Un Suisse condamné pour diffamation suite à des « J’aime » sur Facebook
Quand le « J'aime » dîne
Le 30 mai 2017 à 10h12
2 min
Droit
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Un internaute a été condamné à 4 000 francs suisses d’amende avec sursis, pour avoir « liké » plusieurs commentaires diffamatoires à l’encontre du président de l’ACUSA, l’Association contre les usines d’animaux.
En 2015, plusieurs messages avaient été diffusés sur le réseau social où le président de l’ACUSA, Erwin Kessler, était dépeint comme un raciste, un antisémite ou un fasciste alors qu’il s’était opposé à des pratiques d’abattage rituels d’animaux. L’association elle-même était qualifiée de ces noms d’oiseaux. Un internaute qui avait « liké » six de ces messages a été poursuivi par le mis en cause.
Le 29 mai 2017, le tribunal de district de Zurich lui a donné raison en condamnant l’auteur de ces « like » pour diffamation (communiqué officiel, en allemand). Selon les propos rapportés par la Tribune de Genève, la magistrate en charge de ce dossier a considéré que l'homme de 45 ans « propageait un jugement de valeur en l'approuvant. Un avis positif est lié avec un ‹like› ».
Une décision plutôt rare dans les tribunaux. Nos confrères rappellent en tout cas qu « Erwin Kessler a été condamné en 1998 pour violation de la loi contre le racisme » pour une affaire concernant l'abattage rituel des animaux. Mais cette casserole vieille de 20 ans n’a pas permis à l’internaute, condamné hier, de s’abriter derrière l’exception de vérité.
Commentaires (143)
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Abonnez-vousLe 30/05/2017 à 11h00
Je ne sais pas vraiment quoi penser de ça..
D’un côté, c’est donner trop d’importance à Facebook.
Surtout qu’on ne parle de pas d’écrire un article diffamatoire, mais simplement de cliquer sur un bouton qui n’a pas vraiment de sens. Ce n’est pas parce que la personne en question a pris 5 minutes de son temps pour cliquer sur “J’aime” qu’elle est vraiment impliquée dans cette diffamation. Enfin c’est mon avis.
L’Internet a un très grand potentiel de désinformation. On peut y écrire n’importe quoi, si c’est accrocheur, il y aura un public. Je ne pense pas que condamner ceux qui postent ou approuvent des articles diffamants soit une solution, ni d’obliger les sites à vérifier ce que postent leurs internautes..
Internet doit rester libre et neutre, sinon ça finira par se politiser pour ne laisser que le contenu que chaque gouvernement veut bien laisser.
D’un autre côté, si ça peut faire réfléchir les gens avant de rendre public ou de partager n’importe quelles informations..
Il faudrait peut-être former les personnes à se renseigner correctement avant de croire n’importe quoi.. Un peu d’Esprit Critique à l’éducation nationale serait une bonne chose. En même temps j’fais un peu de pub pour la chaîne Youtube Hygiène Mentale qui traite de ça justement.. ça devrait plaire à pas mal de personnes ici.
Le 30/05/2017 à 11h01
Le 30/05/2017 à 11h02
Si j’ai bien tout compris :
”
Il n’a pas réussi à prouver que ces dires n’étaient pas de la diffamation.
Ses partages ont pu participer à avoir un impact.
Le 30/05/2017 à 11h02
cadal : http://nordpresse.be/les-commentaires-les-plus-stupides-et-racistes-des-sites-di…
tu tapes nordpresse commentaire sur n’importe quel moteur de recherche, tu en as d’autres" />
Le 30/05/2017 à 11h02
Déjà ce n’est un, mais six messages diffamatoires.
Et en plus, j’ai envie de dire, de la diffamation évidente…
“Liker” (beurk) un commentaire, c’est approuver le message. Sinon c’est un peu facile… “moi j’ai rien dit je ne suis pas responsable/coupable”. Il faut assumer, surtout si c’est public.
Maintenant pour ce qui est du jugement en lui même, le gars diffamé a été condamné il y a 20 ans pour avoir violé la loi justement contre le racisme…ce là dit en 20 ans on peut changer et surtout je ne suis pas rentré dans les détails de sa condamnation…
Le 30/05/2017 à 11h02
" />
En Arabie Saoudite il n’y a aucun texte de loi qui protège la liberté d’expression. Tu n’es donc pas “libre” de t’exprimer.
En Suisse, “toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion”.
Le 30/05/2017 à 11h05
Le 30/05/2017 à 11h05
La culture de Suisse alémanique sera toujours aussi étonnante en terme de témérité et de rigidité.
Le 30/05/2017 à 11h06
Facebook, qu’on le veuille ou non, est devenu important.
Et non, libre et neutre n’est pas égale zone de non droit. Raconter de la merde sur Internet a autant d’importance que dans l’IRL.
Le 30/05/2017 à 11h07
Le 30/05/2017 à 11h08
Un “like” peut être considéré comme une publication, contrairement à un regard.
