Marché public Microsoft Office : la réponse du ministère de la Culture
MS Word, don't come easy
Le 21 novembre 2014 à 15h00
2 min
Droit
Droit
Après publication de notre article ce matin, le ministère de la Culture a finalement trouvé le temps de nous expliquer ce marché public visant l’acquisition de 300 licences Microsoft Office, sans concurrence possible avec une autre suite.
Le 7 novembre dernier, le ministère de la Culture a lancé un appel d’offres pour acquérir jusqu’à 300 licences Microsoft Office. Cependant, ce marché ne laisse pas de place aux suites bureautiques concurrentes, comme l’exige la lettre de l’article 6 IV du code des marchés publics. Pourquoi donc un tel achat exclusif envers une solution propriétaire, alors que la Rue de Valois installe par défaut LibreOffice ?
Des partenaires qui utilisent Microsoft Office
Le ministère nous a finalement répondu en début d’après-midi, justifiant un marché « prévu pour les usages sur lesquels Microsoft Office n'a pu être remplacé ». En cause, en particulier « certains échanges de fichiers complexes, avec des fonctions spécifiques, faits par d'autres partenaires utilisant Microsoft Office ». Dans la même veine, la rue de Valois nous explique être confronté au problème de certaines applications non migrées. « Nous avions pour cela des anciennes licences Office 97, mais qui ne tourne plus sur Windows 7, et comme par souci de sécurité nous devons absolument passer ces postes restants en Windows XP (qui n'est plus maintenu) nous allons devoir mettre de nouvelles versions d'Office. »
Groupe interministériel sur le logiciel libre
Le ministère ne détaille pas les fichiers « complexes » ni ces « fonctions spécifiques » dont il est ici question. Il se dit finalement contraint de s’aligner sur les solutions Microsoft en raison des choix de « ses partenaires ». Il assure cependant que « le besoin est bien non pas d'une suite bureautique, pour lequel LibreOffice répond très bien, mais d'une compatibilité absolue avec l'environnement Microsoft Office. Ceci justifie donc cet achat spécifique, qui reste très minoritaire ». Pour faire foi de son soutien en faveur du libre, les services de Fleur Pellerin rappellent que le ministère est « l'animateur du groupe interministériel logiciel libre, sous l'égide de la DISIC, qui agit pour son utilisation optimale au sein des SI gouvernementaux. »
Marché public Microsoft Office : la réponse du ministère de la Culture
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Des partenaires qui utilisent Microsoft Office
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Groupe interministériel sur le logiciel libre
Commentaires (115)
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Abonnez-vousLe 21/11/2014 à 15h26
Allez je vais vous faire un résumé des 100 prochains commentaires:
à compléter…
Le 21/11/2014 à 15h28
Encore un pseudo résumé des commentaires suivants " />
Le 21/11/2014 à 15h29
Le 21/11/2014 à 15h30
Le 21/11/2014 à 15h30
Encore un fanboy de ms." />
Le 21/11/2014 à 15h31
Le 21/11/2014 à 15h31
Le 21/11/2014 à 15h32
Le 21/11/2014 à 15h33
Un standard équivalent à ce que le DOM est pour le HTML pour les formats bureautiques (ODF ou OXML) ne serait pas du luxe. C’est vraiment ce qu’il manque pour pouvoir espérer arriver à une interopérabilité du même niveau que pour le Web.
Le 21/11/2014 à 15h34
Ça va. Ça a l’air plutôt honnête, pour une fois.
Faut pas s’attendre à ce qu’une migration vers le libre se fasse d’un seul coup d’une baguette magique. Les questions d’interopérabilité sont complexes.
Ça ne sert à rien de survendre les LL en faisant croire qu’ils vont répondre à tous les problèmes. C’est le meilleur moyen de faire revenir les gens en arrière avec l’impression d’avoir été trompés. Et vous aurez bien du mal à les convaincre de passer au libre après ça.
