L’EFF souhaite que les « cracks » deviennent légaux pour les jeux abandonnés
Et personne n'en souffrirait
Le 05 novembre 2014 à 10h42
5 min
Droit
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L’Electronic Frontier Foundation s’attaque à un domaine bien connu des joueurs : les titres qui ne sont plus exploitables, en partie ou totalement, dès lors que les serveurs auxquels ils sont censés être reliés sont arrêtés. La fondation a ainsi déposé une demande officielle pour que soient autorisées les modifications des jeux quand ils sont abandonnés par leurs éditeurs.
Des jeux inexploitables quand les serveurs sont arrêtés
De très nombreux jeux réclament aujourd’hui une connexion à Internet. L’utilisation de cette dernière varie mais il s’agit très souvent de pouvoir contrôler l’authenticité du titre par les propres serveurs de l’éditeur. Vérification de la clé fournie, création d’un compte, les méthodes ne manquent pas. La connexion est réclamée également pour les mises à jour, le mode multijoueur et, bien évidemment, dans le cas des MMORPG.
Mais que se passe-t-il quand les serveurs requis ne sont plus là ? Les titres ont tendance à bien fonctionner durant quelques années puis, quand ils ne sont plus rentables et font perdre de l’argent à l’éditeur, les serveurs sont fermés. S’il s’agit d’un serveur d’authentification, le joueur ne peut plus lancer le titre ou accéder à la partie multijoueur. S’il s’agit d’un serveur de vérification de l’authenticité du jeu, l’activation ne pourra plus se faire après une réinstallation, ou même directement au lancement du titre.
Bien entendu, le monde du jeu s’est organisé depuis longtemps pour faire face à ce genre de situation. La plupart de ces titres disposent de « cracks », des petits programmes permettant de court-circuiter les vérifications en tous genres. Mais la plupart des législations sont taillées pour rendre le procédé illégal puisque cela suppose de contourner des mesures électroniques de gestion des droits, donc des DRM, notamment aux États-Unis avec le DMCA.
Des « cracks » légaux pour les titres abandonnés
Et justement, l’EFF a fait parvenir à la Bibliothèque du Congrès et au bureau américain des brevets une demande officielle pour rendre légale ce genre de manipulation dès lors qu’un jeu est considéré comme abandonné. Pour définir cet état, la fondation cite les cas des serveurs arrêtés et qui empêchent que le jeu soit jouable, entièrement ou en partie, notamment pour la zone multijoueur.
Pour l’EFF, il existe une grande zone de flou dans le droit américain quand il s’agit pour les éditeurs d’impacter directement l’utilisation d’un jeu après plusieurs années. La fondation considère que les clients ont payé pour leurs titres et que ceux-ci devraient donc toujours rester jouables. Elle demande que soit créée une exception de type « fair use » au DMCA pour les produits concernés, sans remettre en cause l’interdiction de contournement des DRM pour les jeux toujours activement supportés. La fondation indique que les MMO ne seraient pas concernés, la connexion Internet faisant partie intégrante du concept.
Aucune retombée négative sur l'industrie selon la fondation
L’Electronic Frontier Foundation indique qu’une telle exception n’aurait aucune retombée négative sur les éditeurs puisque si le jeu est abandonné, les frais liés à son entretien sont nuls. Le marché du jeu vidéo n’en serait donc pas bousculé, tout en maintenant le droit du client à pouvoir continuer de jouir de son achat. La fondation ajoute même que cette mesure pourrait augmenter la valeur intrinsèque des jeux puisque les utilisateurs n’auraient plus à craindre la coupure des serveurs.
La fondation note enfin que le problème devient de plus en plus récurrent à cause de « la dynamique de l’industrie du jeu vidéo ». Elle explique : « Depuis la fin des années 2000, un certain nombre de jeux requièrent même une connexion Internet pour jouer seul. Assassin’s Creed 2 (2009) est devenu célèbre pour réclamer une connexion au serveur tenu par l’éditeur et pour perdre l’avancée du joueur quand la connexion était rompue ». Elle cite en outre le cas de Steam, quand des problèmes de connexion interdisent l’accès à plusieurs titres, même si un mode hors-ligne permet quand même de jouer à certains. On rappellera de notre côté le lancement bancal de Diablo III, quand les erreurs 37 empêchaient les joueurs d’accéder au titre.