Cette décision judiciaire me parait aller dans le bon sens, pour tenter de commencer à responsabiliser les internautes et assainir le bouillon vaseux que sont devenus les réseaux sociaux.
Le 30/05/2017 à 11h13
J’aimerais bien savoir ce qu’a eu l’auteur du message et au bout de combien de temps le mec à like après la publication de ces message… Je pensais qu’en 2017 ne pas avoir au poser ce genre de question dans les commentaires… Ha la “presse” :/
Une autre question, que ce passe t’il si je like un poste normal puis que la personne après le like l’édite pour le transformer en message de haine ?
Le 30/05/2017 à 11h16
Le 30/05/2017 à 11h18
“I like a minestrone” en 10cc " />
C’est bon, mangez-en en quelques minutes sur youtube
Le 30/05/2017 à 11h19
Condamné pour avoir liké ou condamné pour avoir liké ET être de la fachosphère?
2 poids…
Le 30/05/2017 à 11h19
Le 30/05/2017 à 13h41
Le 30/05/2017 à 13h45
Du coup, qu’est ce qui différencie un like sur du contenu satirique (genre le Gorafi, où pire, une entité moins connue, ou encore un particulier qui fait de l’humour douteux) d’un like sur du contenu diffamatoire ?
Le 30/05/2017 à 13h47
Ouais… Je connais pas le personnage. Mais si en France on devait punir les gens qui “like” des postes racistes il y aurait beaucoup moins de monde sur la toile " />.
Le 30/05/2017 à 13h48
Ben libre a qui veut de lancer une procédure et de voir ce que ça donne.
Le 30/05/2017 à 13h49
Je ne suis pas entrain de dire qu’il faut gérer par ordre de gravité mais par ordre de priorité nuance.
Je penses que c’est prioritaire de juger un meurtre plutôt qu’un vol.
Idem je penses que c’est prioritaire de juger un vol qui lui ai bien réel et avec de réels dommages plutôt qu’une connerie de statut ou quelqu’un déverse ses inepties..
Le 30/05/2017 à 13h49
Le travail et l’appréciation des magistrats de l’affaire ?
Le 30/05/2017 à 13h50
Tout à fait d’accord.
Le fait de liker pousse l’idée et revient à la propager. Plus il y a de like, plus c’est visible. Ce serait plutôt comme prendre une partie des tracts qu’un membre d’un parti distribue à la sortie du marché pour aller soi-même en distribuer quelques uns. Ou aller dire aux gens qu’on croise d’aller voir par là bas parce que qqun distribue des tracts très intéressants.
Le 30/05/2017 à 13h50
Tu dis ca uniquement parce que les tribunaux sont encombrés, ce ne serait pas le cas tu ne te ferais même pas un début de réflexion de ce genre…
Le 30/05/2017 à 13h55
Encombrés ou non il y a une certaine logique à adopter dans n’importe quel travail que ce soit.
Aux urgences le service est calme : tu as une personne qui viens de s’ébouillanter et une personne qui à une entaille au doigt.
Si on es un temps soit peu logique c’est normal de traiter en priorité la personne brûlée. (Oui je sais on parle d’urgence vitale blabla c’est pas comparable)
Mais je penses que pour l’exemple tu comprendra très bien ma façon de raisonner.
Mais c’est valable partout, tu prend EDF, une personne à un problème de compteur défaillant et y’a une coupure de secteur pour plus de 60 foyers et beh le tech y va être envoyé sur la coupure et le Mr au compteur on va lui demander gentiment d’attendre.
Le 30/05/2017 à 13h58
T’es au courant qu’il y a plusieurs sorte de tribunaux ?
Assises, correctionnel, de proximité, administratif… (y a même un tribunal spécifique pour les crimes en col blanc de politiciens " />)
Ils ont chacun leur domaines d’applications et la priorité de juger un meurtre par rapport a un viol n’a aucun sens, l’un est aux assises quand l’autre est a la correctionnelle…
Le 30/05/2017 à 14h09
C’est toi qui devrait lancer la procédure " />
Le 30/05/2017 à 14h13
Ce que tu n’as pas l’air de comprendre, c’est que la justice est capable de gérer plusieurs affaires en même temps… Et je t’invite a relire une deuxième fois la phrase précédente, car elle est vraiment importante et qu’apparemment ça ne te semble évident… Si des affaires de meurtre sont plus longues a être jugée, c’est juste qu’elles sont jugés différemment, avec des procédures plus longues et des étapes qui ne sont pas nécessaire dans des affaires mineures. A aucun moment une affaire de meurtre est repoussée à cause d’une affaire de diffamation.
Cette affaire date de 2015 et est jugée en 2017, et si c’était tout simplement parce qu’ils sont très bien capables de gérer leurs priorités ? En fait tu pars tout clairement tu principes que la justice à mal fait son boulot, sans aucun argument pour le justifier.
Sinon tu as bien esquivé ma question sur la délation, je ne vois toujours pas pourquoi tu es venu me parler de ça ici.
