Linky : « dans les délais et à un coût inférieur aux prévisions », mais…
Peut mieux faire (l’histoire de ma vie au collège)

La Cour des comptes revient sur le déploiement et l’utilisation des compteurs Linky. Dans le premier cas tout va bien. Dans le second, des choses sont à revoir, notamment des gains d’efficacité « pas encore à la hauteur » et de nouveaux services « décevants ».
Le 09 décembre 2024 à 10h01
9 min
Hardware
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Dans un long rapport de plus de cinquante pages, la Cour revient sur le compteur communicant Linky. Elle commence par distribuer les bons points : « Le déploiement de masse des compteurs communicants dénommés "Linky" a été réalisé par Enedis dans les délais impartis et à un coût inférieur aux prévisions initiales ». C’est suffisamment rare pour être noté.
34 millions de compteurs Linky, et moi, et moi
Au 31 décembre 2021, Enedis affirme avoir déployé plus de 34 millions de compteurs communicants, soit un taux de 90 %. L’objectif initial était de 35 millions.

Selon la Cour des comptes, le coût total était de 4,6 milliards d’euros. « L’installation en masse des compteurs entre 2016 et 2021 a été réalisée à un coût inférieur de 18 % par rapport à la prévision initiale ». Les économies viennent « des conditions d’achat et de pose des compteurs, à hauteur de 880 millions d’euros ».
Exposition aux ondes, respect de la vie privée
Autre sujet important : « La qualité de service attendue est globalement au rendez-vous »… mais. Car oui, il y a un mais : « des difficultés persistent concernant les systèmes d’information et la maîtrise de leur coût ».
Lors du début du déploiement, des voix se sont élevées contre « les risques d’exposition aux ondes électromagnétiques » et la « protection des données individuelles ». Rien n’a jamais été confirmé dans les deux cas, malgré des études très poussées de certains. Ainsi, « ces suspicions de risques et les oppositions qu’elles suscitaient ont été progressivement levées, comme en atteste la diminution des contentieux ».
- Une analyse complète de l’électronique de Linky
- Exposition aux ondes : l’ANFR multiplie les mesures sur Linky, toujours sans rien trouver à redire
Dans le rapport, on apprend que « seules trois cours d’appel ont enjoint Enedis d’installer un dispositif de filtre protégeant des champs électromagnétiques sur l’installation du compteur Linky de quelques clients ou de ne pas installer de compteur chez les requérants ». Dans 17 autres arrêts de cours d’appel, la justice a décidé d’écarter « l’application du principe de précaution ». Il reste une quinzaine de procédures en cours.
Baisse de certains coûts pour les clients
Toujours dans les points positifs, la Cour constate des gains d’efficacité pour les « distributeurs d’électricité, fournisseurs et consommateurs ».
Pour les consommateurs, elle cite « la diminution des coûts de relève et des petites interventions devenues téléopérables », ainsi qu'une réduction des anomalies de comptage et des erreurs de facturation. Les chiffres du rapport sont sans appel sur ces derniers points : « les clients équipés de compteurs Linky génèrent cinq fois moins de réclamations que les clients non équipés […], malgré les réclamations liées à la pose du compteur. Les fournisseurs ont confirmé avoir constaté un apaisement de la relation client sur le sujet de la facturation ».

Et toujours selon la Cour, « une part de ces gains a été rétrocédée aux consommateurs à travers la baisse du coût de certaines prestations. Les autres sont intégrés sous forme d’une trajectoire de baisse des charges d’exploitation couvertes par le tarif d’acheminement ».
Le rapport met aussi en avant des effets positifs sur le fonctionnement et la gestion du réseau de distribution : « La facilité des interventions à distance, la simplification de l’intégration des énergies renouvelables en autoconsommation et la baisse des réclamations génèrent des gains pour les distributeurs comme les fournisseurs d’électricité qui restent toutefois difficiles à chiffrer ».
« Les gains d’efficacité […] pas encore à la hauteur »
Malgré ces points positifs, « tous les gains d’efficacité associés au déploiement des compteurs ne sont pas encore à la hauteur des prévisions initiales », tempère la Cour. Elle cite notamment la réduction des pertes liées aux fraudes « qui a été entravée par les effets de la hausse des prix de l’électricité à partir de 2022 ».
« C’est aussi le cas de la maîtrise de la demande d’énergie (MDE) à travers l’information du consommateur sur le détail de sa consommation ou la modulation tarifaire horaire afin de l’inciter à décaler sa consommation hors pointe pour réduire sa facture d’électricité ». On parle ici des heures pleines et creuses, mais aussi des variantes comme Tempo, les heures supercreuses, etc.
Les « nouveaux services […] restent décevants »
Dernier point de regret : « l’amélioration du fonctionnement du marché de l’électricité […] n’est pas perceptible ». Selon le rapport, les nouveaux services pour les consommateurs « restent décevants ». De plus, « les offres commerciales innovantes se heurtent à la préférence des consommateurs pour des prix fixes ou prévisibles comme le sont les tarifs réglementés ».
