Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits
Vision contre réalité
Le 25 juin 2019 à 06h29
8 min
Logiciel
Logiciel
La récente décision de Canonical de se passer de moutures 32 bits pour Ubuntu 19.10 et les versions ultérieures crée plus de remous que prévu. Valve prévoit de couper le support de la distribution pour Steam alors que Wine est bien embêté.
La semaine dernière, Canonical annonçait l’inévitable : dès la prochaine version d’Ubuntu, attendue comme d’habitude pour octobre, le système ne sera plus disponible qu’en 64 bits. Cette décision rejaillit tant sur les variantes officielles (Kubuntu, Xubuntu, etc.) que les distributions dérivées, dont Mint. Elle entraine donc de nombreux systèmes dans son sillage.
Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple). Les avantages sont nombreux en termes de sécurité, de performances et surtout de maintenance, puisque de nombreux paquets ne nécessitent alors plus d’entretien.
Pourtant, ce sont bien ces paquets dont dépendent certaines applications, et pas des moindres.
Valve dit non, Wine y songe très sérieusement
L'inévitable survient peut-être trop tôt. Ce qui s’apparentait à une « simple » décision technique provoque désormais de sérieux remous, malgré une FAQ officielle qui a rapidement montré ses limites.
On commence avec Valve, qui prévoit tout simplement la fin du support de son client Steam pour Ubuntu 19.10 et les versions ultérieures. Du moins si rien ne change. Pourquoi ? Parce que l'application repose encore largement sur des bibliothèques 32 bits. C’est cependant loin d’être le souci principal de Valve : de nombreux jeux en ont également besoin.
Dans l’immédiat, préparer un client 64 bits de Steam dans les mois qui viennent ne résoudrait donc pas le problème.
Un développeur de Canonical s’est d’ailleurs amusé à tester des jeux venant de GOG sur une préversion d’Ubuntu 19.10. Le constat est sans appel : de nombreux titres ne fonctionnent tout simplement pas sur un système purement 64 bits (ce qu’Ubuntu 19.10 ne sera pas vraiment, nous y reviendrons). On peut donc envisager une situation similaire avec Steam.
La décision ne fait sans doute clairement plaisir à personne, et surtout pas à Valve. Après tout, Ubuntu est la distribution GNU/Linux la plus utilisée. Ne plus supporter la distribution risque fort d’ennuyer de nombreux joueurs, surtout avec les investissements massifs de l’entreprise dans le développement autour de l’API Vulkan.
Pour Wine, la situation est tout aussi compliquée. Ces bibliothèques 32 bits sont essentielles pour simuler l’environnement 32 bits de Windows, de nombreux logiciels fonctionnant sous la plateforme de Microsoft étant encore prévus pour cette architecture. Une situation qui n’évolue que lentement.
Rien ne pousse en effet les développeurs à basculer, à moins de besoins spécifiques comme les performances. Pour les abonnés Office 365 par exemple, les applications ne sont fournies en 64 bits par défaut que depuis moins d’un an.
Les clarifications de Canonical : bonnes et mauvaises nouvelles
L’éditeur s’est assez vite rendu compte d’un problème d’interprétation de son annonce. Oui Ubuntu 19.10 ne sera fourni qu’en 64 bits, mais cela ne signifie pas que les bibliothèques de compatibilité 32 bits en seront supprimées. Les soucis seraient-ils résolus pour autant ? Non, car le support technique vient s’en mêler.
Pour comprendre le choix de Canonical, rappelons qu’il existe deux cycles pour Ubuntu. D’une part, les versions classiques tous les six mois, accompagnées d’un support de neuf mois. D’autre part, les versions LTS (Long Term Support) tous les deux ans, avec un support de cinq ans. La majorité des utilisateurs sont dans le cycle classique, dont le support couvre les six mois entre deux versions, et trois mois supplémentaires pour laisser le temps aux « retardataires ».
Un support qui, dans les grandes lignes, ressemble à celui de Chrome ou Firefox, et qui ne vaut donc surtout que pour la version en cours. Comment intégrer dès lors des bibliothèques qui ne bénéficieront plus d’aucun support puisque Canonical cesse tout développement sur les paquets 32 bits ? C’est justement le choix de l’éditeur : intégrer les bibliothèques d’Ubuntu 18.04, la dernière LTS disponible, dont tous les paquets sont de fait supportés pour cinq ans.
Traduction : les paquets fournis dans la 19.10 seront ceux fournis un an et demi auparavant, supprimant au passage les diverses améliorations qui avaient été implémentées. On pense notamment à Mesa, cité par Steve Langasek de chez Canonical. En outre, il faudrait que les applications cherchant à les exploiter soient lancées depuis des snaps.
Entre scepticisme et compromis
Cette approche rend une partie des développeurs de Wine dubitatifs. Henri Verbeet notamment envisage la même décision que Valve : « Je pense que ne pas construire de paquets pour Ubuntu 19.10 est la seule option réaliste. Ce serait probablement une bonne idée de placer une petite explication sur la page de téléchargement ». Et d’expliquer que Wine pourrait fonctionner sur Ubuntu 19.10, mais « nous devrions construire et fournir toutes nos dépendances nous-mêmes ».
