Paula Forteza, une geek à l’Assemblée nationale

Paula Forteza, une geek à l’Assemblée nationale

Ça coule d’open source

273

Paula Forteza, une geek à l’Assemblée nationale

À tout juste 31 ans, Paula Forteza est l’une des plus jeunes députées de l’Assemblée. Avec Emmanuel Raviart, son collaborateur parlementaire, elle espère pouvoir faire évoluer l’institution de l'intérieur, en s’inspirant de démarches chères au logiciel libre. Mais ce binôme atypique arrivera-t-il à entrainer dans son sillage d'autres élus du Palais Bourbon ?

Paula Forteza fait partie de ces (rares) parlementaires qui n’ont pas attendu de réforme législative pour se montrer transparents quant à l’utilisation de leur IRFM – cette fameuse indemnité d’environ 5 000 euros par mois, destinée à couvrir différents frais professionnels de type location d’une permanence, coiffeur, etc.

Sur son site, l’élue permet aux citoyens de prendre connaissance de l’ensemble des transactions réalisées avec cette enveloppe : le 4 août, un déjeuner avec ses assistants parlementaires pour 138,20 euros, un taxi quelques jours plus tôt pour 18,60 euros, un café à l’Assemblée pour 90 centimes, bientôt 500 euros de cotisation au groupe LREM, etc. La liste est pour l’instant assez courte, mais sera bien évidemment amenée à s’étoffer au fil de la législature.

irfm forteza

« C'est du travail, ça prend du temps d'organiser cette comptabilité », explique Paula Forteza. « Mais c’est ainsi qu’on avance pour que ça devienne la norme auprès des députés, l’objectif étant que les citoyens sachent comment a été dépensé l'argent qui provient de leurs impôts. »

« Il faut montrer l'exemple » renchérit immédiatement Emmanuel Raviart, son assistant parlementaire. « Les députés sont très ouverts à ce genre de mesure. Ils veulent aller vers plus de transparence et d'ouverture, mais ont juste besoin de savoir comment faire. » La méthode préconisée ? Fournir rapidement un outil qui réponde à un objectif bien identifié, le faire évoluer en fonction des retours de premiers « bêta-testeurs », pour l’améliorer au fil de l’eau et ainsi augmenter progressivement la communauté d’utilisateurs (en cas de succès).

Deux anciens agents de la mission Etalab

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’ancien directeur de campagne de Paula Forteza prône ce type de démarche. Informaticien de métier, Emmanuel Raviart est un fervent défenseur du logiciel libre et fin connaisseur des méthodes dites agiles, qu’il exploitait dernièrement au sein de la mission Etalab (ce service du Premier ministre chargé d’aider les administrations dans l’ouverture de leurs données publiques). Nous l’avions ainsi rencontré à l’occasion d’un article consacré aux logiciels libres OpenFisca et Mes-Aides, tous deux développés sous l’égide des pouvoirs publics.

Quant à Paula Forteza, c’est avant tout au sein de cette jeune institution qu’elle s’imprègne des méthodes agiles. Originaire d’Argentine, où elle effectue la majeure partie de sa scolarité, la future députée termine ses études à Science Po avant de décrocher un poste de chargée de mission chez Etalab, début 2015. Après le sommet de Paris pour l’Open Government Partnership (OGP), qu'elle a contribué à organiser, l’intéressée décide de rendre son tablier. Nous sommes alors en janvier 2017. L’objectif : fonder une société aux côtés d’Emmanuel Raviart, qui a lui aussi laissé son poste de directeur technique-développeur chez Etalab.

Quelques temps plus tard, une « opportunité » se présente toutefois à Paula Forteza : se lancer dans les élections législatives sous la bannière En Marche, dans la circonscription des Français d’Amérique du Sud. « J'avais été active au niveau politique en Argentine auprès de la communauté française, en créant la section du PS à Buenos Aires, en m’impliquant dans plusieurs associations, etc. Et l'on m'avait déjà proposé d'être candidate en 2012, mais j'étais un peu jeune et je n'avais pas voulu me lancer dans l'aventure... » raconte-t-elle aujourd’hui.

Suit alors une période de désillusion : « J'ai été déçue, comme de nombreux jeunes de mon âge, par la politique, par les partis traditionnels, etc. Et ce mouvement [En Marche, ndlr] un peu plus transversal, ouvert, dynamique, m'a paru un espace intéressant pour avancer en matière d'innovation politique ». Retenue par la commission d’investiture d’En Marche, Paula Forteza affronte le député écologiste sortant, Sergio Coronado – qu’elle bat au second tour avec plus de 60 % des suffrages.

Premiers pas à l’Assemblée

Fraîchement débarquée au Palais Bourbon, la nouvelle députée a tenté de faire ses griffes lors de l’examen des lois sur la confiance dans la vie politique, même si son nom reste pour l’instant associé à l’affaire de l’élue « inexistante », « comme si elle était à Nouméa sur une chaise longue », dixit la rapporteur Yaël Braun-Pivet (LREM).

« Cette histoire a pris dans les médias au tout début parce que polémique, mais beaucoup d'eau a coulé depuis et mon travail en tant que responsable de texte pour le groupe LREM a été reconnu par les journalistes, mes collègues et Yaël [Braun-Pivet] elle-même, qui s'est excusée en séance publique » se défend aujourd’hui Paula Forteza. L’intéressée tient ainsi à mettre en avant son action concernant la suppression des réserves parlementaires et ministérielles, le statut des collaborateurs parlementaires, etc.

hémicycle forteza
Crédits : Assemblée nationale

Quand on lui parle des sujets « numériques » qui sont d’ores et déjà sur son bureau, l’élue ne se vante pas d’avoir préparé tel projet d’amendement ou de proposition de loi. « Notre dossier principal va être celui de la réforme des pratiques au niveau des députés, à travers le numérique. » Dans l’idée de faire bouger le Palais Bourbon de l’intérieur, Paula Forteza et son équipe ont esquissé un plan en trois niveaux :

  1. L’outillage des députés. « Nous avons lancé il y a quelques semaines un laboratoire d'innovation politique au sein du groupe LREM, afin de travailler sur des outils numériques dont les députés auraient besoin au quotidien. » Exemple ? De quoi mettre son IRFM en Open Data, diffuser un agenda ouvert, organiser des vidéo-conférences avec les électeurs ou des « permanences virtuelles », créer des sortes de forum pour collaborer au sein d’un groupe ou d’une commission, etc. « L'idée, c’est vraiment d’aider les députés à installer leurs propres outils, explique Paula Forteza. Ça permet aussi de faire passer quelques messages autour des grands enjeux du numérique : la question du logiciel libre, la protection des données personnelles, le chiffrement, etc. »
  2. La réforme de l'Assemblée nationale en tant qu'institution. « On commence à réfléchir à la notion de « Parlement plateforme », un peu comme on parle d'État plateforme, poursuit la députée. Il s’agit de dire : ouvrons les données, ouvrons les API, ouvrons les codes sources, etc. Tout ça pour que l’Assemblée puisse collaborer plus facilement avec tout un écosystème technique capable d’aider l'institution à se moderniser. »
  3. La collaboration à l'international. Afin de favoriser les partages d'expérience, Paula Forteza souhaite « continuer à travailler avec l'écosystème de l'OGP ». Selon elle, « il y a un mouvement de parlement ouvert assez riche à l'international, et la France a l'opportunité de se placer à l'avant-garde dans les prochaines années ». La parlementaire ne manque pas de souligner que sa circonscription est d’ailleurs « particulièrement motrice » sur ce dossier, le Parlement brésilien ayant par exemple installé un « hacker lab » en son sein. 

Entre « legal way » et « hacker way »

Le plus emblématique de ces chantiers devrait tourner autour des amendements, cœur de la machine parlementaire. « Aujourd'hui, pour pouvoir suivre ce qu'il se passe dans une séance publique, nous avons des liasses d'amendements sur papier (ou sur eliasse). Mais c'est assez compliqué à lire », soupire Paula Forteza. « On n'a même pas, sur une même application ou sur un même document, la version du texte qu'on est en train de discuter et les amendements. Donc il nous faut déjà nous y retrouver nous-mêmes ! Tout le monde s'y perd et personne n'arrive à suivre... »

Les nouveaux députés pâtissent donc autant que de nombreux citoyens à « décortiquer » chaque amendement. Et pour cause, ceux-ci se composent de la modification législative proposée (remplacer telle disposition, en ajouter une ailleurs, etc.) ainsi que de ce qu’on appelle dans le jargon l’exposé des motifs, c’est-à-dire l’explication fournie par le parlementaire pour justifier sa proposition. Pour savoir quelles dispositions seront finalement gravées dans le marbre de la loi en cas de vote, il faut obligatoirement aller chercher le texte de référence visé par l’amendement...

amendement consultations

L’équipe de Paula Forteza entend ainsi pousser au développement d’outils permettant de simplifier le suivi du processus législatif, en commission comme en séance. « Notre défi, c'est de commencer par un outil qui soit très pratique pour les députés eux-mêmes, qu'ils puissent vraiment utiliser comme un outil de travail », explique Emmanuel Raviart. « Commencer par là, c'est la bonne façon de réfléchir à la modernisation des processus d'élaboration de la loi en version agile et itérative. »

Par la suite, cet outil pourrait être ouvert au grand public – pourquoi pas pour permettre ultérieurement aux citoyens « d'interagir avec les députés », un peu à la façon d’un réseau social. Autre piste de travail : améliorer le suivi des amendements, pour retrouver plus facilement qui a introduit telle modification, et surtout pour quelle(s) raison(s)...

