Démission collective au Conseil national du numérique
Mounir, c'est partir un peu
Le 19 décembre 2017 à 17h19
4 min
Droit
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Crise ouverte au Conseil national du numérique. Après sa présidente, c’est au tour de la majorité des membres du collège de remettre leur démission.
Avec l’arrêté du 11 décembre 2017, le Conseil national du numérique, instance consultative chargée de formuler de manière indépendante des avis et des recommandations, pouvait espérer redémarrer une nouvelle vie. Du sang neuf pour cet organisme qui a connu plusieurs crises dans le passé, mais dont l’utilité n’est plus vraiment à démontrer.
En témoigne ses différentes sorties sur la loi renseignement, le chiffrement, le RGPD, ou encore le fichier relatif aux titres électroniques sécurisés. Cependant, un emballement a grippé ce moteur destiné à souffler la bonne parole du numérique.
Un drame en trois actes
Premier acte. Les choix de Rokhaya Diallo et du rappeur Axiom dans la liste dressée par Marie Ekeland, nouvelle présidente du CNNUM, ont été dézingués par l’actuel secrétaire d’État au numérique… qui avait pourtant passé en revue cette liste.
En cause notamment, la polémique née autour des propos de cette écrivaine, féministe et journaliste qui a dénoncé le « racisme d’État » lors de ses prises de parole. Selon Mounir Mahjoubi, l’institution « a besoin de sérénité pour travailler, et les derniers échanges sur la composition du Conseil soulignent que ces conditions ne sont pas pleinement réunies ».
Deuxième acte. Priée « de proposer une nouvelle composition du Conseil », Marie Ekeland a finalement préféré prendre la porte aujourd’hui : « les réactions qui ont suivi cette nomination me font mesurer à quel point mon pari était osé et innovant » écrit-elle sur le site du CNNum, « à quel point, dans notre pays, nous ne voulons pas entendre des voix dissonantes. À quel point nous ne savons plus débattre sereinement de nos divergences de vue. À quel point nous avons du mal à nous mettre à la place des autres », etc.
« Il ne s'agit pas d'une association, d'un parti politique ou d'un lobby expose depuis le secrétaire d’État dans les colonnes du Figaro. Le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter, et le gouvernement lui fait confiance sur ces sujets ».
Troisième acte. Sa décision a fait tache d’huile puisque quelques heures plus tard, la quasi totalité des membres du CNNum a suivi l’appel d’air : « constatant donc l’impossibilité de mettre en œuvre son projet, considérant que le travail du Conseil ne peut plus se faire selon des modalités efficaces, nous avons décidé de présenter collectivement notre démission ».
Un nouveau CNNUm, mais des marques indélébiles
Désormais Mounir Mahjoubi est tenu de procéder à la nomination d’un nouveau président, qui sera chargé de constituer une nouvelle équipe. Au-delà de ce dernier acte, c’est évidemment la question du statut du CNNum qui revient en force dans ses rapports avec l’exécutif et celle, avant tout, du processus de nomination de ses membres et sa dépendance avec Bercy.
L’épisode de décembre 2017 risque en tout cas de laisser des traces indélébiles dans ses rouages. Le CNNum avait su retrouver une indépendance dans ses prises de position, n’hésitant pas le bras de fer avec le ministère régalien de l’Intérieur, sur plusieurs gros dossiers. Aujourd’hui, d’un claquement de doigt, il est sommé de revenir à une réalité structurelle.
« En 2011, l'idée avait émergé d'infuser une culture numérique au sein de l'État. Le Conseil national du numérique était créé. Tantôt conseiller, tantôt opposant, il avait su naviguer. Aujourd'hui il vient de se fracasser, se disloquer sur fond de tolérance. Triste France » expose dans un tweet, Benoit Tabaka, qui fut d'octobre 2011 à mai 2012, le premier secrétaire général du Conseil.
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Un nouveau CNNUm, mais des marques indélébiles
Commentaires (53)
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Abonnez-vousLe 19/12/2017 à 17h57
« Le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter »
Un conseiller suce-boules ça sert à rien, donc autant supprimer le machin.
