Licenciement : que vaut la preuve par email ?
Réponse de la Cour de cassation
Le 04 novembre 2013 à 11h15
4 min
Droit
Droit
Un simple email peut servir de preuve dans le cadre d’un licenciement considéré comme abusif. C’est à cette conclusion qu’est arrivée la Cour de cassation dans un arrêt opposant une salariée et son employeur.
Une salariée s’était fait licencier pour faute grave car un mois après la fin de son congé maladie, elle n’avait toujours pas réintégré son poste sans le moindre justificatif. C’est en tout cas ce qu’affirme son employeur qui, un mois après la fin de son arrêt, lui adressera un courrier : « Lors de l’entretien préalable, vous n’avez donc aucune explication de nature à me permettre de modifier mon appréciation à ce sujet. Eu égard à la gravité de la faute qui vous est reprochée, votre maintien dans l’entreprise s’avère impossible. » Et celui-ci de la licencier sans indemnité de préavis.
Cette version était cependant contestée par l’employée qui affirme qu’à l’issue de son arrêt maladie, l’employeur lui a demandé de « ne plus revenir travailler ».
L’affaire avait été portée devant les juridictions prud'hommales. Pour justifier du caractère abusif de ce licenciement, la salarie produira un email venant de l’adresse du site de son employeur et signée au nom d’Alban X.
« Salut grosse vache (…) j’attends toujours ta lettre de démission car après mon comportement tu dois bien comprendre que je ne veux plus voir ta gueule et qu’il est hors de question que je débourse un centime pour ton licenciement ! ! ! ! ! Et pas la peine que tu me casses les couilles avec tes conneries de prud’homme parce que moi j’ai un avocat et je t’enfoncerai encore plus que je l’ai déjà fais et crois moi c’est possible (…) Alors je te préviens envoie moi ta lettre et plus vite que ça, tu vas enfin bouger ton gros cul pour quelque chose ! ! ! ! !(…) Et t’avises pas d’essayer de me la faire à l’envers avec la Marjorie sinon tu vas voir ce que c’est du harcèlement, je vais te montrer ce que c’est moi une dépression grosse vache ! ! ! ! Alors ? ? ? ? ? ? tu regrettes toujours pas ? ? ? ? il aurait peut être été plus simple de coucher finalement ! ! ! l maintenant t’a plus rien, plus de boulot, plus d’argent et toujours pas de mec tu peux la faire ta dépression ! ! ! ! Juste pour info change de secteur je t’ai grillé chez toutes les banques tu feras plus rien dans ce métier. A bon entendeur salut ! ! ! ! ! ! ! ».
Un email suivi d’un tout aussi fleuri « PS : tes heures sup tu peux te les foutre au cul ».
Pas de signature électronique
Ce simple email pouvait-il appuyer les arguments de l’ex salariée? La cour d’appel a répondu par l’affirmative. Il ordonnera le versement d’une indemnité de 4 000 euros, en raison des circonstances brutales et vexatoires du licenciement en plus de 5 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Cette réponse a cependant été combattue devant la Cour de cassation par l’employeur, comme le relève Legalis.net. Selon l’entreprise, les juges du fond ne pouvaient prendre appui sur cet email non authentifié puisque les conditions de la signature électronique, très encadrées dans le Code civil, ne sont pas satisfaites. Il aurait en effet fallu que le courrier ait « été établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité » et qu’il comporte bien « une signature électronique résultant de l’usage d’un procédé fiable d’identification. »
Appréciation souveraine des juges du fond
La Cour de cassation va balayer cet argument en se rangeant du côté des juges d’appel. Les dispositions relatives à la signature électronique invoquées par l’employeur ne sont en effet pas applicables aux simples emails. La preuve étant libre, les juges ont pu souverainement apprécier la validité de cette pièce apportée par l’ex salariée. La cour d’appel avait notamment souligné que l’employeur « ne rapport[ait] pas la preuve que l’adresse de l’expéditeur mentionnée sur le courriel soit erronée ou que la boîte d’expédition de la messagerie de l’entreprise ait été détournée » et qu’« en tout état de cause, un tel détournement ne pourrait être imputé à Mme X... » qui n’était plus présente dans l’entreprise à la date d’envoi du fameux email.
