Je ne suis pas tout à fait d’accord. Si une affaire remonte jusqu’en cours de cassation, c’est qu’il y a un point de loi qui ne paraît pas assez clair et qu’il faut éclaircir, autrement dit interpréter. Certes l’interprétation se fait en fonction des textes de lois et décisions de justice passées et pas forcément en fonction d’une idée de la justice, mais les deux ne sont pas mutuellement exclusif, du moins pas toujours. D’autant que les lois en vigueur ont elles aussi étaient instaurées en fonction de certains principes et de certaines idées de la justice.
Pour ma part, peut-être à tort et abusivement, j’ai essayé de comprendre cette décision sous un angle qui n’est pas les textes de loi et leur respect, mais en cherchant à remonter aux principes ou idées derrières ces textes. Interprétation à partir de mon très faible bagage juridique et donc hautement contestable c’est vrai.
Ce que je veux dire c’est que j’ai voulu interpréter la décision de la Cour de Cassation mais non juger de leur interprétation du droit. C’est peut-être une erreur fondamentale de compréhension du droit en effet.
Pour en revenir au point de la musique en magasin, c’est un truc enseigné en marketing et mis en application, derrière l’idée de l’expérience client, que de dire que de créer une ambiance dans un magasin va pousser un client à s’y sentir plus à l’aise, à acheter plus… Par conséquent, le fait de mettre de la musique dans un magasin peut relever d’une action visant à accroître les bénéfices, donc c’est une action à fin commerciale. Je ne saurais dire si c’est vraiment efficace, mais comme diffuser de la musique en permanence dans un magasin, cela coûte, il me semble évident que les entreprises qui le font estiment y trouver un bénéfice.
Le
30/12/2019 à
08h
32
Cette décision m’a d’abord paru assez scandaleuse. Mais en y réfléchissant, elle a aussi un bon côté.
Ce qui est scandaleux, c’est le non-respect des licences libres. Un artiste qui laisse ses musique en licence libre ne fait pas un choix par défaut, il sait qu’il ouvre la porte à l’usage par d’autres de ces musiques. De la sorte, il me semble difficile de dire que les artistes sont lésés si Saint-Macloud diffuse de la musique tirée de Jamendo dans ses magasins. De même que je vois mal pourquoi la Sacem irait puiser de l’argent si Saint-Macloud avait diffusé un enregistrement de musique classique fait dans les années 20. Parce que là, dans le fond, avec cette décision, on voit mal ce qui pourrait empêcher la Sacem de collecter des redevances sur toute musique jamais enregistrée, quelle que soit son âge.
Après l’argument de la cour sur les fins commerciales n’est pas idiot. D’autant qu’en général les licences libres permettent un usage libre hors usage commercial. C’est-à-dire que l’on est pas censé user de ces musiques pour faire des bénéfices avec. Défendre que par la diffusion en magasin il y a usage à des fins commerciales, c’est plutôt logique, et est probablement une rupture des licences libres concernées.
D’un autre côté, il ne faut pas se leurrer, les artistes sont souvent des gens assez précaires, mal payés et à qui on fait trop souvent le coup de : “mais tu sera payé en gloire, renommé et réputation”. Avec cette décision, la cour renforce le fait de dire que non, tout travail mérite salaire et que ce n’est pas négociable.
Enfin, j’ai d’énorme doute sur le fait que cet argent ainsi collecté finira ailleurs que dans les coffres de la Sacem, ce qui est chagrinant.
Le reste en revanche me semble de bon aloi. Dans l’ensemble, cela fait plusieurs années que je trouve les résultats de recherche pertinents, sauf dans le cas de recherches vraiment poussées ou particulières. Le tout-venant, soit plus de neuf recherches sur dix, ne me pose aucun problème.
En revanche, le nouveau design me déçoit un peu. En fait j’aimais bien la présentation en colonne avec sites, nouvelles, réseaux sociaux.. Même si au premier abord elle pouvait paraître étrange, on prenait vite l’habitude de regarder la colonne dont on avait besoin.
Si j’ai bien suivi, l’idée là, c’est d’user les “instant recherches” pour remplacer les colonnes de nouvelles et de réseaux. En plus de dégager de la place pour donner un meilleur accès aux recherches avancées (pertinence, date…)
Il va falloir voir à l’usage. Après tout, tout changement d’habitude est déstabilisant.
