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La fabrique d’un « bourreau » idéal 4/4 : « le fusible »

Dommages collatéraux

La fabrique d'un « bourreau » idéal 4/4 : « le fusible »

Notre dossier :

Le 25 février 2020 à 16h30

Trente témoignages dénoncent les portraits « à charge » de l'ancien redacteur en chef des Inrocks, et le fait qu'il aurait été injustement licencié afin de permettre au magazine de se refaire une « image féministe ». Son ex-directrice n'en aurait pas moins été débarquée pour sa « gestion désastreuse de l'affaire de la Ligue du LOL ».

Au vu du mille-feuille d'accusations et d'insinuations majoritairement anonymes dont David Doucet a fait l'objet, nous avons privilégié le fact-checker de celles qui nous semblaient les plus infamantes. Nous avons pour cela utilisé les 30 attestations sur l'honneur recueillies par Doucet en prévision des prud'hommes, afin de les recouper.

Pour rappel, un tel document permet à une personne d'indiquer à la justice qu'elle a été témoin d'un fait. Il faut pour cela recopier à la main qu'« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende le fait d’établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ». 

Doucet, CERFA, témoins

Émanant pour la plupart d'ex-salarié(e)s ou d'ex-stagiaires, qui n'ont a priori aucun intérêt à soutenir une personnalité unanimement clouée au pilori dans trois enquêtes et des centaines d'articles, notamment parce que cela pourrait aussi nuire à leurs carrières (nous avons à ce titre décidé d'anonymiser leurs noms), la plupart ne comprennent même pas que Doucet ait pu être accusé de la sorte. 

Le « mur des hommes » censé, d'après Mediapart, avoir été « le symptôme d'une atmosphère parfois viriliste, voire carrément sexiste » ? Une réplique au « mur des cons » du Syndicat de la magistrature, créé par une femme, qui y avait accroché des photos de journalistes dans des positions ridicules, voire embarrassantes (on y voyait Doucet avec Patrick Sébastien, par exemple), et une pancarte « LOL »... comme l'avait d'ailleurs expliqué Olivier Mialet, l'ancien délégué syndical et secrétaire de rédaction aux Inrocks qui, le premier, avait pris la défense de Doucet.

Il balayait également les accusations d'« intrusions malfaisantes sur des ordinateurs », à mesure que, « faute de matériel suffisant les stagiaires aux Inrocks devaient travailler sur les ordinateurs des salariés absents », comme le confirment plusieurs des attestations recueillies par Doucet. Un ancien responsable informatique du journal se dit abasourdi par le portrait dressé de lui dans la presse et affirme n’avoir jamais entendu la moindre rumeur de ce genre à son propos. 

Le photomontage d'« alerte enlèvement » d'une rédactrice en chef ? Une blague potache qui circulait dans la rédaction et qui brocardait ses absences répétées, ce que nous avons par ailleurs pu recouper. L'auteur du photomontage, un ancien journaliste, nous a ainsi confirmé qu'il n'avait pas été réalisé par David Doucet.

L'« allusion graveleuse » ajoutée en conclusion d'un article sur une cam girl ? Elle aurait... « trouvé l'amour  »; et c'est elle qui lui avait demandé de le mentionner, comme l'atteste le mail qu'elle lui avait envoyé à ce sujet, et sans que l'on comprenne bien ce que cette mention avait de « graveleuse ».

Doucet, camgirl

25 autres (ex-)salarié(e)s, ex-stagiaires et pigistes ont cela dit décliné sa proposition de lui fournir ce genre d'attestation sur l'honneur, même si la plupart affirment, dans des courriels et messages que nous avons pu consulter, n'avoir rien à lui reprocher. D'une part pour ne pas être mêlés à cette histoire de Ligue du LOL, ou risquer d'être suspectés de cautionner ce dont ses membres ont été accusés, mais aussi et surtout parce qu'ils sont encore en poste – ou pigent, ou espèrent pouvoir retravailler – aux Inrocks, et qu'ils ne sauraient donc risquer que leurs témoignages puissent nuire à leurs carrières.

Doucet, peur
Les emails que nous avons pu consulter, que nous avons anonymisés

En le crucifiant, les Inrocks se sont offerts une belle publicité

« Je trouve totalement injuste la façon dont a été traité David par la direction des Inrocks, et je ne reconnais en rien le portrait qu'en a fait la presse », accuse un ancien salarié qui y a travaillé plus de dix ans dans son attestation sur l'honneur.

« En ce qui concerne David, il était totalement investi dans son travail, même les week-ends, avec une capacité de travail impressionnante. Ce n'est pas pour rien que les successifs dirigeants lui ont confié de plus en plus de responsabilités. Et c'est pour cela que je trouve d'autant plus choquant que la direction actuelle ait choisi de le licencier de cette façon ignominieuse. David cherchait à maintenir une atmosphère équilibrée et humaine (et) s'il pouvait entrer en conflit avec certains et avoir des désaccords avec ses subordonnés et ses supérieurs, il n'avait rien d'arrogant ni de cassant, au contraire de nombre de dirigeants qui sont passés par les Inrocks ».

Un autre explique avoir « décidé de témoigner car j'ai été choqué par le licenciement de David à la suite de l'explosion de l'affaire de la "Ligue du LOL". J'ai trouvé qu'il avait été crucifié professionnellement par la direction des Inrockuptibles. En communiquant autant sur son départ et sur son remplacement par une journaliste féministe, le journal s'est offert une belle opération de publicité sur son dos et j'ai trouvé ça profondément injuste ». 

« Sidéré par le portrait dressé de lui dans la presse », il explique que du fait de son poste, « j'étais au contact de tous les services et de tous les salariés du journal. Jamais je n'ai entendu quelqu'un se plaindre d'un comportement inapproprié de David (harcèlement, intimidations ou paroles déplacées) ». 

Accessoirement, et « malgré la longue liste de départs, il n'y a eu quasiment aucun recrutement pour les combler. Les salariés restants étaient obligés de cumuler deux voire trois postes. Ces derniers mois, j'ai vu plusieurs salariés craquer et pleurer dans les couloirs de l'entreprise. Ils étaient totalement à bout. Usés à la fois physiquement et moralement, la direction a accentué la pression autour des salariés afin de produire toujours plus davantage ».

De plus, « la direction n'a déclenché aucune enquête interne afin de savoir si ce que la presse avait écrit sur lui était vrai. Il a été mis à pied de manière brutale et sans aucune concertation. La direction n'a d'ailleurs donné aucune explication aux salariés pour justifier cette décision ».

« Les Inrocks ont licencié Doucet pour se refaire une image vertueuse et féministe »

Un autre souligne qu'« alors que j'ai souffert d'une grande déconsidération de la part de la hiérarchie du journal qui m'avait à moitié placardisé, David s'est, lui, toujours montré poli et attentionné. Jamais je n'ai été témoin (ni) n'ai entendu quiconque se plaindre d'un comportement inapproprié de sa part. Je ne comprends pas ce que le journal lui reproche car rien n'a jamais été clairement explicité. Il me semble qu'il a été victime d'une campagne médiatique qui n'avait rien à voir avec son travail effectif, ni avec ses relations dans la rédaction ».

Un ancien cadre historique qui a travaillé à ses côtés plusieurs années déplore de son côté que « le nom de David Doucet a été jeté en pâture à la vindicte populaire et il a été condamné par le tribunal médiatique contemporain sans jamais avoir été accusé, jugé ni condamné par la justice. Ce que l'on reprochait à juste titre aux protagonistes de la Ligue du LOL (l'effet meute des réseaux sociaux) se retournait contre eux à la puissance mille, comme une vengeance disproportionnée à retardement ».

À en croire « les arguments de la direction motivant cette décision, l’affaire Ligue du Lol et David Doucet faisaient du tort à l’image du journal. Or, si l’image des Inrockuptibles était sévèrement détériorée depuis quelques temps, c’était en raison d’une couverture consacrée à Bertrand Cantat, couverture qui ne relevait en rien de la responsabilité de David Doucet et qui avait été validée par la hiérarchie de la rédaction et de la publication, la même qui a par la suite licencié David Doucet. L'extrême rapidité du processus indique qu’il n’y a pas eu d’enquête interne sérieuse, ni de processus progressif (recadrage informel, avertissement formel, mise à pied, etc), ce qui n’étonne guère venant d’une entreprise où n’a jamais existé de service DRH ».

inrocks, Doucet

« Son licenciement sec m’apparaît comme de pure opportunité, poursuit-il : prenant comme prétexte le retentissement médiatique de l’affaire Ligue du Lol, la direction des Inrockuptibles a licencié David Doucet pour se refaire une image vertueuse et féministe. Ce qui apparaît comme une pure opération de communication a été l’occasion de faire d’une pierre quatre coups : tenter de faire oublier la couverture Cantat, surfer sur le contexte post-MeToo, régler des rivalités internes, en profiter pour réaliser des économies supplémentaires ». 

Des propos qui font écho à ce qu'avait écrit sur Medium Olivier Mialet, l'ancien délégué syndical des Inrocks, pour qui Doucet a été le bouc émissaire « de cette panique morale qui a amené la direction des Inrocks à choisir de se débarrasser subitement » de lui « pour ne pas détériorer l’image du journal, déjà dégradée du fait de choix malheureux ». Il paie malgré lui « les difficultés d’un titre fragilisé par la crise de la presse et ses propres erreurs rédactionnelles (comme par exemple la une sur Bertrand Cantat, à laquelle il s’était pourtant vainement opposé) ». 

Le contraste entre ces témoignages « à décharge » et ceux « à charge » publiés dans les trois enquêtes peut paraître difficile à comprendre, mais s'explique d'une part parce que les journalistes avaient écarté, d'après Doucet, (au moins) trois témoignages « à décharge » qu'ils avaient pourtant recueillis, d'autre part parce que, précise un ancien journaliste des Inrocks, « si autant de personnes ont témoigné contre David, c’est aussi parce qu’il “assumait” ses inimitiés, et n’avait pas peur de partir au clash avec les gens, ce qu’il a finalement payé très cher ».

« Il a servi de fusible. Et je trouve cela injuste »

La plupart des attestations signées par des femmes impute ce déchaînement aux luttes de clans en interne ou à des inimitiés personnelles ou professionnelles les accusations relayées dans les trois enquêtes et devenues, sorties de leurs contextes, mais également revues et corrigées au prisme de la Ligue du LOL, infamantes.

Tout en pointant du doigt l'absence de gestion des RH aux Inrocks, mais sans pour autant lui en imputer la responsabilité, bien au contraire. Non content de battre en brèche le soi disant « boy's club » qu'aurait été Les Inrocks, elles témoignent également du comportement bienveillant de Doucet envers les femmes, et notamment les stagiaires.

Une ancienne salariée déplore ainsi le fait que « les articles de presse écrits à propos de David cherchent à le faire passer pour ce qu'il n'est pas. À l'égard des femmes, je garde le souvenir d'un homme attentionné, agréable et toujours respectueux. Je n'ai jamais entendu quiconque me rapporter la moindre parole déplacée de sa part » alors que, du fait de sa position, « j'étais toujours au courant de la moindre anecdote (conflits, blagues...) de la vie de la rédaction ».

« Je n'ai jamais ressenti une ambiance machiste ou sexiste au sein du journal et ça m'écoeure d'avoir lu ce genre de choses dans la presse, précise-t-elle par ailleurs. Nous n'avons jamais été saisis de problèmes de comportements le concernant ou de critiques sur ses méthodes managériales. Au contraire, les salariés l'appréciaient et la direction répétait qu'il était "très professionnel" et que c'était un "très grand bosseur qui ne comptait pas ses heures" ».

Doucet, bienveillance

Une autre : « Je n'ai jamais entendu la moindre critique sur la personnalité de David ou sur son management. Jamais je n'ai entendu la moindre critique sur un comportement sexiste ou agressif de sa part. Bien au contraire de ce que j'ai pu en voir, il s'est montré avenant et sympathique avec moi ou d'autres salariés du service ».

Une troisième : « Je suis atterrée par la fausse vérité qui circule à propos de David Doucet depuis le début de cette affaire dite de la "Ligue du LOL". Car s'il y a bien une personne qui a essayé de rendre mon intégration plus facile au sein de la rédaction, qui a toujours été de bons conseils et d'un professionnalisme constant avec moi, c'est bien David. C'est d'autant plus injuste que David était le seul responsable du journal à s'occuper véritablement des stagiaires. Jamais je n'ai entendu quelqu'un se plaindre d'un comportement ou de paroles malvenues vis-à-vis des femmes (stagiaires ou rédactrices titulaires). Jamais je ne l'ai vu profiter des concerts pour se lancer dans des manœuvres de séduction ».

Elle dénonce par ailleurs la vengeance dont il aurait fait l'objet : « David était un journaliste talentueux mais aussi relativement ambitieux. Il ne s'en cachait pas. Cette ambition lui valait de solides inimitiés. Le journal était constitué d'une ribambelle de "clans". En devenant rédacteur en chef, David a cristallisé de nombreuses rancœurs et frustrations ».

Évoquant les témoignages « à charge » relayés dans les enquêtes, elle écrit avoir été « effarée de voir à quel point l'affaire avait permis à ses rivaux professionnels et à des collaborateurs revanchards de le clouer au pilori et de le présenter comme un "manager toxique", ce qu'il n'a jamais été. J'ai constaté à quel point les faits avaient été tordus et décontextualisés pour brosser de lui un portrait à charge ».

