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Directive sur le droit d’auteur : les droits voisins, petite meute entre amis

Hystérique est Obélix

Directive sur le droit d’auteur : les droits voisins, petite meute entre amis

Le 11 septembre 2018 à 06h30

L’approche de l’examen au Parlement européen de la proposition de directive sur le droit d’auteur est source d’une certaine hystérie chez ses partisans. Entre les manifestations non loin du ministère de la Culture, les différentes tribunes et autres articles à charge, les esprits s’échauffent quand la pudeur recule. 

Mercredi, un peu au-delà de midi, les eurodéputés procèderont au vote de la directive sur le droit d’auteur. Le texte dessine un avenir doré pour les industries culturelles et les sociétés de gestion collective. 

Deux piliers attisent leurs convoitises. L’article 11, d'une part, qui instaure un droit voisin au profit des éditeurs de presse en ligne, soit une rémunération payée par les plateformes comme Google News à une société de perception, à charge pour elle de les redistribuer aux heureux bénéficiaires.

L’article 13, d’autre part, qui veut faciliter la signature de licences entre les sociétés de perception et les acteurs comme YouTube, Dailymotion, Facebook ou Twitter, sous le règne d’un quasi-filtrage généralisé des contenus mis en ligne par les internautes. 

Réunies ce 6 septembre par la Sacem, plusieurs dizaines de représentants de l’industrie culturelle se sont retrouvés derrière le ministère de la Culture pour plaider ces deux causes.

La scène plantée, ne restait plus que sa théâtralisation. C’est Emily Loizeau qui s’y est pliée, dégommant l’appétit des géants du Net, qualifiés d’« ogres incontestables ». Selon cette artiste engagée, qui a perçu en 2016 et 2017 plus de 84 000 euros de soutien de la part des sociétés de gestion collective (au titre des 25 % de la copie privée), « l’obscurité est l’atout des ogres. Ils n’aiment pas la lumière. Ils n’aiment pas être dérangés ».

Emily Loiseau
Source : aidescreation.org

Ciselé, son « appel du Palais Royal » se résume malgré tout facilement : les plateformes sont accusées de faire de la création « de la pâte à publicité », ne rémunérant pas le secteur, ou si peu, mais gagnant des « milliards » avec « cette nourriture ». Le temps est donc venu de redéfinir le partage de la valeur entre contenant (débiteur) et contenus (créditeur).  

Des journalistes appelés par la Sacem au chevet de l’industrie culturelle

Pour gagner une bataille juridique, le champ médiatique est toujours un bon levier. Un texte qui réunit l’industrie culturelle et les géants des médias a toutes les chances d’occuper l’espace-temps jusqu'à saturer les canaux mainstream.

Dans cette fête à la perception, Jean-Noël Tronc, numéro un de la Sacem, a donc pris le micro pour défendre cette activité, sans s’épargner d’un bel appel du pied : « Je voudrais juste dire aux journalistes qui sont avec nous et la presse que c’est d’abord leur combat. Cela fait des années que des pays d’Europe, l’Espagne, l’Allemagne, ont essayé d’adopter une rémunération normale pour que Google ou Facebook, qui s’enrichit grâce à la presse, rémunère aussi votre travail. Ce n’est toujours pas le cas. Il n’y aura pas de solution nationale. Il doit y avoir une solution européenne. C’est aussi et d’abord ça qui se joue mercredi prochain. Voilà, tous ensemble, merci ! »

Le représentant de la société de gestion collective, qui n’a cessé de fustiger le lobbying des plateformes dans ce dossier, a donc demandé sans rougir aux journalistes venus couvrir la manifestation de les rejoindre dans cette opération d'influence. Eux, au chevet du droit voisin en matière de presse, les sociétés de perception, au chevet du filtrage et des licences sur les plateformes.

Une manière élégante de les inciter à oublier leur impartialité ou au moins leur libre arbitre, avec le droit voisin comme nuage de fumée. Certes, le patron de la Sacem a oublié quelques fondamentaux. Par exemple, rappeler à ces plumitifs que le flux du droit voisin profitera d’abord aux éditeurs, sans garanties de retombées pour les pigistes ou salariés. Mais dans une grande campagne, il n’est pas rare que les menus détails passent à la trappe.

  

Un sondage sur le sentiment des Européens

Profitant de cette fenêtre, le directeur de la Sacem a également secoué les résultats d’un sondage mené dans huit États membres. L’étude avait été préalablement sulfatée auprès des rédactions, dont Next INpact, via le cabinet Élan Edelman, une agence de communication et de stratégie.

Mis en œuvre par Harris Interactive, elle a été commandée par la plateforme Europe for Creators, une émanation du Gesac, le Groupement européen des sociétés d'auteurs et compositeurs, où Jean-Noël Tronc occupe le poste de vice-président.

Que dit-elle ? « Une très large majorité de répondants (87 %) soutient une législation qui protège les droits des créateurs vis-à-vis des géants de l’Internet ». En outre, « 67 % des répondants estiment que les plateformes ont plus de pouvoirs que l’Union européenne et 61 % que la souveraineté et l’indépendance des pays européens sont compromises par l’influence des plateformes numériques ».

Mieux : « 66 % des répondants estiment que les plateformes numériques ne partagent pas correctement les revenus avec les créateurs dont le contenu est publié sur leurs sites ». Parmi eux, « les Français (76 %) et les Allemands (72 %) sont les plus catégoriques sur le déséquilibre actuel dans le partage des revenus. 81 % des sondés pensent que les plateformes devraient mieux rémunérer les organes de presse. L’Allemagne (43 %) et la Roumanie (41 %) comptent le plus grand nombre de personnes en faveur de cette mesure ».

Ce sondage réalisé en France, République tchèque, Allemagne, Grèce, en Italie, Pologne, Roumanie et Espagne, scrute donc le ressenti et les estimations d’un panel de 6 600 personnes. Il a eu un certain succès : rien qu’en France, ses commanditaires ont pu s’enorgueillir de reprises dans Le Parisien, Franceinfo ou encore Le Figaro.

Si toutes les personnes interrogées s’accordent à dire que les créateurs doivent finalement être rémunérés pour leur travail – quelle révolution ! –, aucune des questions n’a abordé la problématique phare : le moyen d’arriver à cet objectif quand est abordée la question des plateformes.

Au-delà de cette approche émotionnelle, il aurait donc été précieux de demander aux sondés si, au prix de cette généreuse redistribution des cartes, ils étaient d’accord pour voir leurs contenus filtrés. Ou plus benoitement, s’ils avaient lu et compris la proposition de directive, sans compter ses nombreux amendements visant à industrialiser ce tamis ou à instaurer un droit voisin...

De fait, jamais l’influent Gesac n’a osé soulever à leurs oreilles les conséquences d’une remise en cause du statut des hébergeurs, impliquant autant d’atteintes à la liberté d’expression. Dommage. Certes, ces points sont beaucoup moins sexy, extrêmement techniques, mais cela montre avant tout que légiférer sous le coup des bons sentiments est toujours casse-cou.

Sondage
Crédits : Harris Interactive

Le droit voisin garantira l’indépendance des médias dépendants des « GAFA »

Présente lors de cette manifestation organisée à quelques mètres de la Rue de Valois, la ministre de la Culture a également pris sa plume ce week-end dans le JDD pour tenter d’influer sur les eurodéputés.

D’abord payant – un comble –, le texte cosigné par plus de 200 personnalités invoque un « combat décisif » pour la diversité culturelle, le pluralisme des médias et « l’indépendance de la presse ».

« À l’heure où prolifèrent les campagnes de manipulation de l’information, écrit la ministre, la création d’un droit voisin pour les éditeurs et agences de presse est décisive pour l’équilibre économique, et donc pour l’indépendance et le pluralisme du secteur : c’est un enjeu démocratique ».

Il s’agirait même d’une question de souveraineté : « Cette réforme s’inscrit dans le prolongement du règlement général sur la protection des données (RGPD) sur internet (…) Ces textes prouvent que l’Europe peut gagner des batailles décisives face aux géants numériques et bâtir un cadre protecteur pour ses artistes, ses entreprises, ses citoyens ».

Indépendance de la presse ? Si la directive est votée, des médias, du moins les heureux éligibles à cette manne auprès d’une société de gestion collective, verront leurs ressources intimement liées à l’activité des plateformes qu’ils ne pourront donc que soutenir « harder better faster stronger ».

L’avènement d’une presse sous toujours plus de perfusions, après celles de la Rue de Valois, n’est pas un vain scénario. Plus les créditeurs plébisciteront les débiteurs, plus importantes seront leurs retombées. Mieux, dans ce lien incestueux, les grandes plateformes risquent finalement de sortir renforcées, tout comme les grands médias, mais pas forcément la presse en général, et encore moins les journalistes en particulier.

