Trois ans après les attentats de Charlie Hebdo, Juliette Méadel, ancienne secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes, a une généreuse idée : créer un impôt sur les bénéfices des grands acteurs du numérique afin d’assurer la sécurité des journalistes, et au-delà, soutenir la liberté d'expression.
Pour justifier cette ponction, cette membre du précédent gouvernement souligne que le coût de la sécurisation des locaux de Charlie Hebdo, mais également des personnes non protégées par l’État reste à ce jour à la charge de nos confrères. Une somme qui est loin d’être neutre, puisqu’évaluée à 1,5 million d'euros par an. Or, « quand Charlie n'aura plus les ressources disponibles pour faire face à ces dépenses », pas de doute : « il disparaîtra ».
Pour épauler le titre, et donc la liberté d’expression, Juliette Méadal suggère la création d’un impôt « Charlie Hebdo », qui serait – si on comprend bien sa tribune - une sorte de taxe affectée pour protéger la sécurité de l'environnement des journalistes.
Et la vache à lait est toute trouvée, à portée de clics : « Il pourrait s'agir d'un impôt sur les bénéfices de la publicité diffusée sur internet ou d'un impôt sur les bénéfices en France réalisés par les GAFA ».
La diffusion des « idéologies délétères » sur les réseaux sociaux
Pourquoi les grandes entreprises du numérique ? Simple, dans l’esprit de l’ancienne secrétaire d’État : « les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques. Il serait donc de bonne politique que ce média-là – Internet- participe au financement des médias qui, comme Charlie Hebdo, sont les remèdes à ce fascisme qui se nourrit aussi des fake news ».
La mesure pourra être applaudie par les uns, mais critiquée par les autres. D’un, il est un peu simple de pointer un doigt accusateur sur les réseaux sociaux, alors que les racines du mal sont sans doute beaucoup plus diffuses, à la fois géopolitiques et économiques. Pourquoi ne demander qu’à Twitter ou Facebook de financer la sécurisation des locaux des journalistes, et pas aux FAI, à EDF, ou à l’État via tout simplement l’impôt sur les sociétés ?
De deux, il est surtout un peu fort de solliciter les fortunes amassées par ces géants en arborant le drame du 7 janvier 2015 alors que le précédent gouvernement, comme les autres, a porté ou défendu des mesures visant justement à menacer ou contrôler la liberté d’expression.
2012 - 2017, de multiples atteintes aux libertés fondamentales
La loi Renseignement de 2015 a par exemple, autorisé la surveillance indirecte des journalistes. À tel point qu’elle a été attaquée par plusieurs représentants de la profession devant la Cour européenne des droits de l’Homme en raison des multiples atteintes portées notamment au sacro-saint respect des sources.
En 2014, la loi sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a quant à elle accentué la responsabilité des intermédiaires techniques (Facebook, OVH, Twitter, et les autres) en leur demandant d’être juges de tous les contenus mis en ligne par des tiers et appelant « à la haine à l'égard de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ».
Il ne s’agit pas pour nous de justifier l’injustifiable, mais ce texte a opéré un vaste glissement sémantique sur les épaules des hébergeurs. À l’origine, la loi de 2004 sur la confiance dans l’économie numérique était calibrée pour lutter contre les contenus manifestement illicites (pédophilie en tête). Depuis cette réforme, voilà ces acteurs poussés à contrôler des contenus à l’illicéité moins évidente, avec un risque évident de censure. Et donc d'atteinte à la liberté d'expression, celle que cherche à défendre l'ex-secrétaire d'Etat.
C’est d’ailleurs ce qu’anticipait Axelle Lemaire lorsqu’elle exhortait la ministre Najat-Vallaud Belkacem à ne « pas confier ce rôle de censeur à des sociétés privées. Hors des cas les plus patents, tels que la pédopornographie ou l’apologie de crimes contre l’humanité, il est essentiel qu’une autorité judiciaire indépendante ordonne ce retrait ».
Plus récemment, la loi du 28 février 2017 a pénalisé le fait de consulter « habituellement et sans motif légitime » un site considéré comme terroriste. Certes, les journalistes disposaient d’un passe-droit leur évitant les deux ans d’emprisonnement et les 30 000 euros d’amende, mais ce n’était que s’ils restaient dans les limites floues de « l’exercice normal » de la profession, avec une jolie épée sur la tête en cas de débordement.
