Pourquoi Google ne paiera pas les droits voisins des éditeurs et agences de presse
Surprise ! (Non)
Le 25 septembre 2019 à 11h53
6 min
Droit
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Google va changer la présentation des articles de presse placardés sur sa page News (ou « actualités »). Finis les extraits ! Mais les éditeurs et agences pourront les réactiver s’ils le souhaitent. Avec cette réforme, Google va éviter de payer les droits voisins issus de la directive Droit d’auteur. Explications.
La loi sur les droits voisins des éditeurs et agences de presse a été signée par Emmanuel Macron le 24 juillet puis publiée au Journal officiel cinq jours plus tard. Elle n’est pas pour autant applicable directement puisqu’un article prévoit que « la présente loi s'applique trois mois après sa promulgation ».
Ainsi, ce n’est que le 24 octobre que la mécanique se mettra en marche (notre présentation). Pour mémoire, cette loi vient transférer dans le droit interne l’article 15 de la directive sur le droit d’auteur. Ce régime a été plébiscité par les éditeurs et agences de presse, principaux créanciers des sommes espérées des plateformes et autres moteurs de recherche. Ils ont eu à cette fin le plein soutien des ayants droit de la musique, avec en tête de liste la Sacem.
Dans l’esprit du législateur, ces services en ligne profitent de ces publications, et donc de leurs investissements. Les éditeurs et agences devraient donc être compensés pour cette forme de préjudice, histoire que Google ou encore Facebook ne se taille la part du lion. La durée de ce droit patrimonial a été fixée à deux ans. Deux années durant lesquelles un article de presse repris en ligne pourra générer une obligation de paiement, sauf à risquer une action en contrefaçon.
Des exceptions, à portée de Google
Le texte prévoit enfin qu’à titre résiduel, les journalistes perçoivent une part « appropriée et équitable » des sommes encaissées par ces éditeurs et agences. Cette part sera déterminée par accord d’entreprise, de branche ou via une commission administrative paritaire.
D’immenses pans du Web vont donc être appelés à payer la presse, puisque la loi s’applique dès lors qu’il y a reproduction ou diffusion au public d’un article. Dans un tel cas, l’éditeur ou l’agence peut réclamer paiement de ses droits, comme ils peuvent décider de s’asseoir dessus.
Trois exceptions ont été prévues pour maitriser un peu cet emballement rémunératoire. Il s’agit :
- Des hyperliens
- Des mots isolés
- Des « très courts extraits »
L'exception des courts extraits, prévient la directive, « ne peut affecter l'efficacité des droits ouverts ». La loi publiée au Journal officiel prévient en ce sens que « cette efficacité [sera] notamment affectée lorsque l'utilisation de très courts extraits se substitue à la publication de presse elle-même ou dispense le lecteur de s'y référer. »
Retournement de situation
C'est à partir de ces ingrédients que Google a exploité les finesses de ce dispositif. En Allemagne, pays qui avait tenté d'introduire des droits voisins similaires en 2014, « Google a appliqué la loi stricto sensu en n'indexant plus que les articles sans aucun extrait ni « snippet », ce qui a entraîné une chute massive de fréquentation des sites. Finalement, les éditeurs se sont résignés à conférer au moteur de recherche des licences gratuites pour reprendre des extraits ». Des explications tirées de ce rapport signé du sénateur David Assouline.
Aujourd’hui, Google annonce qu’elle va peu ou prou s’inspirer de cette mesure à l ‘occasion de la transposition de la directive sur le droit d’auteur. « Nous allons procéder à des changements dans la manière dont les résultats d’actualités apparaîtront dans notre moteur de recherche. Si vous êtes en France, vous verrez que certains résultats apparaîtront différemment » annonce Richard Gingras, vice-président de News chez Google Inc.
« À l'heure actuelle, rappelle-t-il, lorsque nous affichons les résultats de recherches liées à l’actualité, vous voyez un titre, dont le lien renvoie directement vers le site d’information concerné ».
Ce n’est pas tout : « dans certains cas, ajoute le représentant du moteur, nous proposons également un aperçu de l’article, par exemple quelques lignes de texte ou une petite image appelée « vignette ». Ces titres et aperçus vous aident à décider si le résultat correspond à votre recherche et si vous souhaitez cliquer dessus ».
En octobre, quand la loi entrera en application, cette présentation va subir un profond ravalement : « Nous n’afficherons plus d’aperçu du contenu en France pour les éditeurs de presse européens, sauf si l’éditeur a fait les démarches pour nous indiquer que c’est son souhait. Ce sera le cas pour les résultats des recherches effectuées à partir de tous les services de Google ».
Avec de tels changements, Google ne prendra donc plus le risque de publier des « snippets » (ou extraits) d’articles de presse qui auraient pu justifier son obligation de paiement des droits voisins lorsque sa lecture se substitue à celle de l'article.
