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La justice annule l’exclusion d’un lycéen ayant insulté ses professeurs sur Facebook

Grand Sceaux

La justice annule l’exclusion d’un lycéen ayant insulté ses professeurs sur Facebook

Le 17 juin 2016 à 07h33

Le tribunal administratif de Versailles vient de condamner l’État à verser 1 500 euros à un ancien élève du lycée Lakanal de Sceaux, exclu à tort – selon les juges – après avoir insulté ses professeurs sur de fausses pages Facebook. La sanction a symboliquement été annulée.

L’affaire remonte à 2013. À la mi- janvier, la direction du lycée Lakanal apprenait que deux comptes Facebook « fictifs » avaient été créés aux noms de professeurs de l’établissement. « Ils impliquaient également deux autres enseignants, et comportaient des échanges de photos ainsi que des propos dégradants, injurieux... » nous avait expliqué à l’époque l’inspection académique des Hauts-de-Seine (voir notre article). Après enquête interne, six élèves furent sanctionnés en conseil de discipline, dont deux à une exclusion définitive.

La plainte déposée par les professeurs s’était quant à elle traduite par un simple rappel à la loi, alors que l’injure publique envers un fonctionnaire est passible d’une amende de 12 000 euros, et l’usurpation d’identité numérique d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

La justice administrative estime qu’il y a eu « erreur d’appréciation »

L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision, « confirmée en mars 2013 par le recteur, devant la justice administrative », rapporte l'AFP. Le lycéen dénonçait une sanction « disproportionnée » et soutenait notamment que les propos litigieux ayant été tenus « dans le cercle fermé de pages Facebook » privées, ils ne pouvaient être qualifiés d'injures « publiques ».

Au travers d’une décision rendue le 6 juin, le tribunal administratif de Versailles a donné raison au plaignant, au motif que le rectorat avait commis une « erreur d'appréciation » en confirmant l'exclusion définitive du lycéen (sanction « la plus sévère » prévue par le Code de l'éducation). Tout en reconnaissant que l’intéressé s’était bel et bien rendu coupable de « faits graves » ayant « porté atteinte à la dignité des professeurs », les juges en charge du dossier ont estimé que l’internaute n'avait pas d'antécédents disciplinaires, s’était excusé et que « la seule publicité donnée au site » résultait des professeurs ou de l'administration, « mais non de l'élève ».

Toujours selon l'AFP, l'État a été condamné à verser 1 500 euros au plaignant, « en réparation du préjudice moral subi ».

En mai 2012, un lycéen du Maine-et-Loire écopait d’une amende de 400 euros avec sursis ainsi que de 400 euros de dommages et intérêts à verser à l’un de ses professeurs, dont il avait piraté le compte Facebook – notamment pour y modifier sa photo de profil. Il fut également exclu de son lycée.

Commentaires (98)

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A faire quoi, critiquer ses profs dans leurs dos? rien de nouveau sous le soleil… et ne parlons pas de nos patrons.



un conseil: lire mieux l’article. Les pages FB étaient privées.

Et il n’y a eu aucune impunité.



dixit l’article d’origine:

« Nous sommes confrontés à un phénomène qui est difficilement

contrôlable puisque l’accès aux réseaux sociaux peut se faire de

n’importe où, et notamment de l’extérieur de l’établissement » reconnaît Édouard Rosselet. Selon lui, l’Éducation nationale ne peut « ni maîtriser ni contrôler » ces comportements.

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Et aucune sanction administrative n’a été prise contre les enseignants concernés ?

C’est quand même leur faute.

Si ils avaient été plus aimables avec les élèves, ils ne les auraient pas poussés à cette extrémité.

 

Ils n’ont pas su se faire apprécier pédagogiquement dans le cadre de leur fonction et ont conduit ces malheureux adolescents à l’échec scolaire et à quitter la formation. C’est condamner ces jeunes à une vie d’errance, au chômage à vie, et pourquoi pas de sombrer dans l’alcool et le cannabis, voire dans le terrorisme.



Au minimum c’est la révocation, voire de la prison ferme.

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Encore un autre qui ne lit les articles qu’un mot sur deux…



ah, ouiii, dredi… tout s’explique.

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rebmat a écrit :



Bravo bel exemple de justice, ca va inciter d’autres jeunes à faire de même en tout impunité !





C’est quand même disproportionné.

Si on en croit le résumé c’est une mauvaise blague restée dans la sphère privée.

Là c’est un gars qui n’a pas d’antécédents, c’est un peu extrême de lui pourrir potentiellement ses études pour une erreur de jeunesse. Il est juste un peu (beaucoup) idiot.


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ça vaut pas 1500 euros, 1 euro symbolique, pas plus.

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La justice n’annule pas l’exclusion… il l’a été. Elle le dédommage de cette injustice. Bah oui c’est injuste d’être exclu d’un lycée au milieu de l’année pour des enfantillages comme ça, il n’a pas frappé un prof (et même dans ce cas une exclusion définitive n’est pas toujours le cas).

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LOL…&nbsp;<img data-src=" />

Et encore, heureusement qu’il n’y a plus la peine de mort en France.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;<img data-src=" />

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Au travers d’une décision rendue le 6 juin, le tribunal administratif de

Versailles a donné raison au plaignant, au motif que le rectorat avait

commis une «&nbsp;erreur d’appréciation&nbsp;» en confirmant l’exclusion définitive du lycéen (sanction «&nbsp;la plus sévère&nbsp;» prévue par le Code de l’éducation).





J’apprécie vraiment la logique, le respect des profs on s’en balance un peu car vous comprenez ce pauvre petit choux a juste injurié ses profs et lui filer la sanction la plus sévère c’est disproportionné.



Pas plus tard que cette semaine, ma moitié (prof dans un lycée pro) s’est vu insulté de connasse par une random gamine, la gamine n’a strictement rien eu.

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MuadJC a écrit :



un conseil: lire mieux l’article. Les pages FB étaient privées.

Et il n’y a eu aucune impunité





Tellement privées, que les professeurs en ont entendu parler. Donc, pas si privées que ça.


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shadowfox a écrit :



ça vaut pas 1500 euros, 1 euro symbolique, pas plus.





Oué enfin toutes les conséquences de son exclusion valent bien plus que 1500€. Et c’est là le reproche: la disproportionnalité.

Pour quelque-chose dans la sphère privée, je lui aurait filé des travaux d’intérêt dans son lycée pendant 3 mois: ça sert de leçon et ça pourri pas les études.


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Comment l’inspection a pu savoir que les échanges étaient injurieux si la page était privée?

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shadowfox a écrit :



ça vaut pas 1500 euros, 1 euro symbolique, pas plus.





c’est clair!!!



la justice est complètement à l’ouest.


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Alameda a écrit :



J’apprécie vraiment la logique, le respect des profs on s’en balance un peu car vous comprenez ce pauvre petit choux a juste injurié ses profs et lui filer la sanction la plus sévère c’est disproportionné.



Pas plus tard que cette semaine, ma moitié (prof dans un lycée pro) s’est vu insulté de connasse par une random gamine, la gamine n’a strictement rien eu.





Oui, c’était pas publique, c’était une mauvaise blague entre potes. C’est différent dans le cas de votre “moitié” qui peut toujours au moins, exclure l’élève de son cours.


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cyrano2 a écrit :



Oui, c’était pas publique, c’était une mauvaise blague entre potes. C’est différent dans le cas de votre “moitié” qui peut toujours au moins, exclure l’élève de son cours.





ou lui filer une heure de colle


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Arpago a écrit :



Tellement privées, que les professeurs en ont entendu parler. Donc, pas si privées que ça.





Il y a des colabos partout, même chez les élèves.


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A partir du moment où tu créés une page pour ce genre de chose, malgré son caractère privé, ya une volonté de la montrer, de faire son malin devant les potes. Donc privé officiellement, mais public officieusement.