Dans le rapport, une partie est justement dédiée au « bilan décevant en matière d’innovations commerciales pour la fourniture d’électricité », avec la distribution de quelques mauvais points au passage et un tacle à un fournisseur d’électricité.
En effet, selon les rapporteurs, les fournisseurs alternatifs ont « mentionné au premier rang des services rendus aux consommateurs, l’information sur leur consommation et les conseils d’économie d’énergie. L’un d’entre eux a même indiqué que sa première contribution consistait à vérifier que le client avait souscrit un abonnement à la bonne puissance. Le fait de passer d’une puissance de 9 kVA à 6 kVA ne faisant gagner que 3 euros par mois, on espère que ce genre de conseil n’est pas facturé ».
Et le rapport de conclure : « on n’imagine pas que les autorités européennes et nationales avaient en tête ce type « d’innovation » quand elles ont décidé de prendre une directive pour imposer l’installation de nouveaux compteurs ».
La « pointe mobile » trop peu utilisée
Le rapport reprend aussi à son compte les constatations de la CRE sur l’absence de nouvelles offres tarifaires attractives. De plus, « très peu de fournisseurs utilisent les fonctionnalités innovantes de Linky comme les 10 index disponibles pour les fournisseurs (au-delà des quatre index distributeurs HP/HC été/hiver) ».
Même regret pour « la fonctionnalité de pointe mobile qui permet d’envoyer des signaux tarifaires beaucoup plus fins que les classiques HP/HC et potentiellement beaucoup plus proche du temps réel ». Selon Enedis, les offres de types « Effacement Indissociable de la Fourniture » (EIF) sur la pointe mobile « se développent et représentent plus de 1,1 million de clients en février 2024, notamment sous l’effet de l’obligation de mise à disposition d’offres à tarification dynamique à compter du 1ᵉʳ juillet 2023 pour les fournisseurs de plus de 200 000 clients ».
Une croissance forte et continue de Tempo
Le rapport revient sur Tempo (une offre EDF à tarif réglementé) qui cannibalise plus de 95 % des volumes d’IEF, « avec une croissance forte et continue (700 000 clients Tempo début 2024 contre 200 000 à mi-2022) ». Les gains avec Tempo sont complexes à estimer à cause des trois couleurs de jours, sans compter les heures creuses et pleines. Heureusement Next vous propose un outil pour comparer les couts avec votre consommation réelle.
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Deux rapports sur les tarifs réglementés, deux conclusions différentes
Dans un rapport récent, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) rappelait en effet que les tarifs réglementés « constituent une offre majeure sur le marché de détail de l’électricité en France, tant en raison du nombre de foyers souscrivant cette offre (59 % des sites résidentiels) que par leur influence sur les offres de marché (offres indexées) ».
La CRE ajoutait que « les consommateurs au TRVE semblent peu enclins, en sortie de crise, à se tourner vers les offres de marché pourtant financièrement attractives ». La Commission recommandait en conséquence que les tarifs réglementés de vente de l’électricité, « tels qu’ils sont mis en place actuellement, soient maintenus pour les cinq prochaines années ».
L’Autorité de la concurrence (AdlC) n’était absolument pas sur la même longueur d’onde et recommandait « au gouvernement de préparer de manière concrète la disparition des tarifs réglementés de vente d’électricité et de poursuivre les objectifs de politique publique qui leur sont attribués à travers d’autres dispositifs ».
Quid de la « Limitation Temporaire de Puissance » ?
La Cour des comptes revient aussi sur une expérimentation menée en février dernier – « à la demande des pouvoirs publics » –, et qui avait fait couler beaucoup d’encre : la « Limitation Temporaire de Puissance » (LTP) pour 118 000 clients résidentiels du Puy-de-Dôme équipés d’un compteur Linky :
« Le dispositif a consisté à limiter temporairement la puissance électrique de l’installation à un niveau fixé à 3 kVA pour une période de 2 h maximum par client au sein des périodes de pointe d’un jour ouvré (7 h-9 h ; 9 h-11 h ; 18 h-20 h). Selon les premières analyses, une diminution de l’ordre de 20 à 25 % du pic de consommation a été observée pour chaque tranche horaire ».
Pour la Cour, ce genre de restriction « pourrait être généralisé pour gérer l’équilibre offre-demande par
modulation de la consommation en cas de tensions fortes sur le système électrique ». Le rapport précise que si ce dispositif devait se généraliser, il « pourrait être mis en œuvre lors de situations tendues sur le réseau (signal EcoWatt orange ou rouge) ».
EcoWatt est, pour rappel, piloté par RTE. Il permet de « signaler les périodes de tension sur le système électrique et ainsi éviter les coupures ». Pour le moment, le signal est vert.

Linky : « dans les délais et à un coût inférieur aux prévisions », mais…
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34 millions de compteurs Linky, et moi, et moi
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Baisse de certains coûts pour les clients
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La « pointe mobile » trop peu utilisée
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Deux rapports sur les tarifs réglementés, deux conclusions différentes
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Quid de la « Limitation Temporaire de Puissance » ?
