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Ubuntu 17.10 disponible en version finale : la grande bascule vers GNOME Shell

Coucou Wayland

Ubuntu 17.10 disponible en version finale : la grande bascule vers GNOME Shell

Le 19 octobre 2017 à 14h45

Vous pouvez désormais télécharger la version finale d'Ubuntu 17.10. De son nom de code Artful Aardvark, elle constitue un changement majeur dans l’avancée du système, puisque Canonical y signe son grand retour vers GNOME. Les nouveautés sont par ailleurs nombreuses, comme nous allons le voir.

En avril dernier, Canonical annonçait une nouvelle fracassante : l’abandon de plusieurs projets pour se recentrer sur des solutions existantes. Exit donc Unity, Ubuntu n’utilisera plus désormais que GNOME. Le projet Mir visant à fournir à la distribution un nouveau serveur d’affichage est également écarté : le futur d’Ubuntu passe par Wayland.

Autant dire que la version 17.10 était attendue, car elle marque la mise en pratique de ces décisions. La version finale peut être récupérée comme d’habitude depuis le site officiel sous différents formats, mais avant de se précipiter, il faudra bien prendre en compte certains changements, car des réflexes acquis depuis longtemps seront à revoir.

De plus, signalons que Canonical ne fournit plus d’images ISO 32 bits pour Ubuntu (sauf pour l'édition Server). Ceux ayant déjà un système 32 bits pourront par contre déclencher la mise à jour. Une nouvelle étape sur la route du 64 bits roi.

Adieu Unity, bonjour GNOME

Le changement que tout le monde attend de jauger est bien le passage de Unity vers GNOME Shell. Ce sont toutes deux des interfaces graphiques reposant sur GNOME, l’environnement servant de socle applicatif à Ubuntu. Mais Canonical, plutôt que d’utiliser Shell, avait choisi de développer sa propre interface, donnant naissance à Unity.

Dans la pratique, les utilisateurs ne devraient pas être trop surpris. Les éléments de base sont toujours là : une grille en bas à gauche pour faire apparaître les applications, le dock de gauche pour épingler ses logiciels (une option permet de le masquer quand il n'est pas utilisé) et voir ceux déjà ouverts, et enfin une barre en haut pour les menus, le réglage du son, le réseau, les notifications et bien sûr les fonctions liées à la session (verrouillage, redémarrage, arrêt…) :

Ubuntu 17.10Ubuntu 17.10

Mais sortis de ces éléments, le reste disparaît et il faudra prendre quelques nouvelles habitudes. Pour les notifications par exemple, le centre unifié de GNOME intègre directement les contrôles de lecture pour les médias. La touche Windows (ou CMD sur un Mac) lance un mode Exposé affichant toutes les fenêtres. Les contrôles sont toujours là : déplacement, fermeture, envoi vers un autre écran ou espace de travail, etc.

Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent, leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni, même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples modifications dans l’expérience utilisateur. Les grands principes, eux, ne changent presque pas. En clair, un Shell mâtiné de Unity qui ne devrait pas décontenancer les utilisateurs.

Dans l’ensemble, le résultat se révèle agréable. L’interface est réactive et les petites animations discrètes ne sont pas pour déplaire. On notera également quelques raffinements, comme le passage des fenêtres sous le dock s’affichant par transparence. Et, surprise, les boutons de contrôle des fenêtres sont repassés à droite. Ceux qui n'apprécient pas ce changement pourront bien entendu l'inverser dans les options d'interface.

L’utilisation de Wayland par défaut n’a provoqué sur notre machine de test aucun problème particulier. Cependant, ceux qui ont des cartes NVIDIA risquent de rencontrer des problèmes avec le pilote binaire classique. Si Ubuntu détecte la moindre incompatibilité, il rebasculera sur X.org. Un comportement prévisible, les autres distributions ayant fait de même, du moins pour celles poussant Wayland (Fedora avait dégainé la première).

Notez enfin que ceux qui tiennent absolument à Unity pourront y revenir. Il suffira d'installer le paquet correspondant pour retrouver la version 7 de l'environnement.

Ubuntu 17.10Ubuntu 17.10

GNOME 3.26 et mise à jour générale des applications

Ubuntu 17.10 intègre GNOME 3.26 et toutes les nouveautés qu’il embarque. Pour ceux qui étaient sur une ancienne version de l’environnement, il faudra donc prendre en compte des changements supplémentaires. Par exemple, un panneau de paramètres entièrement révisé avec une barre latérale pour classer les réglages par catégories

Parmi les autres nouveautés de GNOME 3.26, on signalera l’arrivée d’un panneau de gestion des emojis et la prise en charge des couleurs dans ces derniers, des résultats de recherche améliorés (plus lisibles et plus nombreux), des paramètres d’affichage plus évidents, ou encore différentes petites retouches graphiques, comme une barre supérieure translucide quand aucune application n’est en plein écran, ou de nouvelles fenêtres de signalements d’erreurs quand une application ne répond pas.

Notez que la session par défaut dans Ubuntu utilise une version modifiée du Shell. Les utilisateurs qui souhaiteraient retrouver un « vrai » GNOME Shell peuvent installer le paquet gnome-session présent dans Logiciels.

Évidemment, et comme toujours avec une nouvelle version de distribution, tous les logiciels et composants ont été mis à jour. Ubuntu 17.10 est centrée sur un noyau Linux 4.13, qui devrait améliorer grandement la gestion de l’énergie sur une partie des ordinateurs portables. Le système de fichiers Ext4 est utilisé par défaut et, pour rester dans les composants principaux, on note Mesa 17.2.2, X.org 1.19 ou encore GCC 7.2.0.

Le système reste donc sur son idée de toujours récupérer les dernières versions stables, contrairement à d'autres distributions qui préfèrent tabler sur des versions éprouvées par le temps (comme Debian, qu'Ubuntu reprend). À côté de ces composants, on retrouvera donc les dernières révisions stables de LibreOffice, Firefox, Thunderbird et autres. On notera que le lecteur multimédia Rythmbox se dote d’une nouvelle interface rappelant VLC, et que Xterm disparaît purement et simplement.

Une version clairement importante

On pouvait penser initialement que cette mouture 17.10 ne serait qu'un maillon menant vers la version majeure 18.04. Pourtant, Artful Aardvark est bien un changement majeur, ne serait-ce que pour sa bascule vers GNOME Shell. Que Canonical y ait apporté assez de changements pour fournir une vraie sensation de retrouver Unity n'y changera rien : les utilisateurs faisant la mise à jour ont tout intérêt à savoir que des réflexes seront à changer.

Malgré l'ampleur de cette évolution, on se surprend à trouver très rapidement ses repères, Canonical ayant manifestement très bien travaillé sa copie. La qualité de l'ensemble est évidente. Bien sûr – et comme toujours – certains aimeront, et d'autres pas. Mais l'éditeur a maîtrisé sa bascule, à tel point en fait que le travail avait probablement commencé avant les annonces fracassantes de Canonical au printemps dernier.

On formulera quand même une critique à l'encontre d'Ubuntu 17.10. Malgré ces changements au message fort (certains diraient que la distribution revient dans le rang), Canonical a laissé en place l'application d'Amazon. Elle ne dépend pas d'une éventuelle case à cocher pendant l'installation, et elle est même toujours épinglée dans le dock. Quoi qu'en dise Canonical, cet élément cadre toujours aussi mal avec un système propulsé par du logiciel libre.

Comme toujours, le téléchargement se fera en fonction des goûts de chacun, car Ubuntu est accompagné de multiples dérivés. Notez d'ailleurs que selon les cas, on peut récupérer une image 32 bits, car la création de ces ISO reste à la discrétion des équipes dédiées :

Le 19 octobre 2017 à 14h45

Commentaires (121)

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Le bouton amazon cadre mal avec le reste mais si c’est un moyen de financement qui évite aux utilisateurs de devoir donner, pourquoi pas.

Après tout le reste du système est entièrement gratuit et prend du temps à développer, et vu la popularité d’Ubuntu je préfère encore qu’ils intègrent un bloatware unique plutôt que la version desktop disparaisse faute de moyens.

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ErGo_404 a écrit :



et vu la popularité d’Ubuntu je préfère encore qu’ils intègrent un bloatware unique plutôt que la version desktop disparaisse faute de moyens.