Le 21/11/2014 à 15h35
Le 21/11/2014 à 15h37
C’est clair que quand ils vont faire tourner les VBA97 en VBA2013 " />
Le 21/11/2014 à 15h39
Encore un DSI d’un ministère qui s’ennuie le vendredi " />
Le 21/11/2014 à 15h41
Bon la prochaine que j’envoie un texte ce ne sera plus du .odt, mais du ASCII (ils feront eux-mêmes les tabulations) " />
Le 21/11/2014 à 15h41
La raison invoquée est très commune, n’a rien de surprenante, et il n’y a pas grand chose à y faire à part une action de long terme pour forcer tous les partenaires (prestataires, établissements publics tiers ne relevant pas du ministère, etc) à utiliser les solutions libres. Ce qui ne serait pas une mince affaire et réduirait de beaucoup les choix possibles lors des appels d’offres.
Bref, arrêtez de vous monter la tête pour cent licences et de hurler à la corruption alors que c’est tout à fait régulier, prévisible et difficilement évitable. Je ne comprends même pas que ça ait fait l’objet d’un article sur PCI tant c’est banal et anecdotique.
Le 21/11/2014 à 15h42
Bien le sous titre ! :10:
Le 21/11/2014 à 15h05
Ils réalisent que le coût de migration des macros office97 vers office 2013 sera aussi important que le fait de migrer vers une autre solution ?
Le 21/11/2014 à 15h11
Tiens les gars j’ai trouvé un truc qui traîne là… ho on dirait un pipeau. Qui a laissé traîner son pipeau?
On peut le faire autrement aussi :
“Faites ce que je dis, pas ce que je fais”.
Le 21/11/2014 à 15h16
Il faut reconnaitre que le support des macros VBA est loin d’être optimal… Et bien peu sont ceux qui sont prêts à changer leurs habitudes.
Le 21/11/2014 à 15h17
Et c’est reparti pour une autre news à Troll…
Le ministère ne détaille pas les fichiers « complexes » ni ces « fonctions spécifiques » dont il est ici question.
Et pourquoi devraient-ils le faire ?
Le 21/11/2014 à 15h18
Dit autrement :
« malgré tous nos efforts, la technique d’enfermement des utilisateurs par microsoft à l’aide de solutions propriétaires non-interopérables est efficace et nous oblige à repasser à la caisse ».
Sinon, ils réalisent qu’office 97 n’est plus supporté depuis 7 ans (et donc, les failles de sécurité plus corrigées) et que ça ne semblait pas leur poser de problème… :/
Le 21/11/2014 à 15h20
Le 21/11/2014 à 15h21
Le 21/11/2014 à 15h23
Le 21/11/2014 à 15h25
Le 21/11/2014 à 16h30
Le 21/11/2014 à 16h32
Le 21/11/2014 à 16h33
En fait peu de personne savent vraiment comment marche un appel d’offre éditeur?
Le périmètre en entreprise ne se limite pas qu’aux fonctionnalités et aux coûts de licence.
Désolé de vous le dire mais Libre Office a quand même quelques lacunes par rapport à MS Office.
Le 21/11/2014 à 16h39
Le 21/11/2014 à 16h40
Le 21/11/2014 à 16h40
Le 21/11/2014 à 16h47
Le 21/11/2014 à 16h48
Le 21/11/2014 à 16h50
Oh pourtant pour avoir pas mal travaillé dans le public je l’ai clairement vu un rejet humain face à un changement de logiciel comme Office par exemple là où une mise à jour même importante ne posait aucun problèmes au moins au niveau humain, exemple typique :
En bref des utilisateurs qui hurlent moins, surtout les plus influents.
En bref, les utilisateurs hurlent, se plaignent massivement au support, demandent des formations, voire arrêtent ou refusent de bosser.
Ce sont des évènements véridiques que j’ai pu voir à chaque changement dans les outils manipulés quotidiennement par les utilisateurs. Je ne cherche pas à défendre Microsoft Office, au contraire j’aime beaucoup soutenir le libre et pas seulement pour la gratuité, mais il y a beaucoup de gens pour qui l’informatique ce n’est absolument pas naturel.
Après à terme je pense que ce sont des problèmes qui vont disparaitre ou au moins s’atténuer, mais pour l’instant ce type de migration, c’est du sport : du coup dans mon ancienne collectivité, on avait choisi l’hybride en proposant dans un premier temps OpenOffice ( oui, bon…) en alternative à Microsoft Office. C’est pas terrible, mais on en a quand même converti quelques-un.
