Steam, Origin, Epic Store… le battle royale des plateformes
Gagnant gagnant, baguette croissant
Le 10 janvier 2019 à 16h38
16 min
Société numérique
Société
Ces derniers mois, nous avons assisté à une explosion du nombre de plateformes de jeux dématérialisés sur PC, venues compléter l'offre proposée par les éditeurs et par le géant du secteur, Steam. Ont-elles vraiment des arguments pour justifier leur multiplication ?
Il y a quelques années, Steam a réussi à remplacer beaucoup d'autres icônes sur le bureau des joueurs, en regroupant la plupart des jeux à succès dans une interface unique. Depuis, un florilège de nouvelles icônes est revenu aux côtés de celle du mastodonte Steam.
En plus des classiques Origin, Uplay ou Battle.net, de nouvelles têtes sont apparues, Epic Games s'est ajouté à la liste des éditeurs offrant leur propre plateforme, tandis que Discord, Twitch et Itch sont venus jouer les trouble-fête. Tous ont des atouts à faire valoir, mais pour l'utilisateur, cette multiplication des plateformes apporte une nouvelle complexité.
Faut-il mettre tous ses œufs dans le même panier ? Comment s'assurer de n'avoir aucun doublon entre ses différentes ludothèques ? Quelle part du gâteau ces plateformes laissent-elles aux studios ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.
Steam, un leader attaqué de toutes parts
Impossible d'esquiver Steam. Pionnière du genre, la plateforme de Valve a fait ses premiers pas en septembre 2003, d'abord pour assurer un minimum d'indépendance vis-à-vis de son éditeur de l'époque : Sierra, qui appartenait alors à Vivendi.
Si Valve ne donne plus de chiffres officiels sur le nombre d'utilisateurs inscrits sur sa plateforme (il était question de quelque 125 millions de comptes actifs en 2015), l'entreprise communique volontiers sur le nombre d'utilisateurs connectés simultanément. Son pic a été atteint en janvier 2018 avec 18 537 490 utilisateurs connectés. Sur le mois de décembre 2018, le maximum hebdomadaire gravitait plutôt autour de 16,9 millions, dont quelque 5 millions en jeu.
Via son API, Valve a également fait fuiter malgré elle en juillet 2018 des données permettant de retrouver avec précision le nombre de personnes possédant tel ou tel titre. Le jeu le plus « possédé » est ainsi le free-to-play Team Fortress 2 avec 50,2 millions de joueurs, suivi par Counter Strike : Global Offensive (46,3 millions, récemment passé free-to-play) et PlayerUnkown's Battlegrounds (36,6 millions).
Steam bénéficie de son ouverture rapide aux éditeurs tiers. Avec son Orange Box en 2007, contenant ses derniers titres, Valve a prouvé que sa plateforme pouvait servir à distribuer et protéger les jeux achetés dans le commerce. Désormais, une large part des jeux physiques renvoient vers le service, qui obtient ainsi de nouveaux utilisateurs, donc de potentiels clients.
La plateforme se distingue à la fois par son « Workshop », une boutique de mods directement intégrée au client, permettant d'installer et de retirer des mods en un clic sur les jeux compatibles. Autre atout : Steam propose une place de marché sur laquelle les joueurs peuvent s'échanger des objets tels que des cartes à collectionner, des émoticônes, ou des skins d'armes.
Les transactions utilisent évidemment de l'argent réel, la plateforme prélevant une commission sur chacune d'elles. Pour les cartes à collectionner liées aux promotions de fin d'année, huit variantes différentes s'échangent sur le marché, à raison d'environ 5 000 transactions par jour pour chacune d'elles, soit un total de 40 000 transactions par jour, sur lesquelles Valve ponctionne un centime d'euro (sur un prix de vente compris entre 4 et 5 centimes).
Ajoutez à cela les commissions sur les centaines de milliers de caisses Counter Strike qui trouvent preneur à 2 centimes chaque jour, et celles sur les dizaines de milliers d'autres objets ainsi échangés (parfois à plus de 100 euros et la part de Valve augmente avec le prix), et vous aurez une idée de l'importance de cette place de marché pour l'éditeur.
C'est justement sur la commission prélevée lors de la vente de jeux que Valve est attaquée dernièrement. Sur chaque copie vendue via Steam, 30 % de la valeur hors-taxe du jeu est ainsi prélevée par la plateforme, les 70 % restants allant aux ayant-droits (éditeur, studio....)..
Valve a récemment assoupli cette règle en instaurant des prélèvements dégressifs en fonction du chiffre d'affaires réalisé par le jeu. Au-delà de 10 millions de dollars, le taux passe a 25 % et même à 20 % si la barre des 50 millions est franchie. Une politique qui fait hurler les studios indépendants dont les revenus sont déjà minces.
Epic Games Store : here comes a new challenger
Le 4 décembre dernier, c'est sur ce front des commissions qu'Epic Games est venu attaquer Valve, avec son Epic Games Store. L'argument massue de la nouvelle échoppe, d'un éditeur en pleine veine grâce à sa bombe nucléaire Fortnite, n'est pas destiné aux joueurs, mais aux éditeurs et au studios de développement.
Là ou Valve prélève 30 % des revenus, Epic Games assure se contenter d'une commission de 12% seulement, laissant ainsi 88 % des recettes aux ayant droits. L'affaire est encore plus intéressante pour les jeux exploitant l'Unreal Engine 4, puisqu'Epic ne ponctionnera pas les 5 % de royalties dues à l'utilisation de son moteur pour les copies de jeux vendues sur sa boutique. L'éditeur espère ainsi étoffer rapidement son catalogue de jeux, voire de priver Steam des titres développés avec l'Unreal Engine 4 en attirant les studios vers son échoppe, avec la promesse d'une répartition des revenus qui les avantage.
Pour plaire aux studios, l'appât du gain n'est pas forcément un argument suffisant. Encore faut-il que la base de joueurs accédant à la boutique soit suffisamment importante. En effet, si récupérer davantage d'argent par vente est intéressant, encore faut-il que les clients ne se comptent pas seulement en centaines, quand les titres les plus populaires se vendent par centaines de milliers, voire par millions sur Steam.