Des distros Linux qui disparaissent, il y en a tous les jours. Debian existe depuis plus de 20 ans et n’a pas ce type de méthodes “discutables” dans son carcan. Si Ubuntu disparaissait, ça ne me ferait ni chaud ni froid.

Après chacun voit midi à sa porte, j’en connais qui utilisent Linux pour des raisons philosophiques et qui ont un compte Facebook et une adresse Gmail.<img data-src=" />


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NXI a écrit :



ces multiples modifications dans l’expérience utilisateur l’utilisation / l’interface





C’est devenu un nouveau terme à la mode, la traduction littérale de “user experience” <img data-src=" />

Alors que les interfaces graphiques ne datent pas d’hier, et qu’avant on employait d’autres expressions tout à fait satisfaisantes :




  • l’ergonomie a changé

  • l’agrément d’utilisation est meilleur

  • la nouvelle interface graphique (parfois “IHM”) bla bla bla

  • un meilleur ressenti utilisateur

  • etc.


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Je ferai le grand saut sur la version d’aveil, pas avant. Mais je crains quand même des perturbations dans mes habitudes… (j’ai déjà eu des conflits d’affichage par le passé)





Notez enfin que ceux qui tiennent absolument à Unity pourront y revenir.

Il suffira d’installer le paquet correspondant pour retrouver la

version 7 de l’environnement.





Il suffit de l’installer pour remplacer Gnome ? Unity s’active seul, sans autre intervention nécessaire ?

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D’un autre côté le distros qui sont aussi bien supportées par tous les outils il n’y en a pas tant que ça.

Ubuntu contribue beaucoup au mondre du libre et ça serait dommage de les perdre. Et pour ceux que ça dérange d’avoir une icône Amazon .. eh bien ils sont libres d’installer autre chose.

Force est de constater qu’a priori ça ne pose pas tant de problèmes que ça.

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Ca ne correspond pas à la même chose.

Dans le terme “UX” ou User Experience, il n’y a pas que la notion d’interface graphique, il y a aussi la notion de toute la relation entre l’utilisateur et le produit/le service.

Par exemple, si tu contactes le SAV d’une boutique le type de réponse du service client fait partie de l’expérience utilisateur, alors que ça ne fait pas partie de l’IHM.

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… putain que c’est moche (et mal foutu mais bon on n’est plus à ça près tant le risque de devenir aveugle est grand).



A+

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Je comprends pas la disparition des images 32 bits…

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ErGo_404 a écrit :



D’un autre côté le distros qui sont aussi bien supportées par tous les outils il n’y en a pas tant que ça.





Il y a 5+ ans, ok. Maintenant, il est rare d’avoir des problèmes avec n’importe quelle distro non exotique.

Mais je reconnais que Canonical à beaucoup contribué. C’est moins vrai maintenant rien que dans l’innovation. (la preuve)


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jackjack2 a écrit :



Je comprends pas la disparition des images 32 bits…







tu as le choix sur Linux Mint Sonya ou Betsy (debian)


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2show7 a écrit :



tu as le choix sur Linux Mint Sonya ou Betsy (debian)





Oui je sais bien, ou même les L/K/X-buntu, mais je comprends pas leur logique


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Ricard a écrit :



C’est moins vrai maintenant rien que dans l’innovation. (la preuve)







Plutôt que de bêtement réinventer la roue (Unity, Mir…) je trouve au contraire que leurs contributions sont désormais plus discrètes, mais finalement plus utiles. Par exemple, c’est désormais un employé de Canonical qui maintient Ajustements (gnome-tweak-tool). Ils ont également récemment contribué à un hackathon sur l’amélioration de la prise en charge des écrans à haute densité de pixels (HiDPI) par GNOME.



De façon générale, ils sont désormais bien plus actifs dans le développement de la stack GNOME, dont certains composants sont également utilisés par Budgie, MATE, Cinnamon…


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Je dois dire que l’appli Amazon a fortement contribué à mon allergie envers Ubuntu, ça et le bureau Unity plus deux ou trois autres détails.



Finalement je suis revenue à Mageia, pas forcément pour des raisons uniquement rationnelles et ça va merci.

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jackjack2 a écrit :



Oui je sais bien, ou même les L/K/X-buntu, mais je comprends pas leur logique







J’ai bien essayé les différentes versions d’ubuntu (unity) sur clé usb et à chaque fois ça ralentissait ou freezait. je n’ai jamais rencontré de problème sur Mint 32 bit (avec Cinnamon, même sur clé )



Enfin je comprends ils reviennent sur gnome


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2show7 a écrit :



J’ai bien essayé les différentes versions d’ubuntu (unity) sur clé usb et à chaque fois ça ralentissait ou freezait. je n’ai jamais rencontré de problème sur Mint 32 bit (avec Cinnamon, même sur clé )



Enfin je comprends ils reviennent sur gnome





Je pensais effectivement à Mint, ben tu m’as convaincu <img data-src=" />


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Je me demande ce que va donner la mise à niveau de mon ubuntu gnome, j’espère ne pas me retrouver avec ce thème mauve/orange et ce merdier d’amazon truc bidule <img data-src=" />

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ErGo_404 a écrit :



Ca ne correspond pas à la même chose.

Dans le terme “UX” ou User Experience, il n’y a pas que la notion d’interface graphique, il y a aussi la notion de toute la relation entre l’utilisateur et le produit/le service.

Par exemple, si tu contactes le SAV d’une boutique le type de réponse du service client fait partie de l’expérience utilisateur, alors que ça ne fait pas partie de l’IHM.





J’insiste, “expérience utilisateur”, c’est un anglicisme, c’est juste une traduction littérale de l’anglais.

On n’employait pas ce terme il y a 3 ans par exemple, pour le service client. D’ailleurs quand on a besoin du service client, on ne fait pas une expérience, ce n’est pas expérimental. Le SAV fait partie de la qualité de service, tout simplement, ou de l’agrément de la marque (et on peut trouver d’autres formulations plus précises).


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jackjack2 a écrit :



Je pensais effectivement à Mint, ben tu m’as convaincu <img data-src=" />







Va sur ubuntu-mate.org/download tu as, au lieu de Betsy (64 bits) c’est Zetsy en 32 bits


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Les processeurs actuels utilisent parfaitement les architectures x64.

De plus, sur un os 32 bits, tu est obliger d’utiliser un noyaux PAE si tu as plus de 3 Go de ram ce qui n’est pas rare aujourd’hui. Et les noyaux PAE sont une particularité…



Et Ubuntu n’est pas la première à ne plus distribuer une version 32 bits en workstation…



En anglais mais beaucoup plus détaillé :https://askubuntu.com/questions/151068/for-a-32-bit-kernel-what-are-the-pros-con…





Et il faut savoir qu’avec un os 32 bits, exite l’utilisation de plus de 4 Go de ram pour un processus….

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fini Unity.



Ce qu’ils proposent c’est d’avoir Gnome sans les modifs de canonical, c’est tout.

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…. c’est plutôt zesty 17.04 (supporté un an) ou artful 17.10 (jusque juillet 2018) en 32 bits

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j’avais définitivement abandonné ubuntu depuis unity et plus généralement leur politique de cavalier seul plutôt que contribuer aux projets existants (mir, …).



Leur revirement qui devient concret pourrait m’inciter à leur retrouver une petite place sur un desktop (sur 6), histoire de tester pour voir le chemin parcouru.

Mais entre temps, j’ai découvert Linux Mint qui me donne entière satisfaction pour les desktops/laptops (et Debian forever pour les serveurs).

Et pas sûr que les changements d’Ubuntu seront suffisant pour m’inciter à revenir chez eux au dela d’un ordi isolé.

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Cependant, ceux qui ont des cartes NVIDIA risquent de rencontrer des problèmes avec le pilote binaire classique. Si Ubuntu détecte la moindre incompatibilité, il rebasculera sur X.org





Le système prévient dans ce genre de cas ? (par prévenir, j’entends autrement qu’une entrée dans le syslog et via une boite de dialogue par exemple)

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Donc contrairement à ce que dit l’actu, aucun intérêt à revenir à Unity alors ?