Eh bien Tpeg5stan, je pense que l’on ne peut tout faire. Une vraie filière scientifique devrait tirer le trait outre le philo sur au moins une des langues, et sans doute aussi l’histoire pour assurer un nombre d’heure de présence et de travail qui ne soit pas démentiel.
Pour ce qui est de l’évolution de la philosophie, il se trouve que la matière va lentement, comme la plupart des autres (à part l’histoire peut-être). Donc, oui, il y a un écart gênant entre ce qui est enseigné au lycée et ce qui se fait à l’université. Pour autant, idiot que je suis, je pense que tout n’est pas à jeter. Il faudrait juste remettre pas mal de point sur les “i”. A titre plus privé, je suis curieux de savoir à quoi vous pensez en parlant des découvertes des neurosciences.
Après en sociologie ou en économie aussi, les chercheurs ont des opinions largement contradictoires (en épistémologie aussi, mais qui écoute jamais les épistémologues ?), et pourtant on continue à les tenir dans une certaine estime. Idem en logique d’ailleurs. Il n’y a plus de logique unifiée.
Pour ce qui est de l’adaptation au marché du travail, je ne suis pas sûr que cela soit souhaitable. Si tout change aussi vite qu’on le dit, alors il est contre-productif de chercher à s’adapter à un marché aussi changeant : enseigner des choses qui ne seront plus valables dans cinq ou dix ans ? Autant assurer une formation intellectuelle qui apprenne à penser et réfléchir plutôt que des savoirs précis du travail.
Du coup pourquoi étudier la littérature de ce siècle ou du passé ? Plutôt que de former 10 000 ingénieurs ? Outre que l’on peut essayer les deux, qu’il n’est pas sûr que ces littéraires puissent devenir ingénieur (nous n’avons pas tous la même forme d’esprit) dans un temps et un effort raisonnable, il n’y a pas de problème à continuer à former des littéraires dans la mesure où on l’ont fait des gens sachant penser. Ils ne deviendront peut-être pas informaticien, mais trésorier, financier, logisticien… Emplois aussi à pourvoir.
Tout comme vous, je ne dirais pas qu’il y a une baisse de niveau, mais plutôt des conditions très différentes d’accès au supérieur, et une faculté qui a mal su s’adapter et qui a manqué de moyens pour le faire correctement.
Je ne suis pas sûr de comprendre votre point sur “l’évolution historique”. Est-ce à dire que cette réforme va selon vous a contrario d’un sens de l’histoire (idée complétement philosophique s’il en est) ? Mais en ce cas, se plier à cette évolution n’est-ce pas imposer tout autant le scientifique et donc passer ‘un non-choix à un autre ?
C’est pour cela qu’à mon sens il aurait fallu faire une série réellement scientifique, sans la troisième langue et l’histoire (ou en les mettant en épreuve anticipée), et sans la philosophie, et mettre à la place de la biologie, des mathématiques et de la physique. Cette piste avait eu un début d’application il y a quelques années, mais avait buté sur des oppositions externes et une application stupide. La conséquence c’est qu’à trop vouloir conserver une super-série à consonance scientifique (le bac S qui donne accès à tout), on a perdu et les séries différenciés et la majeure partie de l’aspect scientifique. D’un autre côté, je comprends bien le ministère. Pourquoi réessayer ce qui a déjà été rejeté une fois ? Autant explorer une autre piste. Et là pas mal de gens sont perdants.
Reste à voir les effets sur l’enseignement supérieur. Si appliqué tel quel, cette réforme devrait changer la composition des cours à l’université : plus de bacheliers technologiques (d’une manière générale ces bacs vont devenir le refuge des scientifiques) dans les filières à dominantes scientifiques, et plus de cours de remise à niveau (cours dont les facultés n’admettent actuellement la nécessité que du bout des lèvres, et encore).
