Le lancement de Disney+ repoussé au 7 avril à la demande du gouvernement (et d’Orange)
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Le 22 mars 2020 à 07h16
5 min
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Se voulant rassurant sur l'état des réseaux français depuis le début du confinement, le gouvernement multiplie les signaux contradictoires, appelant au « civisme » des utilisateurs, certaines plateformes de vidéo à réduire la qualité d'image ou... Disney+ à ne pas se lancer en France. Une demande « poussée » par Stéphane Richard, PDG d'Orange.
« Encore un peu de patience pour nos fans français, notre service de streaming Disney+ arrive bientôt » annonçait hier soir le compte Twitter du service de SVOD. Dans la soirée, Cédric O se félicitait « cette décision difficile mais responsable, qui permettra aux fans de profiter de leurs programmes favoris sans risque pour la connexion de tous ».
Une décision prise par l'entreprise américaine « à la demande du gouvernement français ». Car si ce dernier assure depuis des jours, et le début du confinement, que l'infrastructure des FAI est parfaitement capable de tenir la charge, il multiplie les actions allant dans un sens parfaitement opposé, en ne visant qu'un type d'acteurs : les services de streaming vidéo.
« Le réseau va parfaitement bien », mais...
Ainsi, les autres activités, qui peuvent elles aussi nécessiter énormément de bande passante, sont mises de côté dans le discours gouvernemental, et ne semblent pas poser de problème au Secrétaire d'État. Ce, même si elles fonctionnent à plein débit contrairement aux flux vidéos qui n'occupent que quelques dizaines de Mb/s dans le cas de la 4K.
Mais pourquoi ne pas avoir demandé à Disney+ de réduire la qualité d'image comme à Netflix ou YouTube ? Tout d'abord, il faut savoir que cette volonté de retrait n'est pas une idée du gouvernement, qui relaie ici simplement une demande, non pas de la Fédération Française des Télécoms, qui ne s'est pas exprimée publiquement sur le sujet, mais d'Orange.
Dans Les Échos, Grégory Rabuel (directeur général de SFR Télécom) ajoute ce matin que « les opérateurs télécoms ont demandé à Bercy de discuter avec Disney + pour différer ce lancement », sans pour autant l'exprimer publiquement depuis. Après quelques bruits de couloir allant dans ce sens dans la presse ici et là en début de semaine, c'est le PDG d'Orange qui est sorti du bois sur le sujet hier chez nos confrères du Figaro : « Le lancement de Disney + est un sujet de préoccupation. Nous ne voulons pas empêcher nos compatriotes de se divertir, mais il faut mesurer le risque que l’on prend ».
Faire rentrer Disney+ dans le rang
« Le mode de distribution de Disney n’est pas contrôlé par les opérateurs. Le lancement de Disney va être en OTT, sans aucun contrôle de notre part. J’en ai parlé aux autorités, j’ai saisi Bercy et l’Autorité des télécoms (Arcep). Peut-être qu’un report de quelques semaines du lancement de Disney + serait opportun » confie-t-il à nos confrères.
En creux, on comprend qu'au-delà du risque pris par le mode de diffusion de Disney+, c'est l'absence d'accord, qu'il soit commercial ou technique (les deux étant en général lié) qui pose problème. Cela n'était déjà pas du goût des opérateurs qui se plaignaient il y a peu du montant du chèque demandé par Canal+ (qui distribue Disney+ en France aux tiers). Mais c'est surtout le point technique qui est mis en avant pour justifier de cette demande et la rendre audible.
C'est d'ailleurs le très respecté Jean-Luc Vuillemin, Directeur Réseaux et Services internationaux d'Orange qui en fait le SAV sur Twitter, expliquant que « Disney "tire" via des CDN interconnectés partout en Europe sur les réseaux internationaux Orange, ca fait pas la même chose en terme de traffic et d’éléments impactés », par rapport à des acteurs qui ont pu avoir des pratiques similaires mais avec qui les FAI ont fini par s'entendre, tels que Netflix.
Pour Nicolas Guilllaume, PDG de Netalis et secrétaire de l'Association des opérateurs télécoms alternatifs (AOTA), il y a là un sujet de désaccord : « le lancement ne pose pas de problème dans les autres pays sauf en France. Donc je pense qu'il y a de l'argumentaire un petit peu trop fumeux malgré tout. Le politique est manipulé. [...] Il va peut-être falloir se poser un jour la question du prix du peering privé avec les grands opérateurs qui est un facteur bridant l'innovation et qui risque en plus de mettre à mal les réseaux. Cette pression sur les OTT est anormale » indique-t-il sur Twitter.
Un nouveau rapport de force
Ce report fait dans tous les cas bien les affaires des FAI qui, n'ayant pas ce flux à gérer, n'auront pas à agir en cas de problème, et donc à subir le mécontentement de leurs clients. Ici, c'est Disney+ qui doit passer pour celui qui allait engorger l'internet français de manière irresponsable, avant d'être stoppé par le gouvernement, alerté par Orange.
