Ubuntu 17.10 disponible en version finale : la grande bascule vers GNOME Shell
Coucou Wayland
Le 19 octobre 2017 à 14h45
7 min
Logiciel
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Vous pouvez désormais télécharger la version finale d'Ubuntu 17.10. De son nom de code Artful Aardvark, elle constitue un changement majeur dans l’avancée du système, puisque Canonical y signe son grand retour vers GNOME. Les nouveautés sont par ailleurs nombreuses, comme nous allons le voir.
En avril dernier, Canonical annonçait une nouvelle fracassante : l’abandon de plusieurs projets pour se recentrer sur des solutions existantes. Exit donc Unity, Ubuntu n’utilisera plus désormais que GNOME. Le projet Mir visant à fournir à la distribution un nouveau serveur d’affichage est également écarté : le futur d’Ubuntu passe par Wayland.
Autant dire que la version 17.10 était attendue, car elle marque la mise en pratique de ces décisions. La version finale peut être récupérée comme d’habitude depuis le site officiel sous différents formats, mais avant de se précipiter, il faudra bien prendre en compte certains changements, car des réflexes acquis depuis longtemps seront à revoir.
De plus, signalons que Canonical ne fournit plus d’images ISO 32 bits pour Ubuntu (sauf pour l'édition Server). Ceux ayant déjà un système 32 bits pourront par contre déclencher la mise à jour. Une nouvelle étape sur la route du 64 bits roi.
Adieu Unity, bonjour GNOME
Le changement que tout le monde attend de jauger est bien le passage de Unity vers GNOME Shell. Ce sont toutes deux des interfaces graphiques reposant sur GNOME, l’environnement servant de socle applicatif à Ubuntu. Mais Canonical, plutôt que d’utiliser Shell, avait choisi de développer sa propre interface, donnant naissance à Unity.
Dans la pratique, les utilisateurs ne devraient pas être trop surpris. Les éléments de base sont toujours là : une grille en bas à gauche pour faire apparaître les applications, le dock de gauche pour épingler ses logiciels (une option permet de le masquer quand il n'est pas utilisé) et voir ceux déjà ouverts, et enfin une barre en haut pour les menus, le réglage du son, le réseau, les notifications et bien sûr les fonctions liées à la session (verrouillage, redémarrage, arrêt…) :
Mais sortis de ces éléments, le reste disparaît et il faudra prendre quelques nouvelles habitudes. Pour les notifications par exemple, le centre unifié de GNOME intègre directement les contrôles de lecture pour les médias. La touche Windows (ou CMD sur un Mac) lance un mode Exposé affichant toutes les fenêtres. Les contrôles sont toujours là : déplacement, fermeture, envoi vers un autre écran ou espace de travail, etc.
Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent, leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni, même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples modifications dans l’expérience utilisateur. Les grands principes, eux, ne changent presque pas. En clair, un Shell mâtiné de Unity qui ne devrait pas décontenancer les utilisateurs.
Dans l’ensemble, le résultat se révèle agréable. L’interface est réactive et les petites animations discrètes ne sont pas pour déplaire. On notera également quelques raffinements, comme le passage des fenêtres sous le dock s’affichant par transparence. Et, surprise, les boutons de contrôle des fenêtres sont repassés à droite. Ceux qui n'apprécient pas ce changement pourront bien entendu l'inverser dans les options d'interface.
L’utilisation de Wayland par défaut n’a provoqué sur notre machine de test aucun problème particulier. Cependant, ceux qui ont des cartes NVIDIA risquent de rencontrer des problèmes avec le pilote binaire classique. Si Ubuntu détecte la moindre incompatibilité, il rebasculera sur X.org. Un comportement prévisible, les autres distributions ayant fait de même, du moins pour celles poussant Wayland (Fedora avait dégainé la première).
Notez enfin que ceux qui tiennent absolument à Unity pourront y revenir. Il suffira d'installer le paquet correspondant pour retrouver la version 7 de l'environnement.
GNOME 3.26 et mise à jour générale des applications
Ubuntu 17.10 intègre GNOME 3.26 et toutes les nouveautés qu’il embarque. Pour ceux qui étaient sur une ancienne version de l’environnement, il faudra donc prendre en compte des changements supplémentaires. Par exemple, un panneau de paramètres entièrement révisé avec une barre latérale pour classer les réglages par catégories
Parmi les autres nouveautés de GNOME 3.26, on signalera l’arrivée d’un panneau de gestion des emojis et la prise en charge des couleurs dans ces derniers, des résultats de recherche améliorés (plus lisibles et plus nombreux), des paramètres d’affichage plus évidents, ou encore différentes petites retouches graphiques, comme une barre supérieure translucide quand aucune application n’est en plein écran, ou de nouvelles fenêtres de signalements d’erreurs quand une application ne répond pas.
Notez que la session par défaut dans Ubuntu utilise une version modifiée du Shell. Les utilisateurs qui souhaiteraient retrouver un « vrai » GNOME Shell peuvent installer le paquet gnome-session
présent dans Logiciels.
Évidemment, et comme toujours avec une nouvelle version de distribution, tous les logiciels et composants ont été mis à jour. Ubuntu 17.10 est centrée sur un noyau Linux 4.13, qui devrait améliorer grandement la gestion de l’énergie sur une partie des ordinateurs portables. Le système de fichiers Ext4 est utilisé par défaut et, pour rester dans les composants principaux, on note Mesa 17.2.2, X.org 1.19 ou encore GCC 7.2.0.
