[Édito] Le buzz à tout prix sur les réseaux sociaux

Intelligence artificielle vs bêtise humaine

[Édito] Le buzz à tout prix sur les réseaux sociaux

Aujourd’hui, on va se poser de nombreuses questions, sans forcément avoir les réponses. Le monde est-il en train de se faire manger par les réseaux sociaux ? Les interactions sociales sont-elles digérées par les tentatives de buzz ? Jusqu’où iront certains influenceurs pour gagner des « vues » ? La réalité rattrape-t-elle la fiction (Black Mirror, Upload…) ?

Le 01 mars à 17h32

Commentaires (80)

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La réalité rattrape-t-elle la fiction (Black Mirror, Upload…) ?
Idiocracy me semble de meilleur aloi.

(et je suis totalement objectif)

(et maintenant je vais lire le reste de l'édito)
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"Idriocracy (2005) ", pour l'avoir vu et revu une bonne dizaine de fois depuis 10 ans, et à chaque, en lisant les infos, je me dis qu'on s'en rapproche de plus en plus.. surtout en France...

A tout ceux qui ne l'ont pas vu, aller le télécharger. Collector

Quand on pense les Maths ont été quasi supprimées du lycee il y a 3-4 ans... (seulement 15% des filles avaient des cours de Maths au lycée en 2021).
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Il faut faire attention également à l'effet "loupe" des réseaux sociaux.

En effet, ce sont ceux qui crient le plus fort qu'on entend le plus. Cela ne veut pas dire que c'est partagé par le plus grand nombre. C'est même souvent l'inverse.

Donc comparer la société actuelle à une Idiocracy est pour ma part exagéré.

Mais les problèmes qui peuvent en découler restent plus que jamais d'actualité.
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Est ce que Next est un réseau social, vu qu'il y a des échanges/discussions entre plusieurs personnes ?

(Je ramasse les copies dans 2h :-D)
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Des interventions qu'il y a eu en réaction sur les articles, et des échanges qu'on y trouve: oui, avec les bon et les mauvais côtés.
Beaucoup de réponses sont écrites au moment de la réaction émotionnelle et/ou pour générer une réaction.
Et je plaide lême coupable, même si j'essaie souvent de modérer mes propres propos pour ne pas blesser ou pour calmer le jeu, j'espère en général plus un échange que juste de m'exprimer.
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C'est fou ce que je rate en n'étant pas sur les réseaux sociaux ! Mais pourquoi m'apporter ces informations insignifiantes ici ? Pourquoi tant de haine ? !

Sinon, le chien a l'air plutôt un bon pépère bien gentil et heureusement que l'ex députée se dise "à l'écoute" sur son profil Twitter, je n'ose imaginer ce qu'elle aurait fait si cela n'avait pas été le cas. Oui, j'ai cliqué pour comprendre cet édito.

Parler de ces sujets n'est-ce pas participer au buzz ?

Je rêve que les journalistes laissent X/Twitter diffuser ses trucs sur son réseau sans les reprendre dans leurs articles et accentuer le buzz.

Zéro lien vers X ou autre réseau social, zéro réseau social cité comme source : qui dit chiche ?

Les réseaux sociaux, c'est le degré zéro de l'information. Faites comprendre aux politiques et autres personnalités qu'ils n'auront aucune visibilité de votre part quand ils communiquent par ces voies néfastes à la démocratie.

Je m'adresse d'abord aux journalistes de Next, mais aussi à tous les autres qui nous lisent. Poussez cette idée vers vos confrères. Désintoxiquez-vous ! Vous allez d'abord souffrir de manque, mais c'est pour le bien de tous.
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Je n’ai pas le sentiment que les trending topics soient souvent repris dans Next 😊
Et d’ailleurs, au delà du contenu « chewing gum » évoqué dans cet article, certains RS sont des outils de veille tout à fait pertinents, pour nous comme pour des journalistes.
Mais je comprends ton point dans l’absolu.
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Que les RS soient un outil de veille, je le conçois. Je ne parlais pas tant des trendig topics que des sujets traités par Next.

Qu'ils soient la source citée dans un article ici (ou ailleurs), ça m'énerve au plus haut point. N'ayant pas de compte sur X (et c'est souvent X le RS cité), ça me rend la consultation de la source compliqué, surtout depuis que Musk a fait en sorte que ça soit plus compliqué à lire sans compte et encore plus depuis la fin de nitter. En particulier, on ne peut plus facilement lire les réactions au tweet initial.

J'aurais tendance à dire que si X est la seule source, c'est que le sujet n'en vaut pas la peine. Il y a probablement quelques exceptions.

Oui, je sais, je suis assez radical, mais je trouve que X et autres font beaucoup plus de mal que de bien, donc autant l'achever. Et si ça pouvait servir de leçon à Musk en passant, ça me plairait assez.
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Malheureusement, les réseaux sociaux ont un tel impact d'audimat que tous les métiers qui tournent autour de la communication (Journalistes, Politiciens, etc) sont "obligés" d'y être présents.

Pour ces métiers, ne pas participer activement à ces réseaux revient quasiment à ne pas exister aux yeux du "grand public".

D'une certaine manière, les réseaux sociaux ont remplacés la télévision d'il y a 20 ou 30 ans.

Cependant, je considère davantage les algorithmes de ces réseaux sociaux comme étant le principal problème que les réseaux eux-mêmes.

Ce sont ces algorithmes qui privilégient les buzz qu'ils soient insipides ou abjectes.

Au lieu de promouvoir des sujets "intéressants", on promeut des sujets qui vont maximiser des "vues" et donc du temps de cerveau disponible...

Bref l’appât du gain...
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en même temps, dans une société qui prône le "faut qu'ça se vois, faut qu'on m'vois", c'est pas gagné...
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100% d'accord avec ton édito Sébastien 👍
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On fait réellement des polémiques pour un chien sans muselière dans un train? :reflechis:

Superbe édito M. Sébastien Gavois.
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Merci :oops:
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On en reparle quand tu connaitras une personne qui se retrouve à l'hosto à cause de ça, ok ?
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Non pas OK.