Et ils ont quand même créé deux comptes fictifs, qui eux ne sont pas privé. Ça reste de l’usurpation d’identité, même si c’était surement inconscient.

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Drepanocytose a écrit :



Et donc quoi ? On préfère decredibiliser des profs au risque de nuire à leur enseignement […]





Ou pas ?&nbsp;



Le monde n’est pas binaire, les décisions et sanction d’un conseil de discipline non plus. Une sanction proportionné n’aurait pas décrédibilisé les profs.&nbsp;



Tu parles d’un service minimum, renvoyer un gamin au moindre problème, c’est pour moi exactement le service minimum.&nbsp;


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Drepanocytose a écrit :



&nbsp; j’ai même une amie prof de physique à qui on demande d’enseigner le francais le 14 de son mi temps)….



Le fait qu’elle soit en mi-temps entraine des problèmes car pour lui donner la totalité de son temps dans sa matière pourrait amener à partager une classe entre plusieurs profs de sa matière.&nbsp;

C’est pas terrible non plus pour la classe…

&nbsp;

Ceci dit, je suis globalement plutôt d’accord avec ta vision des profs et de leurs difficultés. Même en accord avec certaines solutions que tu souhaiterais apporter.&nbsp;



Mais ça n’a rien à voir avec le sujet. Les lycéens étaient sans antécédents et se sont excusé.&nbsp;

Des excuses de bonne foi sont 1000 fois plus efficaces qu’un renvoi (surtout définitif)

Les juges ont estimé que ces excuses étaient sincères et qu’ils avaient compris la portée de leurs actes. As-tu des informations contredisant leur estimation ?


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Faith a écrit :



En France on… se prononce sur des jugements après avoir lu 2 lignes sur le sujet sans avoir la moindre idée des raisons réelles qui ont guidées la décision des juges. 

 

Tu n’as pas la capacité d’estimer la proportionnalité car tu n’as AUCUNE idée de ce qui s’est passé.







Pour avoir été moi-même un élève à problème au lycée, je peux dire d’expérience qu’en matière de justice, la défunte Stasi avait plus le respect du contradictoire que notre éducation nationale…



J’ai pour principe professionnel de ne pas discuter d’un jugement sur la base de l’autorité de la chose jugée, et je l’applique ici. La justice a jugé excessive l’exclusion de l’élève pour les faits reprochés, elle ne l’a pas fait au pif pour aller dans le sens du vent.



Le gamin méritait des sanctions, d’accord, mais pas une exclusion, dixit la justice.


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Commentaire_supprime a écrit :



J’ai pour principe professionnel de ne pas discuter d’un jugement sur la base de l’autorité de la chose jugée, et je l’applique ici. La justice a jugé excessive l’exclusion de l’élève pour les faits reprochés, elle ne l’a pas fait au pif pour aller dans le sens du vent.





Et pourtant la justice avait confirmé en première instance.



Alors OK, c’est le jugement en “appel” qui compte, mais là on a bien deux juridictions qui ne sont pas d’accord entre elles. Et selon moi on peut donc discuter, vu qu’on a deux decisions de justice. J’imagine que les motivations de leurs jugements sont différentes…







Faith a écrit :



Mais ça n’a rien à voir avec le sujet. Les lycéens étaient sans antécédents et se sont excusé. 

Des excuses de bonne foi sont 1000 fois plus efficaces qu’un renvoi (surtout définitif)

Les juges ont estimé que ces excuses étaient sincères et qu’ils avaient compris la portée de leurs actes. As-tu des informations contredisant leur estimation ?





Non, pas d’informations contradictoires.

Mais des excuses soit formulées 3 ans après les faits soit qu’on juge 3 ans après qu’elle aient été émises (les faits datent de 2013), je ne peux m’empêcher d’emettre quand même un petit doute.



Après, qu’ils aient compris la portée de leurs actes, j’ai envie de te dire : bien heureusement, c’est aussi ca le but recherché par une sanction.


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Drepanocytose a écrit :



Et pourtant la justice avait confirmé en première instance.



Alors OK, c’est le jugement en “appel” qui compte, mais là on a bien deux juridictions qui ne sont pas d’accord entre elles. Et selon moi on peut donc discuter, vu qu’on a deux decisions de justice. J’imagine que les motivations de leurs jugements sont différentes…





En fait, j’en viens à me demander si on parle du même sujet…

Il y a trois étapes à cette affaire:




  • conseil d’établissement (qui n’est pas un jugement) =&gt; exclusion

  • jugement de la plainte de l’enseignant =&gt; simple rappel à la loi

  • jugement de la décision du conseil d’établissement =&gt; annulation.



    Les jugements vont tous dans le sens d’une faible faute.&nbsp;

    Seule la décision prise par la communauté de la victime a été distincte.


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Faith a écrit :



En fait, j’en viens à me demander si on parle du même sujet…

Il y a trois étapes à cette affaire:




  • conseil d’établissement (qui n’est pas un jugement) =&gt; exclusion

  • jugement de la plainte de l’enseignant =&gt; simple rappel à la loi

  • jugement de la décision du conseil d’établissement =&gt; annulation.



    Les jugements vont tous dans le sens d’une faible faute. 

    Seule la décision prise par la communauté de la victime a été distincte.





    “L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision, « confirmée en mars 2013 par le recteur, devant la justice administrative »,”


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Drepanocytose a écrit :



Et pourtant la justice avait confirmé en première instance.



Alors OK, c’est le jugement en “appel” qui compte, mais là on a bien deux juridictions qui ne sont pas d’accord entre elles. Et selon moi on peut donc discuter, vu qu’on a deux decisions de justice. J’imagine que les motivations de leurs jugements sont différentes…







Décisions successives dans le cadre d’une procédure normale : première instance puis appel.



En appel, la décision de première instance peut tout à fait être renversée. Là, elle est amendée.



Ce n’est pas contradictoire stricto sensu, c’est un rejugement d’une décision de première instance, et le juge d’appel a toute latitude pour réviser ou pas la décision de première instance.



Ce qui se fait pas c’est, par exemple, avec le même fond de dossier, exonérer un requérant d’un remboursement d’indu CMUC en CDAS alors que le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale le condamne, sur la base des mêmes faits (fausses déclarations de ressources), à rembourser un indu d’AAH.


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J’ai l’impression que si on enlèves les «» indiquant la citation et qui gênent la lecture, ça se lit ainsi :

L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision, confirmée en mars 2013 par le recteur, devant la justice administrative.

La décision n’a été confirmée que par le recteur et elle a été contestée devant la justice administrative. Et c’est sa décision qui est indiquée dans l’article.

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Drepanocytose a écrit :



“L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision, « confirmée en mars 2013 par le recteur, devant la justice administrative »,”





Traduction:

&nbsp; “L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision devant la justice administrative”


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allez y les petits ados, foutez la merde, insultez, méprisez, piratez… C’est la France Lib… ertaire !

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Drepanocytose a écrit :



j’habite en Belgique où on parle de plus en plus d’interdire carrément les redoublements






 En France, ça y est, c'est fait : il n'y a plus de choix « redoublement » sur les feuilles d'orientation !      

Mais ni les élèves, ni les parents d'élèves, ni personne d'ailleurs, ne semble avoir pris la mesure de ce bouleversement, qui n'a surtout pas été clamé sur les toits... D'où une autre mesure : la bac en 5 ans, avec conservation possible de certaines notes !

Pour info, un commentaire qui m'a été refusé sur lefigaro.fr (je répondais à un internaute qui s'étonnait qu'on puisse passer en 6ème sans savoir lire) : Ça fait bien longtemps, des décennies... Mais vous n'avez pas vu la dernière : sur le fiches d'orientation, il n'y a plus de case « redoublement » à cocher... On peut donc arriver en terminale sans savoir lire, du moins en théorie.