Le système reste donc sur son idée de toujours récupérer les dernières versions stables, contrairement à d'autres distributions qui préfèrent tabler sur des versions éprouvées par le temps (comme Debian, qu'Ubuntu reprend). À côté de ces composants, on retrouvera donc les dernières révisions stables de LibreOffice, Firefox, Thunderbird et autres. On notera que le lecteur multimédia Rythmbox se dote d’une nouvelle interface rappelant VLC, et que Xterm disparaît purement et simplement.
Une version clairement importante
On pouvait penser initialement que cette mouture 17.10 ne serait qu'un maillon menant vers la version majeure 18.04. Pourtant, Artful Aardvark est bien un changement majeur, ne serait-ce que pour sa bascule vers GNOME Shell. Que Canonical y ait apporté assez de changements pour fournir une vraie sensation de retrouver Unity n'y changera rien : les utilisateurs faisant la mise à jour ont tout intérêt à savoir que des réflexes seront à changer.
Malgré l'ampleur de cette évolution, on se surprend à trouver très rapidement ses repères, Canonical ayant manifestement très bien travaillé sa copie. La qualité de l'ensemble est évidente. Bien sûr – et comme toujours – certains aimeront, et d'autres pas. Mais l'éditeur a maîtrisé sa bascule, à tel point en fait que le travail avait probablement commencé avant les annonces fracassantes de Canonical au printemps dernier.
On formulera quand même une critique à l'encontre d'Ubuntu 17.10. Malgré ces changements au message fort (certains diraient que la distribution revient dans le rang), Canonical a laissé en place l'application d'Amazon. Elle ne dépend pas d'une éventuelle case à cocher pendant l'installation, et elle est même toujours épinglée dans le dock. Quoi qu'en dise Canonical, cet élément cadre toujours aussi mal avec un système propulsé par du logiciel libre.
Comme toujours, le téléchargement se fera en fonction des goûts de chacun, car Ubuntu est accompagné de multiples dérivés. Notez d'ailleurs que selon les cas, on peut récupérer une image 32 bits, car la création de ces ISO reste à la discrétion des équipes dédiées :
- Ubuntu 17.10
- Ubuntu Budgie 17.10
- Ubuntu MATE 17.10
- Kubuntu 17.10 (KDE)
- Lubuntu 17.10 (LXDE)
- Xubuntu 17.10 (Xfce)
Le 19 octobre 2017 à 14h45
Ubuntu 17.10 disponible en version finale : la grande bascule vers GNOME Shell
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Adieu Unity, bonjour GNOME
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GNOME 3.26 et mise à jour générale des applications
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Une version clairement importante
Commentaires (121)
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Abonnez-vousLe 19/10/2017 à 14h56
#1
Le bouton amazon cadre mal avec le reste mais si c’est un moyen de financement qui évite aux utilisateurs de devoir donner, pourquoi pas.
Après tout le reste du système est entièrement gratuit et prend du temps à développer, et vu la popularité d’Ubuntu je préfère encore qu’ils intègrent un bloatware unique plutôt que la version desktop disparaisse faute de moyens.
Le 19/10/2017 à 15h04
#2
Le 19/10/2017 à 15h15
#3
Le 19/10/2017 à 15h20
#4
Je ferai le grand saut sur la version d’aveil, pas avant. Mais je crains quand même des perturbations dans mes habitudes… (j’ai déjà eu des conflits d’affichage par le passé)
Notez enfin que ceux qui tiennent absolument à Unity pourront y revenir.
Il suffira d’installer le paquet correspondant pour retrouver la
version 7 de l’environnement.
Il suffit de l’installer pour remplacer Gnome ? Unity s’active seul, sans autre intervention nécessaire ?
Le 19/10/2017 à 15h32
#5
D’un autre côté le distros qui sont aussi bien supportées par tous les outils il n’y en a pas tant que ça.
Ubuntu contribue beaucoup au mondre du libre et ça serait dommage de les perdre. Et pour ceux que ça dérange d’avoir une icône Amazon .. eh bien ils sont libres d’installer autre chose.
Force est de constater qu’a priori ça ne pose pas tant de problèmes que ça.
Le 19/10/2017 à 15h34
#6
Ca ne correspond pas à la même chose.
Dans le terme “UX” ou User Experience, il n’y a pas que la notion d’interface graphique, il y a aussi la notion de toute la relation entre l’utilisateur et le produit/le service.
Par exemple, si tu contactes le SAV d’une boutique le type de réponse du service client fait partie de l’expérience utilisateur, alors que ça ne fait pas partie de l’IHM.
Le 19/10/2017 à 15h39
#7
… putain que c’est moche (et mal foutu mais bon on n’est plus à ça près tant le risque de devenir aveugle est grand).
A+
Le 19/10/2017 à 15h41
#8
Je comprends pas la disparition des images 32 bits…
Le 19/10/2017 à 15h57
#9
Le 19/10/2017 à 16h05
#10
Le 19/10/2017 à 16h07
#11
Le 19/10/2017 à 16h09
#12
Le 19/10/2017 à 16h10
#13
Je dois dire que l’appli Amazon a fortement contribué à mon allergie envers Ubuntu, ça et le bureau Unity plus deux ou trois autres détails.
