Falcon Heavy : SpaceX réussit son pari, Elon Musk assure la comm’… et maintenant ?
Sinon, en France, il neigeait mardi soir
Le 08 février 2018 à 16h17
15 min
Sciences et espace
Sciences
Mardi 6 février, SpaceX a fait décoller sa première fusée Falcon Heavy, le plus gros lanceur actuellement en service. Il est composé d'une Falcon 9 avec deux boosters latéraux recyclés. Le lanceur a ensuite envoyé une Tesla dans la direction de Mars. Retour sur cet événement « historique » et ses conséquences.
Ce décollage était attendu depuis plusieurs années, mais il a été maintes et maintes fois repoussé. Elon Musk s'était déjà expliqué sur ces retards à l'allumage : « nous avons dû repenser presque tout, excepté l'étage supérieur, afin de supporter une charge plus importante ». Il ne s'agit donc pas seulement de coller deux boosters latéraux : Falcon Heavy « est bien plus un nouveau vaisseau que nous le pensions au départ » indiquait le PDG de SpaceX il y a quelques mois.
Pour rappel, cette fusée reprend la même base que Falcon 9 avec un premier étage renforcé sur lequel viennent se fixer deux boosters supplémentaires. Il s'agit là encore de deux premiers étages de la fusée Falcon 9 (trois au total donc). Dans le cadre du lancement d'hier, ils avaient déjà été utilisés auparavant : l'un pour la mission Thaicom 8 en mai 2016, l'autre CRS-9 en juillet 2016.
Vous pouvez revivre ce lancement « historique » dans la vidéo ci-dessous. Après une présentation, le décollage débute à 22 minutes (vous pouvez changer de caméra pour suivre le lancement ou la salle de contrôle de SpaceX avec la liesse des employés) :
Au-delà du spectacle assuré d'une main de maitre par Elon Musk, plusieurs enjeux économiques et stratégiques se cachent derrière ce lancement. En effet, SpaceX peut désormais revendiquer la couronne du lanceur pouvant emporter dans l'espace la plus grosse charge utile... au moins à l'heure actuelle.
SpaceX a le plus gros... mais la NASA a déjà fait mieux il y a plus de 40 ans
D'abord quelques chiffres sur Falcon Heavy. La fusée mesure 70 mètres de haut pour 12,2 mètres de large. Sa masse au décollage est de 1 420 tonnes avec une poussée de 22 819 kN au niveau de la mer et de 24 681 kN dans le vide (soit l'équivalent de 18 avions 747 à pleine puissance).
Voici ensuite la charge utile que peut emporter la fusée avec, entre parenthèses, les valeurs de Falcon 9 :
- Orbite basse (LEO) : 68,8 tonnes (22,8 tonnes)
- Orbite géostationnaire : 26,7 tonnes (8,3 tonnes)
- Mars : 16,8 tonnes (4 tonnes)
- Pluton : 3,5 tonnes (non précisé)
Un record sans équivalent actuellement et permettant à SpaceX de changer de dimensions sur l'échiquier des entreprises capables d'envoyer des fusées dans l'espace. À titre de comparaison, Ariane 5 ECA peut déposer 20 tonnes en orbite basse et 10 tonnes en géostationnaire. Le lanceur Proton M des Russes grimpe jusqu'à respectivement 22 et 6 tonnes, tandis que Delta IV Heavy d'ULA (United Launch Alliance) pousse à 28,4 et 14,2 tonnes.
Mais tout cela n'est rien à côté du « monstre » Saturn V, la fusée pensée et utilisée par la NASA pour envoyer des hommes sur la Lune. Elle a été exploitée par l'agence américaine dans le cadre du programme Apollo dans les années 60 et 70. Elle mesurait 111 mètres de haut (soit 41 mètres de plus que Falcon Heavy) et affichait une poussée de... 34 500 kN, soit 50 % de plus que Falcon Heavy, excusez du peu.
En orbite basse, Saturn V pouvait envoyer 118 tonnes de charge utile, et jusqu'à 47 tonnes sur la Lune. Plus d'une dizaine de lancements ont été effectués entre 1967 et 1973, sans aucun échec au décollage. Le dernier lanceur (modifié pour l'occasion) a servi pour mettre en place la station spatiale Skylab (désorbitée en 1979).
En guise d'hommage, de clin d'œil ou de provocation (au choix), SpaceX a fait décoller sa fusée depuis le pad 39A de Cap Canaveral... celui-là même d'où partaient également les fusées Saturn V des missions Apollo.
Réduction des coûts avec un « modèle de production très efficace »
Pour arriver à ses fins, SpaceX n'est pas partie d'une copie blanche. La société a repris exactement la même base que Falcon 9 en lui collant deux boosters latéraux en plus. Si cela parait simple sur le papier, plusieurs années de travail étaient tout de même nécessaires pour arriver à ce résultat. Côté matériel, le corps de la fusée a été renforcé pour tenir le coup et l'on peut supposer que de nombreux ajustements ont été nécessaires sur l'avionique. Le reste est par contre identique, permettant de faire des économies sur le coût de construction.