En n’affichant qu’un lien vers un article, le moteur et sa page « Actualités » vont donc s’engouffrer dans l’exception des liens hypertextes. Mieux, en laissant à chaque éditeur le soin de réactiver l’affichage des courts extraits, finalement Google laisse à chacun d’eux le soin d’assumer cette reprise dans une démarche purement contractuelle.
Conclusion : les éditeurs et agences vont avoir un mal fou à réclamer paiement d’un préjudice qu’ils ont eux-mêmes causé !
Google rappelle ses investissements en faveur de la presse
Google pingre avec la presse ? Pour prévenir cette critique, l’entreprise rappelle être « à l’origine de plus de 8 milliards de visites par mois sur les sites des éditeurs de presse, ce qui représente plus de 3 000 visites chaque seconde ».
Avec ces flux, « les éditeurs peuvent ainsi attirer un nouveau public et augmenter leur chiffre d’affaires au moyen de la publicité et des abonnements ».
Une étude Deloitte soutient ainsi « que chaque clic renvoyé par Google vers les grands éditeurs de presse représentait un potentiel de revenus supplémentaires compris entre 4 et 6 centimes d’euro ».
Et Google d’enfoncer le clou, pour rappeler son investissement de 300 millions de dollars sur trois ans dans Google News Initiative, un programme d’aide aux éditeurs pour « développer de nouvelles sources de revenus et à explorer de nouvelles manières innovantes de présenter l’information ».
Pourquoi Google ne paiera pas les droits voisins des éditeurs et agences de presse
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Des exceptions, à portée de Google
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Retournement de situation
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Google rappelle ses investissements en faveur de la presse
Commentaires (121)
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Abonnez-vousLe 25/09/2019 à 12h03
« Le texte prévoit enfin qu’à titre résiduel, les journalistes
perçoivent une part « appropriée et équitable » des sommes encaissées
par ces éditeurs et agences. Cette part sera déterminée par accord
d’entreprise, de branche ou via une commission administrative paritaire. »
Il n’y a que moi qui voit dans ce truc un début de bascule de la rémunération des journalistes vers un mécanisme de droit d’auteurs et donc uniquement en proportion d’un nombre de clic ?
Je suis assez sidéré de n’avoir entendu personne s’inquiéter de ça parmi les professionnels ou leurs représentant…
le potentiel de dérive est proprement phénoménal.
Le 25/09/2019 à 12h14
J’y voyais plutôt une fumisterie pour faire croire que ça permet de donner une part aux créateurs d’articles (et pas qu’aux ayant droits etc…), alors que la non obligation ni la fixation du pourcentage de perception par les journalistes rend la mesure totalement illusoire pour eux…
Mais oui, c’est un autre risque. Par contre ça demande une énorme bascule sur les droits de travail des journalistes, donc je pense pas qu’il y ait de gros risques pour le moment.
Le 25/09/2019 à 12h22
Pour le moment non effectivement mais le glissement peut se faire de manière progressive en y ajoutant une part de droit d’auteur de plus en plus importante en vendant ça comme un «plus» et qui viendra remplacer le principal quand ça sera trop tard et que le mode de fonctionnement sera bien ancré dans les mentalités…
Le 25/09/2019 à 12h32
Ô surprise ! Ô comportement inattendu !
Ca valait vraiment le coup de forcer cet article et surtout celui de censure généralisée pour en arriver à ce résultat !
Le 25/09/2019 à 12h36
Chez les auteurs il y a ce qui s’appelle des avances sur droit qui représentent un fixe et desquelles sont déduits les droits d’auteur.
Le système pourrait être reproduit.
Ne pas oublier que théoriquement le travail du journaliste ne consiste pas à simplement recopier une annonce de l’AFP, ils doit également passer du temps à enquêter, ce temps il faut aussi le rémunérer.
Le 25/09/2019 à 12h44
Comme prévisible, comme prévu, et comme ça a déjà eu lieu.
La presse est déjà mal en point, si en plus ça lui arrive sur le coin de la figure…
Le 25/09/2019 à 12h47
Le 25/09/2019 à 12h48
Y’a vraiment des gens qui ont vu une issue différente ?
Le 25/09/2019 à 12h54
Mince alors. Même situation qu’en 2014 en Allemagne, même traitement, et très probablement mêmes conséquences (la chute massive de la fréquentaion et des revenus associés). Les bras m’en tombent…
Le 25/09/2019 à 12h56
Le 25/09/2019 à 12h57
J’adore Google… nan j’déconne. Dire qu’à une époque je rêvais d’y bosser, ce n’est plus du tout le cas.
Le 25/09/2019 à 12h57
ça fait 2 fois dans la même semaine que je tombe des nues, ça commence à bien faire.
qui aurait pu imaginer une seule seconde que Google allait réagir comme ça?
incroyable, quel toupet.
Le 25/09/2019 à 13h04
« Finalement, les éditeurs se sont résignés à conférer au moteur de recherche des licences gratuites pour reprendre des extraits. »
Google est franchement trop gentil, il devrait les faire payer pour ça… " />
Le 25/09/2019 à 13h04
Pardon, je corrige : “des gens avec un cerveau”.
