Google vs la presse : entre dépendances, pouvoirs et intérêts
Internet Wars : l'attaque des clowns
Le 29 octobre 2012 à 07h12
6 min
Internet
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Ces derniers jours, tous les yeux se sont tournés vers Windows 8, les nouveaux produits d'Apple ou encore Joe Mobile (rayez les mentions inutiles). Pourtant, une nouvelle particulièrement importante devrait encore alimenter la presse depuis son annonce : l'auto-déréférencement de Google Actualités d'une grande partie de la presse brésilienne.
Alors qu'une partie de la presse française, allemande et même italienne souhaite être rémunérée par Google en échange de leur contenu (lien, titre et premiers mots), les journaux en ligne brésiliens ont eux aussi tenté ces derniers temps à améliorer leurs revenus. Après plusieurs réunions avec Google Brésil, un accord avait été trouvé afin que le service Actualités (News) n'affiche qu'une ligne au lieu de quatre ou cinq. Le but était d'attirer plus d'internautes vers les journaux, ces derniers se rendant compte que les visiteurs d'Actualités se contentaient des quelques mots visibles sur le service. Le projet a néanmoins capoté, les journaux à une ligne perdant de la visibilité, et par conséquent des visiteurs, contrairement aux promesses de Google si l'on en croit le communiqué de l'association brésilienne publié ce lundi.
Face à une telle situation, la presse brésilienne a donc tranché dans le vif en s'auto-déréférençant, choix (courageux ?) qui n'a pour l'instant pas été suivi à l'étranger. Mais ce n'est peut-être qu'une question de temps. Il est tout d'abord intéressant de noter qu'ici, ce n'est finalement pas tant Google le problème pour la presse, mais plutôt le comportement des internautes. Si le géant américain est pointé du doigt pour son utilisation des contenus journalistiques sans contrepartie outre d'attirer de nombreux internautes (ce qui n'est déjà pas négligeable), le nœud du problème est donc surtout les visiteurs.
Cliquez mécréants, et enrichissez-nous
Vous, vilains internautes, vous vous contentez de lire les titres et parfois, quand vous n'êtes pas trop fainéants, les quelques mots de l'introduction. Un véritable péché, limite un affront, pour ne pas dire un crime de lèse-majesté. Cliquez mécréants, et enrichissez-nous. Que Google Actualités soit truffé de copies intégrales d'articles de l'AFP et de Reuters, de réécritures de ces mêmes dépêches et de publi-rédactionnels n'est pas notre problème. L'important, c'est de venir chez nous, et si possible d'y rester un peu, histoire que vous puissiez voir nos différentes publicités affichées grâce à l'auto-rafraîchissement des pages abritant nos chefs-d'œuvre rédactionnels, qui méritent tous des prix Pulitzer soit dit en passant.
Ce paragraphe (un brin) caricatural peut néanmoins être pris comme tel par les internautes face à une presse souhaitant être rémunérée par les moteurs de recherche et/ou les agrégateurs d'actualités. Ceci alors que ces derniers leur rapportent une part non négligeable de leurs visiteurs. En somme, la presse veut le beurre, l'argent du beurre, la crémière, ses sœurs et un Mars.
Google, plus perdant qu'on ne le croit ?
De l'autre côté de l'Atlantique, au Brésil, les journaux en ligne ont à la fois estimé que Google Actualités ne leur apportait pas assez et que sans eux, le service n'avait plus d'utilité. S'il est aujourd'hui bien trop tôt pour analyser l'impact d'un tel départ pour la presse, mettons-nous un instant à la place de Google. Il est vrai qu'en cas d'auto-déréférencement massif, son service Actualités ne proposera plus que des petits sites et quelques blogs professionnels. Si cela peut contenter certains internautes, il est évident que de nombreux sujets ne pourront être couverts. En somme, le service pourra déjà écrire son testament.
Bien entendu, Google Actualités n'est en rien vital pour Google. Les publicités affichées sur son activité de recherche et ses autres services (Android, etc.) représentent la quasi-intégralité de ses revenus. Et Actualités n'affiche pas de publicité. Mais poussons la logique plus en avant. Imaginons que cette même presse, en guerre frontale face à Google, se mette à s'auto-déréférencer du moteur de recherche, tout en restant disponible chez la concurrence (Bing, DuckDuckGo, Exalead, etc.). Les internautes commenceront rapidement à se rendre compte que leurs recherches de faits d'actualités n'aboutiront plus de manière aussi précise et abondante qu'auparavant.