La société va même plus loin puisque, pour ce lancement inaugural, les deux boosters latéraux étaient recyclés de précédentes missions, comme les moteurs du premier étage central. Cerise sur le gâteau, SpaceX a récupéré deux de ses trois boosters, le « Core » a loupé son atterrissage sur une barge en pleine mer alors que les deux latéraux sont venus se poser sur la terre ferme avec une synchronisation quasi parfaite. Vous pouvez écouter les « bangs supersoniques » dans cette vidéo (ils étaient pour rappel prévus).
Falcon Heavy side cores have landed at SpaceX’s Landing Zones 1 and 2. pic.twitter.com/oMBqizqnpI
— SpaceX (@SpaceX) 6 février 2018
Durant la conférence de presse suivant le lancement, Elon Musk explique que le premier étage avait « apparemment pénétré dans l'eau à une vitesse de 480 km/h »... avec les conséquences tragiques que l'on peut supposer. Les moteurs n'ont visiblement pas joué leur rôle pour freiner la fusée : un seul se serait rallumé sur les trois nécessaires.
Quoi qu'il en soit, avec Falcon 9 et Heavy, SpaceX continue d'appliquer son « modèle de production très efficace économiquement » dont parlait Jérôme Vila (20 ans au CNES et il a travaillé sur Ariane 5) il y a quelque temps. Il s'agit en fait de transposer dans le monde du spatial le principe de production en série de l'automobile.
Il s'appliquera d'ailleurs à Ariane 6. La fusée européenne exploitera en effet un moteur Vulcain 2.1 dérivé du Vulcain 2.0 équipant les fusées Ariane 5 dont la fiabilité n'est plus à prouver, « afin d’en simplifier la production et d’en réduire les coûts » expliquait récemment ArianeGroup. Le premier lancement est prévu pour 2020.
Au final, SpaceX affirme que « Falcon Heavy va devenir le lanceur de charge lourde le plus rentable au monde ». L'entreprise ajoute qu'elle serait capable d'envoyer deux fois plus de charge utile que Delta IV Heavy « pour un tiers du prix ». « À 90 millions de dollars par lancement, c'est aussi le lanceur lourd le moins cher actuellement disponible. Le Delta IV Heavy, par exemple, coûte généralement entre 350 et 400 millions de dollars par lancement » ajoute l'analyse Bill Ostrove à Mashable.
Elon Musk roi de la comm'
Si le lancement de SpaceX fait les gros titres des journaux, c'est aussi à cause de son chargement : le roadster Tesla d'Elon Musk avec un mannequin (baptisé Starman) équipé d'une combinaison spatiale (elle avait été présentée sur Instagram en août dernier) derrière le volant. D'ailleurs, ce petit tour dans l'espace était l'occasion pour l'entreprise de tester cette dernière dans des conditions réelles.
Vous en voulez encore ? L'autoradio jouait Space Oddity de David Bowie (une chanson déjà reprise par Chris Hadfield depuis la Station Spatiale Internationale) tandis que l'écran principal affichait « Don't Panic » en référence au Guide du voyageur galactique.
Et ce n'est pas fini... Le JPL nous apprend que dans la voiture se trouve un jouet Hot Wheels Tesla avec un mini-Starman à l'intérieur. Un périphérique de stockage comprend une copie du roman de science-fiction Fondation d'Isaac Asimov, une plaque avec le nom des 6 000 employés de SpaceX, etc. Bref, tous les ingrédients pour assurer le buzz. D'ailleurs, le direct sur YouTube du lancement a explosé les compteurs en devançant le second live le plus regardé sur la plateforme, après le saut en chute libre de Felix Baumgartner.
Ce n'est pas la première fois que SpaceX « s'amuse » ainsi. Pour le premier vol de la capsule Dragon, un chargement « top secret » prenait place. Finalement, Elon Musk avait révélé qu'il s'agissait d'une meule de fromage français (de Brouère, en Lorraine) de 12 kg et de 43 cm de diamètre. Il s'agissait alors de rendre un hommage aux Monty Python.
Cette fois-ci le PDG de Tesla et SpaceX réunit ses deux sociétés dans une course aux étoiles pour le bonheur des fans des deux marques. Le souci du détail a été loin puisque la voiture est équipée de caméras permettant de suivre en direct sa course autour de la Terre (pendant plusieurs heures). De quoi obtenir des images complètement délirantes d'une voiture dans l'espace.
Après 5 h à tourner en rond, les moteurs ont été remis en route afin de propulser Starman et sa voiture en direction de Mars. Selon certaines estimations, la Tesla devrait s'approcher au plus près à 7 millions de km de la planète rouge le 8 octobre 2020, insuffisant pour entrer dans sa sphère d'influence. Elle continuera donc sa route vers la ceinture d'astéroïdes (mais ne devrait finalement pas l'atteindre) et tournera autour du Soleil sur une orbite elliptique... probablement pendant des millions d'années.