Epic peut s'appuyer sur son énorme base de plus de 200 millions de joueurs de Fortnite (avec des pics à plus de 8 millions en simultané). Ce chiffre couvre à la fois la version PC du jeu, et celles sur consoles et mobiles. Difficile donc en l'êtat de déterminer la quantité de personnes disposant du client Epic Games installé sur leur ordinateur, historiquement lié à Fortnite. Il devrait néanmoins se chiffrer en millions.
Pour appâter les joueurs l'entreprise fondée par Tim Sweeney compte s'appuyer sur un autre levier : la promesse de nouveaux jeux gratuits toutes les deux semaines. Depuis son lancement, trois jeux ont été offerts par Epic aux utilisateurs de son client : le succès critique Subnautica, Super Meat Boy, et What Remains of Edith Finch. Mais il est encore trop tôt pour déterminer si ces efforts ont eu un effet notable sur la fréquentation de la boutique en ligne, qui pour l'heure compte une grosse dizaine de titres seulement à son catalogue.
En attendant, Ubisoft a d'ores et déjà choisi d'abandonner Steam et Origin au profit de l'offre d'Epic Games, pour la distribution sur PC de l'un de ses prochains grands titres, The Division 2. Un allié de poids dans une bataille qui ne fait que commencer.
Origin : l'abonnement pour se différencier
Chez Electronic Arts, le client maison s'appelle Origin. Né en 2011, il descend directement de l'ancien EA Download Manager conçu en 2006. On y trouve non seulement l'ensemble des jeux les plus récents de l'éditeur, qui ne sont plus proposés sur des plateformes tierces, et quelques titres provenant d'Ubisoft (comme Assassin's Creed Odyssey), Codemasters (GRID 2, F1 2012...) ou Focus Home Interactive (comme Vampyr) et même CD Projekt.
Si la plateforme n'offre pas de fonctionnalité exceptionnelle, on retrouve un système de discussion entre joueurs, des trophées et... pas grand-chose de plus. Oubliez donc la possibilité d'installer facilement des mods pour vos jeux ou d'échanger quelque objet cosmétique que ce soit avec vos camarades.
L'éditeur compte surtout sur ses grandes séries annuelles pour imposer Origin, en premier lieu les Battlefield et FIFA, avec leurs innombrables contenus annexes.
C'est avec son bouquet Origin Access que la plateforme d'Electronic Arts se distingue du reste. Pour 3,99 euros par mois, ou 24,99 euros par an, l'offre Basic propose d'accéder à une grande partie du catalogue d'EA ainsi qu'à quelques jeux provenant d'autres éditeurs. À l'heure actuelle, cela correspond à 122 titres, dont Star Wars Battlefront II, FIFA 18, Battlefield 1, Mass Effect Andromeda ou encore Opus Magnum et Les Sims 4 (en édition Digitale Deluxe). De plus, les nouveaux titres d'EA qui n'ont pas encore été intégrés au bouquet sont testables pendant 10 heures de jeu effectif, et ce avant leur lancement.
Une seconde offre, Origin Access Premier, porte le catalogue à 129 titres en ajoutant entre autres Battlefield V, FIFA 19 Edition Ultimate, Madden 19 Edition Hall of Fame, Unravel two, Darksiders III et deux extensions pour Les Sims 4. Pour les titres nouvellement sortis, tous les DLC à venir sont inclus dans l'offre, y compris pour Anthem. Le prix est par contre porté à 14,99 euros par mois ou 99,99 euros par an. Dans les deux cas, les jeux sont uniquement accessibles pendant la durée de l'abonnement.
Battle.net : plus fermé que les opinions de tonton à Noël
Blizzard dispose également de sa propre plateforme de distribution de jeux : Battle.net. Celle-ci est complètement hermétique aux éditeurs tiers, puisque seuls certains jeux Blizzard y sont distribués, ainsi que Destiny 2 et Call of Duty : Black Ops IV, édités par sa maison mère, Activision Blizzard.
Au niveau des fonctionnalités, Blizzard n'assure que le service minimum. On y retrouve donc un chat écrit ou vocal entre joueurs (en tête à tête ou en groupe) et la possibilité d'offrir des jeux ou du contenu à ses amis. On peut également retrouver ses contacts via leur nom réel plutôt que par un pseudonyme, avec leur accord. Bref, si cette plateforme est populaire, c'est davantage grâce à ses exclusivités, que pour les fonctions qu'elle propose...
Uplay : le bastion d'Ubisoft
Comme ses deux grands rivaux, Ubisoft dispose également de son petit pré carré : Uplay. Le client fait surtout office de boutique en ligne pour l'éditeur. On y retrouve des informations sur les titres à venir, les évènements accessibles en jeu, ou sur les promotions en cours. Les titres free-to play ainsi que les démos jouables sont quant à elles mises en avant dans une section « jeux gratuits » au fond de la ludothèque du joueur.
Sur le front social, Ubisoft assure le service minimum, avec un chat écrit et la possibilité de créer des groupes d'amis pour faciliter les conversations. Côté modding : aucune fonctionnalité particulière n'est à noter. En leur absence, l'éditeur français a tenté d'attirer les joueurs en offrant certains titres, comme Beyond Good & Evil.
On notera tout de même une initiative plus que sympathique : les Défis Club. Sous cette appellation, on retrouvera des tâches à réaliser en jeu, qui sont récompensées soit par des points d'expérience, qui ont pour principal intérêt de montrer à vos amis que vous êtes le plus fort, soit par des points Club.
Ces derniers peuvent être dépensés à loisir pour acquérir des bonus divers, tels que des armes, des accélérateurs de gain d'expérience en jeu, des costumes, ou même la bande originale de certains jeux. Autre note positive, les points acquis sur PC peuvent tout à fait être dépensés pour des récompenses sur vos jeux console liés à votre compte.
Ceux qui n'ont cure de ce genre de babiole pourront aussi les échanger contre des bons offrant 20 % de réduction sur les titres vendus sur la plateforme, précommandes incluses. Un bon moyen de faire profiter aux clients des 30 % de commission que l'éditeur n'a pas à payer ailleurs.
GOG : zéro DRM et un sorceleur
Chez GOG, le client (Galaxy) est optionnel et toutes les opérations (achat, remboursement, téléchargement) peuvent s'effectuer directement depuis son navigateur web préféré.