À terme, l’objectif est ambitieux : « Avec ce projet, conclut Paula Forteza, nous voulons dépasser les consultations en ligne « traditionnelles » et arriver à faire participer les citoyens tout au long du processus d'élaboration de la loi, directement sur l'outil de travail des députés. Nous voudrions qu'ils puissent donc, à terme, suivre le processus en temps réel, connaître le calendrier précis de l'examen de loi, comprendre et identifier les réelles occasions d'influence, cartographier les arguments de part et d'autre, reconstruire l'historique des interventions et des modifications... » En d'autres termes, il s’agit de « passer de la simple consultation des citoyens à un véritable travail collaboratif ».

Un informaticien dans l’ombre, une politique pour porter les projets

D’un point de vue plus législatif, Paula Forteza attend avec impatience les débats autour de la réforme constitutionnelle annoncée début juillet par Emmanuel Macron. Le président de la République a notamment évoqué dans son discours devant le Congrès une possible évolution du droit de pétition, « afin que l’expression directe de nos concitoyens soit mieux prise en compte et que les propositions des Français puissent être présentées, dans un cadre défini et construit, à la représentation nationale ».

Fallait-il y voir une allusion aux propositions de pétitions « impératives », auxquelles les pouvoirs publics pourraient être tenus de répondre à condition qu’ils atteignent un certain seuil de signatures ? « J'y crois vraiment et je vais pousser pour ça, rebondit Paula Forteza. L'écosystème est un peu mitigé, mais je pense que ce n'est pas une raison pour ne pas tenter le coup et essayer d'organiser un peu mieux cette idée, en se disant aussi que ça ne devra pas être uniquement en ligne. » Avant d’insister : « Il faudra voir comment l'articuler pour que ça marche vraiment. »

Les débats autour des lois Confiance ont pourtant montré que la majorité n’était pas encore prête d’avancer sur les sujets touchant à la participation citoyenne, aucun amendement relatif aux consultations en ligne n’ayant par exemple été adopté. « J'ai quand même entendu un intérêt pour ce sujet, pour apprendre, savoir comment faire, interagir avec la communauté. C'est juste que dans cette session extraordinaire, on n'a pas eu le temps », rétorque la députée LREM. « Je crois que les sujets sont sur la table. Les députés sont prêts à avancer, il suffit d'organiser le travail. »

Parmi les autres sujets qui attirent Paula Forteza, figure la reconnaissance des Communs (grand oublié de la loi Numérique d’Axelle Lemaire). Et Hadopi ? « Pour être totalement sincères, on n'y a pas encore réfléchi » confesse Emmanuel Raviart. « Sur ce dossier-là, on fait plutôt partie de ceux qui s'étaient sentis floués lorsque la loi était passée... On aura donc quelque chose à dire, c'est sûr ! »

Les questions de surveillance ? « Je vais être très sincère : ce n'est pas mon domaine de compétences principal, admet Paula Forteza. Mais là aussi on va s'appuyer sur des associations dans lesquelles on a vraiment confiance, comme par exemple La Quadrature du Net. » L’épisode des « exégètes amateurs » semble à des années-lumière...

La greffe prendra-t-elle à l’Assemblée nationale, où de nouveaux élus LREM se sont récemment fait remarquer pour leurs critiques à l’égard du site « NosDéputés » ? « Déjà, ils essaient, c'est bien », commente un acteur militant pour davantage de transparence au sein du Palais Bourbon. Un de leurs anciens collègues de travail nous confie par ailleurs que « c’est vraiment un binôme qui fonctionne ; je les vois bien ainsi : lui l’informaticien dans l’ombre, elle pour porter ça dans le débat public... » Les cinq prochaines années permettront d’en juger.

Commentaires (273)


Article intéressant, je ne connaissais pas cette députée.



Il y a de bonnes idées globalement, espérons seulement qu’elle ne sera pas entravée dans ses tentatives de les mettre en place, mais je reste sceptique.


Intéressant&nbsp;<img data-src=" />


Beaucoup de bonnes idées et une vraie volonté d’agir.

&nbsp;A mille lieux de ses collègues LREM qui tapent sur Regards Citoyens sans comprendre qu’ils sont les premiers responsables des données qu’ils fournissent aux public et à l’association.



En espérant que toutes ses initiatives aillent au bout !


J’ai envie d’y croire mais elle vient de science po, le même moule que tous ses autres camarades…



Et nous avons un gouvernement dans la même lignée que les précédent (sauf qu’il se drape de vertu pour faire croire au changement).



Alors, sera-t-elle une exception ?








azerty774 a écrit :



Beaucoup de bonnes idées et une vraie volonté d’agir.

 A mille lieues de ses collègues LREM qui tapent sur Regards Citoyens sans comprendre qu’ils sont les premiers responsables des données qu’ils fournissent aux public et à l’association.



En espérant que toutes ses initiatives aillent au bout !





À moins que cette dame n’ait un très fort pouvoir de conviction, ta dernière phrase est invalidée par celle que j’ai mise en gras <img data-src=" />



L’idée de co-construction de la loi est vraiment novatrice. C’est bien plus que de simple référendum contraignant. On peut mesurer l’intérêt de la chose en quantité d’information retourné par le public vers les dirigeants. Les votes actuels représenteraient 6bits/an d’informations !



Concernant la co-construction des lois, je pense qu’il vaut mieux l’avis de 1000 personnes concernées, que la rédaction par 4 conseillés ministériels influencés par des dizaines de lobbys privé, puis voté par 10 députés qui n’ont pas vraiment tout compris. Je pense que finalement les 1000 personnes actives&nbsp; sont plus représentatifs de la France, que le système actuel.








WereWindle a écrit :



À moins que cette dame n’ait un très fort pouvoir de conviction, ta dernière phrase est invalidée par celle que j’ai mise en gras <img data-src=" />





Soit elle se range comme les autres, soit elle se fait éjecter à terme. Dernier point, (&gt;1% des cas) elle arrive à provoquer un tel tollé qu’elle arrive à tirer son épingle du jeu.

Mais honnêtement, elle est un peu jeune je pense pour avoir le réseau nécessaire pour le dernier cas de figure.



Mouais, enfin “geek” ou pas, j’aurais toujours du mal à faire confiance à quelqu’un qui a refusé tout débat à l’entre deux tours face à Sergio Coronado.

Car lui aussi était bien calé dans ce domaine là, et bizarrement elle a toujours refusé d’en débattre, y compris sur les sujets “geek”.



J’ai surtout une grosse impression de communication.



En espérant que je me trompe…


À voir si c’est une vraie députée, soit c’est une godillote. Impossible de savoir pour l’instant. Le temps nous le dira…


Super initiative, mais il faudrait que tout&nbsp; soit transparent surtout pour tout les politiciens, les entreprises du CAC40 aussi.



Mais nous savons tous que Macron et ces moutons travaillent pour les 1% des plus riches.



Vivement la révolte social.




Le plus emblématique de ces chantiers devrait tourner autour des amendements, cœur de la machine parlementaire. « Aujourd’hui, pour pouvoir suivre ce qu’il se passe dans une séance publique, nous avons des liasses d’amendements sur papier (ou sur eliasse). Mais c’est assez compliqué à lire », soupire Paula Forteza. « On n’a même pas, sur une même application ou sur un même document, la version du texte qu’on est en train de discuter et les amendements. Donc il nous faut déjà nous y retrouver nous-mêmes ! Tout le monde s’y perd et personne n’arrive à suivre… »





Ça c’est assez effarant. Quand on voit ce qu’on fait de nos jours sur la gestion du code, on se dit qu’il y a vraiment un problème sur la fabrique de la loi à ce niveau (qui n’est pourtant pas très différente, c’est gérer un gros paquet de texte qui évolue au fil de temps, avec des PR qui seront acceptées / rejetées).








trOmAtism a écrit :



Mais nous savons tous que Macron et ces moutons travaillent pour les 1% des plus riches.