Le 19/12/2017 à 18h20
C’est un peu facile de taper sur l’État, mais ce genre de conseil à pour but d’être un pont entre la société civil et le dit État. A partir du moment où il est impossible médiatiquement à l’État de discuter avec une des personnes du conseil, dont acte, elle doit partir.
Quand on utilise un pont pour livrer bataille, on ne peut que le casser.
Le 19/12/2017 à 18h28
Article 2 :
Le Conseil national du numérique comprend trente personnalités désignées en raison de leurs compétences et de leur expérience dans le domaine de la transition numérique :1° Dix personnalités issues du secteur économique ;2° Dix personnalités issues du secteur académique ;3° Dix personnalités impliquées dans le développement du numérique aux niveaux local, national ou européen, ou concernées par ses effets.
En quoi Rokhaya Diallo et Axiom répondent à ces critères ?
Le 19/12/2017 à 18h29
Sera maintenant Le Conseil National Numérobis, c’est pour avoir les idées fixes
Le 19/12/2017 à 18h50
Si c’est ça, je m’en vais!
Le 19/12/2017 à 18h55
“On veut une assemblée consultative qui nous dise de faire ce qu’on leur dit de nous dire.”
C’est pas rare qu’un organisme qui commence à être utile se fassent flinguer par les politiques. C’est pas à la Hadopi que ça risque d’arriver …
Le 19/12/2017 à 19h36
Marc, tu mériterais d’être pendu pour un sous-titre pareil " />
Le 19/12/2017 à 19h47
ont été dézingués par l’actuel secrétait d’État au numérique… qui avait pourtant passé en revue cette liste.
Mahjoubi ne sert décidément à rien…
En tout cas cette affaire a donné beaucoup d’importance à une poignée de députés extrêmistes, qui n’en demandaient pas tant ! Maintenant ils vont croire qu’ils sont importants, et vont envahir les media pour nous faire part de leurs brillantes analyses " />
Le 19/12/2017 à 20h07
Que je sache il n’y a jamais eu de conseil national de l’analogique
mais ca aurait été bien que ca existe autrefois " />
(et non le csa n’aarien à voir)
bon sinon mireille elle vas peut etre y aller…ou pas
Le 19/12/2017 à 20h12
Bon débarras, et merci à Mister Mahjoubi.
Le 19/12/2017 à 20h18
Non, mais il fallait le tout premier décodeur de Canal+ " />
Le 19/12/2017 à 20h19
Cette équipe du CNNum ressemblait étrangement à A-Team (L’Agence tous Risques) ou à DC’s Legends of Tomorrow.
C’est dommage, les débats du CNNum n’auraient pas manqué de piquant.
" /> " />
Le 19/12/2017 à 20h29
C’est effectivement problématique pour la neutralité du bazar si ses membres sont nommés par le gouvernement…
Pour wanou2 (je n’arrive pas à citer correctement le commentaire, le haut du message n’est pas particulièrement une réponse) : le rappeur Axiom a lancé une application appelée KeakR pour partager sa musique, etc. Si cette application est devenue une part important de son activité, je trouve qu’il correspond aux critères « venant de l’industrie ».
En ce qui concerne Rokhaya Diallo, je pense que passer sur les plateaux TV/radio ne suffit pas à en faire « quelqu’un du numérique ». Sauf si on me sort un élément déterminant de sa bio que j’ai loupé, bien sûr…
Le 19/12/2017 à 20h32
Universitaire en Droit international et en marketing audiovisuel et actuellement journaliste TV (d’après sa fiche Wikipedia), elle entrait sûrement dans les 3 catégories en même temps (économique, académique, concernée par les effets du numérique).
Fort heureusement, ce “mouton à cinp pattes” a été éliminé de l’équipe afin d’éviter une erreur systémique de la Matrice étatique.
Le 19/12/2017 à 20h42
Ce n’est pas Macron qui parlait de plus de “proportionnel” pendant sa campagne électorale pour paraitre plus moderne? Finalement il renie sa parole et se prend pour le roi comme les autres " />
Le 21/12/2017 à 15h35
Je crois que c’est soit juste le commentaire, soit le commentaire et tous ceux qui le citent, soit à la main chaque commentaire, cette dernière solution étant bizarrement rarement choisie… " />
Le 21/12/2017 à 17h40
Y’a qu’a débaucher Adrienne Charmet de l’ANSSI et lui donner la présidence du bouzin, au moins ses compétences ne pourront pas être mis en porte-à-faux.