Finalement je suis revenue à Mageia, pas forcément pour des raisons uniquement rationnelles et ça va merci.
Le 19/10/2017 à 16h16
#14
Le 19/10/2017 à 16h22
#15
Le 19/10/2017 à 16h36
#16
Je me demande ce que va donner la mise à niveau de mon ubuntu gnome, j’espère ne pas me retrouver avec ce thème mauve/orange et ce merdier d’amazon truc bidule " />
Le 19/10/2017 à 16h36
#17
Le 19/10/2017 à 16h37
#18
Le 19/10/2017 à 16h41
#19
Les processeurs actuels utilisent parfaitement les architectures x64.
De plus, sur un os 32 bits, tu est obliger d’utiliser un noyaux PAE si tu as plus de 3 Go de ram ce qui n’est pas rare aujourd’hui. Et les noyaux PAE sont une particularité…
Et Ubuntu n’est pas la première à ne plus distribuer une version 32 bits en workstation…
En anglais mais beaucoup plus détaillé :https://askubuntu.com/questions/151068/for-a-32-bit-kernel-what-are-the-pros-con…
Et il faut savoir qu’avec un os 32 bits, exite l’utilisation de plus de 4 Go de ram pour un processus….
Le 19/10/2017 à 16h43
#20
fini Unity.
Ce qu’ils proposent c’est d’avoir Gnome sans les modifs de canonical, c’est tout.
Le 19/10/2017 à 16h45
#21
…. c’est plutôt zesty 17.04 (supporté un an) ou artful 17.10 (jusque juillet 2018) en 32 bits
Le 19/10/2017 à 17h03
#22
j’avais définitivement abandonné ubuntu depuis unity et plus généralement leur politique de cavalier seul plutôt que contribuer aux projets existants (mir, …).
Leur revirement qui devient concret pourrait m’inciter à leur retrouver une petite place sur un desktop (sur 6), histoire de tester pour voir le chemin parcouru.
Mais entre temps, j’ai découvert Linux Mint qui me donne entière satisfaction pour les desktops/laptops (et Debian forever pour les serveurs).
Et pas sûr que les changements d’Ubuntu seront suffisant pour m’inciter à revenir chez eux au dela d’un ordi isolé.
Le 19/10/2017 à 17h05
#23
Cependant, ceux qui ont des cartes NVIDIA risquent de rencontrer des problèmes avec le pilote binaire classique. Si Ubuntu détecte la moindre incompatibilité, il rebasculera sur X.org
Le système prévient dans ce genre de cas ? (par prévenir, j’entends autrement qu’une entrée dans le syslog et via une boite de dialogue par exemple)
Le 19/10/2017 à 17h07
#24
Donc contrairement à ce que dit l’actu, aucun intérêt à revenir à Unity alors ?
Quelles sont les modifs dont tu parles ?
Le 19/10/2017 à 17h15
#25
Y’a pas à dire, je n’ai jamais accroché ni à Unity, ni à GNOME 3.
MATE gardera ma préférence pour encore longtemps, upgrade prévue pour la prochaine LTS une fois le support de la 14.04 terminé.
Quant à l’aspect cavalier seul de Canonical, autant je déplore l’abandon de leurs projets comme Ubuntu Touch qui partait bien, autant ça se comprend aussi qu’ils se soient recentrés et ont abandonné pas mal de choses.
L’entreprise n’a pas les ressources nécessaires pour développer ses propres solutions, elle reste encore fortement perfusée par les fonds propres de Shuttleworth et n’est pas rentable. Ils ont eu beaucoup d’ambition (projet Edge, Ubuntu Touch qui en a découlé, Mir, Unity, service Cloud…), mais pas les moyens pour y parvenir.
Par contre, j’ai toujours trouvé les critiques à leur égard assez injustifiées sur l’aspect “cavalier seul” et “ils réinventent la roue”. Quand on sait que le monde du libre fork pour un rien avec parfois le dérivé qui devient plus populaire et efficace que la branche originale (coucou OpenOffice), c’est assez ironique de le leur reprocher.
Après c’est partout pareil, les gens aiment quand y’a du drama.
Le 19/10/2017 à 17h23
#26
Si ça n’a pas changé, après avoir installé le paquet, tu as le choix de l’interface au moment du login.
Le 19/10/2017 à 17h38
#27
Donc si je suis bien, il n’y a aucune assurance de réussir à faire marcher une carte graphique nvidia dans cette nouvelle version, du fait de wayland. En outre, je doute que ce type de soucis soit réglé d’ici à la prochaine LTS, la 18.04, puisque Nvidia ne s’intéresse pas beaucoup au sujet, et que les drivers libre ont déjà du mal à tenir la cadence. C’est un peu embêtant, et fait une bonne raison de ne pas mettre à niveau pour l’instant.
Mais qu’en est-il des cartes amd ? Je les croyais prises en charge directement au niveau du noyau, et donc non-sujette à ce type de variation ?
Le 19/10/2017 à 17h52
#28
Ce n’est pas tout à fait exact.
Les pilotes proprio’ Nvidia sont assez bien maintenus pour linux. (Le dernier en date est le 384.90 du 21/09/2017)
Certes cette maintenance n’a pas la fréquence et régularité des pilotes Win mais c’est déjà pas mal.
