De la cape d’invisibilité à SpaceX, la malheureuse « peopolisation » de l’actualité scientifique
De la vie sur Mars : les photos depuis la Tesla
Le 12 février 2018 à 14h30
9 min
Sciences et espace
Sciences
Les articles amplifiant, voire déformant, la réalité des publications scientifiques des chercheurs ne sont malheureusement pas rares, et le phénomène pourrait prendre de l'ampleur si l'on ne fait pas suffisamment attention. Les journalistes et magazines ne sont pas les seuls à blâmer, mais ils ne sont pas innocents.
La semaine dernière, SpaceX validait avec succès une étape importante de son plan de développement en faisant décoller son lanceur lourd : Falcon Heavy (lire notre compte rendu). La société d'Elon Musk marque ainsi des points face à des organisations gouvernementales comme la NASA, l'ESA et Roscosmos, mais aussi à ses concurrents dans le secteur privé.
SpaceX récupérait au passage deux de ses trois boosters, et envoyait dans l'espace un roadster Tesla (dont Elon Musk est également le PDG) avec un mannequin baptisé Starman à son bord. Comme la voiture pendant quelques heures, ces images ont rapidement fait le tour de la Terre.
Le poids des mots, le choc des photos... pour l'analyse scientifique, repassez plus tard
Bon nombre de médias relayent aussi vite que possible la moindre image, le moindre son, la moindre publication des « aventures » de Starman dans l'espace, jouant ainsi à fond le jeu d'Elon Musk et de SpaceX. Les enjeux de Falcon Heavy passent alors souvent au second plan (quand ils sont évoqués) face aux clics faciles des internautes, qui suivent avec des yeux d'enfants le véhicule rouge en orbite.
On ne compte ainsi plus le nombre d'articles sur les « secrets » que renferme la Tesla (spoiler : une voiture miniature Hot Wheels, les romans Fondation d'Isaac Asimov et une plaque avec les noms des employés de SpaceX), la direction prise par la voiture, le réajustement de son cap, son live YouTube, le compte Twitter de Starman, les références multiples au Guide du voyageur galactique, etc. Un peu comme si la réussite de la mission en dépendait, alors que le lancement de Falcon Heavy était déjà un succès.
Falcon Heavy est le plus gros lanceur : oui... et non
Cette surmédiatisation n'est pas nouvelle dans le monde de la science, poussant parfois certains à aller trop loin, sous prétexte de « vulgarisation », ou bien à ne reprendre qu'une partie de l'information, souvent la plus susceptible d'engranger des clics. Les enjeux ou la véritable portée scientifique passent ainsi au second plan.
Dans le cas de SpaceX, Falcon Heavy était parfois présenté comme « le lanceur le plus puissant au monde ». Si ce n'est pas faux aujourd'hui, c'est encore loin d'être le cas dans l'histoire de la conquête spatiale. La NASA a déjà fait largement plus gros avec sa fusée Saturn V. Un « oubli » d'un titre, parfois corrigé dans le reste de l'actualité, mais pas toujours. Pourtant, SpaceX rappelle elle-même sur son site que Saturn V permettait d'envoyer des charges plus lourdes en orbite et sur la Lune, difficile donc de passer à côté.
Lumière sans onde et cape d'invisibilité sans cape
Ce genre de dérive s'observe bien souvent dans le monde de la science, au sens large du terme. Nous avons par exemple déjà évoqué à plusieurs reprises le cas de l'intelligence artificielle, à qui l'on accorde parfois bien plus de puissance qu'elle n'en a. Idem avec les ordinateurs quantiques : certes ils existent, mais sont encore très loin de mettre au rebut les ordinateurs classiques et la cryptographie.
Autre exemple récent : la lampe MyLiFi d'Oledcomm n'émettant pas d'ondes... radio. Le dernier mot est important, mais disparait parfois du discours des commerciaux et se retrouve donc tel quel dans certaines publications. Sans revenir sur la nécessité de garder un esprit critique face à la technologie, se pose ici la question de la présentation des découvertes et des avancées scientifiques.
Exemple frappant d'il y a quelques années : la « cape d'invisibilité » de Harry Potter. L'University of Rochester livrait sur un plateau une comparaison reprise en masse par des médias, alors qu'il ne s'agissait finalement « que » d'un jeu de lentilles. Là encore, regarder au-delà des quelques secondes d'introduction de la vidéo ou se plonger dans les écrits des scientifiques permettait de comprendre de quoi il en retournait exactement.
Quand l'inconnu devient extraterrestre...
Vous en voulez d'autres ? La quête de la vie extraterrestre revenant dans chaque article sur les exoplanètes : il est en effet bien plus vendeur de parler d'une « possibilité de trouver de la vie », que d'une « éventuelle présence d'eau ».
Un billard à trois bandes associant diverses idées. Sur Terre, l'eau est ainsi un des ingrédients de la vie. Il y a possibilité de trouver de l'eau sur cette planète, donc de la vie. CQFD. On pourrait donc tout aussi bien titrer sur la possibilité de trouver des planches de surfs ou des bateaux. Pour rappel, la présence d'eau (sous n'importe quelle forme) ne veut pas dire que la vie s'y développe obligatoirement (voir l'exemple de Mars).
Un autre exemple de l'année dernière : la bactérie Solibacillus kalamii à bord de la Station spatiale internationale. Cette histoire a fait les gros titres en mai 2017, partant d'une étude de 2016 sur une bactérie ramenée de l'ISS en 2011. La machine médiatique s'était rapidement emballée puisqu'il s'agissait alors d'une bactérie inconnue. Certains sont partis en quatrième vitesse sur la piste d'une provenance extraterrestre, alors que rien ne le laissait présager . « On connaît à peu près 10 millions d'espèces de bactéries alors qu'on estime qu'il y en a mille milliards de différentes » rappelait en effet Michel Viso, responsable programme exobiologie au CNES.
... ou quand le conditionnel passe à la trappe
Dernier exemple en date : il y a quelques jours, l'ESO (Observatoire Européen Austral) publiait un communiqué intitulé « de l’eau probablement en abondance sur les planètes du système TRAPPIST-1 ». Dès les premières lignes, le soufflet retombe un peu : « certaines d’entre elles pourraient potentiellement contenir de l’eau en quantités supérieures à la Terre ».
Plus en détail, l'article explique « que les mesures des densités, lorsqu’elles sont combinées aux modèles de compositions des planètes, suggèrent que les sept planètes du système TRAPPIST-1 ne sont pas des mondes rocheux stériles. Ils semblent être composés de matière volatile, probablement de l’eau ». Bref, rien n'est scellé dans le marbre.
Cette annonce se transforme rapidement en confirmation de présence d'eau pour certains, voire en espoir de découvrir de la vie extra-terrestre pour d'autres. Une hypothèse pourtant réfutée dans le communiqué de l'ESO, via une citation de Brice-Olivier Demory, co-auteur à l’Université de Berne : « Bien qu’elles nous renseignent sur les compositions planétaires, les valeurs de densités ne révèlent rien concernant l’habitabilité potentielle de ces planètes ».
On regrette d'ailleurs que la perte du conditionnel dans un titre devienne de plus en plus monnaie courante, et pas uniquement sur les actualités scientifiques. Après tout, une information et un démenti, cela fait potentiellement deux fois plus de pages vues.
Faut-il blâmer les scientifiques, les communiqués de presse ou les journalistes ?
