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GLF OS, distribution Linux spécialisée dans le jeu vidéo, est disponible en bêta

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GLF OS, distribution Linux spécialisée dans le jeu vidéo, est disponible en bêta

La distribution GLF OS, axée sur le jeu vidéo, est désormais disponible en bêta publique. Dans ce premier article, nous allons présenter les grandes lignes du système. Dans un deuxième temps, nous ferons une prise en mains de GLF OS et nous pencherons plus généralement sur le jeu vidéo sur Linux.

Le 04 juin à 10h08

Le jeu vidéo représente souvent une barrière au changement d’environnement. Sur PC, l’immense majorité des titres ne sont disponibles que sous Windows, quelle que soit la boutique utilisée pour y jouer. Il est plus simple de trouver des équivalents Linux pour la plupart des applications que de faire fonctionner ses jeux préférés. Du moins, ce fut le cas pendant longtemps.

La situation a sérieusement commencé à évoluer ces dernières années, sous l’impulsion de Valve particulièrement. Le projet Proton, issu d’un fork de Wine, est désormais au cœur d’une offensive de l’éditeur dans le monde du jeu vidéo. Il est pleinement intégré à Steam OS, que l’on retrouve surtout sur la console portable Steam Deck. Celle-ci ayant connu un grand succès commercial, elle a fait des émules, entrainant une réflexion nouvelle sur la possibilité de jouer sur Linux. GLF OS arrive donc à un tournant intéressant.

Une naissance simple

Vinceff, très impliqué dans la communauté Linux avec notamment de nombreuses vidéos tutos, est l’initiateur de GLF OS (dépôt GitHub). Comme il nous le raconte, il était utilisateur de Mageia. Il avait basculé sur Linux après une énième mise à jour problématique de Windows 10 et s’était rendu compte que ses jeux principaux fonctionnaient sur la distribution. C’est dans ce contexte qu’il commence à proposer des vidéos.

Rapidement, la chaine YouTube gagne des dizaines d’abonnés. Quand le cap des 250 est franchi, Vinceff décide d’ouvrir un serveur Discord pour favoriser les discussions. Il le nomme simplement Gaming Linux FR et les personnes affluent, aussi bien des « sachants » que d’autres, intéressées par le thème et cherchant des réponses à des problèmes pratiques.

Le Discord, créé pendant la crise sanitaire, compte aujourd’hui plus de 3 300 membres. Aucune distribution n’est privilégiée, la thématique étant l’entraide sur le thème général du jeu sur Linux. L’idée est cependant venue d’une distribution qui serait entièrement tournée vers le jeu, en facilitant la prise en main et en donnant immédiatement accès aux outils courants. Le projet a été nommé GLF OS, GLF étant une simple contraction de Gaming Linux FR.

Le système est aujourd’hui le résultat d’un travail d’équipe, comprenant des contributions de plusieurs dizaines de développeurs, le cœur de l’équipe étant constitué d’une petite vingtaine de personnes. Le projet, lui, est codirigé par Vinceff et Cammi.

Une base NixOS

Un grand nombre de distributions sont basées sur Debian ou Ubuntu. GLF OS a regardé ailleurs : vers NixOS. Cette distribution Linux ne date pas d’hier, puisque le projet de recherche qui lui a donné naissance date de 2003. Le système a même sa propre fondation depuis 2015.

NixOS est avant tout basée sur le gestionnaire de paquets Nix. Tout se fait par une configuration déclarative : on écrit dans un fichier texte ce que l’on souhaite, et le gestionnaire construit le système à partir de ces informations. C’est autant le cas pour l’installation initiale que pour les mises à jour.

Comme nous l’explique Vinceff, cette approche déclarative est couplée à une gestion transactionnelle des configurations. Les mises à jour sont donc atomiques, ce qui signifie – dans les grandes lignes – que les opérations liées créent une nouvelle image du système, sur laquelle l’utilisateur ne bascule réellement qu’au redémarrage suivant, si aucune erreur n’a été détectée. Ce mécanisme permet une fiabilité généralement plus élevée, car l’image utilisée est en lecture seule. L’atomicité a particulièrement le vent en poupe depuis quelques années, notamment chez Fedora.