Sans surprise, le Conseil constitutionnel a censuré (par deux fois) cette infraction jugeant qu’il y avait « une atteinte à l'exercice de la liberté de communication qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».
S’il s’agit plutôt de poser à plat la question de l’optimisation fiscale des géants du Net, la création d’un impôt Charlie Hebdo n’est peut-être pas le meilleur cheval de Troie à envisager. Le précédent gouvernement avait d’ailleurs cinq ans pour entamer ce chantier, resté inachevé.
Commentaires (158)
#1
Je suis charlie!
Par contre, être charlie est sans le moindre rapport avec l’idée de créer un impôt pesant sur tel ou tel.
Les moyens de lutter contre les dangers dans lesquels vivent les journalistes de charlie doivent être pris en charge par tous (comme toutes personnes menacées, ceci passant si nécessaire par la sécurisation de locaux, protégeant les personnes visées mais encore les forces de l’ordre déjà dédiées à cette protection et qui sont par la force des choses présents dans les dits locaux).
Par contre et indifféremment de la question du journal, il va falloir s’y coller à la question de l’optimisation fiscale des géants du Net et pas que médiatiquement.
#2
Ouais pareil, j’ai beau:
je vois pas le rapport.
Que les GAFA paient leurs impôts d’abord. ça représente des sommes tellement importantes qu’il en restera largement assez pour financer la sécurité des journalistes, en plus du reste.
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« les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques. Il serait donc de bonne politique que ce média-là – Internet- participe au financement des médias qui, comme Charlie Hebdo, sont les remèdes à ce fascisme qui se nourrit aussi des fake news »
ah ouais, quand même…
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#8
Et le racket sur les assurances obligatoires ne leur suffit pas? Perso j’ai arrêté mon assurance habitation quand j’ai vu la petite ligne “cotisation à nos guerres du pétrole/uranium/gaz et pour la lutte contre ses résistants”. C’est mon acte citoyen " />
#9
un peu HS
Madame Boutin a donné son avis personnel, quoi que je ne le partage pas en disant que “l’homosexualité est une abomination ….” sans la suite du texte ça peut paraître fort, bon, elle a était “innocentée d’incitation à la révolte”. Mais pourquoi s’acharner contre un avis personnel, on ne fait plus que ça aujourd’hui, intenter un procès pour un mot de (sois-disant) travers, mais où va-t-on ? (en plus sans tenir compte de la suite de son propos, qui n’était pas le sien, mais qu’elle partageait).
Et en plus, on ne peut plus rien dire sans que ce soit relayé partout. Ce sont plutôt ceux qui relaye l’info qui attisent la révolte dans les milieux hostiles. J’ai l’impression qu’on revient à la période du lynchage où on pendait des gens pour des crimes dont ils n’étaient pas forcément coupable (ou qu’on ne les laissait pas le droit de se défendre) (lynchage médiatique)
#10
Qu’on les protèges sur terre, ils subiront le courroux du tout puissant dans tout les cas " />" />" />
On est pas a quelques années près quand on prépare un éternité de damnation " />
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#13
Un peu tôt pour le troll.
Ou alors tu découvres internet et le pare-feu open-office mais du coup tu n’es pas sur le bon site. Ici à nextInpact, la plupart des lecteurs ont assez de connaissance et d’historique de lois foireuses pour être assez peu perméable à ces arguments boiteux, donc tu risques de ne pas trouver ton public. Ceci étant si tu es intéressé je peux prendre le temps point par point sur pourquoi cet argumentaire ne tient pas, et te renvoyer vers pleins de sites intéressants.
Par ailleurs, je ne suis pas Charlie. Je trouve que c’est de la merde depuis des dizaines d’années (surtout la deuxième partie de la direction de Philippe Val) . Le fait d’avoir perdu des journalistes dans cette attaque ne rehausse pas la qualité du papier, même si je déplore comme tout le monde la mort de journalistes.
En faire un défenseur de fake news, c’est un peu fort de café. En y accolant qui plus est tous les attributs d’internet “repère de terroristes”. On se croirait revenu 25 ans en arrière. Comme l’a dit
Aaron Swartz nous manque.
PS: Bon article sur Mediapart à ce sujet pour ceux qui sont abonnés.
#14
Les réseaux sociaux
contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et
anti-démocratiques. Il serait donc de bonne politique que ce média-là –
Internet- participe au financement des médias qui, comme Charlie Hebdo,
sont les remèdes à ce fascisme qui se nourrit aussi des fake news
Et sinon quand CH accuse MP / Plenel d’avoir su pour les agressions sexuelles de Ramadan et de l’avoir sciemment caché, le tout sans aucune preuve et sous couvert d’humour, c’est quoi si c’est pas une fake news ?