Léo Grasset, youtubeur et vulgarisateur scientifique sur sa chaine Dirty Biology, s'était penché sur ce sujet il y a un an et demi déjà ; preuve qu'il n'est pas nouveau. Il confirmait alors que les sites et autres magazines n'étaient pas les seuls à blâmer : « les institutions ou bien les chercheurs peuvent tenter de mettre un peu plus de "paillettes" dans leurs résultats. C'est d'autant plus flagrant dans les communiqués de recherche qui déforment souvent la réalité scientifique de la publication d'origine ». Rappelons qu'il incombe aux journalistes de regarder plus loin que le communiqué de presse, justement pour bien comprendre les enjeux et la réelle portée de la découverte.
Il cite au passage une étude de 2014, d'une université britannique (sans plus de référence) : elle aurait montré que « la source de la plupart des déformations que l'on trouvait dans la presse ne venait non pas des journalistes, mais des communiqués de presse des universités elles-mêmes. Presque la moitié d'entre eux donne des conseils de santé qui dépassent la réalité scientifique de l'article lui-même ».
Dans sa vidéo d'une dizaine de minutes, il revient plus en détail sur le cas des OGM :
Aller à la source pour éviter les déformations des interlocuteurs successifs
Si la tentation est grande de reprendre un communiqué de presse scientifique et de broder – c'est souvent l'occasion de raconter une « belle histoire », quitte à ce qu'elle soit complètement farfelue – ce n'est rendre service à personne puisque la déception sera au final au rendez-vous.
Alors oui, plonger dans les publications scientifiques prend du temps et leur compréhension n'est pas toujours facile, mais c'est une condition indispensable pour bien cerner le sujet au-delà des quelques lignes d'un communiqué dont le but est de faire parler. Pourtant, contacter des scientifiques sur leurs travaux de recherche permet facilement d'obtenir une réponse... mais sous certaines conditions.
En effet, certains ont visiblement été échaudés par des expériences passées et refusent que leur nom soit associé aux citations (avec la demande de les attribuer à un spécialiste du secteur), sauf à pouvoir les relire, avec l'article les entourant. Le but n'est pas de modifier les phrases ou de bloquer une éventuelle publication si le ton ne leur plait pas, mais simplement d'éviter que leur nom soit rattaché à un article déformant la réalité de l'annonce. Quand ce ne sont pas simplement les propos du chercheur avec des morceaux de citation complètement sortis de leur contexte.
Afin d'éviter que la science dans la presse généraliste ne devienne l'actualité people de demain, il est important que l'ensemble des maillons de la chaine d'informations scientifiques en prennent conscience. Il est d'autant plus urgent d'agir que nous vivons une époque riche en découvertes et en annonces en tout genre ; les prochaines années promettent d'être passionnantes sur ce point.
De la cape d’invisibilité à SpaceX, la malheureuse « peopolisation » de l’actualité scientifique
-
Le poids des mots, le choc des photos... pour l'analyse scientifique, repassez plus tard
-
Falcon Heavy est le plus gros lanceur : oui... et non
-
Lumière sans onde et cape d'invisibilité sans cape
-
Quand l'inconnu devient extraterrestre...
-
... ou quand le conditionnel passe à la trappe
-
Faut-il blâmer les scientifiques, les communiqués de presse ou les journalistes ?
-
Aller à la source pour éviter les déformations des interlocuteurs successifs
Commentaires (207)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 12/02/2018 à 14h41
En même temps tout le monde ayant un avis…
Dans le journal de ma commune, daté du 15 janvier, il était annoncé 100% des logements raccordables à la fibre au 31 juin 2018.
L’armoire FTTH n’étant pas posée dans mon quartier, les câbles (pleine terre !) pas tirés…. c’est juste impossible.
Cerise sur le gâteau, la photo d’illustration : un câble cuivre avec des scotch-lock.
Bienvenue en 2018, monde de promesses, de clicks, de pubs. (SFR fibrera seul la France d’ici 2022 ?… Aura l’exclusivité sur la champion’s league ? Et je ne compte même pas les annonces de batteries révolutionnaires depuis 15 ans…)
Merci d’être là pour apporter un recul
Le 12/02/2018 à 14h44
Comme d’habitude, le but maintenant est le putaclic comme tous les buzzfeed & co.
Ca me rappelle toute la fanfare autour du boson de Higgs …
Sinon il y a une superbe vidéo réalisée il y a quelques temps par DataGueule sur les revues scientifiques disponible sur Youtube.
Je vous édite ça ce soir à moins qu’un collègue passe par ici enrichir le contenu :)
Le 12/02/2018 à 14h53
Le 12/02/2018 à 20h07
Le pire, c’est que ce n’est probablement pas un troll, il croit probablement à ce qu’il dit, que ces affirmations sont solides et étayées, qu’étant passé dans un labo, il a une plus grande légitimité que ses interlocuteurs à affirmer ce qu’il dit.
Il est peut-être là aussi le problème, en plus des effets poussant au sensationnalisme dus au financement des scientifiques et des journalistes, chacun à leur manière : il y a tellement d’informations de produite qu’il est difficile, même pour quelqu’un ayant une formation scientifique, de distinguer le consensus scientifique. Peut-être parce que ce n’est pas une formation scientifique qu’il faut pour ça, mais une formation à l’esprit critique ? Savoir vraiment éviter le cherry-picking et les biais de confirmations, et globalement quelques bases d’épistémologie, qui permettraient à certains de se rendre compte qu’ils sont dans une logique complotiste, leur empêchant de se rendre compte si jamais ils avaient tort. (Oui, je pense aussi à Stéphane Foucart.)
Le 12/02/2018 à 20h08
Oups pardon, j’édite en “BBCode” et j’ai fait “coller” sans avoir copié le nouvel interlocuteur.
Le fâcheux reconnaîtra ses propos.
(d’ailleurs il prétend être une femme, mais d’autres personnes présentes ici depuis longtemps m’ont dit que c’était probablement un homme, et il y a eu parfois des petites incohérences, enfin peu importe pour la crédibilité des commentaires ; il a manifestement quelques connaissances scientifiques, mais une façon de commenter qui ne l’est pas tellement ne serait-ce que sur le ton très excessif)
Le 12/02/2018 à 20h14
Le 12/02/2018 à 20h22
Le 12/02/2018 à 20h44
Le 12/02/2018 à 20h52
Tout ça me rappel la façon dont on présentait ITER, le tokamak expérimental, à l’époque : Le soleil en bouteille. L’image est belle, vend du rêve, évoque la pureté d’une énergie naturelle. Tout ça n’était que des belles paroles pour vendre une technologie dont plusieurs clées sont toujours manquantes….
Le 12/02/2018 à 20h59
Le 12/02/2018 à 21h07
Le 12/02/2018 à 21h15
Le 12/02/2018 à 21h34
Le 12/02/2018 à 21h35
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
Rabelais
Le 12/02/2018 à 21h58
Le 12/02/2018 à 22h00
Les chercheurs, et encore plus les entrepreneurs, jouent presque toujours sur les mots. C’est devenu obligatoire, vu la façon dont est financé leur R&D. Mais ce n’est pas forcément un mal, car ce mode de financement en remplace d’autres qui étaient encore pire ! (ancienneté, et surtout relations)
Après, y a un moment faut pas être débile. Quand votre source d’infos scientifique c’est des gens qui ne sont pas des scientifiques (que ça soit des torchons comme 20 Minutes, des journaux sérieux mais généraliste comme le Monde ou spécialisé comme NXi) forcément, vous avez de la merde.