Il ne reste donc plus qu’à attendre une réponse des instances concernées sur ce point épineux. Difficile de présager de l’acceptation ou du refus à une telle requête, mais la demande de l’EFF a quand même le mérite de braquer les projecteurs sur un problème récurrent et qui cause une frustration certaine chez les joueurs.
L’EFF souhaite que les « cracks » deviennent légaux pour les jeux abandonnés
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Des jeux inexploitables quand les serveurs sont arrêtés
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Des « cracks » légaux pour les titres abandonnés
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Aucune retombée négative sur l'industrie selon la fondation
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 05/11/2014 à 12h51
Le 05/11/2014 à 12h57
Le 05/11/2014 à 13h20
Le 05/11/2014 à 13h24
Le 05/11/2014 à 13h25
Le 05/11/2014 à 13h26
erreur de manip (pas possible de supprimer un comm ?)
Le 05/11/2014 à 13h28
les jeux lucasarts sont sur gog.com
Le 05/11/2014 à 13h31
Le 05/11/2014 à 13h32
Tu peux mettre ce que tu veux dans ta CLUF, si c’est abusif je doute que ça protège l’éditeur. Dans le cadre de la lutte contre l’obsolescence programmé ce serait bien que le législateur ajoute un petit quelque chose pour les jeux. Ce qui serait encore plus amusant c’est de laisser le choix entre l’ouverture du système ou le remboursement des licences rendu inutile par le fabricant.
Le 05/11/2014 à 13h58
Le 05/11/2014 à 14h26
Le 05/11/2014 à 14h32
Sans parler des jeux achetés légalement qui nécessite une MAJ impossible à installer car il croit que le jeu n’est plus original après cette MAJ…
Et j’oubliais : après avoir acheté GTA San Andreas, le jeu faisait que ramer, toutes les MAJ sont passées sans effets. Je me résous à placer un crack et là le jeu marche nickel !
Bref merci aux codeurs expérimentés qui font beaucoup de bien aux consommateurs !
Le 05/11/2014 à 15h03
Le 05/11/2014 à 15h57
Le 05/11/2014 à 16h38
Il faudrait même aller bien plus loin : obliger la divulgation du code source sous une licence libre.
Revenons à l’origine des lois sur le droit d’auteur : La connaissance doit revenir au peuple au final.
Espérons que l’on sortira un jour de l’obsession marchande de la période actuelle pour replacer les intérêts humains en première ligne.
Le 05/11/2014 à 17h57
Je ne joue jamais en ligne, uniquement en solo, et quand j’achète un jeu, je mets systématiquement le crack pour ne pas être emmerdé.
Raz le bol de leur connexion obligatoire ou activation voire création d’un compte, présence du DVD dans le lecteur et autres joyeusetés qui te pourrissent la vie.
Le 05/11/2014 à 10h46
Est-ce que quelqu’un a déjà été poursuivi pour avoir fourni un crack de jeu “abandonné” (quoi que ça veuille dire…) ?
Si non, c’est régler un problème qui n’existe pas.
Le 05/11/2014 à 10h49
Certes, mais ça peut permettre de protéger en amont un utilisateur qui se ferait attaquer par une société qui a les dents un peu trop longues (ou en perte de vitesse). Par exemple, si demain Blizzard se vautre totalement, ils peuvent se mettre à chercher de l’argent par tout les moyens et attaquer les joueurs qui utilisent ces cracks sur des jeux abandonnés.
Better be sure than sorry
Le 05/11/2014 à 10h49
Le 05/11/2014 à 10h51
Le problème existe dans les textes, autant devancer un éventuel problème qu’attendre qu’éditeur décide de rentabiliser son vieux titre en faisant un procès à quelqu’un.