Le 30/05/2017 à 14h15
La plupart -> certains trafics sont de fait des crimes, notamment si c’est en bande organisée ou qu’il y a production / importation.
Donc il doit peut être dénoncer son pote ;-)
Mais peut être pas si c’est juste un revendeur de 100g/mois c’est sur " />
Le 30/05/2017 à 14h16
Non, j’en ai raf " />
Le 30/05/2017 à 14h29
Le 30/05/2017 à 14h32
Le 30/05/2017 à 10h15
Chaud :o
Le 30/05/2017 à 10h19
Je n’aurais pas pensé qu’en Suisse ils s’attaquaient aussi à la liberté d’expression comme ça…
Le 30/05/2017 à 10h20
Le 30/05/2017 à 10h22
" /> " />
Le 30/05/2017 à 10h22
Le tribunal de district ne se montre pas franchement dans son meilleur jour…
Mais la question est intéressante, et j’espère qu’elle sera posée aux instances supérieures.
Ceci dit, je trouve vraiment super que NXI s’intéresse aussi à l’actualité high tech en Suisse!
Le 30/05/2017 à 10h22
Je pense surtout que cet internaute, a dû avoir un très, mais très mauvais avocats….
Car là je ne comprends pas…
PS : Etait-il le seul à avoir “liké” l’article en question ?
Parce-que là, pour la Suisse ça fait une sérieuse jurisprudence…
Le 30/05/2017 à 11h20
Le 30/05/2017 à 11h21
Le 30/05/2017 à 11h22
Le 30/05/2017 à 11h23
Un “like” sur facebook n’est pas une publication, c’est au plus une approbation à un propos, et souvent simplement une coche pour montrer qu’on a vu la publication.
Ceci-dit, il parait que la plupart des utilisateurs de facebook partagent des contenus qu’ils n’ont pas eux-même lu. Ce qui rend l’utilisation de facebook très futile pour ceux qui s’intéressent aux publications de leurs contacts.
Le 30/05/2017 à 11h25
Au sens de la loi, un like permet à une publication visible dans un cercle donné de sortir de ce cercle. (modulo les paramètres de vie-privée).
Il y a bien “publication” au sens de la loi parce que ton action de like “publie” un contenu pour des personnes qui ne l’auraient pas vu avant.
Le 30/05/2017 à 11h29
Sauf que là c’est un like… ce n’est pas le gars qui a écrit les propos litigieux.
Le 30/05/2017 à 11h29
Le 30/05/2017 à 11h30
Alors ça va peut être paraître bête, mais expliquez moi pourquoi c’est celui qui a “liker” les propos qui est amendé pour diffamation plutôt que l’auteur lui même des propos ?
A un moment donné il faut peut être voir à cibler les vrais responsables…
Si je donne un briquet à un pyromane mais que j’ignores qu’il en es un cela fait de moi un coupable si il provoque un incendie ???
Je trouve cela très limite entre les libertés et droits de chacun ainsi que les devoirs..
Certes des propos diffamatoires ont étaient tenus mais est-ce le premier cas ? Et entre nous est-ce qu’il n’y a pas déjà eu de diffamations plus graves que çà ?
Quand bien même avec la liberté d’opinion cette personne pour moi est en droit de croire ce qu’elle veut et “liker” ne me semble pas être motif de sanction … Un simple rappel à la loi aurait très bien pu faire l’affaire.
Le 30/05/2017 à 11h31
+1 " /> (je suis repéré)" />
Le 30/05/2017 à 11h34
Un like, c’est un peu comme un vote.
Avec ce genre de justice, le jour n’est pas loin où l’on sera condamné pour avoir voté pour quelqu’un qui ne plait pas au juge.
En tout état de cause, un like est tout de même moins dangereux que de se faire sauter dans la foule avec une bombe.
Le temps que la justice consacre à s’occuper des “like”, c’est autant de temps gagné par les terroristes en liberté …
Le 30/05/2017 à 11h38
Le 30/05/2017 à 11h39
Le 30/05/2017 à 11h43
La liberté ce n’est pas pouvoir faire tout et n’importe quoi sans assumer ses responsabilités. De plus, elle a des limites.
Le 30/05/2017 à 11h43
Pareil
Le 30/05/2017 à 11h48
Comme le dit l’avocat de la défense : «Il existe en effet de la marge entre la signification d’un «like» et ce
que veut dire son utilisateur. Cela ne veut pas toujours dire qu’un
internaute aime le contenu de la publication.»
On condamne pour diffamation sur des propos ou écrits précis et sans équivoque. Or il n’y a pas plus flou qu’un like Facebook (qui peut d’ailleurs être retiré dans la minute qui suit), surtout en 2015 où aucune alternative n’existait. Je ne connais pas le système judiciaire suisse, mais il y a de fortes chances qu’un tel jugement se fasse laminer en appel. Condamner pour un like, ce serait comme condamner un simple hochement de tête…
Le 30/05/2017 à 11h50
Le 30/05/2017 à 12h53
République Française
Pas seulement les fonctionnaires mais n’importe qui en dehors de la famille proche.