Si vous vous en tenez à des journaux adaptés comme FuturaScience, ou des youtubeurs avec une vrai approche scientifique et qui passe du temps sur chaque sujet au lieu de produire à la chaine (deux choses qui les opposent aux journalistes comme ceux de NXi), vous êtes plutôt tranquille.
Contrairement à ce que dit cet édito, vous n’êtes pas obligez d’avoir fait un doctorat ou de relire les publications scientifiques pour vous tenir informé sur ces sujets. Faut juste bien choisir ses sources d’infos.
Le 12/02/2018 à 22h00
Le 12/02/2018 à 22h24
Une dernière pour la route, après j’abandonne sur cette nouvelle.
Le 12/02/2018 à 22h25
Le 14/02/2018 à 09h27
Le 14/02/2018 à 11h17
oui car on a indiqué que ca facilitait le travail (ce qu’y est vrai mais au niveau recherche, pas au niveau médicale/arme).
Pour faire simple, en pratique ca marche comme ça pour modifier des cellules humaines dans une boite de pétri :
-> on injecte le kit dans les cellules (en gros le guide dont je parlais, plus la Cas9)
-> quelque jour plus tard, on tri les cellules pour n’avoir que celles qui exprime la Cas9
-> en gros à partir de 10 millions de cellule, on fait x boites avec 1 ou 2 cellules (oui oui on est capable de faire ça ^^)
-> on attends (genre plusieurs semaines) pour avoir disons 1 million de cellules à partir de ces 1-2 de départ
-> on extrait l’ADN et on vérifie que les cellules ont bien été modifiées là où on le voulait.
Pour en faire une arme (ou meme un médoc), on a différents points de blocage :
Franchement, récupérer une souche de la variole/balancer un bidon de chlore est plus efficace et plus rapide à faire dans le cas présent.
Bref c’est un sacré bon pour la recherche, je pense que côté médical y a moyen d’avoir quelque chose d’ici 10⁄15 ans (au mieux) mais niveau armement, on fait déjà mieux que ça …
Le 14/02/2018 à 11h59
" /> Même dans les articles de Pour la science, je ne me rappelle pas qu’ils parlaient des limitations de la méthode.
Le 14/02/2018 à 13h05
Le 14/02/2018 à 13h22
Merci " />
Le 14/02/2018 à 15h14
De rien, si ça peut aider ;)
Le 14/02/2018 à 22h37
Le 14/02/2018 à 22h42
Le 14/02/2018 à 23h19
Ah, parce que ce commentaire d’une ligne comporte des arguments ?
NON.
En fait t’as rien d’intelligent à répondre à mon commentaire, argumenté, et tu te ridiculises une fois de plus avec une pirouette qui n’a aucun intérêt.
Tu pouvais t’abstenir de commenter, hein, là ça fait vraiment puéril.
Franchement, arrête de nous faire perdre notre temps avec tes élucubrations.
Commente sur des sujets où tu as de réelles connaissances (et en effet, on est en accord sur certains sujets, comme tu l’as dit hier ou avant-hier).
Le 15/02/2018 à 07h12
Le 15/02/2018 à 14h45
Le 15/02/2018 à 17h02
Le 15/02/2018 à 18h17
Simple question : quel intérêt les gouvernements et les scientifiques qu’ils financent ont à fabriquer de toutes pièces un phénomène climatique fictif, et potentiellement qui leur est extrêmement dommageable ?
Le 15/02/2018 à 19h19
Le 15/02/2018 à 19h38
Le 15/02/2018 à 20h13
Le 12/02/2018 à 14h54
http://www.lidd.fr/lidd/21368-data-gueule-business-publication-scientifique " />
Le 12/02/2018 à 15h00
Si je partage totalement l’analyse de l’article (qui en réalité relève d’un problème de fond plus important dépassant les seules études scientifiques), il ne faut pas négliger le plaisir qu’il y a à mater une émission débile sur les chaines de la TNT.
Car là encore les études scientifiques le prouvent; avec trois images d’archive et des conditionnels biens placés, on peut sans mal démontrer que les nazis sont allés sur la lune, que notre technologie nous a été donnée par les extraterrestre, et que les illuminatis alchimistes dirigent le monde !
Et rien que pour ça, je dis merci !
Le 12/02/2018 à 15h00
Même si elle est proposé dans les LIDD autant donner le lien direct vers youtube non? " /> " />
Le 12/02/2018 à 15h02
la malheureuse « peopolisation » de l’actualité scientifique
Votre article dénonce davantage la “fictionarisation” que la “peopolisation” (= les célébrités).
Il est vrai qu’une nouveauté scientifique peut trop facilement dériver en script de science-fiction.
Cela dit, cette sur-médiatisation génère l’intérêt du public et potentiellement celui des décideurs/investisseurs.
Pour ces projets c’est toujours mieux qu’un total désintérêt à cause d’une communication trop austère.
Le 12/02/2018 à 15h04
Marrant le titre de la vidéo d’exemple donne plus envie de réagir que l’article excellent de Sébastien Gavois.
Le 12/02/2018 à 15h06
Excellent article. Merci.
Par contre, même si le “pourquoi” est évoqué à demi-mots (être les premiers à publier => pour faire de l’audience => pour vendre cette audience), je n’y ai pas vraiment vu d’évocation de la responsabilité des journalistes.
Si au bout de 3 nouvelles publiées sans vérification des sources on révoquait la carte de presse, les rédactions se videraient vitesse grand V (pour se remplir avec de “vrai” journalistes ?)
Le 12/02/2018 à 15h07
Mes écailles de reptilien frémissent de ces doux propos :)
Le 12/02/2018 à 15h08
Le 12/02/2018 à 15h11
C’est évoqué dans l’édito pourtant " />
“Rappelons qu’il incombe aux journalistes de regarder plus loin que le communiqué de presse, justement pour bien comprendre les enjeux et la réelle portée de la découverte.”
Le 12/02/2018 à 15h14
Le 12/02/2018 à 15h14
> Pourtant, SpaceX rappelle elle-même sur son site que Saturn V permettait d’envoyer des charges plus lourdes en orbite et sur la Lune, difficile donc de passer à côté.
Certes, mais ça reste écrit “en tout petit”, alors que le titre principal de la page, bien gros, est “la plus puissante fusée du monde”. Faut pas s’étonner que certains reprennent ça sans étudier de quoi il retourne derrière.
À part “y a des types qui vivent dans l’espace dans une station” grâce à la médiatisation du voyage de Thomas Pesquet, ou “on n’a pas marché sur la lune, c’est fake” grâce aux conneries débitées par les complotistes du web, la grande majorité des gens ne savent rien du spatial. Il y a 30 ans, on avait régulièrement les retransmissions ou replay des décollages des Ariane à la télé, mais aujourd’hui, quedal.
Du coup, les journalistes simplifient à l’extrême, soit par incompétence, soit par peur de faire fuir leurs lecteurs (de toute façon, “le lecteur il gobe tout sans vérifier, alors pourquoi se faire chr à détailler, du moment qu’il like, retweet ou râle ou troll”).