Quand la ministre couple directive et RGPD

Quant à l’invocation du RGPD, elle est pour le moins malaisée. Peut-on secouer cet étendard quand plusieurs grands titres utilisent tous les artifices possibles pour stocker leurs cookies (entre autres) sans consentement des lecteurs ?

Où est cette belle indépendance quand ces mêmes acteurs multiplient des accords avec les réseaux sociaux pour sauver leur visibilité technologique, au prix de trackers et autres boutons « J’aime » mitraillés chez les visiteurs ?

Sur ce point précis, un maigre salut pourrait venir de la CJUE, qui se demande si ces boutons n’entraînent pas une coresponsabilité entre réseaux sociaux et sites...

L'allégorie du Musée et de la RATP

La présentation même du droit voisin n’est pas exempte de critiques chez ceux qui espèrent en être bénéficiaires. Hier, Le Parisien a publié un article pour en vanter les charmes. L’accroche est faite de béton armé : « Ils profitent des contenus de presse, mais ne versent pas un sou. La directive « Copyright », qui vise à faire payer les GAFA, sera à nouveau soumise au vote des députés européens mercredi ».

On a beau lire et relire, pas une seule fois, n’est expliquée la logique juridique d’un tel droit : pourquoi les intermédiaires devraient-ils payer pour une indexation autorisée par les sites d’éditeur ?

Revenons sur sa mécanique : les géants (et les plus petits) de l’intermédiation auraient à payer parce qu’ils indexent, exploitent et promeuvent les titres et extraits d’articles, à l’image de Google News.

Il est indéniable que Google tire profit de ces fréquentations. Même si la page en question ne comporte aucune publicité, les visiteurs s’habituent à vivre dans la bulle américaine. Par ricochet, Google amplifie ses fréquentations sur l’ensemble de ses services, en capacité de maximiser ses revenus publicitaires. « Business as usual ».

Néanmoins, la logique montre ses limites. Que dirait-on si le Musée du Louvre demandait une rente à la RATP, au motif que la régie de transport engrange chaque année des revenus avec des millions de visiteurs drainés devant des œuvres d’art ? Allons plus loin : demandons aussi aux fournisseurs d’accès voire d’électricité de subvenir à une presse en mal de subsides puisque des octets et de l’énergie sont vendus sur le dos des pauvres journalistes…

Les géants ont été dépeints comme des voleurs, des profiteurs, mais personne ne s’est souvenu de l’utilité de l’indexation et ses retombées. Oui, les moteurs profitent d’une fréquentation accrue dans leur environnement grâce à la presse, mais celle-ci doit bien en profiter, non ? Si tel n’était pas le cas, la solution est là, sans directive, ni loi ni décret : que les mécontents activent les bonnes options du fichier Robots.txt à la racine de leur site pour couper les ponts avec Google, Qwant ou Bing. Fin de la spoliation.

Comment profiter gratuitement des contenus mis en ligne 

Le plus piquant dans cet article du Parisien se trouve peut-être dans l’illustration, accompagnée de cette petite phrase : « Actuellement, les GAFA tels que Google et Facebook profitent entièrement gratuitement du contenu mis en ligne par les médias, qui génère du trafic sur leurs plateformes ».

le parisien pixabay

D’où vient cette image ? De Pixabay, une plateforme d’images en CC0 Creative Commons, libres pour un usage commercial, sans attribution requise. 

Donc, quand les « GAFA » profitent de contenu mise en ligne gratuitement par les sites de presse qui ont autorisé l’indexation de leurs contenus, c’est mal. Mais il est naturel que Le Parisien pioche dans cette base pour illustrer ses articles. Et c’est même normal : la plateforme a opté pour la diffusion plutôt que l’occultation. Elle ne réclame rien, et surtout pas de rente des médias.

« Il faut que tu le fasses en ton nom »

Pour finir, un article de TéléObs révèle les coulisses de l’intervention de Sammy Ketz. La plume de ce grand reporter, reconnu, directeur du bureau de l’AFP à Bagdad, a fait mouche fin août.

Reprise en chœur par Le Monde et Le Parisien / Les Échos (très actifs sur la question, voir ici ou ), elle fait le procès de Google et Facebook, ces géants qui « se servent sans payer », sans employer de journaliste, ni ne produire « aucun contenu éditorial » alors qu’ils « se rémunèrent par la publicité associée au contenu que les journalistes produisent ». Et celui-ci de plaider pour le droit voisin.

Mais comment un grand reporter a pu s’intéresser à un tel débat ? Explications de l’Obs : « Sa science sur les "droits voisins" est (…) extrêmement récente. Il n’en avait jamais entendu parler jusqu’au mariage de Christine Buhagiar la directrice de l’AFP pour l’Europe. Celle-ci, inquiète du vote de juillet, lui lance : "Tu es grand reporter, tu devrais raconter cette histoire… Les conséquences pour notre métier de cette absence de rémunération… Il faut que tu le fasses en ton nom". »

Ainsi, c’est la directrice de l’AFP qui a demandé au reporteur de monter au front européen, « en son nom ». Cette mission accomplie, sa tribune s’est aussi retrouvée sur le site de cette agence, dont la charte éditoriale vante l’impartialité et l’équité. 

La problématique générale de ces développements se focalise finalement sur le trésor de guerre des grands acteurs du numérique. Plutôt que de faire un bruit équivalent en faveur d’une réforme de la fiscalité ou de la distribution numérique de la presse, les sociétés de gestion collective ne plaident finalement que pour leur boutique.

Avec un vote favorable au droit voisin ou aux licences couplées au filtrage, ces flux dorés resteront dans leurs tuyaux. Soit tout le contraire d’une profonde réforme de la territorialité fiscale dont les retombées profiteraient au bien commun, ou d'un travail sur la mise en avant des contenus d'information de qualité, quels que soient leur modèle économique.

Commentaires (107)

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Je trouve ce passage un peu compliqué à appréhender en terme d’explication au niveau de l’article :

“Ciselé, son « appel du Palais Royal » se résume malgré tout facilement : les plateformes sont accusées de faire de la création « de la pâte à publicité », ne rémunérant pas le secteur, ou si peu, mais gagnant des « milliards » avec « cette nourriture ». Le temps est donc venu de redéfinir le partage de la valeur entre contenant (débiteur) et contenus (créditeur). ”



Mais je trouve que c’est un super article très explicatif (surtout sur la fin) de cette problématique de rémunération.

Un grand merci et bravo.

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Je serais curieux de connaître la part (j’imagine importante) de trafic sur ces médias provenant des plate-formes web. Ne seraient-il pas en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ?

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Que les rats se bouffent entre eux, je pense que le réseaux décentralisé ont un grand avenir devant eux. Pour que tout ces charlatans ne puissent plus légiférer sur des magouilles de lobbistes

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Si cet article (le n°11) est voté en l’état, quel impact aura-t-il sur Next Impact ?

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Une grande desindexation de tous les sites de presse. Comme ca, d’un coup et sans prevenir.

Et pour le reste, qu’ils mettent un fichier voisin de robots.txt (genre rights.txt) qui dit clairement qu’ils abandonnent toute demande de fric pour etre indexés et beneficier de la visibilité de google & co.



Google : “Ah donc, pour “profiter” de votre travail d’editeur de presse, il faut signer un accord qui stipule combien je dois vous reverser ?




  • oui oui c’est la loi toussa

  • du coup, pas d’accord = pas de recuperation des liens sur vos articles ?

  • c’est bien ca, on vous tient mouahahah

  • j’ai compris, pas de versement de pognon, pas d’indexation possible…

  • eheheh

  • bon ben non merci, nous ne souhaitons pas passer d’accord, on va se concentrer sur notre metier, hein… on a plein d’autres trucs qui nous font faire du fric

  • ah mais heu non c’est pas prevu comme ca, allo ? allo ? mais repondez enfin, faut qu’on cause…

  • tuuut tuuuut tuuuuut….”

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MrDho a écrit :



Que les rats se bouffent entre eux, je pense que le réseaux décentralisé ont un grand avenir devant eux.





Tant que la neutralité du net est garantie. Quand elle ne le sera plus, les prioritaires ne seront surement pas les petites structures ! C’est bien l’un des problèmes.



Cela dit Nyssen, sur ce dossier, comme sur d’autres, n’a plus de légitimité.


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yope7 a écrit :



Je serais curieux de connaître la part (j’imagine importante) de trafic sur ces médias provenant des plate-formes web. Ne seraient-il pas en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ?



Si. Mais tout ce qu’ils voient, c’est l’argent que possèdent les géants du web, dont ils voudraient bien récupérer une partie sans faire aucun effort…







momal a écrit :



Une grande desindexation de tous les sites de presse. Comme ca, d’un coup et sans prevenir.