Donc par exemple si tu connais quelqu’un qui deal (et continue à le faire), ne pas le dénoncer est passible de 3 ans d’emprisonnement. A noter qu’il faut qu’il soit “encore possible de prévenir ou de limiter les effets”,, ce qui comprend donc l’ami proche qui trafique comme le disait DjabberZ.
Ce n’est pas de la complicité mais de l’entrave à la justice.
Donc DjabberZ -> direction le commissariat dénoncer ton pote " />
Le 30/05/2017 à 12h53
“pour une affaire concernant l’abattage rituel des femmes..” euh… " />
Sont bizarres en Suisse…
Le 30/05/2017 à 13h00
Ce que tu dis n’est vrai que pour les crimes (source : ton lien, première phrase).
Pour ce qui est des trafics :
“La plupart des actes de trafic de stupéfiants, de nature délictuelle sont punissables de 10 ans de prison et de 7 500 000 euros d’amende”.
DjabberZ n’est pas obligé de dénoncer son pote. " />
Le 30/05/2017 à 13h02
Le 30/05/2017 à 13h03
seulement pour les crimes… pas pour les délits.
Edit: grillé.
Le 30/05/2017 à 13h04
Et dire que je n’ai jamais utilisé les autres “réactions” de Facebook.
Quand je “like” c’est essentiellement pour faire un partage non-intrusif à mon réseau. Que ce soit une merdouille ou pas. Le “pouce vers le haut” n’est qu’une façon de mettre en avant. Ce que Twitter faisant très bien avec “favoris”.
Déjà que je trouve dommage qu’on ne puisse QUE “liker” sur les réseaux sociaux; faut soigner les ego.
Si maintenant les partages et les “like” sont risqués, ça va dégraisser les “réseaux sociaux”!
Le 30/05/2017 à 13h06
J’allais faire la même remarque, ça me choque un peu " />
Bref je vais signaler ce qui semble être une erreur, ou alors j’ai rien compris à l’article…
Le 30/05/2017 à 13h08
Le 30/05/2017 à 13h08
oui c’est vrai :)
sinon je m’étonne qu’il n y ait pas eu l’idée de mettre ca sur le dos de son chat….
Le 30/05/2017 à 13h09
Le 30/05/2017 à 13h11
Le 30/05/2017 à 13h12
Le 30/05/2017 à 13h19
Il a été condamné pour avoir propagé “un jugement de valeur en l’approuvant. Un avis positif est lié avec un ‹like›”.
Clairement, c’est le fonctionnement du Like sur Facebook.
Sachant qu’en Suisse un jugement en diffamation avait été rendu dans le sens inverse puisque l’accusé avait pu prouver qu’elle avait “diffamé” dans un cercle restreint (groupe fermé avec paramètre de confidentialité en ordre), je trouve la réflexion juste.
De plus, comme indiqué, ce n’est pas le premier jugement de l’affaire. Un Thurgovien ayant liké les mêmes propos a eu le droit à la même chose. Il s’agit bien d’une réflexion argumentée, précise techniquement, et relative au fait.
Alors tu peux être condamner pour diffamation.
Facebook n’est qu’un moyen technique.
Le 30/05/2017 à 13h20
Pour Marc Rees, la femme est sans doute un animal comme les autres… " />
Le 30/05/2017 à 13h25
l’article en question dit ceci:
“Celui qui, en s’adressant à un tiers, aura accusé une personne ou jeté sur elle le soupçon de tenir une conduite contraire à l’honneur, ou de tout autre fait propre à porter atteinte à sa considération, celui qui aura propagé une telle accusation ou un tel soupçon,sera, sur plainte, puni d’une peine pécuniaire de 180 jours-amende au plus L’inculpé n’encourra aucune peine s’il prouve que les allégations qu’il a articulées ou propagées sont conformes à la vérité ou qu’il avait des raisons sérieuses de les tenir de bonne foi pour vraies…”
L’article continue ensuite en donnant quelques cas aggravants (si on le fait sans but d’intérêt général) et atténuants (si on se rétracte)
Si on fait une erreur et qu’on est de bonne foi, on ne risque pas d’être condamné. C’est un cas particulier des principes généraux du droit pénal qui doit être étudié par le tribunal.
Le 30/05/2017 à 13h35
Non mais on va quand même pas juger des gens à cause de “Likes” sur un réseau social!
Enfin, je trouve ça vraiment abuser dans le sens ou un “like” peut prendre plusieurs sens. Si le “like” est punis il faut aussi punir les éventuels commentaires/articles.