Le 12/02/2018 à 15h15
Il n’y a pas que la presse en ligne malheureusement. Abonné à Science et Vie depuis une quinzaine d’années, je suis vraiment agacé de voir la montée en masse du sensationnalisme dans les articles depuis 2 ans environ, au détriment de la rigueur scientifique. D’ailleurs, si quelqu’un connait une revue de vulgarisation scientifique qui arrive aujourd’hui encore à échapper à ce travers, je suis preneur :/
Le 12/02/2018 à 15h15
“Regarder plus loin” et une obligation de vérifier ses sources (charte de Munich) ne sont pas tout à fait la même chose.
Le 12/02/2018 à 15h17
Le 12/02/2018 à 15h18
Le 12/02/2018 à 15h21
Lumière sans ondes, pas de lumière alors… L’onde radio et la lumière sont le même nature. Il faut le dire de 9kHz à 30GHz on a l’essentiel des ondes artificiels, il y a aussi les 50, 60 et 400Hz. Au-delà après le millimétrique, l’infrarouge, le visible (de moins en moins naturel), les UV, le X (non les rayons X) et les gamma (qui font bouillir) enfin vers l’infini et au-delà les rayons cosmiques (pas comique du tout)
Le 13/02/2018 à 16h58
Si tu es anglophone je te conseille la très bonne chaine Youtube SciShow.
Le 13/02/2018 à 17h05
C’est pour ce genre d’articles - mesurés et factuels - que je suis abonné (oui, je sais qu’il est gratuit). D’ailleurs, à chaque fois que je vois passer un article dans la presse avec “Elon Musk” dans le titre, je zappe.
Le 13/02/2018 à 17h17
Je ne vois rien qui réfute mes arguments étayés par des investigations détaillées et des publications de scientifiques, seulement les mêmes idioties consensuelles de l’orthodoxie climastrologique. Ce qui justifie ton 1er § cela dit (“n’étant spécialiste du domaine, je n’ai pas les compétences suffisantes pour jauger finement de la qualité des différents arguments.”). Régurgiter l’opinion de tel ou tel n’est pas avoir un esprit critique, c’est faire le lemming.
Avoir un esprit critique requiert de remettre en question tes croyances. Cela demande des efforts et du courage. Beaucoup en manque et préfère la solution de facilité de “suivre le mouvement”.
Le 13/02/2018 à 17h27
Le 13/02/2018 à 19h55
Le 13/02/2018 à 20h01
+1
Le 13/02/2018 à 20h34
Le 13/02/2018 à 21h39
Le 13/02/2018 à 21h54
Le 13/02/2018 à 22h03
Le 13/02/2018 à 22h46
Le 13/02/2018 à 22h50
Le 13/02/2018 à 22h52
Le 13/02/2018 à 23h37
Le 14/02/2018 à 08h54
Chapeau à celui qui a eu l’idée de mettre le cycle de la fondation d’Asimov!
C’est en rêvant qu’on avance.
Le 14/02/2018 à 09h09
Merci à vous pour vos réponse ! j’avais préparé une réponse mais les citations ont foiré…
Du coup j’irai jeté un œil aux liens cité !!
" />
Le 12/02/2018 à 15h25
En même temps, à l’heure actuelle, c’est bien la fusée en service la plus puissante.
Si demain l’ESA nous sort une navette spatiale ( " /> ) ils pourront dire : la seule agence à avoir une navette spatiale. C’est con à dire, mais c’est loin d’être un mensonge quand même.
Il y a franchement des exagérations, ou des contre-vérités bien plus graves que ça. Si un humain devient le plus vieux sur terre : il l’est. Par contre, il n’a pas “encore” le record de vieillesse. Mais si la news indique : “et n’ayant pas le cancer, c’est qu’il a surement un gêne qui le protège” : là on commence à divaguer.
Et si la taille des caractères influe sur la reprise de l’info, autant interdire le journalisme, bien trop dangereux ! Faire la part de la com’ et de la vérité, c’est un peu leur boulot non ?
Le 12/02/2018 à 15h28
J’ai vu ce dessin il y a des années (en 2013 au moins), “This is how science reporting works” :-) :
https://masonabwlab.files.wordpress.com/2013/08/screen-shot-2013-08-17-at-9-46-5…
Le 12/02/2018 à 15h34
Le 12/02/2018 à 15h36
Il y a eu aussi à l’époque tout plein de raccourcis sur le sujet.
Le 12/02/2018 à 15h37
Le 12/02/2018 à 15h39
Il y a La recherche ou Pour la Science (version française de American Scientist). Ce sont de bonnes revues de vulgarisation, mais il faut être plus concentré que pour lire Science et Vie.
Le 12/02/2018 à 15h44
Dans certains cas les deux vont un peu de paire, particulièrement celui d’Elon Musk en fait.
Le 12/02/2018 à 15h44
Le 12/02/2018 à 15h46
Ah et j’oubliais, ne croivez pas Sébastien Gavois, ouvrez les yeux bandes de moutons pour que vous sachiez !
Le 12/02/2018 à 15h48
Le pire, c’est que même cet article pourrait être repris sous la forme :
“Next INpact accuse SpaceX de mentir sur la taille de Falcon Heavy et critique la communauté scientifique”
Aujourd’hui, dans beaucoup de médias, on n’informe pas : on attire. Pour faire du clic, on prend une partie de l’information pour en faire un divertissement, avec les conséquences que vous évoquez…
J’avais aussi beaucoup aimé un article de 2016 sur l’écriture “à buzz” qui montre comment un > s’auto-alimente en contenus à clic :http://www.reputatiolab.com/2016/09/petit-manuel-decriture-darticle-buzz-presse-…
De manière plus générale, on assiste depuis quelques années à un mélange de plus en plus flou entre la culture et l’industrie et ce dans beaucoup de secteurs (medias, musique, cinéma…).
Cette opacité pose de vrais interrogations pour l’avenir et explique beaucoup de problèmes actuels, comme les fake news, puisque les consommateurs ne sont pas suffisamment éduqués à faire la distinction entre deux sources de fiabilité différente, ou même à lire au delà du titre de l’article. Je me rappelle d’ailleurs d’une journaliste qui avait généré près de 100 commentaires sur son post Facebook avec un lien vers son article… qui n’était en fait pas accessible en raison d’un problème technique.
Le 12/02/2018 à 15h49
Je cherche le rapport avec l’intérêt d’être présenté dans LIDD à proprement parler … DataGueule est tout sauf “idiot”, non ?
Le 12/02/2018 à 15h51
Pour moi y a un peu un parallèle avec certaines séries tv dites “historiques” : des éléments sensationnalistes sont rajoutés, et il devient parfois compliqué de débrouiller l’aspect historique de la romance / fiction.
Mais un très bon exercice pédagogique, qui marche assez bien avec les étudiants (de tout âge), est justement de revenir sur une telle série (ou film d’ailleurs) et de trouver / constater les libertés prises avec l’histoire. Ca marche aussi avec certains jeux video, j’ai vu une belle session d’un prof jouant avec des élèves à Assassin’s Creed dans un Paris révolutionnaire, puis qui reviennent en classe et trouvent les différences grâce à des plans et des représentations d’époque.
Du coup ce serait j’aimerais bien voir une émission qui fasse sa spécialité de ce genre de trucs montés en épingle, que ce soit par des chercheurs, des journalistes ou des auteurs, et qui débrouillent un peu le vrai du faux. Je trouve le procédé assez sympa, et efficace.