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 09/12/2024 à 10h17
Le 09/12/2024 à 10h46
20% dus à une baisse de consommation raisonnée des clients ou parce que 20% des disjoncteurs de tête sautaient en permanence et les clients comprenaient pas ?
C’est quand même un sacré bousin tout ça pour ne rien conclure de solide à la fin. Pourquoi les offres tempo, plutôt que d’être des offres de marché ne sont pas des offres à tarif réglementé par exemple ? Avec impossibilité pour le fournisseur de faire une augmentation faramineuse sans le contrôle préalable de la CRE.
Toujours cette idée préconçue que les clients sont des êtres souhaitant une optimisation des coûts de leurs services à court terme, sans réflexion sur la robustesse du service et la justesse du choix de la politique énergétique.
Le 09/12/2024 à 10h59
Le 09/12/2024 à 11h45
Le 09/12/2024 à 11h32
Est-ce que réfléchir à un système d'information "indoor" (avec par exemple un boitier collé sur le frigo avec une LED vert / rouge connecté en wifi pour dire si oui , aujourd'hui on peux lancer le boeuf bourguignon sur la plaque à induction ou bien si ce sera barquette au micro-onde, ou encore un boitier pour piloter le chauffe-eau (qui ne sont pas , loin de là, tous calé sur le signal HP/HC) ou une communication avec les bornes de charges en V2G pour limiter la puissance en cas de besoin ou à l'inverse consommer + si possible lorsqu'il y a besoin , ça n'aurait pas eu plus de pertinence ?
Car là l'infra est énorme (compteurs / norme CPL spécifique / relais 3G qu'il faudra rétrofitter en 4G/5G dans quelques temps) pour ... en gros couper les mauvais payeurs ?
Il y a des choses de prévues en plus dans le linky en plus du bit HP/HC (7 bits "virtuels" qui ne sont émis que lorsque la téléinfo est en mode standard) mais ça reste inutilisé à ce jour ...
Le 09/12/2024 à 11h50
Pour Enedis, c'est un bon plus aussi pour faire de la surveillance à distance et détecter les problèmes sur le Linky.
Toujours pour Enedis, c'est aussi un bon moyen pour détecter les fraudes. Chaque fois qu'un Linky est ouvert par exemple, cela envoie un signal à Enedis. Un Linky ouvert suivi d'une baisse importante de la consommation => contrôle.
Le 09/12/2024 à 23h02
Le suivi sur linky n'est pas temps réel justement, du moins en passant par l'interface web (et donc le fournisseur si on a autorisé ce dernier à accéder aux informations de relevé "rapide" , je crois que c'est 10mn la fréquence max "publique")
Donc oui pour moi le seul gros bénéficiaire c'est Enedis (avec la fraude mais aussi & surtout la coupure à distance, que ne permettaient pas les anciens compteurs : Il fallait déplacer un agent, qui pouvait - horreur - tomber sur une situation humaine compliquée qui l'empêchait de faire son office.... Avec le linky on a plus ce "problème"). Cette coupure à distance est pour moi le seul vrai changement de paradigme.
Le 09/12/2024 à 12h39
"Selon la Cour des comptes, le coût total était de 4,6 milliards d’euros." Je ne sais pas d'où tu sors ton chiffre de 25 milliards, mais pas de l'article.
Pour les gains, ce qu'on observe (et qui était le but premier) :
"la diminution des coûts de relève et des petites interventions devenues téléopérables"
La prochaine fois, pour ne pas commenter à côté de la plaque, astuce : lis l'article.
Modifié le 09/12/2024 à 18h52
Le 09/12/2024 à 23h12
https://www.presse-citron.net/cest-scandaleux-le-compteur-linky-coute-une-fortune-aux-consommateurs-pour-zero-economie-delectricite-cest-la-cour-des-comptes-qui-le-dit/
Cet article parle d'un cout plus élevé, sans commune mesure avec mon 25 milliards en effet.
(Et oui j'ai lu l'article hein, j'ai juste pas imprimé le bon chiffre).
Pour les gains, la relève se faisait déjà en "semi-distance" avec des véhicules qui passaient à coté (il y avait des transpondeurs déportés parfois, ou bien sur le compteur). On en trouve encore chez les pro.
Mais oui OK, moins de couts humains à la relève.
Quant aux changements à distance , me fait pas croire que changer la puissance de coupure est une opération fréquente dans une maison.
Moi je l'ai fait une seule fois quand je suis passé de tri à mono , et il a bien fallu qqun qui vienne changer le linky...
Le changement de fournisseur ? Mais le PDL existait avant le linky, non ? C'était donc une opération informatique , qui ne changeait pas grande chose au niveau du raccordement.
A la limite , il y a un seul truc que je vois , c'est pour ceux qui ont posé du panneaux solaire: En dessous de 3KVA ils sont branché sur le circuit maison et le linky permet de compter séparément le flux consommé du flux produit. Dans le cas des compteurs blanc "électronique" je ne sais pas comment c'était géré et pour les compteurs mécanique bahhh là c'était facile).