Tant que la personne ne fait pas l’apologie du terrorisme ou de sujets très épineux…
Le 30/05/2017 à 10h23
un peu de lecture http://eduscol.education.fr/internet-responsable/ressources/legamedia/liberte-d-…
Le 30/05/2017 à 10h27
C’est beau…
Le 30/05/2017 à 10h28
c’est du droit français, pas suisse " />
Regarde peut-être par là en Suisse : http://www.humanrights.ch/fr/service/recherche-par-mot-cle/ergebnisseite?keyword…
Le 30/05/2017 à 10h28
Le 30/05/2017 à 10h31
Bien fait. N’a qu’a pas utiliser FB." />
Le 30/05/2017 à 10h32
Oui, mais au point de sévir pour avoir “liké” une diffamation… On peut aller loin comme ça. Un simple regard approbateur vers une personne tenant des propos révoltants équivaut à la même chose. Faut-il commencer à surveiller les moindres faits et gestes de chacun pour être sûr que personne ne “diffame” ?
Le 30/05/2017 à 10h35
Quand je pense à tous les gens qui ont “liké” les annonces de catastrophe en signe de soutient aux victimes.
(avant l’apparition récente des boutons “Love”, “Sad”, …)
Quand le « J’aime » dîne…
… la fureur dérive.
(proverbe)
Le 30/05/2017 à 10h37
Là le gars n’a fait que des like. Il aurait écrit des propos ça aurait été différent.
Par ailleurs la diffamation est de plus en plus utilisée pour faire taire des “témoins gênants”…
Le 30/05/2017 à 10h41
A priori il avait liké toute une série de commentaires diffamants, ce qui peut amener un peu plus à conclure à un comportement actif de diffamation.
Ceci-dit, le tribunal de district c’est vraiment tout en bas de l’ordre judiciaire, et la personne en question dispose de passablement de moyens de recours.
Le délit de diffamation est précisément le fait d’accuser ou de propager des informations qui jettent le soupçon sur l’honneur d’une personne, ce que fait théoriquement un like, même si ça demande juste un clic (qui a l’avantage d’être facile à prouver).
Le 30/05/2017 à 10h46
Je n’aurais pas pensé qu’en Suisse ils s’attaquaient aussi à la liberté d’expression comme ça…
Cette décision n’empêche pas l’individu de s’exprimer, mais condamne les propos exprimés.
Bref, t’as le droit de tout dire mais tu doit assumer tes propos, y compris pénalement.
Le 30/05/2017 à 10h47
Il y a plus de dix femmes à Sion, ça c’est certain. " />
Le 30/05/2017 à 10h52
Le 30/05/2017 à 10h56
Le 30/05/2017 à 10h59
Ce qui m’étonne est que la défense n’ait pas tenté de justifier l’utilisation du like par l’absence de boutons “autres” (n’aime pas, colère, etc…). Il me semble que ça a été introduit courant 2016, du moins pour la France
Quoi qu’il en soit je n’ai pas d’avis particulier sur le jugement hein
Le 30/05/2017 à 11h00
J’imagine les fans d’un certain animateur de C quelque chose en train de “liker” les extraits de ses blagues en pleine controverse sur leurs caractères homophobes. Ca en ferait un paquet de condamnés, en Suisse !!!!
Le 30/05/2017 à 11h00
je pensais à la décapitation, mais effectivement, si comme Raïf Badawi tu es condamné à être fouetté pour avoir dit publiquement ce que tu penses, ce cher 127.0.0.1 va nous dire que tu assumes ce que tu as dit ?" />
Le 30/05/2017 à 11h51
C’est pas entièrement vrai ce que tu dit.
Parce que tout individu est libre d’expression et d’opinion à partir du moment ou ses propos ne son pas rendus publics.
Exemple : réseaux sociaux, télé, radio, etc…
Donc si demain je veux dire que Macron est un gros co* sur Facebook “mais” que je bride mon commentaire à mon cercle d’amis la loi ne peut pas s’appliquée car les propos ne sont pas publics.
Par contre si je cite publiquement sur un post anti-FN que Marine est une facho, là mon jugement ainsi que les valeurs que je véhicule sont aux yeux de tous et la loi prévoit sanction. (En théorie bien entendu… parce que quand on voit le carnage sur Facebook pendant les présidentielles on peut estimer que tout est relatif..)
Il y a libertés, droits et devoirs et comme c’était cité plus haut tes libertés s’arrêtent là ou commencent celles des autres.
Tu es libre de penser et de dire ce que tu veux jusqu’à un point ou les autres sont libres de ne pas subir tes propos.
Le 30/05/2017 à 11h54
Premièrement, il n’y a pas d’égalité dans l’illégalité.
Le “oui mais il y en a plein d’autres qui se sont mal comportés” ne modifie pas ta propre culpabilité.
Ensuite, on n’a absolument aucune idée de la situation de celui qui a écrit les propos. peut-être qu’il a déjà été jugé, que l’enquête est en cours. En tout cas c’est pas le propos de la décision.
Enfin, celui qui a liké a propagé l’idée que la personne avait un comportement contraire à l’honneur, et c’est un des cas d’application de l’article 173 du code pénal suisse sur la diffamation. Il est fort probable que celui qui est a l’origine du propos tomberait aussi sous le coup de l’article 173, mais cette question ne modifie en rien la culpabilité du likeur.