Ah bon ? Et comment sait-on cela de façon sûre ? Tu as bien sûr des preuves de ce que tu affirmes.



Personnellement, je ne le sais pas. Ton affirmation que nous le savons tous est donc fausse.



Les connaissances techniques semblent plutôt venir d’Emmanuel Raviart, pas d’elle, donc ce n’est pas totalement idiot d’avoir refusé un débat qui, de toute évidence, ne l’aurait pas mis à son avantage.



Le binome avec Raviart a l’air de fonctionner, donc à voir.


Le bilan dans 5 ans comme je le vois:





  • 1 million de chômeurs en plus.

  • les salaires en baisse, et le coût de la vie en hausse.

  • les collectivités territoriales autorisées à un budget déficitaires, pour les endetter à vie, et leur faire payer des intérêts aux banquiers privés à vie.



    <img data-src=" />








fred42 a écrit :



Ah bon ? Et comment sait-on cela de façon sûre ? Tu as bien sûr des preuves de ce que tu affirmes.



Personnellement, je ne le sais pas. Ton affirmation que nous le savons tous est donc fausse.





Ben, la double annonce de cet été de supprimer l’ISF et de retirer 5€ sur les allocations vont plutôt dans ce sens, et n’ont certainement pas participé à sa popularité auprès des masses.



Donc il ne faut débattre que quand on est sûr de gagner? Et bien ça ne va pas être facile de débattre à ce train là.



Le débat n’aurait pas eu lieu que sur l’informatique hein. On était à l’entre 2 tours, plein de sujets sociaux, écologiques, économiques, etc auraient pu être abordés.



Bref, la démocratie selon ces gens-là. J’aurais toujours du mal à avoir confiance en ce genre de personne, mais comme je l’ai déjà dis, j’espère me tromper et que tout cela ira dans le bon sens.


Pour l’impact en temps réel des amendements sur la loi, je suggère à Paola et Emmanuel de jeter un œil aux projets DuraLex et SedLex.



-https://github.com/Legilibre/DuraLex

-https://github.com/Legilibre/SedLex



Démo :http://legilibre.fr/loi_77-729/article-1.html


C’est comme le 42. C’est inscrit.


“bientôt 500 euros de cotisation au groupe LREM”



Elle cotise à son parti avec son irfm (indemnité de frais professionnel ….) ?








Norde a écrit :



J’ai envie d’y croire mais elle vient de science po, le même moule que tous ses autres camarades…





C’est prêter à Sciences-Po une influence démesurée sur les gens qui y sont passés. Est-ce que ton passage à Science-Po t’aurait enlevé ta personnalité ou tes idées si tu l’avais fait ?







trOmAtism a écrit :



Super initiative, mais il faudrait que tout  soit transparent surtout pour tout les politiciens, les entreprises du CAC40 aussi.





Que vient faire le CAC40 ici ? On parle de la nouvelle assemblée et de son fonctionnement.







trOmAtism a écrit :



Mais nous savons tous que Macron et ces moutons travaillent pour les 1% des plus riches.





Ah d’accord, t’es un troll, au temps pour moi.









OlivierJ a écrit :



Que vient faire le CAC40 ici ? On parle de la nouvelle assemblée et de son fonctionnement.



====&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; Je parle de la transparence. Pour éviter la fraude fiscale.



Ah d’accord, t’es un troll, au temps pour moi.&nbsp;&nbsp;

====&gt;&gt;&gt;&gt;&gt; Je troll pas. Juste, on va pas dire que c’est le président des 1% des riches mais si tu veux le président des banques, des riches, des entreprises du CAC40 et du FMI. Supprimer des fonctionnaires et rien faire qu’on la lutte de la fraude fiscale, on s’en fou. 52% d’abstention, on s’en branle aussi. Bref.




Une geek. J’espère qu’elle comprends que les sentiments des gens doivent être protégés sur le Net quitte à saper la liberté d’expression.&nbsp;


Ça fait combien de fois qu’on recrée des logiciels qui existent déjà, autour de la création et l’affichage de textes de lois, d’amendements et autres ? Ce qui est drôle avec l’E-Democracy, c’est que ça donne des impressions de déjà-vu de déjà-vu de déjà-lu de déjà-fait.




 Ça semble aussi absurde que toutes les tentatives précédentes. Et ça finira dans les cartons, comme toutes les innovations qui pourraient changer les choses... Il va falloir qu'une génération trépasse avant de remettre à neuf la paperasse administrative.   






 Ah, et montrer en ligne ses comptes, quand ça vient du centre, c'est une bonne nouvelle. D'habitude, il n'y a que les types de gauche ou irréprochables pour faire des trucs pareils.







Nenyx a écrit :



Ben, la double annonce de cet été de supprimer l’ISF et de retirer 5€ sur les allocations vont plutôt dans ce sens, et n’ont certainement pas participé à sa popularité auprès des masses.





L’ISF est une bêtise contre-productive qui aurait dû être supprimée depuis longtemps (on taxe de l’argent déjà taxé et ça fait fuir des capitaux) ; quant à l’aide au logement, elle a des effets pervers et au final favorise les loyers élevés et les propriétaires (pas forcément riches, mais avec un patrimoine donc), donc réfléchir à sa réforme est plutôt pour favoriser une baisse des loyers (et l’accession au logement de ceux qui n’ont pas ces aides, d’ailleurs).

Par ailleurs, il y a plein d’autres mesures qui concernent d’autres catégories que les “riches”, mais ça fait moins causer.







fred42 a écrit :



Ah bon ? Et comment sait-on cela de façon sûre ? Tu as bien sûr des preuves de ce que tu affirmes.





C’était du troll (ou de la bêtise) mais j’ai quand même répondu moi aussi.



Pitié, pas ces inepties sur Macron, franchement <img data-src=" /> .

C’est le degré zéro de la réflexion là.



Quant au CAC40, les entreprises du CAC40 sont soumises à une réglementation plus complexe que les entreprises non cotées, et ont plus d’obligations de publication (et sont plus scrutées). Ça n’a rien à voir avec l’assemblée, il s’agit d’entreprises privées, soumises aux lois en vigueur, dont la fiscalité.


Sans vouloir faire mon rabat-joie… le néant de l’article me consterne: on va publier nos dépenses en ligne, dématérialiser les documents pour les mettre sur le cloud et si entre copains LREM on est d’accord on fera un doodle citoyen.



Il vous suffit vraiment que dans un discours sans le moindre fond, on place les mots geek, net et logiciel libre pour vous faire oublier qui ils sont?



Ceux qui ont voté la surveillance administrative comme étant la règle en droit commun. Que par ce texte des brouettes de fichiers de surveillance ont été modifiés sans que les citoyens puissent savoir en quoi comme Marc l’a relevé encore récemment (à l’inverse, vraiment heureux de savoir le prix de caoua à l’Assemblée).



C’est vraiment de la communication stérile;




  • ça n’a aucun intérêt d’avoir les dépenses quotidiennes des députés en opendata, mais les données de transport, les données gérées par des administrations publiques etc… On a vu encore récemment qu’il était manifestement urgent d’attendre pour les LREM comme pour leurs prédécesseurs,

  • les velléités des grands du net sur les données de santé sont une véritable menace, mais on préfère réfléchir sur le partage de document de l’Assemblée (étant précisé que contrairement aux dires de ces députés le Sénat à un système interne super bien fichu qu’ils peuvent adopter à l’Assemblée si c’est déjà pas le cas (j’en doute…) ).



    Bref de la com avec le mot geek à la fin.


Je n’ai pas suivi le sujet, mais tu as probablement raison sur ce point oui.








crocodudule a écrit :



Sans vouloir faire mon rabat-joie… le néant de l’article me consterne: on va publier nos dépenses en ligne, dématérialiser les documents pour les mettre sur le cloud et si entre copains LREM on est d’accord on fera un doodle citoyen.



Il vous suffit vraiment que dans un discours sans le moindre fond, on place les mots geek, net et logiciel libre pour vous faire oublier qui ils sont?



Bref de la com avec le mot geek à la fin.





Oui, enfin c’est LREM. Vous vous attendiez à plus ? Tout leur mouvement est basé sur un phénomène de mode.









OlivierJ a écrit :



L’ISF est une bêtise contre-productive qui aurait dû être supprimée depuis longtemps (on taxe de l’argent déjà taxé et ça fait fuir des capitaux) ;







+1

Surtout que j’avais entendu (plusieurs fois) que l’ISF ne rapportait pas autant qu’on voulait bien le croire, notamment à cause de frais de traitement élevé…



Et puis cette manie de vouloir pomper les riches… c’est un peu comme vouloir tirer des wagons sans locomotive. Mais bon c’est ancré dans l’esprit de beaucoup de gens : taxons à mort les riches pour que les pauvres soient moins pauvre… résultat, les riches partent (du moins leurs fortunes…) et les pauvres sont plus pauvres que jamais. Faudrait changer de disques maintenant ^^









OlivierJ a écrit :



L’ISF est une bêtise contre-productive qui aurait dû être supprimée depuis longtemps (on taxe de l’argent déjà taxé et ça fait fuir des capitaux) ; quant à l’aide au logement, elle a des effets pervers et au final favorise les loyers élevés et les propriétaires (pas forcément riches, mais avec un patrimoine donc), donc réfléchir à sa réforme est plutôt pour favoriser une baisse des loyers (et l’accession au logement de ceux qui n’ont pas ces aides, d’ailleurs).