Ou alors Benjamin Bayart, et là on va rigoler … " />
Le 21/12/2017 à 20h20
Monsieur, vous et votre publication avaient été sélectionnés dans la catégorie :
“meilleur intertitre (ou chapeau, enfin le truc entre le titre et le texte du reportage, quoi) francophone de l’année”.
Bravo.
PS : AH AH AH AH AH ! " />
Excellent !
Le 19/12/2017 à 20h53
Le 19/12/2017 à 21h01
Ils vont pouvoir nous trouver des quadras à cravate, ça fera plus sérieux.
Le 19/12/2017 à 21h07
Je crois que tu viens de poster le commentaire le plus long de l’histoire de NextInpact. J’ai même cru que ma roulette ou mon Firefox étaient buggués !
Le 19/12/2017 à 23h10
“Le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter”
Dis plus clairement : la démocratie ne sert à rien : supprimons là !
Le 19/12/2017 à 23h28
Le 19/12/2017 à 23h42
C’est quoi ton pb quand tu post?
C’est pas la 1ere fois en plus!
@Sylvounet: je ne sais pas si c’est intentionnel mais c’est un récidiviste.
Le 19/12/2017 à 23h52
En cause notamment, la polémique née autour des propos de cette écrivaine, féministe et journaliste qui a dénoncé le « racisme d’État » lors de ses prises de parole.
J’ai comme un énoOOorme doute là.
Les qualificatifs résonnant autour du nom de cette dame relèverait plutôt de la haine et du communautarisme.
Mais je peux me tromper, vu le peu d’intérêt que j’y ai porté.
Le 20/12/2017 à 04h22
Elle est pas universitaire elle a juste deux diplôme universitaire…. j’en connais des dizaines avec ce profil. Elle c’es juste une polémiste sur les ondes.
Le 20/12/2017 à 04h29
Le 20/12/2017 à 07h23
L’audiovisuel, le journalisme sont des métiers fortement INpactés par le numérique. Et Youtube, Netflix, c’est de la TV. Je suis d’accord dans le fait qu’il existe des entreprises disruptives qui bousculent ces métiers, mais si vous croyez que Youtube ou Netflix (ce sont des exemples) vont supprimer le broadcasting, vous vous mettez le doigt dans l’oeil : la diffusion audiovisuel, c’est la principale source de revenus des FAI et opérateurs télécoms.
Le 20/12/2017 à 07h29
C’est bien ce que j’écrivais précédemment : pour faire court et direct, elle dérangeait l’exécutif. D’ailleurs,“polémiste”, c’est une insulte ?
Le 20/12/2017 à 07h36
Pourquoi affubler Rokhaya Diallo du qualificatif de féministe ?
Cela aurait-il eu une valeur ajoutée à une candidature au CNum?
Dans ce cas pourquoi ne pas mettre d’autres -istes qui doivent aussi avoir un avis sur la question?
Sinon, que d’impulsivité de la part de ces young leaders ! Ça fait un peu peur et surtout ils faudra qu’ils grandissent vite parce que là ils donnent une tres mauvaise image de la France.. À moins qu’ils s’en foutent de la France, préférant leur image..
Déplorable..
Le 20/12/2017 à 07h55
Avec toutes les têtes de ponts , ils arriveront bien à faire les ponts " />
Le 20/12/2017 à 08h09
Le 20/12/2017 à 08h11
Le CNNUM à le même effet sur le gouvernement que la CNIL sur les différentes lois de renseignement et programmation militaire : mercurochrome sur la jambe de bois.
Le 20/12/2017 à 08h21
En cause notamment, la polémique née autour des propos de cette écrivaine, féministe et journaliste qui a dénoncé le « racisme d’État » lors de ses prises de parole.
