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« Sans onde » : les petits mensonges des fabricants qui jouent avec la peur des parents

Vive le micro (sans) onde !

« Sans onde » : les petits mensonges des fabricants qui jouent avec la peur des parents

Jouer sur la peur des ondes pour faire vendre ? Ce n’est pas nouveau et nombreuses sont les équipes marketing à naviguer en eaux troubles sur ce sujet. Les enfants sont une cible de choix pour certains, qui n’hésitent pas à mentir pour mettre en avant un argument fallacieux. En voici quelques exemples frappants.

Le 28 novembre à 09h25

Posons les bases : on ne va pas parler ici de pierres précieuses et d'autres objets improbables contre les ondes électromagnétiques. Nous y reviendrons dans un prochain article, mais en attendant Deus ex Silicium a fait une excellente vidéo sur le sujet. Vous pouvez également relire notre édito sur les sciences.

De la lumière sans onde, c’est une révolution

Nous allons parler des produits « sans onde », c’est-à-dire qui n’émettent pas d’ondes, du moins en théorie car la réalité est bien différente. Rien de neuf sous les ondes du Soleil. Il y a presque sept ans, Benjamin Azoulay (patron d’Oledcomm) nous expliquait que « le LiFi n'émet pas d'ondes », LiFi était le pendant du Wi-Fi avec… de la lumière.

Face à notre surprise et notre remarque sur le fait que la lumière est une onde, il s’était rapidement repris pour préciser que « le LiFi n'émet pas d'ondes radio ». Les ondes radio (ou radioélectriques), sont des ondes électromagnétiques dont la fréquence est inférieure à 300 gigahertz (GHz). Elles sont « responsables des moyens de télécommunications qu’on connaît aujourd’hui : les radars et satellites, le réseau Wi-Fi, le téléphone portable, la télévision hertzienne et la radio », explique le CEA. Et ces ondes font peur à certains.

Merlin : une enceinte avec une… « écoute sans onde »

Histoire de maximiser l'efficacité de leur discours, les équipes marketing mélangent parfois la peur des ondes avec le besoin de protéger ses enfants. Un combo « gagnant » en 2021 avec l’annonce du projet Chouette Radio par deux poids lourds du secteur : Bayard et Radio France.

Lors du lancement, le message était « sans onde », alors qu’aujourd’hui le site officiel indique sur sa page d’accueil « Écoute sans onde ». Il faudra expliquer comment on écoute sans onde, puisque le son est une onde.

« Nous savons que le son, ce sont des ondes » !

En décembre 2023, la foire aux questions essayait de remettre l’église au centre du village… en se trompant de village et d’église. Il y est indiqué que, « bien sûr, nous savons que le son, ce sont des ondes… mais nous parlons bien ici d’ondes telles que le Bluetooth et le Wifi ». C’est vrai que nous étions méchants de rappeler que le son est une onde (comme la lumière).

Mais il y a mieux : « Précisons que Merlin n’est pas une enceinte Bluetooth. Quant à sa fonctionnalité Wifi, elle est cantonnée à la seule opération de transfert des titres dans l’enceinte, par le parent ». Serait-on en présence d’ondes Wi-Fi « quantiques » ? Nous aussi, on peut enchainer les buzzwords !

Merlin veut certainement faire passer le message que son enceinte permet une écoute sans émettre d’ondes de type téléphonie mobile, Wi-Fi ou Bluetooth quand l’enfant écoute une histoire. Mais à trop vouloir faire entrer de force une définition qui ne colle pas, on se retrouve avec une aberration du type « écoute sans onde ».

Un vidéoprojecteur multimédia, mais promis « sans ondes »

Et voici que ces derniers jours, nous recevons un communiqué de presse sur le « nouveau projecteur d'histoires éducatives Tikino, sans ondes ni lumière bleue ! ». D’une enceinte, on passe donc à un projecteur d’histoires – avec du son et de la vidéo donc – sans onde ? Nous avons demandé des explications, à l’agence de presse qui nous a envoyé l’e-mail, sans réponse deux fois de suite.

Sur le site de Tikino, le message revient : « Tikino peut être utilisé sans onde, sa navigation est simple et sécurisée, pas de contenu inapproprié ». Et devinez quoi ? On y retrouve un projecteur vidéo (donc avec des ondes), de l’audio (encore avec des ondes) et même… du Bluetooth et du Wi-Fi. Mais ce dernier est « déconnectable pour une utilisation sans onde »… enfin si l'on laisse de côté la vidéo et l’audio. Si Tikino est éteint, il n’émet pas d’onde, c’est peut-être ça la bonne approche !