Une autre dit avoir « eu un choc à la lecture de ces articles (notamment Mediapart) en constatant que tout ce qui était décrit du quotidien de la rédaction en général et du portrait de David Doucet en particulier ne correspondait pas du tout à la réalité de ce que j'ai vécue. Et ce qui m'a le plus choquée, c'est que les rares éléments dont j'avais connaissance (l'histoire des caméras de vidéosurveillance, l'histoire de la bagarre) avaient été relatés sortis de leur contexte, et utilisé à mal escient pour brosser un portrait à charge. Les articles étaient plein d'amalgames, j'ai l'impression que David Doucet a fait les frais d'années de crises et de dysfonctionnements dont la direction des Inrocks est aussi en grande partie responsable. Je pense qu'il a servi de fusible pour préserver l'image d'un journal qui connaît de grosses difficultés. Et je trouve cela injuste ».

« Comme j'étais jolie, j'étais forcément stupide »

Elle déplore le « véritable harcèlement moral que me faisait vivre » l'une des journalistes ayant dénoncé le management de Doucet dans les médias, et ce d'autant plus qu'il avait été, a contrario, « d'un grand soutien moral durant cette période ». Faisant montre d'une « méchanceté absolue » à son encontre, elle l'avait, à l'en croire, « complètement ostracisée ».

Pis : « j'étais estomaquée par son féminisme partiel. Car elle se revendiquait féministe tous les jours. Et tous les jours elle cherchait à m'humilier, ou me rabaisser, et partait du postulat que comme (selon elle) j'étais jolie, j'étais forcément stupide. Impensable qu'une femme soit "jolie" et "intelligente" ou "compétente". C'était devenu littéralement insupportable ».

Or, et parce qu'il lui avait demandé « à plusieurs reprises d'interrompre son harcèlement vis-à-vis de moi, David s'est attiré les foudres et une rancune tenace ».

Alors que les trois médias qualifiaient les Inrocks de « boy's club », une autre ex-stagiaire déplore les « comportements à mon encontre de certaines des jeunes recrues du magazine. Ce n'était que des mots (des piques, remarques sexistes insinuant notamment que je ne devais mon recrutement qu'à mon physique –- et elles venaient en majorité de personnes s'affichant volontiers comme "journalistes féministes"), mais ces mots ont failli me faire changer de voie à l'époque ».

A contrario, elle qualifie ses rapports avec Doucet de « relation de travail saine, professionnelle et bienveillante. Le journalisme est une profession de passion. La charge émotionnelle prend souvent le pas sur le reste. On en oublie alors qu'il s'agit avant tout d'un "métier". En ce qui me concerne, David a su faire le sien ».

Une cinquième souligne « la disponibilité, l'ouverture d'esprit, la gentillesse et le sens des responsabilités de David Doucet », qu'elle qualifie de « manager bienveillant », et de rajouter : « je ne l'ai jamais vu avoir le moindre comportement déplacé ni usé de méthodes managériales toxiques tels que ça a été décrit dans les articles suite à l'affaire de la Ligue du LOL ».

L'ex-directrice débarquée pour sa « gestion désastreuse de l'affaire »

Deux attestations et plusieurs témoignages, évoquant des propos tenus par de hauts responsables des Inrocks, imputent notamment le licenciement, en juillet 2019, d'Elisabeth Laborde, à sa « gestion désastreuse de l'affaire de la Ligue du LOL ». L'ex-patronne du magazine avait validé la fameuse couverture consacrée à Bertrand Cantat – que Doucet avait contestée – avant de décider de le licencier au motif que son nom figurait dans la liste des membres de la Ligue du LOL.

Lui était également reproché le fait qu'elle n'avait fait « aucune enquête interne avant d'acter son licenciement », alors qu'« elle s'est précipitée opportunément sur cette affaire pour licencier Doucet avec qui elle avait un ancien différent », tout en faisant fuiter dans la presse son licenciement. À l'en croire, il s'agirait d'une « vengeance personnelle » de sa part, et qu'« avec un autre directeur à la tête du journal, David Doucet n'aurait pas été licencié ». 

Inrocks, Doucet, Vengeance

Des propos confirmés par d'autres anciens responsables pour qui l'ancienne directrice, à trop en faire, avec son communiqué au napalm, les fuites concernant sa mise à pied puis son licenciement dans la presse et son interview sur France Inter, avait « fait des Inrocks le journal de la Ligue du LOL », précipitant sa propre chute. 

Le 1er mars 2019, une « source proche de la direction » des Inrocks avait effectivement informé l'AFP du licenciement de « leur rédacteur en chef web David Doucet suite à l'affaire de la "Ligue du LOL" ». Elle y justifiait son licenciement par « l'impact négatif sur "l'image du journal" et sur sa "crédibilité journalistique" au sein de leur rédaction », mais également pour « avoir eu des "comportements non-professionnels dans l'exercice de sa fonction hiérarchique", comportements relevés dans des enquêtes menées par Mediapart, L'Obs/Rue89 et Le Monde à la suite de l'affaire ».

Or, ces comportements ne figurent pourtant aucunement dans sa lettre de licenciement, que nous avons pu consulter, et qui ne mentionne que la seule « Opération Mollo » (voir le second volet de notre enquête).

La boucle était bouclée, la spirale infernale : non contentes de n'avoir été qu'« à charge », les trois enquêtes étaient utilisées par une « source proche de la direction » des Inrocks pour justifier son licenciement, dans une nouvelle dépêche qui, reprise par de nombreux autres médias, contribuait à valider – sans pour autant les avoir vérifiées, et encore moins fact-checkées – les accusations visant Doucet.

La somme d'articles, salissant sa réputation numérique, sans même qu'il ait pu se défendre, ni y répondre, était devenue telle qu'il devenait a priori inconcevable qu'une quelconque rédaction puisse un jour oser réemployer un journaliste ayant fait l'objet de telles infamantes accusations.

Contactés, Jean-Marc Lalanne, le directeur de la rédaction des Inrockuptibles (qui avait initialement pris la défense de David Doucet) et Emmanuel Hoog, le directeur de la publication des Inrocks (qui avait acté le licenciement d'Elisabeth Laborde) n'ont pas répondu ni réagi aux questions que nous avions posées à Elisabeth Laborde et que nous leur avions transmises. Pas plus que Matthieu Pigasse, propriétaire des Inrocks, que nous avions aussi sollicité à ce sujet ou qu'Elisabeth Laborde, malgré plusieurs relances.

« Peut-on licencier un salarié parce qu'il avait fait partie d'un groupe Facebook privé ? »

Des médias touchés par l'affaire de la Ligue du LOL, Les Inrocks est l'un des rares a avoir débarqué un salarié de façon aussi preste et brutale. À titre de comparaison, Télérama et Slate ont réagi avec bien plus de mesure, prenant le temps d'écouter leurs deux salariés visés parce qu'ils avaient fait partie du groupe Facebook, d'enquêter à leur sujet, avant de finalement les maintenir en poste, notamment parce qu'aucune accusation ne les visait nominativement.

Télérama a ainsi été convaincu, au sujet d'Olivier Tesquet, qui n'était accusé par personne, de « sa participation passive à ce groupe ». De son côté, Slate a expliqué, au sujet de Christophe Carron, que son « appartenance à ce groupe privé Facebook, fût-elle tardive et passive, fut clairement une erreur, que nous regrettons pour lui », mais également que « les degrés d’implication et la nature ou la gravité des actes commis par les différents membres ne peuvent et ne doivent pas faire l’objet d’un amalgame ».

In fine, les deux rédactions validaient également le fait que la simple participation à ce groupe Facebook privé ne saurait attester que ses membres préparaient des raids de cyberharcèlement « en meute », encore moins que c'était l'un de ses objets, mais également que les accusations visant « la » Ligue du LOL ne concernaient que « certains » de ses membres, sans pour autant permettre d'impliquer l'ensemble du groupe, ni démontrer que les autres étaient au courant de ces agissements, ou de leurs conséquences.

Personne ne conteste que les personnes qui se sont présentées comme victimes de la Ligue du LOL ont été harcelées, à des degrés divers et variés. Mais, personne n'ayant eu connaissance du contenu de ce groupe privé, il n'a jamais non plus été démontré que ces harcèlements y avaient été préparés, ni même qu'ils en émanaient.

Et tous les ex-membres qui s'en sont expliqués en public, ou ceux que j'ai contactés en privé, ont fermement démenti cette réduction à un « boy's club » créé pour cyber-harceler. « Sur une quarantaine de personnes qui sont passées par le groupe, un quart était des femmes, dont l’une a directement participé à la création de ce groupe », a ainsi anonymement témoigné l'une d'entre-elles, dont j’ai pu vérifier l’identité.

Doucet n'est pas le seul à avoir été licencié de la sorte. Arrêts sur images a ainsi expliqué que le journaliste Guillaume Ledit avait lui aussi été licencié d'Usbek & Rica pour le seul fait d'avoir vu son nom associé à la Ligue du LOL « sans toutefois que rien ne lui ait été reproché à titre personnel : aucun témoignage ne l'accusait, aucun tweet compromettant n'avait refait surface ». Fin novembre, son rédacteur en chef Blaise Mao, reconnaissait sur France Culture qu'il « n'aurait pas dû être licencié ».

Non content de le ranger du côté des harceleurs en décidant de le licencier, Usbek & Rica y avait ajouté une dernière élégance, comme l'a raconté Ledit à ASI : « J'ai été embauché en CDI le 13 mars 2017, et ma lettre de licenciement m'a été remise en main propre chez moi par un huissier de justice le 12 mars 2019 », sachant que si la lettre lui avait été envoyée en recommandé, et donc reçue le lendemain, la deuxième année dans l'entreprise aurait dû lui être indemnisée.

« Est-ce qu'on peut mettre fin au contrat de travail d'un salarié parce qu'il fait partie d'un groupe Facebook privé, ou que son nom est lâché sans aucune vérification dans une liste anonyme ? » déplore, en conclusion de l'article, le journaliste qui ressent toujours son licenciement comme une injustice. 

« Ils vont faire quoi après ça ? Ouvrir un gîte en Sologne ou dans la Drôme ? »

Alors que l'on n'a jamais autant parlé de fact-checking, de bulles de filtre, de cyber-harcèlement (notamment « en meute ») et des mésinformations relayées sur les réseaux sociaux, j'étais à mille lieues d'imaginer à quel point les biais de confirmation, relayés par les médias, sans vérification, cloueraient de la sorte au pilori autant de « présumés coupables ».

Sur la trentaine de noms figurant dans la liste des membres supposés de la Ligue du LOL, 14 personnes ont perdu la totalité de leur activité professionnelle, 6 autres de manière partielle, alors que nombre d'entre eux n'avaient pourtant été nominativement accusés de rien.

Reste donc aussi à savoir combien d'autres ont été eux aussi des « dommages collatéraux » de ce combat, tout à fait légitime au demeurant, contre le sexisme et le cyber-harcèlement, mais également d'en prendre la mesure pour que, tant dans les rédactions que sur les réseaux sociaux, ce genre de « circulation circulaire de l'information à charge » n'entraîne plus de tels phénomènes de cyber-harcèlement « en meute », et d'appels à l'« annulation » sociale et professionnelle. 

Vincent Glad, co-créateur du groupe privé Facebook de la Ligue du LOL, déplorait récemment que, sur les huit journalistes et médias ayant interviewé l'auteure du seul livre consacré à ce jour à la Ligue du LOL, et au harcèlement dont elle l'a accusé, sept n'ont pas pris la peine de le contacter, mais également que le seul qui l'a fait a « du coup renoncé à (en) faire un article », au vu des informations et éléments « à décharge » qu'il lui avait présentés.

 

Dans un retour sur ce qu'il qualifie d'« emballement médiatique inédit », l'ADN a récemment fait deux révélations : la liste des membres de la Ligue du LOL, validée par deux membres du groupe, avait fait l'objet de « retraits (surtout de noms de femmes) et ajouts », insinuant d'une part qu'il s'agissait d'un « boy's club », mais également qu'il y aurait eu des négociations quant à savoir qui « outer » ou pas, sur des critères qui n'ont jamais été rendus publics.

D'autre part, dans un enregistrement que l'ADN s'est procuré, réalisé au sein du comité de rédaction de Libération juste après l'éviction d'Alexandre Hervaud et Vincent Glad, plusieurs journalistes estimaient qu’il fallait mener une enquête approfondie avant de sortir quoi que ce soit sur l’affaire. Certains proposaient de vérifier la véracité des témoignages, de faire un travail de clarification afin de ne pas mettre l’ensemble des personnes incriminées dans le même panier, un journaliste expliquant ses réticences face à la sortie d’une enquête « forcément partielle ».

A contrario, d'autres insistaient sur l’importance de sortir un article très rapidement, et de s’appuyer sur les lettres d’excuses comme autant « de lettres d’aveux » qui « ne demandent pas une grande enquête », au motif qu’il était important de dédier la Une du journal au sexisme dans la presse avant que d’autres médias ne s’emparent du sujet... Au final, la quasi-totalité de la presse s'empara du dossier, mais pour ne relayer que les seuls témoignages de personnes se présentant comme victimes de la Ligue du LOL, sans que ses membres, coupables présumés, puissent répondre de leurs accusations, et sans que les journalistes prennent le temps de les vérifier, contextualiser et fact-checker.

Et l'ADN de conclure qu'« en tenant un rôle de juge et parti, les médias ont sans doute voulu régler « leur MeToo » à travers des articles réalisés sans beaucoup de recul. La course à l’info qui a remplacé le processus de vérification, les réseaux sociaux qui font office de sources fiables et l’opinion publique qui attendait les articles au tournant ont sans doute contribué à mettre en lumière les limites de cet exercice ».

