Protection des mineurs : la charte anti-porno préparée par le gouvernement
Porn to be wild
Le 21 juin 2019 à 15h30
10 min
Droit
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Exclusif. Alors que le Royaume-Uni a décidé de reporter son contrôle d’accès aux sites pornos, en France, les grandes manœuvres se préparent. Une charte est sur la rampe. Mais c’est surtout dans la proposition de loi Avia qu’une disposition va permettre d’imposer des restrictions d’accès beaucoup plus rugueuses... Sous l’œil du CSA.
Outre-Manche, le contrôle d’âge à la porte-grille des sites pornographiques a été repoussé de six mois. Selon le secrétaire d’État à la Culture, Jeremy Wright, le texte souffre d’une faille juridique : faute visiblement d’avoir été notifié dans sa dernière version à la Commission européenne, il ne peut être applicable, comme initialement prévu, au 15 juillet.
En France, le sujet inspire également. En 2011, le député Christian Vanneste (LR) souhaitait dans une proposition de loi bloquer par défaut l’ensemble des sites pornos listés par une autorité administrative. Jacques Bompard (non inscrit) voulait pour sa part habiliter le ministre de l’Intérieur « à interdire la diffusion de revues à caractère pornographique quel qu’en soit le public, et à fermer l’accès aux sites internet pornographiques, à faire poursuivre les hébergeurs et diffuseurs de tels sites ou revues ».
En mai 2014, le député Daniel Goldberg militait pour l’instauration d’une signalétique sur chaque site, à l’instar des logos - 10,- 12,- 16 ou - 18 qu’on trouve sur les écrans de télévisions. En septembre 2015, Jean-Jacques Candelier (GDR) plaidait pour l'instauration d'un code d’accès aux sites pornos.
Le sujet phosphore également au sein de l’exécutif. Début 2017, Laurence Rossignol, alors ministre de la Famille sous le règne de François Hollande, avait évoqué plusieurs pistes dont encore le blocage des sites, voire le contrôle parental activé par défaut sur tous les écrans. Au sein d’un groupe de travail, d’autres idées furent échangées comme le scan de la carte d’identité, voire un croisement avec le fichier TES sur les titres sécurisés, histoire de vérifier l’âge de la personne souhaitant consulter ces contenus pour adultes.
Ces travaux étaient restés en plan, avec la présidentielle. Plus près de nous, en novembre 2017, Emmanuel Macron avait relancé le sujet, regrettant l’absence de régulation de « l'accès aux jeux vidéo, aux contenus sur Internet, aux contenus pornographiques de plus en plus diffusés ». Et le chef de l’État d’ajouter qu’« unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques un droit de cité dans nos écoles ».
Une charte attendue fin 2018, dévoilée en 2019
C’est dans ce contexte que le 2 mars 2018, à l'occasion de la journée nationale de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants, la ministre des Solidarités et de la Santé mettait en place un groupe de travail interministériel.
Sa mission ? « Rendre effective l'interdiction d'accès des mineurs à la pornographie sur internet ainsi que la signature d'une charte d'engagements avec les professionnels du numérique pour une meilleure protection des enfants sur internet et le renforcement du soutien à la parentalité numérique ».
La charte d'engagements devait être présentée puis signée avant la fin de l'année 2018 avec les associations familiales et de protection de l'enfance et les professionnels du numérique (opérateurs, fournisseurs d'accès à internet, moteurs de recherche, éditeurs, plates-formes).
Après plusieurs mois de retard, cette charte vient d’être adressée pour signature à l’ensemble des parties prenantes. Que prévoit ce document révélé dans nos colonnes ?
Une série d'engagements à destination des opérateurs et des moteurs
Elle part du constat que les jeunes sont de plus en plus exposés à des contenus pornographiques. Une « étude IFOP/OPEN de 2017 montre une forte progression de la consultation par des mineurs de sites pornographiques (51 % en 2017 contre 37 % en 2013), à un âge de plus en plus précoce (14 ans et 5 mois en moyenne) ». Ainsi, « l'essentiel de la consommation pornographique des mineurs sur Internet s’effectue désormais via des sites gratuits (96 %), sans contrôle d’âge et sans utilisation d’un mode de paiement, d’où leur facilité d’accès. »
Selon le ministère encore, « l’exposition à la pornographie « normerait » plus qu’auparavant les pratiques sexuelles, et brouillerait les frontières entre la réalité et les représentations que celle-ci véhicule ». Parmi ces « normes », il cite l’ « expression d’une domination masculine forte qui remet en cause l’égalité femmes/hommes », les « atteintes portées à la notion de consentement », l’ « encouragement au développement du sexisme », sans oublier la réification du corps.
Face à des parents considérés comme dépassés face aux évolutions techniques, des logiciels de contrôle parental trop « peu installés », le ministère a donc élaboré une charte riche d’une quinzaine de mesures.
Dans ce fil, « l'ensemble des professionnels du numérique s'engage à proposer des outils gratuits destinés à protéger les mineurs contre toute exposition à des contenus pornographiques, fonctionnant sur l'ensemble des ordinateurs, tablettes et smartphones) et activables par les parents ».
Les différentes parties, dont les opérateurs mobiles, doivent également informer les utilisateurs sur l’existence de fonctionnalités permettant « de limiter l’accès à certains contenus pornographiques ». Les moteurs, eux, prennent l’engagement d’interdire les liens sponsorisés pour ce genre de sites.
Du côté des pouvoirs publics, l’État promet de mener « une campagne grand public » relative aux risques liés à l’exposition des mineurs aux contenus porno. Une campagne destinée à informer également sur les moyens de prévenir ces expositions « en partenariat avec les partenaires institutionnels, les professionnels du numérique et les associations ». Il devrait également valoriser « les espaces sécurisés dédiés aux mineurs de sites grand public, moteurs de recherche et plates-formes ».