Quelles sont les modifs dont tu parles ?

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Y’a pas à dire, je n’ai jamais accroché ni à Unity, ni à GNOME 3.



MATE gardera ma préférence pour encore longtemps, upgrade prévue pour la prochaine LTS une fois le support de la 14.04 terminé.



Quant à l’aspect cavalier seul de Canonical, autant je déplore l’abandon de leurs projets comme Ubuntu Touch qui partait bien, autant ça se comprend aussi qu’ils se soient recentrés et ont abandonné pas mal de choses.

L’entreprise n’a pas les ressources nécessaires pour développer ses propres solutions, elle reste encore fortement perfusée par les fonds propres de Shuttleworth et n’est pas rentable. Ils ont eu beaucoup d’ambition (projet Edge, Ubuntu Touch qui en a découlé, Mir, Unity, service Cloud…), mais pas les moyens pour y parvenir.



Par contre, j’ai toujours trouvé les critiques à leur égard assez injustifiées sur l’aspect “cavalier seul” et “ils réinventent la roue”. Quand on sait que le monde du libre fork pour un rien avec parfois le dérivé qui devient plus populaire et efficace que la branche originale (coucou OpenOffice), c’est assez ironique de le leur reprocher.

Après c’est partout pareil, les gens aiment quand y’a du drama.

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Si ça n’a pas changé, après avoir installé le paquet, tu as le choix de l’interface au moment du login.

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Donc si je suis bien, il n’y a aucune assurance de réussir à faire marcher une carte graphique nvidia dans cette nouvelle version, du fait de wayland. En outre, je doute que ce type de soucis soit réglé d’ici à la prochaine LTS, la 18.04, puisque Nvidia ne s’intéresse pas beaucoup au sujet, et que les drivers libre ont déjà du mal à tenir la cadence. C’est un peu embêtant, et fait une bonne raison de ne pas mettre à niveau pour l’instant.



Mais qu’en est-il des cartes amd ? Je les croyais prises en charge directement au niveau du noyau, et donc non-sujette à ce type de variation ?

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Ce n’est pas tout à fait exact.

&nbsp;Les pilotes proprio’&nbsp; Nvidia sont assez bien maintenus pour linux. (Le dernier en date est le 384.90 du 21/09/2017)

Certes cette maintenance n’a pas la fréquence et régularité des pilotes Win mais c’est déjà pas mal.

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ErGo_404 a écrit :



Et pour ceux que ça dérange d’avoir une icône Amazon .. eh bien ils sont libres d’installer autre chose.





<img data-src=" /> Linux Mint, basée sur Ubuntu sans ses merdes. <img data-src=" />


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choukky a écrit :



<img data-src=" /> Linux Mint, basée sur Ubuntu sans ses merdes. <img data-src=" />







Ubuntu a encore le mérite d’exister <img data-src=" /> <img data-src=" />


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<img data-src=" /> C’est un fait. Mais comme Ubuntu est basée sur Debian j’ai préféré installer la version LMDE de Mint qui me suffit amplement et pour les besoins “serveur”, c’est Debian direct. <img data-src=" />

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Mon 32 bits est récalcitrant à Debian

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Ah bon. Je suis en ce moment sur un vieux portable Pentium 4 avec 1 Go de ram et ça marche niquel…







Faut pas non plus que j’ouvre trop d’applications sous peine de swaper comme un porc. <img data-src=" />

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choukky a écrit :



Ah bon. Je suis en ce moment sur un vieux portable Pentium 4 avec 1 Go de ram et ça marche niquel…







Faut pas non plus que j’ouvre trop d’applications sous peine de swaper comme un porc. <img data-src=" />







les vidéos youtube, il faut que je les mettent en 240 pixel pour les voir correctement et parfois de plus haut formats passent nickel (va-t-en chercher à comprendre) (j’ai 2 gb de ram et un mono core à 1.86 ghz, pas de cg) Les 2 gb de ram m’affiche error à l’installation de l’os, mais je n’ai jamais eu de problème ensuite


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ubuntu mate &lt;3

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Bizarre. Faut faire une recherche sur google avec le message d’erreur pour voir si quelqu’un a eu le même soucis, ou tester avec une seule barrette pour voir s’il y en a une défectueuse ou qui aurait un mauvais contact.

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Bonn, Unity, c’est ce qui m’a fait abandonner Ubuntu pour Mint puis Fedora, pas un mal que ça disparaisse compte tenu de l’ergonomie, disons, discutable du zinzin (avis personnel).



Après, j’ai trouvé mon compte avec Cinnamon, supporté par Mint, Fedora et quelques autres.



Sinon, ils ne font plus de version avec Budgie ? J’ai installé Solus sur une de mes machines, c’est pas mal à première vue comme IGU.

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Pour youtube, c’est peut-être du au pilote vidéo installé par défaut et voir si un pilote proprio résoudrait le problème.

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OlivierJ a écrit :



J’insiste, “expérience utilisateur”, c’est un anglicisme, c’est juste une traduction littérale de l’anglais.

On n’employait pas ce terme il y a 3 ans par exemple, pour le service client. D’ailleurs quand on a besoin du service client, on ne fait pas une expérience, ce n’est pas expérimental. Le SAV fait partie de la qualité de service, tout simplement, ou de l’agrément de la marque (et on peut trouver d’autres formulations plus précises).





Juste pour pinailler : “expérience utilisateur” n’est pas un anglicisme. Un anglicisme est un mot (ou expression) de la langue anglaise introduit dans une autre langue. Ici le terme “expérience utilisateur” n’est pas un mot utilisé tel quel en Anglais. Ce que tu veux dire c’est que c’est une traduction littérale malvenue.

&nbsp;

Et concernant le terme “expérience”, je ne partage pas ton point de vue. Un mot peut avoir plusieurs sens : le mot expérience ne signifie pas seulement “essai” ou “test” (comme une expérience scientifique) mais aussi “Pratique

de quelque chose, de quelqu’un, épreuve de quelque chose, dont

découlent un savoir, une connaissance, une habitude&nbsp;; connaissance tirée

de cette pratique”. Par exemple “un conducteur sans expérience”, ou “j’ai beaucoup d’expérience dans ce domaine”. Et dans ce cas, “expérience utilisateur” a tout son sens : ça représente ce que l’utilisateur retient de son utilisation du produit ou du support. :)


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Le fait que Wayland soit le choix par défaut ne t’empêche pas de rebasculer sur X.org si tu préfères.

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Ça reste une mode récente, j’insiste.

Et on ne voit fleurir que depuis quelques années des offres d’emploi “UX” aussi.

C’est effectivement une traduction littérale malvenue et qui “pollue” la langue, qui avait déjà de nombreuses façons de parler du côté pratique ou de l’agrément d’une interface, d’ailleurs on parlait souvent du côté ergonomique.

(anecdote personnelle, j’ai une amie qui a fait un Master en ergonomie, sujet vaste et intéressant, et qui trouve du travail en informatique comme conseil, elle m’a montré des exemples concrets d’améliorations et recommandations qu’elle a faites)

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Arf, j’ai synaptic qui ne se lance même pas… <img data-src=" />



Heureusement que c’est une MV pour tester. <img data-src=" /> (le problème vient peut-être de là d’ailleurs)

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choukky a écrit :



Bizarre. Faut faire une recherche sur google avec le message d’erreur pour voir si quelqu’un a eu le même soucis, ou tester avec une seule barrette pour voir s’il y en a une défectueuse ou qui aurait un mauvais contact.







une seule avec 2gb et pas de problème jusqu’à présent



Quand j’utilisais l’Amiga 1200, on pouvait modifier le tampon de charge dans la ram pour pouvoir lire à l’aise une vidéo. depuis que je suis passé sur Windows ou Linux, je ne vois plus ce paramètre modifiable (ou alors il fonctionne par défaut)


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Firefox (et les autres navigateurs aussi certainement) utilise aussi bien la mémoire cache sur disque que sur ram. Par contre je ne sais pas comment il choisit quoi va où.

Pour forcer le cache sur ram il faut aller dans about:config et mettre browser.cache.disk.enable sur false, bien vérifier que browser.cache.memory.enable est sur true (sinon il n’y a plus de cache <img data-src=" />) et rajouter une nouvelle clé de type nombre entier : browser.cache.memory.capacity à mettre à -1 (pour une gestion automatique de la taille du cache).