@Coeur_de_rocker, le compte Twitter de celle qui avait témoigné en septembre dernier avoir été l'une des femmes de la Ligue du LOL, et qui fact-checke depuis des mois les accusations visant les membres du groupe, a récemment proposé à @CheckNews, le service de fact-checking de Libération qui avait lancé l'affaire de la Ligue du LOL, de consulter le dossier de 300 pages qu'elle a compilé à ce sujet. Proposition restée sans réponse.

Signe, pourtant, que des journalistes étaient conscients des conséquences possibles de leurs articles, et de cette façon de travailler, Doucet m'a raconté que l'un de ceux qui avait enquêté sur la supposée gestion « toxique » des Inrocks lui avait expliqué qu'« on a entendu beaucoup de rumeurs, ça a été un déchaînement, on sentait une vraie ambiance de règlements de comptes », avant d'ajouter, gêné : « On a hésité à mettre vos noms, et un collègue a d’ailleurs dit : “Ils vont faire quoi après ça ? Ouvrir un gîte en Sologne ou dans la Drôme ?” »... 

Full disclosure : j'ai travaillé à OWNI.fr avec Guillaume Ledit, ce qui m'a aussi incité à douter à l'époque du fait que l'on ne pouvait pas incriminer « tous » les membres de « la » Ligue du LOL de la même manière en général. Cela m'a mené au fil de mon enquête à vouloir fact-checker les accusations visant David Doucet en particulier.

Commentaires (111)

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Exactement. La liberté d’expression n’a jamais impliqué une obligation d’être écouté.

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Je suis d’accord avec toi sur le principe, mais en l’espèce, je pense que le fait de laisser visible pendant des jours une affiche pourrait être argué comme constitutif d’une répétition (puisque concrètement chaque fois qu’une personne passe elle peut le revoir).



Cela dit, je n’ai aucune idée de la jurisprudence en la matière, et il est certain que si ce type d’interprétation est admis il y aurait beaucoup de dérives potentielles…

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Une très bonne série d’articles, qui ma permis de découvrir cette histoire de Qwant/NXi que je n’avais pas suivi l’été dernier.



Encore merci.

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Dans les commentaires de l’article sur les conditions d’écriture à propos de Qwant, Teuf proposait d’afficher sur le site (en bas) les différentes sources d’argent de NXi, est-ce que ça a été fait (si oui, où ?) ? Est-ce toujours prévu ? Si non, pourquoi ?



Merci d’avance,

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Je ne comprends pas cet acharnement sur @carbier. Que son point de vue soit en contradiction avec celui de l’auteur (et en cohésion avec le mien), pourquoi pas, mais je ne le trouve pas plus polémique que les commentaires qui lui font la morale, et qui d’ailleurs s’attaquent à la personne plutôt qu’à ses arguments.



Quoi qu’il en soit, ça reste évidemment des opinions personnelles. Personne ici ne prétend apporter la vérité, mais nos points de vue respectifs sur un ou plusieurs éléments des articles du journal. Et c’est aussi ces ajouts, nuances et parfois contradictions externes qui font la force, selon moi, des journaux comme NextInpact en autorisant justement la parole aux lecteurs. Et autant les trolls peuvent vraiment nuire à cela, autant je n’ai pas l’impression que les avis (divergeant) de @carvier et d’autres comme moi en soient. Evidemment nous avons tous notre sensibilité propre sur le sujet.



Maintenant, mon malaise a transité de la lecture de l’article à la défense de David et les directions stratégiques de Next INpact. J’avais déjà eu cette impression à lecture des articles de Qwant, que je ressentais comme des réglements de comptes (mérités ou pas). Et cet article me donne de nouveau cet impression, celle d’une fausse enquête mais présentée comme telle, dont les “preuves” sont unidirectionnelles et présentées de manière malaisantes.



A la fois le fond “donnons la parole à l’ancien directeur éditorial des INrocks qui semble d’après les faits s’amuser (au minimum) à faire des blagues douteuses et à provoquer mais dont le licenciement est selon l’auteur de l’article un abus”


->pourquoi pas au final, mon opinion est que bien des gens et des associations de grandes valeurs auraient mieux mérité ces 100k signes ou que des bien des enquetes auraient été plus interessantes car non limitées aux sources d’une personne…



Et dans la forme ; “faisons passer cette tribune (encore une foi, pourquoi pas, tout le monde y a droit) sous forme d’une enquête sur les lapalissades des tribunaux du Net, dont la majorité des sources sont Doucet lui même, et dont l’argumentation tend a réduire systématiquement les conséquences de ses actes voire à passer sous silence d’autres. Et ne mettons aucun disclaimer, surtout”. Et je trouve cette démarche au mieux maladroite, sinon malhonnête.



Et les réponses de David, aka la Direction en ce qui concernent les articles : “si vous êtes choqués c’est que vous n’avez pas compris ce nous voulions présenter”. Euh, ok.



Tout le monde est dans son droit ici, et NextInpact publie encore les articles qu’ils veulent avec le ton qu’ils veulent. Mon opinion (éminemment personnelle) est que je ne veux pas (plus) être le contributeur financier à ce genre d’article, surtout quand ils sont appuyés et confirmés si fortement par la direction.



Bonne continuation à vous quoi qu’il en soit, je suivrai les Briefs qui sont encore pour moi à forte valeur ajoutée.

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La page est ici, on l’a déjà mise en lien dans des articles sur le sujet et elle est référéncée mais pas placée en bas de site (ce sera le cas sur v7 qui est en phase de finalisation on a freezé v6 pendant cette période)&nbspnextinpact.com Next INpact

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carbier a écrit :



Rien que ça ?

Toujours la fameuse inversion de la culpabilité.







Mais tu es qui en fait pour déclarer qu’untel est coupable et untel est victime ? Et selon quel critère ? C’est au premier qui se plaint qui a gagné ?



Parce que perso, pour me forger une conviction, ce que je fais, c’est que j’essaye d’avoir le plus de faits et d’arguments possibles des deux côtés. Il me viendrait pas à l’idée de me plaindre qu’on me présente des faits et des arguments nouveaux, ça ne peut être que bénéfique. On m’a présenté un côté de l’affaire pendant un an, je suis bien content d’avoir accès à une autre face du médaillon.



Je comprends pas le délire… y a deux parties à une affaire, et t’es en train de reprocher à l’article de présenter des faits et des arguments qui vont pas dans le sens de l’une des deux parties ? Brrrr, je voudrais pas t’avoir comme juge…


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As-tu regardé les références en liens dans les 4 articles ? As-tu bien lu l’ensemble de chaque article ?… J’ai l’impression de lire le commentaire d’un avocat… sauf qu’il n’y a pas de procès en jeu.



C’est un simple article de fact-checking. Moi-même, je n’aime pas ce genre d’exercice journalistique car c’est très limité : le journaliste se limite à répertorier des faits et à démontrer si c’est vrai ou faut.



Et la preuve que le fact-checking est risqué, car quelqu’un (toi en l’occurrence) vient tirer des plans sur la comète comme si on accusait des gens (tu as zappé les passages qui parlent de Florence Porcel ou encore de l’émission Arrêt sur images de février 2019).



C’est pas parce que tu as des doutes que tu as le droit de dire qu’il s’agit d’une tribune. Oui, tu n’as pas compris ce que tu as lu, je te le confirme. Tu es ridicule à comparer ça à une tribune. Tu as le droit de le dire mais dans ce cas, j’ai le droit de te répondre une 2de fois qu’une tribune correspond à autre chose. Ici, c’est une vérification de faits (fact-checking). C’est pas exhaustif, ce sont des faits. Tu peux contester ce fact-checking autant que tu veux mais face à un journaliste comme J-M.Manach, ce ne sont pas des commentaires écrits en 15 minutes maxi qui vont lui donner tort.

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Liam a écrit :



Je comprends pas le délire… y a deux parties à une affaire, et t’es en train de reprocher à l’article de présenter des faits et des arguments qui vont pas dans le sens de l’une des deux parties ? Brrrr, je voudrais pas t’avoir comme juge…





Tu ne comprends pas le délire ?

Moi ce que je ne comprend pas c’est comment des personnes auto-proclamés “influenceurs” du web peuvent avoir l’idée de créer “une ligue” fermée sur FB.

D’un côté tu as des “influenceurs” très bien placés dans chaque rédaction et/ou media, de l’autre tu as des petites mains. Des témoignages qui sont sortis montrent un florilège de petites blagues douteuses et autres petites “moqueries” publiques “sans conséquences”.



Bien sur que ces chers “influenceurs” peuvent se défendre, ma remarque concerne juste le ton et les mots employés dans l’article. Article qui tend à disculper Doucet en minimisant en permanence ce qu’il a fait.

Si tu n’as jamais fait “bonne figure” en publique alors que tu t’es pris une vanne sur ton age/poids/sexe/etc. alors que cela te blesse profondément tant mieux pour toi. Mais en l’occurrence un “canular” rendu publique peut être terriblement blessant/traumatisant pour une personne même si elle ne laisse rien paraitre.



Et oui désolé quand on se croit supérieur aux autres au point de créer une ligue fermée, cela crée chez moi des a priori (peut être faux par ailleurs)


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carbier a écrit :



Tu te crois aux USA ou dans une vraie cours de justice ?







En France. 1 an et 15000 € pour l’auteur, 5 ans et 350k€ pour celui qui s’en sert dans un procès en la sachant fausse.







carbier a écrit :



Absolument pas: il suffit de demander des attestations sur l’honneur à des personnes de confiance voire des amis et cela passe sans problème.

Dans les histoires de harcèlement scolaire par exemple, le harcelé étant bien souvent marginalisé tu trouveras peu de témoignage dans son sens et beaucoup dans l’autre.

Avec toujours les mêmes excuses: on ne faisait rien de mal, juste des blagues potaches…







L’as-tu déjà fait (demander des attestations sur l’honneur) ?



Toutes les personnes que je connais qui ont demandé des attestations sur l’honneur (pour des faits avérés, hein, pas pour mentir) ont eu plutôt de la peine à trouver des gens pour les rédiger (pour tout un tas de raisons différentes, mais souvent le conflit avec l’employeur).


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joma74fr a écrit :



C’est un simple article de fact-checking. Moi-même, je n’aime pas ce genre d’exercice journalistique car c’est très limité : le journaliste se limite à répertorier des faits et à démontrer si c’est vrai ou faut.





Et comment dans une affaire de harcèlement moral, tu fais du fact-checking ?



Tu dis qu’un canular n’a pas pu faire de mal parcequ’il était publique avec la victime à côté ? (cf mon commentaire plus haut)

Tu dis qu’une stagiaire n’a pas été importunée parcequ’elle a envoyé une fois un smiley ?



Effectivement ce sont des faits vérifiables (au passage le même procédé utilisé par l’avocate de Weinstein). Par contre des faits ne peuvent pas retranscrire des émotions ou des ressentis.


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Excellente série. J’avoue ne pas comprendre le “malaise” invoqué par certains et certaines. En effet, l’angle est très clair dès le départ non ? Raconter l’affaire en la centrant sur une personne donnée, rien de plus, rien de moins.



Effectivement, de façon sous-jacente, cela permet le faire passer le message “croiser les infos, vérifier les faits avant de se précipiter pour juger” Et ?



Merci, chouette plume soit dit en passant.



Pour conclure, qui sont celles et ceux qui donnent des leçons de journalisme ? Êtes-vous journalistes vous-même pour les donner ?



PS : d’autres dossiers de ce même tonneau seraient salutaires. Merci.

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gavroche69 a écrit :



Moi je ne filtre personne et cela ne m’oblige pas à lire ce que je n’ai pas envie de lire et en plus même quand on est pas d’accord ça peut être parfois très drôle et rien n’oblige à y répondre.







Je filtre principalement les racistes, qui, selon moi, ne sont jamais drôles et rarement intéressants.



C’est plus par hygiène que par censure, ça me laisse plus de temps pour savourer les fantasmagories des macronistes ;-).


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Reponses de médiapart qui dezingue la série d’article:

https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/270220/propos-de-notre…

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carbier a écrit :



Tu ne comprends pas le délire ?

Moi ce que je ne comprend pas c’est comment des personnes auto-proclamés “influenceurs” du web peuvent avoir l’idée de créer “une ligue” fermée sur FB.







Pour la petite histoire, le groupe FB intitulé ligue du LOL n’avait rien d’une “ligue”. C’est un genre de micro-forum entre potes. Il a été créé par Vincent Glad à l’ouverture des groupes privés, si on en croit ce qu’il expliquait dans un article. Il avait créé “la ligue des reufs” pour sa famille et “la ligue du LOL” pour ses potes. Juste un groupe pour déconner entre potes. Voilà, c’est ça la fameuse “ligue privée blabla”.



On peut douter de la parole de Glad mais pour autant que je sache, aucune preuve ni aucun témoignage d’insider n’a jamais été rapportée du fait, souvent avancé, que le groupe était un système organisé pour coordonner des raids ou des harcèlements collectifs. Aux dernières nouvelles, c’est encore à l’accusation d’apporter les preuves de ce qu’il avance… Jusqu’à preuve du contraire, “la ligue du LOL”, c’était un forum privé de quelques potes et potes-de-potes qui déconnaient ensemble et parfois se moquaient en privé d’une micro-célébrité de Twitter. Après, que des membres de ce groupe aient parfois été des connards sur Twitter ou ailleurs, c’est +/- démontré mais ça crée pas une culpabilité collective. Pas plus que je suis responsable, en tant qu’INpactien, de ce que tu fais de ta vie à côté.


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Faut blacklister carbier dans votre profil les gars. Vous allez voir, ça assainit les commentaires.