Licenciement : que vaut la preuve par email ?
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Pas de signature électronique
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Appréciation souveraine des juges du fond
Commentaires (138)
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Abonnez-vousLe 04/11/2013 à 11h31
Le 04/11/2013 à 11h32
qu’en affirmant que le gérant de la société AGL finances « est bien l’auteur et l’expéditeur » d’un courrier électronique dont l’authenticité était contestée,
Gérant…
AGL finances…
Classieux ce Monsieur. Ça fait tout de même peur de lire de tels propos écrits de la main de personnes sensées être a minima et a priori érudit… Ou n’importe quel bouseux peut monter sa boîte pour faire joujou avec l’argent des autres ?
Le 04/11/2013 à 11h32
Elle ne se pointe pas pendant plus d’un mois au boulot, et on lui donne 5000 € de plus pour “licenciement sans cause réele et sérieuse” ?
Je n’ai rien contre les 4000 € pour “circonstances brutales et vexatoires”, mais un licenciement pour faute grave me paraît tout à fait valable.
si on se limite au fait effectivement. mtn moralement on ne peut pas lui en vouloir. on te parle comme ca etc on te fait comprendre qu’on veut pas de toi tu te remontre pas.
enfin mon petit coté SM fait que perso j’y serais retourné juste pr foutre ma m" />" />
Le 04/11/2013 à 11h33
Le 04/11/2013 à 11h36
Le 04/11/2013 à 11h36
Quel charmant individu.
Le 04/11/2013 à 11h41
Le 04/11/2013 à 11h44
L’affaire avait été portée devant les juridictions prud’hommales. Pour justifier du caractère abusif de ce licenciement, la salarie produira un email venant de l’adresse du site de son employeur et signée au nom d’Alban X.
Cette phrase m’induit en erreur, c’est la salariée qui a produit (donc rédiger) ce mail, ou c’est un usage du verbe dans un autre cadre ?
Le 04/11/2013 à 11h45
Le 04/11/2013 à 11h45
Le 04/11/2013 à 11h48
Le 04/11/2013 à 11h49
Le 04/11/2013 à 12h04
Le 04/11/2013 à 12h08
Le 04/11/2013 à 12h10
L’email est tellement insultant qu’on a du mal à imaginer qu’il vienne d’un employeur… ou alors un employeur extrêmement idiot. " />
Le 04/11/2013 à 12h13
” Juste pour info change de secteur je t’ai grillé chez toutes les banques tu feras plus rien dans ce métier. A bon entendeur salut ! ! ! ! ! ! ! ».”
J’adore, rien que pour cela, elle pourra intenter une nouvelle action… Constatant des difficultés à retrouver un emploi dans ce secteur en raison d’une entreprise de dénigrement, je réclame la somme de 20 000 €.
Et tout le reste marcherait sans doute aussi parfaitement au pénal. Menace, chantage, harcèlement sexuel etc…
Le 04/11/2013 à 20h48
Dans ce cas, le point de vue de la cour de cassation est intéressant. Elle a jugé cette pièce valable en l’absence de preuve de l’innocence de l’employeur. Celui-ci n’ayant pu prouver son innocence, il a été condamné.
C’est logique, car c’est l’employeur qui a accès aux données de log et d’archives de son système informatique. C’est donc a lui de prouver qu’il est hors de cause, sans quoi sa responsabilité est engagée.
Et en plus, c’est une honte de s’adresser a un de ses employés de cette façon. La condamnation de l’employeur dans ce cas est pleinement justifiée. Ça lui apprendra la politesse, à cet imbécile.
Le 05/11/2013 à 01h48
Le 05/11/2013 à 05h28
Marc
Ce n’est pas exactement ce que dis l’arret.