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C’est donc la fin d’Ubuntu GNOME 👌🏼

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C’est donc la fin d’Ubuntu GNOME ;)

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Bon pour ceux que ça intéresse la mise à niveau de Ubuntu Gnome vers cette version 17.10 se passe bien (Mon driver nvidia proprio est pas cassé pour une fois)

Au démarage j’ai le choix entre:





  • Gnome

  • Gnome Classic

  • Gnome sur X.org

  • Ubuntu

  • Ubuntu sur X.org







    Je suppose que que Gnome ou Ubuntu utilise Wayland… en tout cas impossible à lancer ça me ramène sur LightDm. Je vais continuer avec X pendant un moment je pense \o/

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jackjack2 a écrit :



Je comprends pas la disparition des images 32 bits…





C’est pourtant assez simple : moins de temps a maintenir des version que personne n’utilise, c’est plus de temps pour travailler sur le reste de l’OS.



De plus la plupart des gens qui installent la version 32 bit le font sans trop savoir pourquoi alors que la version 64 bit conviendrait mieux. La plupart des machines qui ne peuvent pas fonctionner en 64 bit seront de toute façon mieux avec une autre distribution que Ubuntu standard.


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Je plussoie.

&nbsp;

Je suis sur Ubuntu Mate depuis longtemps, j’apprécie sa légèreté (450 Mo de RAM au lieu de 850, à peine plus lourd que Lubuntu) et son style épuré (mais pas “pauvre” comme lxde). Je trouve que c’est le meilleur compromis entre fonctionnalités et légèreté.

&nbsp;

De plus ils semblent maintenir une version 32bits, ce qui est appréciable pour des machines anciennes, équipées de processeur 64bits certes, mais avec peu de RAM.

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Du coup je me pose une question : les paquets continuent de tous exister en version 32 bits ou seulement ceux dont dépendent les paquets qui n’existent pas en 64 bits ? Si c’est la première solution qui a été choisie, ça va pas soulager grand chose (juste la fabrication probablement automatisée des ISO et leur réplication par les miroirs).



Je précise que je n’ai aucune idée de la façon dont fonctionnent les dépôts Ubuntu. Sous Debian, l’arborescence est créée par nom de paquet source, et les paquets binaires des différentes architectures sont dans un même répertoire. Un miroir multi-architecture amd64/i386 réplique intégralement les deux architectures.

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A version équivalente, un OS en 32 bits utilise nettement moins de RAM qu’en 64 bits.

&nbsp;Typiquement lorsque j’installe un PC avec processeur 64bits et seulement 1 à 2 Go de RAM (souvent le cas des dual-core en DDR2), je préfère y mettre un système 32bits qui d’après mon expérience sera bien plus véloce car il ne saturera pas la RAM. A partir de 3Go de RAM la question ne se pose plus.

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Même chose pour moi.

J’ai évité qu’une douzaine de machines partent à la casse ces 18 derniers mois en présentant Linux Mint à des clients : souvent ce sont des machines à base de Core 2 Duo \ A64 X2&nbsp; avec 2Go max de Ram dotées à la base de XP ou Vista. Elles tournent très bien et les personnes sont étonnées de la seconde jeunesse de leur machine.&nbsp;

Mais il y a un gros point noir : Skype dans sa nouvelle version n’existe qu’en 64 bits.&nbsp;

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Oui au niveau de la production des images, le soulagement sera très faible dans un premier temps,&nbsp; même si les outils automatisés ont parfois aussi besoin de maintenance.

&nbsp;

&nbsp;je pense que c’est plutôt l’idée d’habituer les gens a utiliser le 64 bit. Parce que, vu le nombre de problème que j’ai eu a cause du 3264 bit. Le fait de n’avoir qu’une version

privilégiée devrait leur simplifier les choses au niveau du support

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Certes mais sur les machines limitées en mémoire comme celles que tu cites, mieux vaut utiliser autre chose que Ubuntu de toute façon.

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J’avais arrêté d’utiliser Ubuntu avec la dobe d’unity. J’utilise linux mint mate depuis 4ans, aucun soucis.

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Perso, j’ai commencé à utiliser Gnome Shell en Février 2011, suite à une démo au FOSDEM. Je ne peux pas dire qu’Unity ait réeussi à me séduire depuis, et la création du projet Mir n’a rien fait pour me rassurer sur l’avenir de la tambouille Canonical. Ubuntu a été une très bonne chose de 2004 à 2010, mais après ça a quand-même été un peu n’importe quoi…

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2show7 a écrit :



Quand j’utilisais l’Amiga 1200, on pouvait modifier le tampon de charge dans la ram pour pouvoir lire à l’aise une vidéo. depuis que je suis passé sur Windows ou Linux, je ne vois plus ce paramètre modifiable (ou alors il fonctionne par défaut)





Oh, un Amigaïste <img data-src=" /> .

J’ai eu un Amiga 500 puis un 1200 jusqu’en 1998, mon frère avait un A3000, sur lequel il avait aussi installé NetBSD vers la fin.

De quoi parles-tu exactement à propos du “tampon de charge dans la RAM” ?


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OlivierJ a écrit :



Oh, un Amigaïste <img data-src=" /> .

J’ai eu un Amiga 500 puis un 1200 jusqu’en 1998, mon frère avait un A3000, sur lequel il avait aussi installé NetBSD vers la fin.

De quoi parles-tu exactement à propos du “tampon de charge dans la RAM” ?







Comme pour les imprimantes tu as un tampons d’attente avant d’imprimer (plus le tampons est grand au plus tu as de la fluidité à la sortie et continue à charger pendant la décharge si le texte ou le film est plus long)


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Oui je sais ce qu’est un tampon, mais tu parles de quelle application sur Amiga pour la lecture des vidéos ?



Je lisais des vidéos sur Amiga (évidemment pas de la HD x264 <img data-src=" /> plutôt du MPEG base résolution) mais je ne me souviens pas avoir modifié quelque chose par rapport à la bufferisation.

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Le mot expérience en Français ne fait pas forcément référence à une expérimentation. Cela peut aussi faire référence à quelque chose que l’on vit et duquel on tire une information ou une leçon.

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N’oublie pas qu’a cette époque, on parlais de Mega bytes et non Gb. On pouvais modifier certains paramètres par le cli. les commandes avait une valeur par défaut que tu pouvais changer



exemple : dans le cli, tu tapais la “commande” avec ? ou -h (help) tu obtenais tous les paramètre à modifier. Des valeurs y était mise par défaut (ou parfois tu avais un texte affiché te donnant des valeurs possibles, comme 0 - 255). C’est loin déjà 15 à 20 ans<img data-src=" />

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Basée sur Ubuntu LTS. Important de le préciser, car ça te met en général une ou deux versions en retard par rapport à Ubuntu. Mais c’est vrai que c’est une bonne distribution (ce commentaire a d’ailleurs été écrit depuis une Mint <img data-src=" /> )

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Si ça peut faire plus de développeurs prêts à contribuer à Ubuntu “main”, c’est tout bénef.

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Mais encore une fois l’ergonomie est souvent associée à l’interface graphique seule, or c’est en réalité un domaine bien plus vaste. Et si les postes “UX” fleurissent récemment c’est tout simplement parce que le sujet n’intéresse les entreprises que depuis quelques années, mais le principe existait (y compris en France) depuis bien plus longtemps que ça.

C’est juste que la plupart des éditeurs logiciels s’en foutaient complètement. Heureusement quelques startups sont passées par là et ont montré l’intérêt de bien penser son interface …

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Apparemment, la 17.10 n’est pas encore disponible via l’update-manager…(en tout cas chez moi, seule la 17.04 est dispo) Sait-on combien de temps il faut attendre entre la mise à disposition des ISO et la mise à dispo via update-manager ?

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ErGo_404 a écrit :



Le mot expérience en Français ne fait pas forcément référence à une expérimentation. Cela peut aussi faire référence à quelque chose que l’on vit et duquel on tire une information ou une leçon.





Oui, mais là ce n’est pas le sens. D’où le fait que je m’insurge de cet emploi abusif.