Si le catalogue est essentiellement composé de titres ayant déjà eu une longue carrière commerciale (on pense à The Settlers II, Theme Hospital, Alpha Centauri ou encore Fallout premier du nom), GOG propose également une sélection plutôt riche de titres récents, provenant surtout de studios indépendants ou de petits éditeurs. Factorio, Democracy 3, ou encore Stellaris sont ainsi au catalogue.
Tous ces titres ont un point commun : ils sont vendus sans le moindre DRM limitant leur utilisation ou leur partage. Y compris The Witcher III, le fleuron de CD Projekt, propriétaire de la plateforme. Une propriété suffisamment rare pour être soulignée.
GOG joue la carte du concurrent vertueux à Steam, proposant de récupérer sans protection des jeux déjà possédés chez Valve et soutenant des studios indépendants via son propre programme d'accès anticipé. Contrairement à un Steam en libre service, la plateforme polonaise se veut sélective, promettant un accompagnement et une mise en avant spécifiques.
Au niveau des fonctionnalités, le client GOG Galaxy a pour particularité de savoir gérer différentes versions d'un même jeu. Ainsi, si la mise à jour 1.2 de votre jeu préféré cause des bugs chez vous, vous pouvez facilement revenir à la mouture précédente... à condition que l'éditeur permette ce fonctionnement.
Itch : indépendance 5/5
Itch, aussi connu sous le nom de Itch.io, est une plateforme bien singulière. Son client PC se résume à un navigateur minimaliste permettant d'accéder au contenu du site. On y retrouve un catalogue de plus de 145 000 titres, dont 138 000 gratuits, c'est au bas mot 10 fois plus que sur Steam.
N'espérez cependant pas trouver le dernier blockbuster dans cette échoppe. L'immense majorité du catalogue est composée de titres jouables sur navigateur, ou de petites créations réalisées lors de game jams comme le Ludum Dare. Il n'empêche que cela reste une expérience vidéoludique intéressante.
La plateforme militante demande par défaut une part de 10 % des revenus des ventes, même si le développeur peut revoir à la hausse ou à la baisse cette ponction, de 0 à 100 %.
Discord, l'invité surprise
Outre les éditeurs de jeux vidéo, ces derniers temps des acteurs périphériques de l'industrie vidéoludique ont commencé à s'intéresser à la distribution de jeux pour renforcer l'attrait de leurs plateformes ou de leurs offres avec abonnement. Les deux exemples les plus notables sont évidemment Discord et Twitch. Nous reviendrons sur le second un peu plus bas.
Discord est avant tout une plateforme de discussion, remplaçant à la fois les messageries de groupe (à la IRC) et les logiciels de chat vocal comme Mumble et TeamSpeak, qu'il pense ringardiser. Le service gratuit est devenu indispensable pour de nombreux joueurs, qui y retrouvent la plupart de leurs communautés en ligne, bien au-delà des jeux vidéo eux-mêmes. Ce succès a fait réagir Valve, les dernières versions de Steam intégrant un nouveau système de discussion étonnamment proche du nouveau venu.
Ce dernier a intégré une boutique de jeux dans son application de messagerie. On y retrouve une trentaine de titres disponibles à l'achat avec des œuvres récentes, comme Darksiders III, ou Dead Cells, mais également des jeux moins connus présentés comme « découverts sur Discord ».
La plus grosse partie du catalogue, soit 73 jeux, est quant à elle regroupée dans une offre d'abonnement baptisée Discord Nitro. Facturée 9,99 € par mois, ou 99,99 euros par an, elle permet un accès illimité pendant la durée de l'abonnement à l'ensemble du catalogue.
Pour étoffer sa ludothèque, Discord joue sur la même corde qu'Epic Games, mais en poussant l'exercice encore plus loin. Quand Epic propose de prendre 12 % de commission sur les ventes, Discord estime que 10 % suffisent et assure travailler à des améliorations de ses méthodes pour réduire encore sa part.
Côté fonctions, il faut là aussi oublier le modding, l'échange de biens numériques où les forums communautaires que peut proposer Steam. Discord peut néanmoins faire valoir ses outils comme la création de « serveurs » où regrouper ses amis en fonction de leurs centres d'intérêt ou tout simplement les membres d'une guilde, avec à la fois du chat de groupe écrit et audio, ainsi qu'une gestion fine des permissions de chacun.
L'échec de Twitch
Twitch a de son côté jeté l'éponge après environ 18 mois de bataille. Son service de vente de jeux lancé en avril 2017 a en effet fermé ses portes fin novembre 2018.
La filiale d'Amazon espérait ainsi diversifier ses sources de revenus, ainsi que celles de ses créateurs de contenu. Il n'y avait pas de boutique à proprement parler, mais la plateforme ajoutait des liens sous les streams des diffuseurs éligibles à la monétisation. Liens qui permettaient d'acquérir une copie des jeux ainsi diffusés, le tout en utilisant un simple compte Amazon.
La répartition des revenus était par ailleurs particulièrement favorable à la plateforme. Sur le prix de vente d'un jeu elle collectait une commission de 30 % sur laquelle elle redistribuait 5 % au streameur, à condition qu'il fasse partie de son programme d'affiliation, ce qui laissait bon nombre de diffuseurs sur le carreau.
Fait amusant : Twitch a expliqué à nos confrères de TechRaptor que l'arrêt de la vente de jeux était dû au fait que ce service ne représentait qu'une portion minime des revenus des streameurs et que cette fonction avait justement été ajoutée pour diversifier leurs revenus. Peut-être y avait-il un curseur à bouger pour remédier à cela ?
Quoi qu'il en soit, Twitch n'a pas complètement disparu de l'environnement des joueurs PC. Les amateurs de MMORPG ou de Kerbal Space Program y retrouveront par exemple une base d'add-ons pour leurs jeux préférés, avec une interface permettant de les mettre à jour en quelques clics. Il s'agit des derniers vestiges du Curse Client, acquis par la société il y a quelques années.
Comment fait-on marcher tout ça sans s'y perdre ?
Un problème vient se poser à l'utilisateur lorsqu'il multiplie les plateformes pour ses jeux : comment retrouver facilement quel logiciel lancer pour accéder à tel titre ? Si la réponse est aisée pour certains comme FIFA 19 (Origin uniquement) ou World of Warcraft (Battle.net uniquement), où se diriger pour une petite partie de Super Meat Boy ? Steam ? Origin ? Epic Games ? GOG ?