#15
Et quand on est plus Siné Hebdo Mensuel que Charlie Hebdo ?
" />
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#17
Pourquoi elle ne propose pas une financement participatif, avec comme contrepartie une visite du bunker pour les meilleurs donateurs ? Ca serait bien plus efficace, pour se faire sa petite pub à quelques de l’anniversaire de la tuerie " />
Et j’ai beau chercher, quand avant 2015 Charlie clamait qu’ils allaient mourir faute d’argent, je ne me rappelle pas que Méadel a proposé quelque chose pour les aider…
#18
…sont les remèdes à ce fascisme qui se nourrit aussi des fake news.
Leur politique de baisse des salaires (=compétitivité), d’hausse du chômage (=suppression de millions d’emplois de fonctionnaires partant en retraite), de cadeaux aux rentiers (baisse d’impôt, CICE) et de délocalisation (=mondialisation) a mis le FN à 33% des votants, mais “c’est la faute aux fake news”: des fossoyeurs qui se cherchent des boucs émissaires " />
#19
bientôt un impôt pour ceux qui habitent en campagne parce qu’ils respirent de l’air pur
#20
Autant je suis pour faire payer aux GAFA ce qu’ils doivent, autant je trouve cette proposition complètement à coté de la plaque.
A quant une taxe pour les cul de jattes pour soutenir l’emploi de nos artisants chausseur.
#21
On dirait un jeu de rôle…
#22
Commence fort l’année 2018 avec les propositions d’impôts/taxes loufoque " />" />
Si il y a surenchère d’autres comme à chaque fois ….
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#24
Juliette Méadel, ancienne secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, a une généreuse idée : créer un impôt sur les bénéfices des grands acteurs du numérique afin d’assurer la sécurité des journalistes
Ah, le congrès du Parti Socialiste approche. Le fanservice commence…
#25
Ce serait quand même plus pratique de taxer les kebabs, les mosquées et les boucheries hallal que les GAFAM, pour financer cette protection des journalistes.
#26
Et pourquoi pas plutôt une taxe sur les ventes d’armes, ça a un peu plus de lien avec les causes du terrorisme ?
#27
Nan mais toujours plus …
Je propose de taxer les GAFA pour payer le PQ à l’assemblée.
Vu qu’ils font chier les députés qui savent pas comment récupérer leur argent, ils faut qu’ils contribuent à l’essuyage au moins…
#28
Je ne vois pas trop le rapport entre la protection des journalistes et les GAFA.
Sinon, peut-être qu’en réglant la source du problème que constitue ses attaques, il n’y aurait pas besoin de protection…
#29
Prochaine étape un impôt pour des vigiles en remplacement des militaires qui se font chier à faire le pieds de grue pour quasiment aucun bénéfice en sécurité." />
#30
#31
Internet n’est pas un média ! C’est juste des tuyaux qui permettent de transporter des données d’un ordinateur à un autre (Coucou Benjamin Bayart). Et pourquoi Charlie Hebdo en particulier? Pourquoi pas Nextinpact, ou alors le Gorafi pour rester dans le caricatural? Ce serait pour tous les médias mais pourquoi mettre Charlie Hebdo en avant?
Et puis je passe sur le fait de parler de fascisme, d’idéologies délétères et anti-démocratiques ou comment essayer de décrédibiliser des gens sans avancer aucun argument. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de fascisme sur Internet, je dis juste que ça ne permet aucun débat. Et si on se demandait pourquoi les fakes news ont autant d’impact? Si on s’attaquait au mal plutôt qu’aux symptômes?
#32
Pathétique…
Taxons leur lecteurs plutôt, vu qu’il n’y a qu’eux qui veulent que Charlie Hebdo continue d’exister.
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#34
Ce mercredi au cinéma : Le retour de la vengeance de la mission « Internet est méchant »
(avec en /s-titre : « Mais son pognon est bon : Taxons-le »).
Hélas, on connaît déjà le pitch par cœur, pas de raison d’aller encombrer les salles… " />
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Tu es en forme ! " />
Tu as même réussi à en pêcher un.
#40
Chouette un nouvel impôt qui va venir allonger la longue liste depuis avril. Bravo Macron. " />
#41
Un impôt spécifique pour 1,5 millions d’euros… C’est ridicule. Ça va coûter plus cher en députés pour voter la loi + développeurs de la DGFIP pour adapter leur système que ce que ça va rapporter.