Comme si, droite et gauche confondues, il y avait certaines choses à ne surtout pas révéler…


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Personnellement, mon redoublement avait été refusé en troisième, il y a… 12 ans.&nbsp;

J’ai du changer de collège, et aller en internat car géographiquement c’étais la seule solution.&nbsp;

J’étais à 11 de moyenne, ils refusaient que j’aille en seconde. Le redoublement avait été refusé pour respecter le cota, à l’époque en troisième la consigne était de 3% maximum d’après les professeurs.&nbsp;

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La plainte déposée par les professeurs s’était quant à elle traduite par un simple rappel à la loi

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Les 1500 euros c’est de la poche de ceux qui ont fait une faute professionnelle ou de nos impôts ?



Oh non en fait me dites rien, j’veux même pas savoir.

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Bravo bel exemple de justice, ca va inciter d’autres jeunes à faire de même en tout impunité !

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mouais… 1500€ pour le pauvre lycéen perturbé par l’affaire, par contre les profs, osef.

Après on n’a pas le détail du caractère privé des pages : qui y avait effectivement accès?



Mais bon, ça ne me parait pas aller dans le bon sens.

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rebmat a écrit :



Bravo bel exemple de justice, ca va inciter d’autres jeunes à faire de même en tout impunité !





Je ne pense pas qu’il s’agissent d’impunité ici. Mais il est décrit que l’aspect public de l’injure soit dans ce cas précis du fait des professeur et non de l’élève qui l’a fait dans un cercle fermé. Si on devait exclure chaque élève coupable de caricature, d’insulte à professeur, de commentaires et brimades, il faudrait probablement en faire de même en appliquant des peines analogues en surveillant les salles des professeurs, et très vite nous n’aurions absolument plus personne dans les lycées en moins d’un an.

&nbsp; Et puis même si c’est débile de la part des élèves, ne sont ils pas là aussi pour apprendre et s’améliorer avant leur majorité, ce qu’ils feront sans en douter pour la plupart?


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Tu fais de la merde, t’insulte et t’usurpe l’identité de profs, tu gagnes 1500€.



C’est benef’, comportez-vous comme de gros con, on vous sponsorise.

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jeje07bis a écrit :



merci mais j’ai lu l’article….

autant le renvoi de l’élève était disproportionné, autant le fait qu’il touche 1500 euros de dommages et intérêts est tout autant disproportionné. C’est n’importe quoi.





Comme je disais, lire ne suffit pas. Il faut aussi réfléchir et argumenter en exprimant le résultat de cette réflexion.

Tu aurais estimé le préjudice moral à combien ? N’oublions pas que c’est un jeune de seconde, mineur et sans antécédent. Qu’est-ce qu’il va retenir d’un point de vue éducation d’une telle disproportion ? Est-ce que cela va l’aider à se construire ou le contraire ? Quelles conséquences cela va-t-il avoir sur ses études et sa vie future ?

Donc, à combien estimes-tu cette violence disproportionnée d’une institution qui se croyait toute puissante ?



Ça me fait toujours peur une institution éducative qui utilise la peine maximale à la première infraction alors que l’élève a reconnu sa connerie. J’y vois plus un sens de corporatisme que de l’éducation.





Va faire un tour à Singapour ou au Japon (ou j’ai passé 6 mois) Pour un vol de vélo au Japon, tu peux avoir un interrogatoire assez musclé pendant 2 heures et être viré du pays si tu es étranger.

 En france, c’est open bar!



Tu veux dire qu’ils utilisent la force physique ?

Très peu pour moi.


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joma74fr a écrit :



Traiter des juges de “bisounours”… je n’aimerais pas être jugé par quelqu’un comme toi dans ce cas. L’impartialité n’est pas trop ton truc dans cette affaire.





Les juges non plus ne sont pas impartiaux, c’est le principe d’un jugement, hein.

Il y a forcement une part de leur propre facon de voir les choses et de leur propre interprétation.



Ce ne sont pas des machines, les mecs, mais des humains. Desfois ils sont trop stricts, desfois pas assez. A mon sens, là ils ne l’ont pas été assez.



Quant à ceux qui me parlent du redoublement comme étant qqch de négatif, justement j’habite en Belgique où on parle de plus en plus d’interdire carrément les redoublements, et ca divise carrément la communauté éducative…. Moi j’hallucine, franchement. Ma meuf, qui est assistante sociale dans les écoles et qui justement aide les lycéens, hallucine aussi très fortement…

Pour grossier le trait, ces mecs là vont faire des depressions quand plus tard, ils se feront virer de leur job (ce qui peut arriver). Je répète, un lycéen c’est plus un gamin de 8ans !!!


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Drepanocytose a écrit :



Honnetement, moi sur ce coup là d’une j’ai bien lu l’article, de deux je pense qu’on peut diffilement me taxer de bas du front ; mais franchement c’est un scandale cette décision.

Un lycéen c’est pas un gamin de 8 ans, quand on insulte publiquement un prof on assume, on ferme sa grande gueule et on fait profil bas.

Là le prof a perdu la face, donc ca va compliquer clairement sa mission auprès des autres élèves. Avec le prof en question, les vrais perdants sont les autres élèves…



Et en plus on paye ce petit con parce que soi disant il y a eu “préjudice” ?????? Sans deconner, et après on s’étonne d’avoir des débiles incultes qui sortent des écoles, que les adultes n’ont plus aucun poids sur la psyché des enfants, et que plus personne à part les pédophiles ne veut enseigner….





heureusement qu’il n’a pas volé 1 craie il aurait pris 10ans de prison ferme….


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the_frogkiller a écrit :



heureusement qu’il n’a pas volé 1 craie il aurait pris 10ans de prison ferme….





Vous avez entendu recemment le gamin de 10 ans qui a poignardé celui de 12 ans qui le rackettait ?

Voilà ce qui arrive quand on est trop laxiste dans les écoles, et qu’on ne rosse pas comme il se doit ceux qui font des débordements. Ce sont des gamins, ils testent les limites en permanence : il faut leur en mettre, de très claires.



Moi en tant que parent, mon gamin fait une page FB qui insulte son prof et fait des detournements d’identité, c’est moi même qui le décalque bien comme il faut !!!


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fred42 a écrit :



Tu veux dire qu’ils utilisent la force physique ?

Très peu pour moi.



Pire : ils te font écouter Nana Mouskouri (qui est une star là-bas) en boucle! <img data-src=" />











Drepanocytose a écrit :



Moi en tant que parent, mon gamin fait une page FB qui insulte son prof et fait des detournements d’identité, c’est moi même qui le décalque bien comme il faut !!!



Idem… Et Il ne serait certainement pas allé au tribunal. Par contre il aurait eu des cours particuliers à la maison s’il était exclu pour l’année.


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blackdream a écrit :



Et le préjudice morale existe réellement. Pour quelqu’un qui s’en fout de sa scolarité, le préjudice est faible. Pour quelqu’un qui espère réussir sa scolarité, ça peut vraiment plomber le morale. Hors ici on parle d’un lycéen avec aucun antécédent, donc tout porte à croire qu’il ne s’en foutait pas de se faire renvoyer.





Dans ce cas tu n’usurpe pas l’identité de tes professeurs en créant de faux profil FB à leur nom ni ne les insultes… A un moment, un lycéen est assez grand pour comprendre la porté de ses actes (sinon faut le refoute aux collège illico)…


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Drepanocytose: tu veux redonner le droit aux profs de foutres des claques aux élèves ??

Tu nous sors l’argumentaire émotionnel pour justifier tes propos …

&nbsp;

Une belle carrière t’attend en politique …&nbsp; je te conseil de prendre la vague de la violence et de la haine, en ce moment ça marche du tonnerre !! :/

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Drepanocytose a écrit :



Vous avez entendu recemment le gamin de 10 ans qui a poignardé celui de 12 ans qui le rackettait ?