Playnite, une application libre que nous vous avons présentés il y a tout juste un an, se propose de réunir l'ensemble de vos ludothèques sous une interface unifiée. Elle s'appuie sur les API des différentes plateformes pour y récupérer les informations qui vous concerne et lister tous les jeux de vos comptes. Il n'est toutefois pas possible d'installer de jeu sans les clients officiels ni d'y acheter le moindre jeu, ceci restant l'apanage des plateformes commerciales.
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Commentaires (90)
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Abonnez-vousLe 11/01/2019 à 15h45
Le 11/01/2019 à 16h03
Il y a clairement plusieurs manières de faire des microtransactions.
Celle de Rockstar me gène moins, car à coté il y a un jeu complet en plus.
Le 11/01/2019 à 16h13
Steam est tellement complêt… C’est pas possible pour moi de passer par autre chose. La multiplication des plates formes est juste super chiante au final… J”utilisais un peu battlenet sous windows, mais de passage sur linux, et bien bizarrement, il n’y a que Steam qui y pense !
Les jeux Valve sont publiés sur linux, et il y a sur la version béta Wine en natif qui permet de faire tourner des jeux de façon fole ! J’ai par exemple testé Crysis 2 (heureusement sans la bouse Origin sur steam) et il se lançait sans problèmes tout en étant super joli (encore en 2018).
Franchement, dès que j’investis à nouveau dans un PC pour jouer, c’est Linux + steam. Et si jamais le jeu n’est pas dessus, ne serait ce que pour la compatibilité Wine ou Linux directe sans se prendre la tête, et bien je laisse tomber.
J’aimerais bien que les éditeurs pensent à vendre leurs jeux sur différentes plates formes… (exemple TombRaider, steam et windows store) Sinon c’est super chiant… comme Netflix (“oh tiens ils ont fait un carton”) alors ensuite Amazon, Apple, etc…
Le 11/01/2019 à 16h15
Le 11/01/2019 à 16h23
Le 11/01/2019 à 16h56
Le 12/01/2019 à 02h23
tu as tjrs steamOs non ? il est encore supporté ?
Le 12/01/2019 à 02h25
haha même chose que toi .. au pire sans scrupule pour aller voir sur le non officiel :o .
surtout uplay même récemment très déçu .
et Origin pareil, j’ai du l’installer pour DA 2 mais bon vu la bouse que c’était il a pas fait long feu et jamais relancé pour BF3 que j’ai eu gratuitement.
Gog 1 > Steam par défaut.
J’ai tout de même installer epic games store pour les jeux gratuits :p je ne peux m’empêcher , l’accumulation pathologique de jeux Steam en solde dans ma bibliothèque a eu des effets de bord je plaide coupable
Le 12/01/2019 à 09h47
Origin : “dont Star Wars Battlefront II, FIFA 18, Battlefield 1, Mass Effect Andromeda ou encore Opus Magnum et Les Sims 4”
Je sais pas pourquoi, mais je m’en passerai ! " />
Le 12/01/2019 à 10h18
La qualité des pilotes graphiques sous Linux est clairement un problème. Je pense que les fonctions de base marche maintenant correctement. Dès que l’on pousse dans les coins le pilote se se vautre et les jeux vidéos sollicitent beaucoup une carte graphique.
Mais d’autres programme utilisent les ressources d’une carte graphique, par exemple Chromium:https://linuxfr.org/users/kalenx/journaux/chromium-n-aime-pas-la-nouveau-te
Libreoffice aussi utilise une liste noire sous Windows et Linux à fin d’évincer les mauvais pilote graphique d’OpenGL.
C’est le gros chantier sous Linux pour la prochaine décennie, symboliser par le remplacement de Xorg par Wayland qui va sûrement contribué à nettoyer tout cela. Mais cela prendra du temps mais on aboutira sur plus de sécurité et de stabilité.
Je pense qu’il faut aussi mettre en perceptive, les constructeurs de carte graphique font beaucoup de support pour windows et peu pour Linux mais quand un pilote ne marche pas l’utilisateur de base ne va pas voir le constructeur de carte graphique mais celui du programme qui vient de planter. Et les pilotes graphique font de la bidouille pour que leur carte marche mieux avec tels jeux car il y a un partenariat avec l’éditeur du jeux en question. Ce genre de bidouille doivent sûrement contourner des spec et rendre un jeux plus difficilement portable sur un autre système.
Quoi qu’il en soit Steam a réussi nouer des partenariat pour que les constructeurs de carte graphique améliorent leur pilotes sous linux et cela s’est clairement ressenti. Mozilla a clairement pu en bénéficier pour l’accélération graphique de Firefox sous Linux. Je crois même que Steam a produit une batterie de tests unitaires pour Linux.
Pour être complet, de nombreux moteurs de jeux sont aussi multiplateforme comme Unity et j’imagine que ces gens font des remontés aux constructeurs de cartes graphiques.
Je me demande aussi si les développeurs, que tu évoques, ont développé leur jeux dans une logique de multiplateforme ou bien si leur expérience en développant depuis longtemps que pour Windows seulement ne les auraient pas conduit à mal appréhender les particularités de cet OS qu’est Linux. Pour finir le portage vers Linux n’est pas une mince affaire et je pense que pour certains jeux développé que pour Windows ne seront jamais portable sous Linux.
Le 12/01/2019 à 21h34
Le 13/01/2019 à 13h39
Yep, SteamOS existe toujours.
Le 13/01/2019 à 13h48
Le problème, c’est que personne les obligent légalement à la fin du jeu à lâcher un patch ou les sources côté serveur pour pouvoir jouer.
Ça j’aimerais bien que ce ne soit plus légal. Quand tu vois les anciens jeux comme UnrealTournament où il existe encore UN serveur avec des joueurs alors que ce jeux existe depuis des décennies et quand tu vois les jeux récents sans serveur au bout de deux ans, tu te dis qu’il y’a un vrai problème.
Heureusement il existe des moddeurs. Comme pour GTA V, tu as FiveM qui rends le singleplayer accessible à plusieurs depuis des serveurs avec des scripts et compagnie, donc même si R* arrête le multi, tu auras toujours cette solution.