ALORS QUE si une partie conteste l’authenticité d’un courrier électronique, il appartient au juge de vérifier si les conditions mises par les articles 1316-1 et 1316-4 du Code civil à la validité de l’écrit ou de la signature électroniques sont satisfaites ; qu’en affirmant que le gérant de la société AGL FINANCES « est bien l’auteur et l’expéditeur » d’un courrier électronique dont l’authenticité était contestée, aux motifs que l’employeur « ne rapport (ait) pas la preuve que l’adresse de l’expéditeur mentionnée sur le courriel soit erronée ou que la boîte d’expédition de la messagerie de l’entreprise ait été détournée » et qu’« en tout état de cause, un tel détournement ne pourrait être imputé à Mme X… », sans vérifier, comme elle y était tenue, si ledit courriel avait été établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité et s’il comportait une signature électronique résultant de l’usage d’un procédé fiable d’identification, la Cour d’appel a privé sa décision de base légale au regard des articles 287 du Code de procédure civile, 1316-1 et 1316-4 du Code civil.
L’email aurait du etre verifie par la Cour d’Appel.
En revanche,
Mais attendu que les dispositions invoquées par le moyen ne sont pas applicables au courrier électronique produit pour faire la preuve d’un fait, dont l’existence peut être établie par tous moyens de preuve, lesquels sont appréciés souverainement par les juges du fond ; que le moyen n’est pas fondé ;
Ce qui ne VEUT ABSOLUMENT PAS DIRE que l’email, en general, n’a nul besoin d’etre conforme aux articles du code civil cite, mais que lorsqu’il est produit comme preuve d’un fait, il n’a pas besoin de s’y conformer.
En gros, si cet email avait ete utilise pour definir la procedure du licenciement, il aurait ete rejete et l’arret de la Cour d’Appel aurait ete casse, mais comme il est utilise pour prouver le harcelement et autres faits de l’employeur, il est accepte en tant que tel. " />
Ceci est en fait encore un petit peu plus subtil car il s’agit de rapporter la preuve du harcelement, qui profite d’un statut un peu specifique,
Et cet email a lui seul n’aurait pas permis d’obtenir ce resultat, c’est parce qu’il est combine avec d’autres preuves, qui combines, donnent une forte presomption de harcelement :
« Il y a lieu de considérer, en conséquence, que M. Y… est bien l’auteur et l’expéditeur de ce courriel dont la teneur apparaît conforme à sa personnalité ainsi que quatre autres salariés l’ont décrite à la présidente de la société dans une lettre ouverte du 17 décembre 2010 où les intéressés se plaignent de “ son comportement déconcertant, versant dans la violence verbale avec une attitude physiquement menaçante… ” »
« Il résulte du courriel que M. Y… avait demandé, auparavant, à Mme X…, une lettre de démission afin d’éviter les frais d’un licenciement ; le ton et les expressions employés ne laissent aucun doute sur la volonté de l’employeur de rompre, par tous moyens y compris sous la menace, le contrat de travail de la salariée. »
Je pense qu’une petite correction de l’article serait de bon ton, afin de ne pas induire les lecteurs en erreur " />
Donc OUI, l’email a toujours besoin d’etre authentifie pour les procedures, il n’a en revanche pas besoin de l’etre lorsqu’on inverse la charge par le principe du faisceau de preuves etablissant une presomption.
Le 05/11/2013 à 07h18
@vellou C’est tout à fait cela, d’autant que la défense parait “molle”, cyniquement cet employeur devait croire qu’il lui suffisait de s’appuyer sur l’absence de signature électronique pour échapper à une condamnation sans pour autant nier avec force qu’il en était bien l’auteur. Les magistrats n’ont pas été dupes
Honnêtement, pour des faits de dénigrements, elle pouvait tout à fait obtenir une ordonnance de saisie sur requête, moi c’est ce que j’aurais fait, j’aurais lancé une procédure en sus de la procédure prud’homale afin d’obtenir une saisie du disque dur, de l’ensemble des correspondances échangées (puisqu’il se vante l’avoir grillée auprès des employeurs du secteur) et des listings téléphoniques de cette période.
Le 05/11/2013 à 07h33
J’ajoute que le mail contient des injures, des menaces et des éléments qui tendent à démontrer l’existence d’un harcèlement sexuel. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas traces d’une procédure pénale.
Le type se retrouve convoqué au commissariat, sommé de s’expliquer, pour avoir déjà fait cela, le type aurait probablement reconnu les faits comme un “con” sur procès verbal devant un OPJ. Voila qui aurait simplifié.