La séquence qui s'ouvre est donc celle de la mise en place d'une solution. Canal+, Disney+ et les FAI français ont donc 15 jours pour se mettre d'accord. Ces derniers ont une nouvelle arme à leur disposition : la possibilité de demander le report du lancement jusqu'à la fin du confinement, qui devrait durer encore quelques semaines, voire jusqu'à l'été.
Chacun va donc faire valoir ses droits et, espérons-le, trouver un terrain d'entente d'ici le 7 avril prochain.
Le 22 mars 2020 à 07h16
Le lancement de Disney+ repoussé au 7 avril à la demande du gouvernement (et d’Orange)
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« Le réseau va parfaitement bien », mais...
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Faire rentrer Disney+ dans le rang
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Un nouveau rapport de force
Commentaires (105)
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Abonnez-vousLe 22/03/2020 à 07h45
#1
Le 22/03/2020 à 08h05
#2
Donc le confinement s’arrêtera le 7 avril !
Le 22/03/2020 à 08h24
#3
Hier soir j’ai voulu regarder un film en VOD sur Orange (fibre), ça n’a pas marché (service momentanément indisponible). Ce matin par curiosité j’ai fait un essai, aucun souci. Donc les problèmes de saturation des services, on les a déjà.
Le 22/03/2020 à 08h46
#4
J’aimerais bien connaitre la part de bande passante allouée à la télévision, type de consommation dont on ne parle jamais…
Curieux que nos dirigeants ne recommandent pas l’utilisation de la TNT pour ceux qui le peuvent.
Le 22/03/2020 à 08h51
#5
J’ai cherché un peu, pas trouvé de chiffres.
J’ai lu par contre que Netflix représenterait 23% du trafic à lui seul http://www.leparisien.fr/high-tech/pourquoi-netflix-represente-un-quart-du-trafi… ce qui me parait énorme.
Et, dans ce cas, combien pour la TV ?!
Le 22/03/2020 à 08h57
#6
Le 22/03/2020 à 09h00
#7
Les flux vidéo sont limités en débit par essence, contrairement à d’autres. Par exemple quand je télécharge des mises à jour, des jeux ou leurs patchs, des pilotes, … j’utilise la connexion à plein (sous réserve de la capacité du serveur) ce qui n’est pas le cas avec un flux vidéo (sauf quand la connexion est elle-même le facteur de bridage).
Après la question c’est : qu’est-ce que l’ont veut limiter et sur quels critères ? Le gouvernement ne peut pas dire à la foi qu’il n’y a pas de souci (ce qui est faux), et viser certains acteurs sans les nommer, ne pas détailler de critère précis et les raisons de ces choix, etc.
S’il y a un problème de congestion des réseaux, tout est déjà en place pour le gérer. Si le gouvernement détecte des points de tension en étant alerté par les FAI et veut agir de manière proactive, soit, mais qu’il détaille ces éléments et dans quelle mesure tel ou tel cas est problématique. On ne peut pas faire de la politique, ou tout du moins prendre des décisions en 140⁄280 caractères et ne jamais aller plus loin.
Parce que quand on apprendra que tout va mieux parce que tout le monde a trouvé un accord, celui qui aura l’air bête, c’est avant tout celui qui a cautionné tout ça ;)
Le 22/03/2020 à 09h14
#8
Il me semble que l’IPTV ne sature pas le backbone des FAI : si je ne dis pas de bêtises, le flux TV est mutualisé jusqu’au NRA (c’est du multicast).
Pas besoin d’envoyer 100 fois le flux d’une même chaîne de Paris à Marseille, il n’y a que sur la boucle locale que le signal est dupliqué (et encore, en fibre avec le GPON, c’est même pas sûr).
Pour le replay par contre, c’est 1 flux par abonné, forcément.
Edit : multi-grilled " />
Le 22/03/2020 à 09h19
#9
Exact:
La TV en adsl est fibre est en multicast jusqu’au NRA/NRO (central téléphonique pour simplifier). Ensuite, chaque utilisateur a le flux TV qui arrive chez lui avec sa ligne. On a donc un flux avec toutes les chaines 1 fois jusqu’au central (multicast).
Le 22/03/2020 à 09h25
#10
Alors, fondamentalement, si les gens confinés regardent netflix en 1080 ou disney +, faudra m’informer de la grosse différence pour le réseau.
Est-ce que disney fait quelque chose de différent par rapport à netflix ? Est-ce que leur datacenter pour la France est super mal placé par rapport à l’agencement des réseaux ?
Ou c’est juste une histoire de sous qui devrait se régler totalement autrement qu’avec le jeu merdique du peering actuel ?
Le 22/03/2020 à 09h28
#11
Le 22/03/2020 à 09h34
#12
Ils veulent récupérer de la bande passante en limitant le gaspillage ?
Pourquoi ne pas en profiter en commençant par tenter d’éradiquer les parasites qui inondent nos boites mails de spam ?
Au niveau mondial la bande passante perdue à cause de ce fléau doit être colossal.
