Rachat de SFR par Numericable : à quoi doit-on s’attendre
Tout a des conséquences, mais pas forcément celles prévues
Le 15 mars 2014 à 09h00
17 min
Économie
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C'est fait. Vivendi a donc choisi et est entré en négociation exclusive avec le fonds Altice, l'actionnaire majoritaire de Numericable. Si Vivendi se donne trois semaines pour réfléchir et confirmer s'il explorera d'autres pistes ou non, imaginons que Numericable et SFR ne fassent qu'un. Quelles seraient les conséquences ?
Un nouvel ensemble aux forces importantes
Véritable feuilleton depuis quelques semaines, le rachat de SFR touche à sa fin. Si un rebondissement est encore possible, imaginons que le scénario soit bien celui annoncé et que Numericable et l'opérateur au carré rouge n'appartiennent plus qu'aux mêmes actionnaires. Concrètement, nous disposerons donc d'un duo qui aura pour principaux atouts à ce jour :
- un réseau mobile national en 2G et en 3G et les meilleures fréquences 800 MHz (4G) du marché
- 21,54 millions de clients mobiles (dont 186 000 de chez NC), soit 6,5 millions de moins qu'Orange, mais 10,4 millions de plus que Bouygues et 12,5 millions de plus que Free (pour le moment)
- 6,3 millions de clients internet (hors marques blanches), soit moins qu'Orange (de 3,8 millions) mais plus que Free (de 700 000) et beaucoup plus que Bouygues (de 4,3 millions).
- un réseau de 5,2 millions de foyers raccordables en FTTLA (à 100 Mb/s ou plus) et d'1,6 million raccordables en FTTH
- un grand nombre de clients très haut débit fixe : 197 000 FTTH chez SFR et environ 1 million en FTTLA chez NC
- un revenu moyen par abonné (ARPU) très important chez Numericable (41,90 euros par mois)
- une clientèle professionnelle non négligeable
- un réseau de 1000 boutiques environ (hors partenariats)
Numéro deux français dans le secteur mobile et fixe (grand public et professionnel) et numéro un dans le très haut débit fixe, le nouvel opérateur a bien des atouts, c'est indéniable. Avec des investissements importants, il peut d'ailleurs rapidement accroître sa couverture nationale en 4G (40 % de la population au début de l'année) et le nombre de foyers en très haut débit fixe peut encore s'accroître de plusieurs millions dans les années à venir.
La question du très haut débit fixe semble d'ailleurs centrale pour les deux sociétés. Vivendi a ainsi indiqué hier dans son communiqué que l'offre d'Altice répond le mieux à son objectif « de renforcer SFR comme un acteur dynamique du très haut débit fixe et mobile ». Patrick Drahi, le patron d'Altice, a pour sa part a expliqué que « ensemble, nous créerons un champion national et européen du Très Haut Débit fixe et mobile ».
Mais aussi aux faiblesses non négligeables
SFR/Numericable, c'est aussi quelques faiblesses, et non des moindres. D'un côté, nous avons Numericable avec un taux de désabonnement très important dont le recrutement net d'abonnés est le plus faible du marché, et dont l'image n'est pas forcément la meilleure qui soit. Son chiffre d'affaires tourne de plus au ralenti et affiche une croissance particulièrement faible (+ 0,9 % en 2013. De l'autre, il y a SFR, dont les revenus s'effondrent (- 9,6 % en 2013), la faute à un ARPU en chute libre (- 15 % en 2013). Niveau recrutement, l'opérateur au carré rouge est de plus loin d'être à la fête dans le fixe, avec la croissance la plus faible des quatre grands opérateurs. Seule bonne nouvelle, ses recrutements FTTH sont plutôt bons ces derniers mois.
Si dans les faits, le duo SFR/NC est bien un géant des télécoms, sa dynamique n'est par contre pas emballante. Officiellement, Patrick Drahi a déclaré avoir pour objectif de couvrir 12 millions de foyers en très haut débit d'ici 2017 et 15 millions de foyers d'ici à 2020, ceci afin de recruter 6 millions de clients d'ici trois ou quatre ans, Des ambitions qui aujourd'hui semblent démesurées en ce qui concerne le nombre d'abonnés. Du fait de l'endettement du futur groupe, et de ses marges de manœuvres commerciales seront de plus assez limitées.
La croissance du nombre de clients de Numericable est faible et est principalement tirée par Bouygues en marque blanche
Xavier Niel, le patron de Free, qui ne se renforcera donc pas si Vivendi accepte bien l'offre d'Altice, a d'ailleurs expliqué hier que « cela va créer un acteur extrêmement endetté, et qui ne croît pas. Il lui faudra générer un maximum de cash pour servir sa dette, ce qui va enlever toute agressivité commerciale à SFR, comprimer les investissements et nous apporter de nouveaux abonnés. C'est déjà ce qui se passe avec Numericable, qui est endetté à hauteur de 4 fois son Ebitda : ses prix sont les plus chers du marché. »
La question de la force commerciale du duo est effectivement centrale. Orange, très endetté, a très peu de marges de manœuvre et connaît aussi cette situation. Avec plus de 10 milliards de dettes, SFR sera dans la même situation et seuls Free et Bouygues, bien moins endettés, pourront donc se permettre d'être agressifs, comme l'a fait le premier il y a deux ans dans le mobile et le second il y a peu dans le fixe.