Dans le lot encore, des mesures visant à mieux assurer l’éducation à la sexualité « dès l’école élémentaire », et ce « afin de proposer une meilleure information en santé sexuelle et de promouvoir l’égalité entre les sexes et le respect d’autrui. »
Une fois le document signé, un comité de suivi doit se réunir une fois par an pour proposer au besoin des évolutions des engagements portés par la charte.
Le levier pénal et administratif de la proposition de loi Avia
Ces mesures volontaristes risquent de laisser sur leur faim les partisans d’une solution bien plus musclée. Ces adeptes regardent avec plus d’intérêts les textes en gestation, à commencer par la proposition de loi Avia.
Pourquoi ? Avec son amendement CL93 rectifié, adopté mercredi en commission des lois, la députée a accentué considérablement le champ des contenus manifestement illicites devant être supprimés dans les 24 heures par les plateformes.
Parmi ces contenus, outre notamment les injures à caractère racial, sont cités ceux raccrochés à l’article 227 - 24 du Code pénal. Cette disposition prévoit que…
« Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d'un tel message, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un mineur »
Ce texte prohibe donc « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère (…) pornographique », dès lors que ce contenu est « susceptible d'être vu ou perçu par un mineur ».
L'interdiction est très vaste puisque tous les contenus pornographiques accessibles sans paiement ni inscription préalable aux majeurs sont finalement « accessibles » également aux mineurs.
Avec une telle réforme, des associations de défense vont pouvoir dénoncer des tweets pornographiques à Twitter ou des sites XXX à Google pour en exiger le blocage d’accès, le retrait ou le déréférencement. S’il n’obtempère pas ? L’intermédiaire défaillant risquera jusqu’à 1 250 000 euros d’amende.
D'un devoir de coopération à une obligation de retrait
Pour justifier cette mesure intégrée dans sa proposition de loi, la députée se retranche derrière l’avis du Conseil d’État. Celui-ci a en effet suggéré de faire correspondre le périmètre des contenus à supprimer en 24 h avec celui des infractions déjà visées par le devoir de coopération des hébergeurs, prévu par la loi sur la confiance dans l’économie numérique (mécanisme de signalement aisément accessible, obligation d’informer les autorités publiques de leurs signalements, obligation de rendre publics les moyens consacrés à la prévention de leur diffusion).
Ce n’est pas tout. Selon la « PPL », ces plateformes devront informer promptement « les autorités publiques compétentes de toutes activités contrevenant aux dispositions [précitées] qui leur seraient notifiées et qu’exerceraient les destinataires de leurs services ». En somme, elles devront signaler aux autorités les tweets et sites en contrariété avec l’article 227 - 24 du Code pénal.
Le CSA, autorité de contrôle
Mieux. La proposition de loi Avia met également le CSA dans la boucle. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, qui devient finalement autorité de contrôle des contenus en ligne, sera chargé d’adresser aux opérateurs « des recommandations, des bonnes pratiques et des lignes directrices pour la bonne application des obligations » de retrait et blocage.
Et en cas de manquement à ce nouveau devoir de coopération, le conseil pourra engager une procédure de sanction pouvant aboutir à une amende administrative de 4 % du chiffre d’affaires annuel de la plateforme.
Avec la grande loi sur l’audiovisuel, attendue en 2020, le CSA va gagner encore de nouveaux crans de compétences. Cette loi aura notamment pour objet de transposer la directive sur les services de médias audiovisuels. À cette occasion, « le champ d’application de la directive sera élargi aux plateformes de partage de vidéos et aux réseaux sociaux, ainsi qu’à la diffusion en direct (« livestreaming ») » résume le CSA. « Ces acteurs devront alors mettre en place des mesures spécifiques, notamment en matière de protection des mineurs, de lutte contre l’incitation à la haine et de lutte contre l’apologie du terrorisme ».
Pour que la ligne soit bien tracée, le texte européen prévoit tout particulièrement en son article 6bis que « les contenus les plus préjudiciables, tels que la pornographie et la violence gratuite, [feront] l'objet des mesures les plus strictes ».
Sous le contrôle du CSA, les fournisseurs de plateformes de partage de vidéos devront ainsi prendre les mesures les plus appropriées pour protéger « les mineurs des programmes, vidéos créées par l'utilisateur et communications commerciales audiovisuelles susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral ».
La proposition de loi Avia sera examiné en séance début juillet, puis à l'automne au Sénat. La loi sur l'audiovisuel sera présentée à l'approche de l'hiver par le ministre de la Culture.
Protection des mineurs : la charte anti-porno préparée par le gouvernement
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Une charte attendue fin 2018, dévoilée en 2019
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Une série d'engagements à destination des opérateurs et des moteurs
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Le levier pénal et administratif de la proposition de loi Avia
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D'un devoir de coopération à une obligation de retrait
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Le CSA, autorité de contrôle
Commentaires (165)
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Abonnez-vousLe 21/06/2019 à 15h40
Si on demande de contrôler l’accès complet aux sites qui contiennent en partie du porno, ils vont faire la tète chez youtube..
Le 21/06/2019 à 15h47
Finalement, elle est assez large, cette charte.
Le 21/06/2019 à 15h55
Ce texte prohibe donc « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère (…) pornographique », dès lors que ce contenu est « susceptible d’être vu ou perçu par un mineur »
Punissons également les fabricants de braguettes de ne pas détecter la pédophilie. " />
Le 21/06/2019 à 16h12
Compte tenu qu’il y a du porno à peu près partout (ex Twitter), c’est bien de s’attaquer au pb mais ya du taff !