Parce que quoi qu´il arrive, je n´irai pas l´étaler sur les réseaux sociaux pour faire parler de moi, pour générer des vues, ou que sais-je encore.

Et là on parle d´un buzz démesuré alors que rien ne s´est passé.

Juste parce qu´une personne vaguement publique s´est vraisemblablement dit que c´était le moment idéal d´exciter Twitter.

Donc non, pas OK. Au même titre que le ton sur lequel vous m´apostrophez, OK?
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Viens on en fait un story sur insta/X avec les captures d’écran et tout pour dénoncer l’indifférence de certains lecteurs de Next face aux chiens tueurs dans les wagons et dont le monde s’en fout-mais-dans-quel-monde-vivons-nous ?
Comme ça on pourrait dénoncer le problème et peut-être alerter les politiques-qui-ne-font-rien !
SURTOUT surtout : ce « Jon Joe » vu ce qu’il-a-dit-sur-Next, on pourrait peut-être le doxer ? Il le mériterait bien tiens.

Oh wait…
(ironie)
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Aller parler au maître du chien aurait été largement plus efficace. Mais ca n'aurait pas permis de déverser toute sa fiente sur les RS toute en s'asseyant largement sur le droit à l'image en le prenant en photo pour la publier et se faire voir...
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Aller parler au maître du chien aurait été largement plus efficace
Peut-être dans ce cas, mais bien souvent, ils ne veulent rien entendre, voire deviennent agressifs.
Ma dernière expérience en date : je marchais dans une rue à 100m de jardins clos. Un gros chien agressif s'échappe, et me tient la jambe (au sens propre : avec ses crocs) pendant au moins 20 minutes...
Le maître finit par arriver ; je lui fais remarquer que j'étais sur la voie publique. Il me rétorque : oui, mais vous êtes sur son territoire...
Ma fille a peur des chiens : cela vient d'une expérience malheureuse où, étant bébé, un molosse échappé dans la rue s'est précipité sur elle. J'avais déjà prévu de réagir à coups de lattes quand le maître est arrivé in extremis. Pas un mot d'excuse...
En revanche, concernant les patous en montagne, eux aussi très agressifs envers les randonneurs, j'arrive à les "apprivoiser" et même à sympathiser avec !


Edit : encore hier, "Attaqué au visage, au mollet, à l’avant-bras et au dos par deux chiens, un petit garçon de 5 ans a été transporté en urgence à Besançon" lien
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Elle n'est même pas allée le voir. Elle a préféré bafouer son droit à l'image direct, sans chercher à comprendre, juste pour pouvoir s'afficher sur les RS.
Donc le reste de ton message est ici inutile.
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Pour me faire poursuivre par des chiens lorsque je fais du footing, m'être déjà fait attaquer par des chiens, oui il me semble que c'est légitime.

Je comprends les maîtres qui défendent leur toutou en disant qu'il est gentil, mais il suffit d'une fois de trop.

En attendant y a des jeunes enfants qui meurent chaque année à cause de morsure de chien.
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Mais c´est pas une raison pour jouer au redresseur de torts sur du vent (je ne vois aucun enfant dans la gueule de ce chien. Par contre je vois beaucoup de bruit autour.)

Exemple, tous les jours je me fais frôler par des véhicules ne respectant pas les distances de sécurité, ou qui rechignent à me laisser passer sur les passages piétons. Or tous les ans plein de gens meurent écrasés par des voitures. Pour autant à quoi rimerait exactement d´étaler ça sur les réseaux sociaux, avec une photo de bagnole pour guider la vindicte populaire?

C´est vraiment ça la vie aujourd'hui? S´indigner publiquement à la moindre contrariété, avec surtout un compteur de likes en dessous et une gueguerre de pour et contre pour que ça vive jusqu'à l´indignation suivante?

Sérieusement?
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Et en même temps la moindre remarque provoque régulièrement des réactions démesurées chez certaines personnes...
On peut aussi comprendre qu'utiliser un moyen détourné peut être une solution acceptable.
Delà en faire tout un buzz, c'est autre chose.
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En attendant y a des jeunes enfants qui meurent chaque année à cause de morsure de chien.
Quelques chiffres de 2017 pour la France :
En 20 ans, les morsures de chien ont provoqué le décès de 33 personnes dans l’hexagone ; 22 avaient moins de 15 ans, 16 moins de 5 ans.
Ton pluriel est à peine n'est pas justifié.

Un peu plus loin :
Dans 78% des cas le chien en cause était connu (pour 36% des cas, il s’agissait du chien de la famille) ;
Dans 64% des morsures de chien pour les 0-4 ans et 78% pour les 5-9 ans, l’accident s’est produit hors de la présence d’un adulte ;
Il faudrait donc museler en permanence (y compris à la maison son chien) quand on a des enfants.
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Il faudrait donc museler en permanence (y compris à la maison son chien) quand on a des enfants.
Ou ne pas avoir de chien car un animal est une responsabilité. Pas un jouet.
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Ou ne pas avoir de chien car un animal est une responsabilité. Pas un jouet.
Pareil pour les enfants. :troll:
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Dans les 2 cas, ça se revend
:cbon:
Oups. Ce n’est pas le bon emoji :troll:
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A dire vrai, je l'avais mis dans la première version de mon message.