Par contre, il ne faudra pas attendre de nouvelles images, la batterie n'était prévue que pour durer 12 heures environ. Dernier détail : sur le PCB de la voiture se trouve l'inscription « fabriquée sur Terre par des humains »... si jamais des extraterrestres sachant lire l'anglais passent dans le coin, on ne sait jamais !
Un succès salué par la communauté
Pour revenir sur le sujet principal, à savoir le décollage avec succès de Falcon Heavy et la récupération de deux des trois boosters, les réactions ont été nombreuses. La NASA a par exemple publié un communiqué officiel pour féliciter son partenaire et concurrent. Rappelons en effet que SpaceX a signé un accord de 20 ans avec la NASA pour exploiter sa rampe de lancement et qu'elle réalise certaines missions pour son compte.
« Tous ceux qui travaillent dans ce secteur connaissent les efforts nécessaires pour arriver au premier vol de n'importe quel véhicule et nous reconnaissons l'immense accomplissement dont nous avons été témoins aujourd'hui » lâche Robert Lightfoot, administrateur par intérim de l'agence spatiale américaine. « Je suis vraiment fier du travail acharné de notre équipe, en particulier à Kennedy, pour le transformer en une base de lancement multi-utilisateur ». Il reviendra d'ailleurs plusieurs fois sur cette orientation « multi-utilisateur » du centre spatial... un message à faire passer peut-être ?
Donald Trump y a également été de son petit tweet pour l'occasion. Pour le président, ce lancement « montre l'ingéniosité américaine à son meilleur niveau ». Pour rappel, ses relations avec Elon Musk sont mouvementées : ce dernier avait rejoint le conseil stratégique de Trump fin 2016, avant de prendre ses distances mi-2017 lorsque les États-Unis quittaient l'accord de Paris.
Jeff Bezos, concurrent de SpaceX avec sa société Blue Origin, avait souhaité bon courage à Elon Musk début février. Depuis, il a simplement lâché un « Woohoo » en guise de félicitation. Le patron d'Amazon avait présenté fin 2016 sa fusée réutilisable New Glenn capable d'envoyer des satellites en orbite (contrairement à New Shepard).
« C’était incroyable, comme un film de science-fiction qui se concrétise [...] Ils ont réussi. Bravo » s'extasie Dava Newman, ancien patron de la NASA, désormais au MIT. Il y en a eu beaucoup d'autres du même genre, trop pour les lister toutes.
Au bord du gouffre il y a 10 ans, SpaceX rend désormais l'espace « cool »
Gautier Brunet, directeur opérationnel de ThrustMe (une société fabriquant des propulseurs électriques) revient sur ce lancement auprès des Échos : « Quand je travaillais sur Ariane 5 il y a quelques années, tout le monde se moquait d'Elon Musk. Mais il a montré qu'un acteur privé pouvait faire ce que seules des agences gouvernementales faisaient auparavant. Il a rendu l'espace "cool" à nouveau, comme dans les années 1960 - 1970 ».
Un enthousiasme alimenté par une copieuse communication autour du projet... et d'autres comme sa « BFR » (Big Falcon/Fucking Rocket). Un projet paraissant complètement fou dont le but est de proposer des voyages sur Terre, vers la Lune, Mars et l'ensemble du système solaire, là encore avec une fusée réutilisable.
Quelle cadence pour la production et lancement de Falcon Heavy ?
Maintenant que l'essai est transformé, la partie peut commencer... et elle promet d'être longue. En effet, le prochain lancement ne devrait pas avoir lieu avant « trois à six mois » selon Elon Musk. De son côté, la cadence dépendra de deux facteurs : la capacité de SpaceX à produire son premier étage renforcé et les demandes des clients, explique The Verge. Si les boosters latéraux ne posent pas de problèmes (ils sont identiques au premier étage de Falcon 9) et que le « Core » de la fusée utilise les mêmes moteurs que Falcon 9, le tube métallique doit être modifié et grandement renforcé avant chaque vol.
Mais cela ne devrait pas être un souci pour SpaceX : « nous pouvons vraiment produire des Falcon Heavy à un rythme assez rapide. Quelle que soit la demande, nous serons en mesure d'y répondre » affirme Elon Musk, endossant probablement son costume de conseiller de vente au passage.
Le dirigeant a réaffirmé à l'occasion de ce lancement qu'il prévoyait plusieurs décollages par an, mais sans plus de précision. Il en profite pour rappeler que cette « fusée peut placer des objets directement vers Pluton et même au-delà, sans avoir besoin de faire un arrêt ».
SpaceX espère donc probablement gagner des contrats du côté de l'armée (la société dispose déjà d'un agrément avec l'Air Force) ayant besoin d'envoyer de gros satellites sur une orbite géostationnaire (36 000 km de la Terre). Elle vise probablement aussi l'exploration spatiale en se proposant de livrer à domicile des missions d'études des astres de notre système solaire. Dans les deux cas, il faudra avant que Falcon Heavy prouve sa fiabilité.