Le 05/11/2013 à 08h28
Le 05/11/2013 à 09h41
Le 05/11/2013 à 10h01
Dites les gars (et les filles), au lieu d’ergoter sur la véracité ou non de l’email, ne vous est-il pas venu à l’esprit que le jugement soit fondé sur d’autres éléments à la décharge de la plaignante ? Moi, ce qui me gène le plus, c’est l’amateurisme de l’article en question qui laisse accroire que le jugement se soit faite sur la seule preuve de cet e-mail, faute de nous révéler d’autres détails pouvant l’accréditer.
Je remercie éternellement eternal_darkness de nous avoir apporter un peu plus de lumière, n’en déplaise à son pseudonyme
Le 05/11/2013 à 10h08
Le 05/11/2013 à 10h18
Le 05/11/2013 à 10h33
Le 05/11/2013 à 12h36
Le 05/11/2013 à 14h44
La Cour de cassation ne fait que confirmer que le licenciement est un fait juridique qui se prouve par tout moyen. Donc l’apport de cet email est une preuve recevable et prise en compte avec d’autres éléments. Les formalités de la signature électronique ne sont valables que pour les écrits au sens juridique (contrats par exemple au dessus de 1500 euros) mais très peu utilisées dans le monde des affaires. Cette solution n’est en rien choquante contrairement aux propos de l’employeur.
Le 05/11/2013 à 19h08
Le 06/11/2013 à 03h25
Le 06/11/2013 à 07h56
Le 04/11/2013 à 15h40
Le 04/11/2013 à 15h41
Si j’ai bien tout compris, il faut verrouiller ton ordinateur si tu t’absentes quelques instants. Sinon, je peux envoyer un petit mail qui peut te coûter cher !! " />
Quelqu’un qui est “responsable” et qui écrit un mail de la sorte n’est pas très futé c’est le moins que l’on puisse dire. Mais il parait qu’il y a des cons à tous les niveaux alors ……
Le 04/11/2013 à 15h46
Le 04/11/2013 à 15h47
Le 04/11/2013 à 15h51
Le 04/11/2013 à 15h55
Le 04/11/2013 à 16h01
Le 04/11/2013 à 16h05
Le 04/11/2013 à 16h08
Le 04/11/2013 à 16h08
Le 04/11/2013 à 16h09
Le 04/11/2013 à 16h17
Le 04/11/2013 à 16h24
Le 04/11/2013 à 16h42
Le 04/11/2013 à 16h47
Le 04/11/2013 à 20h40
Le 04/11/2013 à 11h21
woua dis-donc un vrai gentleman celui-ci " />
Le 04/11/2013 à 11h24
Vu les propos du mail, je trouve que la sentence est plutôt clémente.
Le 04/11/2013 à 11h25
Si le mail est authentique, la sanction est légère !
Si le mail a été envoyé par un/une complice travaillant encore dans l’entreprise, c’est dur pour l’employeur !!!
Le 04/11/2013 à 11h28
Là, c’est du lourd comme info." />
Le 04/11/2013 à 11h28
Cette solution peut s’expliquer par le fait que les règles du Code Civil que vous citez concernent l’acte juridique, et non le fait juridique
La distinction est expliquée ici :
Wikipedia
Le 04/11/2013 à 11h28
Le 04/11/2013 à 11h29
La fabrication d’un “faux e-mail” est tellement simple que je me demande comment cela à été jugé recevable !!! Si au moins les logs des 2 serveurs mails était produit pour confirmer la transmission (et encore c’est pas difficile de supprimer une telle transmission). J’espère sincèrement que le juge s’est basé sur autre chose pour “valider” un tel mail.
Si le mail est véridique, sa forme est tellement non professionnel qu’une sanction ne serais pas de trop.
Le 04/11/2013 à 11h29
Si le mail est authentique, la sanction est légère !
Si le mail a été envoyé par un/une complice travaillant encore dans l’entreprise, c’est dur pour l’employeur !!!
l’article n’en fait pas mention mais tu peux suivre un mail grâce à ses trames et voir d’où il provient (serveur d’envoi+ adresse d’envoi)
je vois mal la copine à la compta de mme michou réussir à détourner l’adresse du responsable…
Le 04/11/2013 à 11h30
Elle ne se pointe pas pendant plus d’un mois au boulot, et on lui donne 5000 € de plus pour “licenciement sans cause réele et sérieuse” ?
