Patrick Drahi s’adresse aux salariés, Altice veut en finir avec les rumeurs et la désinformation
Que va donner cette nouvelle semaine ?
Le 20 novembre 2017 à 07h18
5 min
Économie
Économie
Après une nouvelle semaine de chute en bourse malgré une communication millimétrée, Patrick Drahi monte au créneau pour défendre le soldat SFR. Altice commence de son côté à répondre aux rumeurs et à la désinformation qui concerneraient le groupe.
Altice a connu une nouvelle journée difficile en bourse vendredi. Le cours a atteint 8,10 euros, presque son plus bas historique, après une nouvelle chute de 12 %. Les efforts entrepris par la direction, notamment pour accuser l'ancienne équipe, ne semblent pas avoir porté leurs fruits et la confiance des investisseurs ne serait plus au rendez-vous.
Après avoir pris la parole devant des managers de SFR et les salariés en téléconférence au début de la semaine, Patrick Drahi a adressé un email à l'ensemble du groupe pour « dire que les perturbations boursières ne doivent pas nous éloigner de notre objectif quotidien : servir nos clients pour vos collègues des télécoms, et pour vous, continuer de faire ce que vous faites, aussi bien que vous le faites, au sein de vos chaînes, stations ou titres ».
Ne pas laisser les équipes perdre ce qui leur reste de motivation
Il précise que malgré la situation boursière, « le groupe bénéficie d'une véritable stabilité financière. Notre dette est sécurisée à 85% à taux fixe et le premier remboursement majeur n'arrivera qu'en 2022 ». Ainsi, quelle que soit la situation, l'entreprise est assurée de ne connaître aucun impact dans les cinq prochaines années.
L'objectif est ici d'éviter que les salariés de SFR, qui ont pour certains du mal à vivre les effets de l'important plan de départ, les changements de direction successifs, le manque de vision claire dans certains domaines comme les médias ou les choix contestables du côté de la commercialisation des offres télécom grand public, ne perdent totalement confiance. De cette confiance découlent leur motivation et leur capacité à bien servir les clients.
Dans une version de la lettre adressée aux salariés de la branche télécom, Drahi ajoute qu'il « ouvre une ligne directe avec plus de 1 000 managers de l'entreprise pour que chaque semaine, nous puissions [...] avoir une totale connaissance de la situation, prendre les bonnes décisions rapidement et régler concrètement les problèmes » et demande « de faire remonter immédiatement les difficultés, en particulier celles rencontrées par nos clients [et de] concentrer tous vos efforts pour améliorer la vie de nos clients ».
Le client d'abord... mais quelle est l'image de SFR ?
L'objectif serait ainsi de satisfaire les clients avant tout. Des clients qui poursuivent leur exode malgré la convergence et les contenus, ainsi que les remises consenties afin de retenir ceux qui manifestent leur mécontentement.
Une situation qui s'explique par les hausses incessantes imposées par SFR ces dernières années et justifiées par l'arrivée de SFR presse et son jeu de TVA, les nouvelles chaînes de sport et de cinéma, lorsqu'il ne s'agissait pas de gratter quelques euros sur le tarif de la box ou de l'option Multi-TV.
Là aussi, l'intervention de Patrick Drahi semble arriver un peu tard, l'image de l'opérateur étant sans doute durablement écorchée. Mettre toutes ces décisions sur le dos des précédents dirigeants qu'il avait nommés n'y changera sans doute rien, si ce n'est montrer qu'il ne fait pas bon être en première position au sein du groupe Altice en temps de crise.
Cela ne devrait pas non plus améliorer l'image de Patrick Drahi lui-même, qui concentre déjà pas mal la colère contre le groupe à travers ses multiples sorties depuis le rachat de SFR.
Un binôme de confiance et un communiqué d'Altice
Après avoir vanté les actifs du groupe, ainsi que son nombre de clients et autres abonnés, il a réaffirmé la position de la nouvelle direction composée d'Alain Weill et Armando Perreira, « un binôme très complémentaire ».