édit: t0FF m’a précédé
Le 30/05/2017 à 11h54
je sais bien ‘tracasse, je mentionnais juste que les limites n’étaient pas les mêmes chez nos chers allié saoudiens qu’aux USA par exemple
Le 30/05/2017 à 11h55
” Donnez-moi deux lignes de la main d’un homme, et j’y trouverai de quoi suffire à sa condamnation. “
Le 30/05/2017 à 12h00
Donc toi tu prônes la délation donc ?
Si dans ton entourage un ami proche fait du trafic et que tu es au courant.
Pour X ou Y raisons, tu décide de fermer les yeux là dessus et de ne pas t’impliquer la dedans car après tout c’est à ses risques et périls et il es assez grand pour savoir ce qu’il en coûte.
Le fait de ne pas le dénoncé fait de toi un complice de ce trafic ?
Quand à mes questions, ce n’est pas d’un point de vue pertinence que je les posent mais plus du côté légitimité de l’importance donnée à cette affaire..
A mon avis et mon simple avis je penses qu’il y a quand même plus grave à s’occuper qu’un “like” sur un réseau social virtuel ..
Le 30/05/2017 à 12h05
Le 30/05/2017 à 12h05
Le 30/05/2017 à 12h06
Le 30/05/2017 à 12h07
la juge s’est un peu égarée visiblement..
Le 30/05/2017 à 12h12
le sous titre ….. " /> !!!!!!
" />
Je connais une expression “Raide comme la justice de berne” pour parler de linge.
Le 30/05/2017 à 12h13
Délit d’opinion (thoughtcrime), c’est le futur pour nous aussi, l’union européenne ne peut tenir que par ça.
Le 30/05/2017 à 12h19
Le 30/05/2017 à 12h34
Je n’aurais pas la même interprétation d’un “like” : la diffusion d’une publication dépend avant tout des restrictions émises par le publieur. Cela-dit, effectivement, “liker” une publication ouverte à des personnes que le publieur ne connait pas lui-même (qui ne font pas partie de ses propres contacts facebook), revient à participer à la propagation de la publication.
Le 30/05/2017 à 12h35
Le 30/05/2017 à 12h42
Le 30/05/2017 à 12h51
Toi, tu vas avoir des problèmes.
Le 30/05/2017 à 14h33
Dans le doute, abstiens toi !
Même indépendamment d’un jugement sur ton like, si tu n’es pas sûr de ce que tu lis, pk irais-tu liker ?
Ensuite, le cas extrême ou tu aurais confondu une news de bdvoltaire avec legorafi, ça devrait pouvoir se justifier rapidement quand tu passeras à la barre " /> (#boloss)
Le 30/05/2017 à 14h36
ça fait peur si une jurisprudence dit que le like engage la personne ayant liké à être d’accord avec le propos et que le like permet à l’idée liké de se propager …
Quelqu’un disait que liké les évenements liés aux attentats était une sorte de soutient aux victimes…
Vous imagez si une jurisprudence comme celle-c s’applique dans ce cas là ?
Est-il spécifié quelque part que le like donne notre soutient à l’élément liké et que l’on cautionne les propos liké ? ou est-ce à l’appréciation de l’autorité judiciaire ?
Le 30/05/2017 à 14h38
Arrête de divaguer….
Le gars likait plein de comm facho et a été reconnu comme tel, un ensemble de circonstances aggravantes donc.
Ils ont un peu étudié le personnage.
Le 30/05/2017 à 14h42
la justice a jugé en se basant sur l’historique de la personne, mais elle a avant tout jugé sur un tweet en particulier, si ça fait jurisprudence (on parle juste d’un canton que je ne saurais que placer près de l’antarctique sur une carte, donc pour l’instant non), ce serait indépendamment de tout contexte que le like serait fautif.
Le 30/05/2017 à 14h43
C’est exactement où je voulais en venir, même si ça peut sembler un peu tiré par les cheveux.
Avec ce raisonnement, exprimer un avis (ici un ‘like’) sur un contenu devient compliqué (et dangereux), car dès lors qu’on sort du cadre ‘photos de chatons mignons’, il faudrait que l’utilisateur final soit en mesure de vérifier la véracité de ce contenu avant de liker quoi que ce soit.
Si on sort du contexte facebook, et qu’on pense à Reddit par exemple, le fait de ‘up-voter’ (?) un contenu augmente sa visibilité, c’est un peu le même cas de figure non ?
Le 30/05/2017 à 14h48
Y a qu’a pas like n’importe quoi aussi…
Quand on ferme sa gueule pour pas dire de conneries, on peut pas se voir accuser de l’ouvrir.
Faut pas déconner non plus hein !
https://www.youtube.com/watch?v=abyZxEWtxl4">- Il faut savoir raison garder !