Voilà ce qui arrive quand on est trop laxiste dans les écoles, et qu’on ne rosse pas comme il se doit ceux qui font des débordements. Ce sont des gamins, ils testent les limites en permanence : il faut leur en mettre, de très claires.



Moi en tant que parent, mon gamin fait une page FB qui insulte son prof et fait des detournements d’identité, c’est moi même qui le décalque bien comme il faut !!!





Je ne dit pas qu’il ne mérite pas de sanctions, le tribunal le dit aussi. juste qu’il faut aussi être proportionné. une exclusion définitive dans ses circonstances pour ça franchement…


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Duconlajoie a écrit :



Drepanocytose: tu veux redonner le droit aux profs de foutres des claques aux élèves ??

Tu nous sors l’argumentaire émotionnel pour justifier tes propos …

 

Une belle carrière t’attend en politique …  je te conseil de prendre la vague de la violence et de la haine, en ce moment ça marche du tonnerre !! :/





Qui te parle de claques ?

Une vraie sanction. Là, l’exclusion était proportionnée selon moi. En France, on ne laisse pas un ado sans lycée, et des moyens d’education il y en a plein. Usurper une identité, ce n’est pas rien. Il fait ca deux ans plus tard et il fait de la taule (c’est un lycéen, il doit avoir dans les 1516 ans)



Je te repéte que là, les vraies victimes sont les autres élèves…. Comment veux-tu que maintenant le/la prof en question soit crédible et ne modifie pas en profondeur son enseignement, et ne mette pas une très grande distance entre lui/elle et ses futurs elèves ?

Tout le monde a perdu, là ; à cause d’un petit con.



Et où est l’argument emotionnel ?


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Je pense qu’il n’y a pas eu une année, ou je n’ai pas insulté l’un des professeur dans un cadre privé. &nbsp;faudrait arrêter de faire genre c’est quelque chose de scandaleux. En public, c’est assez grave, &nbsp;et ça doit être traité comme tel. Mais en privé je ne vois pas le problème. &nbsp;Et la justice à tranché, c’est considéré comme privé. En France tu as le droit de dire a tes amis que tu n’aimes pas quelqu’un, et tu as une certaine marge pour le dire avec le vocabulaire qui te plait.

&nbsp;

Je ne suis pas d’accord sur l’usurpation d’identité (et si j’ai bien suivi, la justice non plus). Pour moi on est bien plus dans le cadre d’une caricature, puisque les membres de la page savait évidemment que ce n’étais pas réellement le professeur.&nbsp;



Oui le lycéen est assez grand pour comprendre la porté de ses actes. Mais la c’est plutôt l’établissement qui a beaucoup trop surestimé la porté de ses actes.&nbsp;

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Tout le monde y a perdu, mais je trouve que c’est autant de la faute de l’établissement que de l’élève.&nbsp;

Eleve que tu traites de petit con sur un support publique, je vais demander à nextinpact de monter un conseil de discipline pour voter ton exculusion !&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

Si ils ne voulaient pas que leur décision soit contesté devant la justice, ils n’avaient qu’à pas rendre une décision facilement contestable, il y avait suffisamment d’alternatives qui elles auraient été légitime.. .

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blackdream a écrit :



Si ils ne voulaient pas que leur décision soit contesté devant la justice, ils n’avaient qu’à pas rendre une décision facilement contestable, il y avait suffisamment d’alternatives qui elles auraient été légitime.. .





Facilement contestable ?



“L’un des deux élèves ayant écopé d’une exclusion a cependant contesté cette décision, « confirmée en mars 2013 par le recteur, devant la justice administrative »”

La justice administrative avait déjà confirmé.

Là on est plutôt sur une juridiction qui contredit une autre. Un chef d’établissement, un recteur, la justice adinistrative : aurait-on à faire là à une bande de sadiques en bande organisée, qui n’ont pour but que de traumatiser à tort les petits anges innocents ? Ou bien à de mauvais professionnels ?


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A de mauvais professionnels. La sanction est disproportionné, contre-productive, et met en danger la scolarité de l’élève pour un acte qui ne le mérite pas vraiment.&nbsp;



Pour moi cette décision n’aurait jamais du être confirmée. Elle l’a probablement été pour, comme tu l’expliquait, ne pas fragiliser l’autorité de l’établissement. Ce qui est une erreur lorsque, comme ici, cette autorité fait une erreur de jugement.&nbsp;

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Concernant l’emotionnel :

“Vous avez entendu recemment le gamin de 10 ans qui a poignardé celui de 12 ans qui le rackettait ? ”



&nbsp;



Pour le coté violence physique :

“Voilà ce qui arrive quand on est trop laxiste dans les écoles, et qu’on ne rosse pas comme il se doit ceux qui font des débordements.

Et ton discours en tant que parent qui “décalquerai “son gamin dans pareille situation…



M’enfin, j’ai surement extrapolé sous le coup de l’émotion ^^

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Duconlajoie a écrit :



Concernant l’emotionnel :

“Vous avez entendu recemment le gamin de 10 ans qui a poignardé celui de 12 ans qui le rackettait ? ”



 



Pour le coté violence physique :

“Voilà ce qui arrive quand on est trop laxiste dans les écoles, et qu’on ne rosse pas comme il se doit ceux qui font des débordements.



M’enfin, j’ai surement extrapolé sous le coup de l’émotion ^^





Ah non, c’est un fait. Je m’en fous que 2 gamins se poignardent, je trouve ca triste mais tant que c’est pas les miens, RAF. Au contraire, ca fait un racketteur de moins. <img data-src=" />

Par contre ca me semble être un signal qui indique un problème de fond, quand justement on regarde ca cyniquement, froidement sans emotion…



Et rosser, je vois pas où est l’emotion non plus. Corriger, si tu veux. Ou sanctionner, etc.


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Tu es directeur d’établissement et &nbsp;4 professeurs te mettent la pression : ils se sont vu usurper leur identité, se sont fait insulter, “photomonté” (on imagine bien le style d’image) et ce au vu d’un partie de leurs élèves.

&nbsp;

Si tu laisses aller tout ce monde au pénal sans réagir, les photos et captures se répandent partout et brisent ces profs pour plusieurs années. Ceux ci se retournent contre toi car tu n’as pas pris leur défense et ils n’ont plus la moindre autorité. &nbsp;Au final les élèves seront condamnés (sévèrement ou non) des années après et tu as perdu 4 professeurs (soit directement soit en confiance).



Le problème ce n’est pas les insultes qui s’envolent mais une page pour basher collectivement une personne. Il vaut mieux être ferme dés le départ avant qu’il y ait des tentatives de suicide.

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stuart a écrit :



Comment l’inspection a pu savoir que les échanges étaient injurieux si la page était privée?





Parce qu’un élève a mouchardé, très certainement.





Alameda a écrit :



J’apprécie vraiment la logique, le respect des profs on s’en balance un peu car vous comprenez ce pauvre petit choux a juste injurié ses profs et lui filer la sanction la plus sévère c’est disproportionné.



Pas plus tard que cette semaine, ma moitié (prof dans un lycée pro) s’est vu insulté de connasse par une random gamine, la gamine n’a strictement rien eu.





Sauf que là, ce n’était pas en face du professeur, et ce n’était pas public. Ça ne t’est jamais arrivé d’insulter quelqu’un dans la sphère privée, parce qu’il t’a énervé ?



Quant à ta moitié, si sa hiérarchie n’en a rien à faire…


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l’injure publique envers un fonctionnaire est passible d’une amende de 12 000 euros





Mdr ! Si tout le gens qui crachent sur les agents SNCF -et c’est tout les jours-payaient cette amende , on aurait meme plus besoin de payer des impots en france !!



Idem pour l’administration, les ministres, etc…



On a trouvé le remède aux impôts, félicitations !

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Obidoub a écrit :



C’est quand même disproportionné.