Mais si aujourd'hui, SFR et Numericable sont puissants, qu'en sera-t-il dans quelques années en cas de montée en puissance de Free et/ou Bouygues Telecom ? Ce rapprochement, s'il a un potentiel réel en matière d'investissement, pourrait toutefois ne pas être sans casse d'un point de vue commercial. Il faudra ainsi vérifier quels seront les choix stratégiques du nouvel ensemble. La concurrence a en tout cas tout intérêt à profiter des possibles hésitations du duo.
Numericable forcé d'ouvrir son réseau à la concurrence ?
Il faut de plus préciser que même si l'alliance entre SFR et Numericable pose moins de problèmes que celle entre Bouygues et SFR, la question de l'ouverture du réseau câblé de NC à la concurrence est posée, ainsi que celle des exclusivités du câblo-opérateur. En effet, Numericable dispose de certaines chaînes exclusives dont seule l'offre Canalsat dispose également. Il se pourrait ainsi que l’Autorité de la concurrence ait son mot à dire à ce sujet. La question est d'autant plus importante qu'historiquement, Numericable est plus un fournisseur de chaînes TV qu'un fournisseur d'accès à internet, il est bon de le rappeler.
Quant à la question du réseau câblé, il se pourrait que ce dernier devienne comme celui d'Orange, à savoir accessible à la concurrence. Bouygues, Free, Orange, etc. pourraient ainsi proposer à leurs clients une offre passant par le réseau de Numericable. Mais encore faut-il que les autorités et le gouvernement forcent l'opérateur à ouvrir son réseau. Rappelons tout de même qu'à l'instar d'Orange pour son réseau fixe, le câble s'est aussi déployé en France grâce au pouvoir public. Si des sociétés privées ont profité de la commercialisation du réseau dès l'ouverture du plan câble des années 80, le secteur public a mis la main à la poche pour installer le réseau.
« Numericable va devoir dégrouper son réseau câblé » estime en tout cas le fondateur de Free. « Même si je n’aime pas trop le câble, si Free peut offrir aussi un service universel de télévision par le câble pour un euro par mois, ça se regarde » a-t-il ironisé au cours d'une entrevue, avant de noter que « si, d'aventure, le câble devenait propriétaire de SFR, Free sortira plus fort également. En matière de chaînes, d'accès aux sites, de rééquilibrage des portefeuilles de fréquences, d'ouverture du câble, notamment. » Un avis faussement positif ou est-ce une façon de mettre la pression sur l'Autorité de la concurrence ?
Les conséquences sur les rapports entre opérateurs
Sujet peu abordé, il est important de rappeler que la plupart des opérateurs sont liés entre eux. Nous savons ainsi que :
- Bouygues Telecom exploite le réseau FTTLA de Numericable
- Numericable exploite le réseau mobile 2G et 3G de Bouygues
- Numericable exploite le réseau mobile 4G de SFR
- Bouygues Telecom et SFR ont un accord de mutualisation de leurs réseaux mobiles 2G, 3G et 4G
- Orange a des accords de mutualisation de fibre optique avec Free, SFR et Bouygues Telecom
- Bouygues a aussi des accords de mutualisation de fibre optique avec SFR
- Free Mobile a un accord d'itinérance 2G et 3G avec Orange jusqu'en janvier 2018
Le très probable rachat de SFR par Numericable soulève donc de nombreuses questions vis-à-vis de tous ces partenariats. S'il serait logique que Numericable transfère tous ses clients mobiles sur le réseau de SFR, il y a surtout deux autres types d'accords qui seront à revoir. Le premier est bien entendu celui qui lie Bouygues et SFR en matière de mutualisation de réseaux 2G, 3G et 4G.
Concrètement, SFR et Bouygues Telecom ont signé le 31 janvier dernier un accord de mutualisation. De quoi réduire fortement leurs coûts, mais si la finalisation du réseau qui touchera tout de même 57 % de la population ne devrait être effectif que fin 2017. Mais si l'on retrouve d'un côté Orange, et de l'autre un trio Bouygues/SFR/Numericable, c'est bien entendu Free qui risque de faire grise mine, tant il paraitra esseulé. Là encore, il ne serait guère étonnant que ce dernier pointe du doigt cette situation afin de pousser l'Autorité de la concurrence à agir.
Le plan très haut débit en question ?
L'autre problématique est bien entendu le sujet de la fibre optique. Pour le moment, Orange est l'acteur le plus dynamique (et de loin), suivi par SFR. Bouygues et Free sont particulièrement en retrait, et Numericable, lui, préfère se baser sur son réseau câblé et proposer du FTTLA, c'est-à-dire de la fibre jusqu'au dernier amplificateur, le reste étant du coaxial, ce qui n'est pas le cas du FTTH donc, qui est de la fibre optique de bout en bout.