Pour Google, le risque est réel. D'autant plus si, continuons d'imaginer, d'autres grands sites venaient à suivre la presse. Les résultats de Google s'en retrouveraient totalement bouleversés. C'est alors l'existence même de la société américaine qui serait en jeu. Si tout le monde met régulièrement en avant (et avec raison) l'importance de Google dans le nombre de visiteurs de la plupart des sites web, n'oublions pas non plus que Google est directement dépendant de ces mêmes sites. Plus de sites, plus de réponses intéressantes, moins de visiteurs, moins de recettes publicitaires, bienvenue Fisher & Sons.
Qui a le plus à perdre ici ? À première vue, tout le monde ou presque pourrait regretter cette situation théorique. Les sites pourraient voir leur audience régresser. Les internautes perdraient un service utile. Les nouveaux sites devront trouver d'autres voies pour se faire connaître (réseaux sociaux, etc.). Mais Google, lui, malgré ses dizaines de services utilisés, base la quasi-totalité de son business model sur son moteur de recherche. Et un moteur privé d'essence voit mécaniquement son autonomie réduite.
Payer ou ne pas payer, telle est la question
Désormais, le risque numéro un pour Google est d'ouvrir la boîte de Pandore, à savoir accepter de rémunérer la presse. Si Google venait à tomber dans un tel piège, cela donnerait de façon inévitable des idées à d'autres sites. « Si Google accepte de rémunérer la presse, pourquoi pas moi ? Finalement, je participe aussi au succès de Google » pourraient ainsi argumenter certains sites. Nous arriverions alors à un système où le SEO verrait sa valeur modifiée, dès lors que les moteurs de recherche rémunèreraient les sites pour pouvoir afficher leurs résultats. Au final, tout est donc une question de pouvoir, d'influence, d'ascendance. Celui qui en est le plus largement doté remportera la timbale de façon certaine. Et à ce jeu-là, l'internaute est souvent le dindon de la farce.
Google vs la presse : entre dépendances, pouvoirs et intérêts
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Commentaires (142)
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Abonnez-vousLe 29/10/2012 à 07h21
Que l’internaute soit une feignasse ne s’interessant à rien d’autre qu’à quelques news geek et autres faits divers c’est son problème.
Mais la presse se meurt et ne trouve pas de modèle économique viable sur le Net. Pourtant l’argent de la pub qui la fait vivre dans sa majorité est bien là et plus encore.
Sauf qu’ils ne sont que quelques uns à s’accaparer les revenus de la publicité, Google en tête.
C’est un problème, il faut donc les mettres à contribution.
Et puis ce n’est pas cher payé pour Google qui n’hésite pas à faire de l’optimisation fiscale pour payer moins d’impôts.
Le 29/10/2012 à 07h34
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14623
Désolé mais la presse ne meurt pas de google mais de la façon partisane et avilissante du traitement de l’actualité.
Tant que les articles seront d’une qualité déplorable, pourquoi les français auront ils envie de perdre de l’argent dans leur achat.
Ps, avec une TVA à 2.2%, la niche fiscale des journalistes et les différentes aides publique à la presse, les journaux aussi font de l’optimisation fiscale.
Le 29/10/2012 à 07h35
Le vrai problème est concentré dans le dernier paragraphe de cet édito.
Si on fait payer Google ou d’autres moteurs de recherche pour référencer des liens, plus personnes ne référencera plus rien.
Les liens se feront peut être connaitre par “les réseaux sociaux” qui seront mis à contribution pour le financement de la presse et Cie, et ces moteurs sociaux censureront sans sourcilier tous les liens édités.
Cette histoire a donc beaucoup plus de porté que simplement taxer une société qui fait de l’optimisation fiscale, comme toute les société US et du CAC40…
Si c’est la le problème, alors les politiques sont encore à coté de la plaque et doivent résoudre la problème à la racine (ce dont personne ne semble vouloir bizarrement).
Le 29/10/2012 à 07h38
Le 29/10/2012 à 07h41
Le 29/10/2012 à 07h41
Le 29/10/2012 à 07h54
Le 29/10/2012 à 07h59
Le 29/10/2012 à 08h00
Le 29/10/2012 à 08h01
Tout ça n’est au final qu’une histoire d’argent.
Google donne pas assez.
“Windows 8 et autres produits Apple” donne beaucoup " />
Le 29/10/2012 à 08h02
J’espère que google va déférencer les journaux en intégralité. Et que par effet de conséquence, ils retireront également les bannières publicitaires de leurs sites.