Le 22/03/2020 à 09h37
#13
Le 22/03/2020 à 10h02
#14
Le 22/03/2020 à 10h27
#15
Le 22/03/2020 à 10h29
#16
« Est-ce que leur datacenter pour la France est super mal placé par rapport à l’agencement des réseaux ? » Pour l’instant oui. Netflix a mis des caches dans tous les FAI (ce qui pose d’autres problèmes, question neutralité du réseau), pas Disney+. Je ne défends pas la décision du gouvernement, hein, elle relève du bougisme (« il faut faire quelque chose, n’importe quoi ! »), j’explique juste qu’il y a apparemment une réelle différence entre Disney et Netflix.
Le 22/03/2020 à 10h31
#17
Sinon, les lecteurs de NextInpact connaissent tout cela, mais si vous voulez expliquer la situation à vos proches, vous serez peut-être intéressé·e·s (DANGER : PUB) par mon article sur l’Internet en temps de confinement :https://framablog.org/2020/03/21/linternet-pendant-le-confinement/
Le 22/03/2020 à 10h35
#18
Bwarf l’inpact du lancement de Disney+ serait limité, vu que Mandalorian est diffusé sur la TNT
Le 22/03/2020 à 10h35
#19
Ohé la pub ! " /> Mais c’est pour la bonne cause alors c’est parfait " />
Le 22/03/2020 à 10h46
#20
Voyez-vous venir le prétexte du COVID-19 pour que les FAI puissent facturer l’OTT en France ? " />
Le 22/03/2020 à 11h00
#21
Le 22/03/2020 à 11h00
#22
et abroger la neutralité du net
Le 22/03/2020 à 11h05
#23
Le 22/03/2020 à 11h13
#24
Et pour ceux qui veulent des liens, le forum lafibre.info documente pas mal la présence de ces serveurs chez les FAI:
SFR:https://lafibre.info/peering-google/ggc-google-global-cache-chez-sfr/msg208441/#…
K-net:https://lafibre.info/k-net-internet/google-global-cache-k-net/msg169050/#msg1690…
Ou des nœuds de réseau comme Rézopolehttps://lafibre.info/peering-google/ggc-rezopole/msg241423/#msg241423
Netflix fait de même, exemple:https://lafibre.info/gix/netflix-peering/msg159629/#msg159629
En passant, le différent Free Youtube.Google a été réglé:
https://lafibre.info/peering-google/free-installe-des-ggc/msg211451/#msg211451
Le 22/03/2020 à 11h13
#25
Perso, le peering SFR/Twitch est parti en couille depuis samedi 16h minimum chez moi. Ça galère avec un pauvre stream en 720 :(
Le 22/03/2020 à 11h51
#26
Article intéressant, merci (et la vidéo sur les conf’call m’a fait sourire).
Le 22/03/2020 à 12h23
#27
Pourquoi Disney a-t-il cédé à cette demande ?
Le 22/03/2020 à 12h25
#28
Pour éviter une mauvaise pub je pense.
Le 22/03/2020 à 12h28
#29
Bravo de travailler un dimanche." />" />" />
Le 22/03/2020 à 12h34
#30
Est ce qu’on peut contourner le repport ?
En s’inscrivant en Belgique par exemple ? J’avais vu que pour avoir un compte au Canada il fallait avoir une carte émise au Canada. Est ce ce sera pareil en Europe ?
Le 22/03/2020 à 12h45
#31
Le 22/03/2020 à 12h46
#32
Le 22/03/2020 à 12h50
#33
Non, hélas.
Le 22/03/2020 à 12h51
#34
Le 22/03/2020 à 13h07
#35
Ainsi, les autres activités, qui peuvent elles aussi nécessiter énormément de bande passante, sont mises de côté dans le discours gouvernemental, et ne semblent pas poser de problème au Secrétaire d’État. Ce, même si elles fonctionnent à plein débit contrairement aux flux vidéos qui n’occupent que quelques dizaines de Mb/s dans le cas de la 4K.
En 2018, l’entreprise US Sandvine avait fait un observatoire d’utilisation de la bande passante sur Internet.
Il en ressortait entre autres que 57.69% de la bande passante descendante utilisée était pour le streaming vidéo (intégrant les services de SVOD, les services OTT des FAI, etc.
Suivi de 17.01% pour le Web, et 7.78% pour le jeu vidéo.
L’estimation de consommation de Netflix était de 14.97% de la bande passante descendante globale. En exemple ils indiquaient qu’un téléchargement de Call of Duty Black Ops (101Go) représentait 14 heures de vidéo en 4K (7Go/h).
Si vous avez des données chiffrées à jour, je suis preneur, car cette estimation et appréciation non sourcée me laisse perplexe.
A titre d’estimation personnelle : j’ai rarement vu des sites atteindre le max de mes 300mbps descendants. Steam ou équivalent dépassent rarement le débit que j’avais en 100mbps.
Le 22/03/2020 à 13h38
#36
Le 22/03/2020 à 13h46
#37
Des services oui, mais pas des réseaux.
