La première plainte pour obsolescence programmée vise les fabricants d’imprimantes
L'encre de tes yeux de la tête
Le 18 septembre 2017 à 16h29
7 min
Droit
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C’est une première : l’association HOP vient de déposer plainte contre X en obsolescence programmée et tromperie devant le tribunal de grande instance de Nanterre. Dans sa plainte, elle accuse Epson et d’autres fabricants de « raccourcir délibérément la durée de vie des imprimantes et des cartouches » d’encre.
Depuis la loi Transition énergétique de 2015, l’article L. 441 - 2 du Code de la consommation interdit « la pratique de l’obsolescence programmée ».
Le législateur l’a défini comme « le recours à des techniques par lesquelles le responsable de la mise sur le marché d’un produit vise à en réduire délibérément la durée de vie pour en augmenter le taux de remplacement ». Le fabricant reconnu coupable risque jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende voire une amende représentant 5 % de son chiffre d'affaires annuel moyen.
Une plainte contre X déposée par l’association HOP
Questionné par Next INpact le 14 septembre 2016, l’association UFC-Que Choisir jugeait « pas du tout surprenant » qu’aucune action n’ait été alors engagée pour sanctionner ce délit « vu la difficulté à démontrer qu'il y a une intention de raccourcir la durée de vie »
Près d’un an plus tard, l’association HOP (ou Halte à l’Obsolescence Programmée) a décidé de passer à l’action. Elle vient de déposer plainte contre X, des chefs d’infractions d’obsolescence programmée mais également tromperie et de « tout autre chef que l'enquête diligentée permettra d'identifier, ainsi que contre tout autre auteur ou complice de ces infractions ».
Elle dresse un bilan peu honorable de ce marché : « le prix des cartouches a augmenté depuis une dizaine d’années alors que dans le même temps la quantité d’encre contenue dans une cartouche a baissé significativement ». Un exemple pour faire mouche : « 2 062 € le litre d’encre [...] deux fois plus cher que le parfum Chanel 5 ! »
Autre affirmation, des fabricants comme Epson « décourage[nt] par des messages anxiogènes l’utilisation de cartouches compatibles ». Mieux, les industriels utilisent sans cesse de nouvelles puces qui visent, de son point de vue, à retarder la mise sur le marché de cartouches génériques.
« Ces procédés pourraient être analysés comme des obstacles à l’utilisation de cartouches génériques, à l’instar de ce qui a été décidé par l’Autorité de la concurrence concernant les capsules de café génériques utilisables dans les cafetières Nespresso, susceptibles de constituer des pratiques prohibées » par le Code de la Consommation.
Des cartouches faussement déclarées vides
S’agissant précisément de l’article L. 441 - 2 précité, plusieurs conditions cumulatives sont exigées : un élément matériel (le recours à des techniques), un élément intentionnel (vouloir réduire délibérément la durée de vie de l’imprimante), enfin, un résultat attendu (voir augmenter le taux de remplacement).
Pour HOP, deux techniques peuvent tomber dans ce périmètre. D’abord, le blocage des impressions au motif que les cartouches d’encre seraient vides alors qu’il reste encore de l’encre en stock. Pour le démontrer, rien de plus simple : l’usage d’un « resetter », appareil qui va réinitialiser la puce chargée d’estimer la quantité d’encre restante, permet d’imprimer encore d’autres pages.
Et pas qu’un peu : « Suivant un test mené par un bureau d’étude en 2015, le « Seattle Bellevue Fine Art », il resterait près de 20 % d’encre dans les cartouches de l’imprimante Epson 9900. Le bureau d’étude aurait interrogé à plusieurs reprises Epson à ce sujet sans réponse avant de produire une vidéo sur YouTube afin de révéler cette pratique ».
En guise de test, l’association a également comparé une cartouche neuve Epson T1294 jaunes avec la même, déclarée comme vide par le matériel qui interdit donc tout impression. « D’une part, on peut constater que la cartouche neuve ne contient de l’encre que dans les deux cavités centrales. Environ deux tiers de la cartouche neuve est vide (partie inférieure, supérieure et latérale droit). Cette pratique est trompeuse, car un acheteur pourrait penser que la cartouche est entièrement remplie d’encre contrairement à la réalité. »
Mieux, « d’autre part, il reste bien de l’encre dans la cartouche usagée de droite contrairement à ce qui est indiqué par l’imprimante ».