Il faut savoir également que la plupart des paquets 32 bits ne seront pas installés par défaut, mais disponibles dans le dépôt LTS correspondant actuellement à Ubuntu 18.04. C’est le cas de Mesa, avec une petite exception quand même, Langasek pointant des améliorations apportées sur le support du matériel dans cette même branche LTS.
Mais pour l’émulateur PlayStation PCSX2, le mouvement signifie bien le retour à la branche 1.4, plutôt que l’actuelle version 1.5. La situation est d’autant plus complexe qu’une application graphique a non seulement besoin de Mesa, mais aussi d’un pilote en 32 bits. Il y a fort à parier que les constructeurs se débarrasseront avec plaisir de l’ancien code pour ne plus se limiter qu’au 64 bits, avec la simplification que l’on imagine.
Dans le cas d’un snap 32 bits, Langasek imagine l’inclusion par exemple des pilotes NVIDIA libres 32 bits dans le paquet amd64, qui serait alors exposé aux conteneurs les réclamant. En clair, c’est tout le 32 bits qui se retrouvera dans quelques mois affublé de l’étiquette « legacy », avec un support technique limité à la seule sécurité.
Au-delà des applications courantes, la décision ne sera pas sans poser problème avec certains pilotes, particulièrement pour des périphériques un peu anciens. Canonical a repéré notamment des soucis avec les imprimantes Brother.
Un rétropédalage reste possible
Canonical ne pouvait qu’espérer une coupure nette et franche, mais ce type de mouvement se fait rarement de manière « propre » en informatique. En l’occurrence, la décision a beaucoup plus d’impact que le petit 1 % de machines 32 bits.
Au point qu’actuellement, il reste possible que l’éditeur soit contraint de revenir sur sa décision et la décaler. Canonical a voulu être proactif, mais subit une levée imprévue de boucliers des développeurs. Steam et Wine sont deux produits emblématiques : Ubuntu a beau être la distribution la plus utilisée, elle a besoin d’applications pour garder son intérêt.
L’utilisateur « moyen » ne sera peut-être pas touché, mais le risque de rencontrer une incompatibilité est loin d'être négligeable. Si la polémique enfle, Canonical pourrait faire face à un retour de bâton. La version 19.04 finira en effet par se mettre automatiquement à jour vers la 19.10, et les utilisateurs pourraient voir d’un très mauvais œil la moindre cassure dans une compatibilité, que ce soit dans un jeu, un émulateur ou une imprimante.
Si l’éditeur décide de poursuivre, il devra copieusement communiquer. Le point même sur lequel il est attaqué actuellement par les développeurs.
Mise à jour : Ubuntu ne revient qu'en partie sur sa décision
Ubuntu a fait un demi-tour partiel. Comme nous l’évoquions hier, il s’agit bien d’une conséquence aux boucliers levés par les développeurs.
Canonical fournira une « sélection de bibliothèques 32 bits » qui ne seront dès lors plus limitées à leur mouture datant de la dernière LTS (Ubuntu 18.04). L’éditeur ajoute qu’un « processus communautaire » sera mis en place « pour déterminer quels paquets sont nécessaires au support d’anciens logiciels ». Cette décision s'applique pour l'instant aux prochaines versions 19.10 et 20.04.
L’éditeur annonce également un rapprochement avec certains développeurs, dont ceux de Wine. Mais la solution abordée est bien celle décrite hier dans l’article d’origine : l’utilisation des conteneurs logiciels. Selon Canonical, les Snaps et LXD sont une solution à long terme pour le support des vieux programmes 32 bits, jeux compris.
Il ne reste qu’environ quatre mois cependant pour réaliser l’ensemble des travaux.
Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits
-
Valve dit non, Wine y songe très sérieusement
-
Les clarifications de Canonical : bonnes et mauvaises nouvelles
-
Entre scepticisme et compromis
-
Un rétropédalage reste possible
-
Mise à jour : Ubuntu ne revient qu'en partie sur sa décision
Commentaires (117)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 25/06/2019 à 08h19
Le 25/06/2019 à 08h22
Le 25/06/2019 à 08h25
Le 25/06/2019 à 08h26
Le 25/06/2019 à 08h29
Le 25/06/2019 à 08h40
Le 25/06/2019 à 08h54
Le problème des librairies 32 bits et des jeux n’est pas le seul qui a agité la communauté Ubuntu ces derniers jours, même si pour l’autre les développeurs maintiennent leur position : comme Canonical délaisse le Desktop pour se concentrer sur les serveurs et les objets connectés, les équipes bossant sur la version classique sont ultra-réduites, et ils commencent à remplacer - dans les applis par défaut et même de manière définitive, les deb par des snaps : ainsi, à partir de la 19.10 Chromium sera uniquement disponible en snap et plus dans les paquets deb…
https://community.ubuntu.com/t/please-do-not-use-snap-into-ubuntu-its-too-early/…
Alors oui les snaps permettent des mises à jour plus faciles sur les anciennes versions, Chromium demandait un travail colossal pour l’adapter à chacune des versions supportées, mais ils ont encore plein de défaut (de jeunesse) : 1er démarrage très long, beaucoup plus de place prise sur le disque du fait que chacun embarque toutes ses librairies nécessaires, le confinement fait que par défaut les applications ne peuvent écrire sur une autre partition que /home (il faut le configurer pour chacune individuellement) ni “communiquer” entre elles…
Bref techno pas encore mûre pour le grand public, à voir si pour la 20.04 il y aura là aussi rétro-pédalage ! " />
Le 25/06/2019 à 08h54
Oui bon après de la même façon qu’Ubuntu voulait interdire (de fait) les apps 32 bits, comme Apple l’a déjà fait, Valve pourrait faire le même choix sur sa plateforme pour s’assurer de la compatibilité.