Mais je me suis souvenu aussi que contrairement à un animal domestique (même si c'est aussi possible dans leur cas), un enfant peut ne pas avoir été désiré. Une responsabilité imposée versus une responsabilité choisie en résumé.
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Comme le disait Coluche :
Y a des gens qui ont des enfants parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'offrir un chien.
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Un dialogue (lorsqu’on n’est pas en face de personnes armées ou dangereuses) peut tuer dans l’œuf une polémique
Sauf qu'il est impossible de savoir si la personne en face n'est pas dangereuse, et qu'on a tellement d'histoires de personnes qui se font planter pour un mauvais regard que plus personne ne bouge. C'est sans doute une réaction exagérée, et tout se passerait très bien dans 99% des cas. Mais le cerveau humain est ainsi fait que la plupart q'entre nous bloqueront sur les 1% qui restent.
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C'est vrai que le chien, même un golden, peut mordre. Et le maitre n'a pas l'air tranquille non plus.
:stress:
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Le coup de la personne par terre m'est arrivé. J'ai appelé les pompiers pour un type qui était allongé par terre et que j'ai vu entre deux arrêts de tram. Personne d'autre que moi n'est intervenu. On vit chez les zombis.

Par contre, personne n'a filmé à l'époque car c'était avant 2010
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Y a-t-il un rapport entre une personne qui accouche, une autre qui agonise et un chien ?
Je n'aime pas les chiens des autres ni le mien je n'en ai pas. Je n'aime pas les autres non plus.
Les propriétaires de chiens ou de voitures considèrent qu'ils sont gentils, eux, les chiens, les voitures et lorsqu'ils écrasent un piéton c'est pas de chance et lorsqu'il mord c'est qu'il était agressif pas le chien celui qui a été mordu.
Il y a 75ans un gentil chien m'a mordu depuis je me méfie des chiens et de leur maitres
Pas la peine essayer de discuter avec les uns ou les autres ils ont raison et les deux vont vous aboyer d'aller vous faire voir
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Merci pour cet édito, très intéressant !

Perso, je vois "abrege frere" (vu qu'il est à la mode) comme un gravier dans cette machine des buzz et autre story à l'entropie nulle.
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L'effet mouton est effectivement impressionnant...
Par deux fois dans le train, wagon remplis, 2 passagers se sont pris la tête.
Personne n'a rien dit jusqu'au moment ou j'ai moi même réagis (Une fois il se gueulait de plus en plus dessus, la seconde il commençait à se pousser).
Instantanément quand j'ai réagis, les wagons se sont éveillés.
J'imagine que mes interventions ont du casser un peu la bulle de colère, au moins par la surprise d'une 3eme partie, et les gueulement d'une 50ene de personne ont dissiper ce qu'il devait rester :D
Bref tout le monde est indifférent, mais on est rarement seul... Les gens bouillent intérieurement dans ces situations, un seul qui réagit c'est souvent une masse qui suit.

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Pour les chiens, je comprends effectivement le partage. Il semblait être pour une prise de conscience collective.
Dès le moment ou le chien est suffisamment gros pour faire des blessures importantes (voir mortelle) il faut museler attacher, surtout dans des endroits exiguë comme ça. Et quelque soit le caractère du chien...
Ma compagne est phobique des chiens, je peux vous assurer que mon point de vu à changer.
-> Chez des amis, un berger je sais plus quoi est couché au rez de chaussé en bas de l'escalier, les maitres dorment encore. Je descend et l'enjambe comme je peu en me levant. Ma compagne arrive sur le palier du dessus. Le chien se redresse et la maintient à l'etage en grognant et la menaçant. J'ai pris le chien et enfermé dans une piece, sans qu'il ai aucune animosité envers moi. Je ne le connaissait pas plus qu'elle.
-> Quand on se promène, elle reperd un chien, change de trottoirs vraiment loin de lui. Moi je reste sur le trottoir passe a coté du chien sans problème, mais elle de l'autre coté de la route se fait abboyer par le chien au moisn une fois sur deux (maintenant je l'accompagne sur l'autre trottoirs et c'est très rare qu'on se fasse aboyer)
-> Dans la rue un gars faisait sont footing sont berger allemand détaché presque à sa hauteur. En traversant une route, une bagnole tape le cul du chien et l'envoi au sol. Le proprio cours "au secours" de son chien qui le choppe à un bras (le chien n'a pas compris ce qui s’était passé et a eu un instinct de défense).

Ces 3 anecdotes pour dires que les chiens ont leur propre perception des choses. Ils peuvent avoir peur ou se sentir agresser et avoir un comportement agressif ou de défense même si il ne l'a jamais présenté avant. Un chien fait 50Kg est capable de défigurer une personne ou tuer un gamin en une fraction de seconde, il faut pas ignorer le risque même si il est faible.
Passer 15Kg, en fonction des races, sa peut être très vite impressionnant les blessures.
(Dans mon entourage proche, deux personnes se sont bien fait bouffer les mains dans des circonstances différentes... Plusieurs semaines d'arrêt de travail, et une mobilité qui ne reviendra pas... Et faut voir la tronche des mains...)
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Moi une fois j'ai eu un pb avec une trottinette de 15kg.
:stress:
Attention, je ne cherche pas à minimiser certains comportements, mais les humains et les chiens ont des comportements proches.
Tu as l'air d'avoir dirigé une meute d'humains, mais elle de faire paniquer un animal seul au loin ?
Selon le chien bien sûr et son éducation, et je souligne ce point, et selon ton comportement, ben c'est comme un humain.
Si tu paniques, il va le ressentir et amplifier le scénario.
Après, entre des bergers éduqués à la campagne et des golden de ville, il y a une nuance.
:chinois:
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Je ne sais pas si c'est pertinent de faire des règles pour des minorités de personnes souffrant de phobie. On ne demande pas aux humains d'être menotté avant de monter dans un train alors que ce genre tuent beaucoup plus que les chiens par exemple.
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La phobie est une chose (et quelqu'un de phobique ne rentrera pas dans le wagon avec le chien).
C'est surtout des exemples pour montrer que même un chien éduqué peut présenter un danger. Surtout que l'espace exigu d'un train n'est souvent pas un environnement habituel pour les chiens.