Les documents du fabricant relèvent qu’il peut rester une « quantité variable » d’encre, mais pour l’association, « lorsqu’une cartouche est faussement déclarée comme vide et bloque l’impression alors qu’il est démontré qu’il reste au moins 20% d’encre, il s’agit bien d’une technique, en l’espèce électronique, qui vise à réduire la durée de vie réelle de la cartouche d’encre puisque celle-ci est rendue inutilisable alors qu’elle pourrait encore fonctionner ».
Elle conforte sa position par un autre exemple : « certains modèles d’imprimantes Epson comprennent deux cartouches d’encre noire. Or, l’imprimante interdit toute impression en noir et blanc alors même qu’une des deux cartouches noires est encore pleine ». Bref, pour elle, pas de doute, l’idée est bien de pousser le consommateur à l’achat de ce cher liquide.
Le tampon absorbeur, visa pour une nouvelle imprimante ?
Autre cas problématique : « le tampon absorbeur d’encre affichée en fin de vie alors qu’il ne l’est pas ». Cette petite pièce a pour fonction d’absorber les gouttes d’encres usagées rejetées lors de l’impression et du nettoyage des têtes.
Selon la documentation Epson, il s’agit d’éviter le risque de « détériorations matérielles liées à des débordements d’encre ou des problèmes de sécurité générés par l’excès d’encre entrant en contact avec un composant électrique ».
Mais la plainte a une autre grille de lecture : « Aucune sonde ne relève le taux d’absorption du tampon encreur. L’imprimante décompte le nombre de copies et de cycles de nettoyage pour en déduire un moment hypothétique où le tampon absorbeur est supposé être plein. Une fois ce moment hypothétique atteint, l’imprimante se bloque ».
Là encore des techniques de contournement existent (« Epson ink pad reset »). Ceci fait, des utilisateurs « peuvent encore imprimer des copies de qualité pendant encore plusieurs années, sans qu’aucun des risques invoqués par Epson ne survienne » affirme HOP qui, épaulée par plusieurs témoignages, flaire là aussi une technique destinée à réduire la durée de vie de l’imprimante, puisque « le prix de la réparation et du changement du tampon absorbeur d’encre d’une imprimante Epson revenant peu ou prou au prix d’achat d’une imprimante neuve ».
Dans le document mis en ligne, elle craint aussi que les éléments de l’infraction de tromperie ne soient réunis, « En effet, les informations erronées de la fin de vie du tampon absorbeur d’encre et des cartouches d’encre sont de nature à tromper le consommateur ».
Une procédure financée par appel aux dons
Le procureur de la République décidera des suites de cette plainte. En cas d’impasse, l’association menace de se porter partie civile directement auprès du juge d’instruction.
Notons que pour couvrir ses frais de justice, elle a également lancé un appel aux dons sur la plateforme GoFundMe. « Faire un don pour HOP, c’est avant tout contribuer à sa manière, au changement de la vie de millions de citoyens et unir nos forces contre un phénomène de gaspillage révoltant ».
Nous avons contacté Epson qui, bien que cité plusieurs fois dans ce document, n'a pas voulu réagir à une plainte contre X à ce stade de la procédure.
Commentaires (227)
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Abonnez-vousLe 18/09/2017 à 16h32
en fait ils nous font simplement jeter l’ancre
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Le 18/09/2017 à 16h39
Bien. Maintenant, nous allons voir ce que ça va donner ce procès. Et nous verrons bien ce qu’il en est de l’obsolescence programmée.
Le 18/09/2017 à 16h45
« D’une part, on peut constater que la cartouche neuve ne contient de l’encre que dans les deux cavités centrales. Environ deux tiers de la cartouche neuve est vide (partie inférieure, supérieure et latérale droit). Cette pratique est trompeuse, car un acheteur pourrait penser que la cartouche est entièrement remplie d’encre contrairement à la réalité. »
Cet argument est assez moyen quand même. Le consommateur il sait faire la corrélation entre ses impressions et le volume effectivement rempli ? Non. Et en fait il s’en fout. PAr contre, d’un point de vue écologique, là, ça se défend.