Le 21/06/2019 à 16h39
Le 21/06/2019 à 16h41
Le 21/06/2019 à 17h09
Selon le ministère encore, « l’exposition à la pornographie « normerait » plus qu’auparavant les pratiques sexuelles, et brouillerait les frontières entre la réalité et les représentations que celle-ci véhicule ». Parmi ces « normes », il cite l’ « expression d’une domination masculine forte qui remet en cause l’égalité femmes/hommes », les « atteintes portées à la notion de consentement », l’ « encouragement au développement du sexisme », sans oublier la réification du corps.
Ça, ce n’est que le gonzo. Mais le porno ne se limite pas à ça.
Il existe même des formes de porno qui cherchent à briser les clichés et les normes pétées qu’imposent le gonzo, ou montrent qu’il existe d’autres formes de sexualité, ou d’autres formes de corps.
Or les premières victimes des censures automatiques sont justement ces contenus alternatifs qui se publient sur les réseaux sociaux et les plateformes vidéos type Vimeo.
Tandis que le bon gros pr0n mainstream, lui, se porte très bien sur la page d’accueil de Pornhub, merci pour lui.
Si le problème est le gonzo alors il faut s’attaquer au gonzo, pas au porno en général.
Sinon la mesure fera l’inverse de l’effet recherché.
Le 21/06/2019 à 17h10
Je viens d’apprendre qqchose : réification, mais c’est pas facile à placer dans une conversation " />
Le 21/06/2019 à 20h59
Le 21/06/2019 à 21h04
Ça ou DNS Unbound avec les listes qui vont bien…
Le 21/06/2019 à 21h11
Le 21/06/2019 à 21h21
" /> Oui mais là on va te sortir l’excuse bateau “c’est trop technique” pour se dédouaner mentalement pour ne pas faire l’effort de se sortir un peu les doigts du cul. C’est plus confortable quand c’est les autres qui gèrrent, même si ça doit faire chier la terre entière. " />
Le 21/06/2019 à 21h28
J’irais même jusqu’à dire que la bonne réponse technique serait un PiHole car si on a besoin d’un DNS Unbound avec les listes qui vont bien, on est sorti du cadre du “tombé par hasard”. " /> Faudrait pas déconner non plus. " />
Le 21/06/2019 à 21h37
Le 21/06/2019 à 22h34
Le 22/06/2019 à 02h24
Tu devais avoir un drôle d’air en écrivant cela ^^ " />
Le 22/06/2019 à 03h03
Hey! Je cherche un partenaire sexuel. Trouvez-moi icihttp://ustanika.ga/zalterra
Le 22/06/2019 à 04h22
Le 22/06/2019 à 05h35
Si sur le fond l’accès à la pornographie par les mineurs est problématique, il reste quand même pas mal de travail pour cette charte.
Au-delà de la rhétorique féministe toujours aussi idiote et victimaire, il faudrait quand même éviter de faire de l’éducation sexuelle à un âge auquel les enfants ne pensent pas encore à la sexualité, sans quoi c’est le meilleur moyen de les retrouver devant du porno à 13 ans.
Le 22/06/2019 à 06h40
tiens un spam pertinent en #49 " />
encore un beau projet pour dépenser du fric inutilement et surcharger les FAI, ah on manque pas d’idées en France " />
Le 22/06/2019 à 07h12
Le 22/06/2019 à 08h51
Ahh Benny Hill et Cocoboy…. Les seins nus c’était bien, mais plus maintenant " />
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-57805794-1-0-1-0-en-1947-les-seins-nus-des-femmes-etaient-montres-a-la-tv.htm
Cela dit, ya pas qu’internet dans la vie !!
Ya aussi l’argent " />
YouTube
Le 22/06/2019 à 09h22
Quelle époque formidable…
Le 24/06/2019 à 08h38
Quand je vois comment la Russie et la Corée du Sud gèrent ce “problème”…
Corée du Sud filtre sur les DNS sur l’ensemble du pays.
Russie a mis en place un DNS filtrer pour les écoles et universités. (j’ai voulue l’utiliser pour voire mais cela est horrible en temps réponse du à la distance)
Et nous on galère à protéger nos enfants, c’est juste une histoire de pognons encore tout cela.
On pourrait très bien bien mettre un DNS par défaut et on le change si on le veux.
Le 24/06/2019 à 09h13
Pourquoi baise t’on. Potentiellement à la base, c’était par rapport à la création d’une famille et de l’idée de vivre à deux.
Or on voit aujourd’hui que les jeunes hommes se détournent massivement des femmes car pour eux le jeux est pipé. Baiser selon le bon vouloir de sa femme qui traitent les hommes comme un vibro sur patte avec le féminisme pour finir par perdre sa maison, ses enfants et ses revenus dans un jeux profondément inégalitaire vers la femme. Femme qui veux être sortie et nourries gratuitement ce qui rend la séduction très coûteuse dans un moment où les revenus des hommes jeunes sont en chute libre.
Et oui, il y a du divertissement pour échapper à ce monde d’interdit réels où essayer de prendre contact avec une inconnue est devenu du harcèlement, la pornographie sous tous ces aspects.
C’est bien pour cela que le japon à développé l’idée de femme 2D versus femme 3D. Cela permet de se divertir en laissant de coté les sangsues “féministes” qui détruisent l’idée de vie à deux en faisant croire l’égalité réelle inaccessible face à l’égalité de droit qui produit des inégalités.
Si pour chaque décision, deux personnes peuvent être d’accord ou non d’accord. Chaque personne à le droit de se prononcer une fois sur deux. Le résultat est une gaussienne qui va d’un partenaire qui aura toujours eut ses choix validé par lui et par l’autre à une partie des participant qui auront leur choix validés par l’un et pas par l’autre.
Mais même avec l’égalité des droits, un des partenaire se sentira lésée car il aura l’impression qu’il fait plus de concessions à l’autre. Il n’y a pas d’égalité des concessions faites à l’autre.