Après, nous avions d’autre problème sur les anciens jeux abandonnés où tu héberges ton serveur, notamment les hax et compagnie, mais au moins tu pouvais faire un serveur privé et le multi reste en vie.
Et pour ça, Steam (encore) est très bien, en prenant l’exemple de Age of Mythology, le multi passe par la SteamAPI. Alors que ces fils de con (et je m’excuse même pas) de Ubisoft avait offert la même clef CD pour TOUS, pour l’édition Gold de Age of Mythology. J’ai du retourner à la Fnac à l’époque pour me faire rembourser le jeu.
Steam à des défauts, et pas qu’un peu vu qu’ils t’obligent à accepter leur condition modifié, sinon bye-bye ton catalogue (tu “n’achètes” pas les jeux, tu loues), mais malgré ça, j’ai toujours l’impression que ce sont ceux qui se foutent le moins de ta gueule. Ils poussent le jeu sous nunux, des périphériques joueurs, un launcher qui envoi. Ils ont mêmes rajouter la possibilité de se faire rembourser les jeux, ce qui donne en gros une démo de n’importe quel jeu d’un peu moins de 2h.
Donc pour moi Steam+GoG, les autres ils vont se faire voir, même à coup de promo, je ne switch pas (et GoG permet de linker Steam et d’avoir gratuitement certains jeux Steam de ton catalogue sur GoG gratuitement).
Le 13/01/2019 à 13h51
Moi je vais plus loin, j’ai l’url du wiki des jeux Denuvo. J’évite même de prendre un jeu où Denuvo reste présent, mais cracké, j’attends vraiment un crack (ou que l’éditeur) qui le retire complètement.
Le plus marrant c’était the Witcher 3, tu trouvais en torrent la version avec DRM cracké, la version sans DRM de GoG n’était pas présente parce que pas d’intérêt de la diffuser pour les teams de crack " />
Le 13/01/2019 à 14h13
Je l’ai eu quelques fois sous Linux aussi, mais ça doit fait quelques années que je ne l’ai plus vu, ni sous Windows, ni sous Linux.
Le 14/01/2019 à 12h31
mon plus gros soucis avec l’éclatement des plateformes, “est-ce que j’ai déjà ce jeu, et sur quelle plateforme?”
Autre soucis, plus de plateforme = plus d’emmerdes pour retrouver ses “amis”, comme les listes se synchronisent pas, et que tout le monde est pas forcément fan de telle plateforme, ou porte un autre nom, parce que celui sur steam est déjà réservé sur origins et que son 2e pseudo est aussi réservé sur uplay (etc)
Troisième point, mineur en soit, le brute force que je subis sur mon compte epic game depuis la sortie du br sur fortnite (oui, à l’origine c’est un tower defense payant). Comme j’ai activé la double vérif, je recois 5~10 messages ‘vous avez tenté de vous connecter, veuillez introduire ce code”. J’ai certaines personnes de mon entourage qui tournent à 50/j. Si c’est déjà le bordel pour un br gratuit, j’ai peur de voir quand il y aura plus de jeux AAA
Le 10/01/2019 à 16h52
Peut être que ça les motivera a sortir un half life 3 😁
Le 10/01/2019 à 16h53
Un point supplémentaire pour Steam non mentionnée dans l’article : la compatibilité du client sur linux " /> (et y a quand même pas mal de jeux compatibles également)
Le 10/01/2019 à 16h56
Comme d’hab, chacun essaie de pousser Son produit pour rafler la mise, et au bout du compte c’est le consommateur qui est perdant.
Même schéma que les messageries sur mobile.
Le 10/01/2019 à 16h58
Le 10/01/2019 à 17h01
Le 11/01/2019 à 10h44
Pour moi l’atout principal de Steam pour le moment est son intégration des mods. Leur gestion est extrêmement simple et efficace, les concurrents ont du boulot pour se mettre à niveau là dessus.
Certains moyens et gros éditeurs tels que Paradox ont des jeux qui ne connaitraient pas du tout le même succès sans un accès facile aux mods.
Exemple : Modern Day mod pour Hearts of Iron 4 approche du demi million d’abonnés, plusieurs autres mods en ont des centaines de milliers, ca représente un gros pourcentage des joueurs (steamspy indique entre 1 et 2 millions de possesseurs du jeu).
Le 11/01/2019 à 11h40
Perso je me fiche de la plate-forme, même si comme beaucoup j’ai essentiellement du Steam car ancienneté + soldes de ouf. Par contre on parle peu du problème de ces clients qui sont lourds et mis à jour assez souvent… Quand on a encore du xDSL un peu lent c’est la plaie d’avoir deux clients à update (Steam qui va lancer Uplay par exemple) + le jeu parfois avant de pouvoir jouer.
En fait, je me fiche d’à qui va mon pognon si le prix que je paie me paraît juste. Par contre de l’interopérabilité ce serait cool, genre n’avoir qu’une seule plate forme avec un seul client qui gérerait le téléchargement/mise à jour/installation de tous les jeux et laisser les éditeurs se partager les coûts techniques et vendre chacun de leur côté sur leurs boutiques, ça serait le top pour moi.
En fait, pareil que pour les plateformes de SVOD ou de musique à la demande. Des clients unifiés qui permettraient de naviguer parmi tous ses abonnements ça serait le pied.
Le 11/01/2019 à 12h19
Le 11/01/2019 à 12h32
Le 11/01/2019 à 13h12
Moi maintenant c’est Steam + GoG point.
J’en suis arrivé au point de prendre un crack pour un jeu qui j’ai payé sous Steam qui lance leur vieux truc de EA avant Origin et qui me demande de me logger pour jouer. Du coup je dl le jeu de ma bibliothèque Steam et je prends juste le crack pour pouvoir le lancer sans la vieille bouse de launcher de EA.
Le 11/01/2019 à 13h14
Tu oublis aussi le SteamLink (qui est maintenant disponible sous Raspberry).
J’en est un et ça envoi le pâté. L’usage est le suivant, tu as une bonne tour dans ton bureau, mais tu veux aussi jouer en mode canap dans le salon, ben le bousin Stream depuis ta tour vers le salon, donc en mode canap et sans bruit.