Le 22/03/2020 à 14h04
#38
Le 22/03/2020 à 14h33
#39
Le 22/03/2020 à 14h57
#40
Non… Faire payer le diffuseur (youtube, netflix, disney…) pour garantir le service = du flux 1-10 mbps sans coupure jusqu’au client final.
Et s’il ne paye pas, le FAI fera de sont mieux… c’est à dire qu’il limitera (artificiellement) à 128⁄256 kpbs avec des drops. " />
Le 22/03/2020 à 15h10
#41
Le 22/03/2020 à 15h22
#42
Tu as dû rater ce message.
Le 22/03/2020 à 15h34
#43
Moi j’aurais une solution pendant la pandémie : dépénalisation du partage pair-à-pair (torrent / magnet etc).
Ça permet d’utiliser de façon plus efficiente la bande passante en répartissant la charge et en évitant les points de congestion " />
Le 22/03/2020 à 15h41
#44
Je crois que @GVGreg a raté tout l’article et ne connaît rien au réseau tout simplement.
Le 22/03/2020 à 15h41
#45
Le post de Stéphane Bortzmeyer je l’ai lu et je l’ai trouvé très intéressant, et je suis d’accord avec lui sur de nombreux points.
Ce que j’en retiens aussi, c’est que pour l’instant il n’y a pas lieu de s’inquiéter, je suis d’accord. Mais vu que personne n’est en mesure de savoir combien de temps durera cette situation dramatique, il faut aussi que tous les acteurs de cet écosystème aient l’humilité de dire que la situation est gérée au jour le jour et que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément dans 3 semaines.
Et dans tout ce que j’ai pu lire ces derniers jours, à chaque fois ça parlait “gros tyaux”, interco, accords de peering… N’oublions pas que des millions de foyers accèdent encore à Internet par ADSL (et plus souvent par obligation que par choix) et que dans leur cas ça peut avoir un vrai impact. Et le sujet, ce n’est pas qui on privilégie le plus ou le moins entre Disney, YouTube, Canal… le sujet c’est que chacun arrive peu ou prou à utiliser les services en ligne dont il a besoin, avec une certaine sobriété
Le 22/03/2020 à 15h47
#46
Il y a probablement des domaines ou j’en connais plus que toi et tous les auto-revendiqués experts réseau qui, au choix :
_ essaient de se faire mousser sur les réseaux sociaux
_ mélangent tous les sujets (neutralité du net, architecture du réseau, architecture des sites, écosystème de la TV payante…)
_ se comportent comme des trolls anti-système, poussent des coups de gueule à deux balles contre l’état, la société toussa toussa
Mais effectivement, essayer de contribuer à un sujet avec des arguments, et a minima une ouverture à la discussion, ça n’est peut-être pas à la portée du premier troll venu
Le 22/03/2020 à 15h54
#47
OK, tu es d’un naturel inquiet et la situation t’angoisse. Je le comprends, même si je ne partage pas cette anxiété.
Et comme l’a dit refuznik juste au dessus, tu n’y connais rien en réseau.
Le métier des FAI est de dimensionner leur réseau en fonction du trafic et d’avoir toujours de la marge pour avoir le temps d’augmenter leur bande passante. Donc, ne sois pas inquiet à leur place, ça va te causer des soucis pour rien.
Enfin, pour les gens en ADSL, ce qui limite leur débit, c’est leur connexion sur leur ligne téléphonique jusqu’au DSLAM et rien d’autre. Donc, non, l’augmentation de débit global sur le réseau de leur FAI ne va pas faire diminuer la quantité d’octets qui peut passer sur leur ligne.
Le 22/03/2020 à 15h59
#48
Ok les gars, vous savez tout mieux que les autres, continuez à vous auto-congratuler alors
Pour la partie ADSL, j’aurais dû être plus clair à parler de possible saturation DSLAM et pas de la ligne en particulier (parce que non, il n’y a pas que l’affaiblissement de la ligne qui influe le débit)
Je vous laisse donc entre sachants…
Le 22/03/2020 à 16h35
#49
Parfois eventuellement (contrairement à la fibre) certains DSLAM/NRA ne sont pas fibrés. La collecte est effectuée via Cuivre/Faisceau hertzien. Après ça tend à disparaitre et je dirais que dans ce genre de cas, confinement ou pas, avec de la SVOD, ça ramerait de toute façon pendant les pics de trafic.
Sinon un NRA fibré, il y a pas spécialement de chance pour que ça sature au niveau de la collecte.
Le 22/03/2020 à 16h39
#50
On est d’accord, mais dans ce cas, ça ramait avant.
Le 22/03/2020 à 16h55
#51
Le 22/03/2020 à 17h06
#52
Je n’ai pas été assez explicite sur mon premier message. La mauvaise pub serait parce que le gouvernement ou Orange expliquerait sans preuve des problèmes d’accès à des services “importants” par des problèmes réseaux lié au trafic nouveau engendré par Disney alors qu’on lui avait demandé de retarder son lancement.
Le public qui n’y connaît rien (et c’est normal) rejetterait la faute sur eux.