Et pour le reste, qu’ils mettent un fichier voisin de robots.txt (genre rights.txt) qui dit clairement qu’ils abandonnent toute demande de fric pour etre indexés et beneficier de la visibilité de google & co.



Google : “Ah donc, pour “profiter” de votre travail d’editeur de presse, il faut signer un accord qui stipule combien je dois vous reverser ?




  • oui oui c’est la loi toussa

  • du coup, pas d’accord = pas de recuperation des liens sur vos articles ?

  • c’est bien ca, on vous tient mouahahah

  • j’ai compris, pas de versement de pognon, pas d’indexation possible…

  • eheheh

  • bon ben non merci, nous ne souhaitons pas passer d’accord, on va se concentrer sur notre metier, hein… on a plein d’autres trucs qui nous font faire du fric

  • ah mais heu non c’est pas prevu comme ca, allo ? allo ? mais repondez enfin, faut qu’on cause…

  • tuuut tuuuut tuuuuut….”



    J’aimerais tellement que ca se passe comme ca <img data-src=" />


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Mais qu’est-ce que Google attend pour virer les journaux français de G News ?

Je pense qu’il y a plein de journaux francophones qui seront ravis de récupérer de la visibilité (et de la publicité)

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Hier article dans la version électronique de mon journal local (le bien public et l’article “Les géants du net menacent l’avenir de votre journal”) défendant à fond la directive notamment ce fameux droit voisin pour la presse avec un côté larmoyant et on est près de mourir. J’envois un commentaire où sur le fond je suis plutôt d’accord sur ce droit voisin mais en rappelant que cette directive comporte aussi une extension du contrôle des plateformes sous couvert du droit d’auteur et hop rejeté pour “non conformité à la charte”. Pourtant certains autres commentaires n’étaient pas vraiment dans le sens de l’article notamment en dénonçant les subsides étatiques dont profite la presse. Belle démonstration de l’objectivité d’un journal dès qu’on touche à leur revenu. Alors pour l’objectivité journalistique on repassera et surtout ne pas oublier que dans nombre de journaux l’indépendance éditoriale est plus théorique que pratique.

&nbsp;

Content de soutenir un média comme next inpact surtout au travers de ces analyses éclairées de sujets souvent complexes ou le canard enchainé même si c’est parfois démoralisant devant les affaires qu’ils sortent !

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C’est dingue, ils en arrivent à faire passer Google pour le gentil…

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”…, qui a perçu en 2016 et 2017 plus de 84 000 euros de soutien de la part des sociétés

de gestion collective (au titre des 25 % de la copie privée),





  • c’est bien connu “l’Enfer*….c’est les autres” ! <img data-src=" />



    * les Ogres

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Les journaux français c’est un peu comme si les campings exigeaient des offices de tourisme

ET qu’ils mettent en avant leurs dépliants (sinon ils perdent en visibilité)

ET qu’ils payent pour les dépliants



A un moment il faut choisir :

soit tu fournis le dépliant,

soit tu ne bénéficies pas de la visibilité de l’office de tourisme



On ne peut pas avoir les deux.

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Emily Loizeau -&gt; et hop une artiste à eviter

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Je ne comprends pas en quoi la “presse” est spécifique avec ce texte. Si on l’applique à la lettre, Google va devoir payer les éditeurs de tous les sites webs qu’ils indexent, non ?

&nbsp;

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à la différence que l’office de tourisme correspond plutôt à la SACEM ou à un syndicat de presse qui gère collectivement la promotion de l’activité commerciale de la profession. Google et Facebook sont plutôt des entreprises commerciales de services, des intermédiaires qui fournissent, entre autres, un service de publication et de communication. L’analogie correcte serait de comparer les géants du web à une agence immobilière mondiale vis-à-vis d’un loueur d’appartements (par exemple).

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Si ça te fait plaisir.

C’est comme si un loueur exigeait que son bien soit présenté (gratuitement) par&nbsp; une agence immobilière ET que l’agence paye pour l’utilisation des photos et du descriptif fourni.&nbsp;

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Patch a écrit :



Si. Mais tout ce qu’ils voient, c’est l’argent que possèdent les géants du web, dont ils voudraient bien récupérer une partie sans faire aucun effort…





Je suis assez estomaqué que certains soient assez culotté et suffisamment con pour faire quelque chose comme cela.



“Cela fait des années que des pays d’Europe […]

ont essayé d’adopter une rémunération normale pour que Google ou

Facebook, qui s’enrichit grâce à la presse, rémunère aussi votre

travail.”

“c’est un enjeu démocratique ”



Google & Co n’est pas un employeur, ils référencent et hébergent ce que les gens veulent bien leur donner.

On upload une vidéo pour ce faire de la pub ou le plaisir de partager, Google n’a aucune raison de te payer pour tes vidéos (et vu leur popularité ils pourraient presque faire payer pour ajouter des vidéos..).


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Ce qui m’inquiète, à la lecture, c’est de constater que plein de monde (célèbres, journalistes, etc.) prend position sans vraiment comprendre ce pourquoi ils s’engagent…&nbsp;

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“Cette réforme s’inscrit dans le prolongement du règlement général

sur la protection des données (RGPD) sur internet (…) Ces textes

prouvent que l’Europe peut gagner des batailles décisives face aux

géants numériques ”



Pourtant, vu de l’utilisateur soucieux de la configuration de son navigateur, ce RGPD est une sacrée connerie: On se retrouve alors systématiquement à donner son accord (car c’est la seule possibilité rapide offerte, le “non” global à tout pompage n’étant jamais proposé), ce qui peut en lasser certains… et les conduire à revenir sur le rinçage de tout l’historique/cookies/données de sites à la fermeture du navigateur voir en cours de navigation avec les raccourcis genre ctrl+shift+suppr (en mode tout coché) de Firefox.



Bref, c’est vraiment offrir un pont d’or aux GAFA pour pouvoir mieux cibler ceux qui s’efforçaient jusque là de se préserver autant que possible. Bref, une réglementation inutile pour la plupart des gens qui s’en foutent et qui fout la merde dans les stratégies des autres.



Google doit être mort de rire quand on parle de l’Europe dans les étages de son siège à Moutain View…

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HaborymENL a écrit :



Google & Co n’est pas un employeur, ils référencent et hébergent ce que les gens veulent bien leur donner.

On upload une vidéo pour ce faire de la pub ou le plaisir de partager, Google n’a aucune raison de te payer pour tes vidéos (et vu leur popularité ils pourraient presque faire payer pour ajouter des vidéos..).





Ce serait d’ailleurs assez drôle que Google les fasse payer si la directive passe…&nbsp;<img data-src=" />


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v1nce a écrit :



Mais qu’est-ce que Google attend pour virer les journaux français de G News ?

Je pense qu’il y a plein de journaux francophones qui seront ravis de récupérer de la visibilité (et de la publicité)







Pas possible. Si ils font ça, ils se feront démonter pour abus de position dominante… Sans parler de l’image désastreuse que ça pourrait leur faire dans le monde entier.


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Kurton a écrit :



Ce qui m’inquiète, à la lecture, c’est de constater que plein de monde (célèbres, journalistes, etc.) prend position sans vraiment comprendre ce pourquoi ils s’engagent…&nbsp;





ils comprennent… en partie : on leur dit : “vos revenus sont menacés, si vous intervenez ils seront sécurisés, et en plus vous piquerez un peu de sous aux grands méchants GAFA”. La réponse est évidente : “il faut signer où ?”.

Il n’y a pas beaucoup de monde qui lisent les petits caractères sur un contrat - même quand il s’agit de vendre leur âme au diable…



Mais sinon, la solution est effectivement très simple pour tous ces sites de journaux qui se plaignent sans vergogne : un robot.txt et hop, ils ne sont plus dans Google. Mais ce n’est clairement pas ce qu’ils veulent : ils veulent être indexés, ils veulent que Google les “pousse”, ils veulent même que leurs articles sortent en tête. Et à côté de ça, ils ne diraient pas non si Google les payaient un peu. Et les politiques français, dans une belle unanimité, ne marchent pas dans la combine : ils courent, c’est dire si les intérêts en jeu sont énormes.


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anagrys a écrit :



… ils veulent être indexés, ils veulent que Google les “pousse”, ils veulent même que leurs articles sortent en tête. Et à côté de ça, ils ne diraient pas non si Google les payaient un peu…





&nbsp; Le beurre, l’argent du beurre et le c de la crémière…


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KP2 a écrit :



Pas possible. Si ils font ça, ils se feront démonter pour abus de position dominante… Sans parler de l’image désastreuse que ça pourrait leur faire dans le monde entier.