Le 21/11/2014 à 17h11
Le 21/11/2014 à 17h20
Le 21/11/2014 à 17h35
Coucou,
Premièrement, je suis un vieux fonctionnaire et pas si dépassé que certains veulent le laisser entendre. Je ne suis pas Mmé Michu (pour qui j’ai le + grand respect) non plus.
J’ai longtempts bossé dans un ministère ou le choix des logiciels était “bouclé”. Maintenant, je suis mon auto-hébergeur (LAMP), la nuit.
Pour les applis “courantes”, je peux vous donner un petit truc sur l’utilisation de LibreOffice. Certes, il et différent sous Windows ou sous Linux (dans la même version de LibreOffice).
Linux :
Menu Outils -> Options->Chargement/enregistrement->Général->Type de document->Document texte->Texte ODF Microsoft Word 2007⁄2010 XML ou Microsoft Word 2003 XML ou Microsofr Word 97/2000/XP/2003
Vos documents seront alors créés en .doc ou docx.
Windows :
Attention, vous allez être complètement dépaysés
Ce n’est pas dans le menu Outills -> Options mais dans Edition->Préférences.
Faut bien au moins 4 jours de formation pour ça ;-)
Le 21/11/2014 à 18h00
Le 21/11/2014 à 18h02
Le 21/11/2014 à 18h07
Le 21/11/2014 à 18h18
Le 24/11/2014 à 17h31
Tant mieux, c’est une expression à prendre au figuré et non au sens propre :)
Son commentaire ne justifiant pas la moindre réponse sérieuse…
Le 25/11/2014 à 08h21
je ne suis pas calé sur les Pdm des BDD mais je crois que c’est beaucoup plus eparpillé que tu ne le décris.
Postgre par exemple est très utilisé du fait qu’il est la BDD conseillé pour Jboss par exemple et MariaDB commence a s’imposer en terme d’innovation pointue.
C’est clair que ceux qui prennent du oracle sont surement les même a prendre du exchange et qui achetaient des licences WinZip en 1998 " />
Le 25/11/2014 à 19h58
Le 26/11/2014 à 10h06
Ben c’est surtout pas des projets à la même échelle/criticité qui sont faits en Oracle et en postgres généralement.
Et on parlait de difficulté à migrer, donc si effectivement les nouveaux développement, surtout quand il y a du web intègrent bien les BDD SQL open source voire les BDD nosql, les anciens progiciels ont beaucoup de mal à s’affranchir des bases de données originelles.
Et ceci encore plus pour pour les devs qui ont utilisé les méthodes et fonctions spécifiques apparues avec oracle 8i.
C’était juste le sens de mon commentaire, il y aura du open office partout avant que Oracle ne voie son chiffre d’affaire écorné par la concurrence libre.
Après ton commentaire sur les licences winzip… c’est pas comme si il y avait pléthore de choix dans les progiciels qui marchent bien.
Idem pour exchange, c’est pas comme si des équivalents du même niveau d’intégration à un réseau d’entreprise existaient à cout équivalent.
S’il y a bien un domaine sur lequel le libre est à la rue c’est la gestion de parc/domaine.
Ca va possiblement évoluer puisque des devs linux ont été accueillis à Redmond pour formation sur le sujet mais pour l’instant Exchange+AD c’est clairement le plus adapté en entreprise, sauf à passer au full BYOD + google ou trucs du genre mais ça ne passe pas partout et ça pose des questions de souveraineté sur le SI.
Le 26/11/2014 à 13h40
Oui entièrement d’accord avec toi sur la migration, impossible de passer d’un oracle bouréé de trigger spécifique a autre chose sans un budget conséquent.
Pour exchange, on n’impléménte pas autre chose qu’exchange en concurence, on impléménte les protocoles exchanges pour “remplacer” Windows server + echange” par des logiciels libres.
Donc oui bien sur il n’y aura pas un nouveau système concurent a ceux en place, mais plutot le choix entre la version proprio et la version libre impléméntant les meme fonctionnalités et protocole.