NixOS propose toujours deux versions par an, en mai et novembre. La numérotation des versions est la même que pour beaucoup de distributions : l’année suivie du mois. La toute fraiche version 25.05 désigne ainsi la version « mai 2025 ». Le système est disponible en deux branches, stable et unstable. Pour ses objectifs, GLF OS compose avec les deux, comme nous le verrons.

GLF OS : premier contact

L’installation de GLF OS ne réserve aucune surprise. L’environnement par défaut est GNOME, mais l’installateur permet de changer pour KDE. Pour le reste, on est sur la liste habituelle des questions pour cette étape, avec choix du partitionnement, création du temps, sélection du fuseau horaire, etc.

Il y a quand même une étape importante : le choix de l’édition. Par défaut, « Standard » installe la version complète du système pensée pour le jeu vidéo, qui réclame environ 20 Go d’espace libre. Il s’agit d’une suite complète, avec notamment Firefox en navigateur par défaut et LibreOffice pour la bureautique. On peut également choisir une installation minimale, fournie presque sans aucune application. Deux autres éditions sont proposées. La première, Studio, est orientée vers tout ce qui touche à la création graphique. La seconde est une variation intégrant Da Vinci Resolve (une licence est nécessaire).

L’installation (Standard dans notre cas) est un peu plus longue que pour une distribution ordinaire, NixOS ayant besoin d’un peu plus de temps pour construire le système, à partir des scripts propres à GLF OS. Au redémarrage, le bureau est très classique. Bien qu’il s’agisse d’une base GNOME modifiée, notamment pour avoir un dock affiché en permanence (via Dash to Dock), elle ne choquera pas longtemps une personne venant de n’importe quelle autre distribution GNOME.

L’un des éléments peut-être les plus « étranges », c’est l’absence apparente de gestion des mises à jour. Le système s’en occupe en fait seul et envoie simplement une notification pour indiquer qu’une opération est terminée. Dans ce cas, les changements ne seront pas appliqués tant que GLF OS n’aura pas redémarré. Le redémarrage n’est jamais suggéré.

En outre, l’installation d’applications supplémentaires se fait via Flatpak et passe par Easy Flatpak. L’approche générale de GLF OS se veut résolument moderne : un système atomique et des conteneurs logiciels.

Le jeu vidéo comme spécialité

GLF OS étant spécialisée dans le jeu vidéo, la distribution contient plusieurs applications dédiées à cet usage. Déjà, les personnes ayant un PC équipé d’un GPU NVIDIA auront la bonne surprise de constater que ce dernier est détecté et que l’installation des pilotes correspondants est automatique.

Côté logithèque, on retrouve bien sûr Wine et Proton, tous deux disponibles dans leur dernière révision. La distribution propose également trois applications cruciales : Steam évidemment, ainsi que Lutris et Heroic. Les deux dernières sont des clients capables de se connecter à des comptes Steam, Ubisoft, EA, Epic, GOG ou encore Amazon. De là, ils permettent l’accès aux jeux en créant un environnement préconfiguré pour permettre leur lancement grâce à Proton.

Dans cet esprit d’une plateforme pensée pour le jeu vidéo, on trouve tout un ensemble de modifications et d’ajouts. Par exemple, la base du système repose sur la branche stable de NixOS (GNOME, KDE, Wayland, Pipewire, pilotes NVIDIA…), mais tout ce qui nécessite des mises à jour régulières s’appuie sur la branche unstable. C’est le cas pour toutes les applications en lien avec le jeu vidéo comme Steam, Heroic Games Launcher, Lutris, Proton, Mesa et autres.

GLF OS apporte en outre ses propres modifications, dont le kernel qui est une version 6.14 modifiée pour régler certains soucis de compatibilité, notamment avec le Ryzen 9800 X3D d’AMD. L’équipe a également intégré des paquets pour étendre le support des volants de jeu (ThrustMaster, Fanatec et Logitech) et des manettes (Xbox, PlayStation, Switch et 8bitdo).

Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet avec une prise en main concrète et un retour d’expérience sur ce qu’est le jeu vidéo sur Linux aujourd’hui. En attendant, la bêta de GLF OS peut être téléchargée depuis son site officiel.

Commentaires (31)

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Merci pour l'article.

Un test d'une distribution qui se focalise sur le jeux-vidéos sans tests de performance de jeux-vidéos et de comparaison avec les autres distributions/Windows de jeux-vidéos, cela manque, je trouve.
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Comme dit dans l'article, c'est une présentation et un second papier arrivera prochainement. Il se penchera sur les aspects pratiques du jeu sur Linux, mais je ne ferai pas de tests de performances, ça me prendrait énormément de temps.
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Même si c’est un avis à un instant t, souvent les distrib Linux gaming ont de meilleures performances que sous Win11.
Éventuellement la problématique existe sur certains jeux en ligne compétitif où les anticheat assez proche d’un exploit viral, ne passe pas sous Linux.
Jusqu’à encore récemment les cartes Nvidia sous Linux c’étaient une galère pour des histoires de drivers, mais là aussi les choses changent et l’expérience est de plus en plus quali.
Voilà ce qui ressort des différents forum et des essais que j’ai pu avoir sur des distrib en test.
Je n’ai pas encore testé GLFOS, mais le projet est super prometteur avec l’appui d’une communauté francophone et c’est un grand plus.
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L’un des éléments peut-être les plus « étranges », c’est l’absence apparente de gestion des mises à jour. Le système s’en occupe en fait seul et envoie simplement une notification pour indiquer qu’une opération est terminée.
Je me demande comment ça se passe lorsqu'un paquet est disfonctionnelle et que l'utilisateur souhaite bloquer sa mise à jour ou revenir à une version précédente. J'imagine bien que c'est compliqué à mettre en place, surtout d'une manière accessible.
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Ce n'est pas sensé arriver souvent, la philosophie de ce genre de distrib c'est d'installer tout les logiciels utilisateurs en passant par flatpak ou homebrew/distrobox etc.
J'imagine que cela demande de faire de la nixoserie en cas de pb, cependant. Bazzite et toutes les distrib ublue sont bien plus simple à gérer.
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Quels sont les apports de la version 6.14 pour le ryzen 9800x3D? Je ne trouve rien là-dessus
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Je n'ai rien vu de flagrant concernant le 9800x3D sur kernelnewbies. C'est peut être plus générique, aux 9000 ?
En tout cas, Vinceff parle dans sa dernière vidéo (17:10) d'un craquement de son qui disparaît avec le 6.14.
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GLF OS, distribution Linux spécialisée dans le jeu vidéo,
Question marketing, le nom de la distrib n'est pas idéal pour atteindre le grand public.
Faut être bien renseigné pour savoir que c'est l'acronyme de "Gaming Linux France".
GLF OS a regardé ailleurs : vers NixOS.
Très bon point: vive l'isolation des packages. :yes:
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GLHF OS pourrait être sympa dans l'esprit gaming :D
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ReviensGaming CT, pour rire.
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Intéressant, mais peu de chance de concurrencer bazzite.
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Pour avoir suivis un peu le projet, ce n'est pas le but, dans les vidéos Youtube de Vinceff, il reproche assez souvent des petits défauts d'accessibilité des distrib pour le vrai néophyte, et le défaut de traduction française complète.
L'idée ici est de résoudre ses 2 soucis en proposant une distribution francophone clé en main avec une communauté elle aussi francophone.
Mais qui sais jusqu’où ira le projet ? Cela a pris forme en quelques mois, c'est encore très jeune.
Je n'ai pas testé la distrib en elle même, mais je peu dire que la communauté Discord GLF est très bien, si vous avez un soucis pour jouer sur Linux, la probabilité d'y trouver de l'aide et une solution est élevée.
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Seulement sur un point : un os français :D
Car avec Bazzite, tout est en anglais...
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Moui, sauf que l'un des marchés porteur du jeu vidéo c'est le jeu en ligne, qui vient toujours avec un anti-cheat. Et la poussée fiévreuse autour des anti-cheat en tant que module noyau Windows non porté sur Linux par les devs bloque clairement l'utilisation des AAA. Je revis l'enfer du dual-boot pour faire plaisir à mes ados pour qu'ils puissent jouer avec leur copains après plusieurs années d'exclusivité Linux grâce notamment à Proton.
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Tous les jeux vidéos en ligne ne comportent pas d'anti-cheat, cela concerne surtout les jeux vidéos compétitif tels que LOL, Fortnite, Valorant etc... qui semblent indétrônables au vu des échecs successifs des potentiels concurrents (Concord).
Je joue avec ma distribution Linux CachyOS et surtout je joue à pas mal de jeux en ligne tels que Monster Hunter Wilds, Foundry, Satisfactory, donc des jeux en mode co-op et ça ne pose aucun problème.
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Satisfactory :love:
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bof :embarassed:

Factorio :best:
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Shapez?
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Si Steam pousse pour passer à Linux, les anticheat finiront par suivre.
EasyAntiCheat et BattlEye sont compatibles Linux par exemple : https://news.itsfoss.com/easy-anti-cheat-linux/
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J'ai bcp, bcp de mal avec ce principe d'anti-cheat en mode kernel:
Ces drivers closed-source sont des cibles particulièrements attrayantes pour les hackers, sont développés par des éditeurs de jeu video, et ont des fonctions de protection & d'espionnage digne des rootkit. Qu'est-ce qui peux mal se passer, même dans le cas où le PC gaming est utilisé exclusivement pour ça... ?

Je me vois pas installer ça sur un linux en tous cas.
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Je ne sais pas comment fonctionnent ces bidules "anti-triche", mais je ne vois pas de bonne raison de vouloir écrire niveau noyau.

Le fonctionnement en mode noyau est un problème normalement réservé à Windows, car sur ce système d'exploitation, c'est la seule manière de pouvoir accéder à certaines informations.
Les évènements du noyau Linux dans une distribution GNU/Linux en lecture sont accessible via le cadre d'application eBPF.

Tout cela était pourtant un enseignement de Crowdstrike !

Les questions de l'attribution des privilèges et de l'audit de ceux-ci par l'utilisateur restent pour moi une zone d'ombre; je n'ai pas non plus fouillé le sujet pour l'instant.

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Concernant le logiciel privateur : excellent point !

Les idéaux FLOSS sont bien souvent méconnus, et pas uniquement par les plus jeunes générations, par ceux qui veulent du Windows sans Windows.
Ce n'est pas tout à fait la même population que les libristes : le moteur profond étant très différent, ce qui en ressort est nécessairement fondamentalement divergent.
D'ailleurs, les distributions sont généralement (toutes ?) GNU/Linux. Linux n'est que le noyau, et GNU, le cadre justement de fourniture d'outils libres permettant de l'utiliser.

Voir des "solutions" engluées dans du technico-technique jusqu'à des distributions "orientées jeux vidéo" sans jamais soulever la problématique de ce domaine d'être empêtré dans le privateur, des pilotes de matériels jusqu'au code des jeux eux-même, montre bien que ce n'est pas (plus ? s'il l'a jamais été) un sujet pour certains.
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C'est un problème très anecdotique qui est très sur-médiatisé. alors oui pour une minorité qui fait des trucs hyper-compétitifs peut-être, comme dit par les autres, jamais eu un souci de ce genre avec n'importe quel jeu Steam.
Mon Linux Mint standard a aucun souci en tout cas.