Pour les installations de + de 3KVA de toute façon il y a un compteur séparé , donc intervention de enedis.
Le 09/12/2024 à 12h41
Je ne sais pas d'où tu tires tes 25 milliards, le PDF indique : Ce qui fait 131 € pour chacun des 34 millions de compteurs. Il n'y a pas de doute que ça va être rentable rien que sur le poste de la relève des compteurs qui était très coûteux en main d'œuvre.
Le 10/12/2024 à 15h01
J'ai subit le passage d'une gestion communale de l'eau à une grosse entreprise privée, quelle blague les factures... Tout les ans réclamation pour mes deux compteurs... Aucune facture juste.
Le gars passait pour la relève, j'etais avec lui (compteur dans le garage) je le voyais saisir les index.
Et pourant, à chaque fois je recevais une facture sur un index estimé (double de l'index relevé).
Des inversions d'index sur mes deux compteur également.
Je me suis même retrouvé une année à l'agence local, à refaire les calculs au crayon de bois devant l'employée pour lui prouver que les leurs étaient fumeux. C'était il y a seulement 5 ans.
Un enfer qui s'est terminé en déménageant
Le 10/12/2024 à 17h25
Comme tout système électronique il a eu des défaut de fab, par exemple le shunt de mesure foireux qui fait de la conso en + ou en - avec des valeurs parfois aberrantes.
Le problème le plus commun reste l'erreur de n° de PDL , surtout quand il y a division de parcelle, nouveau compteur, ...
Moi j'ai eu le cas quand je suis passé de tri à mono , justement (et ça s'est uniquement réglé car je connaissait un "insider" chez enedis qui connaissait la personne pour corriger...)
Le VRAI problème en cas d'erreur n'est pas la technique, c'est les humains dans l'entreprise qui refusent de reconnaitre les erreurs et n'ont pas de procédures en place pour ça.
Dans le cas de l'eau , toi tu a pu aller à la régie physiquement. Mais en cas de problème avec l'élec, tu vas où ? A Enedis à Courbevoie ? Et ça peux être grave car ils peuvent couper du jour au lendemain en demandant 3M€ de facture, comme c'est informatisé et que personne ne prends la responsabilité...
C'est "marrant" comme tous les jours on est confronté à la médiocrité des outils informatiques d'entreprise, mais pour autant les responsables ont une confiance inébranlable dans les softs métiers... sans voir que c'est du pareil au même en fait.
Le 09/12/2024 à 12h16
Pour le suivi de ma consommation, j'utilise Ecolyo depuis 4 ans avec grand plaisir. Mais ça va fermer. Un autre logiciel libre, Æneria, n'est également plus pris en charge. Les données récupérées par Enedis sont complètement fermées, derrière des API complexes à utiliser, puisqu'il faut être une entreprise afin d'avoir un jeton d'accès.
Donc, je dirai que le problème principal est l'impossibilité d'accéder à ses propres données. Évidemment, on peut mettre un module TIC (merci Next), mais euh : matériel en plus, pollution, difficultés en bricolage.
Ensuite, qu'attendait-on réellement d'un compteur communiquant ? Que chaque foyer se mette à faire de la micro-gestion de ressource en fonction de la production ? Personne n'aime les tarifs fluctuant. Quand on se prend un billet de train, ou d'avion, et que le tarif change en fonction de l'appareil utilisé, de l'heure, et du navigateur, c'est fatigant. C'est pareil pour l'énergie, peu de gens vont trouver que le bénéfice de payer l'électricité moins cher les heures paires les jours de pleine lune va compenser l'inconvénient de devoir tout compter le reste du temps. Ou bien d'être pendu à des notifications pour démarrer ses appareils électro-ménager. L'électricité est assimilé à un service constant, toujours disponible. Et l'avoir à un tarif constant, c'est le corollaire logique.
Enfin, Enedis est une entreprise défaillante. 2 ans que j'essaie d'enlever des compteurs, c'est impossible. Les rendez-vous téléphonique sont esquivés, la prise de contact est labyrinthique. En comparaison, GRDF, c'est « normal » : rendez-vous téléphonique, enlèvement dans la semaine, rien à dire. Enedis a un défaut d'organisation interne, et vu de l'extérieur, ça semble complètement structurel.
Le 09/12/2024 à 13h32
Modifié le 09/12/2024 à 13h58
Ou ça explique le pseudo 'Glandos': Ton père était un chêne?!!
Plus sérieusement, un module TIC te donne des relevés conso en quasi temps réel tandis que la récup des données d'Enedis c'est une granularité de 30mn si tu les y autorise et pas certain que tu puisses les avoir immédiatement.
Pour avoir un module installé en tête de tableau (installation antérieure au Linky) et par lequel passe mon arrivée (monophasée) et qui me donne tout changement de V/I/P/CosPhy dès qu'une mesure change de 2% (configurable), là en effet l'installation se fait à la faveur d'une refonte de son installation (à minima l'arrivée) et peut être difficile (voir dangereuse si on ne fait pas un minimum attention à ce qu'on fait).