Le 12/02/2018 à 15h55
Le 12/02/2018 à 15h55
Et je les ai trouvé, hihi
Fait attention en allant à la selle ce soir, faudrait pas que ça tombe dans les toilettes !
Le 12/02/2018 à 15h59
Le 12/02/2018 à 16h01
Le 13/02/2018 à 08h47
Ce que je trouve marrant moi, c’est qu’il critique une partie du monde scientifique pour tenter de coller au thème de la news… en utilisant justement des subterfuges pour gonfler son message via des ficelles bien connues : théorie du complot, david vs goliath, vérité ? oui, mais par omission, etc.
Le 13/02/2018 à 08h52
Du moment que c’est Morgan Freeman qui explique les recherches scientifique, tout me va.
Le 13/02/2018 à 09h05
“dissonnance cognitive” “théorie du complot” sont des expressions que je lis (trop) souvent dans les conversations dans le web 2.0 actuellement.
J’ajouterais aussi “tu mélanges tout”. Comme si la rigueur scientifique devait s’appliquer en tout domaine/activité, et comme si cette rigueur était excellente et permanente de son propre côté alors que l’amalgame pernicieux serait du côté de son interlocuteur. Honneur aux cartésiens qui savent s’appliquer à eux-même leur propre scepticisme, et qui savent remettre au métier leurs propres idées préconçues toutes personnelles.
Le 13/02/2018 à 09h11
Le 13/02/2018 à 09h27
Tout à fait. Avec “voyage dans l’espace temps” ^^
Et on peut dire aussi, avec South Park :p
Le 13/02/2018 à 09h37
C’est aussi un “meme” sur le net : Morgan Freeman = voix de dieu en somme.
Le 13/02/2018 à 10h13
Le 13/02/2018 à 10h16
Les OGM Sont-ils nocifs.
Sachant que la question ne se pose pas uniquement sur la santé de l’individu mais aussi sur la biodiversité, la dépendance des agriculteurs, le brevet du vivant etc…
Le 13/02/2018 à 10h16
Le 13/02/2018 à 10h17
Merci.
Le 13/02/2018 à 10h27
La réponse est la même : les OGM ne sont pas nocifs, et il n’y aucune raison pour cela, d’ailleurs il est impossible de distinguer une plante non GM d’une plante GM (il n’y a pas de frontière nette). Pour les autres points que tu mentionnes (biodiversité, dépendance éventuelle des agriculteurs, brevets), ils existent indépendamment des OGM, depuis longtemps.
C’est en anglais mais jette un oeil :
http://theconversation.com/all-our-food-is-genetically-modified-in-some-way-wher…
All our food is ‘genetically modified’ in some way – where do you draw the line?
[…] After all, very little of our food is truly “natural” and even the most basic crops are the result of some form of human manipulation.
Between organic foods and tobacco engineered to glow in the dark lie a broad spectrum of “modifications” worthy of consideration. All of these different technologies are sometimes lumped together under “GM”. But where would you draw the line ?
J’ai aussi cet article, en français :
“L’épouvantail du « brevetage du vivant »”http://imposteurs.over-blog.com/article-18084128.html
Plus d’un siècle avant que les adversaires des biotechnologies ne redécouvrent le fil à
couper le beurre, un dénommé Pasteur déposait en 1873 (1) le premier brevet sur organisme vivant : il s’agissait d’une levure de bière, qui fut plus tard utilisée dans l’Industrie de la brasserie.
-Le dépôt de brevet pour des espèces végétales obtenues par croisement s’est généralisé à partir des années 1930 sans que personne ne songe à s’en offusquer avant l’apparition de la transgénèse dans les années 1980.
-En 1988, le premier dépôt d’un brevet pour une bactérie GM à vocation « écologique » ,
dégradant les hydrocarbures ne soulève à notre connaissance aucune opposition. Le développement industriel de ces procédés d’épuration à partir de bactéries « gloutonnes » est désormais largement acquis. […]
Le 13/02/2018 à 10h49
J’y arrive pas non plus en fait. Les faits devraient suffire d’eux même, mais apparemment il y a plusieurs lectures suivant ses “croyances”.
J’aime beaucoup quand souvent on t’explique que la base de la science c’est la remise en cause d’une théorie. C’est vrai, mais seulement la phrase est incomplète : c’est la remise en cause de théorie à partir de fait établis et non de croyance.
Dire que la terre est plate, sous prétexte que j’ai le droit en science de remettre en cause les faits, ce n’est pas de la science, mais une croyance. Remettre en cause le fait que la terre est plate suite à des observations qui le contredise, ça c’est la méthode scientifique. Après bien sur normalement tout bon scientifique sait jusqu’à quel point ses conclusions sont valables et on évite d’aller trop loin. Souvent c’est les journalistes qui ne font pas dans la retenue pour que ça parle aux gens (comme si la plupart des gens étaient de vrai abruti …).
En bio on a des exemples tout les jours :
Alors forcément à force de dire aux gens qu’on fait des découvertes majeures sans que cela ne se traduisent par quelque chose de concret, on perd en crédibilité (regardez twitter lors du téléthon où on vous explique que ca ne sert qu’à payer des scientifiques pour qu’ils s’amusent à exterminer des animaux et qu’en 20ans on a fait aucun progrès … ).
Bref je ne peux que saluer votre patience d’avoir répondu " />
Le 13/02/2018 à 11h20
Ça a toujours existé et ça a toujours été aussi grossier, on se réveille en 2018 ?
Le 13/02/2018 à 11h38
On a un cas tout frais avec la nana qui a exposé une boite de petri au flux d’air d’un sèche main électrique et qui affirme que leur utilisation est à proscrire parce qu’il y a des colonies de bactéries qui sont apparues…
Quand les nouveaux scientifiques ont le niveau de réflexion d’une endive, l’avenir s’annonce sombre.
Le 13/02/2018 à 13h24
Effectivement, étant pas mal intéressé par la recherche et les avancés de la science en général je trouve quand même assez difficile de trouver des sites relayant l’information tel qu’elle est découverte, avec ses limites et les “probables” applications qui suivront.
Je me renseigne en général sur Futura-science, qui je trouve est assez clair et ne part pas dans le spectaculaire.
Ou justement explique pourquoi certaines news sur d’autre sites sont complètement à coté de la plaque.
Cependant plusieurs vecteur d’infos sont toujours bon à prendre et si vous avez de bon sites de news scientifique n’hésitez pas à les partager.
(J’ai essayé pendant un moment les documentaires et reportages youtube… je passait autant de temps à trier les bouses du genre “on à la preuve que les aliens sont parmi nous” qu’à regarder les vrai documentaires)
Le 13/02/2018 à 14h21
Le 16/02/2018 à 16h38
Le 16/02/2018 à 17h52
Personne, et de rien.
On ne convainc pas les croyants, on les laisse disparaître.
Le prosélytisme, je le laisse aux mollahs du culte réchauffiste.
Le 16/02/2018 à 18h02
Le 16/02/2018 à 18h45
Le 16/02/2018 à 18h49
Le 16/02/2018 à 19h08
Le 16/02/2018 à 20h40
Le 16/02/2018 à 21h01
Le 16/02/2018 à 21h05
Je pense que tu peux attendre assis, pour les réponses.