Le 19/10/2017 à 17h58
#29
Le 19/10/2017 à 18h02
#30
Le 19/10/2017 à 18h10
#31
" /> C’est un fait. Mais comme Ubuntu est basée sur Debian j’ai préféré installer la version LMDE de Mint qui me suffit amplement et pour les besoins “serveur”, c’est Debian direct. " />
Le 19/10/2017 à 18h12
#32
Mon 32 bits est récalcitrant à Debian
Le 19/10/2017 à 18h18
#33
Ah bon. Je suis en ce moment sur un vieux portable Pentium 4 avec 1 Go de ram et ça marche niquel…
Faut pas non plus que j’ouvre trop d’applications sous peine de swaper comme un porc. " />
Le 19/10/2017 à 18h27
#34
Le 19/10/2017 à 18h45
#35
ubuntu mate <3
Le 19/10/2017 à 18h45
#36
Bizarre. Faut faire une recherche sur google avec le message d’erreur pour voir si quelqu’un a eu le même soucis, ou tester avec une seule barrette pour voir s’il y en a une défectueuse ou qui aurait un mauvais contact.
Le 19/10/2017 à 18h47
#37
Bonn, Unity, c’est ce qui m’a fait abandonner Ubuntu pour Mint puis Fedora, pas un mal que ça disparaisse compte tenu de l’ergonomie, disons, discutable du zinzin (avis personnel).
Après, j’ai trouvé mon compte avec Cinnamon, supporté par Mint, Fedora et quelques autres.
Sinon, ils ne font plus de version avec Budgie ? J’ai installé Solus sur une de mes machines, c’est pas mal à première vue comme IGU.
Le 19/10/2017 à 18h48
#38
Pour youtube, c’est peut-être du au pilote vidéo installé par défaut et voir si un pilote proprio résoudrait le problème.
Le 19/10/2017 à 19h18
#39
Le 19/10/2017 à 19h47
#40
Le fait que Wayland soit le choix par défaut ne t’empêche pas de rebasculer sur X.org si tu préfères.
Le 19/10/2017 à 20h25
#41
Ça reste une mode récente, j’insiste.
Et on ne voit fleurir que depuis quelques années des offres d’emploi “UX” aussi.
C’est effectivement une traduction littérale malvenue et qui “pollue” la langue, qui avait déjà de nombreuses façons de parler du côté pratique ou de l’agrément d’une interface, d’ailleurs on parlait souvent du côté ergonomique.
(anecdote personnelle, j’ai une amie qui a fait un Master en ergonomie, sujet vaste et intéressant, et qui trouve du travail en informatique comme conseil, elle m’a montré des exemples concrets d’améliorations et recommandations qu’elle a faites)
Le 19/10/2017 à 20h26
#42
Arf, j’ai synaptic qui ne se lance même pas… " />
Heureusement que c’est une MV pour tester. " /> (le problème vient peut-être de là d’ailleurs)
Le 19/10/2017 à 21h11
#43
Le 19/10/2017 à 22h14
#44
Firefox (et les autres navigateurs aussi certainement) utilise aussi bien la mémoire cache sur disque que sur ram. Par contre je ne sais pas comment il choisit quoi va où.
Pour forcer le cache sur ram il faut aller dans about:config et mettre browser.cache.disk.enable sur false, bien vérifier que browser.cache.memory.enable est sur true (sinon il n’y a plus de cache " />) et rajouter une nouvelle clé de type nombre entier : browser.cache.memory.capacity à mettre à -1 (pour une gestion automatique de la taille du cache).
Le 19/10/2017 à 22h42
#45
C’est donc la fin d’Ubuntu GNOME 👌🏼
Le 19/10/2017 à 22h43
#46
C’est donc la fin d’Ubuntu GNOME ;)
Le 20/10/2017 à 02h47
#47
Bon pour ceux que ça intéresse la mise à niveau de Ubuntu Gnome vers cette version 17.10 se passe bien (Mon driver nvidia proprio est pas cassé pour une fois)
Au démarage j’ai le choix entre:
Je suppose que que Gnome ou Ubuntu utilise Wayland… en tout cas impossible à lancer ça me ramène sur LightDm. Je vais continuer avec X pendant un moment je pense \o/
Le 20/10/2017 à 04h20
#48
Le 20/10/2017 à 06h59
#49
Je plussoie.
Je suis sur Ubuntu Mate depuis longtemps, j’apprécie sa légèreté (450 Mo de RAM au lieu de 850, à peine plus lourd que Lubuntu) et son style épuré (mais pas “pauvre” comme lxde). Je trouve que c’est le meilleur compromis entre fonctionnalités et légèreté.
De plus ils semblent maintenir une version 32bits, ce qui est appréciable pour des machines anciennes, équipées de processeur 64bits certes, mais avec peu de RAM.
Le 20/10/2017 à 07h06
#50
Du coup je me pose une question : les paquets continuent de tous exister en version 32 bits ou seulement ceux dont dépendent les paquets qui n’existent pas en 64 bits ? Si c’est la première solution qui a été choisie, ça va pas soulager grand chose (juste la fabrication probablement automatisée des ISO et leur réplication par les miroirs).