Plus de visites, plus de pub,…
Le 29/10/2012 à 08h07
Le 29/10/2012 à 08h08
« Si Google accepte de rémunérer la presse, pourquoi pas moi ? Finalement, je participe aussi au succès de Google »
Non, tu crois participer au succès de google, et en réalité, c’est google qui créé son propre succès, en développant des programmes que ton inconscient attend et fini par utiliser.
Le 29/10/2012 à 08h09
Le 29/10/2012 à 09h27
Je n’ai pas compris pourquoi DuckDuckGo est cité en tant que concurrent de Google. N’est-il pas lui même qu’un meta-moteur permettant d’anonimiser les recherches?
Le 29/10/2012 à 09h28
Le 29/10/2012 à 09h34
Le 29/10/2012 à 09h43
Et Actualités n’affiche pas de publicité. Mais poussons la logique plus en avant. Imaginons que cette même presse, en guerre frontale face à Google, se mette à s’auto-déréférencer du moteur de recherche, tout en restant disponible chez la concurrence
Euh, Google ne menace pas juste de virer les Journaux de GNews, mais il me semble qu’il les gardera dans les résultats de recherche, non?
Sinon, c’est vrai qu’il n’y a pas de pub directement sur GNews, mais cela créer un point de centralisation du trafic =, qui donne à Google un poids plus important(en gros en terme d’audience), et donc indirectement plus de revenus pubs. On ne la voit pas, mais il y a indirectement de la pub sur GNews.
Le 29/10/2012 à 09h47
Imaginons que cette même presse, en guerre frontale face à Google, se mette à s’auto-déréférencer du moteur de recherche, tout en restant disponible chez la concurrence (Bing, DuckDuckGo, Exalead, etc.)
Situation plus que hautement improbable, puisque si Google passe à la caisse, les autres moteurs de recherches en feront tout autant, la loi ne pouvant cibler qu’une entreprise en particulier.
Ces sites seront alors dans l’obligation de dé-référencer la presse de leur site d’actualité, ou de faire payer aux journaux leur entrée dans un annuaire (ce qui tuera de fait la presse indépendante sur internet). PCinpact et Owni par exemple, ont-t’ils les moyens de payer un abonnement pour un annuaire, pour un peu de visibilité?
A noter enfin que ce n’est pas le “moteur de recherche Google” qui est attaqué mais son option “actualité”. Cette option n’est proposée ni sur Exalead, ni sur Duckduckgo: ce ne sont donc pas des concurrents !
PS: Ce qui me fait hurler de rire dans l’histoire, est que Yahoo (qui n’est plus un moteur de recherche) présente pour sa part les 30 (pas 3 mais 30) premières lignes des articles et n’est pourtant nullement inquiété. Par exemple la news d’aujourd’hui sur Windows phone 8 apparaît en entier " />
Le 29/10/2012 à 09h48
Le 29/10/2012 à 10h07
Le 29/10/2012 à 10h12
Le 29/10/2012 à 10h15
Le 29/10/2012 à 10h17
Le 29/10/2012 à 10h17
Le 29/10/2012 à 10h18
Le 29/10/2012 à 10h21
Le 29/10/2012 à 10h24
Le 29/10/2012 à 10h26
Le 29/10/2012 à 10h29
Cette pauvre presse française essaie comme nos intermittents de prendre de l’argent n’importe où (donc internet, la bonne vache à lait) pour tenter survivre mais ça ne durera qu’un moment. Leur temps est fini. la presse à papy est morte. Un arrêt de l’indexation ça va embêter google c’est clair, mais ça va couler la presse encore plus. Etant déjà pas mal fragilisée, je ne suis pas sur qu’elle puisse survivre à ça.
“Yes We tax” (F. Hollande, 2012)
Le 29/10/2012 à 11h53
Le 29/10/2012 à 11h59
Le 29/10/2012 à 12h17
Au final, Google pourrait très bien se départir de son volet “actu”.
Cette fonctionnalité deviendrait similaire à celle des définitions de dictionnaire. On pourrait imaginer une recherche dans le moteur “news:sujet recherché” pour cibler les sites d’actu comme on peut faire actuellement “définir:un mot” pour cibler les sites dictionnaire.
Plus de Google Actu, plus de problèmes.
Et grâce à l’intervention magique des lumières à la tête des nations européennes, on aurait plus droit d’avoir accès à un service pratique.