L'avantage d'avoir une info quasi immédiate, c'est qu'a travers sa domotique on peut profiter du temps offert par la courbe de dépassement pour piloter par soft des délestages de tout ce qui se pilote (mon module étant déjà capable de délester l'ECS matériellement avec un câblage adapté de son SSR interne en série de la commande relais ECS, sur une limite de puissance programmable que j'ai mis à 9.5kW pour un abonnement 9kVA, vu qu'en dessous de 10% de dépassement il ne se passera jamais rien, et pour un temps donné que j'ai mis à 10mn): Chauffage via les fils pilote ou une consigne thermostat...
Un autre avantage est de ne pas dépendre de fournisseurs de service tiers pouvant mettre la clef sous la porte, comme tu l'expérimentes.
Le 09/12/2024 à 14h20
Merci pour le détail de ton installation c'est enrichissant !
Le 09/12/2024 à 15h43
Alors pour des données individualisées ou l'aspect confidentialité n'est pas à prendre à la légère, un peu de complexité d'accès semble inévitable... mais si encore c'était stable!
Il existe par exemple un plugin Linky tout fait pour le soft que j'utilise pour gérer la baraque (domoticz): Régulièrement son concepteur galère avec les changements d'API/authentification...
Bref, difficile dans ce cadre d'éviter de devoir acheter un module à soi, même pour une simple synthèse journalière en différé, si le besoin dépasse ce qui est offert par l'appli smartphone de son fournisseur électrique. C'est en effet dommage.
Le 09/12/2024 à 13h39
Le compteur Linky a été présenté comme intelligent. Pour l'instant c'est plus pour moi un gros rapporteur, mais l'aspect pilotage n'est pas utilisé.
De ce que j'avais compris, le compteur Linky devait +/- piloter ou aider à homogéniser la consomation électrique ( au lieu de lancer le chauffe-eau et le sèche linge pendant la nuit, piloter ces deux appareils pour qu'ils se lancent successivement pendant la nuit lors des heures creuses).
Un moyen de voir que l'intelligence du compteur est sous utilisé est lors de la crise énergitique de 2022, je n'ai pas vu de conseils d'un média grand public pour s'équiper de dispositifs, d'appareils électronique (électroménagers ou autres chauffes-eau) qui dialogueraient avec le compteur Linky. Dans les magasins, je ne vois nulle part, une étiquette du genre communique avec Linky (mais existe-t-il une norme à ce sujet??)
Je vois régulièrement sur internet des dispositifs d'affichage pour que Monsieur/Madame Tout-le-monde puisse voir sa consomation électrique sur un moniteur. Malheureusement, la plus part semble soit aller piocher les données chez Enedis alors que techniquement ils pourraient récupérer les donnés localement (cf les articles de Next sur les modules TIC). Le loup, c'est que souvent les données sont alors revendus par ces solutions...
Le 09/12/2024 à 14h07
pour le moment il ne peut au mieux que piloter des circuits jour/nuit globaux dans la maison.
A ma connaissance aucun protocole plus avancé n'est intégré dans le linky de base pour piloter des appareils à l'unité, et en général les fonctionnalités avancées se font par l'intermédiaire d'un botier supplémentaire branché sur le port de télémesure. Mais du coup l'intelligence n'est pas dans le linky mais dans un système tiers.
il y a des bornes de recharges de voiture qui fonctionnent comme ça je crois, et on peut faire des choses dans ce gout là sur Home Assistant. Mais c'est vraiment propre à chaque installation et inexistant dans l'immense majorité des logements.
Le 09/12/2024 à 14h09
La 1ère intelligence que l'on verra sera sans doute la détection des fraudes (par relevé puis probablement coupure test... permettant de confirmer la fraude car on a alors encore du 220V en aval du dispositif de coupure) induite par la fin des relevés!
Le 09/12/2024 à 19h04
Avoir 2 circuits d'alimentation de la maison ? je vois pas
Le 10/12/2024 à 10h50
S'il y a une différence, toc-toc, vérification de l'installation pour danger ou fraude. Si tu ne réponds pas, alors il se peut qu'il y ait un potentiellement un problème de sécurité chez toi qu'il ne peut vérifier et retire le fusible à l'extérieur pour raison de danger immédiat.
Modifié le 10/12/2024 à 14h54
Le 10/12/2024 à 19h15
Je ne sais pas dans le détail, mais à mon avis, la triche consiste à mettre un bypass au niveau du Linky (un câble entre l'entrée en haut du Linky non accessible, directement branché sur la sortie en bas, accessible). Suivant la section de câble du bypass, ça permet de faire passer plus ou moins d'électricité à travers le Linky et dans le bypass. Par exemple, avec une section de câble ayant une résistance équivalente au Linky, ça devrait permettre de faire 50/50, donc de diviser l'électricité comptée par 2.