La relève arrive avec la « Big Falcon Rocket »
Lors d'une conférence de presse, Elon Musk se laisse aller à quelques digressions : « Si nous le voulions, nous pourrions ajouter deux boosters latéraux supplémentaires, et faire un Falcon Super Heavy » avec donc pas moins de 45 moteurs. « Nous obtiendrons alors probablement une poussée de plus de 40 000 kN ou quelque chose comme ça... Cela nous donnerait une capacité de charge utile équivalente à Saturn V, ou très proche ». Mais rien ne laisse présager qu'une telle fusée verra réellement le jour.
En effet, les yeux sont désormais tournés vers BFR. Elle devrait dépasser Saturn V avec 150 tonnes de charge utile en orbite basse... du moins selon les dernières prévisions d'octobre 2017. Un an auparavant, Elon Musk annonçait 300 tonnes en orbite basse pour son lanceur dans sa version entièrement réutilisable (550 tonnes sinon). Mais peut-on croire aux annonces d'Elon Musk ?
En 2016 (lors de la première grosse annonce de SpaceX sur la colonisation de Mars), François Forget, astrophysicien au CNRS et spécialiste de Mars, expliquait que oui, Elon Musk devait être pris au sérieux : « Quand il parle de ses plans pour construire une énorme fusée, la plus grosse fusée jamais construite, il y a plein d'éléments qui montrent que c'est très sérieux ». Le scientifique ajoutait que « ça fait des années qu'il fait des annonces auxquelles on ne croit pas et qu'il les réalise. Elon Musk a prouvé qu'il n'était pas un farfelu ».
Xavier Pasco, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, donne lui aussi sa vision des choses à nos confrères de Sciences et Avenir : « Elon Musk est un acteur qui a des capacités et une vision. Il se pose à la fois en concurrent de la NASA et en partenaire. Et la NASA est maintenant obligée de composer avec ce qu'il est devenu, à savoir un acteur incontournable [...] Il y a actuellement un jeu de repositionnement des uns et des autres, avec une NASA affaiblie ces dernières années et des acteurs privés qui prennent de l'essor tranquillement. Mais sachant que Jeff Bezos de Blue Origin a également un projet de grand lanceur, que la NASA met au point le successeur de Saturn V, quelle logique y a-t-il à avoir trois super lanceurs en même temps sur le marché américain ? »
Quoi qu'il en soit, en octobre dernier, Elon Musk avait déjà expliqué que l'avenir de SpaceX passerait par BFR : « Nous voulons avoir un système (un booster et un véhicule) qui remplacera Falcon 9, Falcon Heavy et Dragon ». La société veut ainsi concentrer « toutes les ressources vers un seul système, c'est vraiment fondamental » explique Musk, réaffirmant cette position en début de semaine.
Elon Musk espère un premier vol vers Mars (mission Cargo) pour 2022, soit dans quatre ans seulement... mais sans préciser avec combien d'années de retard.
Le 08 février 2018 à 16h17
Falcon Heavy : SpaceX réussit son pari, Elon Musk assure la comm’… et maintenant ?
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SpaceX a le plus gros... mais la NASA a déjà fait mieux il y a plus de 40 ans
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Réduction des coûts avec un « modèle de production très efficace »
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Elon Musk roi de la comm'
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Un succès salué par la communauté
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Au bord du gouffre il y a 10 ans, SpaceX rend désormais l'espace « cool »
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Quelle cadence pour la production et lancement de Falcon Heavy ?
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La relève arrive avec la « Big Falcon Rocket »
Commentaires (74)
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Abonnez-vousLe 08/02/2018 à 16h26
#1
Bravo pour cette analyse !
Le 08/02/2018 à 16h30
#2
Merci pour cet article!
J’avais envoyé un message à vos équipes en disant que j’étais triste de ne rien voir à ce sujet car c’était le cas.
Me voilà comblé, en plus avec tout un tas d’information qu’on ne trouve pas dans les lives du lancement.
Le 08/02/2018 à 16h33
#3
Maintenant on s’active pour produire la Model 3 " /> " />
Le 08/02/2018 à 16h36
#4
On avait évoqué régulièrement la préparation, la date de décollage et la réussite du lancement de Falcon Heavy dans #LeBrief. Après on préfère revenir sur le fond de cette histoire et ses conséquences dans un bilan global, comme à notre habitude ;) " />
Le 08/02/2018 à 16h42
#5
Bravo pour la réussite technique (et le talent de communication).
Néanmoins je trouve dérangeant de balancer un truc qui n’est rien d’autre qu’un déchet en direction de mars.
Plus largement, je trouve également dérangeant que la conquête de l’espace devienne essentiellement privée (Il est vrai qu’Obama a pas aidé la Nasa qui n’a plus que cette solution pour continuer indirectement son développement).