Je ne dis pas que ça serait une bonne idée, juste que c’est une possibilité et qu’ils n’ont rien fait ces dernières années pour pousser au passage au 64 bits alors qu’ils devaient bien sentir que ça allait arriver.
Le 25/06/2019 à 08h56
Le 25/06/2019 à 08h58
Le 25/06/2019 à 09h01
Le 25/06/2019 à 09h02
+1
Je suis étonné que MS ou Valve n’exigent pas au moins au nouveaux jeux ou programmes d’être au moins en 64bits. Libre aux dévellopeurs de proposer du 32 bits aussi.
Cela facilitera la transition ultérieu
Apple a procédé ainsi pour ses iPhones.
J’ignore où en est Google avec Android.
De même Apple impose aussi que les applications pour IPhone fonctionne aussi en IPv6 only. À ma connaissance rien de tel prévu chez MS et Google.
La transition IPv4 -> IPv6 sera longue.
Le 25/06/2019 à 09h06
Android c’est en cours également, à compter du 1er août les devs auront l’obligation de proposer une version 64 bits à toutes leurs nouvelles apps et mises à jour.
Le 25/06/2019 à 09h35
Sous Windows, par défaut, un projet un “Any CPU” soit, AMD64, ARM64, x86, ARM32 (du moins pour les applications universelles), mais le 32bits reste privilégié.
Pour des tas de logiciels, passer en 64bits se limite à recompiler, j’ai moi aussi du mal avec cette logique de rester uniquement en 32bits. Après, ça peut aussi être lié à des dépendances ou un manque de temps.
Dans mon boulot, on reste encore en 32 bits (sauf pour les serveurs ou on va sans doute basculer en 64bits), car il faut qu’on mette à jour le code de vieilles dépendances (pour lesquelles on a heureusement le source).
Le 25/06/2019 à 09h36
C’est sûr que non et ils auraient tord. Mais ils pourraient quand même inciter à faire le changement, à défaut de supprimer le catalogue existant.
Par exemple, en réduisant légèrement leur commission sur les jeux 64 bits, ou en proposant des formations ou je ne sais quoi.
Ils ont CHOISI de ne rien faire, et en cela je trouve qu’ils sont responsables aussi.
Le 25/06/2019 à 09h37
Le 25/06/2019 à 13h03
C’est un détail ça. C’est linux, c’est tout. Et Android, c’est aussi une licence Libre, ça serait du Apache 2.0 et du GPLv2. Alors bon, c’est de la bataille de clocher tout ça. Il faut arrêter de se disperser, arrêter de perdre son temps à développer un bureau qui n’a jamais rencontré de succès depuis pratiquement 30ans (28ans d’échec, même Kasparov aurait eu l’esprit d’abandonné) et se concentrer sur ce qui fonctionne.
Le 25/06/2019 à 13h04
Le 25/06/2019 à 13h49
Le 25/06/2019 à 13h52
Toi peut-être, mais la majorité des gens, quand ils parlent de Linux, ils veulent dire “GNU/Linux”.
Le 25/06/2019 à 13h54
Oui, enfin non, du point libertés des utilisateurs, c’est pas du tout la même chose. Android est un système pas mal fermé (va te débarrasser facilement des services Google par exemple ou des applis préinstallées).
Quant à abandonner le desktop pour Linux, les millions d’utilisateurs qui ont décidé d’utiliser Linux au quotidien en lieu et place de Windows/MacOS te remercient.
Il y a +800 M d’utilisateurs sous Windows 10 d’après MS (https://news.microsoft.com/bythenumbers/en/windowsdevices ). Si on extrapole à partir du graph des OS de NetMarketShare (avec tous les défauts que cela peut avoir) (https://netmarketshare.com/operating-system-market-share.aspx?options=%7B%22filt… ), cela nous donne environ 2 milliards d’utilisateurs d’un pc dont Linux représente 2% (https://netmarketshare.com/operating-system-market-share.aspx?options=%7B%22filt… ) soit environ 40 millions d’utilisateurs sous Linux.
Ce n’est pas beaucoup comparé au total et au poids que représentent les serveurs pour Linux, mais on est quand même un certain nombre qui ne seraient pas très content qu’on suive des avis comme le tien.