La situation actuelle est donc qu'Orange fibre, et que ses partenaires (surtout SFR) lui donnent un grand coup de pouce dans certains territoires français. Mais que se passera-t-il si le nouvel ensemble SFR/NC venait à plutôt investir massivement dans le FTTLA afin d'atteindre les objectifs du gouvernement, plutôt que de dépenser dans le FTTH, bien plus coûteux mais aussi plus performant ? Le risque est ici évident : à moins que Bouygues et Free ne se réveillent, ce qui est loin d'être gagné, Orange sera esseulé. Or aux vues des dépenses en jeu, l'opérateur historique ne voudra certainement pas être le seul à mettre la main à la poche. Le plan fibre est bien ici en jeu, et il faudra surveiller de près ce point dans les semaines et mois à venir.
Pourquoi choisir l'offre d'Altice/Numericable plutôt que celle de Bouygues ?
En attendant la décision définitive de Vivendi, regardons de plus près pourquoi ce dernier a décidé d'entrer en négociations exclusives avec Altice plutôt que Bouygues. Tout d'abord, contrairement aux propos de son PDG, Altice a bien augmenté son offre à la dernière minute suite à la contre-offre de Bouygues, ce qui pourrait d'ailleurs avoir joué en sa faveur.
Initialement, nous avons donc eu dans l'ordre ces derniers jours :
- La 1ère offre d'Altice : 10,9 milliards d'euros en cash et 32 % du nouvel ensemble pour Vivendi
- La 1ère offre de Bouygues : 10,5 milliards d'euros en cash et 46 % du nouvel ensemble pour Vivendi
- La 2nde offre de Bouygues : 11,3 milliards d'euros en cash et 43 % du nouvel ensemble pour Vivendi
- La 2nde offre d'Altice : 11,75 milliards d'euros en cash et toujours 32 % du nouvel ensemble pour Vivendi
S'il est certain que Vivendi n'allait pas rejeter les millions supplémentaires proposés par Altice, il faut surtout comprendre que pour la maison-mère de Canal+ et Universal Music, seule une chose compte : l'argent, et surtout l'argent rapide. Le plan fibre, l'emploi, le sort de SFR, ses relations avec Bouygues, l'avis d'Arnaud Montebourg... Vivendi n'en a cure.
Après s'être désengagé du milieu du jeu vidéo (Activision/Blizzard), le géant français veut en faire de même avec le secteur télécom. Son objectif est donc d'encaisser le plus vite possible. Or non seulement l'offre d'Altice est plus rémunératrice à court terme, mais elle a surtout pour avantage d'être moins complexe aux yeux de l'Autorité de la concurrence que celle de Bouygues.
Sauf surprise, la fusion entre SFR et Numericable sera déjà bien amorcée d'ici la fin de l'année. L'entrée en bourse du nouvel ensemble permettra ensuite à Vivendi de se désengager totalement, récoltant au passage quelques euros supplémentaires.
Quid des relations entre Bouygues, Free et Orange ?
SFR et Numericable mariés, il est tout aussi important d'analyser comment évolueront les relations entre les autres concurrents. D'un côté, Bouygues et Free ne sont pas connus pour leur amour réciproque, ce qui n'a pourtant pas empêché les deux sociétés de trouver un accord historique en trois jours et trois nuits en cas de rachat de SFR par le premier.
Désormais encore plus esseulés, les deux ennemis pourraient-ils un jour s'allier ? À moins tout simplement que Free, qui affiche une très forte croissance économique et qui est peu endetté, croque tôt ou tard Bouygues Télécom, ce qui ferait à son tour de lui un géant ? Mais si céder des fréquences et quelques milliers d'antennes peut coûter 1,8 milliard d'euros, la vente intégrale de l'opérateur est bien plus onéreuse. Si une telle acquisition venait à se réaliser, ce qui pour le moment est bien peu réaliste, il faudra attendre que Bouygues perde encore de la valeur, et que Free gagne en poids. Rendez-vous dans deux ou trois ans certainement.
La couverture 3G de Free (cartes anciennes) implique encore une forte dépendance au réseau d'Orange
Le cas Orange est aussi à prendre en considération. Outre la question épineuse du très haut débit évoquée ci-dessus, il y a aussi bien sûr la question du mobile et de son accord d'itinérance avec Free. Bien sûr, la fusion entre SFR et Numericable n'a pas d'incidence notable sur le marché mobile, mais l'accord entre Bouygues et Free étant caduc, ce dernier ne disposera donc pas de son propre réseau 2G. L'opérateur restera donc dépendant d'Orange encore plusieurs années, son réseau 3G étant encore bien loin de couvrir l'intégralité de la population (60 % aux dernières nouvelles). Souvent discuté par la concurrence et même certains membres du gouvernement, l'accord d'itinérance entre les deux opérateurs devrait être un peu moins contesté, même si Bouygues aura comme toujours son mot à dire.
La situation complexe du fixe
Le marché du réseau internet fixe doit aussi être pris en compte de manière globale suite à cette probable fusion. Orange est le numéro un de ce marché avec plus de 10 millions de clients, et il domine largement le secteur du FTTH. SFR et Numericable deviennent un acteur puissant, aussi bien en ADSL où l'opérateur au carré rouge compte de très nombreux NRA dégroupés, qu'en câble et FTTLA.