Film RRRrrrr " />
Le 30/05/2017 à 14h51
je ne divague pas, comme le disent mes voisins du dessus, si ce jugement fait office de jurisprudence ça peut allez loin…
si tu relis mon commentaire, à aucun moment je ne remets en question le jugement, je pense qu’il est clair que la personne à tenu des propos et liké plusieurs commentaires.
Je pense plus à la jurisprudence d’un tel jugement, ainsi que le cautionnement que l’on donne quand on like un commentaire ou une photo.
Le 30/05/2017 à 14h53
Le 30/05/2017 à 14h53
Le 30/05/2017 à 14h55
Passez pas derrière ma femme, PASSEZ PAS DERRIÈRE MA FEMME !!!!
Le 30/05/2017 à 15h20
Relis la news….. Il a liké des trucs qui disaient que l’autre est un facho.
Et by the way, c’est le diffamé qui a été condamné en 2005 pour propos racistes.
Ce qu’on lui reproche c’est d’avoir traité M.Kessler de raciste sans être capable de le prouver.
Le 30/05/2017 à 15h50
Y…o suisse c’est comme Y…o France?
Si c’est le cas, ils vont pouvoir faire un carnage les suisses.
Bref comme d’autre je trouve l’interprétation du like comme étant une réelle diffamation un peu abusive. contrairement à la diffamation liée à l’auteur du texte
Le 30/05/2017 à 16h56
Le 30/05/2017 à 18h17
Les abus sont déjà punis. L’appel à la haire, le racisme, la diffamation etc. sont déjà punis par la loi. Ce qui est nouveau c’est de ne plus s’arrêter à l’auteur, mais que les “adhérents” puissent aussi se faire taper sur les doigts, même si ca ce limite à une approbation en 1 clique…
Le 30/05/2017 à 19h04
Je suis d’accord avec toi.
Pour lever le doute, mon intention n’était pas de remettre en question la décision de justice (la peine prononcée est d’ailleurs relativement bien proportionnée aux actes). Seulement, je ne suis pas d’accord avec l’affirmation qu’un “like” correspondrait à une publication (les mots ont un sens, sinon on aboutit à dire n’importe quoi).
Le 30/05/2017 à 21h12
Quand je vois le nombre de commentaire Pro-Censure, je me dis ce pays est foutu.
là ils sont content ça censure sur le “racisme”, “l’homophobie” etc (juste pour une critique)
et le jours où il sera “interdit de dire du mal de la gauche, interdit de parler de la droite.”,
puis juste après ça sera interdit du dire du mal tout court, car diffament.
de bon gros veaux près à se jeter dans l’abattoir en disant “c’est pour mon bien.”
Le 30/05/2017 à 22h51
Le 31/05/2017 à 03h14
Si les “like” sont visible de façon publique sur le profil facebook je ne vois pas en quoi ça choque.
Dans la “vraie vie” ça correspond à Mr X qui dit des propos diffamant en public, et Mr Y qui le lendemain déclare en public “Mr X a dit [répétition des propos diffamants] et je suis d’accord avec lui”.
Le 31/05/2017 à 04h12
cette ritournelle pour passer plus intello.
non ça me dérange pas que tu me dises “simple d’esprit” et autre nom d’oiseau, c’est le débat, ça discute ça clash, ça va dans tous les sens.
limiter son vocabulaire et pire, ne pas avoir le droit de dire des choses (haineuse ou pas) c’est de la censure, de la lobotomisation.
Le 31/05/2017 à 05h06
Le 31/05/2017 à 06h18
bien vu,
il n’y a pas à censurer dans un débat ou un opinion politique ou de point de vue socio-politique.
mais ailleurs si ça porte préjudice et surtout si c’est faux, c’est diffamant/illégal et donc police/avocat/juge etc.
mais là une personne a fait un “like” d’un commentaire sur internet.
facebook c’est pas une plateforme de news, c’est pas un journal, c’est un bar.
moi j’ai dis, sur internet il est limite interdit de dire que t’aime pas les noirs par exemple ou les homo.
ce n’est qu’une opinion pourtant, mais ça sera bientôt interdit,
pourtant y a pas de diffamation sur une personne,
et si le pays entier décide comme des cons que oui les noirs c’est pas bien,
bah ça sera la démocratie et la liberté,
que veux-tu que je te dise, je suis plus pour la liberté que pour la censure.
soit on dit : “ok il est interdit de diffamer SAUF dans un débat où tout est permis.”
là je dis ok.
Le 31/05/2017 à 06h41
Le 31/05/2017 à 06h50
Ca affine la subtilité de ton propos, je comprend mieux ce que tu veux dire.
Ceci dit, clamer que “tu n’aimes pas les noirs”, n’a rien de répréhensible en soi (ou alors tu tombes sur un très bon proc qui t’appuiera pour incitation à la haine), par contre moralement c’est un autre délire.
Ceci dit, la moralisation de notre société prend une drôle de tournure je te l’accorde, à minima la moindre blague potache sur une minorité (tout ce qui n’est ni mâle, ni blanc et ni hétéro) prend des proportions folles, je ne sais pas si c’est vraiment une bonne chose " />.