Ca avait ete fait en Espagne il n’y a pas si longtemps…

Les sites de presse etaient revenus la queue entre les jambes assez vite


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Ce qui me ferait vraiment mourir de rire, c’est, qu’au final, les accords de référencement penchent dans l’autre sens et forcent les éditeurs de presse à payer les plateformes pour être référencés <img data-src=" />.











Jarodd a écrit :



C’est dingue, ils en arrivent à faire passer Google pour le gentil…





Tout est relatif. Et comparé à certains impliqués dans l’histoire, c’est facile de paraître gentil…


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Cette campagne n’est vraiment montée que sur des mensonges. C’est aberrant.



La presse ne veut plus que Google pompe son contenu ?




  • désindexation (ils peuvent le demander pour ce qui est deja indexé et contrôler le renouvellement via le robots.txt)

  • Ils arrêtent d’utiliser de la pub Google et mettent en place un paywall



    La presse est soucieuse des données de leurs lecteurs ?

  • ils virent les boutons FB, G+, Twitter, etc

  • ils gèrent leur propre régie pub et arrêtent d’utiliser des aspirateurs a données



    Bref, ils ont la main là-dessus. Pourquoi s’empêchent-ils de le faire ?

    Pourquoi vont-ils chercher des arguments mensongers sur leur relation avec les GAFA alors que la SEULE chose qui est vrai et qu’ils n’assument pas est leur appât du gain facile.



    Ce qui est débile dans cette histoire est qu’ils vont renforcer leur dependance aux GAFA au final… car on cherche toujours à renforcer ses sources de revenus.

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momal a écrit :



Ca avait ete fait en Espagne il n’y a pas si longtemps…

Les sites de presse etaient revenus la queue entre les jambes assez vite







La situation était un peu différente : Google n’a pas désindexé, il a fermé un service.

Personne ne peut lui reprocher de fermer un service. Par contre, désindexer un secteur entier (et le mettre immédiatement en danger financier grave), c’est le meilleur moyen de prouver par l’exemple qu’ils possèdent un pouvoir terrifiant à ceux qui n’en sont (malheureusement) pas encore conscients.


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KP2 a écrit :



La situation était un peu différente : Google n’a pas désindexé, il a fermé un service.

Personne ne peut lui reprocher de fermer un service. Par contre, désindexer un secteur entier (et le mettre immédiatement en danger financier grave), c’est le meilleur moyen de prouver par l’exemple qu’ils possèdent un pouvoir terrifiant à ceux qui n’en sont (malheureusement) pas encore conscients.







Desindexer sans raison, oui, mais dans ce cas, ils veulent obliger a faire signer des accords qui ameneront google a payer les sites de presse. Si pas d’accord, pas d’indexation (pas le droit puisque pas d’accord)…


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v1nce a écrit :



Mais qu’est-ce que Google attend pour virer les journaux français de G News ?&nbsp;



&nbsp;

Google ne fait pas&nbsp;dans le bénévolat: s’il maintient le service “news” depuis si longtemps, et malgré les attaques, c’est parce qu’il en tire un bénéfice.

Tant&nbsp;que ce bénéfice (pas uniquement monétaire) est raisonnablement supérieur&nbsp;au coût (pas seulement monétaire non plus) de cette redevance,&nbsp;virer les journaux français&nbsp;serait une perte pour eux.&nbsp;





Je pense qu’il y a plein de journaux francophones qui seront ravis de récupérer de la visibilité (et de la publicité)



Si on lit le projet, ça n’empêcherait pas Google de payer la redevance (et les “petits” n’en récupèreraient sans doute pas plus).



Laissez faire le marché:&nbsp;si la taxe devient excessive, le service fermera&nbsp;et les médias&nbsp;demanderont son abrogation. Mais tant que Google maintient le service, c’est qu’il juge que ce n’est pas trop cher payé.

&nbsp;


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Pour moi, tout ce que ce genre de réglementation va faire, c’est juste scléroser un secteur (la presse) et bloquer l’émergence d’une concurrence à Google et FB.

Quand on sait que, sur internet, un mastodonte multimilliardaire peut émerger ou disparaitre en 5 ans, ce genre de règlementation est le meilleur moyen de tuer dans l’oeuf des startups qui pourraient casser l’hégémonie de Google et FB…

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Tres bon résumé, mais il ne pourra jamais etre mis en avant au meme titre que les articles qu’on trouve dans les journaux, ce qui est bien dommage.

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momal a écrit :



Desindexer sans raison, oui, mais dans ce cas, ils veulent obliger a faire signer des accords qui ameneront google a payer les sites de presse. Si pas d’accord, pas d’indexation (pas le droit puisque pas d’accord)…







Même.

En appuyant sur ce genre de bouton, ils pourraient tuer tous les titres Européens en qq mois (qui ont déjà beaucoup de mal à survivre). C’est le meilleur moyen pour se foutre à dos définitivement l’Europe et la moitié du monde.

A leur place, je ferais comme ils font aujourd’hui : Je baisse la tête, je fais du contre-lobbying discrètement et j’attends de voir ce que ça donnera si ça passe.


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Quant à l’invocation du RGPD, elle est pour le moins malaisée. Peut-on secouer cet étendard quand plusieurs grands titres utilisent tous les artifices possibles pour stocker leurs cookies (entre autres) sans consentement des lecteurs ?





Paille, poutre, voisins, tout ça tout ça <img data-src=" />

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l’autre solution : c’est de ne PLUS les indexer, du-tout (il n’est pas obligé) ! <img data-src=" />







“l’arroseur, arrosé” en fait !

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“la ministre de la Culture a également pris sa plume ce week-end dans le JDD pour tenter d’influer sur les eurodéputés.



D’abord payant – un comble –,”



Pourquoi est-ce un comble ?



Le Parisien vit grâce aux abonnements, papiers ou en ligne et la publicité. Là, il a choisi de faire payer, comme NXI le fait aussi.

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Si tel n’était pas le cas, la solution est là, sans directive, ni loi ni décret : que les mécontents activent les bonnes options du fichier Robots.txt à la racine de leur site pour couper les ponts avec Google, Qwant ou Bing. Fin de la spoliation.





il me semblait aussi que pour être indexé sur Google News il fallait faire la démarche de s’y inscrire… double combo pour la presse !

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C’est très important de considérer que “Google” n’est pas un organisme syndical ou philanthropique qui ne ferait qu’exclusivement de la publication de presse, sinon on ne sort pas de cette caricature :



"méchants GAFA qui fait de l'argent avec le travail des autres" versus "gentille presse qui finance toute seule l'information de qualité"     





Et je rappelle que les sites web de presse utilisent allègrement les services de publicité fournis par Google et Facebook : la presse française se sert d’autres services Google autres que le seul petit service “Google news”.

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Arrête de poser des questions qui dérangent.



De toutes façons la solution à ce problème est connue :

&nbsp;créer une solution de gestion collective,

&nbsp;déclarer que celle-ci est compétente pour gérer du contenu qu’elle n’a pas créé (au motif qu’elle agit pour le bien commun)

&nbsp;recaser des copains dans la structure (ancien de MiniCul ou autres) ,&nbsp;

&nbsp;ne rémunérer les bénéficiaires qu’au delà d’un certain seuil (pas toi donc),

&nbsp;payer les frais de gestion et les salaires délirants sur le dos des petits créateurs,

&nbsp;faire du lobbying pour conserver le monopole

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Faire payer pour lire une lettre pseudo ouverte d’un membre publique du gouvernement, c’est bizarre tout de même…

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rien compris. Ta citation est antagoniste de ta considération.

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c’est un putain de fléau la toxicomanie.

Les mecs sont sous perfusion de l’Etat depuis des lustres, et en redemandent encore.

Et les petites mains qui se fourvoient dans cette entreprise de communication, quelle déchéance…

Je propose qu’on conditionne les aides à la presse au montant de cette link-tax.

je vois pas pourquoi je continuerais de filer du blé à des journaux qui bénéficieraient de cette taxe, touchent une manne publique annuelle, affichent de la pub un peu partout, et traquent leurs lecteurs pour vendre leurs données au plus offrant.



Non seulement cette presse n’est plus libre ni indépendante (c’est tout l’inverse dans une situation de dépendance financière totale), mais en plus elle devient nocive pour ses lecteurs.

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Ne pas oublier que le JDD est aussi un journal papier.

Il ne te viendrait pas à l’esprit de demander à ce qu’il soit fourni gratuitement sous forme papier parce qu’il contient aussi cette tribune. Il n’y a pas de raison d’appliquer un raisonnement différent parce que le média est en ligne.



(J’ai parlé à tort du Parisien dans mon message précédent ! <img data-src=" />)

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excellent article sur le fond comme sur la forme.