Le 08/02/2018 à 16h57
#6
Le 08/02/2018 à 17h03
#7
La conquête de l’espace, et la recherche de manière générale, ça coute pas si cher que ça comparé au budget des états. Compare le budget de la NASA avec celui de la NSA par exemple … C’est vraiment une question de priorités.
Le 08/02/2018 à 17h05
#8
Le 08/02/2018 à 17h12
#9
Bonjour, j’aurais voulu savoir où se classe la fusée « Energiia » russe qui n’avait de mémoire jamais vraiment dépassé les vols de test ?
Le 08/02/2018 à 17h13
#10
Au dela du buzz etc, j’étais quand même assez scotché de voir les deux boosters revenir tranquillement (et synchrones !) sur Terre. C’est beau quand même il y a rien à dire.
Merci pour l’article :)
Le 08/02/2018 à 17h19
#11
Le 08/02/2018 à 17h20
#12
Le 08/02/2018 à 17h23
#13
Excusez-moi du hors sujet mais comment peut-on offrir un article ? Cette fonction n’a pas été supprimée pourtant de mémoire non ? Je ne trouve plus le bouton dédié…
Merci " /> .
Le 08/02/2018 à 17h23
#14
SpaceX peut facilement mettre une Tesla à la place d’un bloc de béton pour le fun et pour le buzz. Par contre le choix du pad de départ à Cap Canaveral, il doit y avoir de sacrées contraintes. Ça m’étonnerait que ça soit choisi pour faire un clin d’œil à Apollo.
Le foirage de l’atterrissage du première étage sur la barge n’est pas tellement mis en avant, mais ça pose quand même une sacrée question : Si un premier étage peut arriver à 480 km/h pas au bon endroit, est-ce que c’est judicieux de les faire revenir sur terre ? (bon y’a pas grand monde autour des zones d’atterrissage actuelle)
Sinon une toute petite correction : d’après ce que j’ai entendu pendant le live, la plaque envoyée avec la Tesla porte le nom des employés de SpaceX, pas de Tesla comme indiqué dans la news.
Le 08/02/2018 à 17h25
#15
à la fin de l’article ;)
Le 08/02/2018 à 17h26
#16
Fu mon uBlock était de nouveau activé sur le site, sans savoir pourquoi. Maintenant je vois le bouton, merci !
Le 08/02/2018 à 17h40
#17
Le 08/02/2018 à 17h40
#18
Le 08/02/2018 à 17h45
#19
Le 08/02/2018 à 17h48
#20
Je me demandais si un média allait faire la comparaison avec SaturnV qui était autrement plus puissante il y a 50 ans… voilà qui est fait :)
Le 08/02/2018 à 18h13
#21
Le 08/02/2018 à 19h17
#22
Merci ! Purée que ça fait du bien de lire un article qui ne soit pas truffé d’erreur ! J’ai l’impression que dès que c’est du spatial la presse généraliste française est complètement à la ramasse.
Pour jouer le pinailleur, Chris Hadfield a bien joué Space Oddity, mais l’autoradio jouait plutôt “Life on Mars?” de l’album Hunky Dory. (après, rien ne dit que Starman n’a pas zappé sur l’autre chanson ;-) )
Le 08/02/2018 à 19h28
#23
Et maintenant ? Il faut construire le nouvel USS Enterprise, qui voyagera dans l’espace, à une vitesse subliminale, afin d’aller là où nul homme est déjà aller.
Plutôt que de fabriquer des fusées, la NASA devrait voir les choses en grand !
… Ah mince, Star Trek, c’est de la science-fiction ? OK….
Le 08/02/2018 à 19h34
#24
Sympathique article " />
J’ai regardé le live du lancement et on se serait dit dans un stade de foot tellement ça criait ! On est loin des applaudissements mesurés d’un lancement de Ariane. Il n’y a pas à dire, Elon Musk est très très fort pour la communication.
Et surtout, le retour des boosters et leurs atterrissages simultanés est bluffant, énorme, épatant, grandiose. C’est une véritable prouesse technique et technologique.
Le 08/02/2018 à 19h51
#25
“mais la NASA a déjà fait mieux il y a plus de 40 ans”
Y a un truc pas tout à fait compris dans le fait que les boosters sont réutilisables IMHO … Il faut prendre un peu de recul pour se rendre compte du niveau d’ingénierie requis pour qu’une fusée fasse au moins 2 vols… Ca veut dire qu’il faut presque rien changer dessus, hors je crois pas que la Nasa avait pour objectif que le design prenne en compte deux décollages … sans compter un atterrissage. choix et résistance des matériaux, ajout de toute la techno et l’asservissement pour l’atterrissage , carburant approprié… Sans compter l’indice de confiance nécessaire à gagner pour pas que l’assurance vous bouffe tous les gains en risque !
Bref on a fait mieux qu’un core i7 en 1960 mais fallait foutre la moitié de la puissance de calcul planetaire à dispo pour ça ! … non comparable.