Je précise que je n’ai aucune idée de la façon dont fonctionnent les dépôts Ubuntu. Sous Debian, l’arborescence est créée par nom de paquet source, et les paquets binaires des différentes architectures sont dans un même répertoire. Un miroir multi-architecture amd64/i386 réplique intégralement les deux architectures.
Le 20/10/2017 à 07h07
#51
A version équivalente, un OS en 32 bits utilise nettement moins de RAM qu’en 64 bits.
Typiquement lorsque j’installe un PC avec processeur 64bits et seulement 1 à 2 Go de RAM (souvent le cas des dual-core en DDR2), je préfère y mettre un système 32bits qui d’après mon expérience sera bien plus véloce car il ne saturera pas la RAM. A partir de 3Go de RAM la question ne se pose plus.
Le 20/10/2017 à 07h25
#52
Même chose pour moi.
J’ai évité qu’une douzaine de machines partent à la casse ces 18 derniers mois en présentant Linux Mint à des clients : souvent ce sont des machines à base de Core 2 Duo \ A64 X2 avec 2Go max de Ram dotées à la base de XP ou Vista. Elles tournent très bien et les personnes sont étonnées de la seconde jeunesse de leur machine.
Mais il y a un gros point noir : Skype dans sa nouvelle version n’existe qu’en 64 bits.
Le 20/10/2017 à 07h26
#53
Oui au niveau de la production des images, le soulagement sera très faible dans un premier temps, même si les outils automatisés ont parfois aussi besoin de maintenance.
je pense que c’est plutôt l’idée d’habituer les gens a utiliser le 64 bit. Parce que, vu le nombre de problème que j’ai eu a cause du 32⁄64 bit. Le fait de n’avoir qu’une version
privilégiée devrait leur simplifier les choses au niveau du support
Le 20/10/2017 à 07h27
#54
Certes mais sur les machines limitées en mémoire comme celles que tu cites, mieux vaut utiliser autre chose que Ubuntu de toute façon.
Le 20/10/2017 à 07h32
#55
J’avais arrêté d’utiliser Ubuntu avec la dobe d’unity. J’utilise linux mint mate depuis 4ans, aucun soucis.
Le 20/10/2017 à 07h44
#56
Perso, j’ai commencé à utiliser Gnome Shell en Février 2011, suite à une démo au FOSDEM. Je ne peux pas dire qu’Unity ait réeussi à me séduire depuis, et la création du projet Mir n’a rien fait pour me rassurer sur l’avenir de la tambouille Canonical. Ubuntu a été une très bonne chose de 2004 à 2010, mais après ça a quand-même été un peu n’importe quoi…
Le 20/10/2017 à 08h10
#57
Le 20/10/2017 à 08h23
#58
Le 20/10/2017 à 08h27
#59
Oui je sais ce qu’est un tampon, mais tu parles de quelle application sur Amiga pour la lecture des vidéos ?
Je lisais des vidéos sur Amiga (évidemment pas de la HD x264 " /> plutôt du MPEG base résolution) mais je ne me souviens pas avoir modifié quelque chose par rapport à la bufferisation.
Le 20/10/2017 à 08h40
#60
Le mot expérience en Français ne fait pas forcément référence à une expérimentation. Cela peut aussi faire référence à quelque chose que l’on vit et duquel on tire une information ou une leçon.
Le 20/10/2017 à 08h42
#61
N’oublie pas qu’a cette époque, on parlais de Mega bytes et non Gb. On pouvais modifier certains paramètres par le cli. les commandes avait une valeur par défaut que tu pouvais changer
exemple : dans le cli, tu tapais la “commande” avec ? ou -h (help) tu obtenais tous les paramètre à modifier. Des valeurs y était mise par défaut (ou parfois tu avais un texte affiché te donnant des valeurs possibles, comme 0 - 255). C’est loin déjà 15 à 20 ans" />
Le 20/10/2017 à 08h58
#62
Basée sur Ubuntu LTS. Important de le préciser, car ça te met en général une ou deux versions en retard par rapport à Ubuntu. Mais c’est vrai que c’est une bonne distribution (ce commentaire a d’ailleurs été écrit depuis une Mint " /> )
Le 20/10/2017 à 08h59
#63
Si ça peut faire plus de développeurs prêts à contribuer à Ubuntu “main”, c’est tout bénef.
Le 20/10/2017 à 09h04
#64
Mais encore une fois l’ergonomie est souvent associée à l’interface graphique seule, or c’est en réalité un domaine bien plus vaste. Et si les postes “UX” fleurissent récemment c’est tout simplement parce que le sujet n’intéresse les entreprises que depuis quelques années, mais le principe existait (y compris en France) depuis bien plus longtemps que ça.
C’est juste que la plupart des éditeurs logiciels s’en foutaient complètement. Heureusement quelques startups sont passées par là et ont montré l’intérêt de bien penser son interface …
Le 20/10/2017 à 09h15
#65
Apparemment, la 17.10 n’est pas encore disponible via l’update-manager…(en tout cas chez moi, seule la 17.04 est dispo) Sait-on combien de temps il faut attendre entre la mise à disposition des ISO et la mise à dispo via update-manager ?
Le 20/10/2017 à 09h32
#66
Le 20/10/2017 à 09h35
#67
Le 20/10/2017 à 09h43
#68
Apple a été précurseur dans ce domaine mais au final je pense que ce sont les nombreuses petites boîtes avec des produits bien pensés et qui ont commencé à concurrencer sérieusement les grosses qui ont vraiment poussé les grosses à se pencher sur la question.