Et oui le porno permet aux hommes de se libérer des femmes et de leur dire merde vous ne valez pas la peine des emmerdements que vous demandez pour quelques minutes de plaisir selon vos convenances.
Le 24/06/2019 à 09h41
Le 24/06/2019 à 09h43
Le 24/06/2019 à 09h53
Le 24/06/2019 à 09h55
« les contenus les plus préjudiciables, tels que la pornographie et la violence gratuite, [feront] l’objet des mesures les plus strictes »
Parce que si tu la payes, la violence est autorisée…
Le 24/06/2019 à 09h56
Non.
Le 24/06/2019 à 09h56
C’est la base du couple. Après, c’est vrais qu’au vus du nombre d’enfants illégitimes découverts par tests génétiques, les femmes ne vivent pas toujours avec l’homme qui les a baisé pour élever les enfants.
Il est amusant de voir le traitement de l’onanisme dans la sexualité féminine te la différence de traitement avec l’onanisme dans la sexualité masculine. L’onanisme est célébrée chez la femmes depuis plus de 100 ans en terme de découverte de son corps et de compréhension de son corps.
Enfin, bien comprendre aussi qu’a travers cette permissivité vers le porno, une partie des parents préfèrent une sexualité loin des femmes et des fausses accusations de viol et d’agression sexuelle à une sexualité comme avant avec des découvertes des limites qui se faisaient dans la vie réelle à l’intérieur des cours de recréation et dans leur toilettes.
Le 24/06/2019 à 09h59
“Trop gros passera pas”
Le 24/06/2019 à 10h07
Ah la nature et ce que l’on veux lui faire dire selon son idéologie. Sade est un adepte de la nature dans les rapports entre les hommes et les rapports entre les hommes et les femmes.
On baise pour se faire plaisir sauf que ce plaisir est une frustration en lui même lorsque tu regarde les études de psychologie. Les femmes comprenant que ce faible plaisir leur permet de marchander et d’obtenir des privilèges. Les hommes ayant découvert à travers les divorces le coût important de ces plaisirs fugaces par rapport à la perte de leurs enfants, de leur maison et d’une partie de leurs revenus.
Sur les dernières Etudes, 30% de le jeune génération des hommes américains n’a pas baiser depuis un ans au moins. Et oui, il y a une différence entre les genres pour les ages identiques. Coût important de la drague pour les hommes, barrière à l’entrée plus importante pour les hommes sur les applications de drague et une partie des femmes utilisant les application de drague (30% ne cherchant juste qu’une repas gratuit à travers leur utilisation).
Le 24/06/2019 à 10h07
Le 24/06/2019 à 10h08
Le 24/06/2019 à 10h29
Le 24/06/2019 à 10h57
Le 24/06/2019 à 11h15
Mouais, alors je ne suis pas jeune, du coup difficile d’évaluer l’évolution des relations affectives pour la nouvelle génération.
J’ai quand même l’impression qu’il y a des codes admis du genre si 2 personnes on des échanges sociaux approfondis dans un lieu favorisant les rencontres (Bar, concert, j’ose pas mettre boite de nuit pas sur que ça existe encore " />, … )il y a une forte probabilité que ça aboutisse à une relation sexuelle.
Aujourd’hui, des faits divers sont mis en valeurs par des groupes sur les réseaux sociaux (et donc par les médias qui ont besoin d’audience) mais je pense qu’ils ne représentent qu’une infime partie des relations sociales.
J’ai d’ailleurs l’impression que l’essentiel des problèmes remontés viennent souvent de relation au travail.
Déjà à mon époque le proverbe était connu : No Zob In Job.
Le 24/06/2019 à 11h41
Le 21/06/2019 à 17h31
Pourtant la réification, on la voie constamment à l’oeuvre dans le web 2.0 et dans la publicité audiovisuelle (avec le “consentement” du CSA - pour utiliser un mot tendance).
Le 21/06/2019 à 17h37
Le 21/06/2019 à 18h30
Le 21/06/2019 à 18h45
Le 21/06/2019 à 18h48
Tout ça ne servira à rien.
Pas plus que les “pénalisations” des clients de prostituées.
Cette loi est surtout faite pour calmer les quelques électeurs Famille de France qui trépignent.
Et fait, quand on visite un site porno gratuit, il est fort possible que ce soit un mineur qu’il l’ait créé.
La loi va devenir encore plus hypocrite que le sexe lui même ! xD
Le 21/06/2019 à 18h59
On ne peut pas considérer la pornographie et la prostitution de la même manière: un mineur ne tombe pas par hasard sur une prostituée.
Il y a énormément de travail pour assainir le net mais on peut espérer que les premières sanctions mettront tout le monde au pas. Le vrai problème c’est la définition qu’on y donne parce que si c’est pour prohiber l’art sous prétexte que ça montre un nichon, là ce n’est plus acceptable.
Le 21/06/2019 à 19h02
Je le redis, il ne faut pas confondre la pornographie qui est une activité passive (une video peut venir de nul part sans qu’on la sollicite) à la prostitution qui est un acte volontaire.
La pornographie n’est pas interdite et il n’est pas question de faire de la pudibonderie mais quand même, on ne peut pas laisser un gamin tomber sur des images hyper trash sur le net sans que ça n’émeuve personne :/
Si on a réussi à imposer la RGPD, on doit pouvoir lutter contre le porno sauvage.
Le 21/06/2019 à 19h07
La charte va résoudre les problèmes, pourqoi s’emmerder à éduquer les gamins ? " />
Le 21/06/2019 à 19h09
Quel est le think tank américain derrière cette connerie ?
Le 21/06/2019 à 19h10
Le 21/06/2019 à 19h10
Le 21/06/2019 à 19h11
Le 21/06/2019 à 19h12
Le 21/06/2019 à 19h14
Le 21/06/2019 à 19h20
Je pense simplement qu’il vaudrait mieux travaillez avec les constructeurs de matériel réseau (qu’utilise les ISP (FAI)), afin d’intégrer une méthode de verrouillage plus propre des contenu adultes.