Enfin, pour la question sur les sciences économiques et sociales, il se trouve que la manière de faire et les angles de vues dans ces sciences sont aussi portés par des conceptions de l’homme et de sa place dans la société : on pensera à l’archétype de l’homo oeconomicus, ou les question de holisme en sociologie. Étonnamment la sociologie strictement descriptive à la Durkheim n’est pas si pratiquée que cela dans le monde ou en France, et le maître lui-même ne la pratiquait pas systématiquement. DU coup séparer entre ce qui serait scientifique ou non est assez compliqué je crois. C’est un beau sujet d’épistémologie… Mais qui écoute les épistémologues ?
Le
16/02/2018 à
13h
45
Un point intéressant a été soulevé par tpeg5Stan et fred42 sur les formules mathématiques (ou les citations philosophiques) et le par cœur.
Ici le problème c’est avant tout l’intérêt de l’élève et sa forme d’esprit. Si un élève n’aime pas une matière (pour quelque raison que se soit, idiote ou non), il apprendra par cœur et sans comprendre et vous dira des années plus tard que c’était une matière nulle dont on pourrait dispenser les élèves. Une chose similaire se produit s’il n’a pas la forme d’esprit ou le talent en vigueur dans cette matière. C’est généralement là qu’un bon professeur est utile. J’ai croisé autant de bons professeurs de philosophie, qui passionnaient leurs élèves, que de mauvais, et même chose pour les mathématiques.
Du coup la question est de savoir si l’on peut enseigner telle ou telle matière correctement, et si l’on devrait. Et le problème ce que l’on peut enseigner correctement toutes ces matières (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de réfractaires). Reste à choisir ce que l’on doit enseigner…
En l’occurrence on parle des élèves de série générale, où les choses sont très portées sur l’abstrait.
Du coup, l’enseignement en mathématique est assez peu concret, ce qui n’aide pas.
Quant à la philo, tpeg5Stan, vous êtes un peu de mauvaise foi là : il y a une différence entre les écrits d’un philosophe qui sont proprement philosophiques (l”Organon d’Aristote) et ceux qui ne le sont pas (la Physique du même Aristote). Le soucis, c’est qu’à côté de bêtises physiques, ces gens ont aussi dit des choses qui continuent de se tenir, du coup il y a un travail (universitaire) pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Après tout la logique d’Aristote a encore de beaux jours devant elle.
Puisqu’entre-temps, tpeg5stan a répondu à certains point, il vaudrait mieux lui répondre :
Commençons sur la dissertation. L’exercice est en effet assez similaire en lettre et en philosophie, en droit aussi. Pourtant si quelqu’un de formé dans l’une se lance dans les autres il se plante : les attentes ne sont pas les mêmes, les questions et leur déploiement non plus.
Du reste, à tort ou à raison, le Français au lycée a pour but de donner des lumières en littérature, en rhétorique et en stylistique, étant entendu que les les notions de grammaire, vocabulaire et conjugaison sont sues. Cela n’est sans doute pas le cas, et il faudrait retravailler les programmes de ce point de vue. Il n’empêche en l’état le but est de parler de cette chose inutile, la littérature. Du reste le commentaire c’est l’exercice de compréhension d’un texte dans le fond. Certains professeurs arrivent à bien l’enseigner, d’autres non. Certains enseignent bien la grammaire, d’autres non. Je ne pense pas que cela soit suffisant pour condamner les lettres. Je suis navré pour votre évolution scolaire… je ne sais si elle était dû à de mauvais professeurs, à votre forme d’esprit ou caractère de l’époque (on n’a plus ou moins d’appétence et de talent pour telle ou telle matière), à quelques autres raisons ou à un mélange. De fait votre argument est factuel. Mais est-il plus probant que la parole de ceux qui vous disent que les lettres au lycée ont été pour eux une révélation.
Les arbitrages ont été effectivement fait au détriment des sciences. Je maintiendrais pourtant que ce n’est pas absurde. Idem pour l’orientation, qui pourrait (il faudra voir son application) être un moyen d’informer les élèves sur les différentes filières, et ainsi limiter certaines inégalités.
Ce qu’il aurait sans doute était plus satisfaisant aurait été une réforme du Bac S : sans la deuxième langue vivante, sans l’histoire, sans la philosophie et en conservant les spécialités. Un timide pas avait été fait dans cette direction il y a quelques années, avec les épreuves anticipées d’histoire, mais cette réforme fut tellement mal menée et suscita un tel tollé, qu’elle se saborda elle-même.