C'est ridicule de se dire "tout vas bien se passer, il doit bien être éduqué". Une muselière et on en parle plus. D'ailleurs si le chien mord quelqu'un c'est un motif pour le faire piquer, si le proprio tient à son chien, la muselière protège également son chien..

250 000 à 500 000 morsure de chiens par an en france. 60 000 personnes se retrouve à l'hosto.
75 à 85% des morsures sur les jeunes enfant sont à la tête ou au coup.
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Si vous lisez le rapport que vous citez en entier, les victimes de morsures sont très majoritairement des proches des chiens mordeurs et pour le reste les victimes sont celles de chiens errants. En gros ces deux populations c'est plus de 95% des morsures déclarées.
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Ça veut surtout dire que sans chien dans son entourage, peu de probabilité de se faire mordre (logique on en croise peu).
Et également qu'un chien éduqué peu mordre même quelqu'un qu'il connaît/accepte.

200 voyage TGV en 3 ans. J'ai vu que 2 fois des gros chiens. En seconde classe c'est n'importe quoi : le chien n'a pas de place :(
Quand il se couche il est forcement sur les pieds des voisins.
On ajoute à sa les nombreux voyageurs qui déambule dans le couloir sans tenir debout : si il y avait plus de chien, les accidents y serait inevitable et ils seraient simplement interdit.
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200 voyage TGV en 3 ans. J'ai vu que 2 fois des gros chiens. En seconde classe c'est n'importe quoi : le chien n'a pas de place :(
Quand il se couche il est forcement sur les pieds des voisins.
On ajoute à sa les nombreux voyageurs qui déambule dans le couloir sans tenir debout : si il y avait plus de chien, les accidents y serait inévitable et ils seraient simplement interdit.
C’est assez pareil dans les bus, trams, ou métros. Voire pire, vu la fréquence plus élevée des gens qui entrent et sortent, et, donc, se déplacent dans les couloirs.

Alors, oui, je permets à mon chien de se placer dans le couloir. Mais je fais attention, lorsque des gens doivent passer, de le ramener près de nous. À la fois par respect, mais principalement par sécurité : devoir enjamber un chien est dangereux (pour l’humain comme pour le chien) dans un bus en mouvement.

Dans le train, pour des trajets courts – qu’on fait certains week-end – il n’y a généralement pas trop de monde en 2e classe. Pour nos vacances, par contre, on réserve en 1re : avec nos sacs à dos et notre chien, c’est nettement plus pratique pour tout le monde et, au regard du prix des vacances, le supplément 1re classe ne représente pas grand-chose pour nous.
La 2e classe, dans des trains longue distance, c’est bien trop encombré (notamment à cause de zones à bagages trop petites) que pour y aller sereinement avec un chien, même comme le nôtre, qui ne pèse que 9 kg.
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La bagnole fait 3000 morts par an et 400.000 blessés par an et pourtant on ne l'interdit pas.
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Bonjour, qui a parlé d'interdire les chiens ?
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La personne à qui je réponds : "si il y avait plus de chien, les accidents y serait inevitable et ils seraient simplement interdit"
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OK, je n'avais pas vu !
Avec mes excuses :byebye:
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C'est pas compliqué, la règle existe :
Gros chien = Danger potentiel = laisse + muselière

Cette règle est là pour que tout le monde puisse vivre paisiblement.

C'est comme les limites de vitesses sur la route. C'est contraignant mais c'est indispensable de les respecter. Il finit toujours par se passer des drames quand on ne les respecte pas.

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Pour tenter d'expliquer :
Mon frère a été attaqué par un berger allemand à l'âge de 3 ans, il est passé près de la mort. J'avais 8 ans à l'époque. Jai assisté à l'attaque. C'était il y a 30 ans. Aujourd'hui, dès que je croise un chien d'un gabarit similaire sans laisse et/ou sans muselière, je suis terrifié.
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Il y a des gens qui tiennent le même discours avec des gens qui sont différents d'eux.
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Là où il semble avoir raison, c'est que c'est la règle dans les trains de la SNCF :
les gros chiens en laisse et muselés au pied du voyageur (et pas dans le couloir ; ne me demande pas comment faire, je n'en sais rien)
les petits chiens dans un sac ou boîte de transport.
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Mais il a tout à fait raison ! Et c'est bien ce que je reproche à ce pays : l'interdiction de tout, tout le temps.
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S'il n'y avait pas cette interdiction réglementation pour la SNCF, quelle serait la responsabilité de cette société en cas d'accident avec un chien ?
Je comprends que la SNCF se couvre en édictant cette règle qui est plus contraignante que la loi telle qu'elle s'applique sur la voie publique. En plus, dans un lieu clôt, comme un train, c'est compliqué de séparer chiens et humains. L'autre solution serait d'obliger à faire voyager les chiens dans des "caisses" adaptées dans des compartiments "à bagages", mais ça n'existe plus je pense, comme dans les avions où les animaux (au moins les gros) voyagent dans une soute climatisée.
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Mais je suis totalement d'accord avec ça. Aujourd'hui la règle mise en place par la SNCF est complètement inadaptée.
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Il y a des gens qui tiennent le même discours avec des gens qui démontrent une violation continuelle des lois qui régissent notre pays, et qui s'imposent de manière violente.

De rien pour la correction, mais ça ne rend pas le postulat de départ faux pour autant. Un danger potentiel se doit d'être maîtrisé à tout instant, et son impact réduit au minimum, pour les autres.
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Donc on est d'accord, on interdit la voiture parce qu'elle fait des milliers de morts par an.
Et puis aussi l'alcool parce que c'est mortel.
Et on va aussi interdire le travail avec tout ses accidents de travail mortels.
On devrait aussi interdire les hôpitaux avec tout ces gens qui meurent d'infections nosocomiales.