Le 20/10/2017 à 10h05
#69
Le 20/10/2017 à 10h16
#70
Non, ce n’est pas une traduction malvenue, ni un anglicisme : “expérience” est ici pris au sens de “tout ce qui est acquis résultant d’une pratique” (aka “expérience professionnelle”, “il a beaucoup d’expérience dans le métier” etc).
(La seule alternative qui me vient à l’esprit c’est “expérience d’utilisation” ou “expérience à l’utilisation” et franchement, ni l’une ni l’autre ne me paraissent plus claires ou agréables à lire/entendre " />)
Le 20/10/2017 à 10h25
#71
[QUOTE]Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent,
leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien
que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni,
même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples
modifications dans l’expérience utilisateur.[/QUOTE]
Bah si, c’est le sens. Je dirais même “c’est d’autant plus le sens ici”. Tu sembles confondre la cause et l’effet.
Cause : changements dans l’interface.
Conséquences : changements dans la manière dont l’utilisateur va appréhender son système d’exploitation et ses documents, dont il va effectuer ses actions quotidiennes, donc changements venant modifier son expérience.
On pourrait même arguer que dans ce cas de figure, le mot “expérience utilisateur” recouvre également, voire principalement la notion d’expérimentation pour le coup, puisque techniquement il se retrouve face à l’inconnu (en partie) donc il va devoir tester pour comprendre les mécaniques de la nouvelle interface.
Le 20/10/2017 à 10h30
#72
Le 20/10/2017 à 10h35
#73
[quote:5948437:Citan666][QUOTE]Si des éléments comme le Dash ou la barre de menu globale disparaissent,
leurs fonctionnalités sont en fait réparties d’une autre manière. Bien que l’on passe par une phase d’ajustement, on ne se retrouve pas démuni, même si certains risquent de pester un peu contre ces multiples
modifications dans l’expérience utilisateur.[/QUOTE]
-> dans l’usage
-> dans l’utilisation
-> à l’utilisation
-> les habitudes d’utilisation
Faudrait par exemple regarder quand MS-Office est passé au bandeau, ce qu’on en disait. Ça m’étonnerait beaucoup qu’on ait parlé à l’époque “d’expérience”.
(en plus, “dans l’expérience”, ça ne rime pas à grand chose)
Quand on parle de l’utilisation des commandes au volant d’une voiture, ou d’une modification de l’ergonomie (terme souvent utilisé), on ne parle pas “d’expérience” non plus, ou parle de changement de conception, aussi.
Le 20/10/2017 à 10h36
#74
Bref, tu joues sur les mots encore plus que les anglais quoi. " />
Et cette évaluation s’appuie nécessairement, intrinsèquement, sur des préconceptions portant sur ce qu’attend le public utilisateur du logiciel, et la manière dont on suppose qu’il va vouloir l’utiliser (ou, plus fourbe, sur la manière dont on souhaite qu’il l’utilise).
Le 20/10/2017 à 10h44
#75
Moi, déjà! Je fais parti de ceux que tu cites. J’ai toujours aimé “Ubuntu” même quand elle était décrié par les puriste “”. Je ne vais toutefois pas installer cette version mais la suivante, 18.04. Ou juste l’essayer par curiosité.
Le 20/10/2017 à 10h45
#76
Et là, dans l’article, le jugement de valeur, la métrique de
l’évaluation si j’ose dire qui justifie l’emploi “d’expérience
utilisateur” et pas simplement “d’utilisation”, c’est justement tout le
changement induit par ces modifications, jaugé selon le présupposé (qui
se vérifie assez souvent) que les utilisateurs sont rétifs au
changement car celui-ci induit une perte d’efficacité plus ou moins forte et plus ou moins longue dans le temps.
Le 20/10/2017 à 10h48
#77
C’est bien une traduction de l’anglais mais pas un anglicisme car l’expression traduite est du français 100% correct.
Rien a voir avec le fait d’expérimenter, quand tu utilises un produit ou service, tu vis une expérience. Ça va bien plus loin que l’ergonomie de l’interface.
Il me semble que la notion d’“expérience” s’est mise a être massivement utilisée en informatique vers 2001, avec notamment Windows XP (pour “eXPerience”) et l’iPod. Bien plus qu’il y a deux-trois ans donc.
C’est dans cette période que l’industrie a commencé à s’intéresser à l’utilisateur.
Le 20/10/2017 à 10h53
#78
Le 20/10/2017 à 10h56
#79
Heu… Ahem… T’es trop subtil pour moi là, je pige pas la blague… " />
Le 20/10/2017 à 11h29
#80
Le 20/10/2017 à 12h36
#81
Sinon, quelqu’un aurait des avis sur Ubuntu Budgie ? Je n’ai jamais testé.
Le 20/10/2017 à 12h38
#82
Le 20/10/2017 à 12h40
#83
Le 20/10/2017 à 12h47
#84
Le coté épuré me plait bien, et il à l’air sympa à l’usage. C’est plus le coté “complet” ou j’étais perplexe…
Le 20/10/2017 à 13h12
#85
Yes, la même sensation que supprimer des lignes de code inutiles " />
Le 20/10/2017 à 14h42
#86
On ne sera pas d’accord, mais pas grave.