Le niveau baisse et il y a de plus en plus d’étudiant à la faculté, ce n’est sans doute pas sans lien. Reste la question jamais tranchée : du lycée et de l’université lequel doit s’adapter à l’autre ?
Je dirais les deux, et je constat que les deux ne le font pas vraiment.
La philosophie est le centre des oppositions à ce bac trop littéraire, c’est entendu. Mais elle était déjà en place il y a des décennies, à l’époque (âge d’or) où le niveau était bon… Cela tend à laisser penser que ce n’est pas sa suppression qui va changer la donne. Le problème est ailleurs.
En physique et en biologie on étudie pas des hommes et des œuvres, c’est entendu. il n’y a pas de réflexion à avoir régulièrement sur ce qui est encore valable ou non dans ce qui a été dit, ou plutôt pas de la même manière. D’autant que la philosophie a la prétention (assez exorbitante) de chercher de l’universel. Je continue à penser, et nous pouvons être en désaccord, que cela ne disqualifie pas l’ensemble de la discipline. Ceux qui ont dit que la terre était le centre de l’univers l’ont dit en tant que savant à l’époque, et la science a changé depuis. Cela invalide-t-il tout ce qu’ils ont pu dire ?
Reste le point du choix.
Oui il y a un choix. Tout n’est pas imposé aux élèves dans cette réforme. Mais, et c’est important, ce choix ne vous convient pas. Il ne donne pas assez de place et de jeu à ce qui vous tient à cœur au profit d’absurdités. Pour autant, le choix est là. Vous pouvez prendre telle ou telle direction. Effectivement on aurait pu supprimer le duo lettres / philosophie, et mettre des mathématiques à la place. Et quoique cela me navre, c’eût sans doute été un mouvement intelligent, même s’il eût accru la baisse de niveau à l’université du fait des contraintes liées à l’hétérogénéité des élèves au lycée.
(question annexe, vous rangez les sciences économiques et sociales dans le littéraire ou le scientifique ?)
Le
16/02/2018 à
12h
41
Alors, je voudrais répondre à vos trois objections.
Si l’on suit les programmes, les cours de Français au lycée ont bien vocation à donner des bases de rhétorique et d’argumentation. Apprendre à faire un commentaire composé ou une dissertation, cela sert aussi à cela.
C’était déjà dans les programmes il y a dix ans.
La différence avec la philosophie repose dans les thèmes et l’esprit : elle a aussi vocation a donner des éléments aux élèves quant à l’argumentation, mais ses thèmes sont différents, et la méthode aussi.
Sur les langues, deux choses : malgré ce que l’on entend partout, la majorité des français n’aura jamais besoin d’une autre langue. Quand au critère des offres d’emploi, le chômage élevé amène les recruteurs a avoir des demandes plus élevées elles aussi.
Mon point sur les langues étaient de dire que si l’on raisonne en terme d’utilité professionnelle ou quotidienne, il est difficile de comprendre pourquoi on les garde, et pourquoi on en garde deux. On le fait parce que l’on pense que c’est important au-delà du quotidien, en plus d’être une bonne manière de stimuler les esprits.
Du reste, quatre heures c’est sans doute trop peu. Là encore, il y a eu des arbitrages à faire, car on ne peut satisfaire pleinement tout le monde.
Au passage remplacer la philosophie par les maths ne changerait rien à la situation des langues ou à l’absence de matière scientifiques par ailleurs. Le problème est toujours le même : on demande dans cette réforme aux élèves de faire 28 heurs de cours par semaine plus des devoirs chez eux. On pourrait certes leur en demandait plus - comme les pays est-asiatiques le font - mais est-ce souhaitable ?
Reste le dernier point sur la philosophie.