Si on en croit le résumé c’est une mauvaise blague restée dans la sphère privée.

Là c’est un gars qui n’a pas d’antécédents, c’est un peu extrême de lui pourrir potentiellement ses études pour une erreur de jeunesse. Il est juste un peu (beaucoup) idiot.







Exact. Vu ce que je balançais sur les miens au même âge entre potes, j’aurais dû être exclu d’études à vie…







stuart a écrit :



Comment l’inspection a pu savoir que les échanges étaient injurieux si la page était privée?







Bonne question… Mauvais réglage ou, comme dit plus haut, gros fayot qui a réglé des comptes en douce ?



Moralité : quand vous mettez des profs en boîte, ne le faites surtout pas sur Facebook !







Jean Sébastien Gwak a écrit :



A partir du moment où tu créés une page pour ce genre de chose, malgré son caractère privé, ya une volonté de la montrer, de faire son malin devant les potes. Donc privé officiellement, mais public officieusement.







Non, c’est public OU privé en droit français, le ou étant exclusif en pareil cas. Ce que je balance comme vannes sur mes collègues et ma direction à ma collègue de bureau, c’est privé, je tiens à ce que ça le reste et c’est la raison pour laquelle je n’en dit rien ici.



Reste à voir s’il n’y a pas eu une erreur de paramétrage de la page en question, toujours possible.


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lysbleu a écrit :



Parce qu’un élève a mouchardé, très certainement.



Sauf que là, ce n’était pas en face du professeur, et ce n’était pas public. Ça ne t’est jamais arrivé d’insulter quelqu’un dans la sphère privée, parce qu’il t’a énervé ?



Quant à ta moitié, si sa hiérarchie n’en a rien à faire…







Le vrai problème récurrent, à mon avis, c’est Facebook. Un réseau d’accès public avec des paramètres de confidentialité, disons, à géométrie variable.



Entendu ce matin : un américain qui a perdu sa fille dans les attentats du 13 novembre à Paris porte plainte contre Google+, Twitter et Facebook pour complicité de meurtre parce qu’ils ont laissé passé de la propagande islamiste sur leurs réseaux.


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Dossier mal traité, c’est tout. Aussi bien par l’établissement que par la justice lors du premier procès.

Si le motif de l’exclusion était uniquement les insultes, un bon avocat n’aura eu aucun mal à s’appuyer sur le caractère publique/privé pour faire péter la sanction.

Ce qui est vraiment illogique, c’est que lors du procès initial, la justice n’ait donné qu’un simple avertissement pour l’usurpation d’identité numérique. Ils auraient du en manger plein les dents pour ça.

Ça aurait calmé tout le monde au lieu de faire passer un message de merde…

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MaTheRyS a écrit :



Dossier mal traité, c’est tout. Aussi bien par l’établissement que par la justice lors du premier procès.

Si le motif de l’exclusion était uniquement les insultes, un bon avocat n’aura eu aucun mal à s’appuyer sur le caractère publique/privé pour faire péter la sanction.

Ce qui est vraiment illogique, c’est que lors du procès initial, la justice n’ait donné qu’un simple avertissement pour l’usurpation d’identité numérique. Ils auraient du en manger plein les dents pour ça.

Ça aurait calmé tout le monde au lieu de faire passer un message de merde…







Discutable pour la question de l’usurpation de l’identité. Si les faux comptes étaient vraiment avec un accès privé (ce que la justice en appel a considéré comme étant le cas), il ne peut y avoir a priori d’usurpation d’identité. Cette dernière implique de tromper des tiers avec une identité d’une autre personne physique que soi-même. Avec des pages privées, les personnes qui y avaient accès connaissaient a priori le caractère fictif des identités présentées, et il n’y avait pas d’usurpation d’identité per se.


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MaTheRyS a écrit :



Dossier mal traité, c’est tout. &nbsp;

(…)

Ce qui est vraiment illogique, c’est que lors du procès initial, la justice n’ait donné qu’un simple avertissement pour l’usurpation d’identité numérique.



Le traitement de ce dossier est au contraire assez cohérent:&nbsp;

la justice a considéré que l’affaire était de faible gravité dans les deux cas qui lui ont été soumis. Elle considère que le conseil d’établissement a réagit avec excès (bon, ça aurait été un graffiti insultant envers les juges dans les toilettes, ils n’auraient peut-être pas eu la même réaction… )&nbsp;



Les 1500 m’ont fait bondir, comme beaucoup d’entre nous.&nbsp;

Mais à la réflexion, c’est normal: on juge qu’ils n’auraient pas du être punis, on ne peut pas dire “ah, ben tant pis”. Il faut bien compenser d’une certaine manière.


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Ouah les commentaires de certains le gros délire… <img data-src=" />



Je retiens particulièrement la notion de "privé officiellement, public officieusement" sous prétexte que c'est publié sur un site internet, nonobstant toute contrainte d'accès... Impressionnant de raisonnement.       



Et depuis quand un compte fictif est une “usurpation d’identité” ? XD



Heureusement que JSGwak ne juge pas l'applications des lois dans la sphère internet sinon celle-ci aurait été anéantie depuis longtemps... :yes:  






À part ça, faut arrêter avec les "décision scandaleuse qui va pousser les élèves à surenchérir".       

L'article est suffisamment riche pour comprendre qu'il s'agissait d'un écart d'un élève par ailleurs sans problème, qui s'est d'ailleurs excusé, et ce sont les profs qui ont monté le truc en sauce. Une exclusion définitive pour ça, c'était positivement débile. Au plus, une exclusion d'une journée. Surtout que, franchement, les insultes profs / élèves quand on se croit "à l'abri", ça marche dans les deux sens (même si les profs insultants sont certes bien moins nombreux, statistiquement :transpi:), et l'insulte est un peu le vocabulaire de base à certains âges en plus...






Les juges n'ont pas cherché à établir une jurisprudence, juste à remettre un peu d'équité dans un cas d'espèce.
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Commentaire_supprime a écrit :



Entendu ce matin : un américain qui a perdu sa fille dans les attentats du 13 novembre à Paris porte plainte contre Google+, Twitter et Facebook pour complicité de meurtre parce qu’ils ont laissé passé de la propagande islamiste sur leurs réseaux.





C’est Google pour youtube qui est poursuivi, pas Google+ qui est quand même loin d’être un acteur majeur. Plus d’infos ici sur CBSNews.

Ce que je trouve intéressant, c’est que la plainte ait lieu en Californie et non pas en Europe. Lutter contre la forte culture de la liberté d’expression, c’est courageux.



Quand on voit que ces réseaux sont beaucoup plus efficaces pour supprimer un bout de fesse ou de sein que les horreurs des terroristes, il y a quand même matière à argumenter. Voir les tests fait par des journalistes avec des faux comptes.


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Ouais enfin on parle de lakanal a sceau, un établissement ou les parents on le bras long, et les moyens

de se payer des avocats, c’est une sorte de Eton local



La pauvre petit reprendra sans doute la boite de papa, pour citer une vieille chanson :)

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La justice en France, une vaste blague.

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Merci de cette contribution argumentée.

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fred42 a écrit :



Merci de cette contribution argumentée.





pas besoin d’argumenter, tout le monde comprend!


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Sauf que l’on parle d’un Lycéen et non d’un étudiant en CPGE.

Donc il est là-bas parce que c’est le lycée de zone.



Par ailleurs, on peut aussi sortir de ce lycée en CPGE (donc sur dossier) sans être un fils à papa ou avoir le bras long ou la possibilité de se payer un avocat. Commentaire d’aigri de type café du commerce par excellence.

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Alameda a écrit :



J’apprécie vraiment la logique, le respect des profs on s’en balance un peu car vous comprenez ce pauvre petit choux a juste injurié ses profs et lui filer la sanction la plus sévère c’est disproportionné.