« C’est une demande de certains parents »

Contactée par Next, Aliénor Bouvier-Lewi, cofondatrice de Tikino, nous confirme que le « "Sans onde" se réfère effectivement aux ondes électromagnétiques de radiofréquence donc Wi-Fi et Bluetooth. Les deux ne sont utiles que ponctuellement pour le téléchargement de nouvelles histoires et sont désactivables par un bouton physique qui coupe l'antenne du projecteur ». Elle ajoute que cette fonctionnalité « est une demande de certains parents ».

Pour la cofondatrice, le principal atout est à chercher ailleurs : « Tikino est plus largement une alternative aux écrans électroniques individuels permettant aux familles de profiter du pouvoir ludique et éducatif des images de manière sécurisée : un grand écran qui se partage, à bonne distance des yeux, sans rétro-éclairage, des histoires spécialement conçues sans surstimulation inutile, aucun accès à des contenus non adaptés ». Dont acte, mais il est tout de même dommage de jouer à ce point sur le côté « sans onde ».

Des « babyphones sans ondes émettent en mode radio »

Quand nous creusons un peu le sujet, on en trouve de bien belles ailleurs. Nanny-Care, par exemple, propose des « babyphone sans ondes ». Là encore, on a du mal à suivre : « Qu'ils soient uniquement audio ou vidéo, nos babyphones sont en full eco mode (sans émission d'ondes). Nos babyphones sans ondes émettent en mode radio (aux normes CE) et non en Wi-Fi ».

La répétition du terme sur la page, la casse en gras et son utilisation à la fois comme titre et comme sous-titre, laisse augurer des optimisations dédiées au référencement (SEO).

Une recherche sur Google avec la requête « babyphone sans onde » illustre que cette proposition, pourtant fallacieuse, est devenue un terrain concurrentiel, aussi bien pour les fabricants d'appareils destinés aux enfants que pour les grands e-commerçants. Amazon, la Redoute ou Cdiscount positionnent, par exemple, des pages sur ces termes.

Ondes et électro-hypersensibilité : une relation de causalité ?

La peur des ondes est une réalité pour certaines personnes. Le ministère de la Santé rappelle que « cette sensibilité présumée aux champs électromagnétiques est généralement appelée hypersensibilité électromagnétique, électro-hypersensibilité (EHS) ou intolérance environnementale idiopathique aux champs électromagnétiques ».

Dans un long rapport publié en 2018, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) expliquait qu’il y avait une « absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS ».

L’Agence reconnaissait néanmoins que les souffrances et les douleurs correspondaient « à une réalité vécue », mais la cause n’était pas les ondes en elles-mêmes, mais simplement le fait de savoir qu’on y est exposé.

On en revient à notre édito sur la causalité et la corrélation. L’électro-hypersensibilité trouve certainement son origine dans la multiplication des antennes relais de téléphonie mobile (entre autres), mais sans lien de causalité. Ce ne sont pas les ondes et les champs électromagnétiques qui rendent malades les personnes EHS.

Et pour rappel, en France, il est possible pour tout un chacun de demander à l’ANFR d’effectuer des campagnes de mesures d’exposition aux ondes, gratuitement, que ce soit dans des lieux privés ou publics. Nous avions également suivi une équipe lors d’une série de mesures dans une école.

Commentaires (55)

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Vous auriez pu aussi creuser du côté du gag de la lumière bleue car une image sans bleu, c'est très moche et particulièrement jaune.

Je me marre à chaque fois que mon opticien me vante des verres anti lumière bleue et à chaque fois, je lui demande si les verres sont jaunes comme sur les lunettes de cyclistes qui bloquent pour de vrai cette lumière bleue.

Le pire est qu'il me ressort systématiquement le discours commercial d'Essilor alors qu'il doit avoir appris dans ses études de quoi est composée la lumière blanche.

Et côté appareils pour enfant, j'ai la rage contre les éditeurs de livres avec bruiteurs qui ravagent les oreilles des moins de 3 ans avec des sons dont toute l'énergie est concentrée dans quelques fréquences. Et personne ne s'en inquiète alors que tout le monde a dit un jour à son gosse: « ton truc me casse les oreilles ». En fait, c'est vrai.

Alors que la chose est très bien cadré avec les ondes électro magnétiques où on ne mesure pas la puissance globale mais bien la puissance par bandes de 5 kHz (voir CISPR-32 parmi les standards en la matière Standards EMC, on juge encore par erreur la dangerosité des ondes sonores uniquement sur la puissance globale.