Le 08/02/2018 à 19h52
#26
non, dès qu’on parle +/- de science …
T’as pas idées du nombre de connerie en bio que je peux lire " />
Le 08/02/2018 à 20h16
#27
La prouesse est surtout pour moi institutionnelle : les USA portent au pinacle un entrepreneur, une entreprise privée, alors que la NASA a permit au monde d’aller sur la lune.
Mais c’était une organisation d’Etat, un truc de gauchiste, de coco presque dirait Roy Con, l’avocat de Trump et McCarthiste acharné.
Après niveau technique, c’est surtout que Falcon Heavy est un lanceur modulable, et là est la prouesse technique : un booster et c’est une fusée Falcon 9, deux boosters+1er étage c’est une Heavy, 4 boosters+1er étage et c’est la fusée pour emporter des Hommes sur Mars.
Saturne V était une fusée “monolithique” faite pour aller sur la Lune et uniquement cela. Elle l’a fait à la perfection, mais une fois l’objectif atteint, on a un gros jouet pas trop utile à autre chose.
Le 08/02/2018 à 20h18
#28
Le 08/02/2018 à 20h27
#29
Le 08/02/2018 à 20h33
#30
Le 08/02/2018 à 20h41
#31
La NASA a un projet de lanceur soutenu par le congrès.. Prix estimé d’un lancement, 1 milliard de dollars, 90 millions pour SpaceX..
C’est sûr qu’on peut tout faire avec de la volonté politique, mais pas forcément efficacement. Pour que l’humanité puisse un jour se lancer vraiment dans l’exploration spatiale voire coloniser une autre planète le prix devra être grandement réduit et c’est une chose que le privé peut apporter.
Le 08/02/2018 à 21h31
#32
Les objectifs ne sont surtout pas les mêmes : si j’ai bien compris, SpaceX envisage le tourisme spatial. Le but de la NASA serait plutôt d’envoyer des stations spatiales ou de coloniser un sol extra-terrestre.
Peu importe le financement, à mon humble avis, ce sont 2 chemins économiques pour arriver au même résultat technologique. Tout le reste n’est que doctrines économiques, éthique, objectifs divers.
D’ailleurs, l’Amérique a été découverte sur financements publiques, puis colonisée grâce au commerce. L’un n’empêche pas l’autre.
Le 08/02/2018 à 21h48
#33
Merci " />
Pour la chanson, Elon Musk a bien annoncé c’était Space Oddity, par contre pendant la vidéo en live c’était en effet Life of Mars qui était diffusé " />
Le 08/02/2018 à 22h41
#34
Le 08/02/2018 à 22h57
#35
Euh… Je croyais que BFR voulait dire Big F*ing Rocket ….
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-5364157/Whats-SpaceX.html
Le 08/02/2018 à 23h07
#36
Le 08/02/2018 à 23h30
#37
SpaceX c’est pas un prestataire de la NASA plutôt qu’être concurrent?
De mémoire la NASA ne fait plus de transport mais c’est SpaceX qui s’en charge non?
C’est plus une relation client -> prestataire avec contrat que concurrents!^^
Le 09/02/2018 à 00h34
#38
Il faut saluer l’avancé même si on peut avoir des reserves sur la forme et cette com’ omniprésente pour rassurer les individus 2.0 en manque (névrotique?) de nouveauté. Ensuite, il y a la part d’humilité à adopter dans ce genre d’opérations, histoire de ne pas faire un Marvel, et histoire d’être considéré par autre chose que des ado/adu/lescents.
Le 09/02/2018 à 02h09
#39
SpaceX est un concurrent de la NASA vis à vis du programme Space Launch System qui est piloté et financé par la NASA et réalisé par Boeing/Lockheed.
SpaceX est également un client de la NASA et de US Air Force puisque ceux-ci lui achètent des lancements.
La NASA à également réalisé il y a quelques années maintenant un appel d’offre pour le ravitaillement de l’ISS ainsi que des vol habité pour l’ISS. Dans ce cadre la SpaceX a gagné quelques contrats tout comme Boeing et Lockheed.
Le 09/02/2018 à 04h32
#40
Le 09/02/2018 à 04h41
#41
Le 09/02/2018 à 04h45
#42
“En guise d’hommage, de clin d’œil ou de provocation (au choix), SpaceX a fait décoller sa fusée depuis le pad 39A de Cap Canaveral… celui-là même d’où partaient également les fusées Saturn V des missions Apollo.”
C’est surtout le seul pad qui peut supporter la FH actuellement ^^;
Pour la Tesla, a noter que SpaceX a propose un vol gratuit a la Nasa et au DOF pour ce vol et que les deux ont refuse.
Le 09/02/2018 à 07h06
#43
Quel intérêt de dépenser des milliards pour la “conquête de l’univers” alors qu’on a déjà pleins de problèmes à régler pour pas pourrir la Terre ?