Sur le projet en général, c'est intéressant. Et ça met en lumière que les vieux comme moi ont peut-être besoin de dépoussiérer de vieilles certitudes. Je suis en debian et debian-based depuis Potato (ça nous rajeunit pas) et si le gestionnaire de paquet apt est un bijou d'ingénierie en qui je peux faire toute confiance, ça veut pas dire que d'autres façons de faire sont possible.
Sur mon serveur je dockerise beaucoup, faut peut-être que je me mette un peu plus aux flatpaks (Ubuntu a donné une mauvaise image des conteneurs avec leurs snaps à deux balles).
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Tux is real, @Flock ?
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Pourquoi c'est une distro de plus et pas des paquets? C'est quand me^me lassant ces distro qui sortent et ne sont jamais finies.
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Parce que c'est un assemblage de paquets déjà existants pour former un système cohérent, pas des paquets tout neufs.
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Je vois par cet article une fois de plus parler de NixOS. Du coup j'ai été un peu lire la doc, et le concept m'intrigue fortement pour un usage pro. Le fait de pouvoir lancer des env (shell) à la volée, prédéfinis, d'avoir une configuration du système déclarative et atomique... y a pas mal de concepts intéressants.

Certains ici l'utilisent au quotidien ou l'ont utilisé, et on des retours à partager ? :)
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"Dans ce cas, les changements ne seront pas appliqués tant que GLF OS n’aura pas redémarré. Le redémarrage n’est jamais suggéré."

N'est-ce pas un risque de sécurité de ne jamais suggérer de redémarrer le système alors qu'il en a justement besoin pour appliquer les mises à jour ?

:troll: Moi qui croyait que devoir redémarrer un système Linux pour faire des mises à jour, c'était le mal absolu... Windows ne serait-il pas si mal ? :troll: :pastaper:
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N'est-ce pas un risque de sécurité de ne jamais suggérer de redémarrer le système alors qu'il en a justement besoin pour appliquer les mises à jour ?
Si, c'est une faille, et un vrai souci en entreprise parce que de plus en plus de monde ne redémarre pas son PC, surtout les portables. On le ferme (physiquement) et on le glisse dans le sac.

Je pense qu'il vaut mieux suggérer le redémarrage sans pour autant le forcer (Fedora Silverblue par exemple est un bon élève, avec une notification et un bandeau sur le store "Redémarrez pour appliquer les mises à jour")

Bon, je prends le risque de feed le troll mais le soucis avec Windows c'est le redémarrage imposé + les 5-10 minutes à attendre sur l'écran bleu. Là où les distros immutables Linux, le redémarrage est instantané, y'a pas de temps d'écran bleu après, c'est aussi rapide qu'un redémarrage classique. Et comme de toute manière c'est une bonne pratique de redémarrer fréquemment, c'est pas trop génant du moment qu'on t'impose pas l'heure.
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Pour la différence windows/linux, avec des distro plus classiques, s'il n'est pas forcément utile de redémarrer Linux c'est en raison d'une conception plus modulaire: En règle générale, si la MAJ ne concerne pas le noyau et/ou une librairie utilisée par tous les process lancés au démarrage (genre la libc), on peut l'éviter.
En prime, c'est un seul redémarrage et des modifs appliquées à la MAJ avant extinction éventuelle. Windows on en a à la coupure et au redémarrage, en prime parfois multiples.
Bonjour aussi l'installation si l'ISO a qq mois: On se retape la séquence quasi complète. Là encore avec Linux c'est au pire 1 redémarrage post install voir direct sur un truc à jour avec les netinstall Debian par exemple.
Avec fibre et SSD NVME en moins de 20mn tu as un système complet installé et à jour, applicatif de base (bureautique...) inclus.
Pour windows tu poses encore ta 1/2 journée.
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C'est sûr que c'est plus agréable sous Linux. Sous Windows, il y a par contre énormément de sécu: chaque install déclenche une revalidation de l'OS, potentiellement un rescan, un rebuild winsxs...

Par contre, autant chez soi c'est cool de tout mett à jour d'un coup OS+appli, autant en entreprise ... c'est pas du tout souhaité.
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Je suis VinceFF sur Youtube depuis un petit bout de temps et je m'intéresse à l'avancée de cette distribution.
Content de voir que Next en fait un article !!

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