Et je n’ai rien dit sur tes compétences en réseau. De toute façon, cette mauvaise pub n’aurait rien à voir avec la technique.
Le 22/03/2020 à 17h12
#53
" />" />
Lu ça hier depuis un commentaire sur Numérama (où les commentaires sont bien souvent plus intéressants/informés que les articles dont les titres sont de plus en plus clikbait " />)
Le 22/03/2020 à 18h13
#54
Le 22/03/2020 à 18h14
#55
Salut,
Si ça peut servir a mettre un peu de contraste, en Andorre, le traffic a fait un bon de 700% depuis le confiment (plus renforcé qu’en france, d’ailleurs), par contre la data mobile a baissée de 32%
source : Ici
Le 22/03/2020 à 18h40
#56
Le 22/03/2020 à 18h41
#57
eh bien disney plus n’a qu’a dire que les problèmes d’acces ne sont pas
engendrés par eux fin de l’histoire. je trouve que le président de
disney+ kevin meyer s’est comporté de maniere lache. il n’aurait pas du
ceder au chantage du gouvernement. et maintenir la date.
Le 22/03/2020 à 19h22
#58
Merci Stéphane pour ce très bon article qui ramène de la raison dans cette folie !
Le 22/03/2020 à 20h14
#59
, sans pour autant l’exprimer publiquement depuis.
ça arrange surtout free
Le 22/03/2020 à 20h31
#60
je suis d’ avis de soumettre une pétition pour demander au président de disney + de changer son point de vue et sortir disney + le 24 mars est-ce que cela pourrait marcher ?
Le 22/03/2020 à 20h33
#61
est-ce vrai que disney + allait engorger l’internet francais de maniere irresponsable.
Le 22/03/2020 à 20h59
#62
Non. C’est une excuse pour retarder la concurrence. Le gouvernement n’est plus à un mensonge près.
Le 22/03/2020 à 21h47
#63
alors il faut dire la vérité au pdg de disney + nous devons contacter la branche francaise de disney +
Le 22/03/2020 à 22h23
#64
Nous avons expliqué à Disney que ce lancement pouvait représenter un
risque important. Nous avons encore des éléments techniques à apporter
pour solidifier les réseaux. Et, par ailleurs, l’arrivée de Disney+
était difficilement compatible avec la demande faite aux Français de
modérer leurs usages en ligne
il aurait du refuser tout court.
Le 23/03/2020 à 02h46
#65
Disclaimer : en toute transparence, je bosse pour un opérateur (pas FR donc finalement Disney+ je m’en tamponne le coquillard).
Parenthèse : je me marre quand je vois dans les commentaires tous ces gens qui s’improvisent experts réseau/télécom et qui pense savoir ce qu’il se passe tout mieux que tout le monde, ce sont sûrement les mêmes gens qui s’improvisent experts en épidémiologie … Fin de parenthèse.
Le fait est que les réseaux des opérateurs souffrent ces derniers jours et que les opérateurs sont en mode crise. Ils essaient de gérer au mieux cette montée en charge non anticipée pour que tout le monde puisse avoir un accès décent à Internet. C’est encore plus vrai pour les opérateurs mobiles.
La vérité, c’est que les opérateurs naviguent à vue puisqu’on est dans une situation totalement inédite et qui ne répond à aucun modèle ou expérience déjà rencontrés (un peu comme le gouvernement finalement).
Donc oui, avoir en plus un gros fournisseur de streaming qui débarque en OTT est source d’inquiétude. Si on peut déjà enlever cette variable, c’est toujours ça de pris. Et ce n’est pas forcément de la politique mal placée.
J’ajoute que je me passerais volontiers de réunions en plein WE pour définir les actions et optimisations nécessaires afin que Kevin et Kevina puissent regarder des vidéos facebook confinés à la maison pendant que Michel et Janine bossent en utilisant leur VPN préféré.
Concernant la neutralité du net et notamment l’article de Stéphane Bortzmeyer, j’ai un scoop : la neutralité n’existe plus depuis bien longtemps. Pour parler chiffres, Youtube c’est 25% de notre trafic, Facebook 25%, Netflix 10%, etc. Elle est où la neutralité là-dedans quand on a 4 ou 5 acteurs qui représentent 80% du trafic Internet ?
Pour reprendre l’analogie de l’autoroute, c’est comme si une minorité d’entreprises venaient perturber son fonctionnement avec un flot important de camions. Une fois qu’on a dit ça on fait quoi ? Rajouter une ou plusieurs voies de circulation, ça prend du temps et ça coûte cher.
Tout n’est pas blanc ou noir et la neutralité montre ici ses limites, il faut un certain équilibre. Des solutions sont possibles mais elles doivent impliquer ces acteurs de manières active. Ce qui finalement se fait déjà au travers de la mise en place de caches ou de liens de peering directs.