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Je rejoins l’angle de Carbier: Je comprends l’intention de l’article de vouloir démontrer les effets de bords de décisions privées prises lors d’émotions sociales fortes et boostées par une couverture médiatique forte mais pauvre journalistiquement et qui n’as pas attendu les résultats de la justice.



Toutefois et compte tenu du contexte, l’article est très maladroit. Et je préfere imaginer cela plutot que d’y voir le triste constat qu’il s’inscrit dans une ligne directe d’articles tentant d’amoindrir les actes “d’arceleurs mais en fait pas tant que ça” perpertrés par des hommes et défendus par d’autres hommes.



David, je comprends votre positionnement et la ligne editoriale, mais ne pas reconnaitre le malaise d’une partie des lecteurs face à ce genre d’articles est, sinon une autre maladresse, symptomatiques des grands médias aujourd’hui evoluant dans leurs propres bulles.



Ou sinon, le dossier manque clairement d’avis externe. On dirait presque une tribune co-écrite par Doucet lui meme.

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Je souhaitais revenir sur ce point :



(…)Alors que l’on n’a jamais autant parlé de fact-checking, de bulles de filtre, de cyber-harcèlement (notamment « en meute ») et des mésinformations relayées sur les réseaux sociaux, j’étais à mille lieues d’imaginer à quel point les biais de confirmation, relayés par les médias, sans vérification, cloueraient de la sorte au pilori autant de « présumés coupables ».(…)



N’est ce pas tout simplement le principe de ligne éditoriale dans la presse qui consiste à recouper les informations qui vont dans le sens de l’article ?

Pour une fois ça touche un journaliste du coup ça en interpelle d’autre, mais sur de nombreux sujets (et on le remarque quand on travaille dans le domaine concerné) les articles sont biaisés et en général les informations recoupées sont justes présentes pour aller dans le sens de la ligne éditoriale

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y-a pas à dire :

tu as des idées “bien à toi” (purée) ! <img data-src=" />

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Je n’ai pas tout lu (cette affaire m’intéresse moyennement) mais ce matin à la radio il y a Vincent Glad (un des co-fondateurs de la ligue du LOL) qui est venu s’expliquer et qui parle de tout ça dans un article qu’il a mis en ligne ICI.



Ce lien est peut-être déjà dans cet article (je répète que je n’ai pas tout lu) mais au cas où…

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Citan666 a écrit :



Je n’ai pas d’avis sur ce sujet précis parce que de toute façon, ne lisant ni Twitter, ni Facebook, ni 80% des journaux que je considère être de simples torchons (et que je n’ai plus de TV depuis 15 ans, ça aide aussi à préserver le cerveau), tout ce battage médiatique m’est passé à peu près par dessus la tête.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Comme toi , j’avoue être passé au dessus de tout ca simplement car je ne suis pas sur facebook/instagram/twitter.



J’ai quand même l’impression que twitter a fait beaucoup de mal avec sa limite en nombre de caractère : Ca a quasiment remplacé les blog désormais, sauf que dans un blog il y avait la place de commenter, et de s’exprimer.



La réduction du nombre de caractères me semble-t-il a terriblement appauvri l’expression , qui est devenue courte et vindicative pour être percutante en 140 caractères. Ce concept a été ensuite repris par d’autres, mais les gens ont commencé à adapter leurs écrits sur ça.



La concision c’est ptêt bien mais c’est pas adapté lorsqu’on veux étayer un propos.



Facebook a moins ce problème-là mais par contre a un système de groupe qui segmente les gens et ne permet pas tellement la discussion (à mon avis).



A titre perso j’ai fermé mes comptes sur ces 2 plateformes il y a plusieurs années notamment à cause de ça, et aussi du coté chronophage et “notification permanente” du système qui , pour moi, venait interférer avec la vie courante et baisser drastiquement ma productivité (au boulot comme perso).



Insta je connais pas.



J’avoue que j’ai du mal à appréhender pourquoi une personne qui se fait harceler sur telle ou telle plateforme ne peux simplement pas …. arrêter d’y aller , ou se créer un autre compte , ou aller sur une autre plateforme plus sympathique.&nbsp; C’est tellement éphémère cette effet de meute que si tu arrête de répondre les abrutis iront nuire ailleurs (jusqu’à ce que eux même évoluent ou se fasse à leur tour harceler).



Dans l’histoire de la ligue du lol, pour moi ce qui est grave c’est la mentalité: c’est de même nature, à mon sens, que les mecs qui harcèlent les filles dans la rue ou le métro et te disent que c’est la tradition et ne voient pas le problème. Pour moi, les gens de la ligue du LOL je les voit ainsi : c’est +/- du harcèlement de rue “en ligne” - c’est juste que c’est caché derrière un écran plutôt que face à face. mais c’est la même pensée.

&nbsp;

&nbsp;

Après ce sont loin d’être les seuls : Le machisme est fortement répandu même par les femmes parfois (et moi qui vit dans la campagne c’est encore pire) . Il manque encore quelques générations.


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Ah la la toute cette émotivité.

C’est justement ca dont il est question : ne pas savoir garder la tete froide pour se faire une idee rationnelle sans faire intervenir l’affect. Et surtout ne pas reagir a chaud et dans l’immédiateté.



Une grande partie des coms sont un bon exemple : “ouin ouin on ne parle pas des victimes”, etc.

Deja, des victimes il n’y en a pas pour le moment : il y en aura peut etre quand la procedure judiciaire legitime aura été au bout.

Ensuite et surtout, qu’il y ait des victimes a gauche ne justifie pas de dire et faire n’importe quoi a droite, encore moins poussé par l’affect et l’immédiateté.

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Excellente série d’articles, qui représentent bien pourquoi je donne de l’argent tous les mois : du journalisme de qualité&nbsp;<img data-src=" />



Et quand je vois en commentaire des gens qui semblent ne pas avoir compris (ou font semblant pour rager ?) que le but de l’article n’est pas de dire si une personne en particulier est coupable ou non (pour ça, laissons la justice, la vraie, faire son boulot) mais de montrer les failles du journalisme de nos jours…

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Superbe série d’articles.



Pour le coup Mediapart a été décevant.



J’ai aussi fermé mon compte Twitter et me sers assez peu de FB hors Messenger. Le jour où mes amis passent sur Signal j’abandonne FB.

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Merci pour cet article.



Sujet pertinent et bien traité.

Un air de “Making a murderer”.



Je sais où mes tunes vont ;)

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Un dossier de qualitaY <img data-src=" />

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Très bon dossier qui met bien en avant la culture du cancel qui devient de plus en plus ridicule, qui agit sans réfléchir bien souvent, ça va quand c’est Ricky Gervais, il sait gérer mais quand ça tombe sur des personnes moins influentes c’est plus grave.


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Je me sens con, je découvre l’affaire qu’aujourd’hui. Je me rend compte que le dossier est assez sensible (au vu entre autre des commentaires). ça pose plus largement le problème de l’information aujourd’hui : est-elle pertinente et / ou relait-elle une vérité objective ?

Bref, tu veux avoir des informations journalistique pertinente aujourd’hui, même en payant, c’est difficile…

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Gros dossier, mais je suis partagé sur son utilité finale … d’un coté ça illustre bien l’emballement médiatique et des réseaux sociaux, et surtout l’absence d’investigation des médias (critique récurrente, mais toujours aussi&nbsp; prégnante malgré les années et les scandales) mais de l’autre était-ce vraiment nécessaire de sortir un aussi gros dossier sur un sujet qui parait aussi évident ? Après, quand on voit les réactions que ça a suscité, jusque dans les commentaires NXI, une petite piqûre de rappel est p’tet nécessaire …



Bref, la présomption d’innocence c’est quand même pas mal comme principe, de même que la vérification, et le recul avant d’émettre un jugement. Je veux pas dédouaner les auteurs de harcèlement, ni minimiser leurs actes, loin s’en faut. Mais ne pas mettre tous les membres dans le même panier me parait une évidence. Après c’est sûr, ça demande un peu de nuance …



Par contre je n’arrive pas à me départager de cette impression de tribune pro-Doucet. Il la mérite surement, surtout si les faits évoqués sont avérés, et ça peut pas faire de mal d’écouter un peu « l’autre coté », mais plusieurs éléments tendent à douter un peu de la partialité du traitement. La 30aine de témoignages a été recueillie par Doucet lui-même, y’a donc un sacré biais … Ensuite, c’est un peu facile de tirer sur la presse de tout bords pour leur traitement de l’affaire, quant eux n’avaient pas accès à tous ces éléments (comptes, échanges). Éléments fournis par Doucet d’ailleurs, encore une fois.



(à tout ceux qui se plaignent du traitement partiel de l’affaire, et de ne pas voir ici la parole des victimes : c’est juste pas le sujet. Et s’il avait fallu traiter l’intégralité de l’affaire, ça aurait pris bien + de 6 mois, et bien + que 4 articles. Ces sujets/témoignages ont été largement relayés par d’autres médias, qui couvraient une autre partie de l’affaire.)

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gavroche69 a écrit :



Je n’ai pas tout lu (cette affaire m’intéresse moyennement) mais ce matin à la radio il y a Vincent Glad (un des co-fondateurs de la ligue du LOL) qui est venu s’expliquer et qui parle de tout ça dans un article qu’il a mis en ligne ICI.



Ce lien est peut-être déjà dans cet article (je répète que je n’ai pas tout lu) mais au cas où…





ça ressemble à une contre-offensive organisée, groupée…ce qui me laisse d’autant plus perplexe face à cette série d’articles qui je ne souhaite pas financer comme d’autres abonnés.

Voir cette interview sur youtube, lire son article sur medium met en lumière le même malaise que des abonnés remontent ici. Vous pouvez les niez et dénigrez, et attaquer en meute le surnommé Carbier qui s’en prend plein la gueule (David ? un soutien qui serait en phase avec cette série d’article ?). Que de complaisance !

&nbsp;

Quant à donner un sens péjoratif à “tribunal populaire”, “tout ce peuple trop nul pour comprendre et juger” faceplam&nbsp; la démocratie et le droit d’expression, cey le mal depuis quand ?? Ne serait-on pas devant un coming out du bon vieux retour à la société pré-internet où quoique fassent les élites, leurs actions seraient justifiables (selon le contexte, ou ci ou ça) et les seuls valables ? Les Trandhruil qui se font les juges sur ce qui est ok ou pas dans les ressentis des uns et des autres n’auraient-ils rien compris au fond de l’article ?



Bah Restez entre vous, gents de bien. Ce qui est grave n’est pas le rejet populaire de LOL qui est tout même inadmissible quelque soit le contexte (on croirait entendre un syndicat de police sur les blessures graves et morts … “ouai mais le contexte du moment”). Ce que vous devriez plus pointer, c’est l’utilisation faite par les décideurs pour virer des gens sur ce prétexte, non ?


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Non, comme précisé dans l’article JMM travaille là-dessus depuis six mois. Et nous accuser de ce genre de choses, sans que ce soit mentionné dans le papier, c’est assez mal nous connaître.



Comme il l’a reprécisé sur Twitter, le papier est prêt depuis deux semaines de son côté.&nbsp;Il a juste fallu le corriger, mettre en page, etc. Ce qui prend du temps sur 120k signes. Je devais au départ tout boucler en fin de semaine dernière (avant la tribune de Glad donc), mais je n’ai pas pu par manque de temps.



Et je n’ai pas été au courant de cette publication, donc j’aurais eu bien du mal à me synchroniser dessus. Après la période est celle des “1 an” de la sortie des premiers papiers chez Libé, c’est aussi sans doute ce qui explique le fait que les articles et interventions sur le sujet se multiplient.



Pour le reste, j’ai déjà répondu dans d’autres commentaires, je ne fait donc pas de redite <img data-src=" />

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Merci beaucoup pour cette réponse&nbsp;<img data-src=" />

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et lire la réponse de l’article de médiapart le journaliste n’a même pas pris la peine d’interroger les 20 témoins cité par Médiapart !

C’est affligeant !

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On a mentionné les réponses de Mediapart, on a juste pas tout mis sous la forme de citations <img data-src=" />

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NeedSumSleep a écrit :



Reponses de médiapart qui dezingue la série d’article:

https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/270220/propos-de-notre…





Merci pour l’info !

Très intéressant, comme article de blog.

Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que Mediapart, disant répondre point par point, élude pas mal de choses.



Exemples :




  • le non respect du contradictoire : ils ne donnent pas les mails envoyés, c’est donc dur de les croire sur parole au vu du ton employé

  • les mots-clés : on n’apprend pas pourquoi ils n’en parlent pas dans la Boite Noire, sinon ça ressemble beaucoup à un bug informatique

  • la situation économique des Inrocks : force est de constater qu’ils n’ont effectivement pas parlé des plans de départ

  • la partie sur le mail de Mollo : ils disent que c’est faux, mais l’extrait qu’ils mettent montre en fait que c’est vrai. Dire qu’il y a des tensions sur la question des secrétaires de rédaction me semble trop léger pour se faire un réelle idée du contexte.

  • l’anonymisation : ils tentent de se justifier, mais in fine ils indiquent bien ne pas l’avoir fait





    Par contre, sur la partie “à charge” et le mur de l’homme notamment, JMM semble en avoir trop fait.





    N’empêche, supers articles ! Continuez comme ça tout de même (avec, pourquoi pas, un petit peu moins d’affect ?) !


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NeedSumSleep a écrit :



Cette série d’article est faîtes pour disculper un ami on attend mieux de nextinpact personnellement c’est ce que je ressens à la lecture de ces articles.

4 article pas moins que ça on attend la même bientôt pour les autres affaires de cyberharcélement !

Allez qu’est ce que vous préparez pour Griveaux 8 articles ?