Le 26/11/2014 à 16h32
Le 27/11/2014 à 09h45
on peut remplacer entièrement Windows server (AD+Exchange) par un serveur linux avec Samba4+ Openchange et l’administrer avec les outils RSAT de microsoft.
Comme tu t’en doutes il y a encore des limitations, mais je dirais que 90% des fonctionnalités ont été implémentées.
Le 27/11/2014 à 10h43
Nan mais l’active directory c’est pas la gestion des partages réseau, c’est la gestion des utilisateurs, des droits sur les postes clients, des stratégies de déploiement etc.
Je connais samba, le ldap etc. Active Directory fait juste bien plus, c’est pas chiffrable en pourcentage, soit tu as besoin d’administrer un parc, soit tu as juste besoin de gérer un annuaire utilisateur et des emails/calendriers auquel cas le libre est même possiblement mieux.
Le 27/11/2014 à 11h12
Oui on parles bien de la même chose, je n’irai quand meme pas dire ça si je n’en était pas sur !
Je crois qu’il fait que tu remette tes connaissances au gout du jour, ce que tu décrit est Samba3, Samba4 implémente ActiveDirectory …..
On peut même (et donc j’espère que ça te faire tomber de ta chaise) migrer un PDC Windows Server vers PDC Samba4 avec un outil , puis eteindre le serveur Windows et tout continue a marcher " />
Le 27/11/2014 à 15h55
Je ne suis pas tombé de ma chaise, à part de tout petits domaines sinon tu as besoin de contrôleurs répliqués, de déploiements automatisés et de polices de droit interdomaines, d’une interface d’admin digne de ce nom ce que samba ne fait pas.
Comme dit avant, ça s’arrange depuis que les gens de samba ont été à Redmont mais ce n’est pas encore complètement ça. Pour l’instant tu peux intégrer du libre à une AD et l’administrer avec la console microsoft, c’est pas mal mais pas suffisant en soi.
Possiblement samba 5 s’il maintient le niveau de qualité actuel du dev samba sera un concurrent sérieux et permettra de gérer des parcs de plusieurs centaines de machines, gèrera les formats de fichiers de WS12 etc.
Le 21/11/2014 à 15h45
Le 21/11/2014 à 15h47
Le 21/11/2014 à 15h47
Le 21/11/2014 à 15h48
Le 21/11/2014 à 15h48
Le 21/11/2014 à 15h49
Quand on a un système complexe basé sur Office, on ne peut pas forcement changer d’un claquement de doigt pour LibreOffice. Le plus simple est souvent d’attendre la version suivante du système pour migrer.
Sinon, comme dit je ne sais plus où, il y a des outils pro qui sont conçus pour s’interfacer avec MSO mais pas avec LO, et il est très certainement moins cher de payer quelques licences que de demander à l’éditeur de développer le support LO.
Le fait qu’ils n’aient plus que quelques pourcents de MSO démontrent qu’ils ont déjà fait des efforts, et pour être dans une situation similaire à la leur, les 3% de ‘privilégiés’ seront plus emmerdés qu’autre chose de ne pas avoir la même suite que leurs collègues.
Le 21/11/2014 à 15h51
Le 21/11/2014 à 15h52
Appel d’offre(s) ? " />
Le 21/11/2014 à 15h53
Au fait, ça a l’air de passer sans être remarqué, leur 1er effet kisscool…
Car leur excuse c’est on abandonne xp pour aller sous 7.
Donc, pourquoi vous passez sous 7? ils vont nous répondre, parce que les logiciels MS ne marchent pas sous linux :o
Et le serpent se mange la queue.
“on change de MS office à MS office à cause de MS Windows
on change de MS Windows à MS Windows à cause de MS office
…”
Le 21/11/2014 à 15h54
Le 21/11/2014 à 15h56
Le ministère ne travaille pas avec deux ou trois partenaires, mais avec des centaines de sociétés, grosses ou petites, dont la plupart utilisent MS Office. Décréter qu’on passe sur LO, même en étant un ministère, ne va rien changer au fait que les autres continuent d’utiliser les solutions MS, ce qui, au final, pénalise le ministère qui ne peut pas lire certains fichiers.
Je ne dis pas que c’est bien, c’est juste logique et compréhensible.