Il me semblerait normal que les éditeurs soient obligés de fournir de quoi continuer à faire tourner les jeux qu’ils ont vendu lorsqu’ils les abandonnent.
Le 05/11/2014 à 10h53
Le 05/11/2014 à 10h55
Oui, c’est bien de militer contre l’obsolescence forcée des jeux. Mais quand les dev de crack ou de solutions alternatives fonctionnent de la même façon que l’éditeur du jeu c’est pas super non plus.
Exemple récent de Mario Kart Wii dont les serveurs ont fermés alors qu’il y avait encore beaucoup de joueurs à utiliser le service. Un groupe allemand a décider d’ouvrir des serveurs alternatifs mais refuse catégoriquement de laisser l’appli serveur en téléchargement libre.
Ils se la gardent pour eux au lieu de la publiée je trouve ça tout aussi discutable.
Le 05/11/2014 à 10h57
Sans compter qu’à l’arrivée ça incitera peut être les éditeurs à dire “Je ferme mon serveur, mais la dernière mise à jour vous permet de jouer sans vérifications”. Typiquement ce qui avait été fait sur Heroes of Might and Magic IV, où tout d’un coup il a arrêté de me demander la vérification du CD - c’était quand même bien plus pratique ainsi.
C’est le genre de manip qui ne coûterait pas cher à l’éditeur tout en améliorant fortement son image.
Le 05/11/2014 à 10h59
C’est au niveau égal. Pour l’instant le problème existe en théorie mais pas en pratique.
Le 05/11/2014 à 11h01
Et on connait leurs arguments ?
Le 05/11/2014 à 11h07
Ce bon vieux temps où il fallait désassembler l’exécutable et changer le saut conditionnel lors de la demande de mot de passe/3ème mot à l’envers de la 32ème page (en partant du milieu) du manuel tenu à l’envers " />
Le 05/11/2014 à 11h46
Le 05/11/2014 à 11h48
70 années civiles, et oui bien sûr que ça s’applique aux jeux vidéo.
Leynas.
Le 05/11/2014 à 11h50
Si c’est juste rendre légal, mais toujours au choix des éditeurs d’accepter ou non, ça semble simplement du bon sens. Après si c’est pour le rendre obligatoire sous une forme ou une autre, non ça ne passera jamais.
Le 05/11/2014 à 12h02
Est-ce que ça rendrait Streets of Rage Remake légal ?
Le 05/11/2014 à 12h09
Non, ce n’est pas ton jeu, ça reste le leur.
Toi tu as acheté le droit de jouer à ce jeu, et, dans le cas d’achat “matérialisé”, un support qui contient tout ce dont tu as besoin exercer ton droit de jouer à ce jeu.
La nuance est grande.
Le 05/11/2014 à 12h16
Disons qu’il faudrait que ce soit même une obligation lors de l’abandon d’un jeu de fournir les patch et les applis serveur pour faire fonctionner le jeu.
Sinon : C’est bien beau ces “cracks” légaux, mais pour les jeux consoles, comment ça se passe ? Car à mes souvenir, les cracks, ça marche bien sur PC, mais sur console, c’est rare et ceux qui existent nécessite d’autres manipulation (débrider la console).
Le 05/11/2014 à 12h17
Le 05/11/2014 à 12h18
Le 05/11/2014 à 12h20
Non car Street of Rage est la propriété de SEGA. Pour ce cas précis c’est la propriété intellectuel qui prime puisque les p’tits gars de bombergames ont développé et mis sur le marché un remake sans l’accord de SEGA.
Le 05/11/2014 à 12h27
Comment on dit cela, un Crasqua ou un Crasqueu pour les Morpeugues ?