« Alain est un ami et un partenaire. Je sais qu’il apportera au groupe son leadership dans les contenus, son expertise marketing et sa connaissance des attentes des clients. Alain, dans ses nouvelles fonctions, représente tout le groupe en France. Et évidemment, il continue, avec Damien et les équipes, de piloter les activités médias » conclue-t-il.
Dans le même temps Altice a diffusé un communiqué afin de « répondre aux récentes spéculations et à la désinformation sur les marchés ». Le groupe précise ne pas avoir l'intention de lever des fonds, que des parts de Next n'ont pas été vendues ou ne sont pas à vendre, et que la santé financière du groupe est bonne.
Reste que certains commencent à se demander ce que compte faire à court terme la société, qui voulait investir 15 milliards dans un plan pour fibrer la France, compte 50 milliards de dette et a vu sa capitalisation boursière passer de 37 à 13 milliards d'euros en six mois. Patrick Drahi a déjà parlé de céder certains actifs jugés non indispensables.
Parmi eux, figurent le portefeuille de pylônes de l'entreprise, ce qui n'est pas sans rappeler une manœuvre déjà opérée par Bouygues Telecom il y a quelques trimestres. Celle-ci avait permis à l'opérateur de dégager plusieurs centaines de millions d'euros de liquidités en vendant quelque 5 000 pylônes.
Quant aux autres options, la question est désormais dans la tête de tous les salariés du groupe, et c'est sans doute ce point qu'il faudra rapidement éclaircir.
Patrick Drahi s’adresse aux salariés, Altice veut en finir avec les rumeurs et la désinformation
-
Ne pas laisser les équipes perdre ce qui leur reste de motivation
-
Le client d'abord... mais quelle est l'image de SFR ?
-
Un binôme de confiance et un communiqué d'Altice
Commentaires (62)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 20/11/2017 à 09h37
Il a oublié que finalement, il est un commerçant, et que ce qui fait vivre son entreprise, ce sont les clients.
Le 20/11/2017 à 09h41
Le 20/11/2017 à 09h43
V ivement que Free rachête ce machin et qu’on en finisse." />
Le 20/11/2017 à 09h51
L’action des sociétés de trombones et d’élastiques va flamber " />
Le 20/11/2017 à 10h27
Ce mail est signe d’un manque de clairvoyance étonnante de la part de Patrick Drahi. Il devrait avoir compris que les employés SFR qui n’ont, à ce stade, rendu ni l’âme ni les armes sont indestructibles.
Le 20/11/2017 à 10h52
Je suis bien content de ne plus financer cette individu nauséabond qu’est Drahi… pas de retour pour moi à SFR tant qu’il est aux manettes. Et désolé pour les employés qui, à ce que je sais, font bien la gueule.
Le 20/11/2017 à 10h58
Le 20/11/2017 à 11h10
Le 20/11/2017 à 11h17
" />
Le 20/11/2017 à 11h21
Ca dépend, c’est quand ma période des entretiens annuels chez SFR ?
En général les boites annoncent des mauvais résultats le mois précédent " />
Le 20/11/2017 à 11h22
Pas certains, beaucoup… Je connais nos équipes syndicales là bas, c’est l’horreur, objectifs improbables, demandes contradictoires, valse des chefs, pression du résultat, management par la terreur, déresponsabilisation des salariés, …
Un délégué me racontais que quand un employé avait un gros souci et était sur un emploi “porteur” ils lui recommandait de chercher du boulot dans une boite concurrente et de lancer une action au prud’hommes avec notre aide
Le 20/11/2017 à 11h39
En fait, pour internet, Mr Drahi devrait se poser la question suivante : les clients veulent-ils la garantie d’un débit minimum ou veulent-ils la garantie qu’ils auront entre 0 et 100 Mb/s ? Car Mr Drahi ne propose que la 2ième option, avec des débits plus proche de l’ADSL que de la fibre, loin, très loin des 100 Mb/s.