Interdire, interdire, interdire, toujours interdire.
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Tu as oublié l'interdiction de faire des enfants. Ce n'est pas sans risque pour la maman (comme pour le bébé en fait).

En fait, c'est la vie qu'il faudrait interdire, c'est elle qui est mortelle. Plus de vie, plus de mort ! (:pastaper:)
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Tuons les vieux avant qu'ils naissent 😂
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Ca c'était le discours d'un de mes profs d'éco-droit quand il parlait des retraites : il faut tuer les vieux à la naissance.
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Si on oublie le côté retraite, c'est Coluche qui disait ça me semble-t-il ;)
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On interdit pas, on autorise mais avec des limites.
Si tu ne vois pas la nuance, la discussion va être difficile.
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Si je vois bien la nuance, il y a des chiens dangereux qui sont catégorisés qui nécessitent une formation et le port de la muselière dans les espaces publics. La SNCF rajoute des limites pour faire plaisir à une minorité de voyageurs.
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Heureusement ce n'est pas tout le monde.
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Depuis que j’ai un chien, j’ai remarqué que nombre de phobiques ont tendance à le regarder fixement. Or, Beaucoup de chiens considèrent ça comme une menace et ce mettent donc à grogner ou aboyer.

À l’inverse, d’autres chiens – c’est le cas du mien – voient ça comme une marque d’attention et voudront donc aller vers la personne. Ce qui ne fait pas non plus l’affaire des phobiques.

Si ta compagne est du genre à fixer les chiens du regard, il y a un coup à tenter : ne pas le faire. Bien entendu, j’imagine qu’il est impossible pour des phobiques de ne pas regarder du tout cette sorte de menace potentielle, mais il est possible de ne regarder que du coin de l’œil ou de ne lancer que des regards furtifs. Je ne garantis pas que ça marchera, mais ça vaut peut-être le coup d’essayer : ça pourrait limiter ce genre d’incidents.

Après, c’est aussi aux responsables de chiens de ne pas faire n’importe quoi. Les phobiques, on les remarque très vite. Dans ce cas, je raccourcis la laisse pour ramener mon chien près de moi, voire m’arrange pour le faire passer de l’autre côté de moi, histoire de me mettre entre lui et la personne. Et chez tes amis, il y avait peut-être moyen de faire passer la nuit au chien à un endroit où ta compagne n’allait pas devoir le croiser.

Avoir un chien est une responsabilité, que ce soit envers lui, envers les gens, ou envers les autres animaux. (Mais, hélas, quand je vois le nombre de gens qui, par exemple, ne ramassent pas les crottes, ne surveillent pas leur chien quand il est sans laisse, ou ne lui prennent pas de l’eau quand il l’emmènent jouer ou faire de longues promenades quand il fait chaud, je me dis que c’est un vœux pieux. :craint:)
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Super édito, merci.

Je me permet cependant (car, oui, on aime tous donner son avis), je ne suis pas tout à fait d'accord avec la non-assistance. On parle beaucoup de quelques (rare?) cas où personne n'intervient, mais ce n'est à mon avis qu'une minorité de cas. Une façon de faire le buzz?

Je peux donner quelques exemples persos:
- Pendant longtemps, j'ai pris le RER B à la même heure, et j'y ai croisé très régulièrement une dame aveugle (station Denfert-Rochereau). Elle était à chaque fois aidé dans les couloirs, et lorsque ce n'était pas le cas, je m'en chargeais.
- Une agression un matin d'un gars qui s'est mis à taper sa copine sur le quai de Brétigny, on est 4 à être instantanément intervenu pour tenir le gars.

A coté de cela, je n'ai jamais vu quelqu'un enjamber une personne venant de faire un malaise. Tout dépend aussi des circonstances. Si quelqu'un tombe sans raison au milieu d'un hall de gare, des gens interviendront. Par contre, si c'est planqué, contre un mur, dans un coin de la gage, des clochards alcoolisé qui se mettent par terre, y en a tous les jours. Comment faire la différence?

Et dernier point qui s'apprend en cours de secourisme, on se met d'abord en sécurité avant de secourir quelqu'un, sinon on peut devenir nous même une victime. Je ne me mettrai pas dans une baston si y a un mastodonte pour m'en prendre une aussi... J'appelle les secours et reste loin, ça ne m’intéresse pas de mourir en héro.

Après, ceux qui filment pour poster sur les RS devraient être fusillé sur place. Tout comme ceux qui ralentisse pour voir si y a pas un cadavre derrière un accident de voiture.
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On parle beaucoup de quelques (rare?) cas où personne n'intervient, mais ce n'est à mon avis qu'une minorité de cas. Une façon de faire le buzz
C’est bien de le souligner. Le « personne n’a levé le petit doigt » est devenu une sentence, une formule qui semble commode (souvent braillée par des bien-pensants qui seraient sans doute les premiers à ne rien faire). Bien sûr qu’il y a des cas. Bien sûr que dans un groupe social il y aura des occurrences de non intervention par certains face à une situation qui le mériterait.

Mais ne laissons pas croire que c’est une fatalité, ou une règle : dans l’ensemble les cas de non intervention sont des exceptions qui font les choux gras des bestiaux qui savourent déplorer le non courage des autres comme si cela pouvait leur procurer celui qu’ils n’ont pas. Y a pas d’mal à s’faire du bien hein, surtout si c’est gratuit.

C’est une seconde nature pour certaines personnes que de se complaire dans le jugement de valeur basé sur des conneries : hier sur le on-dit ou le qu’en-dira-t-on capté au café du commerce, aujourd’hui sur les réseaux sociaux qui ont la faculté - il faut croire - de monter des magmas de mayonnaise à base d’œuf pourris, de vinaigre rassis et de moutarde moisie. Fut un temps où on en faisait profiter ses compères de comptoir du bistrot du coin ou ses convives de repas bien arrosé des familles. Aujourd’hui la salle du bistrot et son audience s’est élargie à la planète, et on a autant de cousins qu’en comptent les « followers ». C’est encore mieux : nos billevesées ont un écho plus riche, un potentiel de rebondissements plus étendu.