Twitter a bien montré que ces entreprises retournes les lois quand on les emmerdes (en utilisant la loi anti fake news pour ne pas diffuser la campagne “oui je vote” " /> ).
Le 25/09/2019 à 13h05
Le 25/09/2019 à 13h06
L’article du monde vaut son pesant de cacahuètes : lien
“Google contourne la loi et dit à la France “nous sommes plus forts que les Etats”. A la France de prouver le contraire.”
Mouais, c’est comme si Google était une voiture et suivait un code de la route en passant par une bourgade, la mairie installe un péage, Google fait un détour et ne passe plus par la bourgade.
Je n’appelle pas ça un contournement de la loi, mais juste une application pure et simple de la loi de marché.
Libre à ces journaleux de se regrouper sur une page éditoriale type Google Actu et d’y diffuser leur macronerie.
PS : dois-je payer le droit voisin pour le référé à l’article en question ?
Le 25/09/2019 à 13h16
“debout…là dedans…c’est l’heure” !!! " />
Le 25/09/2019 à 13h20
Magnifique cet article, quel festival de « vierges effarouchées ».
Entre David Assouline qui joue du violon et parle d’éthique parce qu’il se rend compte qu’il a travaillé dur à donner un coup d’épée dans l’eau, et Marc Feuillée qui comprend douloureusement qu’il est possible de respecter le texte de la loi sans en respecter l’esprit, quel sketch " />
Le 25/09/2019 à 13h24
Le 25/09/2019 à 13h25
Ah je l’attendais avec impatience cet épisode de “Google contre les médias-rentiers-subventionnés-racketteurs français”, il est où le smiley popcorn?
Le 25/09/2019 à 13h35
Tout ce temps perdu à faire passer ce machin alors que tout le monde (sachant réfléchir deux sec) savait que ça allait se terminer comme ça.
Pire, il y a même des antécédants !
Faut vraiment être sacrément stupide…
Le 25/09/2019 à 15h24
Le 25/09/2019 à 15h34
Je n’utilise pas Gnews donc… Mais vu le niveau très moyen des articles qu’il m’arrive de lire, je pense que l’état précaire de ces médias est peut être plus à rechercher dans la qualité de leur travail…
Le 25/09/2019 à 15h44
Je ne comprend pas ton point de vue.
Là tout le monde est à égalité (pas de photo, ni d’extrait), donc les revenus actuels de la presse en ligne ne devraient pas changer, Google ne les appauvris pas.
Après si un des médias ne joue pas le jeu et passe un accord avec Google, oui là ça casse tout.
Mais je ne vois pas pourquoi on demande à Google de payer la presse, à chacun son business.
Le 25/09/2019 à 16h05
Originellement, la question à la base de l’article était de faire payer google pour la presse, pas vraiment de savoir comment et par quel biais les gens s’informent.
C’est justement majoritairement le “putaclic” et les articles destinés au trafic qui aurait été rémunéré par ce nouveau droit voisin (l’argument était que les gens ne vont plus sur le site de presse parce qu’il se contente du contenu de l’information fournie par le moteur de recherche), et il faut croire que malgré le fait que google (et les autres moteurs de recherche proposant des news) ne payaient pas, la “presse” y trouvait son compte puisqu’elle cachait majoritairement les articles de fonds résultant d’un travail journalistique important derrière un paywall et pouvait tout simplement choisir de ne pas être référencée.
En plus, google n’a pas annoncé cesser de référencer les articles de presse de certains groupes, mais a simplement annoncé suivre les règles imposées par la directive.
Et enfin à supposer que google se trouve en position de monopole ou de position dominante sur le marché de la recherche internet (c’est très probable mais le définir juridiquement nécessite plus que le doigt mouillé), le droit de la concurrence n’interdit pas immédiatement que le service fourni (le référencement) ne doive pas être rémunéré. Il y aurait un abus si google abuse de sa position et exige par exemple des rémunération abusives (ici encore c’est plus que du doigt mouillé qui est nécessaire). On peut donc tout à fait soutenir que cette loi avait justement pour but de tordre le marché en essayant de faire payer certaines entreprises particulières pour le profit d’autres. Perso, je préfèrerais que les politiques déploient les mêmes efforts qu’ils ont déployés pour faire payer un impôt juste aux sociétés abusant du profit shifting plutôt que d’inventer des taxes et des taxes cachées injustes sur le fonds.
Le 25/09/2019 à 16h13
L’avidité des ayants-droits est telle qu’il sont près à se tirer une balle dans le pied pour affirmer leur connerie chronique…
Cela engendrera malheureusement des effets de bord sur ceux qui n’étaient pas concernés à la base " /> " /> " />
Le 25/09/2019 à 16h21
jetez un œil à google news : il n’y a déjà plus de résumé sous les articles
et ce n’est pas une vignette qui me fera cliquer sur un article de presse
mais plutôt la qualité du titre (pas de putaclic genre presse people)
Le 25/09/2019 à 16h22
Il me semble qu’il n’y a plus beaucoup de journalistee qui soient réellement indépendant, la plupart son liés à des journaux ou des agences (qui de fait deviennent les ayants-droits) et ce sont, à mon avis, eux qui ont poussé pour cette loi afin d’augmenter la marge qu’ils font sur les auteurs.