PS :Je bosse dans une petite PME, on a essayé d’utiliser le plus de libre possible, mais pas facile de faire sans Office, parce que les autres l’utilisent et qu’on perds du temps.
Le 21/11/2014 à 15h57
Le 21/11/2014 à 15h57
clic clic clic !
Le 21/11/2014 à 15h57
Plus on utilise une solution propriétaire (suite office en particulier), plus on en est dépendant..
Le 21/11/2014 à 15h58
Le 21/11/2014 à 16h01
C’est donc à l’état de s’adapter aux demandes des boites privées…
Ok, c’est noté.
Le 21/11/2014 à 22h38
d’ailleurs je n’ai pas retrouvé l’appel d’offre sur le site officiel. Aurait-il été retiré pour reformulation ?
Le 21/11/2014 à 22h57
Le 22/11/2014 à 03h39
Déjà il faut être pragmatique : un ministère, quel qu’il soit, ne peut pas se passer d’un type de logiciel (payant ou gratuit) par pure idéologie.
Parce que oui, les ministères ne travaillent pas uniquement avec des administrations françaises, mais aussi avec des administrations étrangères par exemple, et que tous les pays n’ont pas la même politique logicielle que la France…
Et même sans cela, déjà en France les différents organismes n’ont pas non plus les mêmes politiques informatiques… Un ministère doit aussi pouvoir s’adapter à toutes les situations…
Pour avoir bosser dans une structure publique, pour ma part je vous le dit tout net : le logiciel “imposé” et traditionnel, même s’il est propriétaire, est en tout point préférable au logiciel tout beau tout neuf…
Il est impossible en pratique de modifier totalement la manière dont fonctionne au niveau informatique un ministère sans causer de sérieux dégâts.
Parce que tout simplement certaines applications sont très spécifiques à un ministère, il lui est pratiquement impossible de modifier ce logiciel et ou de le remplacer sans engendrer des coûts faramineux.
J’ai le souvenir pour ma part de la création d’une application dédiée pour remplacer word et excell. Attention, on parle de 20 licences pour un petit service. Coût de développement de l’application (en libre…) : plus de 100 000 euros. Coût de la maintenance annuelle (incluant les interventions et les formations sur poste) : 5000 euros/an.
Marché public signé pour 5 ans.
Résultat au bout de 5 ans ? Décision unanime des utilisateurs, du service informatique et de la direction de repasser à word et excell…
Entre temps, 5 ans de galères hebdomadaires avec des pertes de données, des problèmes humains et le service a implosé…
Au fait, tous les partenaires du service se sont plaints entre temps du mauvais travail produit…
Le logiciel, c’est bien, qu’il soit libre ou propriétaire d’ailleurs.
Le problème vient plutôt du fait que les besoins des utilisateurs sont à la base de tout.
Même le meilleur logiciel libre ne peut pas à tout les coups remplacer un logiciel propriétaire au seul motif qu’il est libre…
Parce qu’il y a des utilisateurs aussi derrière… Un utilisateur qui a travailler pendant des années avec un logiciel, vous ne pouvez pas vous attendre à ce qu’il utilise tout d’un coup un nouveau logiciel sans aucun souci. Même s’il a auparavant suivi une formation…
Et l’infrastructure interne n’est pas toujours en mesure de supporter tout type de logiciels…
Sans oublier la compatibilité ou la non-compatibilité entre logiciels…
Je me rappelle par exemple du “bonheur” de devoir saisir au moins 4 fois les mêmes informations sur 4 logiciels différents car aucun n’étant relié à un autre.
Le logiciel d’enregistrement de la demande -> parce qu’il faut pouvoir attribué à chaque partenaire un “numéro d’enregistrement” afin de pouvoir le renseigner sur le service s’occupant de lui.