Elles n’en demeurent pas moins des calembredaines. Et on n’est pas moins cons qu’avant, ça c’est sûr.
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Autant les réseaux asociaux, internet en est rempli, je vois bien ce que c'est. Autant les réseaux sociaux, je ne vois pas du tout.
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Il y avait eu une étude (désolé, je n'ai plus la source et ça c'est vraiment très mal...!) qui montrait que lorsqu'une personne faisait un malaise, si cela se passait dans un environnement très fréquenté, les chances que quelqu'un vienne à son secours étaient nettement moindre que dans un endroit plus "désert". Ce qui peut effectivement expliquer le phénomène du buzz et du suivisme : je vois des gens filmer tel accident, je vais le faire également car si ces gens là le font, c'est que ça doit être intéressant à filmer.

Je rejoins également ce qui est dit dans l'édito : bien souvent, ce sont les hommes et les femmes politiques qui n'hésitent pas à récupérer tel évènement à leur avantage. Mais soyons toutefois un peu optimiste, la communauté n'hésite pas à les rappeler à l'ordre.

Un peu HS : Je viens d'écouter une émission sur France Culture sur la main mise des GAFAM sur le journalisme et sites de presses et leur financement. Ce qui n'est pas totalement sans rapport avec le thème qui nous intéresse aujourd'hui.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-meilleur-des-mondes/medias-et-dependance-aux-gafams-le-metier-de-journaliste-est-il-menace-1132272
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La vidéo sur l'effet témoin est affarante. C'est le seul contenu lié que j'ai apprécié. Les autres (c'est surtout des tweets) ne m'intéressent pas, je ne comprends pas qu'on puisse passer autant de temps à lire ça, ou à y réagir. Les gens ont vraiment du temps libre...
À la base, les RS devraient servir à ça, avoir des interactions humaines (ou d'autres, comme la veille techno par exemple). Mais l'argent de la pub a pourri l'outil.
La conclusion de l'édito me laisse perplexe. On peut prendre soin de soi et de ses proches, tout en étant "connecté". Mais chacun choisit de l'usage qu'il souhaite faire des RS. On peut aussi s'abonner à des gens qui ont de "vrais" sujets et qui ne sont pas dans le buzz.
On ne devrait pas blâmer le couteau parce qu'il peut servir à tuer, car il sert aussi à tartiner (et puis tout le monde sait que la petite cuillère est plus efficace : https://www.koreus.com/video/horribly-slow-murderer-extremely-inefficient-weapon.html).

Des militants et des lanceurs d’alerte utilisent, eux aussi, les réseaux sociaux pour faire parler de leurs causes, espérant faire le buzz et ainsi toucher toujours plus de personnes.
On peut citer les Sleeping Giants qui font ce "name and shame" pour faire faire bouger les lignes.
« Jouer » avec sa santé pour des vues, tout un concept.
Certains en font même des films. Super Size Me, c'est 2004, bien avant l'avènement des rézosocio.
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Super édito.

Je pense que tout cela vient principalement des plateformes qui ont proposés des statistiques de suivi et mises en avant les "meilleur-e-s". Manque plus qu'à leur proposer de gagner un peu d'argent avec la pub ou des sponsors pour augmenter le truc... oh wait

Internet, depuis 2.0, tout le monde se dit qu'il peut " passer à la TV". La société n'était pas prête pour ça, les entreprises en on profiter pour faire leur beurre et définir des règles. Les gens sont "tombés dedans" et jouent avec ces règles. On peut se gausser d'eux, et c'est vrai qu'ils sont responsables de ce qu'ils font, mais ils sont aussi le produit de la société et de leur parents. Il n'est pas évident de voir au-delà de sa condition, encore moins quand on vit en grande partie à travers Internet et les services de ces entreprises.
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Je ne suis pas certain qu'arrêter seulement de lire les articles de presse afin d'orienter la qualité.
En réalité, la presse est en déclin. Très nettement. La tendance est même mortifère, et sans les aides de l'État ou les rachats par les riches entrepreneurs, nous n'aurions dans le pays plus que quelques titres.

Ce déclin incite à faire pire. À rechercher le lecteur à tout prix, et pour cela, tous les moyens sont bons. Ainsi, le temps nécessaire à la mise en perspective, à la synthèse comme à l'analyse de ce qui fait réellement une information (c'est-à-dire quelque chose qui aura un impact sur l'évolution des systèmes sociaux, politiques ou économiques), tout cela, disparaît.
Même si certains ont la prétention d'y répondre, et utilisent l'argument de l'analyse ou de la mise en perspective comme un argument de vente. Ce qui est en réalité inexact, puisque le lecteur normalement cortiqué s'aperçoit qu'il n'apprend rien ou si peu, et comme l'accès au bon niveau d'information est inatteignable par la plupart des journalistes (qui sont majoritairement bien jeunes), les chances d'y parvenir demeurent bien faibles.

À la place, nous avons la presse d'aujourd'hui, totalement inutile ou presque.

Le sujet évoqué dans cet édito n'est absolument pas quelque chose de nouveau, ni même de contemporain. Ce n'est même pas lié aux systèmes réticulaires. C'est tout simplement le sort des sociétés humaines laissées à leur libre évolution dans un format qui dépasse celui de la tribu ou du groupe de tribus. Finalement pour le meilleur (les progrès de la médecine par exemple) comme le pire (nos représentants actuels et à venir pour faire simple, mais surtout le référentiel exclusif qu'est la possession).
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Pour moi, cela souligne aussi l'évolution de notre rapport au réel.

La vidéo avant, c'était à la TV, avec globalement la fiction ou le JT. La différence entre les deux était claire.
Aujourd'hui, les deux se brouillent de plus en plus.