Par ailleurs, il y a plein d’autres mesures qui concernent d’autres catégories que les “riches”, mais ça fait moins causer.





C’était du troll (ou de la bêtise) mais j’ai quand même répondu moi aussi.





T’as trop raison.

Enfin j’aurais plutôt retiré 5 € aux aides au logement pour contribuer au paiement de l’ISF. Ainsi coup double : les parasi pauvres se sentent un peu moins pauvres (tout en étant de fait plus pauvres, la classe) car ils paient un impôt réservé aux riches, et les riches paient moins d’impôt.

<img data-src=" />









Fredegar a écrit :



Mouais, enfin “geek” ou pas, j’aurais toujours du mal à faire confiance à quelqu’un qui a refusé tout débat à l’entre deux tours face à Sergio Coronado.

Car lui aussi était bien calé dans ce domaine là, et bizarrement elle a toujours refusé d’en débattre, y compris sur les sujets “geek”.



J’ai surtout une grosse impression de communication.



En espérant que je me trompe…







Ca veut plus rien dire de nos jours “geek”.&nbsp;Ca sonne comme “bobo” souvent d’ailleurs.&nbsp;









CryoGen a écrit :



&nbsp;taxons à mort les riches pour que les pauvres soient moins pauvre… résultat[…]les pauvres sont plus pauvres que jamais.&nbsp;





&nbsp;

ça s’appelle le communisme, il y a toujours des gens pour y croire, hélas :/









allikrid a écrit :



Ça fait combien de fois qu’on recrée des logiciels qui existent déjà, autour de la création et l’affichage de textes de lois, d’amendements et autres ? Ce qui est drôle avec l’E-Democracy, c’est que ça donne des impressions de déjà-vu de déjà-vu de déjà-lu de déjà-fait.



On est bien d’accord. Pour le situation lambada les outils à disposition sur le site du sénat sont parfaits (je les utilise régulièrement voire quotidiennement). On peut en outre et depuis des années suivre l’essentiel des travaux en commission. Par ailleurs, les outils présents à destination des Sénateurs sur les textes qui doivent être étudiés me semblent parfaitement efficaces et pertinents.



J’ignore ce qu’il en est à l’Assemblée, mais si cela ne convient pas, pas besoin de réinventer la roue et se hausser le col en disant qu’on va tout moderniser parce qu’on est des geeks. Qu’ils toquent simplement à coté du jardin du Luxembourg.



Regarde,&nbsp; combien d’année cela dure? La politique donne de plus en plus de droit à la finance et aux plus riches.



Lui, il est carrément dans ce milieu la. Tu connais tout son parcours et par qui il à été aidé?



Les gens,&nbsp; disent que le changement mais la c’est un troll.&nbsp; Et concernant les entreprises du CAC40, elles bien moins d’impôt à cause de l’optimisation fiscale et aussi pas mal de magouille.





Macron, c’est ultra libéralisation de la finance.&nbsp;



On va bien voir, ce qu’il va se passer en 5ans.







&nbsp;








allikrid a écrit :



Oui, enfin c’est LREM. Vous vous attendiez à plus ? Tout leur mouvement est basé sur un phénomène de mode.





Précisément.



Mais à l’inverse je suis étonné que Next Inpact que je loue depuis des années pour son esprit critique et ses articles sur les libertés publiques et individuelles en lien avec le net, fasse échos via cet article à la communication de ces députés.

&nbsp;

Cette dernière me fait penser à la grande distribution qui repeint tout en vert pour labelliser leurs produits en bio…



Raisonnement absurde, ce n’est pas les riches qui crée la richesse, c’est l’ensemble de la communauté.

Si tout les riches partent, la production, elle est toujours là, et les perspective de profit aussi.


C’est bien; mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi urgent.



Toute cette vague de recherche de transparence occulte les missions prioritaires. C’est le pays qu’il faut réformer, pas uniquement les assemblées.



On dirait un microcosme très égocentré; certain que si lui va mieux tous les problèmes seront réglés.




Avec Emmanuel Raviart, son collaborateur parlementaire, elle espère pouvoir faire évoluer l’institution de l’intérieur, en s’inspirant de démarches chères au logiciel libre.

<img data-src=" />





« Il faut montrer l’exemple » renchérit immédiatement Emmanuel Raviart, son assistant parlementaire. « Les députés sont très ouverts à ce genre de mesure. Ils veulent aller vers plus de transparence et d’ouverture, mais ont juste besoin de savoir comment faire. » La méthode préconisée ? Fournir rapidement un outil qui réponde à un objectif bien identifié, le faire évoluer en fonction des retours de premiers « bêta-testeurs », pour l’améliorer au fil de l’eau et ainsi augmenter progressivement la communauté d’utilisateurs (en cas de succès).

Alors les députés LREM, pourquoi pas mais les autres (mis à part quelques cas), j’ai un doute. <img data-src=" /> <img data-src=" />





Les questions de surveillance ? « Je vais être très sincère : ce n’est pas mon domaine de compétences principal, admet Paula Forteza. Mais là aussi on va s’appuyer sur des associations dans lesquelles on a vraiment confiance, comme par exemple La Quadrature du Net. » L’épisode des « exégètes amateurs » semble à des années-lumière…

<img data-src=" />



Bref, on sait d’avance qu’elle y arrivera pas (baton dans les roues, leeeeenteuuuuuuuuuur administrative, réticences des députés, etc …) mais pourvu que je me trompe.



En tout cas, bon courage à eux deux.








CryoGen a écrit :



Surtout que j’avais entendu (plusieurs fois) que l’ISF ne rapportait pas autant qu’on voulait bien le croire, notamment à cause de frais de traitement élevé…&nbsp;







&nbsp;de ce que je lis vite, fait l’intérêt de l’ISF est de forcer l’investissement dans des PME (quelle combine de margoulin, franchement), avec une efficacité critiquée :&nbsphttp://www.lemonde.fr/argent/article/2016/02/15/la-cour-des-comptes-s-interroge-…



Il est critiqué pour être bardé de niches fiscales (vous avez dit France ?) et pas génialement efficace, en plus de faire fuir les fortunes à l’étranger. Certains proposent de le supprimer pour compenser par les frais de succession :&nbsphttp://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/l-isf-est-ce-vraiment-utile-06-06-2…

&nbsp;



raisonnement absurde. <img data-src=" />



Si les riches partent, ils investissent autre part; les entreprises qu’ils possèdent ne tarderont pas à aller ailleurs; les impôts qu’ils payaient devront être compensés d’autre manière, sur la production, ou sur les citoyens devenus du coup les plus riches… qui à leur tour seront poussés vers le départ…



Dans le genre cercle vicieux, on ne fait pas mieux.


Si les riches partent, les profits réalisable ici seront fait par d’autres un peu moins riche qui jouerons plus le jeu.

La perte ne me semble pas significative .


Bah, opendata, transparence, ça suffit pas ?



Tu préfères que rien ne bouge et continuer à te plaindre que rien ne bouge ?

Si chacun envoye cet article ou une demande de transparence à son député, ça ferait aussi bouger les choses :)


si les riches partent, les profits de leurs entreprises s’en vont aussi…









coket a écrit :



les entreprises qu’ils possèdent ne tarderont pas à aller ailleurs;





Sauf que tout n’est pas délocalisable… L’avantage financier gagner par la délocalisation peut très bien se payer autrement.



Bref, tout ça pour dire que votre logique de “il faut chouchouter les riches”, c’est une logique bancale, l’économie c’est bien plus complexe qu’un rapport de “prostitution”.









hurd a écrit :



ce n’est pas les riches qui crée la richesse, c’est l’ensemble de la communauté.





What ?

La création de richesse c’est procurer aux clients (pro ou perso) un bien/service, grâce à l’investissement d’un capital( j’imagine que pour toi c’est “les riches”), les choix d’une direction et le travail des employés.

&nbsp;

Si tu n’as pas de capital, tu n’as pas de création d’entreprise, et tes ouvriers sont au chômage. Les entreprises ne sortent pas de terre, il faut en être conscient.