ErGo_404 a écrit :



Mais encore une fois l’ergonomie est souvent associée à l’interface graphique seule, or c’est en réalité un domaine bien plus vaste. […] le principe existait (y compris en France) depuis bien plus longtemps que ça.





Oui je sais bien, j’ai une copine qui a passé un master en ergonomie et qui m’a expliqué qu’en ergonomie il y a 2 grandes écoles, la française (historique) et l’américaine, et que c’est partiellement une “invention” française au 19e, et qu’on a encore des pontes sur le sujet. Et que ça s’applique à plein de domaines, elle a même fait un mini-mémoire sur l’organisation du travail d’une serveuse au sein d’un bar-restaurant.







ErGo_404 a écrit :



C’est juste que la plupart des éditeurs logiciels s’en foutaient complètement. Heureusement quelques startups sont passées par là et ont montré l’intérêt de bien penser son interface …





Je ne crois pas qu’Apple soit une startup depuis bien longtemps. <img data-src=" />

J’ai cité Apple parce que ses produits sont réputés pour la facilité d’utilisation et prise en main, depuis très longtemps (les premiers Mac avec souris par exemple), mais il y en a d’autres évidemment.

Il me semble qu’on fait plus attention au handicap aussi, d’où pour les grands organismes le recours à des ergonomes (“UX” ou pas) pour ça, comme des banques et des ministères (ou leurs sous-traitants). La copine ergonome travaille en mission pour la BNP, par ex, pour des besoins internes comme externe.


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2show7 a écrit :



N’oublie pas qu’a cette époque, on parlais de Mega bytes et non Gb.





Je n’oublie pas du tout mais pourquoi en parles-tu ?







2show7 a écrit :



On pouvais modifier certains paramètres par le cli. les commandes avait une valeur par défaut que tu pouvais changer





Ben, on peut toujours…

(et on le fait dès qu’on tape des lignes de commande, perso je lance souvent VLC comme ça en pratique)



Apparemment tu ne te souviens pas de l’application dont il était question, pour la vidéo. Mais comme on lisait depuis un disque local, sur Amiga, je n’ai pas souvenir qu’une mémoire tampon particulière était nécessaire (à régler).


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Apple a été précurseur dans ce domaine mais au final je pense que ce sont les nombreuses petites boîtes avec des produits bien pensés et qui ont commencé à concurrencer sérieusement les grosses qui ont vraiment poussé les grosses à se pencher sur la question.

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OlivierJ a écrit :



Je n’oublie pas du tout mais pourquoi en parles-tu ?





Ben, on peut toujours…

(et on le fait dès qu’on tape des lignes de commande, perso je lance souvent VLC comme ça en pratique)



Apparemment tu ne te souviens pas de l’application dont il était question, pour la vidéo. Mais comme on lisait depuis un disque local, sur Amiga, je n’ai pas souvenir qu’une mémoire tampon particulière était nécessaire (à régler).







Je ne m’en souviens plus, mais j’ai bien essayé de multiples player trouvé ici et là (pour .mov, .mpeg,.dl,.gl, etc) et pas toujours avec interface graphique. D’ailleurs, je m’inquiétais de voir la ram restante se rapprocher de 0, ça pouvait parfois planter la machine (ce qui n’était pas un gros problème pour Amiga)


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Non, ce n’est pas une traduction malvenue, ni un anglicisme : “expérience” est ici pris au sens de “tout ce qui est acquis résultant d’une pratique” (aka “expérience professionnelle”, “il a beaucoup d’expérience dans le métier” etc).



Si tu y réfléchis bien tu comprendras par toi-même à quel point les expressions que tu proposes pour remplacer sont réductrices : l'expérience utilisateur, ce n'est pas uniquement la facilité supposée avec laquelle il va exploiter l'interface pour accomplir une procédure : c'est la réactivité du système, la réactivité des équipes humaines aussi, sa satisfaction (et autres ressentis) sur la qualité des réponses données à un problème, sa compréhension générale d'un produit / service donné etc...      

Parler "d'agrément d'interface" ou "d'interface utilisateur" revient à n'évoquer qu'une facette particulière.






De la même manière, si l'on voulait être plus carré vis-à-vis de la grammaire française en disant "expérience de l'utilisateur", cela pourrait induire une ambiguïté vis-à-vis du lecteur si le contexte est insuffisamment défini : "de l'utilisateur en général" ou "d'un utilisateur en particulier" ? Même l'emploi au pluriel ne résoudrait pas forcément l'ambiguïté.       






"Expérience utilisateur", c'est moche, mais ça traduit bien le fait que le mot utilisateur est utilisé "en tant qu'adjectif" si j'ose dire pour qualifier la nature du mot expérience (ainsi que son périmètre, puisque le mot "utilisateur" inclut également une restriction implicite du public considéré) .       

Maintenant, si tu as une expression qui peut englober le même périmètre de sens, sous une forme plus respectueuse de la langue française mais (à peu près) aussi compacte, tu trouveras de nombreux amateurs ici (à commencer par moi). :smack:



(La seule alternative qui me vient à l’esprit c’est “expérience d’utilisation” ou “expérience à l’utilisation” et franchement, ni l’une ni l’autre ne me paraissent plus claires ou agréables à lire/entendre <img data-src=" />)

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[QUOTE]Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent,

leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien

que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni,

même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples

modifications dans l’expérience utilisateur.[/QUOTE]

&nbsp;

Bah si, c’est le sens. Je dirais même “c’est d’autant plus le sens ici”. Tu sembles confondre la cause et l’effet.

Cause : changements dans l’interface.

Conséquences : changements dans la manière dont l’utilisateur va appréhender son système d’exploitation et ses documents, dont il va effectuer ses actions quotidiennes, donc changements venant modifier son expérience.

On pourrait même arguer que dans ce cas de figure, le mot “expérience utilisateur” recouvre également, voire principalement la notion d’expérimentation pour le coup, puisque techniquement il se retrouve face à l’inconnu (en partie) donc il va devoir tester pour comprendre les mécaniques de la nouvelle interface.

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Citan666 a écrit :



Non, ce n’est pas une traduction malvenue, ni un anglicisme : “expérience” est ici pris au sens de “tout ce qui est acquis résultant d’une pratique” (aka “expérience professionnelle”, “il a beaucoup d’expérience dans le métier” etc).





Dans le sens où c’est employé, C’EST un anglicisme, c’est “user experience” traduit littéralement.







Citan666 a écrit :



Si tu y réfléchis bien tu comprendras par toi-même à quel point les expressions que tu proposes pour remplacer sont réductrices





C’est déjà bien réfléchi, et elles ne sont pas réductrices, c’est juste que tu cases plus de choses dans “user experience” que ce qui y est réellement. C’est le mauvais côté des anglicismes abusifs, une fois qu’on les utilise on a l’impression qu’on ne peut pas revenir au français normal, “d’avant” (c’est comme pour les gens qui disent “une opportunité”, ce qui n’est pas français).







Citan666 a écrit :



“Expérience utilisateur”, c’est moche





Eh oui, merci.







Citan666 a écrit :



(La seule alternative qui me vient à l’esprit c’est “expérience d’utilisation” ou “expérience à l’utilisation” et franchement, ni l’une ni l’autre ne me paraissent plus claires ou agréables à lire/entendre <img data-src=" />)





Il suffit d’aller chercher les articles d’il y a plus que 2-3 ans et on trouve tout ce qu’on veut. On ne parlait pas “expérience utilisateur”.

Pour ma part, je dis que l’interface est bien conçue, agréable à utiliser, ergonomique, etc. Je ne dirai jamais que “l’expérience” est bien. Je n’expérimente rien, j’utilise, ou éventuellement je teste, j’évalue.

<img data-src=" />


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[quote:5948437:Citan666][QUOTE]Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent,

leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni, même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples

modifications dans l’expérience utilisateur.[/QUOTE]

-&gt; dans l’usage

-&gt; dans l’utilisation

-&gt; à l’utilisation

-&gt; les habitudes d’utilisation



Faudrait par exemple regarder quand MS-Office est passé au bandeau, ce qu’on en disait. Ça m’étonnerait beaucoup qu’on ait parlé à l’époque “d’expérience”.