A noter que c'est hyper dangereux. Si le Linky "saute", alors tout passe dans le bypass. Si la section est trop petite (pour ne pas trop éveiller les soupçons en bypassant toute l'électricité), bah le fil peut chauffer et être source d'incendie. Ou tout simplement au niveau du raccordement du bypass qui est forcément mauvais (pour pouvoir être démonté discrètement).
La méthode de contrôle, toujours en mode spéculation de ma part, serait de mettre une pince ampèremétrique sur la phase dans le boitier CIBE. Admettons que ça mesure 30A. Si en même temps, le Linky interrogé à distance, indique une conso de 15A, ça veut dire que l'abonné triche.
Et ceci, sans mettre les pieds dans l'habitation.
Alors ça peut être un problème du Linky, ou bien de la triche.
C'est passé à la TV il y a 2 semaines, si l'agent ne peut pas vérifier le Linky car la personne refuse de le faire entrer (ou absence), alors on peut de bonne foi imaginer que le Linky déconne, et donc pourrait générer un incendie. Donc par sécurité, l'agent retire le fusible du boitier CIBE et donc le jus dans l'habitation.
Modifié le 11/12/2024 à 06h49
Par contre (au delà du risque incendie), je ne pense pas que tous ceux qui font ces bidouilles soient conscients que la protection en amont du compteur c'est pas vraiment celle en aval tout en obligeant à travailler sous tension faute de pouvoir couper l'alimentation...
Modifié le 11/12/2024 à 09h22
Ta cuisine, ton garage, ou autre sont eux alimentés par une autre ligne, lignes venant du poteau électrique (ou enterrée peu importe).
Tout ce beau monde dans un seul et unique tableau .... sauf que tu as 2 arrivées de l'extérieur, une qui va vers ton Linky et l'autre vers ton second réseau isolé du 1er. Le linky ne voit pas ce qui passe par le second réseau car ne passant pas par lui.
Le "shunt" du compteur, connaissait pas ... visiblement trop risqué.
Le 13/12/2024 à 12h30
Exemple: le linky peut piloter le chauffe-eau en jour/nuit comme l'ancien compteur. Chouette. Dès le début, j'ai demandé à EDF si le linky fraîchement installé et "intelligent" pouvait changer le fonctionnement et utiliser le signal que le linky envoie lui-même de dépassement de capacité pour suspendre le chauffe-eau et les radiateur (mon circuit est pensé pour ça) au lieu de faire jour/nuit
Ben non.
C'est dommage, car en fait le linky vous laisse dépasser pendant plusieurs minutes avant de couper (ça c'est bien), mais si le linky suspendait le chauffe-eau pendant que le four est en train de chauffer, ce serait du délestage piloté pendant les moments de charge.
Ce que je fais avec du shelly, découvert grâce à Next :)
Le 13/12/2024 à 12h57
par exemple les gens qui s'extasient devant la capacité du compteur à limiter la consommation sur demande, du genre brider toute une zone géographique en cas de difficultés d'approvisionnement pour pas faire sauter intégralement la zone
les gens ont l'air de croire que grâce au linky, il vont pouvoir quand même faire tourner four + bouilloire + lessive à 90, mais que le linky sera apte à limiter à 3kWh
sauf que non
la seule chose que linky pourra faire, c'est disjoncter à 3kWh au lieu du contrat d'origine pendant la période concernée
ça sera indolore uniquement pour les personnes qui ne font pas de pic dépassant la nouvelle consigne temporaire
n'importe quel autre scénario nécessite des adjonction au linky (pour gérer du délestage sur les 8 canaux virtuels par exemple) qui n'est pas inclus de base, et qui n'a même pas l'air d'exister
je te rejoins également sur le coté dommage de pas avoir un socle minimum de circuits pilotables séparément directement via le linky (à l'image du HP/HC généralement dédié au chauffe-eau), il aurait été bien d'évaluer un nombre de circuits utilisables pour une grosse partie des logements en France, du genre 4 circuits (arbitraire au pif, pour l'exemple), histoire qu'au moins les T1 n'aient besoin de rien d'autre qu'un linky pour délester un lave linge ou un four automatiquement
Le 09/12/2024 à 14h31
Modifié le 09/12/2024 à 15h12
On finance comment, sans cette recette ? On fait une croix sur la santé ? L'école ? Le chômage ? Les aides agricoles ? Le réseau routier ? Les services d'urgence ? La défense nationale et civile ? Les aides aux agriculteurs et surveillance sanitaire agricole ? Le RSA et la CMUC ?
C'est bien beau de taper du poing sur la table, mais il faut bien retrouver un équilibre quand des recettes sont perdues. Ou changer de système.
Modifié le 09/12/2024 à 16h04
Il y a 2 ou 3 décennies (quand nous avions encore plus de la moitié des foyers fiscaux soumis à l'IR), on expliquait que la perception étant encore largement manuelle les petites sommes à percevoir coûtaient plus que leur perception!
OK, mais désormais que cette perception de l'IR est automatisée et même largement déléguée à l'employeur (prélèvement à la source), pourquoi 60% des français ne paient toujours pas leur part (chiffre qui n'a jamais arrêté de progresser)?