&nbsp;c’est bien pour ce type de réflexion et analyse critque&nbsp;que je&nbsp;suis abonné depuis plusieurs années à nextinpact.

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Disons que lorsqu’un représentant de la puissance publique s’exprime, c’est aux citoyens qu’il s’adresse, pas aux abonnés du Parisien. Perso, d’une manière générale, je n’ai jamais bien compris l’intérêt de publier la tribune ou l’appel ou la lettre ouverte d’une personnalité en réservant la lecture aux abonnés. C’est pas comme si leparisien.fr ne publiait jamais d’article en accès libre, notamment pour élargir son audience sur Facebook ou Twitter.

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Europe for Creators mène une grosse campagne publicitaire sur Twitter. Ils sont “partout” avec un message type “myth buster”

On a la vérité, tous les autres sont des méchants qui font de la désinformation.

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Google joue le rôle de distributeur et les éditeurs payent généralement assez cher les distributeurs, il n’y a aucune raison d’inverser ce processus sur le contenu dématérialisé.

&nbsp;

Le risque par contre est que google décide de ce qu’il met en valeur ou pas (comme apple).

A mon avis c’est plus cette impartialité qu’il faut border.

&nbsp;

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Il est là le comble justement : que lejdd.fr ne publie rien sans faire payer le lecteur ! La tribune d’un ministre comme tout le reste. Et d’une pierre, deux coups : plus besoin de cette directive sur le droit d’auteur de la presse… plus besoin de cette tribune de la ministre de la culture.

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Tandhruil a écrit :



Google joue le rôle de distributeur et les éditeurs payent généralement assez cher les distributeurs, il n’y a aucune raison d’inverser ce processus sur le contenu dématérialisé.

 

Le risque par contre est que google décide de ce qu’il met en valeur ou pas (comme apple).

A mon avis c’est plus cette impartialité qu’il faut border.







ca peut etre simple : tu veux me faire payer pour que je fasse ta pub ? ok, je m’en occupe pas. du tout. nada. kedal


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“Ainsi, c’est la directrice de l’AFP qui a demandé au reporteur de monter au front européen, « en son nom ». Cette mission accomplie, sa tribune s’est aussi retrouvée sur le site de cette agence, dont la charte éditoriale vante l’impartialité et l’équité. ”



Aller chercher un journaliste reconnu (*) sur un sujet sensible pour qu’il apporte son crédit sur un sujet dont il ignore tout, pour in fine le réduire au rôle de lobbyiste livrant des éléments de langage, la méthode est détestable.



Avec de telles pratiques, on peut ramer pour tenter de convaincre que oui le journalisme existe, que tout n’est pas manipulé et que la presse ne fait pas que de la désinformation.



(* du moins par ses pairs semble-t-il, car perso je connais pas le garçon).

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Je suis très déçu par notre Ministre, j’espérai qu’elle écrive un beau livre sur le sujet. Elle aurait pu le faire publier, par exemple, aux éditions Actes Sud…





Plus sérieusement, je suis outré que la Ministre se permette de prendre parti officiellement sur un sujet qui la touche directement. Elle aurait au moins pu avoir la décence de déléguer un sous-fifre, et de s’abstenir pour la tribune (ou la faire signer par son époux).

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HaborymENL a écrit :



Je suis assez estomaqué que certains soient assez culotté et suffisamment con pour faire quelque chose comme cela.



“Cela fait des années que des pays d’Europe […]

ont essayé d’adopter une rémunération normale pour que Google ou

Facebook, qui s’enrichit grâce à la presse, rémunère aussi votre

travail.”

“c’est un enjeu démocratique ”



Google & Co n’est pas un employeur, ils référencent et hébergent ce que les gens veulent bien leur donner.

On upload une vidéo pour ce faire de la pub ou le plaisir de partager, Google n’a aucune raison de te payer pour tes vidéos (et vu leur popularité ils pourraient presque faire payer pour ajouter des vidéos..).



L’appât du gain attire toujours son lot de sangsues…


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Radithor a écrit :



Il est là le comble justement : que lejdd.fr ne publie rien sans faire payer le lecteur ! La tribune d’un ministre comme tout le reste. Et d’une pierre, deux coups : plus besoin de cette directive sur le droit d’auteur de la presse… plus besoin de cette tribune de la ministre de la culture.







Je ne vois pas en quoi c’est un comble.



De toute façon, ici, c’est la propriétaire du groupe Acte Sud qui prêche pour sa paroisse. Cette tribune qui n’a sûrement pas été écrite par la Ministre ni même par ses services du ministère est un acte de lobbying. Ce n’est pas la parole du gouvernement Je n’en n’ai rien à faire que ça n’était pas accessible gratuitement.



Comme Jean-Michel Baylet qui affiche son titre d’ancien ministre (et aussi maintenant celui de président de l’Union de la presse en région, ce n’était pas le cas ce matin) mais pas celui de président du groupe La Dépêche du Midi, il signe pour son business.



Par contre, je suis assez d’accord que la publication de la parole d’un ministre devrait être accessible sans payer. J’espère que NXI appliquera à l’avenir cela. Ce serait un comble qu’il publie encore des interviews de ministre en tant qu’article payant comme il l’a fait par le passé. Cela m’a à chaque fois choqué.









CryoGen a écrit :



Roh mais vous êtes butés quand même : ici, d’habitude les gens sont un poil plus ouvert d’esprit et tendent à ne pas mélanger les supports, et là non ?



Sur internet il est possible de rendre accessible une simple lettre tout de même, non ?







Ce n’est pas parce que l’on n’est pas de ton avis qu’il faut nous insulter ! Il ne s’agit pas de mélanger les supports, mais c’est la réalité, ils ont dû publier cette tribune à la fois sur papier et sur le net.



Et ce n’est pas une simple lettre, mais de la propagande. Qu’elle n’était pas lisible par tous était une œuvre de salubrité publique.



Je ne remercie pas Marc d’avoir twitté sur ce sujet et l’avoir rendu accessible gratuitement.







Quiproquo a écrit :



Je suis très déçu par notre Ministre, j’espérai qu’elle écrive un beau livre sur le sujet. Elle aurait pu le faire publier, par exemple, aux éditions Actes Sud…





Plus sérieusement, je suis outré que la Ministre se permette de prendre parti officiellement sur un sujet qui la touche directement. Elle aurait au moins pu avoir la décence de déléguer un sous-fifre, et de s’abstenir pour la tribune (ou la faire signer par son époux).







Pas mieux.



Il me semblait qu’elle n’avait plus le droit d’intervenir sur les sujets où elle était en conflit d’intérêt. Elle a dû l’oublier. J’espère que le Premier ministre va la réprimander sévèrement ou mieux la virer.


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Merci Marc pour ces articles décapants!

<img data-src=" />

Sinon très déçu du nombre de trolls, pour un article en libre service.

(je parle pour nxi, pas au gouvernement)



Le rentrée s’est mal passée? la maitresse vous prend beaucoup de temps cette année?

Le sujet est trop grave, personne n’ose une petite pêche à la grenade?

<img data-src=" />

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fred42 a écrit :



Ce n’est pas parce que l’on n’est pas de ton avis qu’il faut nous insulter ! Il ne s’agit pas de mélanger les supports, mais c’est la réalité, ils ont dû publier cette tribune à la fois sur papier et sur le net.







Désolé ce n’était pas une insulte.

Je comprend que sur le support papier, il ne va pas y a voir une reduction au pro rata du nombre de pages occupés par cette lettre <img data-src=" /> . Mais l’argument n’est pas valide: du contenu gratuit, ce n’est absolument pas complexe à mettre en place… surtout sur une communication, aussi moche soit-elle, d’un ministre.







fred42 a écrit :



Et ce n’est pas une simple lettre, mais de la propagande. Qu’elle n’était pas lisible par tous était une œuvre de salubrité publique.



Je ne remercie pas Marc d’avoir twitté sur ce sujet et l’avoir rendu accessible gratuitement.







<img data-src=" />



Mais d’un autre coté, vu la gueule des sondages, on voit bien qu’il n’y a pas vraiment de débat : la population n’est pas vraiment au courant du bazar, ce loby tente de faire passer une directive en se basant (entre autre) sur cela… c’est pas très beau.









fred42 a écrit :



Pas mieux.



Il me semblait qu’elle n’avait plus le droit d’intervenir sur les sujets où elle était en conflit d’intérêt. Elle a dû l’oublier. J’espère que le Premier ministre va la réprimander sévèrement ou mieux la virer.







C’est bizarre tout de même, on a beaucoup de ministres qui ont eu des conflits d’intérêts par le passé sans s’abstenir d’essayer d’en tirer partie <img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Pas mieux.



Il me semblait qu’elle n’avait plus le droit d’intervenir sur les sujets où elle était en conflit d’intérêt. Elle a dû l’oublier. J’espère que le Premier ministre va la réprimander sévèrement ou mieux la virer.