J’aime bien le § qui rappelle que ce qui pose problème, c’est le fait que les internautes ne cliquent pas le lien. Mais c’est Google qui doit payer pour ça.
Triste monde tragique.
Le 29/10/2012 à 12h24
Le 29/10/2012 à 12h28
Le 29/10/2012 à 12h29
Le 29/10/2012 à 12h31
Le 29/10/2012 à 12h56
Le 29/10/2012 à 12h57
Le 29/10/2012 à 12h58
Le 29/10/2012 à 12h59
Le 29/10/2012 à 13h06
Le 29/10/2012 à 13h09
Le 29/10/2012 à 13h12
Le 29/10/2012 à 13h14
Le 29/10/2012 à 13h17
Le 29/10/2012 à 13h26
Le 29/10/2012 à 13h34
Pour revenir sur l’article de Nil :
Imaginons que cette même presse, en guerre frontale face à Google, se mette à s’auto-déréférencer du moteur de recherche, tout en restant disponible chez la concurrence (Bing, DuckDuckGo, Exalead, etc.). Les internautes commenceront rapidement à se rendre compte que leurs recherches de faits d’actualités n’aboutiront plus de manière aussi précise et abondante qu’auparavant.
Non parce que les sites de presse vont se retourner vers les autres moteurs de recherche pour demander une rémunération.
Quant à voir si le blocage d’un moteur de recherche comme google va bouleverser la société (la démarche oui parce que dans ce cas il faut prendre tout les agrégateurs du web), non je ne pense pas. Google deja est une entrerpise saine avec du cash, ils peuvent tenir longtemps, n’oublions pas aussi que google a ddébuté sans eux et peut continuer à tourner sans eux.
Perso. j’attends de google une réponse ferme et franche (avec un gros niet) parce que mine de rien ça va plus loin que seulement s’attaquer à une simple entreprise.
Le 29/10/2012 à 13h40
Le 29/10/2012 à 13h51
Le 29/10/2012 à 14h03
Le 29/10/2012 à 14h05
Le 29/10/2012 à 14h07
15 euro l’abonnement en plus qui permettra de financer la presse et on en parle plus
Le 29/10/2012 à 14h24
Le 29/10/2012 à 14h41
franchement 15 20 euro pour avoir l’information libre et un acces totale sur le net. c’est rentable.
on aurait donc le forfait internet : la ligne avec somme reversé au dela d’un seuil
puis le contenu de presse
Le 29/10/2012 à 14h58
Le 29/10/2012 à 14h59
Le 29/10/2012 à 15h00
Le 29/10/2012 à 15h02
Le 29/10/2012 à 15h07
Le 29/10/2012 à 15h10
je pense que 20 euro par mois c’est suffisant. puisque le sgens qui ne voudront pas payer 20 euro de plus dans leur abonnement, auront la possibilité de s’abonner a leur journa et au mieux ils ont un acces en ligne a partir de leur propre identifiant.
Le 29/10/2012 à 15h15
Le 29/10/2012 à 16h12
Le 29/10/2012 à 16h14
Le 29/10/2012 à 16h16
Le 29/10/2012 à 16h18
Le 29/10/2012 à 16h23
Le 29/10/2012 à 16h23
Le 29/10/2012 à 16h27
Le 29/10/2012 à 16h58
Le 29/10/2012 à 17h01
Le 29/10/2012 à 17h11
Le 29/10/2012 à 17h15
Le 29/10/2012 à 18h34
Le 29/10/2012 à 20h06
Un point Godwin auto-proclamé me suffit pour une semaine " />
" /> " /> (un peu d’humour ne fait pas de tort, malgré que je suis persuadé que le débat va continuer) " />
Le 29/10/2012 à 20h51
Le 29/10/2012 à 21h43
Le 29/10/2012 à 21h48
Le 29/10/2012 à 15h17
“Au mieux on financera le Monde (15€/mois) + PC Inpact (3€ / mois) et un 3ème acteur de ton choix (mais pas trop gros hein ). ”
15 euro des abonnés (ca doit pas etre grand chose :. or si on a la moitié des internautes; tu finances facilement toute la presse.
on peut certs rendre la taxe obligatoire . ca devient une redevance.
Le 29/10/2012 à 15h19
Le 29/10/2012 à 15h24
ca on verra. soit cest un une redevance compris dans le forfait
soit c’est une option et ils n’auront pas acces aux sites d’informations.