Restent donc Free et Bouygues. Le premier génère encore les deux tiers de son chiffre d'affaires grâce à l'ADSL, tandis que le second vient de casser ses prix afin d'attirer massivement des clients et forcer la concurrence à réduire ses marges. Si Free devrait voir le mobile continuer à prendre de l'importance et représenter d'ici peu 50 % de son chiffre d'affaires, le fixe reste vital, surtout du côté des marges. La question centrale est donc de savoir si Bouygues, avec sa nouvelle politique tarifaire, arrivera à recruter en quantité chez ses concurrents.
Deux scénarios majeurs sont ici possibles :
- Bouygues n'arrive pas à recruter d'une façon assez importante pour compenser ses baisses de prix et se tire une balle dans le pied
- Bouygues recrute massivement chez ses concurrents, poussant ces derniers à réagir
En cas de scénario numéro un, le groupe Bouygues, lassé de voir son ancienne poule aux œufs d'or devenir un boulet financier, pourrait bien songer à céder sa filiale. En cas de scénario numéro deux, il n'est pas certain que tous les opérateurs pourront répliquer. Ce qui pourrait alors signifier que Bouygues s'assurera une croissance très importante lors des prochains trimestres, tout en affaiblissant ses concurrents. Free devra d'ailleurs prendre bien garde de ne pas être la principale cible de cette manœuvre. Dans le cas contraire, les conséquences pourraient être dommageables. Selon les réactions des clients, les sorts de Bouygues ou de Free pourraient bien se jouer d'ici ces prochaines années.
Les conséquences en bourse depuis une semaine
Notons enfin que toute cette agitation, cumulée aux publications des résultats de l'année 2013 et des paroles du gouvernement (en particulier d'Arnaud Montebourg), ont eu des répercussions non négligeables sur les actions des cinq principaux opérateurs ou de leur maison-mère. Entre des hausses et des baisses importantes en fonction du sens du vent (en faveur de Bouygues/Free dans un premier temps, puis de Numericable hier), les actions de tous les opérateurs ont fortement évolué depuis le vendredi 7 mars et le vendredi 14 mars.
Voici d'ailleurs le bilan de tous ces changements entre ces deux dates :
- Numericable :+ 3,8 % (après avoir chuté de près de 20 % un moment, et après un bond de 11,74 % hier)
- Vivendi (SFR) :- 2 % (dont seulement + 0,015 % hier)
- Iliad (Free) :+ 6,6 % (dont - 4,07 % hier)
- Orange : aucune évolution (dont - 1,80 % hier)
- Bouygues :+ 1,4 %
Malgré une baisse importante hier, c'est bien Free qui ressort gagnant de cette semaine folle
Surprise, le grand vainqueur est ici Free, qui, malgré la forte chute d'hier, affiche tout de même un gain de 6,6 % par rapport au vendredi 7 mars. Une performance supérieure à Numericable lui-même, tandis que les actionnaires de Vivendi ont moyennement apprécié les manœuvres semble-t-il. Quant à ceux d'Orange et de Bouygues, s'il y a eu de l'effervescence ces derniers jours, tout est finalement redevenu normal.
Plus que les questions de fusions et d'alliances, ce sont bien celles des résultats financiers, de l'endettement, des marges et des bénéfices qui vont plus que jamais compter. Et a priori, Free garde une longueur d'avance sur ses concurrents en matière de potentiel, même si nombreux sont ceux qui pensent que les grands opérateurs tels qu'Orange ou même SFR sont sous-évalués.
Aujourd'hui, Orange vaut en bourse un peu moins de 27 milliards d'euros, contre 26,66 milliards pour Vivendi, 11,65 milliards pour Iliad, 9,74 milliards pour Bouygues et 3,65 milliards pour Numericable. Le nouvel ensemble devrait sans problème surpasser Bouygues et Iliad, normalement...
Enfin, nous n'avons pas abordé ici les questions liées à l'emploi, du lieu de cotation boursière du nouvel ensemble, de sa situation fiscale ainsi que celle de Patrick Drahi (résidant Suisse). Ces points seront de toute façon éclaircis dans les mois à venir, tout du moins pour certains d'entre eux. Des promesses en ce sens ont été faites au gouvernement, mais seront-elles tenues pour autant ?
Rachat de SFR par Numericable : à quoi doit-on s’attendre
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Un nouvel ensemble aux forces importantes
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Mais aussi aux faiblesses non négligeables
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Numericable forcé d'ouvrir son réseau à la concurrence ?
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Les conséquences sur les rapports entre opérateurs
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Le plan très haut débit en question ?
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Pourquoi choisir l'offre d'Altice/Numericable plutôt que celle de Bouygues ?
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Quid des relations entre Bouygues, Free et Orange ?
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La situation complexe du fixe
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Les conséquences en bourse depuis une semaine
Commentaires (113)
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Abonnez-vousLe 15/03/2014 à 15h15
Le 15/03/2014 à 15h56
Le 15/03/2014 à 16h00
Le 15/03/2014 à 16h04
Le 15/03/2014 à 16h35
“S’il est certain que Vivendi n’allait pas rejeter les millions supplémentaires proposés par Altice,…”
salut
à mon avis : c’est SURTOUT ça (300 M. de plus que l’offre de BT.) !
plus que de savoir : SI c’était BON pour le Marché ?
ils ne se sont pas posé TROP de questions !