" />
Le 16/02/2018 à 21h14
Le 16/02/2018 à 21h26
/me s’assoit et prend un paquet de pop-corn
Vous êtes quand même sacrément motivés pour répondre à un troll de compétition international voire de niveau galactique (ah zut, c’est vrai, c’est encore une théorie complotiste, l’univers n’existe pas, la voie lactée n’existe pas, la terre est plate et est le centre du monde) car où il sévit c’est la même chose.
Sinon, à part ça, si Vénus est chaude ce n’est pas à cause de son atmosphère, et si on utilise des serres ce n’est pour la chaleur.
Le 16/02/2018 à 21h41
Le 16/02/2018 à 22h18
Le 16/02/2018 à 22h20
Réponse 5)
" />" />" />" />" />
Le 16/02/2018 à 22h38
Le 16/02/2018 à 22h40
Le 16/02/2018 à 23h14
Le 17/02/2018 à 07h06
Le 17/02/2018 à 07h13
Le 17/02/2018 à 07h38
Le 17/02/2018 à 09h12
Tu n’as pas montré une attitude volontaire à une discussion posée et raisonnable. C’est une des caractéristiques des zélotes amourachés d’une cause en particulier dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants et du credo environnementaliste en général qu’ils acceptent comme une foi, en aveugles.
Certain(e)s en reviennent, mais cela demande un effort, un travail sur soi, que tu n’es manifestement pas disposé à fournir. Réexaminer ses positions de temps en temps permet de s’améliorer et d’évoluer.
Le 17/02/2018 à 10h46
Le 17/02/2018 à 10h57
Voir par ici : http://www.ccijp.net/rubrique-2-la-demande.html
Le 17/02/2018 à 11h40
" />" />" />" />" />
" />
Le 17/02/2018 à 12h13
Le 18/02/2018 à 13h23
“Vous en voulez d’autres ? La quête de la vie extraterrestre revenant dans chaque article sur les exoplanètes : il est en effet bien plus vendeur de parler d’une « possibilité de trouver de la vie », que d’une « éventuelle présence d’eau ».
Un billard à trois bandes associant diverses idées. Sur Terre, l’eau est ainsi un des ingrédients de la vie. Il y a possibilité de trouver de l’eau sur cette planète, donc de la vie. CQFD. On pourrait donc tout aussi bien titrer sur la possibilité de trouver des planches de surfs ou des bateaux. Pour rappel, la présence d’eau (sous n’importe quelle forme) ne veut pas dire que la vie s’y développe obligatoirement (voir l’exemple de Mars).”
—-
Il y a bien quelqu’un qui a fabriqué ces planches de surf / bateaux ! ;)
Le 18/02/2018 à 14h39
Le 18/02/2018 à 22h59
Le 12/02/2018 à 16h04
Je savais que SpaceX avait réussi son envoi, mais j’ignorais tout le buzz autour, avec la voiture et les livres. Je suis donc bien INformé et le buzz n’occupe pas mon temps de cerveau disponible " />
Le 12/02/2018 à 16h05
Le 12/02/2018 à 16h09
Petite précision : la carte presse DOIT être donnée à n’importe qui et l’était déjà avant. Ce n’est pas à l’État de contrôler qui a le droit d’informer ou non.
SInon, le titre de l’article est à côté, ce n’est pas du tout de la peopolisation. Du sensationalisme à la limite.
Je me demande aussi à quel point c’est vrai, et à quel point c’est juste qu’on s’en rend plus compte aujourd’hui et que ca passait comme une lettre à la Poste avant. On a quand même eu droit à de formidables études bidonnées et des enfumages qui ont durés très longtemps (amiante, tabac mais plein d’autres sujets plus mineurs aussi) au XXe siècle. Les protocoles scientifiques d’il y a 60 ans étaient parfois d’un amateurisme effrayant, ce qui fait que notamment dans les sciences sociales une bonne partie des résultats de ces périodes sont ignorés en dehors des quelques (voir les études de l’époque sur les maladies mentales et la sexualité …).
J’ai vraiment du voir quand aurait été cet age d’or de la science sans sensationalisme, honnête et désinteressée.
Le 12/02/2018 à 16h12
Et aussi le PhD. Comics 1174.
Le 12/02/2018 à 16h12
Le 12/02/2018 à 16h16
Le 12/02/2018 à 16h21
Le 12/02/2018 à 16h23
Le 12/02/2018 à 16h29
Le 12/02/2018 à 16h40
Le 12/02/2018 à 16h42
Merci pour cett article de fond NXi.
C’est en effet de plus en plus dommageable. Travaillant dans la recherche, nombreux sont mes collègues interiewer mais qui ne peuvent pas relire l’article et donc retrouvent des anneries les citants.
D’une manière général on constate souvent dans les annonces d’astrophysique une tendance dans les annonces méricaine au “spectaculaire” ce qui est moint tendance dans les articles européens.
Sinon dans les de vulgairation scientifique, il y a en effet cette tendance à mettre un titre accrocheur qui déforme du coup le reste de l’article. suivez mon regard S&V !!
Le 12/02/2018 à 16h44
Le 12/02/2018 à 16h46
Le 12/02/2018 à 16h53
Le 12/02/2018 à 16h53
Le 12/02/2018 à 17h03
Le 12/02/2018 à 17h10
OK.
Je sais qu’il faut creuser des trous, et que ça demande de l’organisation puisque c’est sur la voie publique, des autorisations, parfois bloquer des bouts de rues ou du moins gêner un peu les riverains, sans parler de tout le placement des fibres proprement dites et des boîtiers un peu partout ; mais ça paraît énorme comme délai, je suppose qu’il n’y a que quelques personnes à peine sur le chantier.
En tant que connaisseur (toi), ça m’intéresse que tu en dises plus.
Le 12/02/2018 à 17h44
Elon Musk joue à fonds sur le buzz. Cela permet d’obtenir des financements et occuper les journaux. On est dans une société du buzz permanent et ou le temps d’attention se réduit.
Il y’a 20 ans de très bonnes émissions étaient faites sur l’espace,les lancements d’ariane en direct sur France 2.
N’oubliez pas que c’est Kubrick qui a filmé les premiers pas de l’homme sur la Lune dans son studio. J’ai même entendu un gars qui remettait en cause les attentats de Paris.
Le 12/02/2018 à 17h50
Un sujet très important et bien traité, merci à l’auteur.
Comme l’article le mentionne, presque tous les acteurs de cette dérive sont fautifs.
Tout d’abord les scientifiques, à la recherche de prestige et de fonds : quoi de mieux pour flatter l’égo et cajoler le système administratif scientifique qui finance que d’enfler les résultats ou leur portée. Ils ont tout intérêt à continuer puisqu’ils contrôlent verticalement presque tout le système (des labos à l’administration du ministère).
Les rédacteurs des communiqués de presse, faisant partie de la même université qui là aussi travaillent dur à exagérer pour attirer les fonds gouvernementaux et à capturer l’imagination du public.
Les journalistes bien entendu, qui se contentent généralement de repomper voire paraphraser pour les moins mauvais les communiqués de presse avec ~0 valeur ajoutée. La profession devrait s’organiser pour que la responsabilité d’informer sur ces sujets revienne à des individus avec un cursus scientifique et/ou technique.
Enfin, on ne peut pas ne pas citer un phénomène récent qui participe, et de loin maintenant, à saper les fondements de la Science : les conclaves de la jet-set scientifique ou péri-scientifique qui se réunissent à intervalle régulier pour réaffirmer devant au parterre de politiciens qui les ont désigné et qui les payent ce que ces mêmes politiciens veulent entendre. L’exemple typique ici est le GIEC qui en matière de science fiction (Cli-fi) est le top.