Pourtant, tout le monde connaît le cas du verre qui casse avec une onde sonore pas bien forte mais pile à la fréquence de résonance du verre. C'est pareil dans notre oreille donc ce qui fait le danger est à chercher dans la manière dont est répartie la puissance sonore, pas le global.

Un bruit blanc très fort causé par le vent ne va pas vous rendre sourd même si sa puissance est de 80 dBA car cette puissance est répartie sur une grande bande ; un son concentré sur la bande de 1 à 2 kHz avec cette même puissance va vous faire perdre de l'audition dans la bande la plus utile car c'est celle de la parole. Avec une puissance concentrée, notre oreille prend cher.
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Pour en avoir eu quelques paires, je peux te confirmer que les lunettes anti-lumière bleues sont bien jaunes.

Mais elles ne filtrent que les longueurs d’ondes qui « seraient » nocives donc pas tout le bleu. Ça donne un verre légèrement jaune aux reflets bleus (du coup).

Je n’en porte plus maintenant parce que ça n’a effectivement pas l’air de servir à grand chose mais l’arnaque si il y en a une, ne se situe pas dans l’absence de filtre.

Et pour les avoir portées tous les jours, le cerveau fait très bien le taf de faire la correction des couleurs.

Donc les lunettes anti lumière bleue ne sont pas physiquement dénuées de sens du genre radio sans ondes, elles sont juste apparemment inutiles pour la santé.
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Les modèles que l'on m'a présenté avaient des verres d'apparence blanche avec un léger reflet bleu. C'est en fait la couche anti-reflets qui renvoie du bleu là où elle renvoyait plutôt un jaune-vert avant.

Comme beaucoup de monde, je trouve le reflet bleu plus sympa mais en fait, c'est une régression car l'antireflet est sensé protéger l’œil de la lumière réfléchie la plus gênant et c'est le jaune qui est pile au centre du spectre visible.

La protection qui peut être utile correspond à l’ultraviolet qui est effectivement fatiguant et ne génère pas de jaunissement des verres. On trouve cet ultraviolet dans la lumière émise par les tubes fluorescents, les anciennes lampes fluocompactes et les rétroéclairages CCFL des anciens écrans LCD.
Les diodes bleues et donc les lampes LED ou les rétro-éclairages LED n'émettent pas d'ultra-violet.

Le seul problème soulevé par la lumière bleue est le retard sur d'endormissement : les modes coucher des téléphones, tablettes et systèmes d'exploitation de PC solutionnent plutôt bien le problème donc pas besoin de lunettes pour cela.
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Totalement ! Ça m'est venu direct :transpi:
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(doublon)
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Sujet très intéressant. Étant un jeune papa, je vois et j'entends beaucoup de bêtises de ce genre (et pas que les ondes) de la part de quelques personnes de mon entourage, mais surtout de la part des professionnels de santé. Sage femme, pédiatre, médecin généraliste, infirmières, la PMI...
Lorsque les croyances et les convictions prennent le pas sur le bon sens et la science.
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Quand on a eu mon aînée, la sage femme avait recommandé à ma femme d'acheter du gel douche bébé Weleda parce-que "ça respecte mieux la peau".
J'ai appris bien après ce qui se trouve derrière cette marque...
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Ah le bullshit marketing, rien de nouveau sous le soleil (sans onde ouf).
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Je vous invite tous chaudement à (re)visionner : arte.tv Arte

La capacité à se convaincre de certaines choses n'est-elle pas derrière un paquet de maladies supposées, potentiellement auto-induites ?
Syndrôme de Münchhausen, autopersuasion, hypocondrie, l'effet Golem, pathomimie, psychosomatie, pour ne citer que quelques exemples.
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Oh le p'tit lien Arte joliment mis en forme ! C'est plaisant.
Dommage pour le manque de support de la syntaxe Markdown, et les citations impossibles à mettre en forme manuellement, que j'attends toujours de mes vœux les plus chers…
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L’hypocondrie (et tous ses dérivés) n’est pas une maladie supposée. C’est une maladie bien réelle avec des effets physiques bien réels. Certes la cause est psychologique mais les symptômes/douleurs sont bien physiques.

Là où cela diffère des autres maladies, c’est que l’origine de la maladie est psychologique.

Il y a un vrai problème pour les patients concernés à considérer que les maladies psychosomatiques sont « dans la tête ». Les causes sont bel et bien « dans la tête » mais les douleurs sont elles bien réelles.