Le 23/03/2020 à 04h56
#66
Le 23/03/2020 à 05h29
#67
Je continue car plus moyen d’éditer !
le trafic pro: avant l’utilisateur était dans son entreprise et les flux était interne à son entreprise ou parfois vers le web via un opérateur.
maintenant l’utilisateur accède à l’interne de son entreprise via un VPN qui est dans son entreprise et parfois ressort vers le web
Cela implique le redimensionnement du serveur VPN ainsi que l’interconnexion avec l’opérateur. Les flux ne sont plus du tout les mêmes. Je vous laisse imaginer le casse-tête pour l’Education nationale.
le trafic que je dirais résidentiels: le trafic de “loisir”isney+ arrive: On a raison de dire que lorsque l’on regarde Disney, on ne regarde plus Netflix et cela pourrait revenir au même sauf si les serveurs de diffusion ne sont pas aux mêmes endroits (CDN). Si ils ne sont pas en France, cela impacte les réseaux internationaux. Il ne faut pas seulement penser à la taille des tuyaux mais aussi à la capacité des routeurs internationaux à encaisser la montée en charge du trafic. Il n’y a pas qu’un histoire de gros sous.
Et comme la majorité des utilisateurs sont chez eux, il faut prévoir le dimensionnement de l’interconnexion des OLT (accès fibres) et des dslam (accès adsl) entre ces équipements et le réseau IP de l’opérateur qui concernent des dizaines de milliers d’équipements de générations différentes (on ne les change pas du jour au lendemain lorsqu’on ne peut pas adapter les flux alors que les flux ont changé du jour au lendemain) .
Bon, j’ai essayé de faire simple mais c’est compliqué et pas aussi simple et aussi machiavélique que vous pouvez le penser.
Le 23/03/2020 à 05h56
#68
Le 23/03/2020 à 07h30
#69
Mais la question du « dernier kilomètre » est complètement différente, car, là, l’occupation du tuyau dépend entièrement de l’utilisateur (sauf attaque DoS). Ne pas lancer l’offre de Disney ou pas ne changera rien. Si M. Michu craint pour son tuyau, il peut ne pas regarder de vidéos. Le dernier kilomètre, quand il a une capacité restreinte, est le lieu des choix individuels, qu’on n’impose pas aux autres et qui ne dépend pas de leurs choix.
Le 23/03/2020 à 07h33
#70
Notons que l’augmentation de la capacité réseau va devenir de plus en plus difficile au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans le confinement : travaux et déplacements suspendus, pièces qui n’arrivent plus de Chine, datacenters inaccessibles (Equinix désormais presque fermé…) À moyen terme, c’est cela qui m’inquiète davantage que Disney. (Cf. l’excellent exposé de Job Snydershttp://instituut.net/~job/netops_during_pandemics.pdf
Le 23/03/2020 à 07h39
#71
« la neutralité n’existe plus depuis bien longtemps » C’est le discours classique des telcos depuis de nombreuses années, finalement, le confinement n’a rien changé, les mêmes arguments ressortent.
Il y a un élement vrai dedans : de nombreux opérateurs violent la neutralité du réseau. Après, par quel miracle faudrait-il renoncer à un principe parce qu’il est largement violé, cela m’échappe. Cela me parait plutôt une raison pour le défendre, au contraire.
(Et concernant la domination d’un petit nombre d’acteurs, les solutions sont connues : pair-à-pair, décentralisation, fédération, etc. Curieusement, ce sont justement les techniques que les telcos combattent.)
Le 23/03/2020 à 07h44
#72
« Il y a pas mal d’inexactitudes publiés dans l’article chez Framasoft » Je veux bien une liste, même partielle.
Le 23/03/2020 à 07h46
#73
« Je vous laisse imaginer le casse-tête pour l’Education nationale. » C’est bizarre, cette phrase dans un commentaire parlant des VPN, et de la redistribution du trafic. L’Éducation Nationale fournit des accès VPN aux élèves, aux enseignements du primaire et du secondaire, aux étudiants ? (Réponse : non.)
Le 23/03/2020 à 07h51
#74
« je me marre quand je vois dans les commentaires tous ces gens qui
s’improvisent experts réseau/télécom et qui pense savoir ce qu’il se
passe tout mieux que tout le monde, ce sont sûrement les mêmes gens qui
s’improvisent experts en épidémiologie » Cette attitude technocratique et méprisante est trop fréquente dans les discours officiels en ce moment pour que je la laisse passer. Étant donné que tout le monde est affecté par l’épidémie, il est parfaitement normal que les citoyens discutent des mesures prises. Étant donné que tout le monde utilise l’Internet, il est parfaitement normal que les citoyens discutent de ce qui se fait en matière d’infrastructure de l’Internet.
Les citoyens ne sont pas tous bien informés ? Eh bien c’est aux gens qui connaissent de le faire, au lieu de se complaire dans l’attitude hautaine « décidément, qu’est-ce que les gens sont cons ». Les citoyens participeront aux débats de toute façon (et heureusement). Si on veut qu’ils le fassent de façon intelligente, cela dépend de nous (je suppose qu’une bonne partie des lecteurs de Next Inpact sont informaticiens…)
Et les données, les chiffres ? On m’a reproché de publier les statistiques d’un point d’échange Internet, en arguant que le France-IX n’est pas représentatif. Je ne demande pas mieux que de m’appuyer sur d’autres chiffres. Publiez-les, au lieu de dire « faites-nous confiance, de toute façon vous êtes trop cons pour comprendre ».