Après, la dispersion des ressources pour faire un n-ième DE qui ne change pas grand-chose ou une n-ième distribution qui reprend les mêmes bases que tant d’autres, c’est autre chose. Mais abandonner complètement le bureau pour Linux, non merci.
Le 25/06/2019 à 14h04
dont Linux représente 2%
Cela me rappelle une certaine courbe de Gauss. " />
Le 25/06/2019 à 14h21
Tu as une source qui permet d’affirmer cela ?
Le 25/06/2019 à 14h26
Une source pour expliquer que Linux est sous GPLv2 ? " />
Le 25/06/2019 à 14h33
Étant donné que le grand public ne sait même pas ce qu’est un noyau, j’en déduis que quand les gens disent “J’ai installe Linux sur mon PC”, ils parlent de GNU/Linux (Ubuntu, Debian…) et non pas du noyau seul.
Même chez les informaticiens GNU/Linux est raccourcit en “Linux”. Dans un CV, je n’ai jamais vu GNU/Linux, même dans les offres d’emplois, je vois toujours “Linux” avec parfois des noms de distributions.
Le 25/06/2019 à 15h07
OK, donc, ta source est le doigt mouillé.
Personnellement, je parle de distribution LInux, je n’apprécie pas l’accolement de GNU qui ressemble à une appropriation injustifiée, il n’y a pas que des logiciels GNU dans une distribution Linux. Ce n’est pas parce que Hurd est à la ramasse qu’il faut que GNU impose son nom dans les distributions Linux.
C’était bien la peine de créer une licence libre avec la GPL pour ensuite réclamer quand on utilise ses logiciels !
Enfin, pour ceux qui savent faire la différence entre le noyau Linux et une distribution Linux, beaucoup n’ont pas adopté ou se sont opposés à l’appellation GNU/Linux.
Le 25/06/2019 à 15h11
Ah mais je n’ai jamais dit que ça venait d’une source quelconque
Je pourrai te dire la même chose en ce qui concerne le mot crypté (que beaucoup de monde utilisent) et chiffré. " />
Pour ce qui est de GNU/Linux, je ne fais qu’écouter notre cher Richard Stallman. " />
PS : N’empêche, à chaque fois que je réponds à un com de fred42, je sais que je vais me faire démolir. " />
Le 25/06/2019 à 15h27
Il n’y a pas appropriation injustifiée lorsque l’on parle d’une licence. Une licence n’est pas un droit de propriété c’est un contrat. Dans le cas de GNU un contrat à destination de l’utilisateur sans question mercantile.
Que l’appropriation d’usage de Linux passe par une communauté de dévs soit.
Mais je crois que personne n’empêche de faire des drônes de combat avec le noyau Linux dedans…
Dans ce cas il faudrait réécrire la GPL et y inclure des clauses de moralité. Du genre.
The Software shall be used for Good, not Evil.
Le 25/06/2019 à 15h42
Ça fait 2 fois que tu parles de licence GPL alors que le sujet est les logiciels du projet GNU. Merci d’intervenir sur un sujet qui te dépasse. Je t’ai filtré parce que tu racontes souvent n’importe quoi, donc évite de me répondre (surtout des bêtises), la notification me dérange pour rien.
Je te refiltre immédiatement.
Le 25/06/2019 à 15h54
Le 25/06/2019 à 15h57
Le 25/06/2019 à 15h58
Le 24/06/2019 à 18h24
Je pensais, lors de la première annonce, qu’ils maintiendraient le 32 bits dans des dépôts…. et bien je me suis bien planté. Je ne sais pas si cette position est réellement tenable " />
Le 24/06/2019 à 18h41
Au point qu’actuellement, il reste possible que l’éditeur soit contraint de revenir sur sa décision et la décaler
Et c’est donc le cas : Canonical va finalement garder un certain nombre de paquets 32 bits pour les besoins de WINE et consorts, mais compte faire passer tout le monde sur un système de conteneurs (ça va être encore très facile à faire mettre en place par les Michu, ça…) pour, à terme, se débarrasser pour de bon du 32 bits en natif dans Ubuntu.
Statement on 32-bit i386 packages for Ubuntu 19.10 and 20.04 LTS (Ubuntu.com)
Le 24/06/2019 à 18h44
Le 24/06/2019 à 18h44
Moi je trouve ça clair : support des dépendances des gros projets communautaires ou commerciaux, et abandon du reste. Ça permet d’éteindre l’incendie sans vraiment répondre à la question. La justification est en revanche bien bancale (je ne comprend pas vraiment ce que les failles des processeurs viennent faire dans ce débat).
Le 24/06/2019 à 19h15
Ce qui n’est pas clair, c’est qu’il reste à constituer la liste des paquets, et la partie sur les conteneurs qui selon moi ne répondent pas au problème (potentielles incompatibilités en cas de version différente avec l’hôte pour certains paquets, comment avoir un Mesa à jour pour le support HW, …).
Pour les failles des processeurs, je pense qu’ils parlent de l’année dernière : au moment de la sortie de la 18.04, il n’y avait pas de KPTI (pour Meltdown) sur les kernels 32 bits. Mais il me semble que pour Spectre tout y était, et c’est effectivement un peu hors sujet quand on parle des librairies 32 bits utilisées avec un kernel 64 bits.