La TV réalité a illustré la façon dont la société se met désormais en scène. Loft Story 1, c'était globalement des gens normaux qui ont conquis les médias, alors que la TV réalité d'aujourd'hui, c'est plutôt des médias qui investissent la société.

La frontière devient floue, on sait plus trop qui nous amène l'information (celui qui l'a génère, celui qui la partage ? La plateforme qui la diffuse ?), et ça influe sur tout. Un flux de réseau social, c'est passer d'un reportage sur une catastrophe naturelle aux vacances d'un ami, puis à une actu sur la violence animale, à un tuto beauté, à la bande annonce du dernier film catastrophe pour finir sur un avis subjectif sur le conflit du moment.

Il devient donc normal de voir tout, tout le temps. Donc filmer un drame au lieu d'intervenir, ça semble banal "vu toutes les vidéos qu'on voit". Alimenter un buzz construit sur une base de harcèlement, c'est un divertissement, puisque de toute façon la personne en question n'est "qu'un compte du réseau". Mettre sa vie en danger dans un challenge c'est "participer à la vie sociale en ligne".

C'est sournoi, c'est progressif. On le disait au début d'instagram, quand on avait l'impression que tout le monde faisait plein de voyages/activité tous les weekend, alors qu'en fait simplement on ne considère absolument pas l'absence de publication de ceux qui ne faisaient rien. Et c'était plutôt nos cercles proches, aujourd'hui c'est mondial et étendu aux lambdas inconnus, voire à des influenceurs dont le métier est d'avoir une vie incroyable, ou au moins de faire semblant d'en avoir une.

Quand on a connu le monde "avant" c'est plutôt facile de discerner la limite. Mais les générations qui baignent là dedans depuis leur naissance, c'est une énorme allégorie de la caverne qui se met en place.
Mais j'espère que c'est pas irréversible, il faut absolument qu'on pousse la pédagogie sur ces problèmes et qu'on continue à responsabiliser les plateformes, celles qui n'ont visiblement pas d'ambitions éthiques, mais des intérêts économiques et politiques.
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La TV réalité a illustré la façon dont la société se met désormais en scène. Loft Story 1, c'était globalement des gens normaux qui ont conquis les médias, alors que la TV réalité d'aujourd'hui, c'est plutôt des médias qui investissent la société.
En fait non, la télé réalité a toujours été scénarisée et les "candidats" issus d'un casting pour avoir les stéréotypes permettant de générer les mises en situation souhaitées.
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Orienté, mais pas scénarisé. Ça restait des lambdas qui cherchaient pas vraiment la gloire, et qui avaient surtout aucune notion de leur image médiatique, ni pour ambition de récupérer des followers pour alimenter leur business. D'ailleurs je crois que la plupart ont repris leur vie sans trop de différence passé quelques mois.

C'est au fil des années que la scénarisation s'est amplifiée, à la fois parce que les productions voulaient avoir du racoleur et parce que les participants avaient aussi conscience d'être exposés et jugés.
Jusqu'à devenir "Les Anges", dont le concept même était de recycler ceux qui font déjà le buzz pour faire de l'audience, et leur faire faire encore plus de buzz.
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Aujourd’hui, on va se poser de nombreuses questions, sans forcément avoir les réponses.

Vous avez pas vu le sweat à Gabin ?
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Et si on se parlait ?
J'aurais tendance à dire que, même si c'est un effet de loupe car heureusement encore minoritaire, c'est une tendance. Prenez un contexte professionnel. Quand il y a un désaccord entre des personnes, on peut en discuter et essayer de trouver un terrain d'entente. Et parfois même demander le concours de tiers pour trancher (manager ou même simple collègue). D'autres ne diront rien et 10 minutes plus tard vous prendrez un scud du chef qui n'aura eu qu'une version orientée et incomplète du désaccord.

La stratégie du coup de couteau dans le dos. Je l'ai vécue plus d'une fois.

Au point où j'ai été obligé de m'assurer à chaque fois d'avoir assez de matière pour faire du contradictoire et me défendre.

Absurde.
Happy slapping, opportunisme morbide
Vieille histoire aussi, notre espèce a toujours eu un côté voyeur, ou encore la fameuse schadenfreude qui nous fait ressentir du plaisir quand autrui a des ennuis. Même si là aussi, je pense que tout ceci est avant tout un effet de loupe et montre des comportements certes peu acceptables, mais aussi minoritaires. J'espère. En tous cas je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ça autre que les fameux CQR sur la route quand il y a un truc à regarder (accident, voiture arrêtée, etc).
Des (faux) dramas en direct pour faire grimper les compteurs
De mon point de vue, les dramas, ou les "affaires" pour parler de la politique sont une stratégie de détournement de l'attention. De la diversion. Et comme ça titille nos plus primaires instincts, on tombe dedans tête la première.

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Personnellement, devant le "buzz", je suis généralement indifférent. Déjà, je ne fréquente pas les médias sociaux en dehors de Fosstodon. Et là dessus, j'ai jamais trop vu de shitstorm ou de drama, pas assez de monde pour ça même avec la fédération. De plus, le système n'étant pas conçu pour mettre en avant des contenus selon ce qui arrange la plateforme et ses annonceurs, mais travaillant de manière chronologique, un "buzz" est rapidement éteint puisqu'il est enfoui. C'est pas avec les 3 pauvres trending hashtags affichés sur le homepage qu'on fait du "buzz". Donc je pense que le système ne permet pas les shitstorm et le "buzz" by design. Pas d'huile à jeter sur le feu.