J’aimerais y croire.


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Au passage, Le Soir (quotidien belge) a publié une “une” spéciale aujourd’hui :http://plus.lesoir.be/177892/article/2018-09-12/la-une-speciale-du-soir-informer…



Cette une,malheureusement réservée aux abonnées, explique que :



“ […]Au moment même où il a été publié sur le site du «&nbsp;Soir&nbsp;», cet article, comme tous les autres de ce journal (et de tous les journaux d’Europe), a été aspiré par des robots. Google, qui ne rétribue pas les producteurs de contenus, valorisera ensuite ces «&nbsp;copier-coller&nbsp;» grâce à la publicité. Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon), qui contrôlent 80&nbsp;% du marché publicitaire, auront, au passage, siphonné vos données personnelles.[…]”



Ca m’a un peu amusé tout de même, vu que leur site est calssé D par Duckduckgo privacy essential (soit la pire note) et qu’on y trouve de très nombreux traceurs de tous poils (dont, bien entendu, google analytics).



Certes, il y a effectivement un problème et une presse de qualité, ça coûte de l’argent, mais il y a quand même comme un fond de malhonnêteté dans cet article…

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Je ne suis pas assez au fait de ces matières pour y comprendre grand chose mais min supermarché du coin qui propose un point presse à l’intérieur du magasin devrait-il payer quelque chose à ces sociétés de collecte ???



À+

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fred42 a écrit :



Par contre, je suis assez d’accord que la publication de la parole d’un ministre devrait être accessible sans payer. J’espère que NXI appliquera à l’avenir cela. Ce serait un comble qu’il publie encore des interviews de ministre en tant qu’article payant comme il l’a fait par le passé. Cela m’a à chaque fois choqué.





A voir si cette parole est disponible sur le site institutionnel de son ministère.



En revanche j’ai un peu de mal à comprendre le raisonnement qui consiste à dire qu’un journaliste qui interviewe un ministre ne doit pas être payé.


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dandrz a écrit :



Je ne suis pas assez au fait de ces matières pour y comprendre grand chose mais min supermarché du coin qui propose un point presse à l’intérieur du magasin devrait-il payer quelque chose à ces sociétés de collecte ???



À+





Ben à chaque fois que quelqu’un achète un magazine ou un journal une part est reversée au distributeur et à l’éditeur. Je ne crois pas que Google news se présente comme un point de vente, avec une relation contractuelle. De plus il y a certaines obligations imposées par les distributeurs de presse. (pas forcément terribles d’ailleurs)


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oui…mais démontre que “leur Chronologie des Médias”, c’est–&lt;<img data-src=" />

et rien-que-ça <img data-src=" />

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Cette tribune est citée sur le site du ministère mais n’est pas publiée.



En fait, depuis le début de mon intervention sous cet article, j’essaie de comprendre pourquoi Marc parlait d’“un comble”.



Je n’ai aucune réponse convaincante et la tienne ne m’aide pas à comprendre. Seule une réponse de sa part permettrait de le comprendre. En fait, en relisant le tweet de Marc, je m’interroge toujours.



Je suggérerais bien que pour les non abonnés, on ne publie que les réponses et pas les questions du journaliste, mais je pense que cela ne te conviendrait pas non plus.

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fred42 a écrit :



Cette tribune est citée sur le site du ministère mais n’est pas publiée.



En fait, depuis le début de mon intervention sous cet article, j’essaie de comprendre pourquoi Marc parlait d’“un comble”.



Je n’ai aucune réponse convaincante et la tienne ne m’aide pas à comprendre. Seule une réponse de sa part permettrait de le comprendre. En fait, en relisant le tweet de Marc, je m’interroge toujours.





Je suis d’accord avec toi sur le fait que cette tribune peut tout à fait être payante (ce n’est pas a nous de juger de la ligne éditoriale du JDD).

&nbsp;





fred42 a écrit :



Je suggérerais bien que pour les non abonnés, on ne publie que les réponses et pas les questions du journaliste, mais je pense que cela ne te conviendrait pas non plus.





&nbsp; Effectivement :)

&nbsp;

Le travail du journaliste au delà du fait de retranscrire les réponses d’un ministre est surtout de trouver les questions pertinentes à lui poser.

Dans l’absolu, plus le journaliste est professionnel, plus ses questions sont pertinentes et plus les réponses sont constructives.



Peut être faudrait il faire une demande CADA pour obliger la mise à disposition des Verbatims de toutes les expressions publiques des membres du gouvernement.

&nbsp;

NXI met les articles à disposition gratuitement au delà d’un certain temps, alors que rien ne les y oblige.

Il ne me semble pas que NXI touche une subvention de l’état (donc nous) pour réaliser son activité, ils n’ont donc pas vocation à être un Service Public.


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fred42 a écrit :



En fait, depuis le début de mon intervention sous cet article, j’essaie de comprendre pourquoi Marc parlait d’“un comble”.





Peut-être parce que le JDD, en faisant payer l’accès à cette tribune, a fait exactement la même chose que ce qui est reproché aux GAFA dans la-dite tribune. (à savoir, s’approprier ce qui ne lui appartient pas et le monétiser)


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Les propos de ces fonctionnaires sont choquants et rappellent les comités soviets. Que font-ils pour diffuser la culture auprès du public ? Rien, à l’image de l’INA qui revend ses enregistrement télé à prix d’or !

Netflix, YouTube, Dailymotion, Google, Wikipédia, Spotify ou Deezer ont fait infiniment plus que toutes ces administrations réunies pour diffuser la culture auprès des citoyens. Il ne faut rien attendre d’autres de ces technocrates que de nouvelles taxes, lois et des restrictions de nos libertés.

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Y a un truc qui me chiffonne dans tous les articles sur ce sujet : où sons les preuves et chiffres ?

Est-ce qu’il y a aussi un contre mouvement de journalistes / éditeurs qui est actif ?

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Merci Marc pour cet excellent article . Le paragraphe “L’allégorie du Musée&nbsp;et de la RATP” devrait etre lu et relu par les députés avant de voter …

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KP2 a écrit :



Pour moi, tout ce que ce genre de réglementation va faire, c’est juste scléroser un secteur (la presse) et bloquer l’émergence d’une concurrence à Google et FB.

Quand on sait que, sur internet, un mastodonte multimilliardaire peut émerger ou disparaitre en 5 ans, ce genre de règlementation est le meilleur moyen de tuer dans l’oeuf des startups qui pourraient casser l’hégémonie de Google et FB…





Aucune startup ne peut réellement concurrencer google ou facebook. Si elle commence à grossir et à trouver un public, soit elle se fera racheter soit elle sera copier et n’aura pas la capacité de suivre la course à l’armement. Les seuls qui n’ont pas encore été racheter et qui se battent tant bien que mal contre amazon notamment, c’est netflix et ils sont encore loin de la rentabilité.


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momal a écrit :



Desindexer sans raison, oui, mais dans ce cas, ils veulent obliger a faire signer des accords qui ameneront google a payer les sites de presse. Si pas d’accord, pas d’indexation (pas le droit puisque pas d’accord)…






C'est aussi ce que j'espère, ces ****** valident la loi, Google constate les "pertes" avec les licences (et pour quel gain??) et retire le service avec les pays concernés (pour rester dans la loi donc ^^).

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SeigneursCoconuts a écrit :



Les seuls qui n’ont pas encore été racheter et qui se battent tant bien que mal contre amazon notamment, c’est netflix et ils sont encore loin de la rentabilité.



Netflix est rentable, 500 millions de dollars l’année dernière pour un CA de 11 milliards. C’est pas mal du tout. Netflix est même probablement l’acteur en tête sur son marché avec une implantation mondiale, il est plus dans la position de l’acteur à abattre que du challenger.


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SeigneursCoconuts a écrit :



Aucune startup ne peut réellement concurrencer google ou facebook. Si elle commence à grossir et à trouver un public, soit elle se fera racheter soit elle sera copier et n’aura pas la capacité de suivre la course à l’armement. Les seuls qui n’ont pas encore été racheter et qui se battent tant bien que mal contre amazon notamment, c’est netflix et ils sont encore loin de la rentabilité.







Ouais, c’est ce qu’on disait de MySpace et tant d’autres des années 2000-2005…

Après, un géant du net ne se fait pas couler par une concurrence frontale mais par un changement de “paradigme”’ (j’aime pas ce mot). Autrement dit, un “nouveau” débarque avec un concept révolutionnaire, tout le monde déboule chez lui et ça assèche les revenus des existants qui ne l’ont pas vu venir et n’ont pas eu le temps de pivoter.