Parce que jusqu’aujourd’hui, Mr Drahi considère que le client ne voit pas la différence, donc là où il y avait 100 Mb/s, il réduit de moitié, vu que personne ne s’en apercevra. Sauf que certains clients s’en rendent compte et partent en courant.
Chez Orange par exemple, qui, elle, n’offre pas “jusqu’à” 100 Mb/s, mais garantit 100Mb/s AU MINIMUM.
Enorme différence à méditer pour Mr. Drahi.
Le 20/11/2017 à 11h48
Après sauver le soldat Ryan,
Nous avons sauver le soldat SFR " />
Le 20/11/2017 à 11h51
Ah bon, alors moi qui n’ait pas le maximum chez Orange (et qui ne l’avais pas chez Bouygues) je devrais aller tester chez SFR alors " />
Le 20/11/2017 à 12h03
Le 20/11/2017 à 12h10
Le 20/11/2017 à 12h10
Chez SFR le débit n’est pas le pire, contrairement aux conditions de travail, facturations douteuses et compagnie.
Chez Free par contre même en FTTH tu peux ramer tous les soirs sur Facebook, Netflix, Outlook.com et j’en passe… (liste à rallonge, de préférence sur les sites US).
Le 20/11/2017 à 12h32
C’est mal foutu, la démocratie, quand on est dans la camp des perdants ! " />
Le 20/11/2017 à 12h34
Le 20/11/2017 à 12h35
Le 20/11/2017 à 12h37
Fibre optique SFR : Après 1 an de problèmes à répétition et de coupures quasi journalières et l’intervention de divers réparateurs, j’ai migré chez la concurrence et ça fonctionne parfaitement
Les services Qualité et après vente de SFR ne sont pas à l’écoute des clients.
Mon nouveau fournisseur d’accès a changé le connecteur optique côté boitier de raccordement dans la rue car il a, lors de l’installation détecté qu’il y avait un réel problème de niveau chez l’abonné. Et c’est tout !
A lors que SFR m’a changé plusieurs fois les boitiers de raccordement chez moi ! Vraiment pas des pros.
A fuir et a oublier
Le 20/11/2017 à 12h57
Le 20/11/2017 à 13h08
Quelle idée de se rendre captif avec des services basés aux États-Unis aussi.
M’enfin, avec les économies que tu fais en étant chez Free, tu peux te prendre un VPN : Comme ça tu auras un super débit et un certain anonymat.
Elle est pas belle la vie !
Le 20/11/2017 à 13h10
“Ne pas laisser les équipes perdre ce qui leur reste de motivation”
Parce qu’il leur en restait encore ? " />
" />
Le 20/11/2017 à 13h32
Le client d’abord… mais quelle est l’image de SFR ?
SFR est en SouFfRance.
Le 20/11/2017 à 13h36
Des liquidités pourquoi faire ?
A moins d’avoir une vision ou un repositionnement commerciale comme l’ a fait Mr d’estaig avec le Club Meed aucun intérêt sauf si tu te barre avec la caisse.
Quand tu loue un bien c’est pour faire du fric, la maintenance des équipements techniques c’est plus du ressort du locataire qui monte un infrastructure et qui dispose des autorisations nécessaire pour émettre ….
Le 20/11/2017 à 14h01
Je ne sais pas si tu es ironique ou pas… Désolé de ne pas pouvoir te proposer mieux.
Le 20/11/2017 à 14h01
Ou sinon, on attend 2 semaines, et il y aura les même forfait pour 4 ou 5 euros.
Le 20/11/2017 à 14h07
Le 20/11/2017 à 14h17
On s’en fout du peu de voix.
C’est pas un vote à l’unanimité, c’est un vote à la majorité.
De toute manière, de par le principe même de fonctionnement, la France n’est pas une démocratie.
La France est une république parlementaire représentative.
Le 20/11/2017 à 14h23
Bien sûr, chaque situation est particulière. J’étais chez Numéricable ET satisfait pendant 8 ans, car même sans fibre, j’avais +/- 100 Mb/s.