Le 05/11/2014 à 12h28
Le 05/11/2014 à 12h31
Le 05/11/2014 à 12h33
Le 05/11/2014 à 12h34
et oui, c’était le bon vieux où pour craquer le jeu, il fallait photocopier le manuel pour ressortir le 5ème mot de la 15ème ligne de la 151ème page lol. Parfois même, et c’est fou, faire une photocopie en couleur! Je me souviens d’Another World sur Amiga qui était vendu avec un disque qui tournait avec des couleurs pour donner le mot de passe. Le bon vieux temps " />
Le 05/11/2014 à 12h47
Le 05/11/2014 à 12h49
Ouais ou des grilles de mots de passe imprimés en noir sur fond très sombre les rendant impossible à photocopier en noir et blanc comme Eternam sur PC (excellent jeu, très sous estimé du moins, au passage pour qui aime les trucs un peu barrés).
p.s. le coup du saut inconditionnel à modifier à coup de w32dasm " />, c’était le bon temps " />
Le 05/11/2014 à 18h52
J’ai un peu de mal à comprendre…. les cracks n’ont rien d’illégal. Ce qui est illégal c’est de les utiliser lorsque l’on n’a pas la licence des jeux/programmes en question.
À la belle époque des jeux sur CD, il m’est arrivé d’utiliser des cracks pour des jeux achetés je précise, uniquement pour ne pas avoir à laisser le CD dans le lecteur.
Le 05/11/2014 à 19h35
Le 05/11/2014 à 23h10
Concernant les CLUF, il y a quand même un petit hic : généralement, pour les lire, il faut déjà avoir payé et ouvert le contenu. Et il n’est pas toujours facile de retourner le jeu vidéo au vendeur une fois l’emballage ouvert.
Concernant le crack, non c’est illégal : toute mesure de contournement de DRM est considérée comme illégale, il me semble, qu’il soit appliqué à un jeu piraté ou pas. Il y a déjà pas mal d’histoires à ce sujet, dans d’autres médias comme les DVDs à l’époque.
Question par contre : est-ce que ça pourrait être considéré comme de l’obsolescence programmée et si oui, dans quelle mesure la loi contre l’obsolescence programmée pourrait être appliquée à un jeu vidéo ?
Parce qu’il ne faut pas oublier la grosse problématique sous-jas cente à des titres sujets à suites (ex : les FIFA, les NBAs, les PES, les COD, les jeux de courses comme Need for speed). Globalement, il me semble récurrent que les serveurs faisant tourner les générations précédentes ferment pour “pousser” à l’achat du nouveau produit, ce qui ressemble à un déséquilibre en défaveur du consommateur. Bref une idée sur les aspects législatifs de tout ça ? :)
Le 06/11/2014 à 00h13
Le 06/11/2014 à 00h21
Le 06/11/2014 à 17h46
Le 07/11/2014 à 12h41
Le 05/11/2014 à 11h07
C’est leur création, ils en font bien ce qu’ils veulent (je ne prend pas compte du côté “illégal” de la chose bien sûr).
Si tu créer un serveur “pirate” comme eux, libre à toi (et uniquement à toi, point barre) de fournir, ou pas, le code-source (ou l’appli’, ou ce que tu veux) aux gens.
Il n’y a même pas à débattre, c’est leur création et ils en sont maitres, point.
Le 05/11/2014 à 11h08
Le 05/11/2014 à 11h12
Je pense que l’utilisation de cracks dans le cas de jeux abandonnés peut être permise en France avec l’exception de rétro-ingéniérie à des fins d’inter-opérabilité (article L122-6-1 du code de la propriété intellectuelle selon Wikipedia).
Le 05/11/2014 à 11h13
Ça risque pas d’être adopté. déjà pour les MMO, ils ont eux mêmes vu que ça passerais pas, mais la catégorie jeux abandonnés est trop sensible comme elle est décrite. Si ça concerne que les jeux avec un DRM internet pourquoi pas, mais si ça concerne aussi les “vieux” titres ce sera pas applicable.
Un jeu ancien peut faire partie d’une série qui est toujours en cours et le seul truc qui devrait être pris en compte c’est lorsque là marque n’est plus protégée.