Et comment ? Si l’argent est produit ici, les profits doivent être payer ici.








allikrid a écrit :



Ça semble aussi absurde que toutes les tentatives précédentes. Et ça finira dans les cartons, comme toutes les innovations qui pourraient changer les choses… Il va falloir qu’une génération trépasse avant de remettre à neuf la paperasse administrative.





Pourtant, l’utilisation d’outils informatiques a bien progressé à l’Assemblée depuis plusieurs législatures, ce n’est pas comme si rien ne se passait. On trouve beaucoup d’information en ligne, entre la loi déjà avec ses révisions, les projets de lois, les rapports, les transcriptions, etc.







allikrid a écrit :



Ah, et montrer en ligne ses comptes, quand ça vient du centre, c’est une bonne nouvelle. D’habitude, il n’y a que les types de gauche ou irréprochables pour faire des trucs pareils.





C’est assez drôle (la partie que j’ai graissée), d’un côté “irréprochable” semble être opposé à “de gauche”, et d’un autre on dirait que tu as voulu dire qu’il n’y aurait qu’à gauche qu’on pourrait être honnête.

Pour moi, montrer ses comptes, ça me semble être assez centriste comme démarche, et aussi bien de gauche comme de droite. (et à l’inverse, on constate que la malhonnêteté n’a pas de bord politique ou idéologique).







crocodudule a écrit :



Sans vouloir faire mon rabat-joie… le néant de l’article me consterne: on va publier nos dépenses en ligne, dématérialiser les documents pour les mettre sur le cloud et si entre copains LREM on est d’accord on fera un doodle citoyen.





Et en quoi c’est mal ? Un certain nombre de gens pensent que ça ne peut qu’améliorer la relation entre les députés et les électeurs.







crocodudule a écrit :



Il vous suffit vraiment que dans un discours sans le moindre fond, on place les mots geek, net et logiciel libre pour vous faire oublier qui ils sont?





Des députés nouvellement élus, dont beaucoup pour la première fois ?







crocodudule a écrit :



C’est vraiment de la communication stérile;




  • ça n’a aucun intérêt d’avoir les dépenses quotidiennes des députés en opendata, mais les données de transport, les données gérées par des administrations publiques etc…





    Peut-être pour toi ça n’a aucun intérêt, mais pas pour tout le monde, manifestement.

    Quant à l’opendata, c’est un travail de fond qui ne cesse d’avancer.







    crocodudule a écrit :



  • les velléités des grands du net sur les données de santé sont une véritable menace, mais on préfère réfléchir sur le partage de document de l’Assemblée





    Ah, parce qu’on ne peut pas s’occuper de plusieurs problèmes en même temps ?







    crocodudule a écrit :



    (étant précisé que contrairement aux dires de ces députés le Sénat à un système interne super bien fichu qu’ils peuvent adopter à l’Assemblée si c’est déjà pas le cas (j’en doute…) ).

    Ah, comme quoi, ce genre d’assemblée sait produire de bons systèmes. N’hésite pas à en parler aux députés et en particulier à cette députée.



    [quote:5926289:allikrid] Oui, enfin c’est LREM. Vous vous attendiez à plus ? Tout leur mouvement est basé sur un phénomène de mode.





    Pas franchement, mais bon.

    J’ai remarqué que l’orientation de Macron (avant et pendant sa campagne) n’était pas toujours comprise des gens, parce que c’était un peu nouveau, et que faute de comprendre ce qui a motivé nombre de personnes à adhérer à En Marche, ces gens pensent que ce serait une mode ou un effet lié à de la communication.

    Il faut comprendre ce qui a fait que Macron a réussi à s’adjoindre un certain nombre de députés quand il s’est lancé en politique, sa capacité à discuter et à écouter, en particulier.

    A ce sujet, le deuxième paragraphe est éloquent :http://authueil.fr/post/2017/02/17/La-disruption-d-Emmanuel-Macron (billet écrit par un ancien assistant parlementaire qui connaît bien l’assemblée et la politique).









tpeg5stan a écrit :



What ?

La création de richesse c’est procurer aux clients (pro ou perso) un bien/service, grâce à l’investissement d’un capital( j’imagine que pour toi c’est “les riches”), les choix d’une direction et le travail des employés.

 

Si tu n’as pas de capital, tu n’as pas de création d’entreprise, et tes ouvriers sont au chômage. Les entreprises ne sortent pas de terre, il faut en être conscient.





Le capital peut avoir bien d’autres sources que celle d’un ou de plusieurs entrepreneurs dans le modèle d’une société anonyme.



Je ne parle pas de délocalisation là.



Regarde la famille Mulliez, propriétaire de la chaine Auchan.



Ils sont partis depuis des années dans un coin plus accueillant fiscalement.



Les hypers sont toujours là; mais tout le bénef se barre à l’étranger…



Y a aucun “un peu moins riche” qui en profite.



Pourtant, les impôts qu’ils ne payent plus en France, on en rembourse tous une petite partie…








murlock a écrit :



Bah, opendata, transparence, ça suffit pas ?




Tu préfères que rien ne bouge et continuer à te plaindre que rien ne bouge ?      

Si chacun envoye cet article ou une demande de transparence à son député, ça ferait aussi bouger les choses :)







Mais en quoi ca bouge ?!? Y a pas une mesure concrète … Interrogés sur une seule question par le journaliste,&nbsp; la surveillance, les deux chambellans sont pas incapables de donner leurs positions.



Et je n’en ai rien à faire du coût du repas avec un tel et du café à l’Assemblée. En revanche, savoir s’ils achètent leurs permanences avec les ronds de l’enveloppe de député ça je veux le savoir, de même que je souhaite savoir si leurs collaborateurs font du boulot.



C’est vraiment de la pure com qui vise à masquer que surtout rien ne change.









trOmAtism a écrit :



Les gens,&nbsp; disent que le changement mais la c’est un troll.&nbsp; &nbsp;





si quelqu’un a compris la grammaire de cette phrase, n’hésitez pas à me le dire.



trOmAtism a écrit :



La politique donne de plus en plus de droit à la finance et aux plus riches.&nbsp;&nbsp;





&gt;&nbsp;ultra libéralisation&nbsp;&nbsp;

&nbsp;avec des prélèvement obligatoires dans les 45+%, et des dépenses publiques dans les 55+% ça ne me paraît pas scandaleux, au contraire, ce serait bienvenu

&nbsp;



Là c’est pas le problème des riches, c’est l’état qui ne fait pas son boulot.








hurd a écrit :



Et comment ? Si l’argent est produit ici, les profits doivent être payer ici.





attention de ne pas confondre création monétaire (impression de billets, banques…) et création de richesses.



Et attention de ne pas tomber dans le protectionnisme qui suit ce raisonnement.

Tu as forcément des &nbsp;boîtes étrangères qui viendront faire des affaires dans ton pays. Si tu les accueilles à la tronçonneuse, elles iront ailleurs



donc c’est qui ?

des banques, des actionnaires particuliers, des sociétés d’investissement, etc.

C’est tous plus ou moins des riches selon où tu mets la barre








tpeg5stan a écrit :



attention de ne pas confondre création monétaire (impression de billets, banques…) et création de richesses.





La formulation était ambigu j’en convient, je ne parle pas du tout de création monétaire.







tpeg5stan a écrit :



Et attention de ne pas tomber dans le protectionnisme qui suit ce raisonnement.

Tu as forcément des  boîtes étrangères qui viendront faire des affaires dans ton pays. Si tu les accueilles à la tronçonneuse, elles iront ailleurs





Il y à un monde en le libre-échange et “accueillir à la tronçonneuse.



tu veux que l’Etat nationalise les supermarchés???



On n’est pas en URSS.



Les gens ont le droit de déménager où bon leur semble, encore heureux, et les marchandises et le capital passent les frontières.



Sans ça les 45 des entreprises françaises seraient sous capitalisées; déjà que c’est loin d’être brillant…








crocodudule a écrit :



Mais à l’inverse je suis étonné que Next Inpact que je loue depuis des années pour son esprit critique et ses articles sur les libertés publiques et individuelles en lien avec le net, fasse échos via cet article à la communication de ces députés.

 

Cette dernière me fait penser à la grande distribution qui repeint tout en vert pour labelliser leurs produits en bio…





Mais ça n’a rien à voir… Elle n’est pas une société qui cherche à vendre quelque chose.

Elle vient d’être élue et explique ce qu’elle veut faire avancer dans un domaine où elle est bien conseillée, ça devrait réjouir (et en plus il faut une sacrée énergie pour faire avancer ce genre de chose). Incroyables ces français, toujours à critiquer : “les députés font rien”, ou alors quand ils veulent pousser quelque chose “ça sert à rien, elle y arrivera pas, c’est de la communication” <img data-src=" />

C’est tout à fait normal que NXI en parle étant donné que ça fait partie de ses centres d’intérêt.