Le 25/09/2019 à 16h25
L’article indique “Dans l’esprit du législateur, ces services en ligne profitent de ces
publications, et donc de leurs investissements. Les éditeurs et agences
devraient donc être compensés pour cette forme de préjudice, histoire
que Google ou encore Facebook ne se taille la part du lion.”.
On se demande de quelle part ils parlent, vu que Google Actualités n’a strictement AUCUNE publicité.
Par ailleurs, vouloir faire payer pour afficher les deux premières phrases d’un article, alors que c’est cet affichage qui amène les lecteurs à la source de l’article entier, c’est quand même ahurissant. Comme si les producteurs de films demandaient des royalties sur les bandes annonce d’allociné !
Le 25/09/2019 à 16h43
Non, je lis en diagonal, si l’extrait m’intéresse, je suis susceptible d’ouvrir la page dans un nouvel onglet.
Si le contenu du site me plait et que la moitié de la page n’est pas bouffée par la pub, je l’intègre dans mon agrégateur RSS et consulte le flux plusieurs fois par jours et bascule dans un nouvel onglet si l’entrée du flux m’intéresse…
Et si j’ai affaire à un paywall, c’est dehors direct sauf si le site le justifie.
Le 25/09/2019 à 16h52
En tant qu’organe de presse internet, quelle est la position de NextInpact sur la modification prévue par Google : vous allez demander la version enrichie ou rester sur l’hypertexte tout sec ?
Et sinon, vous êtes partisans de l’idée de départ : faire payer gogole ou vous prenez le parti de c’est de la pub gratuite qui amnène du clic vers votre site ?
Le 25/09/2019 à 16h52
“en laissant à chaque éditeur le soin de réactiver l’affichage des
courts extraits, finalement Google laisse à chacun d’eux le soin
d’assumer cette reprise dans une démarche purement contractuelle.”
Et, in-fine, de voir plus de monde revenir car avant de cliquer on regarde l’extrait…
Le 25/09/2019 à 17h00
Et bim, l’évidence. Ça me désole un peu tous ces efforts, ce pognon investi, ce lobbying de part et autre, pour un résultat tellement prévisible … si seulement ils avaient écouté un peu.
Et encore je trouve Google assez souple, si les états européens leurs cherchent encore des noises, ils fermeront simplement GNews en Europe. Au vu des activités de Google, je pense que GNews est assez secondaire (cf ce qui s’était passé en Espagne), et qu’ils pourraient facilement s’en passer.
Autant je suis d’accord sur le fait qu’il faut trouver des financements à la presse, autant je vois pas en quoi ça serait aux moteurs de référencement (et autres) de financer ça. Ni Google, ni Facebook, ni Bing, ni Qwant, etc. Sans compter que du coté de la presse, dépendre de financements tirés des GAFAM, ç’aurait vraiment été tirer au mortier sur leur indépendance.
J’attends la réaction de Facebook et des autres, les jérémiades des politiques et des éditeurs de presse, popcorn, toussa …
P.S : pour la v7 (ou avant ?), je propose un emote “popcorn” " />
Le 25/09/2019 à 17h01
La preuve : On est sur NXI ! " /> " />
Le 25/09/2019 à 17h07
Le 25/09/2019 à 17h11
M’ enfin ! Tu sais bien que nos politiques sont des Élites sorties de la cuisse de Jupiter, maitrisant la vérité absolue des choses de la vie et qui n’ont que faire de l’outrecuidance avec laquelle la populace peut manifester ses désirs ! " />
Le 25/09/2019 à 17h11
Le texte est imbécile, en plus d’employer des termes vagues ce qui crée de l’insécurité juridique.
Le problème de la presse est qu’elle ne génère pas assez de revenus, malgré ceux qu’on nous extorquent de force par nos impots même pour ceux qui ne lisent pas la presse subventionnée.
Elle doit se remettre en cause et s’adapter pour que son activité soit rentable, plutôt que de chercher à faire cracher des tiers au bacinet.
C’est pas facile, reconnaissons-le, mais c’est nécessaire.
Peut-être que le lecteur a trop été habitué au tout-gratuit (même si rien ne l’est jamais vraiment)
Mais la pressse doit trouver son public et se faire remunérer pour et par son travail, et non par extorction.
Le 26/09/2019 à 06h59
Le 26/09/2019 à 07h03
Le 26/09/2019 à 07h09
C’est un peu une bataille contre les moulins que tu nous fait. Presque personne sur ce site ne porte google dans son coeur, mais ça ne veut pas encore dire que tout est mauvais parce que c’est google. D’ailleurs, je le répète, les autres moteurs de recherche proposant des extraits de news doivent aussi mettre la main au porte-monnaie.