Comme dit dans l’article, les electro-sensibles souffrent réellement, parfois de manière extrêmement handicapante et douloureuse. Le truc c’est que c’est plutôt un psy qui les soignera qu’une cage de faraday. Sauf que ces gens ne sont pas dirigés vers des psy parce qu’on préfère se foutre de leur tronche. Et donc ils continuent de souffrir.
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« absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS »
En QA, on à tendance à dire « L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence » (à propos des bugs, j’entends). Je fais surement mon pointilleux mais je suis un peu sceptique qu'on puisse affirmer qu'on a solidement pas de preuve sur un sujet comme argument pour valider que c'est bon, R.A.S.

D'un autre coté ça fait beaucoup d'année qu'ils cherchent des preuves et qu'ils arrivent pas encore a faire des liens de causalités. J'espère qu'on arrivera a donner une explication a ces phénomènes d'EHS.
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Que statuer de plus que "a l'heure actuelle, rien en permet d'établir un lien de causalité", qu'est ce qu'il pourraient dire pour que ça te soit plus entendable ?

Ta dernière phrase me semble témoigner d'une méconnaissance de la méthode scientifique.
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Je crains un peu les récupérations médiatiques ou commerciales comme excuses, comme l'illustre l'article.
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J'ai voulu acheté de l'arnica (contre la douleur) dans une pharmacie. On m'a répondu que je devais boire de l'eau. Je n'ai pas compris sur le coup que la personne se fichait de moi (je ne savais pas que l'arnica faisait partie de l'homéopathie). La personne a quand même cédé face à mon insistance et m'a vendu ma «potion» non sans faire la démonstration de son agacement. Je ne comprendrai jamais qu'un commerçant refuse de vendre un produit qu'il a en stock. Je ne comprendrai jamais qu'un professionnel de santé fasse des difficultés à une personne qui souffre.
Pour finir mon anecdote, c'est en rentrant chez moi que j'ai vu le nom du laboratoire sur la boîte du produit : Boiron. J'ai compris instantanément ce qui s'était passé plus tôt et j'ai eu un soulagement de comprendre pourquoi je faisais l'objet de tant d'hostilité. Je suis consterné et j'ai changé de pharmacie pour le coup.
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Un pharmacien, avant d'être un commerçant, est avant tout un professionnel de santé.
En cela, ton pharmacien a plutôt bien fait son travail.

La méthode est certes discutable et n'a pas porté ses fruits car tu préfères prendre le risque de changer de pharmacie et tomber sur un épicier plutôt que de rester chez quelqu'un qui t'a montré qu'il faisait consciencieusement son travail.
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Je n'ai pas compris ça, l'arnica en tant que tel dans une préparation non homéopathique a toujours été utilisée d'une façon traditionnelle. C'est peut-être dans ce sens là que JK utilise.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnica
Maintenant, il semble qu'elle ait un effet plutôt faible dans ces préparations.
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Un conseil n'est pas une injonction (en plus du jugement de valeur face à un malade). Ça n'empêche pas que c'est une bonne pharmacie.

La vie est un risque, il y a une pharmacie tous les 100 mètres, ça va bien se passer je crois.
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À ta place, je resterais à cette pharmacie qui essaie de ne pas te vendre de l'inutile. Une majorité de pharmacie essaiera de te vendre de la phytothérapie hors de prix sans vrai fondement scientifique.
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Entièrement d'accord, un pharmacien même si la forme est pas la meilleur qui essaie de t'informer sur un produit sera toujours mieux qu'un autre qui aura suivi les super repas/ateliers/formation d'un laboratoire.

Pour rappel, Boiron c'est un ensemble de Lobbyistes au parlement, et une stratégie commerciale de vente aux pharmaciens à la grande époque du "remboursement". Les petites billes, ça rapportait des millions.
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Dans ce cas, la pharmacie ne propose pas ce genre de produit (Boiron et autre). Et pendant qu'on y est, la pharmacie peut ne pas vendre de produits cosmétiques. On est commerçant ou on ne l'est pas.
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Dans ce cas, la pharmacie ne propose pas ce genre de produit (Boiron et autre).

Le plus souvent, ils n'ont pas le choix, il y a la demande du client et parfois pour des inutilités bien spécifiques, les labos partenaires leur obligent de mettre tel ou telle nouveauté nulle en tête de gondole en mode "Ah bon, tu veux pas de ma nouvelle ânerie, ben je te vends pas le doliprane" donc ils s'exécutent. Voir la vidéo de GMilgram sur Sanofi
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J'ai pas demandé de conseil, donc on peut me dire ce qu'on a à me dire et me servir quand même. Et si il s'agit de conseiller, on n'a pas besoin de s'agacer, de refuser de servir et encore moins de se moquer des croyances supposées de son client. La croyance dans la technologie, ça existe aussi et c'est parfois plus risqué que des médecines douces qui sont parfois reconnues par la médecine conventionnelle (qui prend de nos jours la souffrance très au sérieux).