On a changé de système, mais oublié les excuses du passé. Mieux, on distribue les chèques (rentrée, énergie, prime de Noël... bientôt le retour du leasing social VE: 13k€/véhicule! Champagne!!!) à tout va!
Le pire étant quand tu vois les petits camarades de classe de tes enfants, dont les parents savent si bien faire l'âne pour avoir du son, avec des iPhone récents en poche dès le primaire.
En effet, faut changer de système: L'actuel nous mène au gouffre et ceux qui espéraient acheter une certaine paix sociale avec peuvent constater l'ampleur de l'échec.
Modifié le 10/12/2024 à 08h55
Il serait temps de changer de disque. La plus grande dépense sociale, c'est le subventionnement des entreprises, de nos jours. (Officiellement, majoritairement pour l'emploi, d'ailleurs)
Et on rappellera aimablement que la France est une république laïque, et sociale.
C'est le socle de la constitution.
Le 10/12/2024 à 10h06
Remarque : tout n'est pas une dépense sociale pour les aides aux entreprises.
Le 10/12/2024 à 16h07
Ceci dit, je nous vois mal nous débarrasser de nos petits vieux ! 😂
La retraite est une juste contribution pour les générations nous ayant précédé, ayant dans la majorité contribué à nous donner les moyens d'hériter de leur expérience et fruit de leur travail, assuré de quoi grandir, bénéficier d'infras/d'éducation/études et soutien et devenir adulte à peu près en sécurité, et intelligence (pour qui veut la développer) avec un système (critiquable certes) en place pour nous assurer de ne pas passer 14h par jour à trimer dans des champs ou à l'usine... Je nous vois mal leur cracher dessus, même si l'écart de mentalité se fait parfois sentir. 😏
Du coup, la retraite est un sujet que l'on peut difficilement remettre en question, alors que les aides aux entreprises, il y aurait beaucoup à en dire, et discuter...
Je suis moi même dans l'agriculture, pépiniériste après une bifurcation, on considère que 2% de la TVA correspond à ce que l'ensemble des agriculteurs toujours avec la PAC... (Sachant que la répartition se fait non pas au rendement ou l'activité, mais la quantité de terres dont on a les droits/usages...)
Le 10/12/2024 à 16h16
Ton commentaire m'a fait rechercher le montant des aides aux entreprises et il est effectivement très élevé.
Le 11/12/2024 à 16h26
Le 11/12/2024 à 16h37
Je trouve que c'est un raccourci un peu limite de comparer des dépenses liées à des cotisations dédiées (retraites, sécurité sociale) et des dépenses directement prélevées sur les impôts (aide aux entreprises).
Ca ressemble beaucoup aux raccourcis médiatiques entre impôts et prélèvements obligatoires.
Le 11/12/2024 à 21h46
Je ne suis pas exactement d'accord pour nommer ça des raccourcis médiatiques : dans tous les cas, c'est une dépense collective qui est payée par les contributions de tous (entreprises et salariés). La distinction entre cotisation et impôts est importante quand il s'agit de les administrer (ne pas piquer dans la caisse de la sécu pour alimenter le budget de la justice par exemple), mais in fine pour le salarié ou son employeur, c'est bien de l'argent qui doit être versé en échange d'un service.
Le 12/12/2024 à 10h32
Seuls 91 des 204 milliards sont une "dépense socio-fiscale" comme dit dans le lien. Le reste est donc des réductions d'impôts ("dépense fiscale") ou des aides.
À l'époque du CICE, l'aide aux entreprises était bien uniquement sur le budget de l'État. Depuis 2019, son remplacement par une baisse des cotisations sociales pour les employeurs fait que cette dépense est bien une dépense sociale, sauf que le manque à gagner pour la sécurité sociale est compensé par un versement d'une partie de la TVA à la sécurité sociale. Les 2 budgets sont donc loin d'être étanches.
En France, quand on vote le budget, on vote effectivement 2 budgets (état et sécurité sociale). Les retraites sont à 100 % des dépenses sociales.
Après, je trouve assez normal que l'on regarde les 2 budgets cumulés et ce que ça nous coûte, même s'il faut faire attention, je suis d'accord avec toi. Je suis même de ceux qui préfèrent parler de cotisations sociales que de prélèvements obligatoires.
De toute façon, depuis la CSG, qui est tantôt considérée comme un impôt, tantôt comme une cotisation, c'est le bordel pour faire la différence.
Le 11/12/2024 à 16h34
Le 09/12/2024 à 15h43
Ma proposition est aussi étayée que la tienne.
Le 09/12/2024 à 16h10
Faut juste bosser chez EDF... et l'avantage suit les retraités!
Le 10/12/2024 à 11h06
1/ Ce régime n'existe plus depuis pas mal d'année pour les nouveaux agents et beaucoup ont accepté qu'EDF leur "rachète" cet avantage contre une somme one-shot.
2/ L'abonnement n'est pas pris en charge.