“c’est le revers de médaille” –> des Ste. Capitalistes !
‘éh oui, on NE peut pas TOUT avoir” …“beurre, argent ..etc .” !!!" />
Le 15/03/2014 à 17h13
Le 15/03/2014 à 17h52
Le 15/03/2014 à 17h53
Le 15/03/2014 à 18h10
Client (tout à fait satisfait) de SFR depuis des années maintenant, je suis mitigé quant à cette alliance.
D’un côté, je suis bien content qu’SFR ne soit pas racheté par ces escrocs de chez Bouygues, mais en même temps Numericable c’est pas le Pérou non plus. Ils ont de bonnes choses à proposer, mais leur réseau laisse à désirer.
J’avais vu une fois l’état du réseau câblé de Paris, laissé à l’abandon depuis les années 80-90 quand le câble a été plus ou moins délaissée, et ce, au détriment des clients, qui paient un abonnement pour rien.
So, wait & see.
Il va falloir choisir entre SFR/Numéricable qui risque d’avoir des problèmes pour être concurrentiels, Orange qui continue à pigeonner avec des tarifs exorbitants à destination des mémères qui “font confiance à France Télécom parce que c’est comme ça depuis toujours”, Bouygues qui se fiche ouvertement de leurs clients, et Free qui casse les prix, mais dont le réseau laisse à désirer sans compter certains parti-pris parfois au détriment des clients.
Comment qu’on fait ? " />
Le 15/03/2014 à 18h15
Le 15/03/2014 à 19h03
Le 15/03/2014 à 19h08
Le 15/03/2014 à 20h16
Le 15/03/2014 à 20h25
Le 15/03/2014 à 20h36
Le 15/03/2014 à 20h40
Le 16/03/2014 à 21h52
Le 16/03/2014 à 21h55
Le 16/03/2014 à 22h46
Le 17/03/2014 à 00h27
Le 17/03/2014 à 02h17
Le 17/03/2014 à 06h36
Le 17/03/2014 à 08h35
Le 17/03/2014 à 08h49
Je pense que pas grand monde a vraiment utilisé Numéricable ici, pour parler du prix, du manque de “perfs”, etc.
Déjà on est bien plus rapide en FTTLA ou même HFC qu’en ADSL, le ping dépends de l’infra, mais il va de 7 à 20ms, donc jamais pire qu’une très bonne ADSL (chez SFR/Orange on est plus vers 25-35ms en ADSL2+ dans une bonne zone et pire en campagne très loin du NRA).
Niveau débit, en zone HFC 30Mbps on a quand même 2,5Mo/s réel en pratique assez facilement, un truc très bon. On peut allez un poil plus haut, mais c’est le débit vu couramment.
Après pour le prix, le truc c’est qu’en zone 30Mbps oui c’est un peu plus cher (et encore). Mais en zone fibre comparé a du Orange/SFR ça comba bien. Dans ma zone c’était Orange 200Mbps @ 55€/mois tout compris ou NC 100Mbps @ 31€/mois puis 38€/mois…
En quadruple play aussi NC est compétitif.
En fait personne ne regarde dans l’ensemble. Niveau TV le bouquet reste un cran au dessus, et on a un forfait mobile 1h/SMS illimité gratuit d’inclus.
Du coup avoir peur de payer plus avec la fusion SFR c’est un peu bizarre, vu qu’en fait le plus gros risque c’est d’avoir plus de TV et services.
A noter aussi, NC sait faire tourner ses services cables sur du FTTH (i.e. y’a un media converteur dans l’appart’ et une LaBox en bout de ligne).
Et aussi étendre le FTTLA c’est pas contre productif avec le FTTH. Il faudra juste que l’ARCEP prévois une solution pour que NC créé des points de mutualisation au dernier ampli. Après les derniers metres pourraient être fait par un autre FAI (et souvent c’est même plutôt le déploiement vertical dans l’immeuble).
Le 17/03/2014 à 09h12
Le 17/03/2014 à 09h29
Le 17/03/2014 à 09h55
Le 15/03/2014 à 09h39
Pour moi la question est : qui, dans 2 ou 3 ans, rachètera à vil prix les restes de SFR ? Bouygues ou Free ?
Le 15/03/2014 à 10h03
Le 15/03/2014 à 10h05
“Tout a des conséquences, mais pas forcément celles prévues”
salut
“bien malin, celui qui pourra PRÉDIRE la tournure des choses, et COMMENT
tout ça va se goupiller” ?
“dans la vie…les choses se passent, SOUVENT, autrement que ce qu’on
avait prévu” …éh oui !!! " />
Le 15/03/2014 à 10h10
Je sens bien a la fin un réseaux mobile national, tenu par l’état et dont Bouygues télécom, Free mobile, Orange, SFR/Numéricâble seraient un lointain souvenir.
Franchement si Free fait appel a l’Autorité de la concurrence pour sa, alors qu’ils ont même pas levé le petit doigt pour essayer de racheter SFR, et qu’ils ont en même temps cassé les prix jusqu’à causer la perte d’un paquet d’emploi chez le trio du mobile (qui pour s’aligner a free ont sorti leur offre low cost).
Apres j’aimerais savoir si depuis l’arrivé de free l’investissement dans la R&D mobile/fixe a augmenté, baissé ou stagné ?Et qu’elle impact a eu free dans le mobile en terme d’emploi?