En usage familiale ça peux être très intéressant si tu as des enfants.
Le 11/01/2019 à 13h17
Honnêtement, malgré les défauts de Steam, je suis content qu’ils poussent comme des salauds linux.
Même avec l’échec des SteamBox (je vais sans doute m’en faire une d’ailleurs), ils n’ont rien lâché et adapte avec une surcouche wine des jeux sous nunux.
Parce que actuellement, j’ai que Windows sur mon laptop de jeu et ma tour de jeu. J’vais prochainement faire du multiboot vu comment Steam bosse et j’aimerais à terme me passer de Win (mais bon, je rêve je pense " /> )
Le 11/01/2019 à 13h21
Je dis non et je fais ce que je dis, je n’ai pas besoin de le dire fort… je n’ai rien acheté chez ubisoft depuis que Uplay est leur standard, et je n’ai pas non-plus acheté de softs E.A. depuis belle lurette.
En matière de jeux vidéos, il y a suffisamment d’offre sur le marché pour ne pas récompenser des boîtes aussi néfastes en utilisant leurs magasins.
Le 11/01/2019 à 13h23
Mon mode d’emploi pour choisir la plate forme est très simple :
Le 11/01/2019 à 13h31
Les raisons d’acheter sur GOG : c’est ultra simple, efficace, sans DRM, sans connexion à internet requise, on peut choisir de télécharger un setup.exe à l’ancienne ce qui est très pratique par exemple pour offrir un jeu (hop la jolie clé usb dans un papier cadeau pour noël)
Et dernière raison qui n’est pas la moindre : dès que je peux leur filer du fric aux p’tits gars de CD Projekt je le fais, ne jamais oublier que notre CB reste l’outil le plus efficace pour faire avancer le monde dans la bonne direction.
Le 11/01/2019 à 13h33
Le 11/01/2019 à 13h34
J’ai eu un peu la même démarche.
J’ai installé Steam lors de la sortie d’Half Life 2.
J’ai ensuite acheté presque tous mes jeux sur cet plate forme. J’aime le steam link et le stream via ma Nvidia Shield. J’aime le fait que Valve pousse le jeux sous Linux.
Celle ci me convient mais depuis que j’ai découvert GOG, j’achète mes jeux en priorité sur cette plateforme.
Je vais quand même essayer Playnite pour voir afin de centraliser tout ça.
Le 11/01/2019 à 13h51
depuis GFW a disparu, mais je crois que le machin Rockstar perdure.
Le 11/01/2019 à 14h15
Oui, c’est surtout AMD, qui est compatible nativement, mais par exemple sur le Razer Core X, tu as une bonne liste de compatibilité coté AMD. (570,580, vega 56,64)
Par exemple la vega 64, qui est presque équivalent à la 1080, tu peux la trouver à 390€.
Je suis tout de même d’accord que c’est dommage de se priver de Nvidia.
Pour l’Egpu, ça décolle un peu, les perfs sont vraiment pas mal sur les jeux optimisés (Tomb Raider)
Je pense que ça va vraiment fonctionner car c’est une très bonne solution pour les ultrabook, nuc, mac mini etc..
ça reste récent le thunderbolt 3 (fin 2016 chez Apple)
En tout cas, un mac est censé pouvoir afficher de bonnes perfs en gpu maintenant!
Le 11/01/2019 à 15h05
Le 11/01/2019 à 15h31
Le 10/01/2019 à 17h08
Steam a quand même énormément d’avance. Pas demain la veille qu’ils se feront détrôner.
Et c’est pas en important la «guerre des exclus» sur PC qu’ils y arriveront je pense.
J’ai pas mal de potes pour qui c’est, soit steam, soit piratebay. Pas envie de disperser dans x stores aussi pourris les uns que les autres.
Steam c’est : linux (natif et wine), bigpicture (interface console), une vraie communauté (mods, reviews, forum…), de vraies fiches de jeu complètes, des reviews assez fiables (si assez de monde), des milliers de jeux et pas seulement ceux des 5 dernières années.
Alors oui, comme avec chaque monopole, il peut y avoir des problèmes. Mais je préfère ce monde là à celui des consoles.
Le 10/01/2019 à 17h11
En l’occurrence, l’entente sur les prix n’est pas légale donc si c’est trop voyant ça peut leur faire mal " />
Et je préfère avoir le choix même si au final j’ai 50 clients d’installés.
Le 10/01/2019 à 17h12
C’est pas vraiment le cas pour Battle.net pour le coup, les jeux ne sont pas achetables sur d’autre platforme et ne correspondent que au titre de l’éditeur. Les incursions des deux jeux d’Activision étant avant tout assez obscure en tout cas.
Pour moi Battle.net est plutôt le launcher d’un éditeur pour ces propres jeux et fédérer sa communauté autour de lui. Il s’agit ainsi d’éviter le prélévement des autres plateforme sur tes jeux. En tout cas je ne le vois pas comme une vrai plateforme de jeux dématérialiser comme l’est steam ou d’autre.
Le 10/01/2019 à 17h44
Le 10/01/2019 à 17h59
Le 10/01/2019 à 18h29
Le 10/01/2019 à 18h32
Je joue beaucoup moins aujourd’hui pour ne pas dire plus du tout. J’ai abandonné les jeux vidéos depuis quatre ans et demi environ. Cependant…
Dans le domaine des jeux vidéos dématérialisés, Steam est la plate-forme par excellence. Elle est encensée par les joueurs, qui ne voient que par elle lorsqu’il s’agit d’acheter un jeu vidéo dématérialisé et d’y jouer, bien évidemment. Il faut dire que Valve a été en avance sur son temps avec cette plate-forme. Les périodes de soldes avec des prix fracassés que pratique Valve ne sont pas non plus innocentes dans le succès de Steam.
Contrer Steam est bien compliqué. Ah ça pour sûr, la plate-forme a de la concurrence mais une bien faible concurrence. C’est pour cela que je pense que des éditeurs comme Electronic Arts et Ubisoft devraient réserver une partie ou l’intégralité de leurs catalogues à leurs plates-formes respectives, Origin et Uplay. Un choix qui ferait râler les joueurs mais serait un coup imparable fait à Steam puisque les joueurs seraient obliger d’aller chez la concurrence pour acheter et utiliser certains jeux vidéos.