Le 05/11/2014 à 11h14
GRATUIT ????
Ils sont fous à l’EFF ….
Il faut au contraire trouver le moyen de mettre une taxe sur ces jeux … Appliquons les memes methodes que le monde de la musique et du cinema … pourquoi cela serait il different pour les jeux video ??
Allez hop une taxe pour assurer la prosperité de nos dev preferés sur 3 génerations !!
Haaa on me dit que c’est jamais le dev (ou les artistes) qui ramasse le pognon ??? il y a des escrocs qui se sont mis entre les 2 (clients-dev) et qui pompent tout sans rien faire … Qui a parlé de Mr Rogard ??
Le 05/11/2014 à 11h20
Le 05/11/2014 à 11h21
Mais c’est pas justement le concept des jeux en Abandonware ?
J’ai l’impression qu’ils enfoncent des portes ouvertes pour le coup.
En revanche, mettre en place une durée pour laquelle le jeu doit être passé en Abandonware serait très intéressant. X années après que la dernière boite soit construite par exemple.
Le soucis c’est que ça s’appliquerait difficilement pour de la distribution en démat’
Le 05/11/2014 à 11h24
Bah justement l’abandonware existe pas légalement…
Le 05/11/2014 à 11h26
Et ils ressortent aussi en version ‘HD’, sur PS3 par exemple..
Mais la question n’est pas au niveau de l’abandonware là, mais bien au niveau d’un titre légalement acheté auquel tu ne pourrais plus jouer si le serveur d’auth ferme
Le 05/11/2014 à 11h28
On en revient au concept de domaine public après 50-70-150 ans (je sais plus où ils en sont). D’ailleurs, est-ce que ça s’applique aux jeux vidéos cette histoire ?
Le 05/11/2014 à 11h36
Pour définir cet état, la fondation cite les cas des serveurs arrêtés et
qui empêchent que le jeu soit jouable, entièrement ou en partie,
notamment pour la zone multijoueur.
Ils sont un peu gourmant à ce niveau. Ils auraient du se contenter des jeux entièrement non jouables.
Je vois mal activision par exemple accepter que CoD soit donné parce que les serveur officiels ont disparus alors qu’un mode offline existe.
Le 05/11/2014 à 11h36
Aucune retombée sur l’industrie du jeu vidéo?
Comment ils vont vendre un jeu à peine remastérise 15€ sur console next-gen après? " />
Plutôt que “légalisation”, peut être qu’une “dépénalisation” serait plus appropriée. Ainsi, si l’éditeur ne propose plus sont titre à la vente, on peut toujours en profiter, mais s’il se décide de le recommercialiser, il dispose toujours d’un levier juridique.
Le 05/11/2014 à 11h37
Le 05/11/2014 à 11h38
y’a GoG qui fait son fond de commerce sur les vieux jeux, je suppose qu’ils ont du demander aux éditeurs de faire sauter les protections pour les packager, non ?
C’est déjà pas mal que certains éditeurs fournissent une version sans DRM, comme l’a fait Blizzard avec Warcraft III. Ou carrément le code source passé un certain age (Descent II, …).
Le 05/11/2014 à 11h42
Là il s’agit bien d’autoriser les cracks pour pouvoir jouer à un jeu que l’on a acheté, pas d’autoriser le piratage…
Le 05/11/2014 à 11h44
Il n’y a même pas à débattre, c’est leur création et ils en sont maitres, point.
C’est aussi mon jeu, mon achat, dont je peux faire ce que je veux en principe, le bruler comme le desassembler. Ce serai vrai, ssi ils indiquaient en gros sur la boite “jeu a durée de vie limitée dans le temps”, et qu’ils te fourgaient pas ca 70 boules sur consoles. Ajoute a cela que maintenant sur console tu paye un abo bien gras a l’année pour le live, y a plus d’excuse pour arreter un serveur, ne pas rendre sa distribution libre, ou ne pas autoriser le crack.