Le logiciel de traitement de la demande -> parce qu’il faut bien traiter la demande…
Le logiciel permettant la consultation du dossier à distance (pour le partenaire) -> pour connaitre l’état d’avancement de son dossier…
et enfin le logiciel comptable… -> parce qu’il s’agit d’un logiciel bien spécifique auquel tous les utilisateurs ne peuvent avoir accès…
Avec la joie de s’assurer que nous n’utilisions pas trop de ressources informatiques simultanément sous peine bien réelle de faire sauter le réseau local de tout l’établissement pour plusieurs heures…
Et c’était il y a 4 ans…
Alors lire ici que c’est inacceptable que le ministère commande encore des licences, parce qu’enfin bon il y a 3 ans le premier ministre a pondu une circulaire encourageant le libre, ben je me dit que ceux écrivant cela devraient vraiment gérer les conséquences d’un tel changement à grande échelle…
Parce qu’en théorie, bien sûr que l’on peut changer du jour au lendemain la totalité des applications propriétaires utilisées pour les remplacer par du libre.
Mais en pratique, il faut d’abord que les utilisateurs soient en mesure d’utiliser les nouveaux logiciels, ce qui clairement est loin d’être gagné.
Il faut aussi un budget conséquent pour développer toutes les applications spécifiques…
Et enfin, tout bêtement, il faut être absolument sûr que les logiciels choisis répondront bien aux besoins des utilisateurs tout en étant supporter par le réseau…
Il n’y a que se rappeler le fiasco Louvois (en ce moment) pour être quand même un peu plus humble dans l’analyse : débuté en 2007 pour son développement, après avoir été déployé à grande échelle dans l’armée, même si le ministre a décidé que l’armée allait devoir se passer de ce logiciel, clairement cela ne sera sans doute pas fait avant au moins 2017…
Le 22/11/2014 à 06h26
Le 22/11/2014 à 07h05
Le 22/11/2014 à 07h41
Le 22/11/2014 à 08h07
Vous n’avez jamais travaillé en entreprise, vous…
Le 22/11/2014 à 08h25
Le 22/11/2014 à 10h37
Le 23/11/2014 à 03h46
Pour le coup de la mise en forme conditionnelle, ça marche presque pareil, mais il est vrai que c’est un presque qui fait un peu chier…
Ta mise en forme conditionnelle applique un style.
Supposons que tu as fait un style sur une plage.
Ben si tu fais un copier-coller, même en restant au sein de la zone concernée, il va te segmenter ton style.
à chaque copier-coller, hop, segmentation supplémentaire.
Sur mon fichier de compte (créé sous Excel à l’époque, mis à jour sous LO Calc), il y avait tellement de segmentations accumulées (d’années en années par copier-coller du fichier + les copiers-collers effectués chaque année qui s’ajoutent aux nouveaux) qu’il y avait sur certaines feuilles plus de 100 styles, tous des segments du même style de base…
Mon fichier était de plus en plus lent à s’ouvrir, je pensais que ça venait des données (volumes).
Du coup, en fin d’année dernière ou en début de cette année, le fichier refusait de s’ouvrir, il tentait de le récupérer sans succès à chaque fois.
Il m’a fallu méchamment bidouiller pour récupérer les données dedans, et les coller dans un fichier entièrement refait.
La solution pour éviter le problème : passer systématiquement en collage spécial et choisir les bonnes options, à savoir enlever le format…
Autre point, si les formules se transposent plutôt pas mal de l’un à l’autre (Excel -> LO Calc), le VBA passe moins bien, et le développement analogue sous LO est juste horrible face aux VBA.
L’ouverture de ppt avec LO est également bigrement lente, quand ça ne bug pas(ça, c’est pour les conneries qu’on reçoit par mail ;) ).
Le 24/11/2014 à 08h54
Le 24/11/2014 à 13h45
C’est sans doutes pas des macros mais plus des fichiers .doc générés par des progiciels.
J’ai à peu près le même genre de contrainte dans les domaines où je bosse.
Le coût de migration d’un progiciel n’ayant rien à voir avec celui du développement de quelques macros.
La plupart des éditeurs supportent open office aujourd’hui mais là si c’est un progiciel qui date de l’ère de windows XP, seuls les libristes connaissaient star office à l’époque.
Le 24/11/2014 à 13h52
Ben tu sais dans énormément de cas c’est le cas.
Et pour les boites privées également, elles attendent que leurs fournisseurs implémentent les fonctionnalités.
C’est forcément ainsi quand tu es dans du progiciel.