Tu confonds Guillaume Ledit et David Doucet. Pas les mêmes personnes. Le nom de David Doucet est pourtant répété un nombre assez important de fois dans les 4 articles il me semble…


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Tout cela me laisse un goût assez amer. J’étais habitué a plus de sérieux dans les articles de nextinpact, la on dirait un journaliste qui se la pète qui veut donner une leçon de vrai journalisme aux autres méchants journalistes qui ont embêté son copain David Doucet.



Au final, ça fait cour de récré a fond, avec droit de réponse partiels qui vont s’enchaîner sur des points de détail sans faire avancer les choses.



Franchement, cette série d’articles est une déception, car cela fait un peu les bleus contre les rouges, dans un média que je considérais comme un des derniers impartiaux.



Dommage :(

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Ligue du LOL : “Le harcèlement sur Twitter, c’est fourbe” - 28/02/2020

https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/ligue-du-lol-le-harcel… [abonné(e)s]



« La ligue du LOL, ce groupe de journalistes et de communicants accusé d’avoir harcelé en ligne d’autres journalistes ou des blogueuses, a-t-il été lui même harcelé dans l’emballement provoqué en 2019 par cette révélation ? Questions à nos trois invitées, Iris Gaudin, ex journaliste à BFMTV et au Parisien, auteure de “Face à la ligue du LOL” (Editions Massot) ; Perrine Signoret, journaliste indépendante, co-auteure avec Marie Turcan, de deux enquêtes sur la Ligue du Lol et Cécile, qui témoigne sous pseudonyme et le visage flouté, sur son passé en tant que membre du groupe Facebook la Ligue du LOL. »

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Bonjour, abonné depuis quelques temps maintenant, j’admire généralement votre travail, et celui de M. Manach également. Je vous suis pour votre indépendance, votre capacité à dépasser la paraphrase des plaquettes marketting des grandes entreprises technologiques… bref, à apporter une véritable plu-valu journalistique. Pour autant, cette série d’articles, qui ne s’inscrit que de manière lointaine dans vos habitudes, me gêne réellement.

&nbsp;Je suis dans le fond assez d’accord avec l’article de blog de Mediapart. L’article a beau être touffu, le mélange des genres est franchement problématique. Le premier reproche de mon point de vue est de mélanger les focales : faire la critique, légitime, d’un emballement médiatique concernant la “Ligue du LOL” ne peut être menée en se focalisant sur un seul cas, en extrayant, comme vous le faites, des citations d’un cas personnel dans des articles rédigés par vos confrères sur des problèmes collectifs et sociétaux. A ce faire, vous passez à côté du but que vous vous fixez dans l’introduction de vos premier article.

Le deuxième point qui me gêne c’est que la série d’articles reprend constamment, et souvent avec peu de recul, le point de vue de M. Doucet. Loin de moi la volonté de me dresser en inquisiteur (je ne juge pas sur le fond, et un journaliste ou un lecteur n’est ni procureur, ni juge) mais les 4 articles sont souvent une simple paraphrase de la défense de M. Doucet, reprenant les éléments qu’il donne, ses tweets, des extraits de son compte facebook, sans que tous les témoins à charge (en fait très peu nombreux et très peu cités) ne soit cités. Bref, cela laisse un goût de partialité très gênant.

Enfin, les termes utilisés pour parler des personnes qui ont pu souffrir des agissements de cette bande me semble aussi très problématique. Ces femmes n’ont aucun rôle dans votre série d’articles, sont souvent reléguées en toile de fond, en décor, d’une chasse à l’homme. On aurait aimé qu’elles soient, elles aussi, interrogées avec autant de sérieux par l’auteur de cette série. De la même manière, les qualificatifs évoqués pour décrire les actes sont problématique quand ils sont rapportés sans distance (notamment le cas de la “blague potache”). Bref, là encore, on ne saisit pas vraiment l’objectif de ceux-ci : dénoncer le traitement médiatique d’une affaire ? Poser la question de la limite entre le doit à l’information, le respect de la vie privée ? Réhabiliter un homme ?

Voilà mon sentiment, je n’ai pas l’habitude de commenter vos articles, mais je souhaitez vous faire part de mon profond malaise quant à leur lecture. Il est peut-être injustifié mais il est tenace.

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On ne se fixe pas d’autre but que d’analyser ce qui a été publié dans le cadre du cas Doucet dans le contexte de la ligue du LOL. Cela ne peut en aucun cas généraliser ce qui a été fait sur l’ensemble de cette affaire, puisqu’elle n’est elle même pas généralisable comme on l’explique au départ <img data-src=" />

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Tout est dit, merci Marion Messina !&nbsp;Dix ans ont passé depuis la création de la « Ligue du LOL » et Glad semble regretter une légèreté et une insouciance propres à la genèse de Twitter. On s’en tape. Royalement. Nul mal souhaité à Glad, mais à l’heure où des enfants dorment dans la rue, où les hôpitaux entrent en concurrence avec des dispensaires du tiers-monde, et où l’école forme à l’analphabétisme pendant que les enseignants manifestent de plus en plus bruyamment leur sentiment d’abandon, les génuflexions d’un ex-journaliste de Libération qui n’aurait pas craché sur l’éventualité de jouer les procureurs nous laisse de marbre. Le ton de son article ressemble à une flagellation expiatoire croisée avec une validation de tout ce qui se fait, comme si la France de 2010 eût été une vaste contrée mérovingienne où la femme risquait pour sa vie (« je vais m’expliquer, vous vous êtes emballés ! Mais pour les autres vous avez raison, les femmes souffrent »). &nbsp;Les choses ont bougé en dix ans, oui : notre pays est de plus en plus pauvre, nos compatriotes tirent de plus en plus la langue et une certaine « gauche » hors-sol regarde de plus en plus à l’opposé, sans craindre le coup du lapin.Le problème de Glad, c’est qu’il semble n’avoir toujours pas compris la nature profonde de son ex-milieu professionnel.

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Je m’intéresse depuis une semaine à l’affaire de la Ligue du LOL (depuis que Twitter a été en effervescence suite à l’article Medium de V.Glad), et je m’intéresse également depuis vendredi soir à ce qui se tweete à propos de la cérémonie des Césars 2020. Et j’en retiens que l’individu (pas les “accusés”, je parle des individus de la vie de tous les jours, celui/celle qui peut s’identifier aux protagonistes de ces récits médiatiques) est écrasé(e) dans un débat stérile entre défenseurs-conformistes et accusateurs-radicaux.



Tout ça n’est que politique dans un microcosme de militants qui entrainent les personnes lambda dans leur frénésie idéologique pour un combat de société dont la plupart se fiche éperdument (les problèmes sont ailleurs: manger à la fin du mois, préserver ses enfants des dangers de la vie, etc). Il m’est avis que tout ça n’est qu’un combat politique (au sens prendre le pouvoir) dans un contexte de campagne électorale des municipales et de réforme des retraites (49-3 en approche).

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Sur l’affaire, je suis surpris qu’aucune des cibles de ce groupe facebook n’ait porté plainte en justice ?



Sinon énorme boulot de la rédaction, on peut être pour ou contre les conclusions des articles, moi ce qui me gène c’est que le milieu journalistique n’arrive pas à changer ses méthodes. Depuis timisoara, jessica Lynch, dominique baudis, etc. on a toujours des journalistes qui viennent nous dire que la pression du scoop est trop forte&nbsp; et trop puissante pour y résister.



&nbsp;Pourtant le canard enchaîné survit très bien en faisant de l’investigation depuis très longtemps et en gardant leur indépendance financière sans pub, sans actionnaires de grands groupes etc.



Un jour une loi va sortir (ou celle de 1881 être modifiée) et ça va faire très mal, soit parce que la liberté d’expression des journalistes va être temporairement suspendue le temps d’une enquête judiciaire (l’Australie le fait déjà) avec tous les risques de censure.&nbsp;



&nbsp;Soit on va arriver au système anglosaxon ou tabloid c’est à dire&nbsp; : plus aucune règle déontologique, liberté totale de raconter n’importe quoi façon fox news, la post vérité et autre concept pour transformer les médias non pas pas en presse d’opinion mais carrément de propagande. Façon IIIème République en France.



C’est moche mais on va finir avec une de ces deux solutions si les journalistes continuent à faire fi des règles de leur métier.

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Par exemple, Nadia Daam (soutenue par son environnement professionnel) a porté plainte en 2017 (affaire “forum jeuxvideo.com”). Je suppose qu’aux alentours de 2010, la loi sur le cyberharcèlement n’existait pas et qu’il est difficile pour une victime isolée de prendre l’initiative d’une plainte. D’ailleurs, porter plainte pour quel résultat ? Si c’est pour un non-lieu (prescription des faits, manque d’éléments, etc) ou pour perdre en crédibilité professionnelle, est-ce que ça en vaut la peine ?

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Complet et bien écrit.

Ça se lit presque comme un roman, du coup on a envie de connaitre la suite (procès, diffamation, réhabilitation etc.&nbsp;)



De l’importance de relativiser&nbsp; l’ensemble des “news” et de savoir aller chercher plusieurs sources d’informations&nbsp;<img data-src=" />, ou tout du moins de prendre le recul nécessaire (sans tomber dans les théories du “Tous pourris” et des complots !).

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Le temps de la justice est forcément plus long et ce sera d’autres sujets (que ce soit aux PH ou autres), mais le temps journalistique gagnerait parfois à être moins court, assurément <img data-src=" />

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FrArtemis a écrit :



Complet et bien écrit.

Ça se lit presque comme un roman, du coup on a envie de connaitre la suite (procès, diffamation, réhabilitation etc.&nbsp;)





C’est clair, on dirait une nouvelle rédigée façon thriller (vu la longueur ça représente quelques pages….) Je n’ose imaginer le temps de travail qu’a nécessité cette enquête.



Bravo Bravo Bravo&nbsp;<img data-src=" />





Merci pour ce décryptage !&nbsp;


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un bel article, qui illustre une fois de plus les dangers d une plateforme comme twitter et apparentés: aucun recul, diktat de l absence de pensée tout court. Pour avoir fait l expérience de la « rumeur » et son lot de bêtises, je compatis avec M. Doucet, et j espère qu il pourra un jour reprendre une vie normale.

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Au final, la quasi-totalité de la presse s’empara du dossier, mais pour ne relayer que les seuls témoignages de personnes se présentant comme victimes de la Ligue du LOL, sans que ses membres, coupables présumés, puissent répondre de leurs accusations, et sans que les journalistes prennent le temps de les vérifier, contextualiser et fact-checker.



Rien que ça ?

Toujours la fameuse inversion de la culpabilité.



Parole contre parole dans un monde masculin ou pour se défendre il suffit de plaider la “maladresse” et/ou la blague “potache”.

Tu m’étonnes que la parole des femmes ait mis du temps à se libérer.



Exemple:



Le photomontage d’« alerte enlèvement » d’une rédactrice en chef ? Une blague potache qui circulait dans la rédaction et qui brocardait ses absences répétées, ce que nous avons par ailleurs pu recouper.



Vous avez recoupé quoi ?

Le fait qu’elle soit régulièrement absente ?

Cela donne donc le droit de faire une blague “potache” avec photomontage à partager avec tout le monde ?

Soit c’est très mal écrit, soit c’est très maladroit.

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Dossier complet qui s’est bien laissé lire, j’avais survolé l’affaire à l’époque, merci et bravo pour le travail réalisé.

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carbier a écrit :



[…]




 Exemple:       

&nbsp;Le photomontage d'« alerte enlèvement » d'une rédactrice en chef ? Une

blague potache qui circulait dans la rédaction et qui brocardait ses

absences répétées, ce que nous avons par ailleurs pu recouper.






 Vous avez recoupé quoi ?       

Le fait qu'elle soit régulièrement absente ?

Cela donne donc le droit de faire une blague "potache" avec photomontage à partager avec tout le monde ?

Soit c'est très mal écrit, soit c'est très maladroit.







Sauf erreur de ma part, le passage que tu cites énumère des accusations qui ont été produite à l’encontre de la personne de D.Doucet. Or, visiblement, ce n’était pas lui l’instigateur de cette “blague”.




Alors, tu peux te plaindre de l'expression "blague potache", mais ce reproche est surprenant, voire inaudible, venant d'un internaute comme toi qui n'hésite pas à troller et à ironiser et à blaguer à tout bout de champ dès que quelqu'un dit quelque chose qui ne te plait pas dans les commentaires des articles de Next inpact. D'autant que le passage que tu cites est là pour faire la part des choses : tu cherches quoi ? à jeter un peu plus le trouble dans l'histoire ou tu ne comprends vraiment pas ce qui est écrit ?   



&nbsp;

Parfois je me demande si tu trolles ou si tu as vraiment pris la peine de comprendre avant de commenter…


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Comme je le disais déjà ici (https://www.nextinpact.com/news/108681-la-fabrique-dun-bourreau-ideal-34-ragots…. ) à David, toi aussi tu gaspilles ta poudre aux moineaux.



Carbier ne comprends pas, n’a jamais compris et ne comprendra jamais. Même le concept de Troll lui est inaccessible !



Imagine juste le résultat d’une union incestueuse entre Donald Trump et Otto West dans “Un poisson nommé Wanda”. Passé les bornes des limites…

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Bon, voilà Carbier, tu vois moi aussi je fais une blague potache ^^ C’est grave ?

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Je te rejoinds sur le fait que la blague potache était d’un goût douteux (et pour le coup, selon le contexte exact, vachement tangente à la notion de harcèlement moral, possiblement du mauvais côté de la ligne)…




Pour le reste tu es aussi ridicule que d'habitude.&nbsp;      

Le principe de la justice en France est de proposer une procédure contradictoire, soit où toutes les parties en cause peuvent s'exprimer et confronter leurs faits et idées.&nbsp;






L'assertion que pose l'article et qu'il dénonce donc dans la foulée est que...      