Sinon sur le fond je suis d’accord.
Le 18/09/2017 à 16h46
J’ai vécu ce blocage de mon imprimante Epson à cause du nombre de copie atteint. Et mon modèle n’est pas dans ce logiciel de reset. J’avais vraiment les neeeeeerfs contre Epson…
Le 18/09/2017 à 16h46
C’est le premier procès de ce genre, il va déterminer l’avenir de ces procédures… Si HOP perd, peu de chance qu’il y ait d’autres procès, et l’industrie pourra s’en tenir à coeur joie ! Et même si HOP gagne, on peut compter sur les industriels pour faire durer le plaisir au tribunal.
Le 18/09/2017 à 16h52
Le 18/09/2017 à 17h02
Le comble pour moi a été une imprimante où je ne pouvais pas imprimer en N&B car il manquait une cartouche couleur !
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Le 18/09/2017 à 17h08
Le fameux “E” des RX400 " />
ça fait bientot 10 ans que c’est connus quand même, rendu “grand publique” dans le docu “Bon à Jeter” diffusé sur Arté de temps en temps
Le 18/09/2017 à 17h09
Le 18/09/2017 à 17h17
Il y a des remarques de l’association qui sont assez ridicules à mon avis (et à la base toute ces histoires d’obsolescence “programmée” quand on creuse c’est juste du vent hormis de rares exceptions, ça a été déjà discuté abondamment, et cf mon lien à la fin, toujours instructif).
Elle dresse un bilan peu honorable de ce marché : « le prix des cartouches a augmenté depuis une dizaine d’années alors que dans le même temps la quantité d’encre contenue dans une cartouche a baissé significativement ». Un exemple pour faire mouche : « 2 062 € le litre d’encre […] deux fois plus cher que le parfum Chanel 5 ! »
Mais qu’est-ce que ça vient faire ici ? Ils vont se plaindre de l’augmentation du prix du beurre aussi ?
En plus, on se moque du prix au litre de l’encre, ce qui compte c’est le prix d’une impression ; de plus les fabricants sont en concurrence, donc sauf à prouver l’entente illicite, ça ne rime à rien.
« Suivant un test mené par un bureau d’étude en 2015, le « Seattle Bellevue Fine Art », il resterait près de 20 % d’encre dans les cartouches de l’imprimante Epson 9900.
C’est plutôt un problème pour Epson, puisqu’ils ont mis trop d’encre dans leur cartouche, et qu’ils pourraient en mettre 20 % de moins et le consommateur rachèterait une nouvelle cartouche quand même (si vidage complet) !
On n’est pas du tout dans l’obsolescence programmée là.
Le consommateur lui a de toutes façons payé pour une cartouche supposée imprimer tant de pages à 5 % de remplissage (en gros), qu’il reste de l’encre dans la cartouche ne change pas grand chose.
Cette pratique est trompeuse, car un acheteur pourrait penser que la cartouche est entièrement remplie d’encre contrairement à la réalité. »
Alors là c’est totalement risible, je ne me suis jamais demandé si une cartouche était 100 % remplie d’encre, on s’en moque totalement, là encore quand je paie 20 E une cartouche d’encre, c’est en espérant imprimer tant de pages environ (ça dépend du taux de “remplissage” des pages).
Deux excellents liens de blogs scientifiques qui examinent la notion de durabilité des équipements et d’obsolescence programmée :
Le 18/09/2017 à 17h27
Vivement l’imprimante Open-Harware." />
Le 18/09/2017 à 17h32
Le 18/09/2017 à 17h34
Le 18/09/2017 à 17h34
Le 18/09/2017 à 17h38
+1. Il n’y a quasiment aucune chance pour que cette association voit sa plainte aboutir, pour de multiples raisons.
En revanche, cela serait intéressant de voir se développer une imprimante open-hardware avec drivers complets sous tous les OS, cartouches génériques et réutilisable X fois… etc.