On peut affirmer qu’une bonne partie de la Science est maintenant devenue un vecteur pour tout autre chose que nous donner des explications sur la Nature, et que quasiment toute la pyramide de la recherche publique en est coupable et en même temps principale bénéficiaire.
Bref, exactement comme nous mettait en garde en 1961 le Président Eisenhower dans son discours d’adieu :
In this revolution (the technological revolution during recent decades), research has become central, it also becomes more formalized, complex, and costly. A steadily increasing share is conducted for, by, or at the direction of, the Federal government.
Today, the solitary inventor, tinkering in his shop, has been overshadowed by task forces of scientists in laboratories and testing fields. In the same fashion, the free university, historically the fountainhead of free ideas and scientific discovery, has experienced a revolution in the conduct of research. Partly because of the huge costs involved, a government contract becomes virtually a substitute for intellectual curiosity. For every old blackboard there are now hundreds of new electronic computers.
The prospect of domination of the nation’s scholars by Federal employment, project allocations, and the power of money is ever present – and is gravely to be regarded.
Yet, in holding scientific research and discovery in respect, as we should, we must also be alert to the equal and opposite danger that public policy could itself become the captive of a scientific-technological elite.
Le 12/02/2018 à 17h52
Il faut quand même relativiser : SpaceX se contente d’amplifier l’ambition première de la nasa, à savoir médiatiser ses actions et intéresser les foules (c’est aussi pour ça que la nasa est une agence civile et non militaire). Et que je sache, tout le monde se foutait complètement de l’esa, du cnes… Au final on a fait pareil en utilisant Pesquet à outrance (à la limite de l’écoeurement). Je me fous complètement de Pesquet, je ne sais même pas s’il a réalisé une mission scientifique ou médiatique (c’est sûr qu’envoyer sur l’iss un ou une scientifique faisant des tests par exemple sur la photosynthèse, c’est tout de suite moins sexy que de faire le beau gosse, mais ça c’est utile).
Après,c’est comme les OVNIS, j’y crois, mais parce que OVNI ça ne veut absolument pas dire extraterrestre, ça veut juste dire que c’est un truc dans le ciel et on sait pas ce que c’est… Vive TF1 pour avoir en son temps fait de l’ovni un objet alien ;-)
Le 12/02/2018 à 18h02
Le 12/02/2018 à 18h43
Le 12/02/2018 à 18h56
Je trouve ton point de vue très intéressant, d’autant que tu es / as été chercheuse toi même. Dans le fond je pense pareil que toi, même si je serais moins disons acide dans la formulation du propos.
Un chercheur n’a pas besoin d’avoir un ego surdimensionné pour succomber au chant des sirènes du marketing, surtout quand bien sûr tout le monde ne s’en prive pas. Je me souviens d’articles sur la course aux publications scientifiques et le petit monde des revues qui gèrent ça. Disons que le “système” est partout bien implanté, c’est aussi la course entre les universités / écoles et c’est comme ça.
Il faudrait sacrément changer le prisme dans lequel nous nous organisons pour libérer un peu la recherche du poids qui la dévoie de sa nature première (discours sur le progrès dont on tant besoin nos politiciens, captation par tout le monde et n’importe qui de prétendus résultats, dévoiement de la méthode scientifique, freins volontairement organisés pour des motifs de marché, etc.). Malgré toutes ses particularités je ne vois pas très bien pourquoi il y aurait une telle différence entre recherche publique et recherche privée : les deux sont définies et régies dans un cadre qui répondent à des objectifs (dont un pur conservatisme ou un besoin marketing).
Il n’y a en tout cas aucune raison que les choses se passent autrement dans le monde des chercheurs que dans d’autres domaines. Au contraire, les enjeux de pouvoirs sont tellement énormes.
Enfin j’imagine que t’as dû en voir des trucs " />, je connais aussi ton intransigeance.
Pour les journalistes, outre que le problème est le même, vient se rajouter un autre facteur. Les gens avec un gros bagage technique font rarement du journalisme. Et même si évidemment je préfère écouter quelqu’un qui sait de quoi il parle, un journaliste doit rester un journaliste. Si je lis un article sur une thèse et pas la thèse elle-même, j’attends un travail d’appropriation de la part de l’auteur pour qu’il puisse la mettre à ma portée, me restituer les choses de manière fiable, me donner les sources pour aller plus loin et tant qu’à faire une plume agréable. C’est pas toujours (même si ce n’est pas fatalement contradictoires) les profils les plus techniques qui savent faire cela. Par ailleurs, pour moi le bon journaliste est aussi celui qui connaît ses limites et va correctement citer l’auteur ou son travail. C’est pour ça que je choisis mes médias.
Le 12/02/2018 à 19h06
A mon avis c’est surtout un problème d’argent et d’emplois. SpaceX ne sert à rien du tout et les journalistes non plus alors tous le monde essaye de faire sont petit buzz pour essayer de garder son job et de gagner de l’argent.
Le 12/02/2018 à 19h10
Ca serait bien d’arreter de raconter des conneries pareils, merci.
Perso je travaille 12h par jour, 6j/7 pour 2000€/mois, j’ai fait 9 ans d’étude et je suis toujours en CDD. Mais ce qu’y m’attriste le plus c’est ce genre de commentaire. Vous devriez plutot aller faire un tour dans un labo du CNRS ou d’une université, discuter avec les chercheurs et voir dans quelle la galère on est et que malgré tout on essaye comme beaucoup de faire notre taf pour le mieux.
Y a des ratés, des profiteurs comme dans tout taf, mais un cas particulier ne fait pas une généralité.
Bref je vais arreter là, j’me suis encore fait avoir (pas la peine de répondre on va couper cours de suite)
Pour revenir à l’article, ce qu’il faudrait pour améliorer la situation c’est aussi et surtout que les journalistes fassent appel aux scientifiques quand c’est trop complexe pour eux, mais bien sur il faut que ces derniers prennent le temps de vulgariser correctement leur travaux. Sauf que malheureusement beaucoup préfèrent utiliser leur temps pour trouver des fonds. Ca fait des années que j’aimerais lancer un blog sur la vulgarisation en bio par ex (actuellement on voit tellement de conneries dans ma discipline :s), mais pas moyen de trouver le temps pour ça … A noter que depuis un moment la vulgarisation scientifique fait partie des formations fournies aux doctorants qui souvent peuvent prendre un peu plus le temps. C’est peu être vers eux qu’il faudrait se tourner.
Le 12/02/2018 à 19h21
Le 12/02/2018 à 19h26
Le 12/02/2018 à 19h33
Le 12/02/2018 à 19h44
Le 12/02/2018 à 19h47
A un moment j’ai cru apprendre un truc sérieux sur le GIEC et pschitt un troll de compétition.
Pas la peine de perdre du temps à argumenter, ça ne servirait à rien.
Le 12/02/2018 à 19h55
Le 12/02/2018 à 20h01
tu t’es gouré dans la citation ;)
Le 12/02/2018 à 22h27
Le 12/02/2018 à 22h31
(Bon puisque tu as répondu vite)
Ah, un début d’inflexion de position et un commentaire qui serait presque raisonnable. Wahou. T’as dû faire un bon dîner ou boire un bon truc.