(en plus, “dans l’expérience”, ça ne rime pas à grand chose)



Quand on parle de l’utilisation des commandes au volant d’une voiture, ou d’une modification de l’ergonomie (terme souvent utilisé), on ne parle pas “d’expérience” non plus, ou parle de changement de conception, aussi.

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Bref, tu joues sur les mots encore plus que les anglais quoi. <img data-src=" />



Ou alors tu fais un pavé qui fait chier tout le monde (désolé, mais c'est la stricte vérité : si la sauce prend avec "expérience utilisateur", c'est justement parce que tu fais rentrer un ensemble de notions cohérent en deux petits mots).      






Et une fois encore tu réduis à un aspect particulier.      

"L'interface", c'est quelque chose qui n'est pas inscrit dans le temps, ni inscrit dans un contexte de jugement : c'est neutre, factuel.

"L'expérience utilisateur", dans le cadre logiciel, c'est l'évaluation intégrale depuis le moment où un utilisateur découvre l'interface jusqu'au moment où celle-ci lui est "acquise" (compréhension suffisante des mécaniques, automatismes d'utilisation imprégnés). Et dans le cadre d'un logiciel offrant un service commercial, tout ce qui va inclure de la relation humaine également.



Et cette évaluation s’appuie nécessairement, intrinsèquement, sur des préconceptions portant sur ce qu’attend le public utilisateur du logiciel, et la manière dont on suppose qu’il va vouloir l’utiliser (ou, plus fourbe, sur la manière dont on souhaite qu’il l’utilise).











OlivierJ a écrit :



[quote:5948437:Citan666][QUOTE]Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent,




 leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien     

que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas



démuni, même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples




modifications dans l’expérience utilisateur.[/QUOTE]      

-&gt; dans l'usage

-&gt; dans l'utilisation

-&gt; à l'utilisation

-&gt; les habitudes d'utilisation








Faudrait par exemple regarder quand MS-Office est passé au bandeau, ce      



qu’on en disait. Ça m’étonnerait beaucoup qu’on ait parlé à l’époque

“d’expérience”.




(en plus, "dans l'expérience", ça ne rime pas à grand chose)      








Quand on parle de l'utilisation des commandes au volant d'une voiture,      



ou d’une modification de l’ergonomie (terme souvent utilisé), on ne

parle pas “d’expérience” non plus, ou parle de changement de conception,



aussi.








Ce n'est toujours pas la même chose.&nbsp;     



Les mots que tu utilises pour remplacer sont “neutres”. “L’expérience utilisateur” induit également, et surtout, un jugement de valeur, une évaluation “qualitative”.

Donc ça ne marche pas.


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Moi, déjà! Je fais parti de ceux que tu cites. J’ai toujours aimé “Ubuntu” même quand elle était décrié par les puriste “”. Je ne vais toutefois pas installer cette version mais la suivante, 18.04. Ou juste l’essayer par curiosité.

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Et là, dans l’article, le jugement de valeur, la métrique de

l’évaluation si j’ose dire qui justifie l’emploi “d’expérience

utilisateur” et pas simplement “d’utilisation”, c’est justement tout le

changement induit par ces modifications, jaugé selon le présupposé (qui

se vérifie assez souvent) que les utilisateurs sont rétifs au

changement car celui-ci induit une perte d’efficacité plus ou moins forte et plus ou moins longue dans le temps.

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C’est bien une traduction de l’anglais mais pas un anglicisme car l’expression traduite est du français 100% correct.



Rien a voir avec le fait d’expérimenter, quand tu utilises un produit ou service, tu vis une expérience. Ça va bien plus loin que l’ergonomie de l’interface.



Il me semble que la notion d’“expérience” s’est mise a être massivement utilisée en informatique vers 2001, avec notamment Windows XP (pour “eXPerience”) et l’iPod. Bien plus qu’il y a deux-trois ans donc.

C’est dans cette période que l’industrie a commencé à s’intéresser à l’utilisateur.

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ErGo_404 a écrit :



Basée sur Ubuntu LTS. Important de le préciser, car ça te met en général une ou deux versions en retard par rapport à Ubuntu. Mais c’est vrai que c’est une bonne distribution (ce commentaire a d’ailleurs été écrit depuis une Mint <img data-src=" /> )







Ce qui n’est pas plus mal, et évite en partie les histoires de version foireuse.



Mint est orientée “sans souci”, d’où le choix des Ubuntu LTS comme base.







Citan666 a écrit :



Et là, dans l’article, le jugement de valeur, la métrique de

l’évaluation si j’ose dire qui justifie l’emploi “d’expérience

utilisateur” et pas simplement “d’utilisation”, c’est justement tout le

changement induit par ces modifications, jaugé selon le présupposé (qui

se vérifie assez souvent) que les utilisateurs sont rétifs au

changement car celui-ci induit une perte d’efficacité plus ou moins forte et plus ou moins longue dans le temps.







C’est comme le tri sélectif tout ça…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





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Heu… Ahem… T’es trop subtil pour moi là, je pige pas la blague… <img data-src=" />

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Citan666 a écrit :



“Expérience utilisateur”, c’est moche, mais ça traduit bien le fait que le mot utilisateur est utilisé “en tant qu’adjectif” si j’ose dire pour qualifier la nature du mot expérience (ainsi que son périmètre, puisque le mot “utilisateur” inclut également une restriction implicite du public considéré) .





Tu peux tout-à-fait oser dire que c’est utilisé en tant qu’adjectif, puisque c’en est un. En revanche il ne qualifie pas, mais met en relation l’expérience et les utilisateurs, pour préciser de quelle expérience il est question. C’est pas tellement plus moche que jardin municipal ou homme politique.


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Sinon, quelqu’un aurait des avis sur&nbsp;Ubuntu Budgie ? Je n’ai jamais testé.

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Citan666 a écrit :



Heu… Ahem… T’es trop subtil pour moi là, je pige pas la blague… <img data-src=" />







OlivierJ nous a fait un jour toute une dissertation sur le caractère incorrect de l’expression “tri sélectif”.



La dissertation sur la pertinence ou la correction de telle ou telle expression de la langue française semble être une de ses marottes…


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dvr-x a écrit :



Sinon, quelqu’un aurait des avis sur Ubuntu Budgie ? Je n’ai jamais testé.







Jusqu’ici, ce que j’ai vu de Budgie avec Solus me semble intéressant. C’est une IGU épurée mais complète, genre Mate, et je la trouve plutôt bien fichue et intuitive si on aime les IGU classiques.



Après, je ne l’ai pas testée plus que ça pour le moment, je ne peux pas t’en dire plus. Sachant que je n’ai pas tapé dans son implémentation à Ubuntu.


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Le coté épuré me plait bien, et il à l’air sympa à l’usage. C’est plus le coté “complet” ou j’étais perplexe…

&nbsp;

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Yes, la même sensation que supprimer des lignes de code inutiles <img data-src=" />

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On ne sera pas d’accord, mais pas grave.

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wagaf a écrit :



C’est bien une traduction de l’anglais mais pas un anglicisme car l’expression traduite est du français 100% correct.





Les mots sont du français, mais en pratique ça n’a pas de sens, en tous cas pas celui en anglais.

Demande à des gens plus âgés qui parlent bien, tu verras.

Utiliser, c’est expérimenter si on va par là.







wagaf a écrit :



Rien a voir avec le fait d’expérimenter, quand tu utilises un produit ou service, tu vis une expérience. Ça va bien plus loin que l’ergonomie de l’interface.





On ne vit pas une expérience…

Vivre une expérience, c’est sauter en parachute ou être cobaye dans l’expérience de Milgram.

Perso je ne vis aucune expérience quand j’utilise un nouveau produit, je l’essaie, je l’utilise, je l’évalue, je le teste, etc.

Phrase classique : “j’ai utilisé la nouvelle version d’Ubuntu, il y a quelques changements dans l’interface / l’ergonomie mais on s’y retrouve vite et c’est pas mal”







wagaf a écrit :



Il me semble que la notion d’“expérience” s’est mise a être massivement utilisée en informatique vers 2001, avec notamment Windows XP (pour “eXPerience”)





Oui c’est en anglais.

Pas en français.