Le 24/06/2019 à 19h47
“On commence avec Valve, qui ne prévoit tout simplement la fin du support”
=> Du coup, Valve ne prévoit pas la fin du support ou bien Valve prévoit la fin du support ?
Soit il manque soit il y a un truc en trop ahah
Le 24/06/2019 à 19h52
Le 24/06/2019 à 20h02
C’est marrant, moi c’est plutôt l’OS qui me dit de changer de logiciel que j’ai envie d’envoyer promener…
Plaisanterie mise à part, c’est purement symbolique. Initialement, Valve conseillait Ubuntu car c’était le seul OS Gnu/Linux officiellement supporté (même si dans la pratique ça fonctionnait sur d’autres distributions). Ils vont juste cesser de conseiller Ubuntu, c’est pas violent comme incitation à changer d’OS.
Le 24/06/2019 à 20h04
Pour le 32 bits, et pour les vieux PC, Raspberry Pi desktop marche très bien. Il n’est disponible qu’en 32 bits justement.
Le 24/06/2019 à 20h12
Oui, mais ce que veulent les gens, c’est faire tourner des logiciels 64 ou 32 bits (ou 16 ou 8, ne soyons pas sectaires) dans leur OS 64 bits sur leur processeur(s) 64 bits. Pour ça il y a à peu près n’importe quelle distribution sauf bientôt celles basées sur Ubuntu. " />
Le 24/06/2019 à 20h22
Bon…
Linux Mint + utilisateur de Wine pour Anyrail + imprimante Brother = triple sodo pour moi si j’ai bien compris…
Le 24/06/2019 à 20h40
Le 24/06/2019 à 21h34
Le 24/06/2019 à 22h01
Sauf que le cadenas en question est un indicateur de sécurité (enfin non, mais il l’est devenu pour beaucoup et je n’ai de cesse que de contester ça à la moindre occasion), donc les utilisateurs y ont tenu compte.
Le 25/06/2019 à 00h12
Le 25/06/2019 à 05h12
J’ai une Brother multifonction en Wi-Fi qui marche très bien sur Fedora pour info. Leur sh d’install est bien foutu d’ailleurs.
Après, pour les imprimantes, reste la solution d’un Cups sur un Pi par exemple.
Mais bon, comme je disais sur l’autre actu, à un moment faut se lancer… Certains l’ont déjà fait (me semble qu’AIX est 64bits uniquement, mais le public est plus restreint " /> , MacOS aussi je crois) et au pire, la virtualisation existe.
Le 25/06/2019 à 09h38
La différence d’Apple (et de Google), c’est surtout qu’ils maîtrisent toute la chaîne et surtout qu’il n’y a qu’une chaîne de compilation et a priori une option à changer pour tout compiler en 64 bits.
C’est sûrement plus complexe pour les applis desktop.
Mais c’est possible, il faut juste laisser plus de temps (par exemple, annoncer qu’ils feront le changement dans 2 ans, ce qui laisse le temps de s’adapter pour la plupart des devs).
Le 25/06/2019 à 09h50
Pourquoi il font pas comme Arch ? Le dépôt multilib a toujours les librairies 32-bits, faisant que Steam et les jeux marchent très bien.
Perso j’utilise carrément steam-native, qui remplace une bonne partie du runtime Steam par des libs installées sur le système, ça fait le taf.
Le 25/06/2019 à 10h22
Le 25/06/2019 à 11h02
Le 25/06/2019 à 11h04
Le 25/06/2019 à 11h21
La mise en place de la RGPD est autrement plus complexe, elle remet souvent en question toute l’organisation des boîtes qui étaient un peu limites sur la gestion des données personnelles, qui plus est l’incitation n’était pas très forte, les risques sont limités pour les petites boîtes. Alors que disparaître de la plus grosse boutique de jeux, c’est un risque énorme pour un éditeur.
Et valve aurait pu faire un déploiement progressif, en gros garder les vieux jeux tel quels mais refuser les nouveaux jeux non 64 bits. Ca aurait au moins amorcé le mouvement.
Le 25/06/2019 à 11h42
Le 25/06/2019 à 11h44
“Ubuntu a fait un demi-tour partiel.” J’aime beaucoup cette expression et toutes ses formes dérivées.
Elles me rappellent ma jeunesse et le fâmeux “Monsieur a son avenir devant lui, mais il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour…” du SAR RABINDRANATH DUVAL !
Le 25/06/2019 à 11h48
Le 25/06/2019 à 12h02
Le 25/06/2019 à 12h03
Pour les vieux jeux et les vieilles applications (hors ligne) je pense qu’il sera toujours possible de les faire tourner dans un environnement dédié (à l’image de DosBox pour les jeux DOS), en revanche, STEAM aura du mal à contrôler son DRM.
Il n’y a que l’accès au réseau qui nécessite d’assurer un Maintien en Condition de Sécurité.
Le 25/06/2019 à 12h06
Le 25/06/2019 à 12h41
Il tourne sur un noyau Linux très, très modifié. " />
Le 25/06/2019 à 12h47
Derrière une grosse VM Java. Mais ça reste linux tout en bas, en creusant très très profond.