Que l’état finance la protection de sa population, ça me parait normal. Par contre, je ne vois vraiment pas pourquoi il faudrait faire un impôt spécifique sur la protection de tas de sous-ensembles de la population.
Un impôt unique qui paie tout, ça marche pas? (ou bien deux, un sur les revenus et un sur le patrimoine) Ah non, c’est vrai, ça sera trop simple et lisible, il ne faudrait pas que le citoyen comprenne trop combien coûtent toutes ces conneries.
#42
#43
Putain l’article ! C’est déjà dredi ? Semaine courte !
#44
L’état finance la protection de la population ca fait effectivement parti de sa mission et le budget consacré à la question en France n’est pas ridicule. Après certaines entités morales sont chargées d’assurer la sécurité du lieu de travail, et ont la liberté de déterminer les moyens qu’ils veulent y mettre. Outre certaines installations type centrales nucléaires où une protection est assurée par une unité spécialisée de la gendarmerie il me semble, c’est à la charge d’une banque de sécuriser ses coffres ou d’un supermarché de payer son vigil.
Sinon tu peux aussi proposer de nationaliser les boites de sécurité pour que cela redevienne une mission de service public " />
#45
Macron ?
Elle est au PS, celle qui a eu cette brillante idée.
#46
Les 1,5 millions c’est un exemple des coût engagés par charlie, leurs objectifs et de gratter beaucoup plus.
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#48
#49
La Presse provocatrice n’a pas besoin d’être soutenue par l’état. Ils essaient déjà d’être diplomate quand ils vont à l’étranger. Et faudrait en plus cautionner les provocateurs, c’est un non sens, vis-à vis de sa population multiculturelle. Tolérer est une chose, cautionner en est une autre bien plus délicate
#50
J’ai parlé de gens, pas de coffre-forts ou d’usines (ça c’est le problème du propriétaire de l’objet).
Après on pourrait pinailler sur les détails, mais au fond c’est pas ce qui me semble important ici. Ce qui me fait halluciner, c’est que toutes les raisons sont bonnes pour créer un nouveau cas particulier.
Il me semble personnellement que que faire en sorte que les règles fiscales soient incompréhensibles est profondément anti-démocratique (oui, rien que ça), parce que ça retire au citoyen lambda la possibilité d’avoir un avis critique sur ce que lui/nous apporte l’état vs ce que ça lui coûte, alors que ça pourrait être un élément essentiel gouvernant son vote.
#51
#52
Autant pour moi j’ai lu trop vite. C’est moins ridicule que je l’avais cru.
Je maintiens toutefois mon avis sur la stupidité de multiplier les impôts thématiques
#53
“je suis charlie”
Non, je ne suis pas un slogan.
Je déteste cette réduction de la pensée en une phrase et en plus de dire que c’est le symbole de la liberté d’expression.
Pour moi c’est au contraire le mépris des opinions diverses, c’est l’imposition à tous d’une pensée unique, d’une néo-religion de la pensée, très fascisant tout ça.
#54
On est d’accord sur ce point.
#55
#56
L’État a en principe le monopole de la sécurité publique. Si les journalistes de Charlie Hebdo sont menacés dans leur intégrité physique, il est logique que l’état assure leur sécurité (tout comme il assure celle des élus, qui sont parfois eux aussi un tantinet provocateurs!). Il s’efforcera aussi d’assurer la tienne en envoyant la police t’assister y compris si tu t’es comporté comme un sale con en insultant tout le monde.
A côté de ça, il y a des lois limitant la liberté d’expression, notamment pour tout ce qui serait assimilable à de l’incitation à la haine, etc… Si l’État (représenté je suppose par le procureur local) juge qu’un journaliste de Charlie Hebo (ou toi) a franchi ces bornes, il le poursuivra en justice.
Tout en continuant à le protéger dans on intégrité physique.
Parce que la France a la prétention d’être un état de droit.
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#58
Tu sous-entends qu’il serait plus simple de mettre les journalistes/satiristes de Charlie Hebdo en QHS ? ;)
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#60
J’ai peut être un peu caricaturé ton propos sorry. Lis mon commentaire #38, où je cite un extrait d’ASI : les pouvoirs publics assurent bien la protection des gens (et crois moi ils prennent celle des journalistes de Charlie très au sérieux), mais pas des locaux ou du dispositif de sécurité général de la rédaction.