Il est inutile de parler de google news en soi. C’est un sujet sur lequel je partage probablement pas mal ton point de vue, mais ça n’a rien à voir avec le contexte ici. Cet article de loi avait pour but de créer un droit voisin afin de “partager plus équitablement” le produit du travail de la presse. Le législateur considérait que l’utilisation d’extraits violait en quelque sorte le droit des éditeurs de presse, et que cette utilisation devait dès lors être rémunérée, au passage en faisant du clientélisme et en essayant de mettre sur quelques entités ayant mauvaise presse le poids financier des problèmes que rencontre la presse.
personne non plus ne conteste le fait que le produit de ce service n’est pas l’accès aux nouvelles mais bien le consommateur lui-même. D’ailleurs, ET l’agrégateur de news ET le site proposant ces nouvelles sont gagnants. Tout le monde est gagnant d’ailleurs si l’on considère que les quantités démentielles d’info glanées sur nous sont une contrepartie équivalente au service obtenu par le consommateur.
Personne ne conteste non plus que la présence sur le net est essentielle pour un organe de presse numérique. mais là encore c’est pas le sujet. Dans le cas présent, google n’a pas décidé de sélectionner quels organes de presse seront présentés. Ils ont juste décidé de cesser d’utiliser des extraits rentrant dans la définition de l’article voté afin de ne pas être obligé de payer. En gros, pour rentrer dans les analogies forcément un peu foireuses, c’est comme si l’autoroute que tu utilises régulièrement décide de majorer ses tarifs (ou est obligé par l’Etat à majorer ses tarifs). Tu peux choisir de payer plus, ou de prendre autre chose que l’autoroute pour rejoindre ta destination.
Peut-être que le moteur de recherche google est dans une position dominante écrasante vis à vis des autres, mais ce n’est pas le cas nécessairement pour gnews. c’est encore plus difficile si on prend le marché de l’accès aux journaux (papier ou numérique). Dans tous les cas, résoudre ce problème n’a rien à voir avec la création d’une ponction selon le droit d’auteur mais résulterait du droit de la concurrence.
Pour reprendre ton image, les requins ont étés dotés de lasers par le parlement européen (d’ailleurs niveau lobbying, c’est plutôt la presse le mégalodon si on regarde le résultat des votes), mais ceux-ci sont inutilisables dans l’eau. C’est pas faute de les avoir prévenu qu’il aurait fallu trouver une autre solution pour combattre les mégalodons. La plupart des poissons n’était pas contente qu’on arme les requins parce qu’ils auraient réussi à manger encore plus de poissons, et trouve donc légitimement amusant ce retournement de situation.
Comme tu le rappelles à longueur de post, le problème du mégalodon reste entier, c’est vrai mais on aimerait une solution qui permette vraiment de combattre les mégalodons.
Le 26/09/2019 à 07h15
Le 26/09/2019 à 07h52
Le 26/09/2019 à 09h47
On va peut-être se calmer ? " />
Le 26/09/2019 à 12h22
Le 26/09/2019 à 12h33
" />
je reste toujours calme face a carbier, tu noteras qu’il n’y a jamais de noms d’oiseaux qui fusent.
Malheureusement avec lui tu lui dirais que le ciel est bleu il dirait non vert juste par esprit de contradiction.
Cependant vincent, l’argumentaire tenu est comme dit dans mon post tiré du canard (tiens je t’apporterais le papelard dredi si je viens vous voir)…donc me dire que j’y connais rien, pas de problèmes, dire qu’ils n’y connaissent rien, la ça me dérange un poil.
Le 26/09/2019 à 12h34
Le 26/09/2019 à 12h46
Je souligne juste un problème de forme. Même sans tomber dans l’insulte, quand on tombe dans le mépris assez éclatant (dans les deux sens), ça devient un problème.
Le 26/09/2019 à 12h59
C’est pourtant le cœur du problème : les géants américains et le financement par la publicité.
Pour le premier, je ne comprends pas pourquoi les GAFAM (ne pas oublier Microsoft !) ne sont toujours pas interdits en Europe - même si les américains ne sont pas foutus de faire le ménage parmi leurs “monopolistes”, pourquoi devrait-on leur laisser le contrôle de nos infrastructures d’information ?
Tant qu’on n’aura pas réglé ce problème (et celui d’Intel & AMD avec leurs probables portes dérobées dans leurs microprocesseurs (en)), le reste n’a que peu d’importance…
Le 26/09/2019 à 14h07
c’est UN problème et pas LE problème au coeur de cet article, ni celui de la directive qui instaure un droit voisin pour les éditeurs de presse. Le plus triste étant que la directive en question créée des barrières à l’entrée encore plus forte que ce qui existait déjà, rendant encore plus improbable l’éclosion puis l’existence d’un géant européen du net.