La philosophie, telle qu’enseignée - avec beaucoup de défaut - au lycée permet de voir quelles réponses des auteurs passés ou présent ont apporté aux questions sus-mentionnées telles que la liberté. La plupart des gens, des élèves de terminale se sont interrogés sur ces sujets et n’ont effectivement pas forcément besoin de la philosophie pour ce faire. Cependant, pourquoi ne pas prendre appui sur ce que d’autres dans le passé ont pensé ? Sur les réponses qu’ils ont apportées ? D’autres qui avaient qui plus est de bonnes chances d’être plus intelligent que nous. On progresse aussi en s’appuyant sur ce que d’autres ont fait avant nous. En physique vous ne demandez pas aux élèves de faire leur propres instruments de mesure. Vous ne leur dites pas : tiens la trajectoire fait une courbe, expliquez comment et trouvez le modèle mathématique à partir de vos instruments de mesure. Vous leur donnez des instruments en laboratoire, vous leur donnez le concept d’inertie et des indices… voir vous leur donnez un cours avec tout cela d’office. De la même manière en philosophie vous, le cours vise à donner des concepts et des instruments à l’élève pour qu’il puisse bénéficier des réponses des autres et forger les siennes propres.
La philosophie aide à se poser ces questions, disposent des réponses qui ont été données dans le passé, et les laisse à l’examen de l’élève, de l’individu. Le but n’est pas en cours de donner des réponses ferme. En quoi la matière serait-elle différente d’un dogme religieux si c’était le cas ?
Après, il y a des choix à faire dans l’éducation. Maths, langues, histoires, philosophie, lettres, biologie, physique… et j’en oublie. Toutes ces matières ont légitimement droit de figurer dans le tronc commun. Mais il n’y a pas de place pour toutes, encore moins pour mettre beaucoup d’heures à toutes. On voudrait tous que les élèves parlent bien deux ou trois langues, écrivent dans un français sans fautes, connaissent l’état du monde et ses raisons, les causes des phénomènes naturels et le fonctionnement du vivant… Hélas, seuls quelques uns peuvent avoir tout cela, et encore imparfaitement. Il faut choisir. A tout prendre j’eus préféré le remplacement des humanités scientifiques par de la physique et l’abandon de la seconde langue au profit d’une seule langue étrangère. Et sans doute le remplacement de la philosophie par les sciences économiques et sociales. En l’état, les choix fait par le ministère ne sont pourtant pas absurde et même plutôt justifiés, quoique sentant un peu trop le compromis.
Le
16/02/2018 à
09h
37
Étrangement, les sciences économiques et sociales ont à peu près disparues de cette réforme, alors même que l’on aurait pu envisager de les inscrire au tronc commun. Après tout avoir des notions de macroéconomie et de sociologie est assez utile de nos jours, vu l’importance et la récurrence des notions de PIB, crise économique, politique de l’offre ou de la demande…
Pour ce qui est du débat sur la philosophie plutôt que les mathématiques. Certains disent que c’st insensé, la philosophie ayant une utilité plus que limité (pour dire le plus). Sauf que les mathématiques de niveau lycée aussi. 90% de la population au bas mot ne se servira pas de mathématiques supérieures au niveau collège : peu nombreux sont ceux qui ont réellement besoin des fonctions ( et lire un graphique ce n’est pas ce que l’on apprend en mathématiques au lycée), des équations différentielles, matrices, vecteurs (partiellement au programme de troisième d’ailleurs)… Pour être honnête les probabilité, enseignées au lycée, servent aussi couramment (quoique de manière assez simple et intuitive).
Du coup, l’argument de l’utilité comparée de la philosophie ou des mathématiques me paraît peu pertinent.
D’autant que des notions comme le droit, la liberté, l’égalité, la morale… sont aussi couramment employé dans le débat politique : les différentes définitions de ces notions et ce que l’on met derrière structurent l’espace publique, les partis et leurs évolutions… Donc continuer à essayer de donner un vernis philosophique aux élèves n’est pas absurde.
Notons au passage que de la même manière la grande majorité des français ne servira pas de l’anglais ou d’une autre langue étrangère au quotidien. Pourtant personne n’a avancé d’argument contre leur enseignement.
Il en va de même de l’argument des mauvais professeurs. Il y a de mauvais professeurs de philosophie comme de mathématiques. C’est triste, il faut lutter contre, mais cela ne suffit à justifier la présence ou non de l’une ou l’autre matière dans le tronc commun ou les options.
Alors, pourquoi ce tronc commun.