Je note aussi que chez les joueurs, il y a beaucoup de mauvaise foi quand ils parlent d’Origin et d’Uplay. Ces plates-formes ont beaucoup évoluées depuis leurs apparitions et sont devenues aussi facile à utiliser que Steam. Ubisoft et Electronic Art pratiquent aussi des périodes de soldes avec des prix très intéressants, pour peu que les joueurs veuillent bien s’y intéresser.
Concernant le fait que Steam propose des jeux vidéos compatible avec Linux, ça reste anecdotique, tant il y a peu de joueurs qui utilisent des distributions Linux. La plupart des joueurs sont sous Windows. Là aussi, les Linuxiens peuvent me raconter ce qu’ils veulent mais ce n’est pas cela qui fait toute la différence entre Steam et ses concurrentes. A un moment donné, un peu d’honnêteté intellectuelle serait appréciable.
Le 10/01/2019 à 19h33
Le 10/01/2019 à 19h44
Le 10/01/2019 à 19h46
En théorie, quand il y a plus d’acteurs, donc plus de concurrence, les prix pour le consommateur sont censés baisser. En théorie " />
Reste à voir si les ayant-droits préfèreront se mettre la différence dans la poche, plutôt que d’en faire bénéficier les joueurs.
Le 10/01/2019 à 20h08
Le 10/01/2019 à 20h21
Perso c’est sous Mac que j’aimerais bien que ça se développe… ça m’éviterait un dualboot Windows.
Surtout qu’il n’y a plus aucune excuse avec les egpu maintenant!
Le 10/01/2019 à 20h50
Le 10/01/2019 à 21h27
Le 10/01/2019 à 21h40
Le 10/01/2019 à 21h47
“Un problème vient se poser à l’utilisateur lorsqu’il multiplie les plateformes pour ses jeux : comment retrouver facilement quel logiciel lancer pour accéder à tel titre ? Si la réponse est aisée pour certains comme FIFA 19 (Origin uniquement) ou World of Warcraft (Battle.net uniquement), où se diriger pour une petite partie de Super Meat Boy ? Steam ? Origin ? Epic Games ? GOG ?”
Il y a une réponse simple à cette question :
Sur un Windows (par exemple), pour lancer un jeu, il n’y a pas besoin de lancer la plateforme avant. Soit on utilise le raccourci sur le bureau (basique) ou une recherche dans les programmes (barre de recherche/menu démarrer). Et, bien entendu, si le jeu est liée à une plateforme en particulier, celle-ci va se lancer automatiquement avant. Donc pas besoin de lancer tel ou tel logiciel avant.
Au passage, un jeu acheté sur GOG ne nécessite d’ailleurs pas (et vous l’indiquez) d’installer le client, il se suffit à lui-même.
Le 10/01/2019 à 21h50
Le 10/01/2019 à 21h52
Reste que quand ton jeu n’est plus installé, va savoir sur quelle plateforme tu l’avais acheté pour pouvoir le réinstaller " />
Le 10/01/2019 à 21h57
Sur l’utilisation de plusieurs plateformes, je suis d’accord, c’est lourd d’avoir plusieurs clients.
Perso, j’en ai plusieurs, mais je dois reconnaitre que j’effectue la plupart de mes achats sur Steam et GOG. " />
Le 10/01/2019 à 22h21
Mais quand tu veux l’acheter ?
Le 10/01/2019 à 22h31
C’est encore plus lourd de devoir en lancer plusieurs en même temps pour jouer à un jeu. Anno 2070 requiert de lancer UPlay et Steam en même temps si on l’a acheté sur ce dernier " /> J’ai de la puissance CPU à gâcher " />
Le 10/01/2019 à 22h53
Solution : jouez sur une console.
Haha, vous ne l’aviez pas vu venir celle là :p
Nan je déconne.
Le 10/01/2019 à 23h46
Le 11/01/2019 à 06h17
Le 11/01/2019 à 06h21
Le 11/01/2019 à 07h25
C’est étrange de voir que les concurrents à Steam se réveillent quand le principal concurrent est maintenant le Windows Store qui pourrait engloutir pas mal de ventes.
Ils ont laissé à Valve une bonne dizaine d’année d’avance.
Valve se remue pour conserver un marché même si on ne pouvait plus diffuser de binaires sous Windows, je les
soupçonne même d’avoir des vues sur Android. Quand aux autres, ils tentent de grapiller des parts de marché sur un marché qui va disparaître tôt ou tard à mon avis (je suis certainement un grand analyste).
Ceci dit, avec son avance, on se demande quand même ce que Valve fait depuis toutes ces années. Steam est bien mais est-il top? Et les jeux Valve, c’est lesquels déjà?
Et pour finir: TF2 rulez. Valve a fait des prouesses avec ce jeu qui reste bien vivant depuis 11 ans.
Le 11/01/2019 à 07h42
Le 11/01/2019 à 08h02
Le 11/01/2019 à 08h41
Quand j’ai pris le deuxième jeu South Park sur Steam ça m’a réinstallé Uplay justement… Catégorie faire compliqué quand on peut faire simple, tu lances le jeu, ça lance steam, qui lance uplay, qui lance le jeu… Inception de l’inefficacité " />
Le 11/01/2019 à 08h45
Pour la partie exclu à une plateforme, c’est pas déjà ce que EA fait depuis 2011 ? Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un jeu récent EA en démat’ ailleurs que sur Origin, enfin, on peut acheter les clés ailleurs mais le passage par Origin pour installer le jeu est obligatoire.
Le 11/01/2019 à 08h48
Le 11/01/2019 à 08h57
Pour moi c’est Steam sous GNU/Linux et Wintendows, je ne dis pas non à GOG, je dis non de toutes façons à Ubisoft et E.A. (question éthique et DRM).
Epic, on verra peut-être.
En ce qui concerne les jeux sous GNU/Linux, on peut dire que Steam a tout de même fait progresser la chose assez fort, et le résultat est plutôt pas mal.
Le 11/01/2019 à 09h03
Bon je vois que l’on est pas mal ici à boycotter EA et Ubi enfin chacun pour des raisons différentes.