Commentaire_supprime a écrit :



C’est comme le tri sélectif tout ça…

<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





<img data-src=" />

Tu sors -&gt;







Commentaire_supprime a écrit :



OlivierJ nous a fait un jour toute une dissertation sur le caractère incorrect de l’expression “tri sélectif”.





Oui, c’est un pléonasme.

Content de voir que l’expression est en régression, Paris par exemple ne parle plus que de “tri”.


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C’est le terme experience qui est mal (pas) traduit, le bon terme en français dans ce contexte, est « ressenti ».

Le « ressenti utilisateur » est correct au niveau du sens (aussi bien que du français).



« L’expérience utilisateur » est donc une mauvaise traduction, mais pas un anglicisme (qui consiste à utiliser directement un mot anglais).

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Ça a marché pour moi ce matin vers 8 heures. Vérifie dans les options d’update que tu as les mises a niveau autorisées pour toutes les versions et pas que pour les versions LTS.

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Mihashi a écrit :



C’est le terme experience qui est mal (pas) traduit, le bon terme en français dans ce contexte, est « ressenti ».

Le « ressenti utilisateur » est correct au niveau du sens (aussi bien que du français).



« L’expérience utilisateur » est donc une mauvaise traduction, mais pas un anglicisme (qui consiste à utiliser directement un mot anglais).





Aaaah, enfin un qui a du discernement sur cette question, merci.

<img data-src=" />

<img data-src=" />



PS : à vrai dire, le “ressenti” tout court me semble quasi suffisant en français, l’ajout de “utilisateur “n’est guère utile (un peu comme si pour parler de “plaisir au volant”, on précisait qu’il s’agit du conducteur). Mettons qu’on pourrait dire aussi “ressenti à l’utilisation”.


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De rien, tu m’enverras bien le chèque de 100€ comme prévu. <img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :



Les mots sont du français, mais en pratique ça n’a pas de sens, en tous cas pas celui en anglais.

Demande à des gens plus âgés qui parlent bien, tu verras.

Utiliser, c’est expérimenter si on va par là.



On ne vit pas une expérience…

Vivre une expérience, c’est sauter en parachute ou être cobaye dans l’expérience de Milgram.

Perso je ne vis aucune expérience quand j’utilise un nouveau produit, je l’essaie, je l’utilise, je l’évalue, je le teste, etc.

Phrase classique : “j’ai utilisé la nouvelle version d’Ubuntu, il y a quelques changements dans l’interface / l’ergonomie mais on s’y retrouve vite et c’est pas mal”



Oui c’est en anglais.

Pas en français.



<img data-src=" />

Tu sors -&gt;



Oui, c’est un pléonasme.

Content de voir que l’expression est en régression, Paris par exemple ne parle plus que de “tri”.





Avec ce commentaire, je comprends pourquoi tu apprécies Maître Eolas <img data-src=" /><img data-src=" />


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Tu peux développer stp ?

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Je voulais parler du soucis de la précision et du détail qu’on retrouve souvent chez les juristes (car le diable se cache dans les détails en droit). C’est plutôt une qualité appréciable vu le flot d’amalgames, d’approximations et d’imprécisions qu’on peut lire et entendre dans notre société médiatique et consumériste. Ton commentaire était plutôt intéressant à lire.

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Expérience utilisateur sur Wikipédia. Ça parle bien de ressenti, d’impact émotionnel, de perception de la marque par l’utilisateur… et non pas uniquement d’interface utilisateur et de technique.



Que ça plaise ou non, c’est désormais rentré dans le langage courant. On retrouve des centaines de milliers d’occurrences sur Google.

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S’appuyer sur un article Wikipedia sans aucune référence ni source n”est pas très sérieux. Il est dit explicitement que c’est une ébauche.

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Ce n’est pas parce qu’une expression à la mode se répand qu’elle est pertinente (et puis wikipedia va reprendre les arguments des gens qui ne voient pas le problème, qui sont majoritaires).

Et puis tu prêtes beaucoup de choses à ce terme, c’est classique avec les imports abusifs.

Mihashi a écrit un des meilleurs commentaires possibles sur la question, page précédente.



J’ai tenté de lutter vers 1998 quand on a vu se répandre l’expression “une opportunité” (encore pire au pluriel), dans son sens anglais (la traduction exacte de “opportunity” est “occasion favorable”), qui s’est mis à remplacer les termes occasion, perspective, chance, possibilité ; mais c’est difficile de faire comprendre aux gens la question.

Je suis assez sensible à l’arrivée de nouvelles modes et expressions. En football, on est pas mal passé de “entraîneur” et “occasion de marquer” à “coach” et “opportunité de marquer” <img data-src=" /> (encore que cette 2e n’a pas encore remplacé totalement la forme correcte).

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Je propose que l’on laisse l’usage de ce terme dans les domaines pas très matures des HR et du marketing digital. <img data-src=" />











ps : mûr / ressources humaines / numérique en français.

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Surtout que sur la page discussion, le débat est ouvert (depuis 2008 ;-) ) :



Le mots anglais “User experience” ne peut pas être traduit par “expérience utilisateur”, c’est un faux-ami comme “eventually” ou “actually”. La traduction de la signification de “user experience” la plus proche serait “l’agrément de l’utilisateur”

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Et “retour d’expérience” (retex chez les militaires&nbsp;&nbsp; …) ce ne serait pas satisfaisant ?

<img data-src=" />

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Excellente nouvelle que Fedora et Ubuntu se retrouve à unir leur effort pour le développement de Gnome. Cela permettra d’aller plus vite, y compris sur le plan de la gestion matérielle (carte graphique, lecteur d’empreinte sur des PC pro, etc).

RIP Unity

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bepolymathe a écrit :



Excellente nouvelle que Fedora et Ubuntu se retrouve à unir leur effort pour le développement de Gnome. Cela permettra d’aller plus vite, y compris sur le plan de la gestion matérielle (carte graphique, lecteur d’empreinte sur des PC pro, etc).

RIP Unity







Il y a surtout l’utilisation de Wayland par défaut, que seule Fedora, à ma connaissance, avait implémenté à ce jour. Cela permettra aussi de substantiels progrès sur cette brique logicielle.


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C’est ce qu’on appelle une langue vivante : qui intègre de nouveaux mots, voit leur sens changer ou évoluer avec les usages.



Ça me fait toujours rire (même si souvent je suis d’accord) de voir les gens s’offusquer de changement dans une langue.



Tiens, le meilleur exemple est “aujourd’hui” : ça gueule dans tous les sens contre ceux qui disent aujourd’aujourd’hui (qui est une horreur, je l’admets !), mais le plus drôle c’est quand on sait que hui tout seul veut déjà dire aujourd’hui, et c’est donc une répétition rentrée dans la langue qu’on tente maintenant de tripler…

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Edtech a écrit :



C’est ce qu’on appelle une langue vivante : qui intègre de nouveaux mots, voit leur sens changer ou évoluer avec les usages.



Ça me fait toujours rire (même si souvent je suis d’accord) de voir les gens s’offusquer de changement dans une langue.



Tiens, le meilleur exemple est “aujourd’hui” : ça gueule dans tous les sens contre ceux qui disent aujourd’aujourd’hui (qui est une horreur, je l’admets !), mais le plus drôle c’est quand on sait que hui tout seul veut déjà dire aujourd’hui, et c’est donc une répétition rentrée dans la langue qu’on tente maintenant de tripler…



Ca, t’es le seul à le dire <img data-src=" />

Par contre “au jour d’aujourd’hui”, c’est utilisé…


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J’ai pris de l’avance sur son intégration dans la langue <img data-src=" />

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Oui c’est exactement ça. Comme si la langue était quelque chose de figé. La langue évolue et a toujours évolué. Les mots ont le sens qu’on leur donne, le sens initial est souvent détourné pour leur en attribuer un autre, que ce soit sous l’influence d’une autre langue ou non.



“Expérience utilisateur” est peut-être un détournement du sens initial du mot “expérience”, toujours est-il que tout le monde le comprend aujourd’hui, sous l’influence de l’anglais. Si cette forme est suffisamment utilisée, elle finira par être acceptée et intégrée au dictionnaire par la force des choses.



Et en plus, je n’ai pas l’impression que cette expression introduise une mauvaise compréhension du concept qu’elle représente, donc je vois vraiment pas le problème.