Le 20/10/2017 à 14h47
#87
Le 20/10/2017 à 16h38
#88
C’est le terme experience qui est mal (pas) traduit, le bon terme en français dans ce contexte, est « ressenti ».
Le « ressenti utilisateur » est correct au niveau du sens (aussi bien que du français).
« L’expérience utilisateur » est donc une mauvaise traduction, mais pas un anglicisme (qui consiste à utiliser directement un mot anglais).
Le 20/10/2017 à 16h41
#89
Ça a marché pour moi ce matin vers 8 heures. Vérifie dans les options d’update que tu as les mises a niveau autorisées pour toutes les versions et pas que pour les versions LTS.
Le 20/10/2017 à 20h26
#90
Le 20/10/2017 à 20h37
#91
De rien, tu m’enverras bien le chèque de 100€ comme prévu. " />
Le 20/10/2017 à 21h26
#92
Le 20/10/2017 à 21h36
#93
Tu peux développer stp ?
Le 21/10/2017 à 04h03
#94
Je voulais parler du soucis de la précision et du détail qu’on retrouve souvent chez les juristes (car le diable se cache dans les détails en droit). C’est plutôt une qualité appréciable vu le flot d’amalgames, d’approximations et d’imprécisions qu’on peut lire et entendre dans notre société médiatique et consumériste. Ton commentaire était plutôt intéressant à lire.
Le 21/10/2017 à 08h16
#95
Expérience utilisateur sur Wikipédia. Ça parle bien de ressenti, d’impact émotionnel, de perception de la marque par l’utilisateur… et non pas uniquement d’interface utilisateur et de technique.
Que ça plaise ou non, c’est désormais rentré dans le langage courant. On retrouve des centaines de milliers d’occurrences sur Google.
Le 21/10/2017 à 08h28
#96
S’appuyer sur un article Wikipedia sans aucune référence ni source n”est pas très sérieux. Il est dit explicitement que c’est une ébauche.
Le 21/10/2017 à 08h36
#97
Ce n’est pas parce qu’une expression à la mode se répand qu’elle est pertinente (et puis wikipedia va reprendre les arguments des gens qui ne voient pas le problème, qui sont majoritaires).
Et puis tu prêtes beaucoup de choses à ce terme, c’est classique avec les imports abusifs.
Mihashi a écrit un des meilleurs commentaires possibles sur la question, page précédente.
J’ai tenté de lutter vers 1998 quand on a vu se répandre l’expression “une opportunité” (encore pire au pluriel), dans son sens anglais (la traduction exacte de “opportunity” est “occasion favorable”), qui s’est mis à remplacer les termes occasion, perspective, chance, possibilité ; mais c’est difficile de faire comprendre aux gens la question.
Je suis assez sensible à l’arrivée de nouvelles modes et expressions. En football, on est pas mal passé de “entraîneur” et “occasion de marquer” à “coach” et “opportunité de marquer” " /> (encore que cette 2e n’a pas encore remplacé totalement la forme correcte).
Le 21/10/2017 à 11h21
#98
Je propose que l’on laisse l’usage de ce terme dans les domaines pas très matures des HR et du marketing digital. " />
ps : mûr / ressources humaines / numérique en français.
Le 21/10/2017 à 11h24
#99
Surtout que sur la page discussion, le débat est ouvert (depuis 2008 ;-) ) :
Le mots anglais “User experience” ne peut pas être traduit par “expérience utilisateur”, c’est un faux-ami comme “eventually” ou “actually”. La traduction de la signification de “user experience” la plus proche serait “l’agrément de l’utilisateur”
Le 21/10/2017 à 16h59
#100
Et “retour d’expérience” (retex chez les militaires …) ce ne serait pas satisfaisant ?
" />
Le 22/10/2017 à 15h17
#101
Excellente nouvelle que Fedora et Ubuntu se retrouve à unir leur effort pour le développement de Gnome. Cela permettra d’aller plus vite, y compris sur le plan de la gestion matérielle (carte graphique, lecteur d’empreinte sur des PC pro, etc).
RIP Unity
Le 23/10/2017 à 06h44
#102
Le 23/10/2017 à 08h00
#103
C’est ce qu’on appelle une langue vivante : qui intègre de nouveaux mots, voit leur sens changer ou évoluer avec les usages.
Ça me fait toujours rire (même si souvent je suis d’accord) de voir les gens s’offusquer de changement dans une langue.
Tiens, le meilleur exemple est “aujourd’hui” : ça gueule dans tous les sens contre ceux qui disent aujourd’aujourd’hui (qui est une horreur, je l’admets !), mais le plus drôle c’est quand on sait que hui tout seul veut déjà dire aujourd’hui, et c’est donc une répétition rentrée dans la langue qu’on tente maintenant de tripler…
Le 23/10/2017 à 08h28
#104
Le 23/10/2017 à 08h31
#105
J’ai pris de l’avance sur son intégration dans la langue " />
Le 23/10/2017 à 09h24
#106
Oui c’est exactement ça. Comme si la langue était quelque chose de figé. La langue évolue et a toujours évolué. Les mots ont le sens qu’on leur donne, le sens initial est souvent détourné pour leur en attribuer un autre, que ce soit sous l’influence d’une autre langue ou non.