Franchement je ne comprends pas ce genre de commentaire.







coket a écrit :



C’est bien; mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi urgent.

Toute cette vague de recherche de transparence occulte les missions prioritaires. C’est le pays qu’il faut réformer, pas uniquement les assemblées.

On dirait un microcosme très égocentré; certain que si lui va mieux tous les problèmes seront réglés.





Mais ça n’occulte rien du tout <img data-src=" /> , une assemblée (et même une personne seule) peut travailler sur plus d’un sujet à la fois.

Quant au “certain que”, c’est vraiment n’importe quoi, pourquoi inventer ?



Je ne vois pas où est le problème de taxer les riches … Sauf à ce que vous trouviez aussi normal que Apple paye 0,001% de taxes sur son bénéfice sur l’Europe tout en utilisant de la main d’oeuvre formée par les écoles publiques, en utilisant pour sa logistique les routes financées par le public, en sachant que ses produits utilisent largement le réseau internet qui tire quand même pas mal parti du public … (parce que vos riches, ils ont aussi largement profité des investissements publics sans forcément le rendre à la nation)



Quand à dire “si on taxe trop les riches ils partiront”, et bien, ils partiront quand même parce qu’on trouvera toujours moins de taxes ailleurs. La question est plutôt de savoir quelle société on veut, une où les riches seront toujours plus riche, et ce dès leur naissance en s’étant donné la peine de naître (pour paraphraser Figaro), tandis que le reste de la société humaine, à savoir la vaste majorité, saura que de part sa simple naissance la plupart des portes leurs sont déjà fermées ?








tpeg5stan a écrit :



donc c’est qui ?

des banques, des actionnaires particuliers, des sociétés d’investissement, etc.





Le modèle coopératif, ça existe.







tpeg5stan a écrit :



C’est tous plus ou moins des riches selon où tu mets la barre





Oui, c’est relatif. Néanmoins, je dit simplement que l’on a pas nécessairement l’obligation de glisser le tapis rouge et de sur-glorifier l’actionnaire (notamment vis à vis des salariés) comme créateur de la richesse et qu’on peut très bien imaginer un système qui repose non plus sur le fait d’attirer et de conserver des très très riches, mais un système plus sévère ou les riches le sont potentiellement beaucoup moins (car les très très riches aurait fuit ou je ne sais quoi).









OlivierJ a écrit :



Pas franchement, mais bon.

J’ai remarqué que l’orientation de Macron (avant et pendant sa campagne) n’était pas toujours comprise des gens, parce que c’était un peu nouveau, et que faute de comprendre ce qui a motivé nombre de personnes à adhérer à En Marche, ces gens pensent que ce serait une mode ou un effet lié à de la communication.

Il faut comprendre ce qui a fait que Macron a réussi à s’adjoindre un certain nombre de députés quand il s’est lancé en politique, sa capacité à discuter et à écouter, en particulier.

A ce sujet, le deuxième paragraphe est éloquent :http://authueil.fr/post/2017/02/17/La-disruption-d-Emmanuel-Macron (billet écrit par un ancien assistant parlementaire qui connaît bien l’assemblée et la politique).





J’en déduis que vous êtes directement concerné par l’article et tentez, non sans condescendance, d’expliquer qu’en réalité ceux qui n’adhèrent pas ne comprennent pas.



J’en suis désolé pour vous et ne manquant d’user du même ton que le votre, à lire votre prose j’en déduis que votre engagement politique est récent.



Je comprends sans mal le discours lénifiant de la nouvelle majorité et je pense être suffisamment armé dans certains domaines pour pouvoir juger quotidiennement du néant politique et de la méconnaissance des dossiers de certains députés (pas uniquement LREM).



Si le processus législatif peut échapper aux nouveaux élus, la fraicheur candide de ces nouveaux députés ne peut excuser l’absence de connaissance des dossiers qu’ils abordent.



In fine, vous illustrer parfaitement mon propos. J’ai abordé trois sujets de fond dans les commentaires que vous citez largement, sans jamais qu’un début de réponse sur ces sujets ne soit avancée.



On a passé les 100 jours; période normalement propice à passer les mesures d’ampleur.



Tu en as vu beaucoup de ces mesures qui ne tournent pas autour des parlementaires et politiques en règle générale?





Puis si tu t’amuses à prendre le “certain que” sans le “on dirait” qui le précède… Tu ferais un bon journaliste <img data-src=" />








coket a écrit :



tu veux que l’Etat nationalise les supermarchés???





Je n’y suis pas opposé pour des raisons idéologique en tout cas.

Mais je pense clairement plutôt à une législation stricte sur la question qui impose une participation.







coket a écrit :



On n’est pas en URSS.





Le sens de la mesure…







coket a écrit :



Les gens ont le droit de déménager où bon leur semble, encore heureux,





Oui







coket a écrit :



et les marchandises et le capital passent les frontières.





Sous certaines conditions.









trOmAtism a écrit :



Regarde, combien d’année cela dure? La politique donne de plus en plus de droit à la finance et aux plus riches.





Si tu le dis.







trOmAtism a écrit :



Lui, il est carrément dans ce milieu la. Tu connais tout son parcours et par qui il à été aidé?





Un master en philosophie, haut-fonctionnaire et co-rédacteur du rapport Attali, conseiller auprès de l’Élysée ?

Donc un type qui a passé 2 ans en banque d’affaire, et surtout qui a quitté un job extrêmement rémunérateur pour retourner dans la fonction publique, c’est un type qui est juste un financier ?

Faut arrêter les inepties.







trOmAtism a écrit :



Macron, c’est ultra libéralisation de la finance.





Macron n’a rien à voir avec l’état de la finance, et encore plus pour ailleurs qu’en France.







hurd a écrit :



Raisonnement absurde, ce n’est pas les riches qui crée la richesse, c’est l’ensemble de la communauté.

Si tout les riches partent, la production, elle est toujours là, et les perspective de profit aussi.





“LOL”.

C’est toujours un problème quand les gens riches partent d’un pays, ou quand les élites (pas forcément très riches) s’en vont, l’histoire est pleine d’exemples. Évidemment que c’est un souci quand de l’argent et (en général) des compétences s’en vont.







coket a écrit :



raisonnement absurde. <img data-src=" />

Si les riches partent, ils investissent autre part





Laisse, tu parles sûrement à un expert ;-)









hurd a écrit :



Le modèle coopératif, ça existe.&nbsp;



ouais enfin c’est vachement limité

il existe de super coopératives, mais ça ne fait pas toute une économie, désolé de briser un mythe.



hurd a écrit :



on a pas nécessairement l’obligation de glisser le tapis rouge et de sur-glorifier l’actionnaire&nbsp;&nbsp;



&nbsp;je dois rappeler le montant des impôts sur les revenus, ISF et IS en France ? C’est eux qui sont parmi les plus taxés. Au contraire, une baisse des impôts ferait du bien.



hurd a écrit :



&nbsp;très très riches, mais un système plus sévère ou les riches le sont potentiellement beaucoup moins (car les très très riches aurait fuit ou je ne sais quoi).



ouhlà, je t’arrête de suite.

Tu connais la fable de Rudyard Kipling qui mangeait tous les jours le plus gros éléphant ? Parce qu’au final le plus petit éléphant qui était aussi le moins con s’est dit qu’un jour il serait le dernier et donc le plus gros, et que lui aussi serait bouffé.

Quelle barre tu mets pour très très riche, très riche, riche ? Ça finit à tous les coups par taper sur le moyen riche ce genre de truc.









OlivierJ a écrit :



“LOL”.

C’est toujours un problème quand les gens riches partent d’un pays, ou quand les élites (pas forcément très riches) s’en vont, l’histoire est pleine d’exemples. Évidemment que c’est un souci quand de l’argent et (en général) des compétences s’en vont.







Les élites c’est totalement un autre problème.

Pour l’argent, suffit d’être attractif autrement, c’est tout .

Je dit simplement que cette logique qui consiste à dire tout le temps “pas touche” pour la taxation du capital, c’est absurde.









crocodudule a écrit :



In fine, vous illustrer parfaitement mon propos. J’ai abordé trois sujets de fond dans les commentaires que vous citez largement, sans jamais qu’un début de réponse sur ces sujets ne soit avancée.





Je n’ai rien dit jusqu’alors mais j’adhère effectivement à tes craintes.

Après j’imagine que c’est dur de mettre des réformes en marche, rien que le code du travail il y a passé l’été, alors…









Arcy a écrit :



Avec Emmanuel Raviart, son collaborateur parlementaire, elle espère pouvoir faire évoluer l’institution de l’intérieur, en s’inspirant de démarches chères au logiciel libre.

<img data-src=" />





En quoi c’est drôle ?

C’est justement de l’intérieur qu’on est le plus efficace, car on connaît les rouages et la meilleure façon de s’y prendre pour convaincre les gens.