Linux est l’OS le plus utiliser pour jouer, et même le plus utilisé tout court, et il y en a encore qui râlent…
Le 25/06/2019 à 12h49
Généralement quand on dit Linux, on parle bien évidemment de GNU/Linux, et donc de Linux desktop. " />
Le 25/06/2019 à 12h59
Nous parlions de cette partie de l’article “Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple).” Et je suis désolé, là, c’est bien toi qui parles (en reprenant peut-être ce qu’a dit Canonical, mais cela n’apparaît pas).
Par contre, oui, je suis un peu dur par rapport à l’ensemble de l’article où tu émettais des réserves sur leur décision.
Quant à mon “connerie sans nom”, pour éviter les ambiguïtés, cela visait Canonical.
Si Canonical délaisse le desktop (ce qui a l’air d’être la cas), je vais chercher une autre distrib en remplacement à la fin de la vie de ma 18.04.
Le 27/06/2019 à 07h33
Le 27/06/2019 à 11h35
Le 27/06/2019 à 20h29
Mais quels softs ont besoin de ces librairies ? o.o
Le 28/06/2019 à 07h33
Des drivers par exemple.
Mon scanner Epson n’a pas de drivers 64 bits
Le 28/06/2019 à 11h10
De mémoire, il y avait au moins le Webex de Cisco, certaines fonctionnalités des vieilles versions de la suite ANSYS, et certaines fonctionnalités de vieilles version d’Abaqus.
Le 29/06/2019 à 06h50
Le 01/07/2019 à 14h55
Et dans ta VM tu installes Ubuntu… ah non attend il manque de nouveau les libs 32 bits " />
Le 24/06/2019 à 15h47
Valve va se passer de macOS du coup ?
Le 24/06/2019 à 15h51
Je me disais bien que Steam et Wine allaient gueuler. " />
Pas de lib 32 bits, pas de Proton, DXVK, Wine etc…
Le 24/06/2019 à 15h57
Et mon imprimante qui a 6 ans et ses drivers 32bits.
Je commençais à apprécier disco dingo malgré tous les problèmes rencontrés.
Le 24/06/2019 à 16h01
Ah flûte moi qui me félicitais de pouvoir faire un pti jeu sous steam sans avoir à rebooter sous Windows " />
C’est pas un peu révélateur des limites de la techno quand elle va plus vite que les besoins ça quand même? Je comprends évidemment l’envie de ne pas avoir à maintenir l’ancien trop longtemps, mais apparemment beaucoup de secteurs ne ressentaient pas la nécessité de changer, difficile de le faire par pure envie du toujours plus…
Le 24/06/2019 à 16h02
On voit là toute la nécessité de forcer la libération du code des pilotes après un certain temps “d’abandon” par les constructeurs, afin que la maintenance soit reprise par la communauté et que le matériel puisse continuer à être utilisé.
Pour en revenir au sujet je ne pensais pas que cette décision aurait un tel impact, vu la faible représentativité du 32 bits de nos jours. Je pensais que tout cela pouvait être émulé sans trop de problèmes.
Le 24/06/2019 à 16h14
Stellaris a obtenu sa version 64 bits que TRES récemment et même encore cette année ont sorti des jeux en 32 bits (Sunless Skies par exemple pourtant fait avec Unity). Le 32 bits est là pour encore longtemps, trop tôt pour s’en séparer.
Surtout un OS qui est presque un oxymore avec le concept de jeux vidéo " />
Le 24/06/2019 à 16h21
Il n’y a pas de rapport entre le support des applications 32bits et le support des pcs 32bits.
Le second consiste à avoir un noyau 32bits et le support matériel, et est un boulet à se traîner.
Le premier ne consiste qu’à proposer les libraires compilées pour 32bits.
Un exemple : Arch linux a abandonné le support des pcs en 32bits, mais Wine et Steam tournent très bien.
Le 24/06/2019 à 16h31
Le 24/06/2019 à 16h43
Le 24/06/2019 à 16h51
Ben oui, ça fait quand même quelques années que la plupart des distribs ne fournissent plus de version pour les proco x86 32-bit, mais au moins elles gardent les libs de compatibilité pour ceux qui veulent/doivent encore faire tourner des applications 32-bit.
Chaque année depuis au moins 6 ans, quand on met à jours les OS au boulot, on ne réinstalle pas les bibliothèques de compatibilité 32-bit, et chaque fois, ça ne prend pas 1 semaine pour qu’on vienne nous demander d’en installer quelques-unes " />
Le 24/06/2019 à 16h55
Moi je vois ça comme une bonne nouvelle, comme ça les gens laisseront une chance a fedora " />
Le 24/06/2019 à 17h08
Au point qu’actuellement, il reste possible que l’éditeur soit contraint de revenir sur sa décision et la décaler.
La décaler une fois c’est ne jamais le faire au final : il y aura toujours quelqu’un pour râler et demander le 32 bits, même dans 10 ans.