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Il paraît que si on rajoute une autre particule redondante à “au jour d’aujourd’hui”, l’Univers s’auto détruira dans une boucle temporelle infinie. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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Edtech a écrit :



C’est ce qu’on appelle une langue vivante : qui intègre de nouveaux mots, voit leur sens changer ou évoluer avec les usages.



Ça me fait toujours rire (même si souvent je suis d’accord) de voir les gens s’offusquer de changement dans une langue.



Tiens, le meilleur exemple est “aujourd’hui” : ça gueule dans tous les sens contre ceux qui disent aujourd’aujourd’hui (qui est une horreur, je l’admets !), mais le plus drôle c’est quand on sait que hui tout seul veut déjà dire aujourd’hui, et c’est donc une répétition rentrée dans la langue qu’on tente maintenant de tripler…









Rozgann a écrit :



Oui c’est exactement ça. Comme si la langue était quelque chose de figé. La langue évolue et a toujours évolué. Les mots ont le sens qu’on leur donne, le sens initial est souvent détourné pour leur en attribuer un autre, que ce soit sous l’influence d’une autre langue ou non.



“Expérience utilisateur” est peut-être un détournement du sens initial du mot “expérience”, toujours est-il que tout le monde le comprend aujourd’hui, sous l’influence de l’anglais. Si cette forme est suffisamment utilisée, elle finira par être acceptée et intégrée au dictionnaire par la force des choses.



Et en plus, je n’ai pas l’impression que cette expression introduise une mauvaise compréhension du concept qu’elle représente, donc je vois vraiment pas le problème.





Ça n’est pas parce qu’une langue n’est pas figée qu’il faut se permettre d’en faire n’importe quoi. Le français est déjà assez compliqué comme ça (notamment à cause d’évolutions stupides justement, parce que les gens ne comprennent pas ce qu’ils disent).

Donc, je suis totalement pour une évolution, mais dans le bon sens s’il vous plaît ! <img data-src=" />


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<img data-src=" />

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Et qui définit le bon sens dans lequel la langue doit évoluer ? Tout le monde n’a pas forcément la même idée sur la question. Doit-on absolument rechercher la logique dans la langue ? Dans ce cas, il y a énormément des choses à faire évoluer en français…



Par nature, le langage est le code qui est utilisé par les membres d’un même groupe pour se comprendre. Si tous les membres du groupes associent le même sens à la même expression, pourquoi vouloir rejeter cette expression ?

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Wow, je me suis dit qu’à 110 commentaires ça parle encore des distributions Linux qui déchirent les passions mais même pas <img data-src=" />



Comme beaucoup ici, bien content de voir Ubuntu “rentrer dans le rang”, car si je n’ai rien contre la diversité des DE (pas fan d’Unity mais pourquoi pas), je trouvais que le développement de Mir était une erreur ; Wayland n’est pas parfait ? Canonical peut ajouter ce qu’il lui manque et ça profitera à tous.



Même chose pour Gnome, même si personnellement je ne l’utilise pas.

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En France, c’est le rôle de l’Académie française !



C’est plus compliqué d’apprendre et donc de se comprendre quand la structure de la langue n’est pas logique.

Pourquoi faire compliqué et aberrant quand on peut faire simple et logique ?

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Mihashi a écrit :



Pourquoi faire compliqué et aberrant quand on peut faire simple et logique ?





Ta question c’est juste l’exception qui confirme la règle ! <img data-src=" />


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Une langue évolue certes, mais ÀMHA le problème n’est pas là :





  • &nbsp;une langue est une convention (ou une norme) qui permet à des individus de se comprendre et de communiquer ensemble. Si on se met d’accord avec son interlocuteur sur une orthographe ou un vocabulaire précis, il n’y a pas de problème. Mais il ne faut pas s’attendre à être compris par un interlocuteur étranger à cette convention spécifique : si on dit que le mot “aujourd’hui” est admis, il est admis. Si on dit que le français n’admet pas la redondance phonétique, alors “au jour d’aujourd’hui” n’est pas admis – ou alors on la fait figurer parmi les exceptions à la règle (d’ailleurs, en français on aime les exceptions à la règle, à croire que le français est une langue conçue par des juristes…).

  • &nbsp;le français est depuis des siècles une langue complexe, baroque et illogique construite par des savants et des nobles (souvent des nobles savants : la Comédie française, l’Académie française, etc) : en somme, le français est une langue à l’orthographe et à la grammaire ubuesque et arbitraire qu’il faut apprendre par coeur si on veut ne pas faire d’erreur.



    &nbsp;

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«&nbsp;Par nature, le langage est le code qui est utilisé par les membres d’un même groupe pour se comprendre. Si tous les membres du groupes associent le même sens à la même expression, pourquoi vouloir rejeter cette expression ?&nbsp;»



Pourquoi parle-t-on français (langue d’oïl) à Biarritz, Brest, Bruxelles, Strasbourg ou Marseille d’après toi ?

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«&nbsp;Comme beaucoup ici, bien content de voir Ubuntu “rentrer dans le rang”&nbsp;»

&nbsp;Canonical était sortie de la Matrice ?&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

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Là tu parles de comment une langue se diffuse. Je parle de comment une langue évolue. Je vois pas bien le rapport…

Surtout que la phrase que tu cites dit en substance ce qui te mets au premier point de ton commentaire précédent.

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Justement, c’est une question que je te pose. A toi de me répondre.




&nbsp;Moi, je répondrais que si les Marseillais parlent Français aujourd'hui, c'est parce qu'on ne leur a pas laissé le choix que ce soit de leur langue originale, mais aussi de leur façon de faire évoluer le Français dans leur région. Autrement-dit, je pense que si à Marseille on parle Français comme à Paris, c'est bien parce qu'il y a obligation à parler et écrire la même langue, le même vocabulaire, la même orthographe partout (à Marseille comme à Lille).      





&nbsp; Écoute un Québécois, écoute un Sénégalais, et dis-moi si tu comprends son Français ?

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On parle de plus en plus l’Anglais aussi dans ces villes…



&nbsp;L’Anglais est d’ailleurs une langue bien plus passionnante, avec une évolution plus organique et plus proche des peuples là où le Français met énormément d’effort à rester antipopulaire et à rejeter les apports externes.



Le français de l’Académie française est à considérer comme une langue administrative conçue uniquement pour interagir au sein de ou avec les institutions étatiques. En dehors de ce cadre limité, il convient de minimiser son rôle et de ne pas se priver de parler un Français créatif, évolutif, inclusif et populaire.

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Je suis pas d’accord avec ton analyse. Est-ce que quand tu parles dans la vie de tous les jours, tu te demandes si tu parles un français conforme à la norme ? Moi pas. On parle le même français à Paris, Lille et Marseille, parce qu’il y a beaucoup d’échanges entre ces lieux: les gens sont très mobiles, on écoute les mêmes chaînes de radio et de télévision, etc. Le québécois et le sénégalais ont évolués différemment parce que ce sont des sociétés distinctes avec lesquelles on a moins d’échanges. L’Académie Française n’a rien à voir là-dedans.

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Je suis d’accord avec toi, la langue évolue d’elle-même au fur et à mesure des échanges. L’un n’empêche pas l’autre :&nbsp;si on parle Français et pas Breton à Brest, ce n’est pas parce qu’on a laissé les gens parler comme ils veulent. Pour se comprendre, il faut imposer une norme. Et en France, on a imposé le Français avec une orthographe, une grammaire certaines et définies (pas fluctuantes). Tout le monde en France va à l’école primaire pour apprendre le Français avec le même vocabulaire, la même orthographe, la même grammaire.&nbsp;&nbsp;Pourquoi en Catalogne, on parle Catalan alors que la Catalogne fait partie de l’État espagnol ?&nbsp;




 &nbsp;C'est tout ce que je dis par rapport à ton commentaire#110dans lequel tu demandais à Mihashi : «&nbsp;Et qui définit le bon sens dans lequel la langue doit évoluer ? Tout le monde n'a pas forcément la même idée sur la question. Doit-on absolument rechercher la logique dans la langue ?&nbsp;». Cela dit, ça ne fait pas pour autant du français une langue "logique", bien au contraire (comme tu l'as justement souligné).       

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