Arcy a écrit :



Alors les députés LREM, pourquoi pas mais les autres (mis à part quelques cas), j’ai un doute.

[…]

Bref, on sait d’avance qu’elle y arrivera pas (baton dans les roues, leeeeenteuuuuuuuuuur administrative, réticences des députés, etc …) mais pourvu que je me trompe.





Avec ce genre de mentalité, on ne ferait jamais rien. Je ne dis pas non plus qu’elle va pouvoir faire tout ce qu’elle envisage, mais ça ne me semble pas impossible.

Et puis il y a des députés valables ailleurs qu’à LREM, donc ta première phrase, bof.









coket a écrit :



Regarde la famille Mulliez, propriétaire de la chaine Auchan.

Ils sont partis depuis des années dans un coin plus accueillant fiscalement.

Les hypers sont toujours là; mais tout le bénef se barre à l’étranger…

Y a aucun “un peu moins riche” qui en profite.

Pourtant, les impôts qu’ils ne payent plus en France, on en rembourse tous une petite partie…





T’as un peu tout faux.

Les Mulliez échappent à l’impôt sur la fortune, pas à celui sur le revenu ou les dividendes (qui est payé soit en France, soit en Belgique). Déjà, l’absurdité de l’ISF qui les a fait franchir la frontière.

Ensuite, Auchan fait vivre plein de monde, tous ses salariés et tous les emplois qui gravitent autour des hypers (les chauffeurs de poids lourds par ex, et plein d’autres métiers).

Le chiffre d’affaire généré par Auchan, c’est : des salaires, des cotisations sociales (santé, retraite, etc.), des retombées diverses pour le territoire.

On ne “rembourse” aucun impôt que les Mulliez ne paieraient pas.



Ou faire comme la chine, que 50% des actions soit détenues par des résidents Français.








Nenyx a écrit :



Sauf à ce que vous trouviez aussi normal que Apple paye 0,001% de taxes sur son bénéfice sur l’Europe&nbsp;



ça a été attaqué par la commission qui juge que c’est une aide d’état illégale.





Nenyx a écrit :



en utilisant de la main d’oeuvre formée par les écoles publiques



sa main dœuvre ce sont des semi-esclaves chinois, à part des vendeurs qui n’ont pas besoin de grosse formation, ils n’ont quasi personne en europe.



Nenyx a écrit :



Je ne vois pas où est le problème de taxer les riches&nbsp;



moi non plus, mais il est déraisonnable d’avoir des montants aussi élevés d’imposition.



Nenyx a écrit :



le reste de la société humaine, à savoir la vaste majorité, saura que de part sa simple naissance la plupart des portes leurs sont déjà fermées ?



j’étais boursier échelon 6 à l’école, j’ai fait une grande école d’ingénieurs. Quel est le problème ?





Nenyx a écrit :



e ses produits utilisent largement le réseau internet qui tire quand même pas mal parti du public … (parce que vos riches, ils ont aussi largement profité des investissements publics sans forcément le rendre à la nation)&nbsp;&nbsp;



what ?



Orange, free, bouygues sfr sont des sociétés cotées en bourse. Les antennes réseaux GSM sont posées par les opérateurs, la fibre aussi, et sur l’ADSL il y a une redevance boucle locale cuivre à payer.&nbsp;



Et l’Apple de ton exemple ne met quasi pas le pied en Europe, ils n’utilisent pas d’investissement publics chez nous.









crocodudule a écrit :



Mais en quoi ca bouge ?!? Y a pas une mesure concrète… Interrogés sur une seule question par le journaliste,  la surveillance, les deux chambellans sont pas incapables de donner leurs positions.





Comment ça, pas une mesure concrète ? Elle en a mentionné une partie.

Ensuite, sur la surveillance, elle peut très bien ne pas souhaiter se prononcer à ce moment-là, si elle ne s’estime pas spécialiste ; ça l’honore plutôt, et de plus elle mentionne la Quadrature, je ne sais pas ce qu’il te faut.







crocodudule a écrit :



Et je n’en ai rien à faire du coût du repas avec un tel et du café à l’Assemblée. En revanche, savoir s’ils achètent leurs permanences avec les ronds de l’enveloppe de député ça je veux le savoir, de même que je souhaite savoir si leurs collaborateurs font du boulot.





Ben ça fait partie du même souhait de transparence et du même changement (donc on va savoir AUSSI pour la permanence !).

Vraiment je ne pige pas.







crocodudule a écrit :



C’est vraiment de la pure com qui vise à masquer que surtout rien ne change.





J’en vois un ici comme commente mais de façon pas franchement pertinente pour l’ensemble.









tpeg5stan a écrit :



ouais enfin c’est vachement limité

il existe de super coopératives, mais ça ne fait pas toute une économie, désolé de briser un mythe.





En quoi est-ce limité ?







tpeg5stan a écrit :



je dois rappeler le montant des impôts sur les revenus, ISF et IS en France ? C’est eux qui sont parmi les plus taxés. Au contraire, une baisse des impôts ferait du bien.





Une baisse pour qui ?

La question n’est pas tant le montant des impôt que leur répartition selon les revenus.







tpeg5stan a écrit :



ouhlà, je t’arrête de suite.

Tu connais la fable de Rudyard Kipling qui mangeait tous les jours le plus gros éléphant ? Parce qu’au final le plus petit éléphant qui était aussi le moins con s’est dit qu’un jour il serait le dernier et donc le plus gros, et que lui aussi serait bouffé.





Il s’agit juste d’être plus strict, pas d’appliquer un raisonnement récursif.







tpeg5stan a écrit :



Quelle barre tu mets pour très très riche, très riche, riche ?





Pas sur de comprendre.







tpeg5stan a écrit :



Ça finit à tous les coups par taper sur le moyen riche ce genre de truc.





C’est un risque, mais ne rien faire fini aussi à tout les coups par tapé sur les mêmes.



Ben oui, ils paient des impôts moins confiscatoires à l’étranger, donc plus du tout en France.



Ce manque à gagner en impôts des Mulliez et de tous les autres, c’est bien quelqu’un qui le paye à moins que l’état ait sensiblement diminué ses dépenses… Ce qui n’est pas le cas.


Je compte sur les intérêts financiers des uns et des autres pour faire taire les militants GPListes et les chevaliers de la Quadrature du Net.



#SadButTrue


Pour info je n’ai plus 20 ans ni même 30 ans.

Je ne suis pas engagé à LREM mais je suis sympathisant, et autour de moi j’ai vu des connaissances adhérer à En Marche très tôt, en m’expliquant pourquoi.

J’ai trouvé que la dynamique Macron était intéressante, il y a une certaine part de “com” (mais qui n’en fait pas ?) mais il y a aussi des convictions de fond, et une ATTITUDE dont je rêvais depuis longtemps, par rapport aux candidats usuels de droite et de gauche.








tpeg5stan a écrit :



moi non plus, mais il est déraisonnable d’avoir des montants aussi élevés d’imposition.







Ils ont qu’à être moins riche.

Perso, ce que je trouve bien plus déraisonnable c’est qu’on ai encore des gens dans la rue, mais bon faut se mettre à la place du gars qui gagne beaucoup beaucoup pour le pleurer car il est tellement imposer que ça change strictement rien pour lui.









coket a écrit :



On a passé les 100 jours; période normalement propice à passer les mesures d’ampleur.

Tu en as vu beaucoup de ces mesures qui ne tournent pas autour des parlementaires et politiques en règle générale?





C’est une blague ces “100 jours”, le président et l’Assemblée sont là pour 5 ans.

Une réforme importante, celle du code du travail, est en cours, je te le rappelle à tout hasard. Ça ne fait que commencer.







tpeg5stan a écrit :



Après j’imagine que c’est dur de mettre des réformes en marche, rien que le code du travail il y a passé l’été, alors…





Clair.









OlivierJ a écrit :



J’en vois un ici comme commente mais de façon pas franchement pertinente pour l’ensemble.





Je vous invite à discuter de trois sujets de fond et vous n’exprimez que des jugements de valeur sur mes commentaires… (dont vous vous doutez bien qu’ils m’indiffèrent).



Si vous deviez subitement être saisi d’une envie de discussion constructive, n’hésitez pas à revenir vers moi.









OlivierJ a écrit :



Une réforme importante, celle du code du travail, est en cours, je te le rappelle à tout hasard. Ça ne fait que commencer.









Je te donne le bénéfice du doute. Je vais faire comme avec le précédent, cocher ce qui est fait par rapport au programme très flou du candidat…









OlivierJ a écrit :



Pour info je n’ai plus 20 ans ni même 30 ans.

Je ne suis pas engagé à LREM mais je suis sympathisant, et autour de moi j’ai vu des connaissances adhérer à En Marche très tôt, en m’expliquant pourquoi.