Ici les lobbies de la presse et des ayant droits ont joué et ont réussi à faire passer des choses complètement aberrantes d’un point de vue juridique et technique. De nombreux spécialistes ont expliqués que ça serait ni efficace ni juste, mais ils ont poussé, et maintenant, leurs superbe projet a l’air de prendre l’eau de toute part.
C’est pas parce que google et les autres (pourquoi s’arrêter aux américains?) sont des méchants qu’il faut forcément essayer de leur soutirer de l’argent par des trucs qui ressemblent presque à de l’escroquerie. Cette directive ne permet ni de lutter contre l’hégémonie des géants du net, ni ne permet de gérer le financement de la presse sérieuse par la publicité (cf la quantité d’articles sans contenu destinés à générer du trafic sur les sites de “presse”). Elle ne permet pas non plus de maîtriser nos infrastructures d’information (niveau infra technique ou sociale), puisqu’elle prévoyait simplement de faire payer google pour l’“utilisation” d’extraits des éditeurs de presse. Dans tous les cas, peu importe la répartition des revenus, l’utilisateur est le produit.
Le 26/09/2019 à 14h19
je le méprise pas, je l’asticote, depuis le temps si j’en étais arrivé à ce point je ne lui répondrais même plus ;)
Le 26/09/2019 à 14h46
Je suis bien d’accord avec tout ce que tu dis.
Et oui, les chinois et les russes seraient encore pires que les américains, mais ces derniers sont quand même moins présents pour l’instant (Huawei - mais on a Nokia et Ericsson, usines en Chine d’ARM…)
Et pour reprendre ton image, toutes ces lois ne sont que des batailles contre des moulins tant que ce problème fondamental n’a pas été réglé.
Le 27/09/2019 à 12h20
Le 27/09/2019 à 12h46
C”est mon cas.
Google m’aggrège un peu toutes les sources et différents articles sur différent domaines.
Comme d’autres, je me rends (par exemple) chez Nxi directement mais parce que je connais le site…
Je ne peux pas aller la ou je ne sais pas que ca existe et si ca me conviens….
Est ce que les editeurs de presse en ligne ont une plateforme / un aggrégateur de news commun.ne? si oui, je veux bien l’URL….
Le 25/09/2019 à 14h03
Le 25/09/2019 à 14h03
Le 25/09/2019 à 14h07
En même temps ils l’ont voulus très fort.
Je n’aime plus Gogole depuis quelques années déjà pour plusieurs raisons.
Mais dans ce cas précis, je n’arrive pas comprendre la logique de cette loi et du lobbying que la presse écrite à fait pour qu’elle soie adoptée.
Je sort le pop-corn et attends de voir quel média va céder le premier.
Le 25/09/2019 à 14h07
NextInpact, Le monde diplomatique, Thinkerview, Médiapart… " />
Le 25/09/2019 à 14h10
Gogole profite des lois Européennes… Utiles à une époque pour que certains pays se “remettent à niveau” (sauf pour le Luxembourg… Là je comprend tjrs pas " /> ), elles font certainement plus de bien que de mal maintenant. Surtout concernant le sentiment anti-européen qui se développe.
Il est urgent d’agir !
Le 25/09/2019 à 14h14
Sur la quantité de visite ramené par Google je n’ai pas d’info récentes j’ai de vagues souvenirs d’article disant que pendant longtemps c’était énorme (genre + 80%) mais que depuis ça serait plutôt les réseaux sociaux (Facebook en tête) qui seraient passé devant.
Le 25/09/2019 à 14h19
Le 25/09/2019 à 14h21
Le 25/09/2019 à 14h29
Je sais bien, et je ne dis pas non plus qu’il n’y a rien eu de fait sur le sujet.
Mais par exemple il y des choses à faire sur la localisation fiscales des bénéfices dans le pays ou ils ont été réalisé et ce peu importe ou se trouve le siège fiscale de ladite entreprise.
Où encore même sans modifier les lois, donner plus de moyens aux autorités de contrôl fiscale afin de démenteler les montages fiscaux des entreprises qui en utilisent.
On est d’accord que c’est pas évident, mais c’est pas une raison pour tenter des trucs voué à l’échec histoire de dire “on fait pas rien zavez vu ??? " />” et qui potentiellement auront l’éffet inverse de celui recherché.
Le 25/09/2019 à 14h31
Les ayant-droits ont joliment manipulé la presse pour leur faire miroiter des profits. Il était évident que Google ne se laisserait pas faire et que dans le pire des cas, le choix de fermer GNews pour la France était ouvert.
Résultat, la presse ne gagne rien de plus (elle va même y perdre a priori, et certainement gros), alors que les AD auront leurs jolis “pas-filtres généralisés” pour youtube…" />
Le 25/09/2019 à 14h37
Il va falloir faire des titres qui attirent vraiment, pour que l’on clic dessus sans avoir l’extrait.