Car, il y a de forte chances qu’au final, on aura comme pour les autres sites, un simple filtrage DNS, qui sera contourné par défaut, car de nos jours beaucoup de matériel réseau n’utilise plus les DNS par défauts des ISP (FAI) en leur préférant ceux de Google ou Cloudflare (qui n’intègre pas ces blocages).
Le 21/06/2019 à 19h33
Le 22/06/2019 à 09h42
Vous la sentez la dérive de “oh, on va étendre la portée de cette loi pour ce qui nous dérange au gouvernement/lrem/rn” ?
Le 22/06/2019 à 09h49
De quelle loi parles-tu ?
Le 22/06/2019 à 09h49
J’suis jamais tombé sur du porn par inadvertance… quand j’en ai vu c’est que je voulais en voir… ou que des « potes » m’en ont fait voir, aussi.
Quant aux pubs carrément explicites, tu les vois que sur les sites de porn (et encore, sans bloqueur). T’en vois des suggestives sur quelques sites de torrents et autres partages pas officiels, mais bon, quand j’ai commencé à pouvoir librement aller sur de tels sites, j’avais passé l’âge de pouvoir être gêné par ça…
Le vrai problème c’est pas qu’il y ait du porn sur internet, mais qu’il y ait des gamins sans surveillance qui puissent y accéder sans restriction.
Le 22/06/2019 à 09h58
Déjà punissable. Ce n’est pas le problème : l’ennui c’est la coopération des acteurs du web sous astreinte.
Je troll mais ce n’est pas la mer à boire ce texte. Finalement.
Le 22/06/2019 à 10h01
moi de mon temps il fallait connaitre qqun qui connaissait qqun qui possédait un enregistrement VHS -pourri- la plupart du temps, passait l’après midi a jouer avec lui au ballon et PEUT ÊTRE qu’il te filait la cassette, que tu ne pouvais voir QUE si tes parents n’étais pas là.
restait M6 mais c’est plus de l’erotisme que du porno
Le 22/06/2019 à 10h04
Je lis énormément de commentaires pudibonds sur cette news, c’est sans commune mesure avec ce qu’on pouvait lire ya 7 ou 8 ans sur le sujet ici.
Perso je suis quand même vachement plus inquiet de la musique que les jeunes écoutent aujourd’hui que du porno qu’ils pourraient regarder… Si on s’inquiète vraiment de l’intégrité morale des jeunes, faudrait aussi se poser la question de ce qu’ils écoutent et de ce qu’ils regardent de manière générale.
Perso j’ai commencé à mater du porn assez jeune et à part m’avoir rendu plus ouvert d’esprit sur ces questions là, ça n’a pas eu vraiment plus d’incidence que ça sur moi. Quand on parle de porno et de sexualité en générale aujourd’hui, c’est un peu comme une caution morale, on va tapper là dessus assez radicalement pour se rassurer qu’on est intègre moralement tout en laissant les pires saloperies se faire ailleurs, et perso ça me gave. Je trouve au contraire que le porno peut avoir des vertu, comme le fait tout con que le corps appartient à chacun et que tu es libre de le montrer à qui veut bien le voir, que tu as le droit de vivre ta sexualité comme tu l’entends et que c’est à personne de te dire si tu devrais ou pas bander pour telle ou telle chose.
Et accessoirement, les jeunes sont loin d’être des demeuré et sont tout à fait capable de faire la part des choses, mais à force de les considérer comme tel, faudra pas s’étonner qu’ils finissent par donner des adultes complètement crétins qui ne peuvent pas réfléchir autrement qu’à travers leurs pulsions…
Le 22/06/2019 à 10h12
Il n’est pas question que les sites ferment. Ils seraient juste déréférencés.
Le 22/06/2019 à 11h03
Pas mieux.
On trouvait un pote qui avait l’air suffisamment âgé et il allait acheter dans la ville voisine Play Boy et autres publications interdites, on allait au vidéo-club aux heures creuses, en toute discrétion on faisait aussi tourner l’économie… Même si globalement les images auxquelles on avait accès, et qui existent toujours aujourd’hui, Play Boy et Marc Dorcel n’ont pas disparu, sont noyées dans un océan d’autres dont j’ai vraiment souhaité que ma fille les voie quand elle avait une quinzaine d’années. Je doute que j’aurais apprécié les voir à cet âge.
Plutôt qu’une limitation technique qui aurait de toutes façon été inutile puisqu’elle vivait chez sa mère, on a eu une bonne discussion qui est allé au delà du p0rn. Toujours en parlant des images, j’ai pu lui rappeler quelques règles en terme de contraception et de prophylaxie et on a vaguement parlé de certaines pratiques sans jamais évoquer ni sa sexualité ni la mienne.
Le 22/06/2019 à 11h29
Si on ne montre pas de porno aux jeunes, comment va-t-on faire pour creer des vocations chez les jeunes filles pour renouveller les actrices ??
C’est quand meme l’un des rares metiers où les femmes sont payées plus cher que les hommes, c’est une grande avancee du féminisme !
Le 22/06/2019 à 11h44
Sur un ton plus léger : Parmi ces « normes », il cite l’ « expression d’une domination masculine forte qui remet en cause l’égalité femmes/hommes ».
Donc comme punition, je propose le visionnage d’une video contenant une dominatrix entre chaque vidéo porno vu pour faire du ré-équilibrage. Problème réglé " />
Le 22/06/2019 à 11h48
Oui, parce que toi, quand tu reçois un message (par MP ou par chat) d’un spambot, tu ne vas pas cliquer sur le lien tendancieux. Pas sûr que ce soi le cas pour tous les jeunes.