Sinon tu es sur du développement spécifique et là peu d’entreprises ou administrations peuvent se le permettre. Et en termes de coût et en termes de délais.
Le 24/11/2014 à 14h01
Ben dix ans c’est le temps d’usage minimum pour un progiciel afin qu’il soit rentable généralement.
Quand tu sors 100 000euros pour acquérir un logiciel, former les gens et le paramétrer et qu’ensuite tu lâches 15 à 200000 euros annuels de maintenance dessus je suis désolé mais conserver un logiciel qui marche tant qu’il peut s’exécuter, même si ça implique de racheter quelques licences office ou un serveur tse ou citrix on est dans de la bonne gestion.
Et quand je dis 100 000 euros le progiciel, pour un ministère même petit comme celui là je suis probablement en dessous des prix réels s’il y a 300 utilisateurs finaux.
300 licences offices là dedans tu pourrais limite demander à ton éditeur de te les offrir histoire d’éviter d’avoir des commentaires désagréables sur internet comme quoi tu es un suppôt de la NSA qui achète Microsoft " />
Enfin c’est un coût dérisoire face à celui d’une ré-informatisation, c’est le salaire du chef de projet sur deux mois…
Le 24/11/2014 à 14h04
Le 24/11/2014 à 15h11
J’ai toujours détesté cette utilisation anatomiquement incorrecte de neurone.
Sans neurone, aucune vie animale car aucune activité électrique.
Il m’est donc toujours difficile de prendre au sérieux ceux qui utilisent cette expression…
Le 21/11/2014 à 16h01
Le 21/11/2014 à 16h01
Le 21/11/2014 à 16h02
Le 21/11/2014 à 16h03
Le 21/11/2014 à 16h04
Non c’est aussi du courage. Par moment on paie des prestations assez chères et on n’ose pas demander à avoir les documents au format open document parce que “ça ne fait pas sérieux”
Le 21/11/2014 à 16h05
Le 21/11/2014 à 16h06
Le 21/11/2014 à 16h09
Dans ma boîte, on devait officiellement utiliser OpenOffice. Ca a tellement bien marché qu’on a dû re équiper tous les postes avec la suite MS Office…
Même Oracle nous fait des présentations ppt quand ils viennent nous voir ! " />
Le 21/11/2014 à 16h10
Ils n’ont jamais dit qu’ils utilisaient Win7 à cause d’office.
Le seul serpent ici c’est celui qui a bouffé ton neurone y a quelques temps.
Le 21/11/2014 à 16h14
«Nous avions pour cela des anciennes licences Office 97, mais qui ne tourne plus sur Windows 7»
La faute était dans leur message ou c’est une erreur de copier-coller ? " />
Le 21/11/2014 à 16h16
Je vais t’expliquer comment ça marche dans mon administration, je pense que le raisonnement est le même pour les ministères :
Le DSI priorise les projets comme il peut, en fonction des moyens qu’il a(réduits, l’informatique, c’est pas sexy pour les politiques). Les 80% de MSO utilisés sans interaction avec d’autres systèmes sont remplacés rapidement, mais faute de temps, on renouvelle les 20% qui restent.
Progressivement, on met en place soit des procédures, soit des adaptations dans les systèmes restant, ce qui permet de migrer 15% de suites de plus. Les 5% qui restent sont galères, parce qu’il faut soit redévelopper des gros trucs internes, soit mendier une adaptation LO chez un fournisseur (généralement, le tarif demandé fait passer MS pour des bisounours). Dans le même temps, on s’apperçoit qu’on est bien emerdé de ne plus pouvoir lire les documents envoyés par les partenaires et autres administrations, donc on remet des MSO dans les secrétariats pour pourvoir au moins convertir les fichiers.
T’en fait pas, ça va venir. Lors de la prochaine itération de chacun de leurs systèmes, il feront attention à être plus compatible, et à l’itération de suite bureautique d’après, ils passeront au libre. Il y en a probablement encore pour 10 ans, mais le train est en marche.
Faudrait voir combien de licence ils utilisent encore en interne (est-ce que 300 c’est tout, ou c’est 300 en plus de 3000 autres?). Mais s’ils n’en ont déjà plus que 300, je leur tire mon chapeau.