Cela risque de ne pas arranger la qualité des titres. " />
Le 25/09/2019 à 14h43
Le 25/09/2019 à 14h46
Le 25/09/2019 à 14h51
Comme c’est étonnant comme réaction … " />
Le 25/09/2019 à 14h57
Donc, dans un premier temps, tout ce qui aura des vignettes viendra directement des services Google, ou alors c’est que les maisons de presses auront été très réactives, voir qu’elles auront anticipés, pour griller la concurrence.
Le 25/09/2019 à 15h13
Ivre, il …
10 raisons de {insérer un thème bien putaclik ic}, la 3e va vous surprendre
" />
Moui, au final, je sais pas si on va y perdre réellement.
Le 28/09/2019 à 09h28
L’actionnaire majoritaire historique (Le groupe Le Monde) est maintenu hors d’état d’influencer le contenu par les statuts du Monde Diplomatique. Les actionnaires minoritaires disposent d’une minorité de blocage, et le directeur est élu sur proposition des salariés. C’est un peu plus compliqué que de mettre le diplo dans le même sac que le monde en se basant sur l’arithmétique.
Une autre façon de constater l’indépendance du journal est de le lire : il est très souvent à contre-courant des grands journaux français (tout comme le Canard, même s’ils ne partagent pas la même ligne éditoriale), et n’hésite pas à dire du mal de son actionnaire principal ou de sa publication phare.
D’autre part, Juan Branco, qu’on peut difficilement accuser d’être contre la liberté de la presse (cf Wikileaks) est un collaborateur récurrent du journal.
Bref, il faut parfois se méfier du simplisme et mettre ce qu’on lit en perspective.
Le 28/09/2019 à 15h02
Hmm, il y’a t’il eu des arguments à propos du blocage de ThePirateBay comme quoi ça enfreindrait la neutralité du net ?
Pas besoin de se focaliser sur le numérique pour le problème des monopoles - c’est surtout que le numérique les rend plus faciles en minimisant les “frictions”…
(Je ne suis pas certain que la plupart des sanctions traditionnelles seraient sans effet - le problème c’est la volonté.)
Le 28/09/2019 à 15h03
Clair que le Diplo défonce Le Monde régulièrement, notamment ses décodeurs et leurs choix totalement partiaux des questions à décoder " />
Le 29/09/2019 à 21h41
A l’époque du L336-2 du code de la propriété intellectuelle il me semble bien que oui… ce serait d’ailleurs intéressant, après tout, que Google ne suivant pas les directives sur les droits voisins subisse le même régime que TPB. " />
Finalement il n’est pas si stupide ce texte. " />
Le 25/09/2019 à 13h40
Ca rappelle la loi qui oblige à faire payer la livraison des livres achetés sur internet, et la parade des libraires en ligne qui font la livraison à 0,01 euro " />
Au final ça a fait beaucoup parler, la loi a été obsolète dès le premier jour, et les librairies physiques n’ont pas été aidé par ce dispositif (c’était le but annoncé : rendre l’achat en ligne plus cher).
Le 25/09/2019 à 13h40
Le 25/09/2019 à 13h41
Le 25/09/2019 à 13h43
L’article fait vraiment communiqué de presse, notamment le rappel à la fin que google donne de l’argent à la presse.
La question intéressante suite à votre article est donc : est-ce qu’effectivement ne mettre qu’un lien hypertexte et le titre va faire descendre les visites des sites de presse ou est-ce que comme ce qu’affirmait la presse les gens cliqueront plus sur les articles ?
Le 25/09/2019 à 13h44
Le 25/09/2019 à 13h47
Le 25/09/2019 à 13h48
Complètement comparable à la reprise des chaines par les FAI… Google amène une pub gratuite et devrait payer pour cela. Quand bien même l’utilisateur ne cliquerait pas sur la news c’est qu’elle n’était pas assez intéressante pour que l’utilisateur la lise.
Et si on lui demande de payer pour indexer, c’est complètement logique qu’il fasse ce qu’il faut pour ne payer… ça s’appelle le commerce.
Le 25/09/2019 à 13h49
Le 25/09/2019 à 13h52
C’était juste totalement prévisible et dit largement ici.
Je ne doute pas que beaucoup vont accepter la licence gratuite pour espérer ne pas perdre en visites et/ou passer devant ceux qui ne le voudront pas.
Qu’ils s’occupent de faire payer ses impôts à Google plutôt que de chercher de nouvelles formes de subventions déguisées à l’égard des groupes de presse. Si nécessaire ça permettra à l’Etat d’améliorer les aides à la presse, mais surtout sa bénéficiera à toute la collectivité, contrairement à la création d’un nouveau droit voisin ridicule.
Le 25/09/2019 à 13h53
Le 25/09/2019 à 13h57
Le 25/09/2019 à 13h58
Le 25/09/2019 à 13h58
Le 25/09/2019 à 13h59
Donc je viens d’aller me faire un rappel de la situation allemande et donc ça n’a pas grande chose à voir.
Google a déréférencé toutes les sites ne souhaitant pas autoriser la publication de court extrait ce qui logiquement a fait chuter le taux de visite des-dits sites.