Le 18/09/2017 à 17h39
Le 18/09/2017 à 17h39
Le 18/09/2017 à 17h41
Le 18/09/2017 à 17h47
Le 18/09/2017 à 17h47
Le 18/09/2017 à 17h48
Le 18/09/2017 à 17h50
Tromperie ou pas, je trouve toujours aussi aberrant de voir que nous ne sommes pas capable de construire des imprimantes “classiques fonctionnelles” alors que de l’autre côté, on a des imprimantes 3D qui permettent tellement de possibilités.
(juste histoire de râler parce que j’aime ça : mon imprimante EPSON :
A part ça, elle arrive à imprimer… des fois…)
Le 18/09/2017 à 17h50
Le 19/09/2017 à 08h12
Le 19/09/2017 à 08h21
+1
exactement ce que j’ai fait en début d’année, pour le moment, tout va bien.
Le 19/09/2017 à 08h22
effectivement c’est très bien car révoltant comme système.
maintenant… le plus simple pour ne pas gaspiller c’est de ne pas imprimer.
95,72% des impressions sont dispensables..
Le 19/09/2017 à 08h27
Il faudrait mieux lire, car je n’ai pas écrit «rien» mais «quasiment rien».
L’intérêt que tu ne veux pas voir, est de vendre (et donc facturer) une certaine quantité qui ne sera pas utilisable, donc qui demandera un nouvel achat plut tôt.
Après pour le côté absurde de la comparaison du prix au litre avec de l’essence ou du parfum; j’attends ta science pour nous démontrer que l’encre ne peut pas être conditionnée en litre (alors même que les fabricants indique un remplissage en ml).
Le 19/09/2017 à 08h28
Le 19/09/2017 à 08h33
Le 19/09/2017 à 08h33
à mon avis : ils* vont perdre
car “obsolescence PROGRAMMÉE” sera, TRES, difficile à prouver !
par contre…c’est SUR CA qu’on peut les attaquer–>
Mieux, les industriels utilisent sans cesse de nouvelles puces qui visent, de son point de vue, à
retarder la mise sur le marché de cartouches générique
il est là …“leur talon d’Achille” " />
* HOP
Le 19/09/2017 à 08h39
Le 19/09/2017 à 08h42
ça me rappelle l’imprimante Epson de mon père qui annonçait la cartouche vide alors qu’elle l’était pas. Il avait trouvé un logiciel qui permettait de faire un reset sur le contrôle du niveau d’encre de la cartouche. Inconvénient, on ne savait plus exactement où on en était du niveau d’encre.
Par contre, la soit disant cartouche vide pouvait encore imprimer sans problème pendant un bon moment. J’aurais dû compter le nombre de pages, mais il y avait de quoi faire.
Je sais pas si c’est encore d’actu, mais rien que ça, c’est une pratique qui m’a toujours gonflé.
Le 19/09/2017 à 08h48
Le 19/09/2017 à 08h53
C’est quand même plus encombrant.
Le 19/09/2017 à 08h54
Le 19/09/2017 à 08h54
Le 19/09/2017 à 08h55
Le 19/09/2017 à 08h58
Le 19/09/2017 à 09h00
Le comble pour moi étant de ne pouvoir scanner un document parce qu’une cartouche était vide !
Le 19/09/2017 à 14h52
Le 19/09/2017 à 14h55
Le 19/09/2017 à 14h56
Le 19/09/2017 à 15h18
Le 19/09/2017 à 15h47
Tu as aussi l’inverse: refus d’imprimer parce que le démarrage de l’imprimante multifonctions est interrompu du fait d’un problème avec le scanner…
Le 19/09/2017 à 16h08
Le 19/09/2017 à 16h56
Le 19/09/2017 à 17h40
Le 19/09/2017 à 18h45
Le 19/09/2017 à 18h47
Le 19/09/2017 à 19h21
Le 19/09/2017 à 19h52
Et l’obsolescence programmée des Malabar on en parle ? Non, personne n’en parle… Au bout de cinq minutes faut le jeter !
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Le 19/09/2017 à 19h52
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Le 19/09/2017 à 19h53
Déjà vu aussi, une honte !
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Le 19/09/2017 à 19h56
ET c’est une atteinte à la libre concurrence, en plus, non ?