Arrêtez de la qualifier de féministe, ça me fout presque de l’urticaire…
C’est typiquement le genre de personne qui plombe le combat féministe et voit du racisme partout (sauf là où il est bien présent), invoquant sans cesse un passé colonial dont on devrait encore porter le fardeau (perso je ne l’ai jamais connu, alors sans nier pourquoi devrais-je porter le poids du passé ?).
C’est une polémiste, qui promeut une vision bien particulière du féminisime, très radical (pour ne pas dire extrémiste), et qui surfe sur différents éléments d’actualités pour faire parler d’elle et de son association.
Clairement sa place était plus que critiquable à la tête du CNNum, ne serait-ce qu’en terme de compétences. Être une soit disante féministe ne fait pas de vous une experte en numérique. Et son court passage chez IBM n’est pas assez significatif pour cela.
Vouloir placer des “jeunes” c’est une chose. Mais le choix doit encore être judicieux.
Le 20/12/2017 à 08h43
Je suis bien d’accord " />
Le “Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique” a sûrement voulu une équipe disruptive des institutions, utilisant les “méthodes agiles”. Mal lui en a pris : l’institution de l’Hôtel de Matignon aime les “révolutions” douces et lentes.
Le 20/12/2017 à 09h35
“impliquées dans le développement du numérique aux niveaux local, national ou européen, ou concernées par ses effets”L’ex-présidente l’avait très bien expliqué : Diallo combat le harcèlement en ligne et a donc de l’expérience là dessus (France et étranger), c’est pour cela que la présidente l’avait nommée.
Le 20/12/2017 à 10h12
Tu te trompes. Grosso modo elle est intersectionnelle, c’est à dire qu’elle estime qu’une femme noire et qu’une femme asiatique ne vont pas subir les mêmes discrimination car on y acole pas les mêmes clichés, et donc qu’on ne combat pas ces discriminations avec un seul message bisounours. Et qu’il serait bien de laisser plus de place aux premiers concernés dans les politiques à mener sur le sujet (un peu comme si on prennait en compte l’avis des informaticiens avant de voter des lois sur le numérique).
Ca ennuie pas mal de gens ce genre de positionnement " />
Le 20/12/2017 à 10h17
Le coup des compétences, désolé, mais c’est un argument totalement hypocrite.
Vous connaissez les membres du précédent conseil ? Ont-ils tous un rapport direct avec le numérique ? Ben en fait non. Pourtant, ça n’a jamais posé la moindre polémique.
Le tort de Rokhaya Diallo ? Avoir des idées dont le rejet fait l’unanimité de LREM à l’extrême-droite.
Pendant ce temps, Finklekraut peut tenir lui des propos racistes et continuer à siéger à vie dans une institution républicaine sans jamais être inquiété par qui que ce soit.
Le 20/12/2017 à 10h42
Je ne pense pas qu’il y ait un racisme d’état même si ce n’est pas la question; toujours est-il que cette phrase a provoqué une enième polémique et que sous la pression le gouvernement a renoncé à cette composition.
Plus ca va plus je me dis que la dictature ne vient pas d’en haut, dés que quelqu’un de + ou - connu dit ou fait quelque chose qui sort des clous, on a le droit à un shitstorm monumental venant d’indignés de tous horizons. Le bazar va s’étendre jusqu’à ce que le contrevenant s’excuse ou soit sanctionné.
Au final les démissionnaires ont raison et le secrétaire d’Etat également car il a agi pour éviter que la situation n’empire. Après tout peut-être que cette phrase valait toutes ces démissions mais ama c’est disproportionné.
Le 20/12/2017 à 11h43
C’est effectivement très loin de ce que j’avais ouïe dire (qui du coup sent beaucoup le FUD).
Je vais essayer de prendre le temps de me renseigner davantage.
Merci ! " />
Le 20/12/2017 à 13h46
+1
Le grand problème des gens et du gouvernement c’est son expression “racisme d’état”. Personne n’est allé voir ce que ca pouvait vouloir dire, mais ça dérange bcp. Mieux vaut des jugements à l’emporte pièce en s’indignant de voir accolés racisme et état qu’essayer de comprendre un discours.