Là google va juste ne plus publier que le titre et le lien. Les sites restent référencés. A voir si effectivement ça va faire chuter le taux de clic ou le faire augmenter.
Le 25/09/2019 à 14h00
Le 25/09/2019 à 14h00
Du coup ce sont quoi tes sources d’information vu que tous les médias ou presque sont des vendus et les journalistes des limaces décérébrés sans aucune éthique ?
Le 25/09/2019 à 19h28
Le 25/09/2019 à 19h43
Le 25/09/2019 à 19h53
Le 25/09/2019 à 19h53
NextInpact n’est pas un site bouré de traqueurs et cookies en tout genre, ils ne se font pas de sous avec tes données personnelles. Il y a de petits encarts publicitaires, mais ce sont principalement les don et les abonnements qui financent NXI (je crois ? N’hésitez pas à me corriger si je me trompe).
NXI étant un média spécialisé et avec une notoriété moindre qu’un « gros journal » (Le Monde, Le Figaro…) apparaît déjà rarement sur Google Actualités, donc peu touché.
Sur la question, vu que NXI propose déjà les 10 premiers pourcents de l’article aux non-abonnés, ça me paraît tout à fait plausible que le court extrait soit autorisé.
Le 25/09/2019 à 19h58
Le 25/09/2019 à 20h06
Le 25/09/2019 à 20h09
Bravo à Marc Rees pour sa couverture de cette question (du début jusqu’à aujourd’hui) - et à Google (yes,yes 🤔) de ne pas avoir cédé à l’inacceptable « directive copyright »
Le 25/09/2019 à 20h28
Le 25/09/2019 à 20h38
Le 25/09/2019 à 20h47
Promesse non tenue
Qd a ce que j’ai écrit LOL…pour les lecteurs du canard dont tu ne fais pas partie malgré tes cris d’orfraies nous jurant du contraire tu aurais dû reconnaître l’article parue en page 3 du numéro 5128 intitulé : ces patrons qui rêvent d’un « monde » du silence.
Mais apparemment tu en sais plus que de vrais journalistes indépendants comme d’hab :)
Le 25/09/2019 à 20h49
Le 25/09/2019 à 20h56
Le 25/09/2019 à 21h00
Enfin ça me fait toujours du mal de taper ds ton nuage de bisounours parce que tu te marre de ma « connaissance » de la presse et de son fonctionnement….malheureusement tout mon com est pompé sur un article du canard enchaîné donc par des journalistes connaissant, loin s’en faut, beaucoup mieux la presse que toi et son fonctionnement dont ta seule connaissance réside dans la géolocalisation de ton bureaux de presse/tabac le plus proche 😁
Le 26/09/2019 à 04h10
Nicely played Google
Google 26 - 0 Gouvernement francais
Le 26/09/2019 à 05h37
Le 26/09/2019 à 06h18
Le 25/09/2019 à 17h35
Le 25/09/2019 à 17h36
Le 25/09/2019 à 17h38
Le 25/09/2019 à 17h40
Le 25/09/2019 à 17h48
Le 25/09/2019 à 17h58
Le 25/09/2019 à 18h10
Une méthode facile basée sur la page actuelle du monde.fr :
Google renonce à raboter une niche fiscale pour ne pas froisser les seniors
Comment se déroule l’« impeachment », la procédure lancée contre Macron?
Donald Trump plombe le tourisme en Tunisie
La banqueroute de Thomas Cook refuse de payer les médias pour afficher des extraits d’articles
Le 25/09/2019 à 18h26
exemples de titres alakon sur google news section économie
marc ténart, ex-kingfisher, devient pdg de …
parts de marché : carrefour et casino en …
tous du fameux organe de presse LSA
non, je ne balance pas les liens, débrouillez-vous
mais n’ayez pas peur, il n’y a AUCUNE PUB sur google news
(mais qui récupère sans nul doute vos données)
Le 25/09/2019 à 18h33
En version carte pour les propriétaires de journaux :
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
GitHub
Le 25/09/2019 à 18h36
Le 25/09/2019 à 18h45
Le 25/09/2019 à 18h47
Huuuuuum oui tu me vois ravi
Je ne pense ni comme Le Figaro ni comme libération
Je note au passage que tu coupes allègrement le passage sur les pressions qu’exercent ces groupes sur le gvt (article canard enchaîné de mercredi dernier, t’as vraiment pas de bol avec moi à chaque fois on tombe sur des articles récents)
Tu as qd même eu la retenue nécessaire pour ne pas parler d’infos biaisées par le canard.
Mais reconnais le qd même ils nous ont pondu une lois de merde
Pour RT et fox news ds gnews je t’en avais parlé au début des discutions pour ce racket
Conclusion: on avait raison et ils se sont vautré comme les m* qu’ils sont 😁
Le 25/09/2019 à 18h51
Le 25/09/2019 à 18h52
Le 25/09/2019 à 18h58
Le 25/09/2019 à 19h07