Pas plus tard que cette semaine, ma moitié (prof dans un lycée pro) s’est vu insulté de connasse par une random gamine, la gamine n’a strictement rien eu.





Pas plus tard que la semaine passée, dans mon entourage direct, un gamin s’est vu exclure une semaine de l’établissement pour avoir insulté son professeur. Comme quoi, ça arrive <img data-src=" />

La généralisation, il faut s’en méfier, dans un sens comme dans l’autre. Les sanctions disciplinaires, c’est du cas par cas, selon les personnes et les établissements.

Certains s’en foutent du respect des profs. D’autres non.


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pourquoi les prof non pas porté plainte directement, ils ne sont pas humains ils n’on pas les mêmes droits?

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Le gamin insulte des profs sur facebook (facebook et privé ça ne vas absolument pas ensemble quoi qu’on en dise, et si les profs en ont eu vent c’est que c’était pas si privé que ça), usurpe leur identité (que les gens savent que c’est pas le vrai, ça ne change rien, il usurpe leur identité), mais à part ça c’est un acte qui le mérite pas vraiment…

Qu’est ce qui mérite ça alors ? S’en prendre physiquement à un autre élève/prof ?

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Kikilancelot a écrit :



Le gamin insulte des profs sur facebook (facebook et privé ça ne vas absolument pas ensemble quoi qu’on en dise, et si les profs en ont eu vent c’est que c’était pas si privé que ça), usurpe leur identité (que les gens savent que c’est pas le vrai, ça ne change rien, il usurpe leur identité), mais à part ça c’est un acte qui le mérite pas vraiment…

Qu’est ce qui mérite ça alors ? S’en prendre physiquement à un autre élève/prof ?





à ce compte toute conversation avec une autre personne n’est plus privé car votre interlocuteur peut très bien rapporter votre conversation…


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Il y a 2 boutons, répondre et citer, lycéen Ducobu.

<img data-src=" /> pour l’effort.

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the_frogkiller a écrit :



à ce compte toute conversation avec une autre personne n’est plus privé car votre interlocuteur peut très bien rapporter votre conversation…





Et l’usurpation d’identité ?

Vous vous cacher tous derrière cette otion de privé, mais vous éldudez tous l’usurpation d’identité !!



C’est grave, ca, et ca peut aller très très loin.

Perso je le redis, c’est la seule chose qui fait que j’ai un compte FB à mon nom. Pour ne pas qu’un trou du cul fasse n’importe quoi en mon nom et que j’en subisse, moi, les conséquences.


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tu fais simplement une relation entre 2 fait qui sont selon moi&nbsp; très distinctes,

afin d’appuyer tes propos sur le laxisme à l’école et aux conséquences que cela peut engendrer …

Et pour le coup, tu prends cette histoire qui est pour les parents forte en émotion.



Mais difficile&nbsp; d’établir une corrélation entre ce fait divers et le laxisme scolaire… et c’est typique de la l’argumentation de politicarde afin d’établir des liens ,de créer une causalité là où il n’y en pas.



m’enfin comme je le dis cela reste mon interprétation de tes propos…



Maintenant, pour la question de regardé “ça froidement”, difficile de se prononcer ne connaissant ni la situation des professeurs dans cette histoire ni celle de l’élève.



&nbsp;Comment veux tu réagir sur ce sujet autrement ?

&nbsp;

&nbsp;On est quand même pas dans le cas de harcèlement ou de la destruction de la vie de ces professeurs.

&nbsp;

Faut aussi savoir relativisé, mais j’avoue ne pas avoir idée des répercussions sur les enseignants ou leurs futurs relations avec les élevés …

&nbsp;Pour le coup, cela serait plutôt le fruit de mon imagination , mais est ce représentatif de qu’ils vivent, certainement pas …

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Drepanocytose a écrit :



Une vraie sanction. Là, l’exclusion était proportionnée selon moi. En France, on (…)



En France on… se prononce sur des jugements après avoir lu 2 lignes sur le sujet sans avoir la moindre idée des raisons réelles qui ont guidées la décision des juges.&nbsp;

&nbsp;

Tu n’as pas la capacité d’estimer la proportionnalité car tu n’as AUCUNE idée de ce qui s’est passé.


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Je t’invite à relire la définition d’usurpation d’identité. Si on n’a pas fait essayé de faire croire qu’on est réellement la personne concerné, alors ce n’est pas de l’usurpation, mais de la caricature. Donc le fait que tous le monde savait très bien que c’est une caricature, et non le vrai compte du professeur, cela change tout.&nbsp;

&nbsp;

Pour te répondre sur ce qui le mérite réellement, ce sont des faits graves, ou une accumulation de fait mineur dont aucune des sanction précédente n’a réussi à faire changer le comportement de l’élève.



Là on est dans un fait mineur, suffisamment sérieux pour justifier un conseil de discipline (donc écrit dans le dossier scolaire), &nbsp;avec normalement des sanctions de l’ordre d’un renvoi d’une ou deux semaines, de TIG, ou autre. Mais clairement pas d’un renvoi définitif pour un élève qui n’a jamais eu de problème de discipline avant ça.&nbsp;

Pour avoir déjà été en conseil de discipline, je peux te dire que les professeurs n’avaient qu’un seul but : me sanctionner correctement, sans ruiner ma scolarité. J’aurais pu être renvoyé, ça aurai d’ailleurs été bien plus justifié que pour cet élève. Et j’aurai été en situation de décrochage scolaire, je n’aurait probablement pas un master&nbsp;aujourd’hui. Je suis heureux que mes professeurs aient fait bien plus preuve de professionnalisme et de jugement que ceux de l’établissement en question.&nbsp;

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tout cela c’est rien par rapport a ce qui se passe au lycee et en salle de cours toute l’année. Les proviseurs de peur des associations des parents d’élèves ne font rien. Elles apportent des dossiers a l’inspection academique qu’ensuite font pression aux proviseurs et l’affaire est caché sous le tapis. Voila comme l’Etat a supprimé l’autorité aux profs

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Faith a écrit :



En France on… se prononce sur des jugements après avoir lu 2 lignes sur le sujet sans avoir la moindre idée des raisons réelles qui ont guidées la décision des juges. 

 

Tu n’as pas la capacité d’estimer la proportionnalité car tu n’as AUCUNE idée de ce qui s’est passé.





Déjà, Nxi avait fait un article dessus (cf le lien “voir notre article”, 1er paragraphe).

Et il me semble clair (ce que dit aussi l’article) que l’elève en question a ouvert un compte FB au nom d’au moins 2 de ses profs : rien que ca, ca suffit selon moi a juger de la proportionnalité. La question privé /public, c’est du pipeau et c’est (heureusement pour le lycéen en question) sur le flou laissé par cette interprétation de ce qui est privé de ce qui ne l’est pas (flou sur lequel joue d’ailleurs FB en permanance, egalement) que le gamin s’en est sorti.



Je le redis : ca (l’usurpation d’identité numérique), c’est super grave. Ca ruine des vies, rendez-vous en compte. Si on laisse passer ca chez des ados, que feront-ils plus tard ?



Ca au moins, on le sait (relis l’aricle en lien : confirmé à NXI par le directeur de l’academie). Donc ton AUCUNE idée ne vaut rien, à moins de dire que le directeur académique mente à un journaliste, ou que le journaliste ecrive des infos non sourcées en bidonnant une source..

Rien que ca, c’est un fait qui méritait une grosse sanction. Excuses ou pas.. Antécédents ou pas. Je répète : le juge a selon moi jugé comme pas grave qelquechose qui est vraiment grave.



Et je ne parle même pas du respect de l’autorité scolaire, qui est peu définie et encadrée mais dont la gravité est sujette à débat depuis longtemps déjà.