Donc j’étais plutôt d’accord avec Mr. Drahi, comme quoi le très très haut débit avec la fibre n’est pas indispensable pour le commun des mortels.
Mais là où je me suis rebiffé, c’est quand mon débit a été divisé par 2 sans explications, ni excuses, ni même le moindre aveu, et, à prix constant.
La formulation “jusqu’à X Mb/s” est donc une pure arnaque commerciale qui n’engage en réalité qu’à fournir 1 Mb/s (et encore …).
Le 20/11/2017 à 14h38
bah écoutes, vas demander à Drahi " />
La question initiale à laquelle je répondais était plus ou moins “C’est quoi cette histoire de pylônes ? Pourquoi Altice/SFR en possède ?”.
Le pourquoi de la vente que je donne en exemple n’en est qu’un parmi d’autres (ça pourrait aussi bien être “limiter le poids des immos dans le bilan” ou “parce que j’ai envie et puis c’est tout”)
Le 20/11/2017 à 15h31
Il y a méprise, Orange ne fait pas de débit garanti à 99% ou 100% sur des offres de fibre mutualisée à 20 ou 30€ (c’est techniquement impossible de garantir un débit min constant aussi important à un grand nombre de personnes).
Ce sont des débits min moyen qui sont proposés dans leurs offres, ce qui est possible dans l’essentiel des cas (c’est un problème de statistique) si leurs fibres sont suffisamment dimensionnées pour ne pas saturer (de fait débit contractuel = débit min constaté)
Dans le cadre du câblé (la fibre* de SFR), le debit donné est un débit théorique, le débit réel comme pour l’ADSL, fluctuant en fonction de la qualité de la ligne. (et de la saturation du réseau)
Coté Free, les débits de la fibre sont généralement très bons (donc techniquement on a bien le max dans la fibre), mais c’est au niveaux des points d’interconnexion que ça pêche. (On a une fibre qui dépote, sauf quand on cherche à se connecter avec certains pays… )
Pour du débit vraiment garanti 100% du temps il faut passer sur du SDSL (quelques centaines d’Euros par mois pour du 16 Mb/s) ou de la fibre dédiée (près de 1000€ par mois ).
Le 20/11/2017 à 16h57
Les services aux US est un exemple, mais énormément de sites sont hébergés physiquement là-bas, tout simplement…
Et même quand c’est en Europe, Free n’est pas forcément un champion du gros peering bien dimensionné, je le vois souvent (j’ai Free ADSL temporairement, en vente privée, en attente de FTTH avec un autre FAI sur 2018).
Bien sûr j’utilise beaucoup mon VPN OVH, mais c’est du dépannage, et ça ajoute de la latence (prise en main à distance un peu juste).
Le 20/11/2017 à 17h00
Le câble ou FTTH ne garanti pas le débit du tout, c’est juste qu’en pratique le FTTH a moins de ralentissements, alors que le réseau câble étant en ruine, et vu la taille des poches en HFC ça m’étonne pas que ça sature…
J’ai moi même utilisé le câble de SFR de 2012 à début 2017, et je suis parti car déconnexions à gogo sur la fin, et SFR ne réparait pas son réseau (autre modem testé, via un second abonnement retracté ensuité).
Le 20/11/2017 à 17h02
Méprise, peut-être.
Néanmoins, je vois sur Orange.fr qu’ils proposent pour l’offre la moins chère :
Et de fait, depuis que je suis chez eux en fibre, j’ai systématiquement au moins 106 Mb/s en DL et 108 Mb/s en UL. Promesse tenue sans le moindre accroc depuis bientôt 12 mois.
=> On peut dire sans contestation possible que la réalité correspond au produit offert, avec ou sans “garantie de débit minimum techniquement impossible à tenir”.
Le 20/11/2017 à 17h22
Justement, j’avais observé une énorme dégradation de la qualité et du débit depuis le jour de la fusion des réseaux Numéricable & SFR., le 27 octobre 2016.