Le 15/03/2014 à 10h13
Je pense que cet achat n’est pas idiot et quoi que l’investissement risque de fortement ralentir, je crois que Numéricable gagne pas mal de choses:
Ils peuvent amener à SFR:
Bien managé et bien (di)géré, malgré l’endettement, cet achat peut être très bénéfique et éviter une
Le 15/03/2014 à 10h17
Le 15/03/2014 à 10h23
Numericable vont devoir modifier le réseau FTTH de SFR pour avoir du FTTLA pour utiliser leur box en coaxial ?
Ils peuvent amener à SFR:
Leur FTTLA a deux points négatifs le débit en upload et le ping.
Le 15/03/2014 à 10h25
Certes Numericable a la partie terminale de son réseau en techno cable mais le “répartiteur” est fibré. Son réseau fixe avec celui de SFR est très important.
SFR a un réseau mobile d’excellent niveau
Le nouvel ensemble est donc plutôt bien équipé et a une base clients très importantes (Mobile+Fixe)
Bouygues a un réseau mobile et peu ou pas de réseau fixe. Sa chance avoir tout un tas de média aux ordresTF1…pour relayer sa pub.
Free a des équipements ADSL (techno en fin de vie) et un réseau mobile très faible.Pour atteindre les objectifs ARCEP, il devra investir plus que massivement ce qu’il ne fait pas aujourd’hui s’il veut s’en sortir. Sa chance avoir tout un tas de média aux ordres Le monde, Nobs pour relayer sa pub.
Le 15/03/2014 à 10h38
Merci pour cet article de fond, ca change des emporte-pièces qui se focalisent sur l’un ou l’autre aspect de la situation.
Et ce mastodonte fait peur vu les réactions unanimes pour faire autrement, à voir ce que ca donnera dans quelques années si cela va jusqu’au bout.
Le 15/03/2014 à 10h40
Le 15/03/2014 à 10h56
C’est Orange, Bouygues et Free qui peuvent se frotter les mains. Numericable et son service piteux qui s’unit à SFR pour mieux couler " />
Le 15/03/2014 à 10h59
Bouygues, Free, Orange, etc. pourraient ainsi proposer à leurs clients une offre passant par le réseau de Numericable.
" />
Sinon je ne comprends pas comment on peut laisser fusionner 2 sociétés qui ont 15 milliards de dette à elles deux…
Le 15/03/2014 à 11h00
Le 15/03/2014 à 11h28
et de ses marges de manœuvres commerciales (qui ?) seront de plus assez limitées.
En effet, Numericable dispose de certaines chaînes exclusives que (dont ?) seule l’offre Canalsat dispose également
Le 15/03/2014 à 11h34
Le 15/03/2014 à 11h47
Le 16/03/2014 à 08h57
Le 16/03/2014 à 09h24
Le 16/03/2014 à 09h35
Le 16/03/2014 à 10h33
Gaffe ! Patrick Est en position de couper la queue et les oreilles de Xavier maintenant ! " />" />
Vivement que SFR passe son offre ADSL à 20 euros sous la pression de l’offre de BT " />
Le 16/03/2014 à 10h38
Le 16/03/2014 à 11h05
Le 16/03/2014 à 11h32
Le 16/03/2014 à 12h20
Le 16/03/2014 à 14h26
Le 16/03/2014 à 14h29
La dette du nouvel ensemble est important mais moindre (en proportion) que celle d’orange dans les années 2000 qui remettait en cause l’existence même de FT dans sa forme d’alors…
Ne pas oublier que l’acheteur est altice et non numericable qui est un groupe assez important et avec amha les compétences en interne.
Le 16/03/2014 à 17h45
“il faut surtout comprendre que pour la maison-mère de Canal+ et Universal Music, seule une chose compte : l’argent, et surtout l’argent rapide. Le plan fibre, l’emploi, le sort de SFR, ses relations avec Bouygues, l’avis d’Arnaud Montebourg… Vivendi n’en a cure.”
parce que Bouygues s’inquiète VRAIMENT de l’emploi lui?
Faut arrêter les Bisounours!
Le 16/03/2014 à 17h51
Le 16/03/2014 à 18h03
Le 16/03/2014 à 21h03
qqu’un peut dire au troll ambulant que ca sert à rien de parler à qqu’un qui le filtre, puisque ne voit pas son message (et ne veut pas le voir)?
Le 16/03/2014 à 21h29
Le 16/03/2014 à 21h48
Le 15/03/2014 à 09h17
Et Sequalum ? Accord Sequalum/SFR dans le 92. Un oubli ?
Le 15/03/2014 à 09h21
Le fond du problème est que Numéricable un cablo opérateur aux tarifs exorbitants et la qualité de service nulle dans la ville où je suis. Je suis dans une ville de 37 700 habitants. Le câble ne supporte ni téléphonie ni internet, le basculement à la TV numérique a été tardif et le très haut débit même pas en rêve.
Je pense que Altice fort de son “expérience” Numéricable va achever SFR déjà en déroute et le remettre en vente d’ici quelques années dans un piteux état.