Par contre vous avez oublié humblebundle qui comme gog permet de télécharger ses jeux et/ou lier des jeux avec son compte steam.
Le 11/01/2019 à 09h03
Le 11/01/2019 à 09h07
là le souci c’est plus Apple qui veut garder le contrôle des pilotes de GPU, qu’elle intègre au petit bonheur la chance dans l’OS au fil du temps. Comme en plus elle est soudée avec AMD (comme les GPU " />) qui n’est pas au top face aux verts..
Y’a bien NVIDIA qui fournit les pilotes à part, mais uniquement pour des CG classiques qu’on peut mettre dans les macPro au format tour. (ou des hackintosh, mais là c’est différent)
Et l’EGPU ouais bon ça décolle pas des masses.
Le 11/01/2019 à 09h09
et GTA IV par exemple ? Rockstar Social Club, Microsoft Games for Windows et Steam de mémoire " />
" />
Le 11/01/2019 à 09h23
Le 11/01/2019 à 09h27
Les plateformes c’est comme le PQ : Tout le monde en a parce qu’on à pas le choix, mais c’est pas populaire pour autant.
Le 11/01/2019 à 09h30
Le 11/01/2019 à 09h33
Steam + Linux = Youpi.
Le 11/01/2019 à 09h37
C’est vrai que si j’ignorais jusqu’à l’existence de GoG il y a quelques années, c’est maintenant mon site de prédilection pour acheter des jeux.
Je n’ai pas une carte graphique extrêmement puissante et ma résolution n’est que de 1366*768 donc ça ne me dérange pas tant d’avoir des jeux un peu anciens
Le 11/01/2019 à 09h41
Le 11/01/2019 à 09h42
Faudrait peut-être que je me décide à le tester ce “Playnite”. J’ai des jeux sur Steam, GOG, Uplay, si EPIC rencontre le succès ca va vraiment être le bordel " />
Le 11/01/2019 à 09h42
Le 11/01/2019 à 09h43
Et puis il commence à y avoir des jeux très récents sur GOG, voir en sortie simultanée (ou pas loin) avec STEAM. Frostpunk par exemple.
Le client Galaxy n’est toujours pas folichon, mais il s’améliore avec le temps :)
Le 11/01/2019 à 10h15
C’est tout le problème de l’ouverture du PC (et aussi son avantage), on peut y installer ce qu’on veut !
@NXI, vous avez oublié le Microsoft Store " /> qui reste quand même obligatoire pour installer des jeux comme les Gears of War sortis sur PC.
J’utilise surtout Steam et de plus en plus uPlay (depuis qu’ils ont changé la recette des AC) et ce dernier s’améliore régulièrement. Certes, il ne propose pas grand chose mais il le fait assez bien. Si Ubisoft sortait des jeux moins bugués, ça serait le paradis…
Le marché jeux suit naturellement ce qui se fait déjà pour la musique (Deezer, Spotify, …) et bientôt sur la VOD (Netflix, Prime Video, Disney+, Warner machin, etc).
Je préfèrerais une seule plateforme unifiée sur PC comme on peut l’avoir sur PS4 ou Xbox.
Peut-être que Microsoft pourrait nouer des partenariats avec les plateformes afin de proposer un seul magasin unifié comme ils le font déjà sur Xbox ou comme Apple le fait sur Mac.
Le 11/01/2019 à 10h26
Pour être franc, j’ai peu de temps pour jouer. Cela va faire plus d’un an que j’ai acheté Torchlight 2 (j’y joue épisodiquement), et je n’ai fait que 3 classes, et encore, même pas jusqu’au niveau 100 " />
Le 11/01/2019 à 10h32
Perso j’ai toujours eu l’habitude d’utiliser plusieurs clients:
Perso ça me dérange pas trop d’en utiliser plusieurs, c’est compréhensible que les gros éditeurs veuillent garder la main sur leur production … Après, c’est clair que certains sont mieux fait que d’autres. Ce qui est le plus frustrant, c’est quand tu veux rejouer à un jeu et que la mise à jour ne s’est pas faite car pas sur le client que tu utilise en ce moment.
Je pense ça n’impacte pas trop les joueurs dans l’ensemble (j’ai pas de réticences à installer tel ou tel client personnellement) … Je pense que ce sera plus dicté par le business (répartition des revenus, visibilité d’un jeu sur une plateforme notamment) que par les joueurs, qui au final s’adapteront si ils veulent jouer à un jeu en particulier. ça peut te faire chier d’utiliser tel ou tel client mais tu le fait car tu veux jouer à ce jeu en particulier
Le 14/01/2019 à 12h38
Le truc c’est quand ces plateformes (à part GoG) feront faillite ont fait quoi des octets présents sur l’ordinateur.
Pour Origin ce qui me choque le plus c’est qu’il n’y a même pas de description avec capture d’écran ou avis de joueur…
Le 14/01/2019 à 12h47
La réponse à la multiplication des plateformes c’est d’avoir d’autres plateformes pour rassembler le tout, comme Playnite pour les jeux…
Le 14/01/2019 à 13h43
Bof, c’est un soucis que les joueurs de MMO connaissent depuis des années.
Tous les éditeurs de MMO asiatiques (ou pas) on quasiment leur launcher maison.
Et ceux-là sont rarement user friendly ^^ (du genre réinstalle le jeu même si tu l’as déjà sur le PC ou squat de la connexion internet quand tu ne joue pas).
C’est une gymnastique, une fois bien étirer ça passe " />
Par contre, et sans troller, je ne comprend pas trop cette haine envers ubisoft…
Je joue régulièrement à Rainbow six siege et Anno 2205 et je n’ai pas souvenirs de gros soucis au niveau de Uplay.
Et pour le coup je trouve leurs derniers jeux depuis 3-4 assez bien foutu
Le 15/01/2019 à 07h15
Le 15/01/2019 à 11h00
Humble bundle a fait pas mal au début des Indie Bundle qui ne contenaient que des jeux multi-plateformes (Win/Mac/Linux), pas mal de jeux ont eu les version Linux développée pour l’occasion. Mais comme GoG, ils ne se contentent plus que de distribuer les version Linux des jeux qui en ont déjà une.
Lutris c’est bien, mais ça n’est pas une boutique de jeux, c’est juste un outil permettant d’installer des jeux sous Linux.