Le 24/06/2019 à 17h19
@Vincent voilà bien un jugement d’opinion dont tu aurais pu utilement te passer :
“La semaine dernière, Canonical annonçait l’inévitable : dès la prochaine version d’Ubuntu, attendue comme d’habitude pour octobre, le système ne sera plus disponible qu’en 64 bits. Cette décision rejaillit tant sur les variantes officielles (Kubuntu, Xubuntu, etc.) que les distributions dérivées, dont Mint. Elle entraine donc de nombreux systèmes dans son sillage.Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple). ”
Voilà bien un commentaire qui démontre une méconnaissance totale des enjeux.
Le nombre d’applications 32 bits employées dans le secteur publique, les entreprises privées représente très largement la majorité des applications. Les jeux ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Après, on peut légitimement arguer qu’une entité sérieuse aura pris des bases Debian ou Red Hat pour ses infra ou applis critiques, malgré tout Ubuntu n’est pas complètement inconnu côté desktop grâce justement à son aura de simplicité.
Canonical ne fait que se tirer une roquette à fragmentation entre les deux jambes. Quant à savoir comment ils ont pu prendre une décision aussi débile… Je n’ai pas d’opinion (j’ai lu quelques complotistes disant que MS est derrière, je ne comprends pas bien comment ils ont pu en arriver à cette conclusion XD)
Le 24/06/2019 à 17h57
Début de rétropédalage, même si ce n’est pas encore très clair :https://ubuntu.com/blog/statement-on-32-bit-i386-packages-for-ubuntu-19-10-and-2…
Le 25/06/2019 à 06h23
Le 32⁄64 bits est un problème assez cocasse je trouve. J’ai des vieux ordis en 32bits only (HP T5740).
* Le kernel de certaines distro de retro gaming (toutes d’ailleurs) n’est plus trop testé en 32bits. Leur distro ne fonctionne plus (mise à jour intégrée de la version x.xx vers la y.00 -> plus compatible avec mon T5740)
et recompiler le userland en 32 bits sur un ancien kernel ne fonctionne bien sûr pas du 1er coup, il faut passer des heures pour réussir à passer les messages d’erreur, tout cela pour que ça ne fonctionne toujours pas. a l’inverse, un lecteur audio comme volumio est une plaie à installer sur un ordi 64 bits comme un NUC: la distro n’est qu’en mode 32 bits, avec des pilotes limités, et certains NUC sortent avec un BIOS un peu trop léger sur la couche de compatibilité 32 bits
Bref… aaaarrggggg…
Le 25/06/2019 à 06h36
Le 25/06/2019 à 07h05
Le 25/06/2019 à 07h25
et arrêtez d’ergote sur une évolution en 64 bits ,alors oui sa va impacter de nombreux logiciels et et jeux ,mais n’oubliez pas que valve et consoeur ce sont fait bien du beurre sur leur plateforme et qu’il est temps pour eux d’évoluer et de faire le nécessaire pour suivre et passe au 64 bits ,ils l’on bien fait autre part pourquoi pas sous cet os, et quand on crée un logiciel qui nous a rapporte de l’argent sous 32 bit ,dite moi on est pas foutu de rendre le même service et logiciels sous du 64 bits ??? étonnant non pour des programmeurs en informatique…..
Le 25/06/2019 à 07h33
c’est un fait avéré ,mais a ce jour; il est temps de dire adieu a ces jeux ou logiciels qui ont bien vécu et donc soit de les oublie ,soit d’en recrée des nouveaux et j’entend s’adapter a l’évolution de l’informatique ,et de son matériel ; ce qui normalement devrais être le sens meme de la vie de l’informaticien …
Le 25/06/2019 à 07h34
l’absence de 16bit, sous Windows, m’ennuie aussi. Véridique.
Sauf qu’ici on ne parle pas d’un nouveau PC, avec un OS fraichement installé. On parle d’une mise à jour qui bloque le fonctionnement de programmes, du jour au lendemain.
Le 25/06/2019 à 07h37
Je finis par le plus faire que jouer, alors quel que soit l’OS ce qui m’intéresse c’est le catalogue jouable.
ça a si bien évolué wine?
Car mes derniers essais de steam sous linux étaient pauvres en jeux, et c’était compliqué. Et wine me faisais l’équivalent d’un raspberry: un jouet pour bricoleurs.
Le 25/06/2019 à 07h38
Ce n’est pas un jugement de valeur, s’il s’appuie sur des chiffres.
Le 25/06/2019 à 07h42
J’ai hâte qu’on nous parle du bug de l’an 2038 à cause des librairies 32bits toujours en utilisation à cette date " />
Pour ceux qui connaisse pas : Wikipedia
Le 25/06/2019 à 07h43
Dans la maj de l’article, en anglais il est aussi stipulé que canonical discute avec valve
Le 25/06/2019 à 07h47
Le 25/06/2019 à 08h01
Tout a fait, je me traîne un win 32 bits a cause d’un vieux scanner qui fonctionne très bien mais qui n’a pas de driver 64bits et je refuse d’en acheter un neuf a cause de ca " />
Et manque de bol, il est mal supporté par linux.