JE suis loin de trouver spécialement mon compte dans ce que raconte cette dame par ailleurs, mais le procès qui lui est fait est ridicule, car intenté par des gens ridicules en fait, qui n’ont jamais lu plus loin qu’un gros titre d’un article là-dessus.
Le 20/12/2017 à 14h15
Seuls sont capables de briguer le pouvoir ceux qui doutent de leurs capacités.
Ceci explique cela à tous les niveaux de pouvoir.
Le 20/12/2017 à 15h30
Moi je crois plutôt que beaucoup trop de voix à été donné à l’abrutie qui a réclamé la démission de Rokhaya Diallo. Personnalité dont je ne partage pas du tout les vues et les méthodes, soit dit en passant, mais dont je pense qu’elle aurait quand même pu apporter quelque chose au CNNum… Si on avait pas autant donné d’importance à cette pouffiasse de Valérie Boyer (mes mots sont délicatement choisis), on en serait pas là.
Et surtout, je suis d’accord avec une chose qu’a dite Marie Ekland dans tout le fatras de langue de bois qui empli son annonce de départ : plus ça va, plus j’ai l’impression que l’État rejète systématiquement toute opposition. Je ne parle même pas de la danse ridicule que mènent les politiques au gouvernement. Je parle bien d’opposition idéologique. Et pourtant, malgré ce qu’ils disent “en-haut”, dans le spectre de l’opposition aux politiques de l’État, il n’y a pas que le nazi ou le crypto-anarcho-gauchiste… M’enfin.
Et donc, le gars, Mounir Mahjoubi , se félicite d’un fonctionnement totalement anti-démocratique et totalement malsain (le point de vue unique)… et on devrait rester calme dans notre canapé à siroter des 1664 ? Nan merci, moi ça me révolte… même si je ne peux rien y faire.
Le 20/12/2017 à 15h57
Un des problèmes dans la polémique récente c’est l’utilisation du terme “racisme institutionnel”. En gros le raisonnement c’est que notre société reste bourrée de clichés racistes, et les institutions étant mises en place par des gens produits par cette société elles vont refléter ces clichés. Perso je préfère le terme “racisme structurel” qui ne fait crier personne mais qui veut dire strictement la même chose (oui je reconnais être militant sur le sujet de l’antiracisme).
Le 20/12/2017 à 16h19
Merci
Le 20/12/2017 à 16h33
Le 21/12/2017 à 09h30
Le 21/12/2017 à 13h01
Le 21/12/2017 à 13h06
Comme quoi la suppression des commentaires “fils” n’est pas systématique, là, il n’y avait pas de raison à supprimer les fils. La modération toute en subtilité.
Le 21/12/2017 à 13h31
j’avais cru comprendre des occurrences précédentes que c’était automatique et ne faisaient pas dans le détail (d’autant que dans le cas présent tu peux lire le commentaire swordé… ça fait un peu droit à l’oubli mais demandé uniquement à Google et pas à Qwant ou Bing " />)
Le 19/12/2017 à 17h33
Je n’y vois qu’une logique affreusement habituelle de la part de l’état. En tout cas le signe de la pression de “bonzes” qui auraient des intérêts ici ou là. Sans le CNNum c’est une porte…. non un boulevard haussmannien ouvert à tout les trucs à la con qui vont passer vite fait durant ce KO technique.
Quid de la neutralité du net ? Elle se fait découdre en US, il ne reste plus qu’à emboîter le pas. En fait la France le fera puisqu’elle fait toutes sinon plus de bêtises que les US en les copiant par dessus le marché.
Parfois je me dis : c’est beau.
Le 19/12/2017 à 17h39
Le CNNum est un organisme consultatif, nommé par le gouvernement “pour éclairer ses choix”. Ses membres sont indépendants du gouvernement mais ils doivent quand même suivre la même ligne que lui !
Un peu comme la Cfdt quoi? XD
Vous savez ce qui me chagrine c’est que les gens les plus intègre refusent sutèmatiquemét le pouvoir ou les postes à influence et laissent du coup la place à tous les rapaces !
Le 19/12/2017 à 17h40
JOYEUSES FÊTES ! ! ! au (à la) futur(e) président(e) et surtout bonne chance pour l’avenir … " />