Je n’ai rien contre les 4000 € pour “circonstances brutales et vexatoires”, mais un licenciement pour faute grave me paraît tout à fait valable.
Le 06/11/2013 à 19h09
Le 04/11/2013 à 12h56
Le 04/11/2013 à 12h57
Le 04/11/2013 à 13h01
Le 04/11/2013 à 13h04
La cour de cassation ne juge pas le fond mais la forme. L’arrêt de la cour est juste de rappeler que c’est aux juges de déterminer la recevabilité d’une preuve. Et que dans le cas de le mail lorsqu’il n’est pas la preuve d’un acte juridique mais d’un fait n’a pas besoin d’être conforme aux articles 1316-3 et 4.
Donc la c’est les juges de la 1ere cour qui ont estimé que le patron était probablement l’auteur du mail et du passif. Sachant qu’ils ont probablement le pedigree des 2 parties et des témoignages des autres employés.
Et au vu du mail je ne doute pas que ce cher directeur ne doit pas être au premier licenciement douloureux.
Le 04/11/2013 à 13h09
Le 04/11/2013 à 13h10
Le 04/11/2013 à 13h11
Juridiquement, comment on prouve qu’on a pas envoyé un mail?
Il faut saisir un juge pour qu’il interroge le fournissseur de boites mail du destinataire (gmail, hotmail, orange…) ? les logs serveurs ne sont pas supprimés au bout d’un moment ?
ça se passe comment si on a une adresse avec son propre domaine sur un serveur dédié ? ([email protected])
Le 04/11/2013 à 13h14
Le 04/11/2013 à 13h20
Tiens, ça m’est arrivé, on me demandait de ne plus venir travailler après 2 semaines de boulot, j’étais plus en période d’essais, il était dépassé à la veille de la dâte du mail…
Moi voulant plus travailler dans cette boite de merde. J’ai profité de faire appel au prud’homme pour toucher les 3 mois de CDD + 10 % précarité et congé payés.
A quoi bon de revenir bosser si tu sais que tu vas êtres payer ?
" />
Le 04/11/2013 à 13h21
Le 04/11/2013 à 13h25
Le 04/11/2013 à 13h28
Le 04/11/2013 à 13h28
Le 04/11/2013 à 13h34
Le 04/11/2013 à 13h36
Le 04/11/2013 à 13h36
Le 04/11/2013 à 14h11
Le 04/11/2013 à 14h14
Le 04/11/2013 à 14h19
Le 04/11/2013 à 14h21
Le 04/11/2013 à 14h24
Le coup de la signature électronique est HS. Le mail est un simple moyen de preuve.
Oui, il aurait mieux se focaliser sur le problème de l’identité de l’expéditeur (ici à Luxembourg on a deux type de procédures qui collent : faux incident civil et plainte pénale pour faux et usage de faux, sinon usurpation d’identité, le pénal c’est aux frais de l’Etat donc ça coûte pas plus cher au justiciable).
Pour la personne qui se demande si le patron n’a pas cherché plus loin pour éviter des coûts trop élevés par rapport à la condamnation : on est en cassation là. Ce qui signifie qu’il y a déjà eu deux instances et qu’on ne peux pas faire plus dans l’ordre juridique interne. Il a donc dépensé pas mal d’argent en procédure le patron déjà.
Si c’est bien lui qui a envoyé ce mail, il est d’ailleurs pas très malin, mais c’est un autre sujet…
Le 04/11/2013 à 14h25
Le 04/11/2013 à 14h35
Question. Si c’est le patron qui a envoyé ce mail, il a dû le faire à partir de son adresse pro type [email protected]
dans ce cas, si c’est nominatif, c’est compliqué de se faire passer pour son patron non? en temps normal, ca veut dire avoir accès à son bureau, son ordinateur, avoir ses login et mot de passe, connaître l’historique entre les deux protagonistes (le coup de coucher pour réussir, faut le savoir quand même) etc. compliqué non?" />
Même si j’aime pas mon patron, il me vient pas à l’idée de me faire passer pour lui. Quant aux autres salariés, ce serait se foutre dans la demer pour rien.
Le 04/11/2013 à 14h39
Une salariée s’était faite licencier
" />
la salarie
atchoum
« Salut grosse vache (…)»
" /> On tient un champion du monde.