3/ Ils payent effectivement seulement 3% des consommations sur la facture.
mais:
4/ La consommation "offerte" est soumis à l'impôt sur le revenu en tant qu'avantage en nature. Donc imposable comme du revenu.
On va dire qu'un ancien agent EDF à la retraite se trouver dans la tranche marginal des 30% d'impôt. Si on ajoute les 3% et l'abonnement, on arrive au final à quelque chose proche des 40~50% suivant la consommation.
Soit une réduction de 50 à 60%. Ce n'est pas négligeable, mais loin de la croyance de "l'électricité gratuite".
Le 10/12/2024 à 15h16
- CDI statutaire : à l'embauche, des grilles de salaire rigide. L'electricité pas chère (même conso que mon beauf qui en beneficie, rapport de 10 entre nos factures).
- CDI non statutaire : negociation salariale à l'embauche comme dans le privé
L'un ou l'autre (ou les deux) peuvent être proposé.
J'imagine que pour le regime de retraite c'est la même que pour l'electricité par chère : une question de statutaire / non statutaire.
CE identique pour les deux type de CDI
Le 10/12/2024 à 19h21
Ton beauf paye 10% de sa facture équivalente à la tienne, mais il faut ajouter les 90% restants en avantage en nature imposable sur le revenu. Donc sauf s'il à un RFR de moins de 28000€, il va payer 30% de la facture en impôts.
Après, en début de carrières, avec des enfants à charge, c'est tout à fait possible d'avoir un RFR de moins de 28000€.
Modifié le 10/12/2024 à 20h28
Je sais juste que les grilles statutaire sont vraiment nulles. (Lui a la responsabilité de la sécurité de sa petite équipe, et le danger est à chaque instant, pour le salaire qu'il a je trouve ça minable).
Pour la retraite, si, l'avantage perdure. Ma remarque était surtout par rapports aux règles et régimes de retraite particulier : je ne sais pas si ils l'ont encore pour les nouveau embauchés "statutaire" (je serais tenté de dire oui, de toute manière comme je disais les contrats statutaires ne sont pas obligatoirement proposés, la voilure se reduit donc)
Le 11/12/2024 à 16h31
Le 09/12/2024 à 22h22
J'aimerais avoir une API authentifié que je puisse gérer depuis mon compte fournisseur afin d'accéder aux données de mon linky. Mais c'est trop demander en 2024 😟
Le 10/12/2024 à 08h34
Le 10/12/2024 à 13h53
Modifié le 10/12/2024 à 15h20
Je viens decouvrir aussi les bandes "Zigbee", celles par defaut sont souvent saturé par les réseaux wifi domestiques, le changement peut aider à regler le probleme de portée aussi.
Le 10/12/2024 à 11h20
Ce que le peuple veut, c'est que l'électricité, produit par un bien commun construit pour nous, par nous, soit redistribuer au prix coûtant. S'il y a du bénéfice avec la revente du surplus à l'étranger, ça doit retourner dans les caisses de l'état.
Multiplier les sociétés, les dirigeants, les services marketing, les services financiers, les services compta, qui coûtent une blinde... pour au final ne strictement rien inventer, ni produire. C'est quand même une belle invention.
Modifié le 13/12/2024 à 13h47
Les seuls rôles d'Enedis sont d'assurer la distribution d'électricité et restituer aux opérateurs (EDF, Engie, Total Energie,...) les informations nécessaires pour refacturer au plus juste.
Enedis ne créé pas d'offre tarifaire ou de pilotage des installation, c'est le rôle des opérateurs.
1) Linky est un projet industriel initié en 2007 (il y a plus de 15 ans) n'espérez pas y trouver des solutions informatiques de 2024 ce n'est pas possible. Ce qu'on lui demande c'est d'être fiable, sécurisé, et de durer 50 ans. Oubliez tous vos reflexes SIG.
2) C'est un compteur électrique qui met à disposition des opérateurs d'électricité des outils permettant de moduler la consommation. Il n'a pas vocation à remplacer une GTB
3) Il met à la disposition des opérateurs une TIC leur permettant de passer des commandes à un module déporté (fournie par les opérateurs) afin de piloter les installation interne.
4) Son rôle principale est de permettre aux opérateurs de lisser au maximum la consommation nationale. L'électricité ne se stock pas naturellement il faut produire en temps réel ce qui est consommé. S'il y a trop d'électricité produite est elle perdue, s'il n'y en a pas assez il faut délester (c'est un résumé synthétique).
5) Le processus de mise à disposition des données personnelles fournie Linky a été validé par la CNIL. seul l'opérateur en charge de votre contrat doit y avoir accès et seulement avec votre accord. (Ce n'était pas le cas au début et beaucoup d'opérateur se sont gavés de données)
Point de vue personnel, sans Linky et avec le développement des véhicules électriques, sans pilotage des recharges via la TIC, aucun réseau électrique ne pourra encaisser la charge induite par le branchement de tous les véhicules entre 18h et 19h tous les soirs de la semaine.
Edit : lien TIC
Le 16/12/2024 à 14h58