Le 09/02/2018 à 07h21
#44
Entre autres les milliards dépensés pour la conquête de l’univers font deja beaucoup pour aider a régler les problèmes que l’on a sur Terre.
Le 09/02/2018 à 07h35
#45
Le 09/02/2018 à 07h43
#46
Ca fait 70 ans qu’on a pas dépassé l’orbite basse terrestre en missions habitées, voir ce genre d’évènements médiatisé redonne un coup de boost à l’intérêt général de la conquête spatiale, gogo Musk, j’espère bien voir des astronautes aller sur Mars de mon vivant.
Le 09/02/2018 à 07h48
#47
Super article merci !
Je ne regrette pas de m’être abonné.
Le 09/02/2018 à 08h12
#48
Pour info :
“Détecter les tumeurs cancéreuses
Si parmi vos proches, vous connaissez une personne qui a eu un cancer détecté à un stade très précoce, vous pouvez vous dire que sa vie a peut-être été sauvée grâce au télescope Hubble. Lorsqu’il est arrivé dans l’espace, Hubble était myope. Le miroir du télescope spatial Hubble était légèrement faussé. La conséquence ? Toutes les images qu’il envoyait sur terre étaient floues. Afin d’exploiter ces images en attendant une réparation, la NASA a mis au point un logiciel capable d’améliorer la netteté des images. Ce logiciel est aujourd’hui utilisé en radiographie pour détecter des tumeurs cancéreuses à un stade très précoce.
Les pacemakers
Ces stimulateurs cardiaques artificiels sont les héritiers de technologies développées pour le programme Apollo (batterie rechargeable à longue durée), pour les divers programmes spatiaux (puce), et des systèmes de communication des satellites (télémétrie bidirectionnelle).
Sécurité routière
Les matériaux à mémoire de forme servent à réduire la force des impacts quand les vaisseaux atterrissent. Aujourd’hui, ils sont utilisés dans votre voiture, dans les casques de moto et même pour les selles des chevaux.
La sécurité aéroportuaire
La technologie d’observation des rayon-x héritée de l’astronomie sert sur les tapis des bagages des aéroports, et la chromatographie à gaz (toujours pour l’astronomie) sert aussi à détecter la présence d’explosif dans les bagages.
Les modifications planétaires
Le trou dans la couche d’ozone, l’affaiblissement de l’intensité du champ magnétique terrestre en Amérique du sud… autant de sujets que l’on ignorerait sans programmes spatiaux.
La météo
L’étude du climat permet de sauver des vies chaque jour. Anticiper l’arrivée d’un cyclone, déclencher des alertes météo, mais aussi obtenir des images après une catastrophe, tout ça ne serait pas possible sans la conquête spatiale.”
Le 09/02/2018 à 08h13
#49
C’est comme tout, les inventions utiles pour amélioré notre vie viens souvent des milieu ou il y a le plus d’argent investi. Perso je préfère que ca soit la conquête spatial que l’armée.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/07/01/01008-20090701ARTFIG00422-pourquoi-la…
Le 09/02/2018 à 08h39
#50
Le 09/02/2018 à 08h40
#51
Le 09/02/2018 à 09h08
#52
Mais c’est ça qui est triste..
On dépense des milliards dans l’armée et la conquête spatiale (+/- la même chose) plutôt que directement faire de la recherche dans les domaines que tu as cité.
Le 09/02/2018 à 09h15
#53
J’ai vu un reportage hier qui disait que tant que les vols habités se passent dans le rayon d’action de notre champ magnétique terrestre, tout va bien, mais dès qu’on en sort, impossible de survivre longtemps aux rayonnements. Et il existe rien de connu et fiable pour y remédier. Donc comment faire survivre des humains longtemps dans l’espace et hors de notre bouclier magnétique ?
Le 09/02/2018 à 09h21
#54
Pour la partie conquête spatial je trouve pas ça triste, je trouve ça passionnant . Après faut pas non plus s’étonner, si tout le monde faisait dans le caritatif ca se saurait et je doute que ca soit viable a long terme si il n’y a rien a gagner.
La on a de la conquête qui arrive a rendre cool un truc dont 95% de la population se foutait depuis les premiers pas sur la lune, qui va p-e dans la décennie a venir marquer l’histoire, avec des implication potentiellement utile pour la vie de tout les jours…
Après oui on est pas dans le monde des bisounours et le but c’est soit de faire de l’argent soit la gloire mais faut s’y faire a un moment…
Le 09/02/2018 à 09h22
#55
Sauf que la science ne fonctionne pas comme ca.
Si investir dans A permet de trouver une solution S, et que cette solution est aussi applicable a un autre problème B et apporte de grandes avancées, rien ne garantit qu’investir directement dans B aurait permit de trouver la solution S ou une autre solution meilleure.
L’histoire de la science et de l’ingénierie est pleine d’exemples d’interactions entre différents champs de recherche bénéficiant les uns aux autres, si tu arrêtes d’investir dans l’un pour plus investir dans l’autre au final tu obtiens souvent des résultats moins bons que si tu avais continue d’investir dans les deux.