Ca peut très bien arriver à n’importe lequel qui n’existe qu’en ligne : Google, FB, Snapchat, Twitter, Amazon même. Seul Apple me semble a peu près protégé d’un cas comme ça car il repose sur une économie qui nécessite un énorme ticket d’entrée.


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Pas lu tous les commentaires, mais toutes mes félicitations pour cette introduction d’inspiration classique : « les esprits s’échauffent quand la pudeur recule », du Corneille tout craché. (Polyeucte : « Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle / Et le désir s’accroît quand l’effet se recule »



<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />

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KP2 a écrit :



Cette campagne n’est vraiment montée que sur des mensonges. C’est aberrant.







Les premiers à dénoncer la “désinformation” sont les premiers à l’utiliser pour défendre leurs intérêts: faites ce que je dis pas ce que je fait <img data-src=" />


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Image désastreuse à condition qu’elle soit véhiculée par les media qui sont juge et partie.

Si tu expliques objectivement la situation le public verra bien que Google a raison :

il ne peut pas dépenser des millions à indexer les sites de presse et leur envoyer gratuitement des visiteurs et devoir EN PLUS payer pour les extraits.

Depuis toujours les journaux ont la possibilité de se désindexer s’ils ne veulent pas figurer dans G News s’ils ne sont pas contents.

&nbsp;&nbsp;

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&nbsp;

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SeigneursCoconuts a écrit :



Aucune startup ne peut réellement concurrencer google ou facebook. Si elle commence à grossir et à trouver un public, soit elle se fera racheter soit elle sera copier et n’aura pas la capacité de suivre la course à l’armement.



Tu veux dire : comme quand Google a lancé Orkut pour tuer dans l’oeuf Facebook qui était encore petit à l’époque ? Ça a vachement bien marché.

&nbsp;

&nbsp;


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Excellent article !

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Le pire dans tout ça, c’est que les médias qui tapent sur les GAFA, ne parlent à aucun moment de leurs lecteurs qui utilisent ces services. S’ils acceptent d’être présents sur facebook et google, c’est parce que les gens utilisent ces plateformes comme des “portails” qui agrègent les données en un seul lieu. Ce sont en parti leur lecteurs qui sont responsables de cette situation.



Si ça les dérange, au delà d’une modification de robots.txt, ils peuvent, à leur frais, mettre en place une grande plateforme qui leur permettent de faire ce travail d’agrégation, indépendamment des géants du net. Mais j’imagine que l’idée ne leur à même pas effleuré l’esprit et que c’est plus simple de geindre et d’essayer de gratter quelques brouzoufs aux GAFA.

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CryoGen a écrit :



Faire payer pour lire une lettre pseudo ouverte d’un membre publique du gouvernement, c’est bizarre tout de même…





<img data-src=" /> Pas plus bizarre que si c’était publié sur papier.

Le support change mais c’est toujours la diffusion d’une information par un journal qui choisi son modèle économique.<img data-src=" />



edit : grillé


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momal a écrit :



ca peut etre simple : tu veux me faire payer pour que je fasse ta pub ? ok, je m’en occupe pas. du tout. nada. kedal



<img data-src=" />

T’as oublié d’ajouter : “et comme jene suis pas un rat, c’est gratos.”


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Et après, ils vont faire passer l’obligation pour les GAFA de publier les médias qui exigent des rémunération, parce que la non publication par les plateformes passera pour une menace pour la “liberté de la presse” - ce qui en soi reviendrait à faire de la vente forcée, mais ce n’est qu’un détail…



tout ça n’est qu’une vaste blague pour cacher le fait que l’unique motivation des médias, c’est “moi y en a vouloir des sous”

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KP2 a écrit :



Pas possible. Si ils font ça, ils se feront démonter pour abus de position dominante… Sans parler de l’image désastreuse que ça pourrait leur faire dans le monde entier.





Ils pourraient faire comme en Espagne.<img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Ne pas oublier que le JDD est aussi un journal papier.

Il ne te viendrait pas à l’esprit de demander à ce qu’il soit fourni gratuitement sous forme papier parce qu’il contient aussi cette tribune. Il n’y a pas de raison d’appliquer un raisonnement différent parce que le média est en ligne.



(J’ai parlé à tort du Parisien dans mon message précédent ! <img data-src=" />)











choukky a écrit :



<img data-src=" /> Pas plus bizarre que si c’était publié sur papier.

Le support change mais c’est toujours la diffusion d’une information par un journal qui choisi son modèle économique.<img data-src=" />



edit : grillé







Roh mais vous êtes butés quand même : ici, d’habitude les gens sont un poil plus ouvert d’esprit et tendent à ne pas mélanger les supports, et là non ?



Sur internet il est possible de rendre accessible une simple lettre tout de même, non ?


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Olive34 a écrit :



Netflix, YouTube, Dailymotion, Google, Wikipédia, Spotify ou Deezer ont fait infiniment plus que toutes ces administrations réunies pour diffuser la culture* auprès des citoyens.





*dématérialisée



La culture n’est pas que sur internet, heureusement.


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De quels fonctionnaires parles-tu ?

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ElMarcassin a écrit :



“ […]Au moment même où il a été publié sur le site du « Soir », cet article, comme tous les autres de ce journal (et de tous les journaux d’Europe), a été aspiré par des robots. Google, qui ne rétribue pas les producteurs de contenus, valorisera ensuite ces « copier-coller » grâce à la publicité. Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon), qui contrôlent 80 % du marché publicitaire, auront, au passage, siphonné vos données personnelles.[…]”







(à mettre en parallèle de ton indication comme quoi il y avait un paywall) Ce monsieur est radin, il pourrait au moins donner l’adresse du site de Google sur lequel on peut consulter en intégralité l’article en question et éviter d’avoir à cracher pour s’abonner… <img data-src=" />


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Olive34 a écrit :



Les propos de ces fonctionnaires sont choquants et rappellent les comités soviets. Que font-ils pour diffuser la culture auprès du public ? Rien, à l’image de l’INA qui revend ses enregistrement télé à prix d’or !

Netflix, YouTube, Dailymotion, Google, Wikipédia, Spotify ou Deezer ont fait infiniment plus que toutes ces administrations réunies pour diffuser la culture auprès des citoyens. Il ne faut rien attendre d’autres de ces technocrates que de nouvelles taxes, lois et des restrictions de nos libertés.





Heu… une très grande partie de la culture est subventionnée, partiellement ou totalement, par l’état ou les collectivités locales.

Après, on peut comparer la Comédie française, les bibliothèques et médiathèques municipales, le CNC, le CNL, les divers festivals, Radio France etc. avec Netflix, et préférer ce dernier, tout à fait <img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Cette tribune est citée sur le site du ministère mais n’est pas publiée.



En fait, depuis le début de mon intervention sous cet article, j’essaie de comprendre pourquoi Marc parlait d’“un comble”.&nbsp;





Car 1) personnage public 2) enjeu public 3) 0 apport du support

(J’étais en déplacement durant deux jours, désolé)&nbsp;


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momal a écrit :



Une grande desindexation de tous les sites de presse. Comme ca, d’un coup et sans prevenir.

Et pour le reste, qu’ils mettent un fichier voisin de robots.txt (genre rights.txt) qui dit clairement qu’ils abandonnent toute demande de fric pour etre indexés et beneficier de la visibilité de google & co.



Google : “Ah donc, pour “profiter” de votre travail d’editeur de presse, il faut signer un accord qui stipule combien je dois vous reverser ?




  • oui oui c’est la loi toussa

  • du coup, pas d’accord = pas de recuperation des liens sur vos articles ?

  • c’est bien ca, on vous tient mouahahah

  • j’ai compris, pas de versement de pognon, pas d’indexation possible…

  • eheheh

  • bon ben non merci, nous ne souhaitons pas passer d’accord, on va se concentrer sur notre metier, hein… on a plein d’autres trucs qui nous font faire du fric

  • ah mais heu non c’est pas prevu comme ca, allo ? allo ? mais repondez enfin, faut qu’on cause…

  • tuuut tuuuut tuuuuut….”





    c est exactement ce qui s’est passé en Espagne et Allemagne où ils avaient déjà introduit une limitation du même genre!


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et à propos du “les méchants GAFA”, la lecture de cet édito du NewYorkTimes (en anglais) est intéressante:

https://www.nytimes.com/2018/09/09/technology/internet-industry-hearings.html




Les GAFA sont perçus comme Wallstreet il y a 10 ans: tout puissant et immoraux.      

Mais la partie la plus pertinente ici concerne les conséquences de + de législation:





If tech companies are forced to be more responsible for the content on their platforms, they will most likely need to build a significant apparatus for compliance. That would cut into profitability. It would also make it very hard for upstarts to challenge them.