Le 29/10/2012 à 15h30
Le 29/10/2012 à 15h31
Le 29/10/2012 à 15h45
je propose un forfait au débit: c’est a dire plus tu telecharges plus tu paies
Le 29/10/2012 à 15h48
Taxe Google: c’est la liberté de la presse qu’on assassine
Le 29/10/2012 à 15h48
Le 29/10/2012 à 15h49
mais tu ne paieras pas puisque c’est un forfait. sauf que tu’ n’auras pas acces aux sites d’information
Le 29/10/2012 à 15h53
Le 29/10/2012 à 15h53
Le 29/10/2012 à 15h53
Le 29/10/2012 à 15h54
Le 29/10/2012 à 15h56
Le 29/10/2012 à 15h57
Le 29/10/2012 à 16h07
Le 29/10/2012 à 08h13
Pcinpact et beaucoup d’autres on beau le répéter à chaque news, les gens comme servalx font semblant de ne pas voir.
Sur google actu, il n’y pas de pub, zéro, quedal, nada. Donc redistribuer leur revenu publicitaire, si tu veux, ça ferra toujours 0.
Enfin, ce n’est pas de l’optimisation fiscale que de ne pas avoir sa boite en France. Si tu veux on met encore plus de frontières sur internet. (comme sur netflix par exemple)
Le 29/10/2012 à 08h13
Le 29/10/2012 à 08h14
Le 29/10/2012 à 08h16
Ici on veut que google crash ou meurt. Après ça sera le tour des autres moteurs de recherches et on signera la fin de ce système?
Je suis désolé mais au final c’est l’internaute qui va en pâtir.
Les journaux sur leur format papier ne vont voir que leur part de marché diminuer, et là dessus impossible de trouver une solution sauf en freinant l’évolution (taxation de google, taxation des tablettes etc…).
Ces taxes ne sont que des freins à l’évolution servant à alimenter des médias avec un fonctionnement obsolète. Je ne vise pas que les journaux, j’inclut l’industrie cinématographique et musicale.
A quand une solution qui ne passe pas par une taxe? Il est temps d’évoluer, la taxation ne va rien résoudre. La preuve elle favorise les évasions fiscales qui ne sont pas un moyen de ne pas payer mais un moyen de payer moins chère. Qu’ils uni-formalisent leurs taxes déjà entre tous les pays européen.
Le 29/10/2012 à 08h24
Le 29/10/2012 à 08h28
@Nil
Mais Google, lui, malgré ses dizaines de services utilisés, base la quasi-totalité de son business model sur son moteur de recherche. Et un moteur privé d’essence voit mécaniquement son autonomie réduite.
Le petit problème est que je ne pense pas que la presse traditionnelle représente une part importante de l’essence de Google. Leurs sites sont généralement mal fait, peu respectueux de leurs visiteurs, et les purs player font généralement un meilleur boulot.
Le 29/10/2012 à 08h32
Vive la presse française de merde… En version papier, ils crèvent tous et ils voudraient, grâce à Internet et en en foutant encore moins, se gaver ?!
* Musique de merde, vente en berne, vision déformée du numérique (= pompe à fric) >> la faute à Internet et aux Pirates Pédo-nazi-terroristes !
* Cinéma en plein essors, films qui cartonnent >> le méchant Internet parasite, des miyons de miyards perdus à cause du piratage !
* Presse moribonde, vente en chute libre, perfusion, passage raté à l’ère du numérique >> La faute au grand méchant loup de l’Internet !
Elle est belle l’exception culturelle française…
" />
Le 29/10/2012 à 08h36
Le 29/10/2012 à 08h36
Je pense que la conclusion comme quoi le moteur de recherche de Google peut perdre beaucoup est un peu biaisée.
“Mais poussons la logique plus en avant. Imaginons que cette même presse, en guerre frontale face à Google, se mette à s’auto-déréférencer du moteur de recherche, tout en restant disponible chez la concurrence (Bing, DuckDuckGo, Exalead, etc.). Les internautes commenceront rapidement à se rendre compte que leurs recherches de faits d’actualités n’aboutiront plus de manière aussi précise et abondante qu’auparavant”
Ici, on nous dit donc que Google, le gentil, propose un moyen pour que les sites se déréférencent et que par conséquent ils seront toujours sur les autres moteurs de recherche…. Je sais pas pour vous mais si tous les autres moteurs ont le droit aux resultats et n’ont pas de méthode pour se déréférencer, pourquoi Google continuerait a le faire?
