livré des électro aimants défectueux pour le CERN, ce qui a retardé la découverte du boson de higgs et a permis tres opportunément aux US de lancer leur expérience de la dernière chance pour nous doubler !
Le 24/01/2017 à 16h30
#149