J’avancerai deux raisons. D’une part le niveau en mathématique à la sortie du collège est trop hétérogène pour concevoir un cours commun : ou celui-ci laisserait en plan nombre d’élève en assurant aux autres un niveau scientifique de qualité, ou il se ferait sur un programme très réduit, tel que le niveau nécessaire en sciences physiques au lycée et dans le supérieur ne serait pas atteint.
D’autre part, le ministère a jugé (et c’est contestable) qu’un enseignement en philosophie était une chose utile pour les élèves : que ce soit quant aux notions dispensées ou par le fait de les faire réfléchir. Car le but n’est pas de faire de l’utile dans la vie professionnelle ou quotidienne. Au lycée ce sont les cerveaux que l’ont cherche à entraîner. On cherche à stimuler les capacités intellectuelles des élèves, pas à les rendre prêt à un emploi ou à l’université.
Reste que l’on aurait pu considérer d’avoir à la fois un tronc commun réduit en mathématique et des mathématiques avancées optionnelles. Cette idée a sans doute été rejetée pour des raisons de nombre d’heures. Il y en a déjà 28 par semaine, ce qui n’est pas négligeable (surtout que les professeurs font faire des devoirs). Il y a donc eu un arbitrage sur le choix des matières, et le choix de donner un vernis scientifique aux élèves par le biais d’une nouvelle matière.
Note : quelqu’un ici a suggéré que l’on pourrait remplacer la philosophie par des cours de rhétorique, pour apprendre à construire, comprendre et percevoir les argumentations. C’est en fait déjà dans les programmes des cours de Français.
Note 2 : faire plus de philosophie des sciences ou de logique a été suggéré ici. Sauf que le jour où les épistémologues seront considérés par leurs collègues scientifiques n’est pas encore là, donc bon, en faire au lycée n’aurait que peu d’intérêt. Pour la logique c’est plus une question de manque de formation des professeurs et d’aspect rébarbatif de cette branche. Sans parler du fait que quoique voisine, la logique philosophique, la logique mathématique, et la logique informatique ne sont pas les mêmes. Il faudrait plutôt dire les logiques d’ailleurs vu que c’est un domaine qui évolue encore.
Enfin, 160 mo quand même, plus de trois fois le poids du paquet actuel qui n’est donc déjà pas léger léger. Il faudrait peut-être travailler la-dessus : tout le monde n’a pas la fibre.
C’st donc ça, le plan machiavélique de Micrisoft pour nous forcer à utiliser son Store…
Plus sérieusement, c’est en effet bien cher pour un jeu remasterisé. Cela pose aussi des question quand à la version remasterisée d’Age of Empires 2. Que vont-ils faire par rapport à celle qui existe déjà sur Steam, qui coûte elle aussi cher, mais à le mérite d’ajouter du contenu.
Donc si je suis bien, il n’y a aucune assurance de réussir à faire marcher une carte graphique nvidia dans cette nouvelle version, du fait de wayland. En outre, je doute que ce type de soucis soit réglé d’ici à la prochaine LTS, la 18.04, puisque Nvidia ne s’intéresse pas beaucoup au sujet, et que les drivers libre ont déjà du mal à tenir la cadence. C’est un peu embêtant, et fait une bonne raison de ne pas mettre à niveau pour l’instant.
Mais qu’en est-il des cartes amd ? Je les croyais prises en charge directement au niveau du noyau, et donc non-sujette à ce type de variation ?
Pour tout ceux qui ne veulent ou ne peuvent se pencher dans le détail des configurations, monter un PC.. ce type d’offre est intéressant puisque l’on se décharge de tout sur le prestataire. C’est particulièrement intéressant pour le jeux sous réserve que le prestataire fasse évoluer son matériel aussi vite que le marché.
Et même chez les joueurs, il y a des gens qui ne se préoccupent pas du matériel, restent néophytes et se contentent ou ne veulent que du clé en main. Après tout ROG et MSI (parmi d’autres) font ça assez bien.