1) L'affaire du LOL a été une caricature du phénomène de plus en plus présent sur internet (mais, soyons honnêtes, qu'il ne fait qu'amplifier), à savoir une montée en épingle d'informations non vérifiées pour être ultimement considérées comme "vraies".&nbsp;

2) Cela mène à une forme de jugement populaire qui, comme à peu près tout jugement populaire non régulé par des lois et procédures, n'est régi que par un passionnel irrationnel, dont internet rend les conséquences encore plus rapides, lourdes et durables.&nbsp;






Je n'ai pas d'avis sur ce sujet précis parce que de toute façon, ne lisant ni Twitter, ni Facebook, ni 80% des journaux que je considère être de simples torchons (et que je n'ai plus de TV depuis 15 ans, ça aide aussi à préserver le cerveau), tout ce battage médiatique m'est passé à peu près par dessus la tête.&nbsp;&nbsp;      

&nbsp;

En revanche, depuis un certain nombre d'années, je ressens effectivement dans mes consultations de sources d'information de tout poil le côté "jugement populaire immédiat, injustifié (au sens premier du terme) et définitif" et je pense effectivement que c'est un véritable danger pour la démocratie (contrairement à d'autres, je pense juste qu'essayer de censurer par des "délits de débilité" est la pire méthode, mais c'est un autre débat).&nbsp;






Manhack a choisi cette affaire particulière pour raisons personnelles, même s'il se défend de tout lien assez fort pour altérer significativement sa capacité à prendre du recul. Chacun se fera son opinion là-dessus.&nbsp;      

&nbsp;

Pour autant, le fond de l'article ne se préoccupe pas de dire "Machin est innocent" ou "Machin n'a rien à se reprocher" (pardon, Doucet. J'avais déjà oublié son nom XD).&nbsp;&nbsp;

Le fond est "j'ai refait un tour sur l'affaire, je constate que plein de journaux n'ont pas fait leur boulot, considérant que beaucoup des affirmations qu'ils ont posées n'ont été ni confirmées ni même sous-entendues par l'existence de plaintes, enquêtes ou simples faits non sujet à conjecture ou interprétation".



Et je mets du coup en exergue les problèmes que ça pose pour le particulier en cause, et les risques sociétaux&nbsp; qu’entraînerait une généralisation/systématisation de la pratique”.

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J’ai personnellement un peu de mal à saisir l’angle de cette enquête (malgré le fait que ce soit bien construit, bien étayé, bien rédigé). Plutôt que de chercher à réhabiliter M. Doucet en 100k caractères, le fait d’avoir accès à ses comptes de réseaux sociaux ne vous aurait-il pas permis de jeter un oeil dans cette fameuse ligue du lol pour voir les échanges et pouvoir enquêter de l’intérieur sur les harcèlements et voir ainsi pour chaque personne victime s’il s’agit bien d’une victime ?

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Je crois que carbier est parfaitement conscient de tout ce que tu lui racontes dans ton commentaire (à part le fait qu’il se rend légèrement ridicule en faisant semblant de ne pas avoir compris la trame de l’article). Le tout est de savoir pourquoi il fait ça. Or, il n’y a que lui qui pourrait nous le dire…



Il m’est avis qu’il tournera encore longtemps autour du pot, s’il n’est pas passé à une autre actualité entre temps (l’agressivité se choisit les supports les plus accessibles au moment où elle apparaît, c’est un peu comme le courant électrique en physique).

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Très bonne série d’articles.

Effectivement les RS sont malheureusement le tribunal populaire pat excellence.

Je constate aussi que la plupart des gens prennent pour acquis ce qu’ils voient et cela pose un vrai problème avec toutes les fakes news.

Les gens ont perdus leur esprit critique, ce qui permet à cette situation de perdurer.

Le problème que je vois aussi c’est que toutes ces histoires decredibilisent les médias “traditionnaux” ce qui pousse les gens vers des médias alternatifs dont ils n’ont , pour la plupart , que le nom

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Citan666 a écrit :



Je te rejoinds sur le fait que la blague potache était d’un goût douteux (et pour le coup, selon le contexte exact, vachement tangente à la notion de harcèlement moral, possiblement du mauvais côté de la ligne)…







Le contexte, c’est un journaliste qui se moque d’une rédactrice en chef. Si c’est du harcèlement, c’est un peu masochiste. De plus, pour qu’il y ait harcèlement, il faut des agissements répétés, donc une moquerie isolée envers une personne hors d’atteinte semble un peu loin du compte.



Si on ne peut plus se moquer des gradés qui glandent, le monde du travail va devenir bien triste.


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Je ne crois que les gens aient perdu leur esprit critique. Les gens s’expriment simplement sur l’instant et parlent trop souvent sans conscience de leur ignorance du sujet dont ils parlent. C’est la nature humaine, le seul soucis c’est le marketing qui remplace la qualité éditoriale d’un journal (qu’un journaliste dise que la Terre est plate, on n’est pas obligé de le croire, et on ne le croira pas si on prend le temps de la réflexion). Le problème est bien la piètre qualité des médias mainstream “traditionnels”, pas les informations qui peuvent être jugées comme douteuses de médias plus confidentiels.



NB: quand je dis “les gens”, je parle autant du pilier de bar qui a fini sa journée de travail que du politologue ou du statisticien qui participe à une émission d’infotainment sur le sujet “affaire Griveaux : faut-il réguler l’anonymat sur les réseaux sociaux?”.

&nbsp;&nbsp;twitter.com Twitter

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Pourquoi autant de recherches et travail sur ce sujet ? Je ne me suis pas abonné a NI pour financer ce genre d’enquête, du moins pas sur ce type de sujet. Y’a pas besoin d’autant d’effort pour mettre en avant les méfait des RS c’est une lapalissade.



On attend des enquêtes de fond sur la ‘high tech’ plus que les réseaux sociaux et la presse.



Un truc sur la connivence entre les marques high tech et la presse high tech par exemple ?



Ou une enquête de fond sur les lobbies high tech. Notamment ceux qui gravitent pres des institutions européennes.

Par exemple prenez l’ Open Internet Project et ‘déroulez’ tout pour voir ou cela mène…

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OK, tu as des doutes. Moi, aussi j’ai des doutes. Prenons l’hypothèse qu’il y a une synchronisation entre D.Doucet, Next inpact, et peut-être d’autres protagonistes. Qu’est-ce que ça change ? Un journal n’aurait-il pas le droit de choisir le moment d’une publication ? Ce serait nouveau. La presse est (encore) plus ou moins libre en France… et qu’est-ce que ça change ?




   80% des informations viennent de D.Doucet ? Et alors ?          







  • Ces informations seraient-elles fausses ?

  • N’aurait-on pas le droit de traiter ces informations ?

  • Un journaliste se devrait-il d’être exhaustif en toute situation ?



    Pour la dernière question, c’est une question spéciale “carbier” (tu l’as nommé dans ton commentaire). Celui-ci reproche régulièrement le manque d’exhaustivité aux articles (comme si c’était un enjeux de probité) alors que lui-même ne critique les articles que sur des points de détail en oubliant la globalité de l’article, l’intention de l’auteur et le contexte du sujet.

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Quiproquo a écrit :



Gnagnagna liberté d’expression… gnagnagna pire période de notre histoire…





Blacklister quelqu’un sur NXi ce n’est pas une atteinte à la liberté d’expression: c’est faire comme un gamin de 5 ans qui quand il se cache les yeux croit que ce qu’il ne voit pas n’existe pas <img data-src=" />


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Ce serait une tribune, qu’est-ce qui te chagrinerait dans ce cas ? Qu’on donne la parole à une personne mise en cause ? Franchement, je vois où tu veux en venir, mais dans ce cas, c’est toi qui prend partie (au moins autant que ce que tu suspectes de la part de Next inpact). C’est ton droit… et justement, ce n’est pas ce désaccord qui justifie que tu assimiles un fact-checking avec une interview ou une tribune. Et surtout il n’y a rien de mal à publier de vraies informations (la vérité est plurielle, elle émerge de la confrontation de points de vues et de recoupement de sources).

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user_6677 a écrit :



Quand la majorité des sources sont Doucet lui même, ce n’est pas une enquête: c’est une interview, au pire une tribune.&nbsp;





Pas vraiment d’accord : quand il y a un travail de recoupement et vérification, j’appelle ça une enquête, peu importe l’origine des sources, tant que c’est mentionné (et c’est le cas ici). Quand les sources proviennent d’une victime, c’est pareil : le traitement est tout aussi partiel, mais ça ne remet pas en cause la validité des sources pour autant.

J’ai aussi du mal avec la partialité de l’article, mais encore une fois, beaucoup d’autres points de vue sont disponibles ailleurs, et le but de cette enquête (j’insiste, il y a un véritable travail derrière) est de nous donner un autre point de vue.

Mais je pense qu’au vu de la sensibilité de l’affaire, et du clivage qui en résulte, un disclaimer bien visible, clair et complet (quitte à ce qu’il fasse 2030 lignes) aurait peut-être été mieux compris que les précisons et les élément de recul apportés ça et là dans l’article.


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Quiproquo a écrit :



|…]

Je plaisante bien sûr, moi aussi je filtre mes pénibles, je ne lirai probablement plus les commentaires si la fonction n’existait pas.





 Encore heureux que la liberté d’expression n’oblige pas à écouter toutes les brèves de comptoir du Net et toutes celles des politologues de la TNT. Moi aussi, je filtre. D’ailleurs, je mets trop longtemps à filtrer.


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Quiproquo a écrit :



…Je plaisante bien sûr, moi aussi je filtre mes pénibles, je ne lirai probablement plus les commentaires si la fonction n’existait pas.







Ça m’inspire une nouvelle version de la fameuse phrase souvent invoquée et que je trouve personnellement ridicule et très faux cul (je parle de la phrase originale) :



“Je ne suis pas d’accord avec ce que vous écrivez et je filtrerais jusqu’à la mort pour ne pas avoir à le lire”… <img data-src=" />



Je pense que tout le monde voit à quelle phrase je fais allusion…



Moi je ne filtre personne et cela ne m’oblige pas à lire ce que je n’ai pas envie de lire et en plus même quand on est pas d’accord ça peut être parfois très drôle et rien n’oblige à y répondre.



Ça me fait penser à la blague du gus qui marche sur un trottoir, voit une peau de banane à plusieurs mètres de lui et qui se dit “Oh zut !! je vais encore glisser et me casser la gueule !!” <img data-src=" />



Pour les “filtreurs” compulsifs c’est :

“Ah mon dieu, un message de xxx, je vais être obligé de le lire !!” <img data-src=" />



Filtrer ça revient un peu à faire des groupes à la pensée unique style FB.


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user_6677 a écrit :



Quand la majorité des sources sont Doucet lui même, ce n’est pas une enquête: c’est une interview, au pire une tribune. <img data-src=" />







Une attestation sur l’honneur, lorsqu’elle transmise par quelqu’un (en l’occurrence Doucet), ne fait pas de ce quelqu’un la source. La « source », c’est toujours l’auteur de l’attestation sur l’honneur (qui risque de fortes peines s’il ment).



Du coup, ça fait pas mal de sources différentes pour cet article, en fait.


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white_tentacle a écrit :



Une attestation sur l’honneur, lorsqu’elle transmise par quelqu’un (en l’occurrence Doucet), ne fait pas de ce quelqu’un la source. La « source », c’est toujours l’auteur de l’attestation sur l’honneur (qui risque de fortes peines s’il ment).





Tu te crois aux USA ou dans une vraie cours de justice ?







white_tentacle a écrit :



Du coup, ça fait pas mal de sources différentes pour cet article, en fait.





Absolument pas: il suffit de demander des attestations sur l’honneur à des personnes de confiance voire des amis et cela passe sans problème.

Dans les histoires de harcèlement scolaire par exemple, le harcelé étant bien souvent marginalisé tu trouveras peu de témoignage dans son sens et beaucoup dans l’autre.

Avec toujours les mêmes excuses: on ne faisait rien de mal, juste des blagues potaches…


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carbier a écrit :



Dans les histoires de harcèlement scolaire par exemple, le harcelé étant bien souvent marginalisé tu trouveras peu de témoignage dans son sens et beaucoup dans l’autre.







C’est un peu ce qu’il s’est passé non ? Dès que les gars l’ouvraient pour se défendre c’est limite si t’avais pas une légion d’Inquisitwittos qui voulaient les envoyer au bucher et ce qu’elle que soit leurs implications. Imaginez ce qu’aurait donné l’affaire d’Outreau aujourd’hui, la justice et les médias ne fonctionnent pas franchement mieux, mais avec les technos actuelles les acquittés se seraient probablement déjà fait tabasser par des fadas ou auraient leurs têtes au bout d’une pique. (J’exagère mais leurs vies seraient un enfer)


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Je peux comprendre que certain montent en stress à la lecture de certains messages, on ne peut pas tous réagir de la même manière.



carbier n’existe que pour la polémique, la construction des ses messages est faites pour faire réagir, pique ad hominem, contre argument volontairement ouvert vers où il souhaite engager le débat, d’un point de vue sociologie d’internet, c’est un spécimen intéressant.



Après je suis quasiment sûr qu’en recoupant tous ses messages on peut arriver à la conclusion qu’il n’a aucune conviction vu qu’il est capable de prendre position sur tout et son contraire.