Le 31/05/2017 à 07h30
Le 31/05/2017 à 07h43
ce n’est pas à toi d’en décider, mais à son peuple.
bien que je te l’accorde, y fera pas bon y vivre pour certain.
—
pour l’écrit/parlé : je m’emporte même à l’écrit, et bcp de gens aussi… parfois les messages facebook ça fuse à toute vitesse, et avant de t’en rendre compte t’as débité 152 commentaires, mais un mot dans un commentaire sera jugé diffamant, ça n’a pas de sens.
Le 31/05/2017 à 07h44
Le 31/05/2017 à 08h03
J’ai beaucoup de mal à comprendre les personnes étant plutôt en accord avec cette condamnation. Un “Like” sur Facebook veut tellement tout et rien dire à la fois…
Par exemple, les statuts/commentaires où il est, de façon indirecte, annoncé un décès, et les gens qui “likent” ça on devrait en faire quoi? Les exemples peuvent être nombreux…
Le 31/05/2017 à 08h10
Le 31/05/2017 à 08h12
Le 31/05/2017 à 08h36
et ce même peuple peut le révoquer, oui.
Le 31/05/2017 à 08h46
Oui, mais ce n’est pas le cas actuellement. Donc on fait avec ce que l’on a.
On verra quand la majorité du peuple en aura décidée autrement.
Le 31/05/2017 à 08h48
Donc si je like des posts sur Marine le Pen, je suis un gros facho, je dois me prendre une amende ? " />
Si je like des posts de Charlie, je suis un antisémite, je dois me prendre une amende ? " />
Si je like des posts de Dieudonné, je suis un raciste xénophobe, je dois me prendre une amende ? " />
Tu vois avec ce genre d’affaires pour de simples propos on peut partir loin sans en vérifier forcément la véracité ni les bien fondés.
Aujourd’hui tellement de conneries sont déballées la-dessus que rien ne peut être prit au sérieux ou réellement vérifier.
Nan mais allo quoi, t’as des cheveux, t’as pas de shampoing " />
Le 31/05/2017 à 08h50
C’est pour ça que, tout en en appréciant 2 sur 3, je ne like rien d’eux.
Il faut savoir raison garder… (bis repetita)
Le 31/05/2017 à 09h23
Quand on vit en société aucune liberté ne peut être sans limite et la liberté d’expression n’échappe pas à cette règle.
D’autre part, dire des trucs dans une réunion privée ce n’est pas la même chose que se laisser aller sur des réseaux sociaux en sachant que ce sera lu par des milliers de personnes.
Et si le mec concerné n’est pas conscient de ça il n’a eu que ce qu’il mérite.
Les plus grands ennemis de la liberté d’expression et d’une façon générale de toutes les libertés individuelles sont à mon avis ceux qui la ou les revendiquent pour tout et n’importe quoi, j’ignore si ils en sont conscients.
La plupart des lois contraignantes sont nées de l’incapacité de certains à “s’auto-réguler” dans leurs actes ou leurs paroles.
La parole peut être une arme redoutable, bien des horreurs au cours de l’histoire ont commencé par de simples paroles… " />
Le 31/05/2017 à 09h28
Le 31/05/2017 à 09h45
Non. Mais inciter à ne pas les aimer, cela en est.
Le 31/05/2017 à 09h58
D’où ma remarque sur le “bon proc”…
Le 31/05/2017 à 10h24
il s’agit de 6 likes de commentaires à caractère diffamatoires.
Concernant la portée de la décision, la cour en question est la toute première instance d’un Canton relativement important.
En Suisse il y a en général au moins deux instances auxquelles on peut se référer si on n’est pas d’accord. Le tribunal cantonal qui est la dernière cour du canton et le tribunal fédéral, qui assure l’uniformité du droit au niveau national.
Passé ces étapes, on peut toujours se référer à la cour européenne des droits de l’homme, si on considère qu’un droit fondamental de la CEDH est violé.
Enfin, si ça “fait jurisprudence”, il faut garder en tête que c’est la décision qui traite d’une situation particulière et concrète. Il y a de nombreux paramètres (contenu des messages, répétition des likes, cercle des personnes qui accèdent au like, etc) qui peuvent tout à fait venir modifier la donne.
Le 31/05/2017 à 13h45
C’est nimp’
Le 31/05/2017 à 17h33
Il y a du pour et du contre: D’une part soutenir ce genre d’accusation vaseuses et infondés tel que raciste & co cela ne ferai effectivement pas de mal de faire un peu de ménage dans ces abus. Par contre il se pose le problème de la liberté d’expression qui reste dans des limites arbitrairement tolérables ou pas et même la liberté de penser.
Le 01/06/2017 à 17h49
Débattre avec quelqu’un qui cherche à nuire à son interlocuteur, ça n’est quand même pas très intéressant, à moins que l’intérêt du débat soit uniquement la joute verbale ou le combat de coq.