Et j’en reçois sur des sites comme danstonchat ou même carrément ici, dans les commentaires par des bots (page 4 si tu affiches en liste de conversation les commentaires).
Le 22/06/2019 à 11h50
Le 22/06/2019 à 11h50
Pi-Hole du coup par la simplicité de mis en place.
Le 22/06/2019 à 11h57
Ah mais dans tout les cas c’est un problème d’éducation, je suis d’accord.
D’ailleurs je trouve qu’on retire trop facilement la responsabilité aux parents justement en leur disant en gros “le gouvernement s’en occupe et protègera vos enfants des vilains sites pornos”.
Le 22/06/2019 à 12h06
Le 22/06/2019 à 12h12
Le 22/06/2019 à 12h52
Le 22/06/2019 à 13h01
Je doute que les parents qui n’arrivent pas à faire marcher le contrôle parental soient vraiment concernés par une charte dont ils n’auront même pas connaissance…
Le 22/06/2019 à 13h04
Et donc ? La charte va supprimer tout ce contenu pourri ?
S’ils ne savent pas utiliser un logiciel de contrôle parental, ils n’ont probablement pas d’anti-virus, ou d’adblocker. Donc ça continuera comme avant.
Le 22/06/2019 à 14h17
Le 22/06/2019 à 14h59
Le 22/06/2019 à 15h23
Le 22/06/2019 à 15h24
C’est justement ça le problème. Tu dis que tu n’ai jamais tombé involontairement dessus parce que tu sais qu’en cliquant sur ce type de lien tu tomberas sur un site porno.
Le problème c’est que la majorité de ceux qui utilisent un ordinateur ou le net ne savent justement pas l’utiliser (au moins pour conduire, tu as le permis qui “valide” que tu sais utiliser le véhicule, et pourtant malgré ça …), donc leur bousin va servir à rien. Les domaines sont achetés par camion et les spambot font leur boulot, ils spam.
Ils essayent de mettre en place quelques choses qui va seulement emmerder les “principales” plateformes et va dédouaner les parents de leur boulot. Le résultat va être que les jeunes vont avoir toujours autant accès au porno, mais sur des sites différent.
Le 22/06/2019 à 15h27
Le 22/06/2019 à 15h28
Je dois avoir pas loin d’une vingtaine voir trentaine de blocklist utilisé avec Pi-Hole, ça marche très bien.
En plus tu peux bloquer ou débloquer manuellement un domaine depuis l’interface.
Le 22/06/2019 à 15h29
Hey! Je cherche un partenaire sexuel. Trouvez-moi icihttp://ustanika.ga/coyearlo
Le 22/06/2019 à 15h30
Le 22/06/2019 à 15h36
Le gros problème ce que ça ta solution ne marche pas, parce que c’est pas l’informaticien qui clique sur le lien d’un spambot facebook par exemple, c’est l’utilisateur incrédule qui n’a aucune idée de comment ça marche qui fait l’action.
Tu lui mets une bécane sous nunux, le résultat sera le même tant que tu n’éduques pas, le gamin il va quand même réussir à tomber sur un site de pr0n, peut importe ce que ton “informaticien” à mis en place.
La seul solution est de fonctionner dans l’autre sens, en whitelist plutôt qu’en blacklist de site porno. Tu lui donne une dizaine de sites et là effectivement ça fonctionnera.
Le 22/06/2019 à 15h42
Le 22/06/2019 à 16h52
Disons qu’il y a aussi une schizophrénie assez forte en France.
Cas 1 apparaît : “l’Etat n’a pas à intervenir pour * dictature !!!”
Cas 1 est parti en vrille : “mais que fait l’Etat, ils sont nuls, tous pourris !”
C’est peut être caricatural, mais lorsqu’il y avait eu le “sauvetage Alstom” il y a quelques années, des sondages d’opinion indiquaient que l’Etat n’a pas à intervenir dans l’économie, mais que l’Etat doit intervenir quand une entreprise est en difficulté.
A titre personnel, quand j’ai plein de sons de cloches différents pour la même chose, je n’écoute plus rien et me contente de la mienne.
Le 22/06/2019 à 19h08
Le 23/06/2019 à 11h44
Le 23/06/2019 à 13h11
Le 23/06/2019 à 13h11
Le 23/06/2019 à 13h30
La source de financement est importante mais vu les autres c’est du pain béni pour RT d’avoir la possibilité grâce au web et aux bouquets box de rentrer en rivalité avec les journaux Français… ne pas trop s’étonner non plus du créneau choisi.
Après Fact Checker n’est pas synonyme de journalisme d’investigation. La preuve :
(Ret.) General Michael Hayden, former Director of the CIA, former Director of the National Security Agency and former Principal Deputy Director of National Intelligence (George W. Bush administration)
Suis-je le seul à me demander ce que fait un as des ADM en carton dans le conseil de ce site ? " />
Le 23/06/2019 à 14h21
Le 23/06/2019 à 15h46
Le 23/06/2019 à 16h37
Le 23/06/2019 à 17h12
Le 23/06/2019 à 17h15
Le 23/06/2019 à 17h44
Résolveur DNS intégré à la boite-routeur avec interception des requêtes dns, une app de pilotage dédiée avec 2FA pour l’ordiphone du parent censeur (de porn, mais aussi de pub etc). Simple, efficace.
Les seules limites : vpn, dns chiffré. Et le coût du chipset de la box qui monte. " />
Le 23/06/2019 à 18h50
Bien tordu pour faire un lien entre la gauche et un manque de préparation.
Venant d’un tel énergumène limité, c’est pas si surprenant.
Le 23/06/2019 à 19h02
Le 23/06/2019 à 19h04
Le 23/06/2019 à 19h31
Le 23/06/2019 à 19h54
Le 24/06/2019 à 11h45
Le 24/06/2019 à 12h43
Tu sais aussi que dans la nature cette polygamie n’est pas liée à un respect fantastique du consentement des partenaires.