Il y aussi le facteur que pour résoudre ces problèmes il faut des scientifiques et des ingénieurs, et donc que les enfants decident de devenir scientifiques ou ingénieurs. Or l’Espace est un moyen très efficace pour amener les enfants dans ce genre de domaines. Une bonne partie de la puissance économique des US dans les années 80⁄90 a été créée par des gens qui sont devenus ingénieurs ou scientifiques car ils ont pu rêver lors des missions Apollo.
Le 09/02/2018 à 09h34
#56
" /> Merci
Le 09/02/2018 à 09h43
#57
Si tu parles de la ceinture de Van Allen regarde ça ;)
https://www.youtube.com/watch?v=aSG0ZIhq4Ow
Le gars peut paraître un poil condescendant mais j’adore ce qu’il fait :)
edit : je sais pas écrire Van Halen ^^
double edit : apparemment c’est bien ceinteure de van allen (van halen étant un groupe de rock ^^) je me suis fait eu par le titre de la vidéo ;)
Le 09/02/2018 à 09h45
#58
On peut améliorer les tenues spatiales comme celles d’Apollo, qui sont justement parties du champs magnétique terrestre pour rejoindre la lune. Le tor de Van Allen, on sait parfaitement l’éviter, pour les radiations cosmiques, sur court trajet on sait faire (il suffit de faire le voyage quand le soleil est calme), pour les longs trajets, là en effet on est encore dans l’inconnu.
Dans Mars la rouge, au début du livre, les astronautes sont exposés à une éruption solaire, ils rejoignent un module spécial de la fusée conçue pour y résister efficacement.
Le 09/02/2018 à 09h46
#59
pardon, tu parles de la prouesse de faire quelque chose qu’on peut envoyer plusieurs fois dans l’espace…? La NASA a quand-même un peu d’expérience dans le domaine… même qu’elle a décidé d’arrêter les frais, au final la maintenance nécessaire entre 2 vols bouffaient plus que le coût de construction neuve.
Le 09/02/2018 à 10h16
#60
Ben justement, ici ça marche vraiment et ils payent pas plus en maintenance qu’en création!^^ je crois même que les 2 lanceurs qui sont retourné se poser étaient déjà des réutilisé !^^
Le 09/02/2018 à 10h51
#61
Le 09/02/2018 à 10h53
#62
Merci pour l’article !
" />
Le 09/02/2018 à 11h07
#63
Le 09/02/2018 à 11h29
#64
Pas entièrement d’accord : la R&D public fonctionne parfaitement, meme mieux que le privé (et non c’est clairement la seule qui peut prendre des risques car elle n’a pas besoin d’être rentable).
En bio (mon domaine) les avancées / découvertes fondamentales viennent du secteur publique et non du privé.
En revanche parfaitement d’accord avec le problème de l’administration (enfin plutot des politiques, les administrations ne faisant pour finir que leur obéir) : si on arrêtait de nous prendre le choux, de faire de la paperasse et qu’on arrêtait de perdre notre temps à chercher des fonds, on avancerait nettement mieux (cf en Fr : on préfère mettre 300 milliards sur 6 ans dans l’armée, 7 milliards par an dans un crédit d’impot inutile, et de notre côté on passe 3 mois pour espérer obtenir un financement de 300000€ donné sur 4 ans, sur 4-5 équipes et dont on doit justifié les dépenses aux centimes prés (sans compter les rapports d’activité tout les ans).
Si on avait les moyens et une RH compétentes, on avancerait clairement mieux. Mais c’est pas la priorité " />
Le 09/02/2018 à 13h27
#65
Le 09/02/2018 à 14h06
#66
J’ai pris un vrai plaisir à lire cet article.
Merci pour ce moment !
Le 09/02/2018 à 14h45
#67
C’est juste ouf le niveau de précision nécessaire pour se taper 4 assistances gravitationnelles en 12 ans et pas foirer son rendez-vous. Hallucinant !
Le 09/02/2018 à 16h12
#68
Le 09/02/2018 à 18h15
#69
Le 09/02/2018 à 19h14
#70
J’ai l’impression que cet article a été écrit avec un ton un peu réticent, négatif… Ou bien c’est moi ?
Le 10/02/2018 à 07h42
#71
Le 10/02/2018 à 10h26
#72
Le 10/02/2018 à 12h17
#73
Si on se réfère à la continuité de Star Trek, il faut attendre 2063 pour avoir le premier vaisseau capable de passer en distorsion, et 2152 pour envisager l’exploration spatiale " />
(mais les Vulcains ont beaucoup retardé aussi la deuxième phase)
Le 13/02/2018 à 15h12
#74
à voir ça, j’ai l’impression de voir la dernière création de Tony Stark, ou un épisode de stargate SG1, mais c’est vrai !
https://www.youtube.com/watch?v=Z_kfM-BmVzQ
quelle beauté