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Bien sûr qu’il y a des messages qui m’agacent aussi mais je reste convaincu que le filtrage est une méthode trop radicale et il y a probablement trop de gens pour qui ça devient quasiment un réflexe.



Je trouve ça dommage, après chacun fait ce qu’il veut, c’est juste mon avis sur la question.

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Vu comme ça, je suis d’accord. Mais, il ne faut pas exagérer… Tu dirais presque que tu lis l’ensemble des commentaires publiés sur Next inpact parce que tu respectes tout le monde et que tu n’as pas peur d’un avis contraire.



Si j’ai besoin d’une information, ce n’est pas le fait de m’abonner ou non au compte Twitter de @Glagla06 qui va changer ma situation (c’est pareil pour le filtrage de Glagla06 dans les commentaires de Next inpact). Chacun s’organise comme il veut. Moi, je ne suis pas là pour “scroller” (faire défiler) les commentaires parce qu’un INpactien a décidé d’imposer son point de vue sur le nucléaire ou sur le glyphosate, donc je le filtre. Je peux enfin lire les 3 ou 4 commentaires de gavroche69 (que je filtre à l’occasion d’ailleurs). Si j’ai besoin de me faire un avis sur le monde, je lis la presse ou j’achète des livres à l’occasion (ou plus souvent, je vais à la médiathèque).



[Spoiler] je lis des articles de Next inpact qui m’agacent comme par exemple le fact-checking de J-M.Manach. Le fact-checking m’agace en général parce que cet exercice journalistique me semble trop limité si on ne va pas plus loin que la vérification de faits déjà énoncés. Mais le fact-checking est très tendance de nos jours.[Spoiler]



Ce n’est pas de l’intolérance que de filtrer ou de bloquer (sur Twitter) les comptes. C’est assainir le fil de commentaire, c’est aller plus rapidement vers les bons interlocuteurs. Cela-dit, je t’avoue que même en filtrant ou en bloquant des comptes, je zappe de plus en plus l’espace commentaire de Next inpact (comme la plupart des INpactiens, et ils ont bien raisons).

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joma74fr a écrit :



Vu comme ça, je suis d’accord. Mais, il ne faut pas exagérer… Tu dirais presque que tu lis l’ensemble des commentaires publiés sur Next inpact parce que tu respectes tout le monde et que tu n’as pas peur d’un avis contraire…



Non je ne lis pas tout, loin de là mais j’avoue que parfois certains messages m’amusent bien même (voire surtout) s’ils sont à l’opposé de ce que je pense.







joma74fr a écrit :



…Cela-dit, je t’avoue que même en filtrant ou en bloquant des comptes, je zappe de plus en plus l’espace commentaire de Next inpact (comme la plupart des INpactiens, et ils ont bien raisons).



Ben au contraire je trouve que c’est souvent intéressant de lire les commentaires, comme quoi on est tous différents (et c’est tant mieux d’ailleurs).



Je m’exprime très peu sur internet, je n’ai pas de compte (je n’en ai jamais eu) sur les réseaux sociaux.

Il y a très peu de forums où je m’exprime et c’est sans doute ici que je le fais le plus.



Mais je le répète, il n’y a aucun jugement de ma part, c’est juste ma façon de voir les choses.



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Tandhruil a écrit :



carbier n’existe que pour la polémique, la construction des ses messages est faites pour faire réagir, pique ad hominem, contre argument volontairement ouvert vers où il souhaite engager le débat, d’un point de vue sociologie d’internet, c’est un spécimen intéressant.



Après je suis quasiment sûr qu’en recoupant tous ses messages on peut arriver à la conclusion qu’il n’a aucune conviction vu qu’il est capable de prendre position sur tout et son contraire.





Ce qui est sociologiquement intéressant c’est que sur ce fil de discussion (et même sur la plupart d’ailleurs) tu arrives à dire que j’attaque les commentateurs ad hominem <img data-src=" />



Sinon pour en revenir à un raisonnement plus général (car franchement je doute que mon cas intéresse grand monde), un commentaire est polémique à partir du moment où il est contraire à l’avis de quelqu’un d’autre. Ce que tu trouves polémique, d’autres le trouveront juste ou pas trop loin de qu’ils pensent.



Quant à mes positions elles sont simples: on ne vit pas dans une dictature, la liberté d’expression de tout le monde est respectée et je n’aime pas Free <img data-src=" />


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carbier a écrit :



un commentaire est polémique à partir du moment où il est contraire à l’avis de quelqu’un d’autre.





Non, un commentaire est polémique lorsque le but est de contredire son interlocuteur. Si tu as besoin de répéter tes doutes personnels comme sur le fil de commentaires de ces 4 articles, tu n’exprimes pas seulement un désaccord, tu cherches une réaction agressive de la part de tes interlocuteurs. La vérité est que tu n’aimes pas le débat, tu tentes de discréditer les gens dont l’avis t’énerve.



Un avis contraire est intéressant quand il construit un débat (un débat, c’est quand des interlocuteurs savent écouter et interagir sans dire constamment que l’autre dit des conneries).









carbier a écrit :



Quant à mes positions elles sont simples: on ne vit pas dans une dictature, la liberté d’expression de tout le monde est respectée





La liberté d’expression n’est pas le droit d’être constamment en désaccord avec n’importe qui.



La liberté d’expression, c’est de pouvoir être en désaccord avec l’autorité en place sans aller en prison ou se faire harceler par la police parce qu’on a publié un avis contraire.


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Non je ne lis pas tout, loin de là…



pareil….il me suffit de voir ‘l’avatar’ pour “comprendre”* !



* que (souvent), ce sera une énième ‘propagande’, mais je NE filtre personne, car tout-le-monde



a le DROIT de s'exprimer, et je ne veut 'censurer' quiconque : en cas de prêt de l'ordi. !   



(tout en étant présent) <img data-src=" />

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Liam a écrit :



On peut douter de la parole de Glad mais pour autant que je sache, aucune preuve ni aucun témoignage d’insider n’a jamais été rapportée du fait, souvent avancé, que le groupe était un système organisé pour coordonner des raids ou des harcèlements collectifs. Aux dernières nouvelles, c’est encore à l’accusation d’apporter les preuves de ce qu’il avance…





Cadeau

Aout 2010 soit près de 9 ans avant l’éclatement de “l’affaire” et moins de 1 an après la formation de la ligue entre “potes” comme tu dis.


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NeedSumSleep a écrit :



Reponses de médiapart qui dezingue la série d’article:

https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/270220/propos-de-notre…





C’est ballot de ne pas inclure les réponses de Médiapart dans un article de fact checking montrant les dérives du traitement de l’info par les journalistes.


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carbier a écrit :



[…]

Effectivement ce sont des faits vérifiables (au passage le même procédé utilisé par l’avocate de Weinstein). Par contre des faits ne peuvent pas retranscrire des émotions ou des ressentis.





??? Tu peux toujours évoquer l’affaire Weinstein pour impressionner la galerie… Et ton ironie, tu peux te la garder. Encore une fois, tu essaies de discréditer ton interlocuteur, c’est un comportement pathétique. Mais je vais faire l’effort de te répondre sur le fond pour cette fois.



On ne peut pas retranscrire des émotions ou des ressentis ??

Si tu ne vois pas des émotions ou des impressions ou un malaise dans les témoignages retranscrits, tu me fais peur (en fait, tu feins de les ignorer, je pense que tu as suffisamment scruté l’ensemble des 4 articles). Pour ma part, j’ai mal pour les journalistes des Inrocks.









carbier a écrit :



[…]

Tu dis qu’une stagiaire n’a pas été importunée parcequ’elle a envoyé une fois un smiley ?

[…]





Non.









carbier a écrit :



[…]

Tu dis qu’un canular n’a pas pu faire de mal parcequ’il était publique avec la victime à côté ? (cf mon commentaire plus haut)

[…]





Non.









carbier a écrit :



Et comment dans une affaire de harcèlement moral, tu fais du fact-checking ?

[…]





Les 4 articles concernent une personne (D.Doucet) qui a fait l’objet de 3 enquêtes journalistiques (Mediapart, l’Obs/Rue89, Le Monde) parues aux alentours de février 2019. Les 4 articles reviennent sur les événements qui ont touché cette personne début 2019. La vérification des faits concerne ces 3 enquêtes journalistiques et les licenciements (notamment celui de D.Doucet) dans le contexte des difficultés de l’entreprise de presse Les Inrocks.



Donc l’affaire de harcèlement moral, tu peux la remettre à sa place, c’est-à-dire en arrière-plan du sujet de ces 4 articles : un journaliste licencié suite à 3 enquêtes sur l’affaire de “la ligue du LOL” dans un contexte social dans l’entreprise Les Inrocks ayant même entrainé le “débarquement” de la directrice de publication en juillet 2019.



Si tu as besoin d’une source concordante à mes propos et extérieure à Next inpact, je citeraisMediapart: « Le site NextINpact a publié cette semaine une série d’articles sur le licenciement d’un ex-rédacteur en chef des Inrocks, qui prétend remettre en cause une longue enquête que nous avons publiée il y a un an. »





NB: si besoin est, NON ce dossier de Next inpact en 4 volets ne remet pas en cause des faits de cyberharcèlement ou des témoignages de victimes de cyberharcèlement fin années 2000-début années 2010. Et pour ma part, NON, je ne défends pas le délit de cyberharcèlement ou autre accusation que toi ou quiconque souhaite (ou imagine) voir traité dans ce fil de commentaire et ces 4 articles (c’est hors-sujet ici).


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C’est balot d’avoir raté une mise à jour d’article… (cherche un peu, ça te fera du bien)

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Ouais j’ai aussi du mal avec les racistes mais ne pas les filtrer permet de constater que ce n’est malheureusement pas du tout une espèce en voie de disparition… <img data-src=" />

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NeedSumSleep a écrit :



Reponses de médiapart qui dezingue la série d’article:

https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/270220/propos-de-notre…





Merci d’avoir partagé ça, c’est très intéressant.


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carbier a écrit :



Cadeau

Aout 2010 soit près de 9 ans avant l’éclatement de “l’affaire” et moins de 1 an après la formation de la ligue entre “potes” comme tu dis.







Sauf qu’en fait - et tu vas voir c’est ça qu’est drôle… en août 2010, la ligue du LOL n’existait pas. Glad s’est planté dans sa lettre d’excuse en disant 2009. C’est facile à vérifier de façon indépendante ça pour le coup, parce que la fonction Groupes Facebook sous sa forme moderne, qui ont permis à des groupes comme la Ligue du LOL d’exister, date d’octobre 2010. (La preuve.)



Tu es en train d’attribuer à une supposée ligue des faits qui se sont déroulés plusieurs mois et pour certains plus d’un an avant sa naissance.


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Je crois avoir enfin fini de lire les 4 murs indigestes (notamment parce que le sujet m’intéresse peu) et pour une fois je vais rejoindre les avis de carbier (et ceux qui vont dans le même sens).

&nbsp;

Je suis très surpris de trouver ce passage :

“Full disclosure : j’ai travaillé&nbsp;à OWNI.fr avec Guillaume Ledit, ce qui

m’a aussi incité à douter à l’époque du fait que l’on ne pouvait pas

incriminer « tous&nbsp;» les membres de « la » Ligue du LOL

de la même manière en général. Cela m’a mené au fil de mon enquête à

vouloir fact-checker les accusations visant David Doucet en particulier.”

&nbsp;

seulement à la toute fin (c’est en réalité le dernier paragraphe du dossier).

Je ne m’attend pas à le trouver en premier paragraphe pour inciter à lire le dossier, mais le “cacher” ainsi me donne une très mauvaise impression.

En bref, il y a un malaise pour moi aussi.

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Je ne remettrais pas en cause ton ressenti (moi-même, il y a des inquiétudes qui m’ont traversé à la lecture de ces 4 articles). Il y a seulement une chose qui m’étonne dans ton commentaire : l’auteur de l’article fait une déclaration d’intérêt en fin d’article et au lieu de féliciter cette déontologie, tu trouves le moyen de reprocher le fait que cette déclaration se situe en fin de dossier ? C’est caché selon toi ? #WTF



En même temps, je suis habitué à lire des commentaires qui fustigent le titre des articles sans avoir lu l’article lui-même… Toi, tu as eu au moins l’honnêteté et la décence de lire les articles pour faire cette remarque. C’est déjà ça.

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Winderly a écrit :



seulement à la toute fin (c’est en réalité le dernier paragraphe du dossier).

Je ne m’attend pas à le trouver en premier paragraphe pour inciter à lire le dossier, mais le “cacher” ainsi me donne une très mauvaise impression.

En bref, il y a un malaise pour moi aussi.







Les full disclosure se mettent traditionnellement à la fin non ? En tout cas en recherche scientifique les conflits d’intérêt se mettent toujours à la fin par ex.



Accessoirement, bon, Manach a bossé autrefois avec Guillaume Ledit, un autre gars que celui abordé dans ce dossier, et dont il est aujourd’hui avéré qu’il a été viré de son taf pour absolument aucune raison du tout… tu parles d’un conflit…


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Liam a écrit :



Les full disclosure se mettent traditionnellement à la fin non ?





Je ne savais pas.

&nbsp;



Liam a écrit :



En tout cas en recherche scientifique les conflits d’intérêt se mettent toujours à la fin par ex.





Pareil, j’ignorais ça.



Donc, comme j’ai pas pour habitude de commencer à lire par la fin (quel que soit le document), je vois mal comment j’aurais pu éviter l’impression d’un parti pris.


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carbier a écrit :



C’est ballot de ne pas inclure les réponses de Médiapart dans un article de fact checking montrant les dérives du traitement de l’info par les journalistes.