Pendant ce temps là, ça va être un peu compliqué pour BT pour le fixe et FM pour le mobile car pour ce dernier le contrat d’itinérance finira bien par expirer. De là on peut supposer que BT et Free racheteront SFR a un prix avantageux.
Le 15/03/2014 à 09h22
je pense que cet article répond bien à la question du sujet
SFR: peut-on croire aux promesses de Numericable?
si Numericable l’emporte, cela va créer un acteur extrêmement endetté, et qui ne croît pas. Il lui faudra générer un maximum de cash pour servir sa dette, ce qui va enlever toute agressivité commerciale à SFR, et comprimer les investissements. C’est déjà ce qui se passe avec Numericable: ses prix sont les plus chers du marché
Et il faut se souvenir de ce qu’a fait Patrick Drahi après avoir racheté Numericable. Deux plans de sauvegarde de l’emploi ont été menés, supprimant 1.139 postes. Au total, l’effectif (hors Completel) est passé de 2.581 à 1.147 entre 2006 et 2011. Parallèlement, les centres d’appels ont tous été délocalisés en Tunisie et au Maroc
La liste des fournisseurs de Numericable qui est donnée dans le prospectus d’introduction en bourse, contredit largement Patrick Drahi: aucun des fournisseurs français qu’il cite n’y apparait, à part SagemCom. Et encore, ce constructeur est détenu à 70% par le fonds américain Carlyle. Et, si sa R&D est en France, ses box sont fabriquées en Ukraine et surtout en Tunisie
Surtout, Numericable utilisera, pour raccorder ces foyers en très haut débit, une combinaison de fibre optique jusqu’au pied de l’immeuble, puis ensuite du câble jusqu’à l’abonné.
Un choix que critique la note interne du ministère du Redressement productif: “à moyen et long terme, les réseaux câblés présentent des limitations en terme de débit par rapport à la fibre.
Le 15/03/2014 à 09h23
Quel est l’intérêt aujourd’hui d’investir dans du FTTLA sachant qu’avec la fibre on pourra cumuler différentes longueur d’ondes pour augmenter les débits ?
Ils devraient se bouger pour renouveler la neufbox evolution qui est sortie en 2011
Le 15/03/2014 à 09h36
Je n’aime pas vraiment SFR mais là, fusionner avec Numericable, j’a presque envie de les plaindre, les pauvres …
Le 15/03/2014 à 09h38
Le 15/03/2014 à 11h48
bel article bravo
Le 15/03/2014 à 11h54
Quand on connaît Numericable, on sait qu’ils vont faire de SFR: ce qu’ils ont fait aux acteurs du câble (Noos en particulier) . Ils se fichent du client seule la rentabilité les intéresse. Pas de service client , pas de politique commerciale, des prix qui fluctuent sans arrêt, d’ailleurs la perte d’abonnés est significative. Voilà ce qui attend SFR, D’abord l’emploi divisé par 2. Le service client au Zimbabwe, et dans 3ans il revendent à Free pour 1€ symbolique. C’est vraiment lamentable." />
Le 15/03/2014 à 11h55
Le 15/03/2014 à 12h01
super article Nil." />
Il manque une petite enquête sur le fameux Drahi. sa personnalité, ses nationalités, son nationalisme “orienté”, ses méthodes en management, son oeuvre, ses supports, ses financiers (ie: qui paye ?) etc ….
Le 15/03/2014 à 12h04
Coquille:
“Orange est le numéro de ce marché avec plus de 10 millions de clients”
“Numéro un” sans doute
Le 15/03/2014 à 12h31
Le 15/03/2014 à 12h37
Et moi qui suis chez SFR depuis deux mois ??
Un changement de propriétaire est un prétexte à rupture de contrat, Numéricâble ne me paraît pas très fiable.
Free vient en plus de dégrouper mon village. Il va peut-être gagner un client.
PS : Nil merci pour cette très bonne analyse ??
Le 15/03/2014 à 12h41
Le 15/03/2014 à 12h41
Le 15/03/2014 à 12h42
Le 15/03/2014 à 13h12
Mais si céder des fréquences et quelques milliers d’antennes peut coûter 1,8 milliard d’euros, la vente intégrale de l’opérateur est bien plus onéreuse. Si une telle acquisition venait à se réaliser, ce qui pour le moment est bien peu réaliste, il faudra attendre que Bouygues perde encore de la valeur, et que Free gagne en poids. Rendez-vous dans deux ou trois ans certainement.
L’offre de Bouygues incluait 15000 sites équipés en plus des fréquences. Avec une offre à 12000€ par site il ne faut pas se leurrer cela ne se verra plus jamais: rien qu’avec les sites le coût de l’investissement en équipement est au moins 10 fois supérieur !
En bref, 1,8 milliards d’Euro, c’était cadeau: Seul, Free devra investir au moins 10 fois ce prix pour avoir la même couverture réseau que Bouygues !
De même avec une vente de l’ordre de 12 milliard d’Euro pour les réseaux mobiles, le réseau internet et la base client, Vivendi vends à perte et ne couvre pas les investissements qui ont été nécessaire pour déployer ces réseaux.