Ca s'appelle la pédagogie (et c'est une compétence, sans aucun doute).
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Quelles sont elles ces médecines douces reconnues par la médecine conventionnelle ?
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Vu votre approche, j'ai très envie de vous répondre.
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Disons que croire à l'efficacité de la "potion" à des taux de dilution tels qu'on n'est même pas certain d'avoir une molécule de principe actif dans chaque prise, cela peut interroger les pharmaciens!

Je trouve pour ma part cela rassurant que celui là ne fasse pas semblant de croire à la fumeuse "mémoire de l'eau" dans laquelle un suppôt de Boiron s'était largement ridiculisé à la fin des années 80:
Article Wikipedia

Maintenant, face à quelqu'un pas forcément au fait de ce qu'il achète, il aurait pu demander des précisions sur le problème à soulager avant de recommander autre chose car cela fait partie de son métier...

Mais s'il en a en stock, c'est sans doute car le terme arnica pour cet usage est passé dans le langage quasiment au même titre que frigidaire: On doit donc lui en demander et certains clients ne voudront que cela quoiqu'on leur explique.

Ta réaction finale, bien qu'ayant compris ce que ce pharmacien avait en tête, me ferait penser qu'il est aussi fin psychologue: Il a tout de suite compris qu'il était inutile de perdre son temps en explications!
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Teinture d'arnica (efficace) ou granules de sucre contenant prétendument de l'arnica ?
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On s'en fout, du moment que ça marche. Si ça marche à cause d'un principe actif, par effet placebo ou juste parce que ça permet de patienter jusqu'à la fin des symptômes, on sen moque.
C'est pareil pour un gros paquets de médicaments, qui ne font rien à part réduire quelques symptômes: quasiment AUCUN médicament courant ne guérit, c'est notre corps qui guéri. La plupart des médicaments soulagent les symptômes.

Et pour finir: j'étais plutôt anti homéopathie. Jusqu'à ce que j'en donne au chat. Ben je voyais bien les jours où j'avais oublié de lui en donner (gémissements, ne sautait plus et autres) ... Donc c'était efficace - que ce soit dans sa tête ou dans la mienne ! (car je n'exclue pas qu'il pouvait avoir des crises de douleurs, que l'arnica était donné dans la phase ou de toutes façons la crise allait passer) (ceci dit, on a surveillé, et tant qu'on donnait l'arnica, 0 crise)
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Ah, l'anecdote personnelle.
Le niveau ultime et irréfutable de preuve.

En arrêtant l'ironie, si j'ai un bon conseil : évite de conseiller au gens de consommer des trucs pour lesquels il est prouvé qu'ils n'apportent aucun bénéfice au delà de l'effet placebo.
Et si tu avais daigné, ne serait-ce qu'à minima te renseigner sur le sujet, il y'a tout un tas de ressources sur le web, amplement vulgarisée, sur tout ce qui a l'air de t'étonner au sujet de l'homéopathie et de comment elle "fonctionne".
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J'ai dû mal m'exprimer. Je me suis renseigné. Je suis bien au courant de l'inutilité thérapeutique de l'homéopathie sur le corps. Et je ne nie pas l'exactitude des études.

Ce que je veux dire, c'est que l'effet placebo EXISTE tout comme les maladies psychosomatiques existent et qu'il a des effets au moins psychologiques. Et qu'un effet placebo, ça sert à se sentir mieux, à moins avoir l'impression de souffrir.

Donc ce n'est pas totalement inutile!

Si mon chat était juste boosté par le sucre, IN FINE, ça lui allait bien. J'aurais pu tenter de lui mettre du sucre à la place pour ne pas financer BOIRON, mais je l'aurais dosé comment ce sucre pour que ce soit pareil?
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Bah, comme un granule d'homéopathie, vu qu'il n'y a que ça : du sucre.
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erreur désolé
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Pour l'info, la composition indiquée sur l'emballage :

Arnica montana teinture mère 7 g
Pour 100 g de gel.
Excipient à effet notoire : éthanol à 96 % V/V
Autres excipients : Carbomère, solution d'hydroxyde de sodium à 10 %, eau purifiée.
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J'suis très curieux de savoir comment on applique du gel d'arnica sur un chat.
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Je ne répondais pas à votre commentaire. Suivez la flèche.
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Une teinture mère est déjà une dilution de produit :
Une teinture mère est une solution hydroalcoolique qui est obtenue par la macération de plantes fraîches dans de l'alcool pur, le tout sur une durée de 3 semaines.
Et on dilue encore avec le gel. On est donc très loin de 7 % d'arnica dans le produit final.