Le 23/03/2020 à 08h51
#75
Le 23/03/2020 à 08h54
#76
Le 23/03/2020 à 09h18
#77
Le 23/03/2020 à 09h20
#78
Le 23/03/2020 à 09h23
#79
effectivement je viens de me rendre compte que j’avais toujours confondu bittorent inc et bittorent…. " />
Le 23/03/2020 à 09h26
#80
« Concernant la neutralité du net et notamment l’article de Stéphane Bortzmeyer, j’ai un scoop : la neutralité n’existe plus depuis bien longtemps. Pour parler chiffres, Youtube c’est 25% de notre trafic, Facebook 25%, Netflix 10%, etc. Elle est où la neutralité là-dedans quand on a 4 ou 5 acteurs qui représentent 80% du trafic Internet ? »
La neutralité du net est un principe, pas une règle : la différence c’est qu’un principe s’exprime dans l’absolu alors qu’une règle s’applique dans la réalité d’un contexte en imposant des limites aux principes. Grosso modo, la neutralité du net dit qu’un opérateur de réseau n’a pas le droit de sélectionner, de prioriser les données en fonction de son intérêt (ça n’empêche pas qu’il y a des règles pour permettre à la voix, au streaming, etc, de fonctionner à chaque instant sans interdire d’autres usages).
Pour prendre une autre analogie que l’autoroute : quand LaPoste, Adrexo, UPS, DHL ou autre livre les colis d’Amazon ou les plis électoraux de professions de foi (en France, on reçoit la propagande électorale sous pli adressé dans sa boîte aux lettre à chaque vote) ou les plis non-adressés de publicité commerciale ou autre, Il y a des entrepôts et une logistique spécifique, forcément. Ça ne veut pas dire que Amazon va compromettre le transit des courriers et colisages en J+1 des PME et des cartes postales de vacances, car LaPoste et les autres opérateurs postaux mettront en place une infrastructure logistique plus adaptée et mieux dimensionnée pour assurer sa mission… sans pour autant vendre des services de livraison d’Amazon. Orange, Altice et autres opérateurs télécom sont dans cette situation et doivent naturellement respecter le principe de neutralité du net. C’est un métier, c’est clair.
Cela-dit, si Free, Orange, Altice, Bouygues (je vis en France hexagonale) faisaient preuve de transparence et évitaient de noyer ensemble leurs activités de FAI, diffuseursTV, producteurs cinéma, opérateurs d’infrastructure (… et autres services), les non-initiés pourraient y voir plus clair, mais visiblement les opérateurs télécom ne souhaitent pas défendre la neutralité du net (la vraie, pas celle défendue par Netflix ou celle défendue par Orange).
Le 23/03/2020 à 09h26
#81
Le 23/03/2020 à 09h36
#82
Le 23/03/2020 à 10h07
#83
On dirait les mots de Stéphane Richard (président d’Orange).
Déjà, la définition de la neutralité du net n’est pas la bonne. Netflix et Orange peuvent dire ce qu’ils veulent, la neutralité du net n’est pas qu’une simple négociation entre le réseau et les 2 extrémités de ce réseau et la neutralité du net n’interdit nullement Orange à prioriser les services Netflix pour offrir un service de qualité, seulement la neutralité du net oblige Orange à faire son travail d’opérateur et à facturer ses clients aux 2 extrémités de son réseau en fonction du service télécom pour lequel il est payé (pas pour diffuser OCS, et faire payer un supplément si on veut du Netflix de qualité).
« cependant êtes-vous prêt à payer votre abonnement (beaucoup) plus cher pour cela ? »
Pour répondre à cette question, je dirais qu’on paie déjà ce prix cher au travers des services de la box (par ex. : Netflix est diffusé dans les box des 4 opérateurs nationaux français - Google propose AndroidTV dans les terminaux TV de 2 opérateurs français - OCS = Orange - Amazon Prime a également des partenariats avec des FAI - etc ).
On paie déjà sous forme d’options TV/VOD ou de forfaits “tout compris/inclus”. La vérité est que ça arrange autant Orange ou Free de devenir des portails d’accès multimédia au même titre que Google avec ses services pléthoriques. Vous allez me rétorquer que personne ne paierait le prix prohibitif de l’infrastructure de réseau sans ces services, moi je vous répondrais alors qu’un opérateur réseau peut très bien se faire payer par Netflix et par le client final pour les données qui sont transportées et distribuées : Orange n’est en aucun cas obligé de monnayer ses clients finaux à l’opérateur de contenus Netflix, c’est d’ailleurs contraire à la neutralité du net (la vraie, pas celle de Netflix, pas celle de Orange).
Le 23/03/2020 à 10h19
#84
Tout à fait d’accord avec toi.