 On l'a fait, dès la publication de leur réponse, dans le passage qu'ils évoquent :      



nextinpact.com Next INpact







Winderly a écrit :



&nbsp;Je suis très surpris de trouver ce passage :



 "Full disclosure : j'ai travaillé&nbsp;à OWNI.fr avec Guillaume Ledit, ce qui        

m'a aussi incité à douter à l'époque du fait que l'on ne pouvait pas

incriminer « tous&nbsp;» les membres de « la » Ligue du LOL

de la même manière en général. Cela m'a mené au fil de mon enquête à

vouloir fact-checker les accusations visant David Doucet en particulier."

&nbsp;

seulement à la toute fin (c'est en réalité le dernier paragraphe du dossier).

Je ne m'attend pas à le trouver en premier paragraphe pour inciter à lire le dossier, mais le "cacher" ainsi me donne une très mauvaise impression.

En bref, il y a un malaise pour moi aussi.








 On le place dans le papier où on mentionne Guillaume Ledit (qui n'est évoqué qu'en fin de ce dernier article puisqu'il n'est pas présent de manière centrale dans ce dossier). Ce n'est pas une manière de le cacher (la preuve, tu l'as vu), les full disclosure se mettent toujours à la fin.    





C’est une pratique de transparence classique, que l’on pratique à d’autres moments (pour mentionner la participation à un voyage de presse par exemple). Ce n’est malheureusement pas pratiqué partout, notamment lorsqu’il est question de tels sujets, mais cela nous semblait important de le préciser au lecteur pour, là aussi, avoir le maximum de clefs en main pour se forger son avis.


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Cette série d’article est faîtes pour disculper un ami on attend mieux de nextinpact personnellement c’est ce que je ressens à la lecture de ces articles.

4 article pas moins que ça on attend la même bientôt pour les autres affaires de cyberharcélement !

Allez qu’est ce que vous préparez pour Griveaux 8 articles ?

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Je te conseille de relire les articles avec plus d’attention ;)

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David_L a écrit :



On l’a fait, dès la publication de leur réponse, dans le passage qu’ils évoquent :

nextinpact.com Next INpact





Donc s’ils n’avaient pas publié un droit de réponse voyant que les leur n’étaient pas présentes dans la série d’articles originale, on n’aurait pas eu droit aux réponses de Mediapart ?



Pourquoi ne leur donner que 2 jours pour répondre alors que “l’enquête” a duré 6 mois ?



Et non je ne pose pas des questions uniquement pour polémiquer, mais quand on se pose comme l’exemple des bonnes méthodes journalistiques, qu’on attaque ad hominem d’autres rédactions, excuse moi de trouver cela très “léger”.


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NeedSumSleep a écrit :



Cette série d’article est faîtes pour disculper un ami on attend mieux de nextinpact personnellement c’est ce que je ressens à la lecture de ces articles. &nbsp;



&nbsp;

Ce n’est clairement pas du tout l’angle. L’angle c’est comment cette affaire a été exploitée par les médias à partir du cas d’une personne incriminée.


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Voilà un dossier de fond bien fouillé et étayé, comme on les aime, bravo.

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Intéressant, toute la partie sur le traitement médiatique est chouette mais je rejoins certains commentaires, au final une bonne partie des recoupements ont été fait par M. Doucet donc ça fait un peu tâche :/.

Je pense qu’il aurait mieux fallu mettre de la distance avec le personnage, ça crée une sorte de flou que certains prennent pour de la connivence.

&nbsp;

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Arkeen a écrit :



Ensuite, c’est un peu facile de tirer sur la presse de tout bords pour leur traitement de l’affaire, quant eux n’avaient pas accès à tous ces éléments (comptes, échanges). Éléments fournis par Doucet d’ailleurs, encore une fois.&nbsp;





Je l’ai redit mais ça semble nécessaire de le répéter : le reproche n’est pas de ne pas avoir eu accès aux pièces auxquelles on a eu accès depuis. C’est d’avoir mis des éléments factuels et disponibles de côté à l’époque et de ne pas toujours avoir été clair sur le contexte dans lequel les témoignages ou les pièces sont récoltés.



Tu parles de la 30ne de témoignages, c’est un bon exemple. Bien entendu qu’ils vont dans le sens de Doucet puisqu’ils ont été récoltés pour son dossier, mais ils existent et sont fait sur l’honneur. Et justement, on le dit clairement. On précise que certains n’ont pas voulu témoigner de la sorte, on précise pourquoi dans de nombreux cas, on précise que ça vient de Doucet, on précise qu’on a recoupé les éléments importants, on évoque les critiques faites à Doucet que l’on vérifie (compilées dans les trois enquêtes mentionnées ou dans les interviews comme celle de France Inter à l’époque). Ce qu’on a pu vérifier ou non, quand on a pu avoir des précisions des personnes directement concernées ou non.&nbsp;



La “vérité” est toujours complexe, et en l’espèce, ce sera aux PH d’en juger dans le cas du licenciement (puisqu’il n’y a rien d’autre en cours du point de vue de la justice). L’important sur un travail de ce type, c’est de savoir d’où tous les intervenants parlent, de livrer ce qu’on a et les limites des pièces à notre disposition, de donner la parole à tout le monde et de tenter de compiler tout ça pour le rendre le plus intelligible possible, en respectant l’angle donné. Dans notre cas, celui de l’analyse des enquêtes et faits reprochés à Doucet à l’époque.&nbsp;



L’idée n’est pas de dire si Doucet est coupable ou non, si l’opération Mollo était une super idée de collègue sympa ou une attitude de gros boulet pushy. On recontextualise ces éléments par rapport à la façon dont ils ont été présentés à l’époque, par la direction des Inrocks ou les médias, à chacun de se forger son opinion ensuite <img data-src=" />


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Lochnar a écrit :



Intéressant, toute la partie sur le traitement médiatique est chouette mais je rejoins certains commentaires, au final une bonne partie des recoupements ont été fait par M. Doucet donc ça fait un peu tâche :/.

Je pense qu’il aurait mieux fallu mettre de la distance avec le personnage, ça crée une sorte de flou que certains prennent pour de la connivence.

&nbsp;





Ne pas mettre de distance, ça aurait été de récolter les pièces et de les publier sans se taper six mois d’enquête et de vérifications ;)


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D’autant plus quand tu regardes qui possède les médias français et sachant que la presse classique est un peu sous perfusion pour survivre…

https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA



&nbsp;

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J’ai largement apprécié ce gros dossier bien fouillé, bravo à l’équipe !

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Quand la majorité des sources sont Doucet lui même, ce n’est pas une enquête: c’est une interview, au pire une tribune.&nbsp;<img data-src=" />

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+1,

@David_L : “Nous accuser de ce genre de choses, sans que ce soit mentionné dans le papier, c’est assez mal nous connaître.” c’était exactement&nbsp;la défense de Quant face à vos commentaires. Nous aimerions y croire, maius comme tu le dis si bien, c’est juste du fact check.Nous sommes habitués à un certain sérieux de votre part. Si ce n’etait pas le cas, les personnes comme moi ou Carbier ou meme Turon ne prendraient pas la peine de commenter ici. On est juste etonné du traitement et du nombre conséquent de coincidence permettant de supposer une contre offensive groupée.J’espere que non et je pense que l’angle d’attaque de ce sujet +&nbsp; le fait que 80% des sources soient Doucet lui meme + la temporalité soit juste de la maladresse, mais là ça fait beaucoup.&nbsp;

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généralement je ne lis qu’en diagonale les articles, mais là ce fut vraiment intéressant (et l’inter-contrat aide à avoir le temps de le faire ^^).

merci JMM et merci NI :)

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user_6677 a écrit :



+1,

@David_L : “Nous accuser de ce genre de choses, sans que ce soit mentionné dans le papier, c’est assez mal nous connaître.” c’était exactement&nbsp;la défense de Quant face à vos commentaires.



&nbsp;Nous aimerions y croire, maius comme tu le dis si bien, c’est juste du fact check.Nous sommes habitués à un certain sérieux de votre part. Si ce n’etait pas le cas, les personnes comme moi ou Carbier ou meme Turon ne prendraient pas la peine de commenter ici. On est juste etonné du traitement et du nombre conséquent de coincidence permettant de supposer une contre offensive groupée.&nbsp;





Non, face à nos commentaires le patron de Qwant en est arrivé à proposer de broyer nos journalistes, c’est tout de même une approche assez différente, tu en conviendras.&nbsp;



Comme dit, on a des engagements déonto, si on avait synchronisé pour une raison ou une autre on l’aurait dit. Mais 1. Ce n’est pas notre genre. 2. Ce n’est pas le cas.



Après tu es libre d’en douter et te fier à ce que tu perçois comme des coïncidences plutôt qu’à ce que je te dis en toute franchise. Il y en a bien pour penser que la terre est plate, je vis assez bien avec.


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user_6677 a écrit :



Nous sommes habitués à un certain sérieux de votre part. Si ce n’etait pas le cas, les personnes comme […] Carbier […] ne prendraient pas la peine de commenter ici.





Le sérieux n’est clairement pas son critère pour commenter ou non un article NxI.

&nbsp;





user_6677 a écrit :



On est juste etonné du traitement et du nombre conséquent de coincidence permettant de supposer une contre offensive groupée.J’espere que non et je pense que l’angle d’attaque de ce sujet +&nbsp; le fait que 80% des sources soient Doucet lui meme + la temporalité soit juste de la maladresse, mais là ça fait beaucoup.&nbsp;





Ca reste des coïncidences quant à l’idée d’une action coordonnée, ta suspicion et celle de Turbin à ce sujet restent des spéculations au mieux paranoïaques, au pire de mauvaise foi pour inciter NxI à se distancer des autres articles quant elle n’en a aucun devoir. Et il ne faut pas oublier que c’est la période anniversaire.



L’idée d’une offensive “groupée” (se résumant à une poignée d’articles qui ne crient pas non plus au drame) est à peu près aussi tangible qu’une responsabilité collective des membres de la Ligue du LOL quand tout ce qui est retenu contre les différents membres, même dans les articles à charge, se révèle une somme de responsabilités individuelles dans le microcosme journalistique.


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Merci à vous pour le travail fourni. Encore une raison de plus pour payer mon abonnement.

Continuez.

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&nbsp; Franchement, on n’a pas lu la même série d’articles car notamment ce dernière article (44) tente de démontrer que des employés ont été licenciés injustement sur des rumeurs (d’où le titre « le fusible »).





  • &nbsp;Ok la série d’article ne reproche pas grand chose à l’ancien rédacteur en chef des Inrocks, mais est-ce le sujet ici ? Non.

  • faudrait-il systématiquement condamner les choses pour se dédouaner de toute collusion avec les personnes mises en causes pour avoir le droit de s’exprimer ? Non (la parole est libre tant qu’on ne dit pas des choses fausses ou trompeuses)

  • &nbsp;Est-ce que tu y lis objectivement et expressément une défense malhonnête d’un harceleur ? Non (ou cite-moi les passages que je peux avoir zappé).



    &nbsp;Mais, tu as parfaitement le droit de vouloir une condamnation morale plus franche. Si tu veux militer contre l’élite des journalistes ou contre le microcosme “médiatico-politico-culturelle parisien”, c’est OK (l’article 34 « les ragots » traite déjà de ce qu’a fait la direction des Inrocks pour se refaire une virginité médiatique après sa couverture malencontreuse sur B.Cantat, c’est déjà un début). Personnellement, j’aurais aussi des choses à dire, mais là, en tant que lecteur de ces 4 articles, je ne comprends pas ton commentaire sur cette série d’articles (même si je partage en partie ta perplexité face à ces 4 articles). Surtout j’ai l’impression que tu as zappé tous les passages qui parlent notamment de la direction des Inrocks (24 et 34), de Florence Porcel (14).

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user_6677 a écrit :



Quand la majorité des sources sont Doucet lui même, ce n’est pas une enquête: c’est une interview, au pire une tribune.&nbsp;<img data-src=" />





je ne vois pas en quoi cela remettrait en cause les sources…



Bref, excellent article traité avec l’importance qu’il se doit face à un déchaînement médiatique totalement incontrolé. Une pensée amicale a Doucet, j’espère vraiment qu’il retrouvera un travail en rapport avec ses grandes qualités humaines et professionnelles ;) Bravo Jean Marc pour ce dossier fouillé !


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J’ai bien apprécié cette série d’articles, plus pour la thèmatique que pour les exemples (qui m’intéressent assez peu).

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Hugues1337 a écrit :



Faut blacklister carbier dans votre profil les gars. Vous allez voir, ça assainit les commentaires.







Gnagnagna liberté d’expression… gnagnagna pire période de notre histoire…













Je plaisante bien sûr, moi aussi je filtre mes pénibles, je ne lirai probablement plus les commentaires si la fonction n’existait pas.


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user_6677 a écrit :



Quand la majorité des sources sont Doucet lui même, ce n’est pas une enquête: c’est une interview, au pire une tribune. <img data-src=" />





+1


La fabrique d’un « bourreau » idéal 4/4 : « le fusible »

  • En le crucifiant, les Inrocks se sont offerts une belle publicité

  • « Les Inrocks ont licencié Doucet pour se refaire une image vertueuse et féministe »

  • « Il a servi de fusible. Et je trouve cela injuste »

  • « Comme j'étais jolie, j'étais forcément stupide »

  • L'ex-directrice débarquée pour sa « gestion désastreuse de l'affaire »

  • « Peut-on licencier un salarié parce qu'il avait fait partie d'un groupe Facebook privé ? »

  • « Ils vont faire quoi après ça ? Ouvrir un gîte en Sologne ou dans la Drôme ? »

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