Boiron est le spécialiste pour faire croire qu'il y a du principe actif en quantité en utilisant un mot inconnu du commun des mortels pour un mélange déjà très dilué.
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Bah, des appareils radio sans ondes c'est comme une plaquette commerciale sans bullshit, nan ?
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Donc d´un côté, la lumière, ça va.

De l´autre, l´intro d´Another One Bites The Dust à la basse, ça va

Et en plein milieu, RTInter1 captée par l´antenne de la voiture, ça va.

Mais les autres fréquences au milieu de tout ça, si étiquetées wifi/5g/bluetooth, ça va plus du tout.

Mais en quel honneur?


Et les "oui bon ça va, on sait" des fabricants sont vraiment culottés. Les mecs tiennent un discours de merde qui entretient des superstitions sans une once de fondement, juste pour se faire du fric, et en plus faut surtout pas leur mettre le nez dans leur propre caca. [Insérer un chapelet d´injures à leur encontre.]
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Surtout que leur discours est probablement de nature à créer ces symptômes psychosomatiques chez les gens et les bébés en laissant entendre qu'il faut avoir peur des ondes.
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Au-delà d'un très mauvais dialogue par les commerciaux (merci, Next de remettre cela en avant), c'est sur qu'il y a beaucoup de "foutage de tronche".

Mais en tout cas, personnellement, je ne vois pas pourquoi j'irais coller des "babyphone" à la tête de mes enfants, ou un téléphone sans fil (DECT) et d'autres jeux qui émettent des ondes (radios), si cela n'est pas nécessaire.

J'ai à la maison, de la domotique sans-fil (zigbee) et le Wi-Fi, mais même si les niveaux des émissions en radiofréquence des jeux pour enfants sont "faible", je préfère tant que possible éviter d'en ajouter à leur proximité.

Même combat pour la lumière bleue, d'un côté, les commerciaux, et parfois des abus et malgré tout, une reconnaissance d'un risque : - https://www.quechoisir.org/actualite-sante-des-enfants-les-jouets-lumineux-menacent-leurs-yeux-n131738/
- https://www.quechoisir.org/actualite-lumiere-bleue-et-eclairage-led-une-toxicite-qui-se-confirme-surtout-pour-les-enfants-n66655/

Par exemple, pour son anniversaire, mon enfant a eu un jouet micro-onde qui émet des UV pour faire '' dorer '' les éléments mis dedans et qui sont réactifs à ce type d'émission de '' lumière ''. Jeu acheté dans une boutique qui a pignon sur rue. Ce jeu lui plaît, mais quid d'une exposition trop longue s'il regarde directement ces Leds.
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Je plussoie le principe de précaution, bien que:

L'exposition aux ondes est énorme par rapport au Wifi, BT pour les 3 facteurs:
* Téléphonie
* Radio FM
* Télévision

En intérieur, les émetteurs sont plutôt: le DECT, le tel, le micro-ondes

Toutefois: la seule étude que j'ai vue (dans les années 90 - diffusée par EDF) concernait surtout l'impact sur le sommeil des ondes basse fréquence, liée aux transfos dans les radios réveils, et qu'on retrouve dans tous les transformateurs et moteurs (climatisation par exemple).

Bref, une règle à respecter: la distance avec l'émetteur qui limite énormément et très rapidement l'exposition.

Enfin, nous sommes soumis (et nos animaux aussi) à des tonnes d'autres désagrément potentiellement dégradant pour nos sens: l'éclairage LED (découpage 60Hz visible qui nuit à la perception des mouvements - forte influence sur le stress des chats chez moi :) ), les écrans, les alims à découpage avec leurs bruits stridents permanents (chargeur, ordi, écran ... comme il y en a partout, quand une pièce est calme elle n'est jamais silencieuse)

Bref, il faut vivre avec et gérer...
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Une alim à découpage qui fait du bruit c'est pas du tout normal, y a des chances que la tension de sortie en soit affectée, qu'elle rayonne anormalement (puisque c'est le sujet) et que l'appareil derrière fonctionne mal, ou alors ça va pas tarder. Il vaut mieux la remplacer. J'ai par exemple un switch dont l'alim fait du bruit et la conséquence est qu'il ne fonctionne plus en 1Gb, seulement en 10/100.