Le 23/03/2020 à 10h22
#85
En somme, parce que Google et Apple accèdent aux données personnelles des clients d’Orange et d’Altice ou leur font payer leurs terminaux et leurs services très cher, alors il faudrait donner les mêmes droits commerciaux à Orange et à Altice en leur permettant de devenir les intermédiaires entre les utilisateurs de Youtube/iPhone et Google/Apple (les Gafam, les Natu). C’est pas de la gestion du réseau ça (rien à voir avec la neutralité du net), c’est de la distribution de contenus (de la vente d’espace commercial et de la monétisation de clients finaux). Dans ce contexte, il serait préférable de renforcer le RGPD (pour les données personnelles et leur usage commercial) et de réglementer les plateformes numériques et les terminaux (privacy by design, etc).
Le 23/03/2020 à 10h26
#86
Le 23/03/2020 à 10h30
#87
C’était plus ou moins la position de Free vis à vis de Netflix et Youtube mais il n’avait pas les reins face à des fournisseurs en position dominante.
Le 23/03/2020 à 10h31
#88
Le 23/03/2020 à 11h21
#89
dommage je comptais dessus pour mes gamins !
Le 23/03/2020 à 11h43
#90
Je ne partage pas ton avis. Il y avait bel et bien un enjeux de vente de contenus par l’intermédiaire de la Freebox (le triplay “tout compris” et avec options TV payantes à 30€/mois, c’est notamment la stratégie de Free). Aucune raison pour que le FAI Free dégrade les services des Gafa, Natu vis-à-vis des utilisateurs finaux (hormis son propre intérêt de diffuseur FreeboxTV).
Le 23/03/2020 à 11h54
#91
“C’est un peu court, jeune homme”… Que tu ne sois pas d’accord avec moi, pas de soucis. Mais si tu veux contester ce que j’affirme et conserver une quelconque crédibilité, il va falloir m’expliquer où j’ai si gravement fauté (ce qui est toujours possible, je n’ai aucune prétention à l’exactitude et à l’exhaustivité).
Le 23/03/2020 à 11h56
#92
Il serait intéressant de justement avoir des statistiques en terme d’utilisation de bande passante du trafic supplémentaire engendré par le télétravail, et pas un simple “ressenti”. Parce que pour l’instant, tout ce que j’en ai lu, c’est que ce sont les infras internes des entreprises qui ne tiennent pas toujours la charge.
En tant que développeur, ce ne sont pas Git, le chat et les quelques confcall que je fais qui vont engendrer une surcharge du réseau de mon FAI…
Quant à la 4K, personne ne l’a supprimée. Sont bitrate a été réduit sur Netflix et YouTube ne la propose plus par défaut (mais elle est toujours disponible).
Le 23/03/2020 à 11h59
#93
Il ne les a pas dégradé, il a juste refusé de les prioriser
Le 23/03/2020 à 13h39
#94
Le 23/03/2020 à 14h18
#95
Pour faire une analogie bagnolesque qui va faire hurler tout le monde, la neutralité du net c’est :
Tout le monde fait la queue au péage de Valence, y’a pas de passe-droits ni de coupe-file.
Dans mon esprit en tout cas. Et mon esprit est bien embrouillé en ce moment. " />
Le 23/03/2020 à 14h25
#96
Saut si tu as un passe Liber-T (Télépéage) " />
Le 23/03/2020 à 17h41
#97
et tu paye plus cher si t’es un bahut de 40t qu’un caisseux de 2t, tu consomme plus d’autoroute. Disney +, c’est comme envoyer des centaines de 40t, ça risque de bouchonner à moins de construire plus de voie. " />
Le 23/03/2020 à 17h49
#98
Mais Disney + paye bien ses fournisseurs d’accès à internet, il n’y a aucun doute là-dessus.
La différence avec l’autoroute et les camions, c’est que le flux de données qui entre à un endroit doit ressortir ailleurs et le plus souvent chez un autre FAI. Et ce FAI fait déjà payer le coût de ce flux de données à ses clients à lui. C’est la logique même que chacun facture ses clients.
Le 23/03/2020 à 18h14
#99
La neutralité du net, dans ton analogie, c’est que le temps que tu passeras à faire la queue au péage ne dépendra pas de ce qu’il y a dans le coffre de ta voiture (courriers, photos, DVDs…)
Le 23/03/2020 à 20h45
#100
Le 25/03/2020 à 16h56
#101
Façon de voir les choses. Ce que je comprends de ce que tu dis : aujourd’hui, Free priorise les flux de diffusion de Netflix/Youtube/Vimeo/etc en contradiction avec la neutralité du net.
Bref, je te parle du diffuseur TV Freebox (et facturation de contenus par Free), toi tu me réponds priorisation de flux de diffusion comme si ça ne faisait pas partie de la mission d’un opérateur télécom d’offrir le streaming vidéo à ses clients.
Le 25/03/2020 à 17h22
#102
Le 25/03/2020 à 17h45
#103
Le 25/03/2020 à 17h59
#104
Le 25/03/2020 à 18h20
#105