En l’absence d’explications de la part de Numéricable, un technicien d’Orange m’a fourni une explication qui me semble plausible : avec la fusion, des centaines de milliers de clients ont été basculés sur le même réseau câblé saturé, d’où l’engorgement et la chute brutale des débits vers la fin 2016. C’est alors que j’ai changé de crèmerie, sans regret.
Le 20/11/2017 à 17h57
Le 20/11/2017 à 18h56
Effectivement, je connais un paquet de clients basculés soit de force ou sans consentement éclairé, sur le câble de SFR au lieu de l’ADSL, ça a pu engorger le réseau HFC.
Là où le FTTH en GPON a un maximum technique de 64 ou 128 abonnés par arbre (par fibre), en HFC c’est très variable, et peut être bien plus élevé en nombre d’utilisateurs (d’où la saturation).
En HFC on peut se “repiquer à l’infini” (approximation exagérée) sur le coaxial existant et augmenter le nombre d’abonnés et la taille de la poche.
Donc si réseau mal dimensionné, ça sature.
En FTTH, ça n’existe pas.
Si l’arbre GPON est saturé, il faut retirer une fibre… (donc quand ils tirent de la fibre, ils faut qu’ils prévoient de la marge, car potentiellement il faut pouvoir raccorder tous les logements actuels et futurs logements).
Le 20/11/2017 à 19h41
Mouais, limité le poids de l’immo c’est a dire réduire ses actifs pour financer une LBO ou peut-être concentrée tous ses moyens sur la force de vente avec le résultat qu on connait bref un futur cas d’école ou un dirigeant aura brillé par sa cupidité.
Le 20/11/2017 à 07h38
Pendant ce temps, à la direction d’Altice…
Le 20/11/2017 à 07h39
J’ai pas compris/suivis le truc/rapport avec les pylones (déso pas déso mais c’est lunfi et le lundi c’est pas bien !)
Le 20/11/2017 à 07h50
Le 20/11/2017 à 07h57
C’est marrant , un article sur le sujet le jour ou j’hésite à basculer sur leur 10€/30gig pour remplacer mon Free à 3€ qui va arriver en fin de vie ( 1 an)
Je vais quand même sans doute reessayer pour comparer ( sans engagement bien sûr)
j’ai jusqu’à ce soir pour le faire …. ou pas " />
Le 20/11/2017 à 08h00
[…]
L’objectif serait ainsi de satisfaire les clients avant tout.
[…]
Alain […] apportera au groupe […] sa
connaissance des attentes des clients
L’ex client que je suis a refusé de financer la dette du voyou et hussard Drahi et ne sera satisfait lorsque ce dernier (des derniers) ne possèdera plus SFR. Drahi a oublié un des principes de base du commerce et ne sait plus ce qu’est un client depuis longtemps. Un client n’est pas un machin qui paie une rente chaque mois.
Le 20/11/2017 à 08h12
Jeter l’opprobre sur l’ancienne équipe pour se faire passer pour un messie… C’est là que l’on voit que le personnage est un vrai requin (de la finance), sans aucune remise en question, qui ne fera rien pour améliorer la situation des salariés et des clients.
Surtout que la marge de manœuvre de Drahi a bien du se réduire avec cette chute en bourse, quoi qu’il en dise.
Ce type de situation était quasi-écrite depuis le rachat de SFR…
Le 20/11/2017 à 08h21
La question c’est est-ce que les employés de SFR qui sont, bien sur, payés avec des salaires à 7 chiffres , sont perturbé par “les perturbations boursières” " />
Le 20/11/2017 à 08h22
Quand tu sera devant ton écran sur le site de SFR y à la musique des dents de la mer qui va se lancer en fond, la lumière va vaciller, la fenêtre s’ouvrir sous une bourrasque et tu verra un nuage noir qui ressemble à Patrick Drahi dans le ciel ^^
Le 20/11/2017 à 08h33
Drahi se rend compte que les salariés ont de la valeur et peuvent finalement être utiles…
Drahi ajoute qu’il « ouvre une ligne directe avec plus de 1 000 managers de l’entreprise pour que chaque semaine, nous puissions […] avoir une totale connaissance de la situation, prendre les bonnes décisions rapidement et régler concrètement les problèmes » et demande « de faire remonter immédiatement les difficultés, en particulier celles rencontrées par nos clients [et de] concentrer tous vos efforts pour améliorer la vie de nos clients ».