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Si on les renvoi pour ça, que feront-ils plus tard ?&nbsp;



Rien. Décrochage scolaire, dont une très grosse majorité ne se remettra pas.&nbsp;



Renvoyer un élève, c’est le meilleur moyen de le faire rejoindre la bande de dealer qui traîne à coté du lycée.&nbsp;

Quand tu n’as pas d’autres choix, c’est ce qu’il faut faire malheureusement. Là je suis persuadé que le panel de sanction possible laisse de meilleurs choix, qui auraient du être favorisés.&nbsp;

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Duconlajoie a écrit :



Drepanocytose: tu veux redonner le droit aux profs de foutres des claques aux élèves ??



Ca ne serait sincèrement pas un mal vu comment ils respectent les adultes.

J’aurais fait un quart de ce que ce crétin a fait au collège ou au lycée, en plus de la sanction scolaire mes parents m’auraient foutu une claque à me faire voler en orbite. Et ca aurait été clairement mérité…


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blackdream a écrit :



Si on les renvoi pour ça, que feront-ils plus tard ? 



Rien. Décrochage scolaire, dont une très grosse majorité ne se remettra pas. 



Renvoyer un élève, c’est le meilleur moyen de le faire rejoindre la bande de dealer qui traîne à coté du lycée. 

Quand tu n’as pas d’autres choix, c’est ce qu’il faut faire malheureusement. Là je suis persuadé que le panel de sanction possible laisse de meilleurs choix, qui auraient du être favorisés.



Cours à distance, redoublement, changement de lycée, etc : les solutions existent… Encore faut-il ouvrir les yeux pour les voir.


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blackdream a écrit :



Si on les renvoi pour ça, que feront-ils plus tard ? 



Rien. Décrochage scolaire, dont une très grosse majorité ne se remettra pas. 



Renvoyer un élève, c’est le meilleur moyen de le faire rejoindre la bande de dealer qui traîne à coté du lycée. 

Quand tu n’as pas d’autres choix, c’est ce qu’il faut faire malheureusement. Là je suis persuadé que le panel de sanction possible laisse de meilleurs choix, qui auraient du être favorisés.





Et donc quoi ? On préfère decredibiliser des profs au risque de nuire à leur enseignement vers BEAUCOUP d’autres elevès, pour ne pas faire courir un risque hypothétique à UN SEUL elève, qui s’en sort s’il le veut de toutes facons ?

(parce que là, pour faire des procès en “appel” ou similaire, il sait faire des demarches et se bouger le derche, le jeune)….



Soyons sérieux un minimum, c’est du nivellement par le bas, et l’enseignement en souffre beaucoup ces temps ci…



Les profs sont déjà suffisement malmenés pour qu’on tolère de les charger gratuitement comme ca encore plus.

Déjà que les parents prennent systématiquement la défense de leurs rejetons même quand ils font n’importe quoi, si en plus la justice s’y met, je le repète : les prochains élèves à passer n’auront que leurs yeux pour pleurer en constatant que leurs profs s’en foutent carrement de leur avenir et de la qualité de l’enseignement qu’ils leur prodiguent, et qu’ils feront service minimimum juste en se cachant et en se protégeant… Si déjà on arrive à avoir suffisement de gens motivés pour enseigner, et pour enseigner la matière qu’ils connaissent (car de plus en plus de profs de physique enseignent les maths à mi temps et reciproquement, et j’ai même une amie prof de physique à qui on demande d’enseigner le francais le 14 de son mi temps)….


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Drepanocytose a écrit :



Déjà, Nxi avait fait un article dessus (cf le lien “voir notre article”, 1er paragraphe).&nbsp;



Cet article là aussi est vides des informations qui font un dossier en justice.&nbsp;

On n’y lit que quelques généralités ne permettant en aucun cas de se rendre compte de l’impact sur les enseignants.

&nbsp;



je le redis : ca (l’usurpation d’identité numérique), c’est super grave.

&nbsp;

Tu peux le redire, en effet. Ca restera une affirmation à l’emporte pièce.&nbsp;

C’est parfois super grave et parfois sans la moindre importance.


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De toute façon le FMI a prévu de privatiser l’école française, donc dans quelques années l’élève sera considéré comme un client et pourra donner des ordres à ses professeurs <img data-src=" />



Et la justice privatisée n’y trouvera rien à redire <img data-src=" />

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Oui ça existe. C’est la différence entre la totalité et la majorité, d’ou le fait que j’utilise le mot majorité.



Dans la réalité, un gamin qui est renvoyé a bien moins de chance d’aller dans les études supérieurs, ce n’est pas une sanction anodine. Cela doit être appliqué quand c’est la meilleurs chose (et souvent la seule) à faire. Ce n’est pas le cas ici.&nbsp;



Après, pour tes deux solutions, les cours à distance isole le gamin, ce qui est une mauvaise chose pour justement lui apprendre à se comporter correctement en société.&nbsp;

Pour le changement de lycée, au mieux le comportement de l’élève ne changera pas, au pire il arrivera tel un caïd dans le nouveau, et se comportera pire que dans l’ancien.&nbsp;



Virer les élèves, c’est souvent juste dans le but de se débarrasser des cas un peu difficile, qui aurait pu être gérer d’une meilleur façon.&nbsp;



Dans la ville ou j’étais, il y avait deux lycée, un privé et un publique. Le privé avait 100% de réussite au bac, car tous ceux qui risquaient de faire baisser cette statistique étaient renvoyé. Dans le publique, il y avait que 80% de réussite.&nbsp;



Par contre, si tu prend le pourcentage de ceux qui sont arrivé en seconde et ont eu leur bac à la fin, le lycée publique s’en sort bien mieux, car les professeurs sont de bon professionnels qui n’abandonnaient pas les élèves de peur de faire baisser les stats, que leurs avenirs importaient réellement. j’ai beaucoup plus d’estime pour les professeurs du publique, qui s’investissent réelement pour leurs élèves.&nbsp;



&nbsp;

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C’est ce que l’on dit quand on n’a pas d’arguments. Les gens qui trouvent que cette décision est juste ont des arguments, eux : ils ont lu l’article, ont réfléchi et exprimé le résultat de cette réflexion.



Et puis, de la part d’un gars qui a l’air de trouver que la justice est trop sévère dans d’autres cas, ça ne manque pas de sel.

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fred42 a écrit :



C’est Google pour youtube qui est poursuivi, pas Google+ qui est quand même loin d’être un acteur majeur. Plus d’infos ici sur CBSNews.

Ce que je trouve intéressant, c’est que la plainte ait lieu en Californie et non pas en Europe. Lutter contre la forte culture de la liberté d’expression, c’est courageux.







La plainte a lieu en Californie parce que :





  1. la victime est de nationalité américaine ;



  2. son père est de nationalité américaine eet résident aux USA ;



  3. les sociétés attaquées ont leur siège social aux USA.



    Simple question de juridiction au sens géographique du terme. Si j’avais perdu une fille dans ces attentats et que j’estime que Dailymotion est responsable de complicité de meurtre, mon TGI aurait l’occasion de me voir après que le procureur de la République ait jugé ma constitution de partie civile recevable.


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«un de ses professeurs, dont il avait piraté le compte Facebook – notamment pour y modifier sa photo de profil»



Euh, pas si privé que ça quand même!

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Paul Bismuth n’a pas été exclu de l’UMP, et a même pu organisé un Sarkothon pour se faire des millions. La justice doit être cohérente sur l’usurpation d’identité <img data-src=" />

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C’est une autre affaire qui est citée en fin d’article, rien à voir avec le cas développé.

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rameaux a écrit :



pourquoi les prof non pas porté plainte directement, ils ne sont pas humains ils n’on pas les mêmes droits?





non ils sont fonctionnaires et sont donc soumis à une obligation de réserve.

d’autre part leur fonction leur interdit certaines choses comme pas exemple d’avoir des relations sexuelles avec les élèves. On est d’ailleurs en droit de se poser la question de savoir s’ils avaient le droit d’avoir une page facebook. En effet les élèves ont une page facebook pour pécho, et donc si l’enseignant est sur facebook aussi il y a risque de confusion dans la tête de l’enfant et incitation au détournement de mineur.