Le 29/10/2012 à 08h40
L’exemple Brésilien est intéressant car il a montré que là bas la perte d’audience n’a été que de 5%. Ceci veut dire aussi que 95% des lecteurs des sites d’information ne passent (passaient ?) pas par GG news. Et vous ? Pour ma part je n’utilise pas GG news, j’en suis resté à Yahoo news et de toute façon j’ai des sites dans mes favoris (enfin dans mon historique firefox, ça revient au même) et je vais directement sur les sites où je peux lire les titres et chapeau pour ensuite me décider à lire ou pas des articles (comme ici sur PCI)
Il serait donc intéressant de savoir en France quelle est la part de trafic des sites d’actualité qui proviennent de GG news (chez PCI vous pouvez avoir ça non ?)
Au delà de cet aspect, il me semble qu’un problème c’est d’avoir confiance dans la presse or la multiplication des sources avec Internet mais également les possibilités de vérification ont conduit à souligner quelques collusions et conflits d’intérêt entre journalistes et personnes de pouvoir, de souligner le manque de qualité d’articles et donc dégrader la confiance des lecteurs (sans omettre évidemment qu’il n’y aucune raison à acheter ce qu’on peut avoir gratuit par ailleurs). Et la solution est limpide c’est de faire du travail de qualité. Sans envoyer de fleurs à PCI, si ce site s’est imposé dans mes sources d’information c’est pour avoir prouver depuis des années du sérieux et de la qualité (ainsi que de la ténacité, le recours à la CADA, toussa,…), je crois que c’est la voie à suivre par de nombreux sites.
Le 29/10/2012 à 08h53
J’adore les réactions des fanboys google " />
Le 29/10/2012 à 08h56
Le 29/10/2012 à 09h03
Le 29/10/2012 à 09h07
Le 29/10/2012 à 09h19
Le 29/10/2012 à 09h19
Le 29/10/2012 à 10h34
Le 29/10/2012 à 10h36
Le 29/10/2012 à 10h36
Le 29/10/2012 à 10h38
Le 29/10/2012 à 10h39
Le 29/10/2012 à 10h39
Le 29/10/2012 à 10h40
Le 29/10/2012 à 10h40
Le 29/10/2012 à 10h49
Sera-t-il encore intéressant d’utiliser ce moyen de recherche d’emploi sur internet si en plus il faut payer pour tout (surtout qu’on a poussé les gens à avoir un connexion) ?
Y a-t-il encore de la logique dans cette mascarade ? " />
Le 29/10/2012 à 10h52
Le 29/10/2012 à 10h54
Le 29/10/2012 à 11h07
Bon bein, nous internautes n’avons plus qu’a arrêter de commenter les articles de ces torchons.
Ceux ne sont pas ces mêmes torchons qui ont fait de la fausse information concernant le bug FB, le faux piratage de la BdF ? Les journaleux ne reprennent-ils pas aussi des tweets quand cela les arrangent ?
Le 29/10/2012 à 11h24
Que google fasse son propre journal écrit !
Après tout, rien n’interdit non plus aux journaux de faire leur propre moteur de recherche !
Le 29/10/2012 à 11h32
Le 29/10/2012 à 11h40
Le 29/10/2012 à 11h48
Le 29/10/2012 à 21h55
Le 30/10/2012 à 08h56
Je suis tout-à-fait d’accord avec l’article de Nil Sanyas. Si Google déréférence les sites revendicatifs, leur fréquentation baissera de 50% environ. Google, par sa page actualité, leur fait une pub gratuite ; et il faudrait encore payer pour ça ? Je suis également d’accord avec les posts qui soulignent le manque d’intérêt des articles de presse en général. Bien souvent, les journalistes en plus d’être des brèles en français malgré les correcteurs orthographiques et grammaticaux, sont des incultes au point de raconter des inexactitudes grosses comme eux, sans même passer par la case wikipedia. De mon point de vue, les sites valables comme PCINpact, futura-sciences et d’autres n’ont pas besoin de Google pour avoir ma visite, mais c’est plutôt grâce à, leurs qualités journalisteques
Le 30/10/2012 à 09h16
Le 30/10/2012 à 09h29
Le 30/10/2012 à 09h31
Le 30/10/2012 à 17h42
Le 30/10/2012 à 17h49
Le 31/10/2012 à 08h40
Le 31/10/2012 à 09h17
Le 31/10/2012 à 10h15
Le 31/10/2012 à 11h08
Le 31/10/2012 à 14h55
Le 31/10/2012 à 22h33
Le 01/11/2012 à 00h36
Le 02/11/2012 à 09h39
Le 02/11/2012 à 09h44