Le 25/06/2019 à 08h01
Transport Tycoon " />
Le 25/06/2019 à 08h03
Le 25/06/2019 à 08h07
Resident Evil 2 Remake a environs 120 FPS avec Proton ou bien Wine 4.1 sur Ubuntu. " />
Le 25/06/2019 à 08h11
Le 25/06/2019 à 16h24
Et ça ose demander des sources histoire d’éviter de questionner la valeur. Formidable. " />
Le 25/06/2019 à 16h33
Le 25/06/2019 à 16h38
Il n’y a pas de malentendu, juste une querelle sur le style.
Je trouve gonflé d’exiger des sources inexistantes sur une problématique non traitée à ma connaissance de l’appropriation culturelle des termes issus de l’informatique. Le marketing étant un puissant outil de non-pensée vu de l’extérieur et renvoyant fatalement chacun à une prise de position individuelle supposant un travail personnel visant à répondre à la question posée. " />
Le 26/06/2019 à 05h43
Ça fait des années que j’ai viré Multilib de ma gentoo notamment du fait que la plupart des packages mettaient des plombes à compiler à chaque màj. Je n’ai eu aucun pb (à part Wine qui c’est viré en dépendance)
Pour les quelques vieilleries toujours en 32bit, je pense qu’il faut envisager simplement l’émulation : où serait le pb à avoir Steam ou Wine exécuté dans une VM ?
Le 26/06/2019 à 06h26
Le 26/06/2019 à 07h10
Le 26/06/2019 à 07h35
Ce problème de compatibilité des jeux vidéos avec les nouvelles versions des OS, me pose problème aussi sauf que j’ai abandonnée l’idée de pouvoir faire tourner les jeux sur les dernière version des OS.
Je me rappelle notamment d’une mise à jour Windows 7 qui à fait que certain jeux ne fonctionnait plus du tout.
Il fallait lancer une commande en powershell pour désactiver une sécurité et les jeux fonctionnait à nouveau.
Bref, je pense que la meilleure solution est soit de garder son matos quand on est “GAMER” ; soit ce remonter des machines optimisée (avec matos d’occasion) pour faire tourner les vieux jeux sur les OS d’époque.
Idem pour le retrogaming sur console, même si là il y a encore des problématique de version (console castrée sur la capacité a générer un signal RGB,….)
Le 26/06/2019 à 07h39
Ils sont rares, mais quelques applis conçues à l’époque de win 3.11 étaient 16bit, et ces vieilleries ne peuvent donc plus tourner sans un PC préparé avec un vieil OS.
Le 26/06/2019 à 07h57
C’est ça.
J’ai récupéré un PC vieillissant de mes parents pour lequel j’ai installé XP: ça me permet de jouer sans problème aux jeux Dos.
Mon rêve serait de récupérer un ordinateur Tandy, le premier clavier auquel j’ai touché sous DOS.
Le 26/06/2019 à 09h33
Quel est le problème dans le fait de garder des libs 32 bits dans un système en 64 bits ?
Trop grosse taille de l’image ? Problèmes de compatibilité ?
Le 26/06/2019 à 11h38
Le 26/06/2019 à 15h11
Le 26/06/2019 à 18h57
Lire l’argument “64 bits c’est l’avenir, 32 bits c’est le passé” pour justifier cette décision, sur NextInpact ça me déprime
Tu sens que les gens ne saisissent pas les enjeux et en sont loin
Oui pas d’arguments de ma part non plus, ils ont été développés précédemment par d’autres, pas la peine que je me fatigue à essayer de convaincre des gens qui refusent de l’être
Le 27/06/2019 à 05h59
Le 27/06/2019 à 06h14
Le noyau ou les pilotes ne sont pas impactés tout ça reste en 64bit.
Tu compiles les lib en 64 et 32bits donc :
Le plus grave est que les dépendances sont infernales, ça génère du boulot inutile pour les devs déjà pas trop nombreux. Et pendant qu’un dev corrige un pb de dépendance 32bit d’un package qui fonctionne parfaitement nativement il ne bosse pas à améliorer le reste.
Tout ce merdier pour 2 packages (WIne et Steam) alors que tout le reste est nativement compilé en 64bit depuis plus de 15ans…
Le 27/06/2019 à 07h10
J’imagine donc dans ce cas qu’il serait toujours possible d’enlever les libs 32 bit de l’image standard, et de les proposer au téléchargement si besoin.
Bien qu’il soit important de garder des images et des systèmes “propres”, j’estime que garantir une compatibilité avec les anciens logiciels est extrêmement important. Autant pour les logiciels d’entreprise et de bureautique, on pourrait dire “bah ils n’ont qu’à mettre à jour” (et encore, cela n’est souvent pas possible, soit parce que le produit n’existe plus / trop cher / moins ergonomique maintenant…), mais pour les produits figés, comme les jeux vidéo, cela veut dire qu’ils deviendraient incompatibles avec les systèmes d’aujourd’hui (et qu’il sera très difficile pendant longtemps de les lancer en VM, cf le commentaire de TheKillerOfComputer juste au dessus), et qu’on perdrait donc une partie du patrimoine des JV.