L’image la plus proche serait pour un particulier de devoir vendre sa maison en urgence 1⁄3 de son prix d’achat pour rembourser ses dettes et de penser que l’opération est rentable, car il a habité 20 ans dedans à valeur de 1000€/ mois de loyer. En bref on obtient pour une maison, de 210’000€ neuve:
–> Gain de la vente sur 20 ans : 240’000 + 70’000 -210’000 = 100’000€
Et on oublie volontairement le coût de la maintenance, les impôts locaux, le coût de l’emprunt et toute valeur sentimentale (résumant les efforts personnels consacrés à cette maison).
Le 15/03/2014 à 13h21
WOW ! CA c’est de l’article ! Et c’est ce genre d’articles de fonds qui me donnent envie de m’abonner à PcINpact, car ils apportent une vrai plus value.
MERCI, vraiment, pour tout ce travail.
You’ve got a new suscriber !
Le 15/03/2014 à 13h31
Le 15/03/2014 à 13h32
mutualisation des réseaux et multiplicité des fournisseurs de services de télécom et de diffusion
Le 15/03/2014 à 13h35
Le 15/03/2014 à 13h36
Sur bing actualité (modern UI) repris des échos dans économie, Niel à l’air de l’avoir mauvaise.
Le 15/03/2014 à 21h01
merci pour cce bon article qui permet de mieux comprendre la situation actuel et future des telecoms en France. Bravo¡¡¡
Le 15/03/2014 à 21h07
Le 15/03/2014 à 21h44
Excellent article, qui explique bien les tenants et les aboutissants de cette opération.
Maintenant, je me demande juste… après avoir mis Free en appétit, est-ce que Xavier ne va pas sortir sa grosse fourchette pour croquer un Bouygues tout cru…(peut-être dans un avenir assez proche dirons-nous…
Je le vois bien comme ça…" />
Le 15/03/2014 à 21h50
Le 15/03/2014 à 21h55
Moi je dis je dis rien
Mais quand une société se fait acheter par une autre société qui es endetté a mort
Je vois pas comment la nouvelle société (Numeriquecable SFR) pourra investir dans son infrastructure déployer un reseau 4G et progresser dans la fibre et aussi garder ses employer celui qui croit que c est possible est bien naïf.
Attendons nous a des zones de turbulences d ici qq mois
Le 15/03/2014 à 23h08
Le 15/03/2014 à 23h13
Le 15/03/2014 à 23h59
Le 16/03/2014 à 05h23
Le 16/03/2014 à 07h13
Le 16/03/2014 à 07h28
Faut il en dire plus ?
Non, ça suffira, j’ai suffisamment ri pour aujourd’hui. " />
Le 16/03/2014 à 08h34
Le 16/03/2014 à 08h40
Le 16/03/2014 à 08h44
le seul progres interessant ce sera la 4G couvrant entierement les zones rurales à un tarif competitif .
La 3g d’orange n’arrive deja pas chez moi !
Le 16/03/2014 à 08h49
Le 16/03/2014 à 08h53
Le 15/03/2014 à 13h36
Le 15/03/2014 à 13h37
Juste pour dire : excellent édito, bravo !! " />
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Le 15/03/2014 à 13h40
Merci pour cet article très complet. " />
Les télécoms et l’Homme.
Deux espèces séparées par des centaines de millions d’euros.
Comment serait-il possible d’avoir la moindre petite idée, de ce qui va se passer ?…
" />
Le 15/03/2014 à 13h44
Le 15/03/2014 à 13h50
Le 15/03/2014 à 13h52
Le 15/03/2014 à 13h56
Le 15/03/2014 à 14h03
Le 15/03/2014 à 14h06
Le 15/03/2014 à 14h12
L’autre problématique est bien entendu le sujet de la fibre optique. … Le risque est ici évident : à moins que Bouygues et Free ne se réveillent, ce qui est loin d’être gagné, Orange sera esseulé. Or aux vues des dépenses en jeu, l’opérateur historique ne voudra certainement pas être le seul à mettre la main à la poche. Le plan fibre est bien ici en jeu, et il faudra surveiller de près ce point dans les semaines et mois à venir.
Tout à fait d’accord. Comme je l’écrivais hier soir, je pense qu’avec ce rachat le plan fibre est mort et enterré.
S’il est certain que Vivendi n’allait pas rejeter les millions supplémentaires proposés par Altice, il faut surtout comprendre que pour la maison-mère de Canal+ et Universal Music, seule une chose compte : l’argent, et surtout l’argent rapide. Le plan fibre, l’emploi, le sort de SFR, ses relations avec Bouygues, l’avis d’Arnaud Montebourg… Vivendi n’en a cure.
Là-dessus, en revanche, je dubite. Vivendi, en tant que propriétaire de Canal+ et Universal, a tout intérêt à ce qu’Internet reste le plus proche possible du Minitel. L’opportunité de tuer la fibre dans l’œuf a donc dû peser dans la balance.
Le 15/03/2014 à 14h18
Là-dessus, en revanche, je dubite. Vivendi, en tant……..
du verbe : dubiter? " />
Perso je suis dubitatif sur lsPCI et son français. " />" /> " />
Le 15/03/2014 à 14h41
Le 15/03/2014 à 14h43
Le 15/03/2014 à 14h46
Le 15/03/2014 à 14h49
Le 15/03/2014 à 15h11