Le 19/09/2017 à 20h04
Le 18/09/2017 à 19h16
Le 18/09/2017 à 19h17
Pareil sur Officejet Pro 7510, au bout de 2 mois, le même problème.
Perso, mon Epson a vidé les cartouches neuves à cause du nettoyage…
Le 18/09/2017 à 19h42
Le 18/09/2017 à 20h20
Il suffit d’utiliser des imprimantes où il ne faut pas racheter de cartouches : celle du boulot, celle du voisin, etc. " />
Le 18/09/2017 à 20h24
Encore mieux, une multi fonction HP qui rend le scan d’un document impossible car elle détecte un problème sur une cartouche d’encre " />
Le 18/09/2017 à 20h42
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Le 18/09/2017 à 21h12
J’ai actuellement une Brother MFC J6910DW, je l’ai payé assez cher même si je l’ai eu en promo, je l’ai pris principale pour ses possibilité de scans (bon ça scanne un peu en travers avec le chargeur) par contre pour ma prochaine imprimante et/ou multifonction, je pense que je vais passer au Laser vu que j’imprime très peu !
Le 18/09/2017 à 21h29
Le 18/09/2017 à 21h29
Le 18/09/2017 à 21h31
Le 18/09/2017 à 21h32
Le 18/09/2017 à 21h32
Le 18/09/2017 à 21h54
Il y a pourtant un driver scanner pour ton modèle. Voir ici..
Personnellement, j’ai une DCP-7055 et ce même driver fonctionne parfaitement avec xsane.
Le 18/09/2017 à 22h11
Quand ce n’est pas celle qui a simulé sa propre mort, je crois qu’une de mes imprimantes a remarché le jour où elle servait… pour un autre PC.
La démarche de l’association est très valide, mais le mieux est d’ignorer ces fabriquants. Cela contentera l’écologie, la balance commerciale et le confort de vie de ne plus avoir affaire aux mêmes problèmes.
Le 18/09/2017 à 22h27
Le 18/09/2017 à 22h36
J’ai eu pas mal de soucis avec la multifonction jet d’encre HP de ma femme. Si on imprimait pas régulièrement, il fallait faire un ou plusieurs cycles de nettoyage des cartouches pour retrouver une impression correcte…
Ce qui fait que l’on utilisait des cartouches sans presque rien imprimer.
Depuis, on a récupéré une imprimante laser basique et nous n’avons plus aucun soucis. Le toner coute un peu plus cher que les cartouches d’encre mais on le change bien moins souvent que celle ci pour plus d’impressions.
Le 19/09/2017 à 09h05
Le 19/09/2017 à 09h05
Le 19/09/2017 à 09h15
perso., j’ai “trouvé le remède” (à l’imprimante) !
maintenant je m’emmerde plus …hop, sur clef USB, et j’imprime (Mairie à 200 m.)
(bien souvent, un simple Scan., suffit …en P.J.)
Le 19/09/2017 à 09h17
Le 19/09/2017 à 09h17
Le 19/09/2017 à 09h24
Le 19/09/2017 à 09h30
Le 19/09/2017 à 09h34
Le 19/09/2017 à 09h42
Je me suis longtemps demandé à quoi rimait l’obsolescence programmée, énormément d’accusations complètement farfelues sont lancées à ce sujet. Et j’en ai déduit que c’était simplement de la connerie.
Dans les cas des imprimantes et des cartouches, je pense que c’est une succession d’abus assez classique. J’ai également constaté tout ce qui est dit dans l’article chez epson : le blocage logiciel, la puce sur les cartouches et l’impossibilité de recharger, interdiction d’imprimer en noir si une couleur est vide, le pilote de l’imprimante qui redirige directement sur le site du constructeur avec plus que la cb a rentrer. Certains vendent des boitiers pour contourner les puces des cartouches et je me souviens probablement pas de tout.
Si Hop grâce à l’obsolescence programmée met fin à ses pratiques, je dis chapeau l’artiste et je reconnaitrais ce délit comme réel. Tout mon soutien à eux.
Le 19/09/2017 à 09h43
Le 19/09/2017 à 09h44
Désolé si tu ne me crois pas sur parole, mais je ne peux pas en dire plus pour des raisons de secret professionnel.