Pour autant j’ai une résistance toute personnelle quand à ce genre d’offres. Pour une raison, la connexion. En ce moment, je vis dans un lieu sans connexion, si ce n’est, et encore faiblement, les données mobiles, et c’est à Paris. De même, je viens d’une famille nombreuse. D’expérience, à cinq PC plus une télé sur une connexion par ailleurs de bonne qualité, et bien votre débit n’est pas stable et est un poil réduit… ou vous réduisez celui des autres. Du coup je suis vacciné contre le tout cloud. Il me faut avoir données et puissance en local. Déjà l’expérience de Starcraft 2… (où l’on pouvait jouer hors-connexion, il fallait avoir une bonne connexion, lancer le jeu, s’y connecter, puis revenir sur le bureau pour couper internet avant de repasser sur le jeu qui moulinait le temps de comprendre que vous n’aviez plus de réseau, ensuite on pouvait jouer… si on avait préalablement téléchargé des cartes).
Certes, c’est une série de cas très particuliers, mais cela vous forme des habitudes et des préjugés.
Donc l’idée est bonne, mais je ne pense pas jamais y adhérer si j’ai le choix. Reste qu’il n’est pas impossible qu’à terme il n’y ait plus que des PC de ce type.
Une bonne partie des commentaires ici expliquaient que les changements mis en proposition par l’Afnor n’étaient que pure perte de temps. Après tout, outre qu’il y a plus urgent — comme toujours — ces changements sont en eux-mêmes inutiles. Dans les faits, on peut accentuer ses majuscules, ou taper toutes sortes de caractères depuis un clavier Azerty, et pour ceux qui en sentiraient le besoin, il suffit de changer le comportement de Windows, ou de votre système d’exploitation.
C’est vrai, mais c’est oublier que pour la majeure partie des français, et même en fait pour chacun des commentateurs ici, il y a eu au départ une évidence fondamentale sur les claviers : ce qui est inscrit sur la touche, la lettre sériegraphié est aussi celle qui va s’afficher à l’écran. Dans les faits, il n’y a là qu’une coïncidence, voulue certes, mais coïncidence quand même. Il n’empêche, notre impression première et irréductible reste de penser que ce qui est inscrit sur le clavier correspond exactement à ce qui va s’afficher à l’écran.
Cette impression primordiale est bientôt complétée par un autre apprentissage : les règles sont mouvantes sur un clavier. La combinaison de « maj + une lettre » permet d’obtenir une majuscule. Sauf dans le cas de la rangée supérieure, ou vous avez un nombre. Bien entendu, c’est là ce qui arrive sous Windows, du moins sous un windows standard, non modifié, ce qui représente une plus qu’écrasante majorité des ordinateurs en France.
Autrement dit, en informatique, pour le béotien, les règles ne sont pas toujours les mêmes. Perturbant, non ?
En allant plus loin, comment savoir qu’un caractère est possible, existe, et peut-être même n’est pas trop compliqué d’accès, s’il n’est pas indiqué sur le clavier physique. Car ce qui vient en premier, c’est encore et toujours le clavier physique, et non la manière dont l’ordinateur interprète celui-ci. Il s’ensuit logiquement que pour la majorité des utilisateurs d’ordinateur, un caractère qui n’est pas sur le clavier n’existe pas, n’est pas fait pour être utilisé par les honnêtes gens, n’est pas nécéssaire. Car s’il l’était, les constructeurs l’auraient mis là.
Donc, les majuscules accentuées ou les guillemets français, pourtant de rigueur pour ceux qui veulent bien écrire, n’étant pas là, ils ne sont pas nécessaire.
Bien sûr, c’est faux, il n’y a pas vraiment de rapport aussi direct entre ce qui est inscrit sur le clavier et ce qui s’affiche. Mais c’est pourtant ce que nous sommes intuitivement amené à comprendre. De même que cette histoire de lettre de la rangée du haut qui deviennent des chiffres et non des majuscules sous la combinaison « maj » nous apprend intuitivement que l’informatique est quelque chose de peu logique est cohérent, quelque chose pour les spécialistes.
À travers ce petit exemple, on voit que se préoccuper des claviers n’est pas forcément une perte de temps. Ce qui est sur le clavier, ce qui est accessible, c’est le champ du possible. Du moins pour la majorité des utilisateurs.