J'ai plein d'informatique dans mon bureau et la seule chose qui fait du bruit c'est la rotation des disques durs mécaniques, et quelques ventilos quand je sollicite fortement les machines (sinon ils sont arrêtés ou très ralentis donc inaudibles). Aucune alim, chargeur ou écran ne fait de bruit, et je suis sensible à ce genre de chose.

Petite variation, il arrive que le bruit d'un appareil ne vienne pas de l'appareil lui-même mais d'un système audio placé à côté et qu'il perturbe. Eteindre l'ampli audio permet de s'en rendre compte. Dans ce cas il faut revoir l'isolation du système audio : placement des éléments et des câbles (côté avant l'ampli, le côté enceintes on s'en fiche), qualité de leur blindage et de la liaison à la masse, et si c'est la source sonore qui est en cause passer en fibre optique SPDIF entre la source et l'ampli pour éviter la propagation des perturbations par les câbles cuivres.
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Ca fait des années que j'entends les alim. J4ai galéré dans la chambre pour en trouver une qui ne "siffle" pas.
Au calme, j'entends les négociation du PD de l'USB-C, sur un ancien ordi j'entendais des sifflements qui finalement correspondaient au changement de vitesse du Wifi (j'magine qu'il tire plus ou moins de jus).
Je faisais rire un collègue parce que je reconnaissais ses fichiers Excel au bruit de son écran (alternances de lignes verticales -> ça s'entendait).
J'entendais aussi les systèmes anti-jeune (c'est un peu les mêmes bruits, sauf que là c'est autrement puissant et ça fait mal)

Ca va mieux avec l'âge, vive la quarantaine - mais je remarque encore souvent des bruits (chargement d'un tel, ...)

Après c'est pas déconnant, j'ai vu en faisant une alim que des puces sont calées dans les 22kHz, ou 36 mais elles produisent des 1/2harmoniques -> audible dans le calme (et dérangeant).

Edit: A une époque (celle des excel), on avait des écran Samsung plat 22". Leur mise en veille était audible, c'était horrible de bosser dans le bureau après le départ des collègues. Et je n'était pas le seul à m'en plaindre, mais personne ne nous croyait... Par contre là je te rejoins, entre les pannes et les départs de feu sur ce modèle précis, je pense que Samsung avait largement raté son alim.
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Tu es vraiment sûr qu'une partie de ces bruits ne sortent pas d'une enceinte ? Des changements de bruit en fonction de l'activité comme tu le décris j'en ai déjà entendu, mais ça venait souvent d'un ampli parasité comme je l'ai décrit au-dessus. Notamment à un moment j'entendais dans mes enceintes les déplacements de ma souris, problème résolu quand je suis passé à du SPDIF optique.

Pour ce qui est du bruit de fond, j'entends aussi sans problème les sifflements des écrans à tube (variables suivant l'image affichée), mais par contre les alims ça m'a jamais frappé en général même s'il y a bien des cas particuliers d'alims bruyantes, mais maintenant bien moins qu'avant. L'âge joue mais surtout les fréquences de découpage ont bien augmenté et dépassent souvent les fréquences audibles, ne laissant que de potentielles harmoniques.

Et générer des signaux de fréquence audible sur un circuit imprimé c'est une chose, mais ensuite il faut quelque chose qui transforme ce signal électrique en mouvement d'air pour qu'il devienne audible. Et pour ça il faut quelque chose qui vibre suivant ce signal, et suffisamment fort, donc soit un gros composant dans l'alim mais c'est pas censé arriver si elle est correctement construite, soit un ampli audio parasité par le champ électrique du signal ou par conduction dans un câble qui relie les 2.
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Petit article sur la chose - histoire que tout ne vienne pas de moi. https://www.redeweb.com/fr/Articles/%C3%89limination-du-bruit-acoustique-dans-les-alimentations-%C3%A0-d%C3%A9coupage/

Une alim à découpage en charge ne pose généralement pas de problème, car elle oscille très rapidement. Une alim à découpage branchée mais sur charge faible par contre, risque d'avoir des pics sur une fréquence inférieure, tout simplement car les capacités en sortie ne se sont pas encore vidées. Ca devient audible.

Pour ce qui produit le son, eh bien la plupart des composants électronique ont une réaction physique au passage des électrons, normalement totalement imperceptible.
Mais on peut faire du son avec les condensateurs, les bobines notamment. Quand on a quelques condensateurs séparés et ne vibrant pas en harmonie, c'est pas grave, mais quand on a une batterie de condensateurs vibrant à l'unisson, ça commence à s'entendre.
Hors, les parties alim ont besoin de condensateurs, et pour je ne sais quelle raison certainement budgétaire, on en trouve pas mal qui vont plutôt mettre des condensateurs en parallèle que de multiplier les refs.