Enfin, cette polygamie rêvée, comme dans les harems ou en chine avec les courtisanes est liée à des revenus importants des hommes qui disposent de ces femmes et de peu de liberté pour ces femmes qui sont des objets sexuels possession d’un notable et ayant pour but d’assurer une descendance quitte à avoir des assassinats pour garantir une place ou une succession.
Là encore on peu faire dire bcp de choses à la nature, mais le but premier de cet enferment de bcp de femmes mises à la disposition d’un homme de pouvoir était de produire des descendance avec des but de transmission de pouvoir et territoriales.
Le 24/06/2019 à 12h57
Le 24/06/2019 à 13h32
Le 24/06/2019 à 13h38
Le 24/06/2019 à 13h40
Moi j’ai toujours cru que t’étais un gros troll baveux… S’il te plaît, ne me déçois pas… Ne sois pas la version premier degré de toi-même :(
Le 24/06/2019 à 13h54
Le 24/06/2019 à 18h29
e pense qu’il a vécu une relation ‘houleuse’ (j’emploierais d’autres mots, mais bon….) !
le ‘problème’ est sérieux, ceci-dit !!!
Le 25/06/2019 à 13h06
C’est amusant car toi tu ne donne pas les information de cet état “naturel” de polyamour qui existe en dehors de la société.
Enfin, il est amusant de voir le traitement différent entre les hommes et les femmes sur les mêmes sujets.
Les femmes qui sont célibataires sont https://www.celibattantes.fr/ et les hommes seraient obligatoirement des frustrés qui ne peuvent vivre sans la présence d’une femme qui les traitent comme des chiens.
L’onanismes féminins est célébré alors que l’homme ne devrait trouver son salut que dans une relation à la femme.
La méchante société pour les personnes qui n’ont toujours pas compris que Rousseau était un charlatan avec son bon sauvage, mais une envie de consentement qui est un élément qui n’est pas naturel mais au contraire une construction sociétale évoluant selon les époques et les sociétés.
Vivre à deux, c’est accepter des concessions sachant qu’il n’y a pas d’égalité des concessions dans cette vie à deux. Il y aura toujours un des partenaires qui aura toujours l’impression qu’il fait plus de concessions que l’autre.
Et vivre seul n’est pas vivre en frustré puisque c’est une possibilité de retrouver du temps pour soi, pour vivre sa vie, ses passions sans la frustration de devoir les abandonner pour un autre.
Le 25/06/2019 à 14h10
Le 25/06/2019 à 14h15
Tactique de vieux : envoyer sa femme au combat d’idées pour faire taire la concurrence masculine et la subjuguer par séduction.
C’est très habile. Et cela crée des discussions sans résolution comme celle-ci. Réfléchissez un peu ! " />
Le 25/06/2019 à 19h54
Le 26/06/2019 à 08h24
Le 26/06/2019 à 09h51
Je ne sais pas quelles sont les évolutions de consommation actuelles, mais ça fait un bail que je me suis fait la réflexion que le porno était finalement beaucoup moins normatifs sur le corps des femmes que Hollywood, la mode ou la presse féminine. Je crois que les mouvements de “body-acceptance” actuels doivent pas mal au porno, en fait.
Le 26/06/2019 à 10h04
J’ai une question de candide :
En quoi le porno c’est mal ?
Le 26/06/2019 à 10h15
Ce n’est pas “mal” en soi, mais c’est interdit aux mineurs par la loi.
Le 21/06/2019 à 19h40
Le 21/06/2019 à 19h45
Le 21/06/2019 à 19h49
Le 21/06/2019 à 19h52
Le 21/06/2019 à 20h00
Le 21/06/2019 à 20h09
Le 21/06/2019 à 20h22
Le 21/06/2019 à 20h24
Le 21/06/2019 à 20h28
Le 21/06/2019 à 20h28
Euh, non !
Collarro c’était à une heure de grande écoute.
Benny Hill aussi. La playmate de C+ aussi !
Faire l’amalgame entre ça et du porno je trouve ça WTF !
Je comprends par contre parfaitement ton envie de protéger tes rejetons des multiples viols de rétine qu’ils risquent à chaque instant. La solution existe et c’est TOI !
Tu es le maître de la zapette et de ce qui passe par ta connexion internet. C’est ton boulot le filtrage et les explications, pas celui de l’État.
Le 21/06/2019 à 20h32
Le 21/06/2019 à 20h33
Un filtrage niveau FAI ne mènerait qu’à un filtrage généralisé et ce n’est pas vraiment le but des parlementaires. Si j’ai bien saisi l’article, c’est surtout pour eux la volonté d’approcher l’impossibilité pour un mineur d’accéder facilement à ce genre de contenu.
Le 21/06/2019 à 20h39
Il faut s’entendre sur la notion de porno mais mes souvenirs sont surtout le fait de voir des pervers courir après des bonnes femmes habillées en soubrette (pour Benny Hill). Je me souviens même que mon père n’y voyait pas d’inconvénient.
Pour autant les idées qui sont véhiculées derrière sont horrible de sexisme et un gros problème de point de vue sur le consentement des pauvres femmes tripotées contre leur grès.
Tout à fait d’accord sur le rôle des parents mais il faut admettre que dans une société où on doit travailler plus pour gagner plus c’est difficile d’être à la maison avant 19h-20h. Les smartphones n’aident pas non plus pour une surveillance efficace. L’état a le devoir, pour te contredire, de faire son maximum pour préserver les générations des nuisances quelles qu’elles soient et avoir accès à du pron à l’âge de 14 ans cela en fait parti.