Oui, les décideurs lisent un résumé simplifié, je suis au courant.
Il n’est reste pas moins que le rapport du GIEC, le complet, reprend les publications scientifiques, et est contestable par toutes la communauté scientifique. Or ce rapport est assez peu contesté au final, ce qui est logique vu qu’il compile les publications parue dans les revues à comité de lecture.
Il ne s’agit pas de croire, sauf si tu estimes que la gravitation de Newton, la relativité d’Einstein, le rôle de l’ADN dans la conception des organes et organismes (et l’hérédité), et moult autres choses, sont des croyances. Faute d’avoir d’autres théories plus complètes (?), en attendant ça marche assez bien.
Un jour tu nous expliqueras peut-être pourquoi tu t’attaques au GIEC d’une part et au réchauffement d’autre part, avec tant d’excès.
Le 12/02/2018 à 22h34
http://reviewipcc.interacademycouncil.net/report/Executive%20Summary/ExecutiveSummaryFrench.pdf
Ah ouais quand même, ça c’est de la critique … je n’ai pas lu de remise en cause des conclusions fondamentales du GIEC
ah flute, je suis intervenu
Le 12/02/2018 à 22h35
Le 12/02/2018 à 22h44
Apparemment je ne suis pas le seul à te traiter de troll ici (je parle des commentateurs raisonnables), tu devrais te poser des questions. “odoc” est chercheur lui, par exemple.
Ton histoire d’intérêts convergents entre gouvernements pour “orienter” le rapport du GIEC, laisse-moi rire. Ça n’a aucun sens. Je range ça avec ceux qui pensent que Monsanto commande les études toxicologiques ou “BigPharma” celles sur les bienfaits des vaccins, et que ces sociétés arriveraient à influer réellement sur la recherche scientifique. Ça ne tient pas, parce que des produits sont déclarés dangereux régulièrement, et retirés de la circulation.
(PS : pas plus que l’industrie du tabac n’arrive à contrer les études depuis les années 50, ou encore les pétroliers sur le réchauffement climatique, et Dieu sait s’ils sont riches)
Quant à Jancovici, que je n’ai encore pas vu contesté sérieusement, il en parle très bien du GIEC, pas la peine de faire le troll en le ramenant dans la conversation. Comment tu te ferais (gentiment) démonter face à lui, ça serait marrant.
Tes commentaires sont encore plus inutiles que les miens, vu que tu écris en mode troll, en n’ayant aucun espoir de convaincre quiconque. C’est même pire, c’est un repoussoir. A la rigueur, si je lisais un commentateur normal expliquer un peu sérieusement en quoi on pourrait douter, ça serait plus productif. Finalement, tu dois être un convaincu du réchauffement et tu es là pour décrédibiliser les climato-sceptiques, tout comme tu décrédibilises les libéraux purs et durs avec d’autres commentaires (et tu y arrives bien).
Le 12/02/2018 à 22h53
Le 12/02/2018 à 22h53
“Il cite au passage une étude de 2014, d’une université britannique (sans plus de référence)”
Dans les sources de la vidéo:
https://psmag.com/social-justice/scientists-contribute-bad-science-reporting-968…
 http://www.bmj.com/content/349/bmj.g7015
Le 12/02/2018 à 22h54
Le 12/02/2018 à 23h02
Le 12/02/2018 à 23h06
Le 12/02/2018 à 23h10
Le 12/02/2018 à 23h15
Le 12/02/2018 à 23h31
Le 13/02/2018 à 00h01
Bon, c’est parti. Je suis désolé, je mets des liens vers de la presse grand public (mais de qualité), car n’étant spécialiste du domaine, je n’ai pas les compétences suffisantes pour jauger finement de la qualité des différents arguments. En revanche, j’ai utilisé mon esprit critique pour estimer mes sources fiables, car globalement reconnues pour leur qualité, et que leur conclusion se recoupent.
Le 13/02/2018 à 08h16
Pour essayer de faire simple, pour amener les câbles jusqu’à l’armoire, tu as trois techniques (dans l’ordre de propreté) :
Sachant que quelque soit la solution retenue, il faut la validation du gestionnaire de voirie. En général, c’est la commune, mais parfois le département… Et cette validation, selon les gens en face, peut prendre beaucoup de temps (genre minimum 1 à 2 mois, mais parfois ça monte en années…)
Pour ce qui est des entreprises, il y a des tonnes de couches de sous-traitance, avec des gens pas forcément formés, donc là aussi ça se complique. Par exemple une entreprise qui a gagné le marché (Orange, SFR ou Free pour ne pas les citer), va sous-traiter à minima la réalisation des travaux (et d’une partie des études techniques).
Le sous-traitant va ensuite lui-même re-sous-traiter à minima les TP (creuser les trous, poser les poteaux), mais aussi parfois le tirage des câbles, pour ne se garder que le rentable, la connexion des armoires, du central.
Donc dans le meilleur des cas, il y a 3 niveaux entre l’opérateur et la réalisation des travaux, voire 4 quand c’est un RIP avec la région en plus en donneur d’ordre, mais parfois bien plus…
Le 13/02/2018 à 08h41
Le 15/02/2018 à 20h20
En clair, tu noies le poisson avec une réponse alambiquée cachant ton absence totale d’arguments. Comme prévu…
Et donc, pourquoi alarmer les gens avec quelque chose de faux et facile à démonter par des scientifiques (tu n’arrêtes pas de nous le dire ici que la science démontre que le réchauffement climatique anthropique n’existe pas), et qui risque d’amener une réaction du public pour y remédier, avec exigence de résultats tangibles, alors que des menaces plus fumeuses (bioterrorisme génétique, voir ce qu’à dit un autre INpactien plus haut) sont nettement plus efficaces en termes médiatiques, et avec un degré plus élevé de déni plausible ?
Et qu’adviendrait-il des scientifiques qui se seraient livrés à cette manipulation s’ils étaient découverts ? Cela voudrait dire que leur carrière n’existerait plus, qui, humainement, prendrait un risque pareil ? Sachant que tu n’arrêtes pas de nous dire qu’il y a de valeureux croisés qui dénoncent ce mensonge…
Le 15/02/2018 à 20h21
Le 15/02/2018 à 20h24
Le 15/02/2018 à 20h32
Le 15/02/2018 à 21h33
Le 16/02/2018 à 08h00
Le 16/02/2018 à 09h20
Le 16/02/2018 à 09h24
Le 16/02/2018 à 09h27
Le 16/02/2018 à 09h41
Le 16/02/2018 à 09h44
Le 16/02/2018 à 09h49
Le 16/02/2018 à 10h03
Le 16/02/2018 à 10h10
Le 16/02/2018 à 10h27
Le 16/02/2018 à 10h31
Le 16/02/2018 à 10h36
Le 16/02/2018 à 10h40
…
Le 16/02/2018 à 10h48
Le 16/02/2018 à 10h48
Le 16/02/2018 à 10h54
Le 16/02/2018 à 11h02
Le 16/02/2018 à 11h34
Le 16/02/2018 à 12h15
Le 16/02/2018 à 12h17
C’est inexcusable comme amalgame. Cela te discrédite. " />
Le 16/02/2018 à 12h22
Le 16/02/2018 à 13h02
Le 16/02/2018 à 13h06
Le 16/02/2018 à 13h13
Le 16/02/2018 à 13h24
Le 16/02/2018 à 14h02
Le 16/02/2018 à 14h19