C est exactement cela:&nbsp; cette directive sur le droit d'auteur va peut être prendre une partie du CA des GAFA pour les SACEM &amp; co, mais plutôt que de les affaiblir, cela va plutôt les renforcer, en empêchant une éventuelle concurrence: en effet, l investissement nécessaire pour se mettre en conformité est tenable pour les gros, mais pas pour des nouveaux acteurs.
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j”espère, seulement, que “Google & co.”* vont “sortir la GROSSE artillerie”




  • “maintenant assez ri ” = VLAN !!! <img data-src=" />



    * tous les autres Mot. de Recherche

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Tant que l’on me collera des droits sur la copie privés de mes supports alors que ce sont mes données dessus, je continuerais de m’asseoir le fut merbeux sur le droit d’auteur

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bloossom a écrit :





Elle est moins bien car elle contrarie les solutions utilisateur pour régler le pb à la base.


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CryoGen a écrit :



Roh mais vous êtes butés quand même : ici, d’habitude les gens sont un poil plus ouvert d’esprit et tendent à ne pas mélanger les supports, et là non ?



Sur internet il est possible de rendre accessible une simple lettre tout de même, non ?





<img data-src=" /> Y a twitter et facebook qui font bien le job déjà, pourquoi s’emmerder à passer par un journal si on veut s’adresser au peuple.<img data-src=" />


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choukky a écrit :



<img data-src=" /> Y a twitter et facebook qui font bien le job déjà, pourquoi s’emmerder à passer par un journal si on veut s’adresser au peuple.<img data-src=" />







Peut-être pour apparaitre dans les moteurs de recherches et demander des sous ! <img data-src=" />


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Qu’est-ce que c’est saoulant l’utilisation de l’expression “GAFA” pour désigner tout et n’importe quoi dans le but de diaboliser…. C’est devenu les nouveaux Nazi et pédophiles du Web on dirait.



Amazon et Apple ne vivent pas de la même activité que Facebook et Google bordel de cul. Avant de condamner, renseignez-vous !

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Mais c’est exactement cela.

“Les gros méchants capitalistes zaméricains”. Ils profitent d’une expression diabolisante et sans incarnation (ou bien ne visent que Google sans parler de Bing) pour parler aux sentiments (la peur/haine) plutot que la réflexion.

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momal a écrit :



Ca avait ete fait en Espagne il n’y a pas si longtemps… Les sites de presse etaient revenus la queue entre les jambes assez vite





:)


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SebGF a écrit :



Qu’est-ce que c’est saoulant l’utilisation de l’expression “GAFA” pour désigner tout et n’importe quoi dans le but de diaboliser…. C’est devenu les nouveaux Nazi et pédophiles du Web on dirait.



Amazon et Apple ne vivent pas de la même activité que Facebook et Google bordel de cul. Avant de condamner, renseignez-vous !







<img data-src=" />


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ProFesseur Onizuka a écrit :



Les premiers à dénoncer la “désinformation” sont les premiers à l’utiliser pour défendre leurs intérêts: faites ce que je dis pas ce que je fait <img data-src=" />





Ceci dit, une ministre de la culture (crédibilité? Incroyable qu’elle n’ait pas été “remaniée” celle là) qui s’assoit systématiquement sur l’urbanisme y compris pour des monuments/secteurs classés, baisant le fisc au passage avec les surfaces non déclarées va avoir du mal à utiliser la presse pour défendre ses intérêts!



Je pense qu’elle aimerait surtout couper certaines têtes de “canard” qui lui ont mis la sienne dans son caca…


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Juste une remarque, dans un précédent message je donnais un lien précisant qu’Apple a quand même une influence sur la presse numérique (un déréférencement d’Apple news c’est 35% de visite en moins pour un site de presse).

&nbsp;

Pour faire simple, GAFAM sont aujourd’hui des acteurs majeurs et incontournables du dématérialisé qui ont un fort pouvoir d’influence sur les autres acteurs du net.

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SebGF a écrit :



Qu’est-ce que c’est saoulant l’utilisation de l’expression “GAFA” pour désigner tout et n’importe quoi dans le but de diaboliser…. C’est devenu les nouveaux Nazi et pédophiles du Web on dirait.



Amazon et Apple ne vivent pas de la même activité que Facebook et Google bordel de cul. Avant de condamner, renseignez-vous !





+1 Apple est complétement en dehors de ce business, Google Amazon et Facebook, ont une base en commun, on pourrait les appeler les FAG.





——-[]


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Je trouve bizarre de ne voir ça que comme des journaux qui scient la branche, je pige pas bien le renversement des rôles…



Si google ne les référence plus, les internautes taperont lemonde.fr et newyorktimes.com.

Si lemonde et newyortimes n’existent plus, google n’a plus rien à référencer.

Enfin en tout cas quand je cherche une actu, si google me renvoie sur une vidéo de chat je vais vite arrêter de l’utiliser.



&nbsp;Du coup j’aimerais bien savoir si sur les médias “de référence” la plupart des visiteurs viennent plutôt directement ou via un moteur.



Perso je vais toujours directement sur NXI, pas besoin de google <img data-src=" />

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recoding a écrit :



Je trouve bizarre de ne voir ça que comme des journaux qui scient la branche, je pige pas bien le renversement des rôles…



Si google ne les référence plus, les internautes taperont lemonde.fr et newyorktimes.com.

Si lemonde et newyortimes n’existent plus, google n’a plus rien à référencer.

Enfin en tout cas quand je cherche une actu, si google me renvoie sur une vidéo de chat je vais vite arrêter de l’utiliser.



 Du coup j’aimerais bien savoir si sur les médias “de référence” la plupart des visiteurs viennent plutôt directement ou via un moteur.



Perso je vais toujours directement sur NXI, pas besoin de google <img data-src=" />





Le référencement dont on parle, c’est pas celui de google “search” mais de google news, qui propose une agrégation de titres de news venant de plusieurs (nombreux) journaux.

Si le monde (pour reprendre ton premier exemple) n’est plus référencé, les gens ne s’en rendront certainement même pas compte…

et un autre journal qui ne revendique pas d’être payé pour être référencé prendra peut être l’espace libéré.


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Mihashi a écrit :



Si le monde (pour reprendre ton premier exemple) n’est plus référencé, les gens ne s’en rendront certainement même pas compte…

et un autre journal qui ne revendique pas d’être payé pour être référencé prendra peut être l’espace libéré.





Ok, donc ne resteront que les journaux dont le contenu ne vaut rien.


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C’est pas grave tant que c’est gratuit

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Au moins on te demande ton accord… Déjà de nombreux sites offrent un bouton pour tout refuser ou tout accepter si t’as vraiment “pas le temps”. Certains sites considèrent également que tes données leur sont nécessaires, point et qu’il n’ont pas besoin de te demander. Ceux-ci prennent des gros risques.



N’oublies pas que le règlement est récent et part d’un principe assez particulier: a chaque responsable de faire en sorte de le respecter. La jurisprudence et la pratique vont évoluer et faire évoluer les choses.



Je suis assez surpris de voir que tu considère que la situation est moins bien qu’avant: pour moi, elle est clairement mieux (après beaucoup ou pas, difficile à dire encore, mais de ma propre expérience, j’ai plus la possibilité de dire non qu’avant).

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SebGF a écrit :



Qu’est-ce que c’est saoulant l’utilisation de l’expression “GAFA” pour désigner tout et n’importe quoi dans le but de diaboliser…. C’est devenu les nouveaux Nazi et pédophiles du Web on dirait.



Amazon et Apple ne vivent pas de la même activité que Facebook et Google bordel de cul. Avant de condamner, renseignez-vous !





Apple ne vit pas de la pub, mais Amazon commence à faire son nid dans le business de la publicité en ligne. Et ne pas oublier Twitter. - source -&nbsp;


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recoding a écrit :






 &nbsp;Du coup j'aimerais bien savoir si sur les médias "de référence" la plupart des visiteurs viennent plutôt directement ou via un moteur.       

&nbsp;

Perso je vais toujours directement sur NXI, pas besoin de google :D








  Disons que beaucoup d'internautes utilisent les réseaux sociaux et consultent la presse par l'intermédiaire des publications partagées sur ces plateformes (en cliquant sur un lien). C'est la raison qui poussent les organes de presse nationaux à demander une part du gâteau publicitaire : "nos contenus font vivre vos plateformes (ndlr: ce qui est un mauvais raccourci), donc donnez nous une quote-part de vos revenus publicitaires". D'ailleurs, c'est amusant de constater que les FAI nationaux font pareils mais dans l'autre sens : "vos contenus utilisent notre bande passante que vous ne payez pas (ndlr: ce qui est faux), donc donnez-nous une quote-part de vos revenus publicitaires pour investir dans le réseau et atteindre nos abonnés (vos utilisateurs)".

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