Le 21/06/2019 à 20h45
Personnellement, chaque fois que je revois le fameux débat de “le porno dégrade l’image de la femme en la soumettant à l’homme”, je rappelle que dans le gonzo justement, l’homme n’est qu’une bite sur pattes qui est là pour bander et cracher sur demande, dont on ne voit presque jamais le visage et qui est rarement crédité.
(accessoirement, les hommes sont moins bien payés que les femmes dans le porno, d’où le fait que des acteurs s’orientent vers le “gay for pay” mieux rémunérateur, mais aussi plus risqué niveau VIH et compagnie)
Expliquez-moi la valorisation là dedans.
Ce type de porno est dégradant pour les deux sexes, raison pour laquelle il faut privilégier les autres réalisations plus qualitatives comme tu l’expliques.
Plutôt que de le censurer (pour rappel, un incendie ne s’éteint pas en fermant les yeux), il vaut mieux s’intéresser et même mieux réguler le secteur. Si les très gros studios sont généralement assez clean, il existe bien trop de petites productions où les acteurs se font baiser, mais pas dans le sens attendu. Et le tabou de la profession fait qu’ils peuvent exercer en toute impunité.
Sans oublier que la majorité de la production est entre les mains du groupe MindGeek qui a droit de vie et de mort sur les studios et les carrières des modèles. Tout en régnant en maître à la fois sur la production officielle et sur le piratage grâce aux revenus publicitaires générés sur tous ses sites.
Le 21/06/2019 à 20h54
Cool. Enfin le gouvernement veut asdainir le net des saloperies immorales modernes…
Les parents que nous sommes applaudissent… Merci M. Macron .
Le 21/06/2019 à 20h55
Le 22/06/2019 à 19h10
*le mandat
Le 22/06/2019 à 19h18
Fellation :)
Attention il s’agit d’un contenu pornographique, j’espère qu’un modo intervient le we sinon NextInpact va devoir payer un million.
Ils sont cintrés…
Le 22/06/2019 à 20h35
Le 23/06/2019 à 06h16
Le 23/06/2019 à 06h25
Le 23/06/2019 à 06h29
Le 23/06/2019 à 07h01
Le 23/06/2019 à 07h05
Non, c’est juste un bot qui désinforme.
Le 23/06/2019 à 07h38
L”article de RT ne dit nulle part que “l’invasion migratoire et les profs gauchos-anarchos” sont les causes du problème.
Merci d’avoir répondu à sa question. Ce n’était pas une blague, c’est donc l’autre partie de l’alternative qui s’applique.
Je cite l’alternative pour la rappeler :
Le 23/06/2019 à 07h42
Le 23/06/2019 à 08h33
Le 23/06/2019 à 08h38
Maintenant son script a le choix :
Quelle va être la réponse du bot ?
Le 23/06/2019 à 11h01
Le 23/06/2019 à 11h12
Le 23/06/2019 à 11h43
Le 23/06/2019 à 20h18
Le 23/06/2019 à 21h33
Le 23/06/2019 à 21h34
Le 23/06/2019 à 21h39
Le 23/06/2019 à 21h57
Le 23/06/2019 à 21h59
Le 23/06/2019 à 22h03
Du coup ils vont faire quoi ?
Un bouton “Oui j’ai bien 18 ans et plus” -> déjà fait et ca ne sert à rien
Ils ne vont pas demander une pièce d’identité à l’inscription -> on ne va pas ficher les gens pour ça.
Faire acheter un code chez le buraliste -> ça marche tellement bien avec les cigarettes…
Demander un micro paiement à l’inscription ? -> idem, il y aura toujours un pote sympa pour dépanner
Mettre un filtre sur le tel du gamin -> le net regorge de tuto sur comment remettre un téléphone à zéro.
La meilleur solution c’est de 1 éduquer les parents, et de 2 éduquer les enfants.
Le 23/06/2019 à 22h06
Le DPI coûte un bras.
Pour tous les pays non répertoriés ci-dessous, l’âge minimum requis pour gérer son propre compte Google est 13 ans.
Rien n’est dit sur l’usage. Google propose même un “family link”.
Donnez à vos enfants de bonnes habitudes numériques
Et sinon.
Le 23/06/2019 à 22h08
Le 23/06/2019 à 22h12
Je l’ai déjà dit : boxs avec une gestion DNS locale. (ça améliore la redondance et prévient le DNS hijack sur des pans entiers de l’internet).
Comme ça à terme tout est bloqué par défaut et puis si un parent veut quand même accéder à du porn il le fera en âme en conscience comme avec les moteurs de recherche qui filtrent par défaut les résultats de recherche.
Le 23/06/2019 à 22h12
Le 23/06/2019 à 22h13
Il suffit de repenser à la fameuse loi Schiappa et à tous les benêts qui pensaient qu’on allait apprendre la masturbation aux enfants en maternelle…
Le 23/06/2019 à 22h31
Si Marlène est de la partie…
Alors.
Doit-on regretter que le ridicule ne tue pas ?
Vous avez 4h " />
Le 24/06/2019 à 05h10
Le 24/06/2019 à 08h13
Vous savez autant que moi que cet argument est fallacieux.
Les enfants sauront contourner, et il leur restera leur smartphone en 4G .
Le 24/06/2019 à 08h31
Qui a dit que bloquer était la solution? qui a dit que seule une impossibilité d’accès totale et absolue était la seule mesure nécessaire pour atteindre le but?
Certains se sont plaints du manque de capacité des parents responsables de leurs enfants à bloquer, et de nombreuses solutions simples ont été évoquées.
des mesures extrêmement simples permettent de réduire l’exposition passive à zero. Pour l’exposition active, c’est déjà une autre question, souvent liée au tabou imposé par les parents et la sociétés par rapport à des questions que tous les jeunes se posent lorsqu’ils découvrent que la sexualité existe. En plus, les mesures proposées par l’état ne sont pas légitimées pour ce type d’exposition.
Le 26/06/2019 à 10h15