“Expérience utilisateur” est peut-être un détournement du sens initial du mot “expérience”, toujours est-il que tout le monde le comprend aujourd’hui, sous l’influence de l’anglais. Si cette forme est suffisamment utilisée, elle finira par être acceptée et intégrée au dictionnaire par la force des choses.
Et en plus, je n’ai pas l’impression que cette expression introduise une mauvaise compréhension du concept qu’elle représente, donc je vois vraiment pas le problème.
Le 23/10/2017 à 09h27
#107
Il paraît que si on rajoute une autre particule redondante à “au jour d’aujourd’hui”, l’Univers s’auto détruira dans une boucle temporelle infinie. " />" />" />
Le 23/10/2017 à 09h32
#108
Le 23/10/2017 à 09h36
#109
" />
Le 23/10/2017 à 09h54
#110
Et qui définit le bon sens dans lequel la langue doit évoluer ? Tout le monde n’a pas forcément la même idée sur la question. Doit-on absolument rechercher la logique dans la langue ? Dans ce cas, il y a énormément des choses à faire évoluer en français…
Par nature, le langage est le code qui est utilisé par les membres d’un même groupe pour se comprendre. Si tous les membres du groupes associent le même sens à la même expression, pourquoi vouloir rejeter cette expression ?
Le 23/10/2017 à 12h03
#111
Wow, je me suis dit qu’à 110 commentaires ça parle encore des distributions Linux qui déchirent les passions mais même pas " />
Comme beaucoup ici, bien content de voir Ubuntu “rentrer dans le rang”, car si je n’ai rien contre la diversité des DE (pas fan d’Unity mais pourquoi pas), je trouvais que le développement de Mir était une erreur ; Wayland n’est pas parfait ? Canonical peut ajouter ce qu’il lui manque et ça profitera à tous.
Même chose pour Gnome, même si personnellement je ne l’utilise pas.
Le 23/10/2017 à 12h53
#112
En France, c’est le rôle de l’Académie française !
C’est plus compliqué d’apprendre et donc de se comprendre quand la structure de la langue n’est pas logique.
Pourquoi faire compliqué et aberrant quand on peut faire simple et logique ?
Le 23/10/2017 à 16h09
#113
Le 23/10/2017 à 23h12
#114
Une langue évolue certes, mais ÀMHA le problème n’est pas là :
Le 23/10/2017 à 23h30
#115
« Par nature, le langage est le code qui est utilisé par les membres d’un même groupe pour se comprendre. Si tous les membres du groupes associent le même sens à la même expression, pourquoi vouloir rejeter cette expression ? »
Pourquoi parle-t-on français (langue d’oïl) à Biarritz, Brest, Bruxelles, Strasbourg ou Marseille d’après toi ?
Le 23/10/2017 à 23h40
#116
« Comme beaucoup ici, bien content de voir Ubuntu “rentrer dans le rang” »
Canonical était sortie de la Matrice ? " />
Le 24/10/2017 à 09h04
#117
Là tu parles de comment une langue se diffuse. Je parle de comment une langue évolue. Je vois pas bien le rapport…
Surtout que la phrase que tu cites dit en substance ce qui te mets au premier point de ton commentaire précédent.
Le 24/10/2017 à 10h48
#118
Justement, c’est une question que je te pose. A toi de me répondre.
Écoute un Québécois, écoute un Sénégalais, et dis-moi si tu comprends son Français ?
Le 24/10/2017 à 12h33
#119
On parle de plus en plus l’Anglais aussi dans ces villes…
L’Anglais est d’ailleurs une langue bien plus passionnante, avec une évolution plus organique et plus proche des peuples là où le Français met énormément d’effort à rester antipopulaire et à rejeter les apports externes.
Le français de l’Académie française est à considérer comme une langue administrative conçue uniquement pour interagir au sein de ou avec les institutions étatiques. En dehors de ce cadre limité, il convient de minimiser son rôle et de ne pas se priver de parler un Français créatif, évolutif, inclusif et populaire.
Le 24/10/2017 à 17h24
#120
Je suis pas d’accord avec ton analyse. Est-ce que quand tu parles dans la vie de tous les jours, tu te demandes si tu parles un français conforme à la norme ? Moi pas. On parle le même français à Paris, Lille et Marseille, parce qu’il y a beaucoup d’échanges entre ces lieux: les gens sont très mobiles, on écoute les mêmes chaînes de radio et de télévision, etc. Le québécois et le sénégalais ont évolués différemment parce que ce sont des sociétés distinctes avec lesquelles on a moins d’échanges. L’Académie Française n’a rien à voir là-dedans.
Le 25/10/2017 à 09h07
#121
Je suis d’accord avec toi, la langue évolue d’elle-même au fur et à mesure des échanges. L’un n’empêche pas l’autre : si on parle Français et pas Breton à Brest, ce n’est pas parce qu’on a laissé les gens parler comme ils veulent. Pour se comprendre, il faut imposer une norme. Et en France, on a imposé le Français avec une orthographe, une grammaire certaines et définies (pas fluctuantes). Tout le monde en France va à l’école primaire pour apprendre le Français avec le même vocabulaire, la même orthographe, la même grammaire. Pourquoi en Catalogne, on parle Catalan alors que la Catalogne fait partie de l’État espagnol ?