Alors dans mon top 3 des alims:
* L'alim de mon pico projecteur philips. Si on baisse la luminosité, on entend l'alim
* Mon écran portable 15" en USB-C - même topo: à 10%, TOUT LE MONDE l'entend (pas besoin d'oreille bionique), je l'utilise pou illustrer le phénomène
* Et pour être sûr qu'il n'y a pas d'enceinte: la station de charge USB-C pour les tel. J'entends quand elle change de mode de charge.

J'ai aussi mon chargeur de piles: j'entends ses modes de charge. Et aussi des ampoules LED (philips toujours) avec un petit effet rigolo: quand je les éteints ça fait un "vouip" ultra aigu à peine perceptible.

Tout ça pour dire: non, je ne suis pas fou, je vis avec ça depuis toujours, sauf que ces 20 dernières années tout est passé en alim à découpage et c'est du coup partout et tout le temps. Et je me demande ce que ça fait aux enfants (pour les chats, ils prêtent l'oreille)
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Juste pour te dire que non, tu n'es pas seul. Cela m'arrive aussi. Je suis particulièrement sensible aux petits sifflements aigus. Ils ont tendance à me déclencher des maux de tête en fin de journée si je les ai entendu toute la journée...
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Le bruit à basse charge vient tout simplement d'un passage en mode discontinu du découpage (pulse skipping).

Là où le découpage monte souvent à 130 kHz et donc parfaitement inaudible, sauter des cycles de transfert d'énergie conduit à des fréquences plus basses, d'autant plus basses que la charge est basse et la tension d'entrée élevé (oui, les alimentations universelles fonctionnent de 85 V à 264 V donc 230 V est proche du max).

Le composant qui produit le plus de son est le transformateur dont les enroulement produisent une action mécanique mutuelle lors des phases de conduction (loi de Laplace).
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Ah pas besoin de citer un article, ton expérience me suffit, je ne te demande pas de me prouver quelque chose. Et je dis aussi en avoir entendu, mais bien moins souvent qu'avant. Y en a aussi qui ne font pas de bruit au début et en font en vieillissant.

Les gros composants peuvent vibrer oui mais si l'alim est bien construite ils sont collés ou fixés ou amortis pour ne pas vibrer eux-mêmes et encore moins transmettre la vibration à quelque chose de plus grand comme le boîtier.
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Il n'y a pas sans ondes et relié avec des câbles hi-fi ?
Pour tenter le record du bullshitomètre
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Tu as oublié les connecteurs dorés, c’est important !!!
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A côté de cela, tu as des jouets qui "rappellent" les enfants. Ce sont des jouets musicaux et lumineux, sans wifi/BT, ni rien, mais qui vont essayer de rendre l'enfant accro.
Sans interaction, le jeu va se redéclencher (visuellement) au bout de quelques secondes, une minute, puis musicalement au bout de 5 ou 10min.
Crise de rage garantie quand tu les ranges le soir pour le coucher et que une fois la lumière éteinte, les jouets se rallument dans le noir et le calme.

L'effet est fantastique sur certains gamins: oui, ils n'ont plus besoin de toi pendant 1h ... Mais si tu observes, le gamin est déjà tout bébé dans un fonctionnement où il va "checker" ses jouets régulièrement, comme un ado sur son smartphone ...

flippant...
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Oui, j'ai eu le cas sur un jouet de mon grand (qui a maintenant 22 ans, donc le problème est loin d’etre nouveau…) qui s’est mis en pleine nuit à dire « vient jouer avec moi » :o Le coup de flip…
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oh le bon film d'horreur, "chucky" en vrai XD (que j'ai jamais vu je crois)
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Au supermarché cet après-midi, j'ai vu un produit Bonduelle (petits pois), avec l'inscription « sans pesticide ». Parce que sinon, c'est avec pesticides ? 😂

Après vérification sur le site web, la formulation exacte est :
« sans résidu de pesticides*
Qu'est-ce que cela veut dire "Sans résidu de pesticides*" ?
Cela signifie qu’aucune substance active de pesticide chimique n’a été quantifiée. Analysés par un laboratoire indépendant accrédité, les produits doivent afficher une concentration de résidus de pesticides inférieure aux limites quantifiables par les méthodes d’analyses, soit 0,01 mg/kg, Au total, nous recherchons une liste de molécules définie pour chaque légume, s’assurant de couvrir toutes les molécules susceptibles de se retrouver en résidu. Plus de 300 molécules différentes sont scrutées pour les salades prêtes à l’emploi et plus de 500 molécules pour le maïs en conserve. »

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