Après moi aussi je suis plutôt contre cette proposition. Les vraies news profitent autant des RS que les fake, en fit plus surtout depuis que FB paye en direct pas mal d’organes de presse français pour faire le tri et produire des contenus.
Reste le cas d’un journal (dont je ne suis personnellement pas un fan mais ce n’est pas la question), qui a une facture annuelle de 1,5 million d’euros pour assurer sa sécurité.
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Ouais enfin charlie hebdo est un torchon, j’veux pas payer pour ça et les méchants GAFAM non plus
#71
Et le délire je suis charlie enfin charlot enfin bref … de la me*, perso je suis moi même et je trouve ça déjà pas mal.
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#74
Tu dérives complètement sur un sujet dont je n’ai absolument pas envie de débattre maintenant ou ici. Commentaire #60, je précise quand même que ce n’est pas un journal que je lis ou dont la ligne éditoriale me séduit. Et au passage y a une subtile différence entre un “poing dans la gueule” et une rafale de plombs que tu ne sembles pas tout à fait saisir… Mais qu’importe tu te trompes complètement de débat.
Si t’as envie de dire “bien fait” et “assumez vos morts”, de toute façon vous aviez tort, pk pas, c’est ta liberté d’expression à toi (moins trash qu’une caricature religieuse?). Le débat c’est est-ce qu’il est normal qu’un organe de presse, qui exerce son métier en toute légalité, puisse avoir à assumer un tel coût lié à la sécurité du personnel qui y bosse. Est-ce que lorsque tu reçois autant de menaces de mort (ce qui ça n’est a priori que moyennement légal) c’est aux pouvoirs publics de prendre en charge la sécurité du lieu (parce qu’ils assurent déjà celle des personnes) ou pas.
Et maintenant si tu regardes mes autres commentaires tu verras que je ne me suis pas prononcé dans un sens ou l’autre. Ce qui est certain c’est que ton commentaire à toi est un peu aux fraises.
#75
Et que compte-t-elle faire avec Gallimard qui va rééditer les pamphlets fascistes de Céline …?
#76
Déjà Charlie n’est pas un journal mais un vieux torchon qui monétise la haine des gens, ensuite je ne vois pas pourquoi il faudrait instaurer une taxe sur les GAFAM pour financer leur protection ça devrait juste être pris en charge par l’état vu qu’il a le monopole sur la légitime violence.
#77
#78
les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des médias qui, comme Charlie Hebdo, sont les remèdes à ce fascisme qui se nourrit aussi des fake news.Du coup, je vois pas bien pourquoi il faudrait en plus leur piquer du pognon, limite ça pourrait être l’inverse…
Et sinon une taxe “sur les couteaux responsables de meurtres et blessures” pour pouvoir prendre en charge le remboursement des pansements…
#79
Toi tu connais mal le sens profond de la caricature, et ce que peut vouloir dire ce procédé, toutes les luttes qui ont été portées au moyen de ce procédé. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, une caricature peut porter un message avec lequel tu es en accord ou pas, comme toute parole avec une portée politique. MAis une caricature n’est pas directement une injure. Tu fais un parallèle qui n’a aucun sens dans un autre commenatire en comparant ces caricatures à des caricatures de “ta famille”… Une caricature dans un cadre non privé (je veux dire hors celle que tu te fais faire par un dessinateur de rue payé 20balles) n’a pas de sens, on caricature toujours des personnalités (au sens large) publiques. T’as jamais lu le Canard Enchaîné??
Et puis ta diatribe gentil blanc est ridicule… Depuis combien d’années des caricatures font abondamment apparaître Jésus ou Bouddha? Et de quel droit tu te fais le porte parole des musulmans qui se sentiraient d’un seul bloc insultés? et vengés tant qu’on y est par le massacre des journalistes de CH?
Mais surtout, une simple recherche Internet te permettrait d’avoir une réponse à des questions un peu candides que tu poses. Il y a eu évidemment des tonnes de plaintes contre Charlie Hebdo à l’époque des caricatures. Plus que dans la plupart des autres pays ayant diffusé ces ou des caricatures. Et bien sûr que CH a gagné le procès.
Il est temps de grandir " />
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Juste une remarque à tout ceux qui critiquent la ligne éditoriale de Charlie Hebdo, qui peut me citer le nom de 5 rubriques régulières ?
Un proverbe dit You can’t judge a book by looking at the cover…
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