Quel intérêt aurais-je à mentir ?
Explique-nous, tu as l’air assez compliqué comme garçon, ça va être intéressant.
Et comme on a analysé les produits des concurrents et leurs prix de revient, je peux te dire que c’est une constante du marché la vente à perte de l’imprimante. On appelle cela un marché de consommables.
Enfin, je pense que mon commentaire aura intéressé d’autres personnes.
Le 19/09/2017 à 09h47
Le 19/09/2017 à 09h50
Cela voudrait déjà dire que tous les fabricants d’imprimantes sont dans l’illégalité en France; puisque la vente à perte est interdite…
Le 19/09/2017 à 09h53
Je ne jure que par le laser, et je n’ai jamais eu de problème.
Ah si, ma super imprimante Canon qui marchait parfaitement mais pour laquelle Canon n’a jamais pris soin de développer des drivers 64 bits => parfait état, inutilisable quand j’ai changé de PC => je n’achèterai plus jamais rien de la marque Canon d’ici à environ la fin des temps. On ne peut même pas parler d’obsolescence programmée, puisqu’ils n’avaient probablement pas programmé leur coup à l’avance, ça montre bien la portée ridicule de cette loi.
Avec Hulot à l’environnement, on aurait pu imaginer quelques paires de coui*les pousser et des lois vraiment contraignantes et utiles passer (obligation de proposer un système de recharge pour les cartouches par ex), mais j’avoue ne pas y avoir cru une seule seconde. Il faut voir les points positifs, ça génère de la croissance de jeter son imprimante à la poubelle tous les 2 ans.
Le 19/09/2017 à 09h53
Le 19/09/2017 à 09h55
Non, c’est la revente à perte qui est interdite.
Un commerçant n’a pas le droit de vendre moins cher qu’il n’a acheté sauf en période de solde ou en cas d’autorisation spéciale (liquidation par exemple).
Ton erreur est courante.
Le 19/09/2017 à 12h50
Le 19/09/2017 à 12h58
Le 19/09/2017 à 13h01
Le 19/09/2017 à 13h10
Le 19/09/2017 à 13h18
C’est vrai le gros problème est le défaut de communication. Le cout copie moyen pour 1000 impressions couleurs n/b pourrait être indiqué sur les étiquettes par exemple, car l’acheteur n’est pas totalement dupe non plus.
Le consommateur qui prend une multifonction à 70€ et qui est contraint de prendre des cartouches aussi cheres ne se fera pas avoir 2 fois. Soit il rachete une bécane neuve tous les 3 4 mois soit il prendra un modèle plus onéreux à l’achat et moins à l’usage. C’est un scandale écologique tout ce matèriel fonctionnel qui passe à la benne.
Il serait peut être temps de changer les habitudes, prendre du matèriel vraiment fonctionnel payé à un prix qui ne lésera personne et restreindre l’idée même d’imprimante jetable. Voeux pieux.
Le 19/09/2017 à 13h21
Le 19/09/2017 à 13h25
Le 19/09/2017 à 13h33
Les gars ^^ croyez ce que vous voulez c’est pas dans des commentaires que je détaillerais les formules employés en endurence de systèmes mécaniques. (Surtout qu’aujourd’hui c’est majoritairement fait informatiquement)
J’ai bien lu vos articles, et une phrase me fais bien rire. La theire cosmique est un site que je lit je vous rassure mais il dit ceci :
Si une pièce majeure d’un système est ruinée, alors le système devient inopérant, voire définitivement inutilisable. Dans le second cas, on comprend très bien qu’un système parfaitement conçu doit voir tous ses composants ruinés en même temps ; en effet, si un système est rendu définitivement inutilisable par la défaillance d’une seule pièce, alors toutes les autres sont de fait inutilement trop endurantes, et passeront au rebut avec l’ensemble auquel elles appartiennent alors qu’on a payé – le fabricant comme le client – leur plus grande longévité. Dans la réalité, il est cependant difficile de prévoir une ruine uniforme sur tous les composants d’un système.C’est mignon de sous entendre que les ingénieurs de tout bords, techniciens, … sont tellements limités par la complexité du monde qu’ils ne peuvent pas anticiper et prévoir la ruine de chaque composant.