Donc ceci alourdirait la peine pour les enseignants fautifs.


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Ah, le vendredi! Le jour ou tous les bas du front ont un avis à faire partager!



Y’a pas à dire, elles sont belles les valeurs humanistes en France <img data-src=" />

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fred42 a écrit :



C’est ce que l’on dit quand on n’a pas d’arguments. Les gens qui trouvent que cette décision est juste ont des arguments, eux : ils ont lu l’article, ont réfléchi et exprimé le résultat de cette réflexion.



Et puis, de la part d’un gars qui a l’air de trouver que la justice est trop sévère dans d’autres cas, ça ne manque pas de sel.





merci mais j’ai lu l’article….

autant le renvoi de l’élève était disproportionné, autant le fait qu’il touche 1500 euros de dommages et intérêts est tout autant disproportionné. C’est n’importe quoi.



Quand quelqu’un dit que la justice est une vaste blague en France, il a entièrement raison. On ne compte plus nombre de délinquants arretés 20 ou 30 fois, les pick pockets dans le métro (un métier d’avenir! aucun risque et ça rapporte!), les chauffards qui ne sont pas condamnés (j’ai travaillé avec un gars qui est aujourd’hui en fauteuil à cause d’un connard bourré qui l’a renversé. Délit de fuite, aucune excuse, rien, et il a du être condamné à tout casser à 2 ans de prison dont une partie avec surcis). Je passe sur les délinquants qui font une connerie et qui passent en jugement 6 mois plus tard, quand ce n’est pas plus. Et entre temps ils sont relachés dans la nature.



Va faire un tour à Singapour ou au Japon (ou j’ai passé 6 mois) Pour un vol de vélo au Japon, tu peux avoir un interrogatoire assez musclé pendant 2 heures et être viré du pays si tu es étranger.

&nbsp;En france, c’est open bar!


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eliumnick a écrit :



Ah, le vendredi! Le jour ou tous les bas du front ont un avis à faire partager!



Y’a pas à dire, elles sont belles les valeurs humanistes en France <img data-src=" />





Honnetement, moi sur ce coup là d’une j’ai bien lu l’article, de deux je pense qu’on peut diffilement me taxer de bas du front ; mais franchement c’est un scandale cette décision.

Un lycéen c’est pas un gamin de 8 ans, quand on insulte publiquement un prof on assume, on ferme sa grande gueule et on fait profil bas.

Là le prof a perdu la face, donc ca va compliquer clairement sa mission auprès des autres élèves. Avec le prof en question, les vrais perdants sont les autres élèves…



Et en plus on paye ce petit con parce que soi disant il y a eu “préjudice” ?????? Sans deconner, et après on s’étonne d’avoir des débiles incultes qui sortent des écoles, que les adultes n’ont plus aucun poids sur la psyché des enfants, et que plus personne à part les pédophiles ne veut enseigner….


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Bon la sanction était peut-être disproportionné, je fait confiance aux juges, par contre l’usurpation d’identité c’est pas puni par la loi ? (En plus d’être interdite dans les conditions d’utilisation de FB ?). Ah si… Mr les Juges pensez-y la prochaine fois…

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Sauf que le lycéen a été sanctionné. Ici, le tribunal administratif estime seulement que la sanction a été disproportionnée (exclusion définitive), car l’injure n’était pas public et le lycéen a reconnu ses tords (a présenté ses excuses) :



“Tout en reconnaissant que l’intéressé s’était bel et bien rendu coupable de «&nbsp;faits graves&nbsp;» ayant «&nbsp;porté atteinte à la dignité des professeurs&nbsp;», les juges en charge du dossier ont estimé que l’internaute n’avait pas d’antécédents disciplinaires, s’était excusé et que «&nbsp;la seule publicité donnée au site&nbsp;» résultait des professeurs ou de l’administration, «&nbsp;mais non de l’élève&nbsp;».” (article Next inpact)

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Je pense que certains commentateurs devraient se renseigner sur ce qu’est un conseil de discipline avant d’avoir des avis aussi tranchés.

Pour l’avoir vu en vrai, c’est difficile de faire un système plus partial, on se croirait limite en URSS.



Rien que le fait que l’équipe de direction et les profs sont à la fois juges, procureurs et bien souvent partie rends la chose complètement partiale. Et pour ne rien arranger, l’élève n’a pour seule défense des délégués de classe inexpérimentés et souvent complétement terrorisés. En général, il ne sert à rien de se défendre, le corps enseignant ayant toujours tendance à exercer leur influence partout ou c’est possible.

Les seuls qui peuvent peut être s’en sortir c’est les quelques gosses de riches défendus par un avocat (et encore, bien souvent l’avocat conseille d’aller directement en appel )



Dans cette affaire, on voit bien que la sanction prononcée par une justice (plus ou moins) neutre n’est pas la même que celle du conseil de discipline complétement partial.



Un peu de lecture sur le sujet:

http://www.travail-social.com/J-ai-assiste-un-eleve-en-conseil

http://rue89.nouvelobs.com/2013/08/26/conseil-discipline-julie-est-renvoyee-nai-…

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joma74fr a écrit :



Sauf que le lycéen a été sanctionné. Ici, le tribunal administratif estime seulement que la sanction a été disproportionnée (exclusion définitive), car l’injure n’était pas public et le lycéen a reconnu ses tords (a présenté ses excuses) :



“Tout en reconnaissant que l’intéressé s’était bel et bien rendu coupable de « faits graves » ayant « porté atteinte à la dignité des professeurs », les juges en charge du dossier ont estimé que l’internaute n’avait pas d’antécédents disciplinaires, s’était excusé et que « la seule publicité donnée au site » résultait des professeurs ou de l’administration, « mais non de l’élève ».” (article Next inpact)





Ca ne change rien. Là les juges ont été clairement bisounours.

Ou au minimum demontrent une meconnaissance de ce que c’est qu’un réseau social, avec tous les effets secondaires que ca peut avoir (droit à l’oubli, etc.)



Et franchement, l’usurpation d’identité moi ca me parait grave. C’est d’ailleurs la seule et unique raison qui fait que j’aie un compte FB à mon vrai nom : pour ne pas qu’in débile ou qqun de mal intentionné comme ce petit con (parce qu’on ne me fera pas croire que ses intentions n’étaient pas mauvaises) fasse n’importe quoi sous mon nom.


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La justice considère qu’il n’aurai pas du être renvoyé, donc il faut dédommager.&nbsp;



Etre renvoyé en cours d’année, c’est très souvent synonyme de redoublement. 1500€ pour perdre un ans, je vois pas en quoi c’est disproportionné. Je suis sûr qu’à choisir, il aurai préféré ne pas être renvoyé et ne pas toucher les 1500€.&nbsp;



Et le préjudice morale existe réellement. Pour quelqu’un qui s’en fout de sa scolarité, le préjudice est faible. Pour quelqu’un qui espère réussir sa scolarité, ça peut vraiment plomber le morale. Hors ici on parle d’un lycéen avec aucun antécédent, donc tout porte à croire qu’il ne s’en foutait pas de se faire renvoyer.&nbsp;

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Ca n’a rien de publique, d’après la décision de justice.&nbsp;

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Traiter des juges de “bisounours”… je n’aimerais pas être jugé par quelqu’un comme toi dans ce cas. L’impartialité n’est pas trop ton truc dans cette affaire.



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“(parce qu’on ne me fera pas croire que ses intentions n’étaient pas mauvaises)”



Personne n’a jamais affirmer cela.

La justice annule l’exclusion d’un lycéen ayant insulté ses professeurs sur Facebook

  • La justice administrative estime qu’il y a eu « erreur d’appréciation »

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