Le 21/11/2014 à 16h18
Le 21/11/2014 à 16h19
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Mais bon, t’es clairement pas dans le thème là.
Le commentaire correct était :
Bouh caca les vilains !!!!!!
:p
Le 21/11/2014 à 16h21
Le 21/11/2014 à 16h30
“C’est pas nous, c’est la faute des autres …”
C’est bien une réponse de politicien, ça
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Le 21/11/2014 à 16h30
Pour ceux qui minorent l’intérêt du sujet, pour ceux des plus aveugles n’y voyant qu’une machine à “clic”, je sortirai lundi une petite décision sur le sujet de l’article 6 du code des marchés publics. En attendant, passez un bon week end sur vos OS, libres ou non.
Le 21/11/2014 à 18h31
Tu laisses entendre que tu as trouvé une solution miracle.
J’utilise Libre office et je prétend que le support des formats .doc et .docx (et on continue la liste pour excel, powerpoint, etc…) est une blague.
Mais attention c’est pas une blague qui fait rire, c’est une blague qui fait chier parce que rien fonctionne (je parle pas de fichiers hautement compliqués, juste un cv : ça marche pas, dans le tableur des cellules vertes ou rouges suivant une simple condition ? laisse tomber).
Le 21/11/2014 à 18h43
Le 21/11/2014 à 18h46
En fait , il faudrait connaître la liste des applis qui ne sont pas compatibles . J’ai trouvé cela :
 http://lamouette.org/images/stories/Migration-201310/ListeAppliMetiers.ots
C’est un travail qui a visiblement été fait pour les communes . En publiant et médiatisant ce genre d’info ,
ça permet d’aider à choisir des produits et pas se retrouver coincer et obligé d’acheter des licences .
C’est un travail de fourmi mais d’un autre coté, Microsoft est installé depuis des années et changer les habitudes
prendra du temps !
Le 21/11/2014 à 18h49
Et pour les professionnels qui, eux, ont fait l’expérience d’une telle migration, toussa… faut peut-être arrêter de s’indigner parce que quelqu’un ose émettre une critique.
A moins que vous ne considériez que ne nous ne parliez vous même uniquement de ce dont vous avez fait l’expérience, notamment en politique ou en économie " />
Le 21/11/2014 à 18h55
Putain tu fais chier, encore 100% d’accord avec toi.
Quand on se veut promoteur du libre, quelque part c’est aussi la transparence qu’on promeut.
Là la raison n’est pas claire du tout, c’est du mi-chaud mi-froid : un vrai positionnement aurait été plus judicieux.
Et bien sûr que le non respect du code des marchés publics n’est pas une “maladresse”, c’est totalement délibéré très probablement.
A chanque nouveau contrat où ca se passe comme ca, les administrations se font épingler : d’une, elles ne PEUVENT pas l’ignorer ; de deux, elles ne DOIVENT pas l’ignorer, parce que l’état a une mission d’irreprochabilité et d’exemplarité ; de trois, elles ne DEVRAIENT pas l’ignorer, parce que des juristes il y an a des foules dans les ministères.
C’est un grave manquement, c’est scandaleux encore une fois.
Le 21/11/2014 à 19h07
pourquoi devrait’il le faire, parce qu’en democratie on dois rendre des comptes aux contribuables !
Le 21/11/2014 à 19h09
c’est le ministére de la culture, je suis même pas sur qu’ils savent ce qu’est le VBA !
Le 21/11/2014 à 19h11
Le 21/11/2014 à 19h13
Le 21/11/2014 à 19h15
Le 21/11/2014 à 19h37
Le 21/11/2014 à 19h40
Le 21/11/2014 à 19h45
Le 21/11/2014 à 21h01
C’était une petite commande, alors ils se sont dit qu’ils pouvaient shunté le code des marchés publics, l’inspecteur de la répression des fraudes ne leur prend pas la tête pour quelques milliers d’euros de toute façon.
C’était sans compter avec nextnpact !
J’espère que la progression des abonnement ne suit pas celle de votre popularité au ministère.
Le 21/11/2014 à 21h05
Le 21/11/2014 à 21h52