Le 04/11/2013 à 14h40
Le 04/11/2013 à 14h46
Le 04/11/2013 à 14h48
Le 04/11/2013 à 14h55
Le 04/11/2013 à 14h56
Le 04/11/2013 à 15h03
Le 04/11/2013 à 15h06
Le 04/11/2013 à 15h09
Le 04/11/2013 à 12h42
Le 04/11/2013 à 12h42
Je comprends pas. Dès les prud’hommes, elle a apporté cette preuve. Mais s’il y a eu appel, cela veut dire qu’il n’en ont pas tenu compte? " />
Joli rage mode au passage " />
Si je comprends bien, la “preuve” par mail ne vaut pas grand chose car elle est soumise à l’appréciation de la Cour…
un tel détournement ne pourrait être imputé à Mme X… » qui n’était plus présente dans l’entreprise à la date d’envoi du fameux email.
Là encore je ne vois pas le rapport.
Le 04/11/2013 à 12h44
Le 04/11/2013 à 12h45
Faut lui envoyer Serges " />" />" />
Le 04/11/2013 à 12h45
Le 04/11/2013 à 12h47
Le 04/11/2013 à 12h48
Le 04/11/2013 à 12h49
Le 04/11/2013 à 12h49
Le 04/11/2013 à 12h49
Le 04/11/2013 à 12h50
Le 04/11/2013 à 12h52
Le 04/11/2013 à 12h53
Comment a été produit le mail?
Par impression? Facile de modifier avant de l’imprimer.
Par la fonction “faire suivre”? Enfantin de modifier avant renvoi.
Honnetement, il existe tellement de façon de détourner un mail… Et croyez moi, des gens peuvent être de gros beaufs sans pour autant en arriver à ecrire ce type de mail.
Mais après on dit que plus c’est gros, plus ça passe :)
Le 04/11/2013 à 12h53
Le 04/11/2013 à 12h55
Le 04/11/2013 à 12h56
Le 04/11/2013 à 12h13
Le 04/11/2013 à 12h16
Le 04/11/2013 à 12h23
ba elle a couché pour avoir le poste, et en couchant elle l’a perdu. Elle était peut-être en maladie pour se faire remonter le moral. (ceci n’est qu’une impression vis-à-vis du courrier de l’employeur)
Le 04/11/2013 à 12h26
Je suis personnellement d’un avis mitigé:
Le 04/11/2013 à 12h27
ça pue ce mail quand même
on peut avoir les sources ?
Le 04/11/2013 à 12h27
Le 04/11/2013 à 12h31
Le 04/11/2013 à 12h33
Bravo pour AGL finances pour cette belle publicité " />
Et bravo Mr Alban X, le con du s/mime " />
Le 04/11/2013 à 12h35
Le 04/11/2013 à 12h35
Le 04/11/2013 à 12h37
Et oubliez pas qu’un patron peut vous licencier sur la base du même email aussi, si il émane de vous et constitue une faute…
Donc bon " />
Le 04/11/2013 à 12h37
Le 04/11/2013 à 12h39
Le 04/11/2013 à 12h40
Le 04/11/2013 à 12h41
Le 04/11/2013 à 12h41
Le 04/11/2013 à 13h39
Le 04/11/2013 à 13h40
Le 04/11/2013 à 13h41
Le 04/11/2013 à 13h45
Le 04/11/2013 à 13h46
Le 04/11/2013 à 13h47
Le 04/11/2013 à 13h53
on c’est pas prit la quenelle de la conservation des log durant 1 ans par les prestataires de service internet, me trompe-je?
Le 04/11/2013 à 13h59
Le 04/11/2013 à 14h00
Le 04/11/2013 à 14h01
Le 04/11/2013 à 14h05
Le 04/11/2013 à 14h05
un gars comme ça ne devrait plus avoir le droit d’exercer la moindre activité d’encadrement à vie. " />
Le 04/11/2013 à 14h06
Le 04/11/2013 à 14h06
Le 04/11/2013 à 14h06
le mail est quand même violent " />
l’employeur confirme à demi mots qu’il a essayé de la faire coucher pour la garder dans son entreprise." />
Le 04/11/2013 à 14h08