En fait, quand j'écoute les rubriques "vrais ou faux" de France Info, j'aurais tendance à dire que je tombe des nues quand ils parlent de détournements, fausses informations, ou encore "phrases chocs" montées en mayonnaise issues des médias sociaux. Je veux dire, rien qu'entendre le propos fait hurler mon bullshit-o-meter en me disant que c'est trop gros. C'est comme si le Gorafi était considéré comme source d'information, les éléments sont tout aussi gros et absurdes. Mais comma ça fait appel à l'émotion, ça marche direct. Et comme les médias sociaux tournent à l'émotion et à la réaction basique, ça marche encore mieux.

Après, pour moi, une chose qui contribue aussi beaucoup aux "buzz", c'est l'information tronquée pour en générer. Le mensonge par omission est devenu tellement banal en oubliant de citer le petit détail qui rendrait le fait moins percutant. Ou encore information traitée sous le prisme d'un seul sens. L'information est généralement contradictoire puisque l'histoire qu'elle raconte a forcément des protagonistes et des antagonistes. Dans un mouvement social, tout le monde défend son bout de gras et ses intérêts. Pourtant n'aborder cette grève que sous le regard des grévistes, c'est biaiser les faits. Et ça, on manque cruellement de médias qui sont capables de traiter un sujet sur des aspects multiples et donner la paroles à différentes parties prenantes. C'est d'ailleurs un reproche que j'ai déjà fait à Next quant à sa ligne éditoriale : trop unidirectionnelle, un sujet n'est que très rarement traité sous différents prismes. Et le souci, c'est que lorsqu'on a qu'une parole à écouter, on tombe dans une dérive : le comportement sectaire. Toute opinion qui ne va pas dans le même sens devient une agression. Entraînant les faux dramas.

Après, la boulimie d'information fait qu'on arrive à une telle saturation que, pour moi, on ne sait plus réagir qu'à l'émotion. D'un certain point de vue, ce ne sont là que des comportements infantiles. Comme taper son ordinateur quand il plante.
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Se parler oui, mais une vrai discussion, où on est ouvert à remettre en cause ses aprioris. Pas 128 caractères que quasiment uniquement des personnes déjà d'accord vont lire et on passe à autre chose. C'est caricatural mais c'est l'idée.
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Pour le coup je pense que c'est une des choses qui a fait le plus mal à la qualité des échanges. Ces débats à coups de messages limités en taille ont appauvrit l'argumentaire, résultant d'expressions courtes et radicales.
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De mémoire (pour le chiffre mais l'ordre de grandeur est correct) il est prouvé que 3% d'une foule suffit à la contrôler. Et pleins d'autres expériences connues (par les pro, moi j'ai oublié les noms :roll: !! ) de comportements le montre et même l'étendent le principe.
Un évènement quel qu'il soit arrive, tant personne ne bouge, personne bougera, quelques personnes bougent, à part quelques rares "je ne veux rien avoir à faire avec rien" tout le monde va bouger.
Ce qui est très triste et un des thèmes de cet édito c'est qu'au fond, personne n'a simplement posé la question au propriétaire du chien. Hors ça aussi c'est très largement prouvé, très souvent il suffit de demander.
Mon avis de vieux con est que la génération d'avant se parlait plus et en face à face, et ça résolvais les problèmes avant même qu'ils se produisent.

Une chose triste est une expérience que j'ai fait il y à qqes années pendant mes passages en caisse d'un supermarché : j'ai essayé de parler aux personnes devant moi. Quand je disais du bien du supermarché, quasi aucune réponse, quand j'en disait du mal, la discussion prenait de suite.
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Magnifique illustration de Flock: comme quoi une image peut en dire autant voire plus qu'un long texte.

Super édito aussi. :yes:
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Tiens, à propos de Flock, on a pas eu les dessins hier ...
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D'où le succès de Tik-Tok ?

(Au commencement fut le verbe)
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Quand j’en ai été trop saoulé de voir les photos postées des plateaux repas servis en avion (avant le COVID-19) ainsi que les photos des mômes ou bambins des autres, et comme dit Bigard : « les gamins, c’est comme les prouts, y’a que les siens qu’on supporte,...et encore...» et bien j’ai arrêté d’aller sur Facebook, et cela depuis plus de 6 ans maintenant (aussi en aparté parce qu’être forcé de se connecter à un VPN - home made actually, merci à SoftEther- à chaque fois tous les matins (Merci à Mainland China) mais qui disconnectait au bout de 10min, ça m’a bien bien saoulé aussi).

Mais:

"So far so good." :D

Je ne vois qu’un seul intérêt à Facebook, c’est quand on veut retrouver et reprendre contact avec une vieille connaissance, car en général on change moins de compte Facebook comme on pourrait changer d’email.

Après, voir la vie perso des autres, quand on a assez de souci avec la sienne, bof bof, mais sauf pour les grands-parents qui ont le plaisir de voir leurs petits-enfants sur un écran à défaut de les voir dans la vraie vie.
Mais c’est bien tout.
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Juste un résumé de ma lecture des commentaires.
On est partis d'un edito sur le besoin de buzz sur les réseaux sociaux pour exister.
On en est arrivés à une sorte de prise de tête sur la présence de chiens dans les trains.(Au bout d'un moment, j'ai arrêté)
Si l'auteur de l'édito avait voulu faire du buzz, il aurait merveilleusement réussi.
Si le but était de nous faire réfléchir à la façon dont fonctionne notre société actuelle, je crains que l'expérience n'ait pas donné les résultats escomptés, ou alors n'ait montré que le public réfléchit moins qu'il ne réagit..
Le temps de cerveau disponible pour la réflexion semble avoir beaucoup diminué ces derniers temps.

Au passage, bravo à Sébastien pour le billet.

[Édito] Le buzz à tout prix sur les réseaux sociaux

  • Et si on se parlait ?

  • Happy slapping, opportunisme morbide

  • Non-assistance à personne en danger, complicité…

  • Récupération en tout genre : du buzz sans gêne

  • Des (faux) dramas en direct pour faire grimper les compteurs

  • Le buzz à tout prix et avant tout

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