Surtout que dans son exemple c’est exactement de l’obsolescence ! Les pignons en cuivres bouffés par un engrenage plus résistant c’est de la RDM de base….
Je ne crois que ce que je vois, et ce que je vois c’est que économiquement on me demande à mon équipe et moi de concevoir des produits ayant une durée de vie précise. Qui suit une courbe bien précise et qui est conçus entre les ingénieurs produits, le marketing, la direction et l’équipe business.
Ce serait gravement se voiler la face que d’oser dire ou sous entendre qu’il n’y à aucune reflexion derrière tout ça. Et je ne parle pas de complot, on en est loin. Je parle de jouer avec les normes, de jouer avec le ressentis des utilisateurs ‘c’est normal que ça casse’ avec les lois,….
Quand vous me dites que VW n’est pas de l’obsolescence programmée c’est à moitié vrai. Car du coté de chez Bosch qui a écrit le programme dans ses composants sur demande VW on savait parfaitement ce qu’on faisait et on savait parfaitement que VW n’était pas seul. Car ils vendent à toutes les marques quasiment. Et comme par hasard les constructeurs remplacent tous les composants en ce moment, Bosch va se faire des trimestres magiques sans être inquiété par la justice “je vous jure monsieur le juge, je me doutais pas que leur demande allait dans ce sens, vous savez je fais des capteurs et des actuateurs moi”
Aprés vous pouvez toujours croire que ce n’est pas de l’obsolescence “programmée” que c’est juste que parfois ça casse.
L’équation economique existe, et elle continuera a exister. L’obsolescence programmée va de paire avec la notion de surqualité. On ne conçoit pas une voiture pour tenir 20 ans ou 300 000 km. On se fixe un objectif, on met une marge de 10% voir beaucoup moins et on s’y tient. Dans les produits du quotidien il y à une course à la basse qualité pour moins cher. Le fameux rapport qualité prix qui dépend de chaque utilisateur.
Vous avez totalement raison, je n’ai pas choisi les bons exemples, et je n’ai pas de sources, car mes sources sont internes a mes entreprises et clients :)
Vous traitez l’obsolescence programmée comme une théorie du complot. Avant de la traiter comme un simple besoin économique et technique.
Si aujourd’hui cette tendance diminue c’est que l’ont devient de plus en plus performant et que la course aux marges fait baisser la qualités de l’intégralité du système pour tendre à l’optimum (comme expliqué plus haut dans l’article de la theiere)
Sauf qu’il faut comprendre une chose, la legislation existe dans le monde, une société prise pour obsolescence va avoir de gros problèmes. Aussi il faut donner les bons indices à la justice :
“Enfin, vous voyez bien que ce n’est qu’une simple erreur qui entraine ces défaillance, le reste est bien concu pour resister, nous ne pensions pas que cette pièce casserait”
Mais nous ne serrons pas d’accord à l’issus de ce faux débat (c’est des com, pas un débat) car vous avez votre avis basé sur votre expérience et j’ai le mien.
Peut être que je suis tombé sur tous les canards boiteux de l’industrie qui font joujous avec les régles, normes, lois. (2 boites du CAC40 et 3 du nasdaq des grandes marques bien connues)
Le 19/09/2017 à 13h40
Le 19/09/2017 à 13h44
Si tu lisais l’UFC-QueChoisir, tu saurais que le prix n’est pas gage de qualité.
Le 19/09/2017 à 13h49
Si les mecs s’en foutent que ça marche c’est pas la même chose. Ces systèmes de contrôle d’impression sont très bien.
Et puis faut aussi offrir une compensation à l’utilisateur.
Nous on leur offre la reconnaissance automatique du destinataire lors des scan, ils n’ont plus à taper leur nom et attendre que le printer parcours le LDAP. De plus ils n’ont pas de printer a installer quand ils changent de site.
nan franchement quand c’est fait correctement c’est très bien et si une minorité grogne c’est par principe plus qu’autre chose.
Le 19/09/2017 à 13h53
Le 19/09/2017 à 14h02