Des gens qui seraient là pour recueillir les problèmes et les faire remonter à la direction. Mais attendez c’est une idée révolutionnaire ! Et on appelerait ça… les syndicats ? " />
Le 20/11/2017 à 08h41
Franchement, niveau qualité/service, juste fuyez.
Le 20/11/2017 à 08h45
Le 20/11/2017 à 09h01
Le 20/11/2017 à 09h02
Dans une version de la lettre adressée aux salariés de la branche télécom, Drahi ajoute qu’il « ouvre une ligne directe avec plus de 1 000 managers de l’entreprise pour que chaque semaine, nous puissions […] avoir une totale connaissance de la situation, prendre les bonnes décisions rapidement et régler concrètement les problèmes » et demande « de faire remonter immédiatement les difficultés, en particulier celles rencontrées par nos clients [et de] concentrer tous vos efforts pour améliorer la vie de nos clients ».
Donc en gros le message, c’est: “ Managers, soyez à l’affût et virez-moi le moindre employé qui fait mine de traîner la patte.”?
Une sorte de blanc-seing pour virer les gens au moindre prétexte (sans doute afin de permettre à l’entreprise de remonter sa valeur boursière)
Le 20/11/2017 à 09h04
Je suis bien curieux de savoir ce qui va se passer pendant ces 5 ans en attendant l’échéance d’emprunt de 2022.
Le 20/11/2017 à 09h06
Sosh propose son forfait 40Go à 10€ en se moment !!
Le 20/11/2017 à 09h07
Le 20/11/2017 à 09h07
Traditionnellement pas que de ses membres non. Sinon il faudrait être syndiqué pour bénéficier des congés payés et de la sécu.
Sinon Drahi est futé et très bon pour emprunter de l’argent mais là ça sent le sapin une dégringolade boursière et industrielle pareille. Free et Bouygues ont ils les reins pour reprendre SFR?
Le 20/11/2017 à 09h09
Ceux qui sont à 7 chiffres, oui, justement.
Le 20/11/2017 à 09h12
Les syndicats sont là pour défendre tous les salariés, pas seulement ceux qui sont syndiqués (8% au niveau national, ça ferait peu de personnes défendues). Macron est aussi le président de ceux qui se sont abstenus, ou qui n’ont pas voté pour lui, pour faire une comparaison…
Ce sont eux (les salariés) qui sont en première ligne pour recueillir l’avis des clients. Et ce sont eux qui se prennent en pleine gueule les mauvais retours dus à la mauvaise gestion de la société : surfactures, problèmes de lignes, etc. Donc ça fait que les employés ont des conditions de travail dégradés, ils ne sont pas là pour se faire insulter toute la journée parce que le big boss a une gestion de merde. C’est pas Drahi qui est face à Mme Michu parce que sa box plante ou qu’il y a des factures erronées. Et un gros turn-over est un signe de mauvaise conditions de travail, c’est le job des syndicats de les défendre et de les faire remonter à la direction pour que cela s’améliore (avec le CHSCT mais celui-ci va disparaître, pardon, “être fusionné”).
L’objectif est ici d’éviter que les salariés de SFR,
départ, les changements de direction successifs, le manque de vision
claire dans certains domaines comme les médias ou les choix contestables
perdent totalement confiance. De cette confiance découle leur motivation
Le 20/11/2017 à 09h14
Le 20/11/2017 à 09h21
Le 20/11/2017 à 09h24
De ce qu’on entend, il s’agit surtout de rassurer le marché financier malgré l’hémorragie cliente. Il va falloir que le paquebot alticien tienne encore toute une année, avant de pouvoir espérer renforcer l’équipe avec les meilleurs professionnels en 2019.
" />