J’ai trouvé que la dynamique Macron était intéressante, il y a une certaine part de “com” (mais qui n’en fait pas ?) mais il y a aussi des convictions de fond, et une ATTITUDE dont je rêvais depuis longtemps, par rapport aux candidats usuels de droite et de gauche.





Vous seriez un simple sympathisant et pourtant vous connaissez intimement les outils à disposition des sénateurs pour en juger des lacunes dans un commentaire précédent ?&nbsp; Un peu de cohérence dans vos propos…&nbsp;









hurd a écrit :



C’est un risque, mais ne rien faire fini aussi à tout les coups par tapé sur les mêmes.





ah oui, ça tape toujours sur les mêmes.

Les riches&nbsp;<img data-src=" />

Entendons-nous bien : je n’ai aucun problème à ce que plus tu as de revenu, plus tu payes des impôts, c’est même logique, mais mettre sur le dos des “riches” tous les problèmes d’imposition, de la société, de dépenses publiques, non, c’est de la démagogie de dire ça.



hurd a écrit :



En quoi est-ce limité ?&nbsp;



Déjà l’expérience : tu vois autour de toi de petites coopératives, mais elles ont peu d’envergure.

Ensuite pour invesir il faut prendre des risques, voir grand. Ce qu’une communauté (exemple : FDN dans les télécoms) ne fait, car elle se satisfait de sa taille actuelle.

Puis l’investissement. Là où ta boîte va oser emprunter un million pour ses outils de travail, la coopérative va voir plus petit, etc.



Si on pouvait avoir un député comme Attard, qui questionnait les ministères sur leur investissements en matières de logiciels libres.



Bref du travail de parlementaires: l’exécutif nous affirme une volonté avec un décret, on contrôle que ce n’est pas que du vent et on donne aux citoyens le moyen de se faire une opinion avec des faits et pas des déclarations d’intention.


Macron :



ENA (formation des élites française) dans l’inspection des finances. Il rencontre Jean-Pierre JOYET.



Jean-Pierre JOYET il a piloté le traité de Maastricht avec Jacques DELORS , avec JOSPIN pour l’entrée de la france en euro. Ministre des affaire européen sous Sarko et secrétaire général de l’Élisée sous HOLLANDE. Un mec qui centrale dans le pouvoir et qui as pris Macron comme son disciple en commission Attali.



Attali c’est quoi? Réunion de toute l’économie des entreprises du CAC40 où il a rencontré tout ces nouveaux ami(e)s comme Serge WEINBERG banque Rothschild (la plus grande banque au monde - qui as financé toute les guerres des deux côtés et aussi La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 et fais mal à la dette publique française). Et il à rencontrer le PGD de Nestlé et on connais tous le rachat etc où il es devenu millionnaire.&nbsp; Et Attali, c’est lois économique qui on rien à foutre de tout : supprimer des emplois, reculer l’age de la retraire, etc etc pour baisser le cout du travail.&nbsp;



https://blogs.mediapart.fr/gerardfiloche/blog/181014/les-316-decisions-de-la-com…



Il a un solide réseau économique (d’entreprise) et politique.&nbsp; Puis sur Hollande, le CICE, un scandale.&nbsp; etc etc



Alors, dis moi, Macron, c’est le président de qui?


Stratégie de com’ ni plus ni moins.



Aujourd’hui, LREM veut prouver sa bonne foi concernant la transparence au travers de l’initiative d’une députée tout comme hier une autre exprime la nécessité d’une reforme fiscale pour les GAFA.



Nous avons compris qu’il s’agissait d’un écran de fumée qui survient au moment où le gouvernement s’apprête à publier des mesures sociales impopulaires notamment en direction des plus fragiles des citoyens.



Demain, un(e) autre député(e) viendra à l’An en vélo et en fera un compte rendu de son activité dans l’(hémi)cycle en lien avec l’écologie ?













tpeg5stan a écrit :



ah oui, ça tape toujours sur les mêmes.

Les riches <img data-src=" />

Entendons-nous bien : je n’ai aucun problème à ce que plus tu as de revenu, plus tu payes des impôts, c’est même logique, mais mettre sur le dos des “riches” tous les problèmes d’imposition, de la société, de dépenses publiques, non, c’est de la démagogie de dire ça.





J’ai fait ça moi ? Je dit simplement que l’on peut imaginer un impôt à mon sens plus juste (donc plus strict) et que c’est un point de vue totalement défendable. Parce que j’en ai un peu marre du “pas touche aux riches” que j’entends chez certain ici.







tpeg5stan a écrit :



Déjà l’expérience : tu vois autour de toi de petites coopératives, mais elles ont peu d’envergure.

Ensuite pour invesir il faut prendre des risques, voir grand. Ce qu’une communauté (exemple : FDN dans les télécoms) ne fait, car elle se satisfait de sa taille actuelle.

Puis l’investissement. Là où ta boîte va oser emprunter un million pour ses outils de travail, la coopérative va voir plus petit, etc.





C’est effectivement un soucis, je ne pense pas qu’il soit irrésolvable néanmoins.









hurd a écrit :



Ils ont qu’à être moins riche.&nbsp;



ben voyons, s’ils ont travaillé pour gagner leur argent, c’est leur faute.

sans compter que ça pue comme phrase





&nbsp;hurd a écrit :



Perso, ce que je trouve bien plus déraisonnable c’est qu’on ai encore des gens dans la rue



faux dilemme, et de loin !



La réduction de l’extrême pauvreté est allée avec l’enrichissement de plus en plus&nbsphttps://www.economist.com/news/leaders/21578665-nearly-1-billion-people-have-bee…

&nbsp;A contrario, dans des sociétés ultra égalitaristes du style communisme, la misère touchait une part beaucoup plus importante de la population.

Il faut bien se dire ça : c’est totalement décorrélé d’avoir des riches et des gens qui crèvent la faim.



C’est la cotisation au GROUPE à l’assemblée, pas au parti.








hurd a écrit :



à mon sens plus juste (donc plus strict)&nbsp;



ben justement, pour moi un impôt plus juste n’aurait pas quarante douze millions de niches fiscales et autres calculs qui rendraient fou un ordinateur de belle taille. Donc un impôt simplifié.



hurd a écrit :



&nbsp;Parce que j’en ai un peu marre du “pas touche aux riches” que j’entends chez certain ici.&nbsp;





le “pas touche aux riches” il est surtout en réaction à la situation actuelle où les impôts sont justement particulièrement élevés pour les plus hauts revenus



Il faudra changer la loi alors car contrairement à l’Etat, les collectivités locales ne peuvent pas s’endetter sur leur frais de fonctionnement (merci Angoulème)








tpeg5stan a écrit :



ben voyons, s’ils ont travaillé pour gagner leur argent, c’est leur faute.

sans compter que ça pue comme phrase







Je doute qu’ils mérite 1 millions de SMIC .







tpeg5stan a écrit :



faux dilemme, et de loin !





Je ne crois pas justement. Avec une volonté publique et un peu d’imposition, tu peut résoudre le problème, du moins la partie “moyen” du problème. Parce qu’il y a effectivement des soucis de moyen.

Après c’est un choix moral, pour ma part, ça ne me dérange pas que la communauté offre un filet de sécurité sérieux à tout un chacun , notamment au niveau du logement.



L’ hébergement d’urgence c’est pas une solution sérieuse.







tpeg5stan a écrit :



La réduction de l’extrême pauvreté est allée avec l’enrichissement de plus en plus&#160https://www.economist.com/news/leaders/21578665-nearly-1-billion-people-have-bee…





L’extrême pauvreté à plus avoir avec la sortie du modèle d’agriculture vivrière, ou les gens ne gagnais pas d’argent mais vivaient de leur terre, ainsi y’a un peu une entourloupe dans le sens ou l’extrême pauvreté en Afrique quand tu as ta maison et ton champ, c’est parfois préférable que la pauvreté dans les société plus riches ou tu te trouve SDF.







tpeg5stan a écrit :



A contrario, dans des sociétés ultra égalitaristes du style communisme, la misère touchait une part beaucoup plus importante de la population.





Pas vraiment l’URSS et les pays communistes du bloc de l’est (bon l’asie, c’est particulier, encore très vivrier) était pas ultra-riche mais je pense qu’il faut pas exagéré non plus. C’est contrasté, Il y à des trucs qui fonctionne très mal, d’autre probablement mieux (notamment le logement). Après faut regarder dans le détails et je suis pas spécialiste mais les ex-pays-communiste de l’URSS, ça reste des pays industrialisé.







tpeg5stan a écrit :



Il faut bien se dire ça : c’est totalement décorrélé d’avoir des riches et des gens qui crèvent la faim.





Ne pourrait-on pas justement le corrélé un peu pour éviter justement la mort d’être humain ?