Maintenant, la langue française dispose d’un certain nombres de règles. Elles servent à permettre une meilleure communication entre les locuteurs, en limitant les incertitudes et ambiguïtés. Certes, ces règles sont conventionnelles, elles peuvent évoluer, le font même. Pour autant, à un moment donné, ces règles sont là, existent, et doivent être respectées. Si l’on veut une communication optimale. Il est donc logique, et sain, de chercher à ce qu’un instrument de l’écrit, le clavier, permettent d’écrire en respectant les règles. Il est encore plus logique et sain, que l’on cherche à favoriser ce dessein. Ce que propose l’afnor, c’est a minima de disposer de clavier avec lesquels le respect des règles sera plus simple.
Alors certes, toute ces règles peuvent être respéctées avec un azerty standard, à condition de connaître les bonnes combinaisons, ou de modifier la programmation de son ordinateur, et certes ce ne sont pas forcément des choses difficiles, loin de là. Le problème, c’est de les rendre plus accessible, afin que les gens sachent et appliquent.
Comme l’a fait remarqué quelqu’un, si le symbole de l’euro n’avait pas été introduit sur les clavier, de manière physique, les gens auraient continués à l’écrire en toute lettres. Alors même qu’une juste combinaison de touche, une insertion de caractère spécial ou une modification du programme auraient résolus le problème, qui n’en était pas vraiment un. Sauf que peu font l’effort, veulent ou savent comment faire ces manœuvres. Alors qu’une fois que c’est inscrit, il n’y a plus d’excuses.
C’est pourquoi, changer les claviers, revoir leurs disposition est loin d’être absurde. Ce n’est pas parce que nous nous sommes accomodés, bon an mal an, de la situation actuelle qu’il faut qu’elle perdure.
Après, peut-on faire mieux ? Sans doute, mais le souci c’est de savoir quel est ce mieux, et comment l’appliquer, surtout en cas de changement de grande ampleur.
Pour ce qui est de l’application, il y a trois obstacles majeurs. D’abord, les constructeurs. Sauf qu’ils fond déjà des claviers différenciés pour nombre de pays, dont la France, alors, un peu plus, un peu moins, ce n’est pas vraiment un soucis. Obstacle surmontable donc.
Ensuite, les systèmes d’exploitations. Si les constructeurs suivent ce qui est probable, les systèmes le feront, pour ne pas battre en brêche le caractère faussement intuitif des claviers : imaginer la tête de l’utilisateur si en tapant « e » sur son clavier, c’est autre chose qui s’affiche à l’écran… le risque est trop grand.
Reste donc les utilisateurs. Comme à chaque changement d’envergure en informatique, ils commenceront (moi compris)pour la plupart par râler et dire que c’est horrible. Comme pour un passage d’une version de Windows à une autre, ou l’arrivée du ruban dans la suite Office de Microsoft. Quelque temps après, il n’y paraîtra plus pour la majorité. Et les autres auront appris à contourner le problème, ce qui est leur droit le plus strict. Bref, il n’y a là rien de neuf sous le soleil, et rien d’impossible. À condition d’avoir la volonté d’endurer un peu de tempête.
Il a été mentionné que l’on pourrait aboutir à un marché fractionné en terme de clavier, et mappage par les systèmes d’exploitations. Je ne pense pas que cela soit un problème important. D’une part les consommateurs apprendront à faire attention, nous ne sommes pas bêtes. D’autre part, toutes les distributions linux vous proposent lors de l’installation de choisir la disposition de votre clavier. Il est donc parfaitement possible de faire de même avec n’importe quel système. D’une part cela donnera plus de pouvoir immédiat à l’utilisateur, d’autre part, cela ne représentera pas une gêne.
Reste donc à savoir quel changement faire ? Quel mieux vise-t-on ? Le problème, c’est que tous n’ont pas les mêmes usages. Il a beaucoup été question des programmeurs. Ils emploient — en fonction de leurs langages — des caractères particuliers à des fréquences élevées. Ils représentent donc des utilisateurs intensifs et particuliers. De fait, cela m’a permis de comprendre ce qui me paraissait une aberration en azerty, le fait que le point-virgule soit en accès direct quand le point ne l’est pas, alors que du point de vue de l’usage du français, le point est d’un usage bien plus fréquent, mais pas en programmation.
Il est assez drôle de voir les programmeurs se plaindre d’éventuel changement d’importance dans les claviers, alors que par définition ils font partie des populations particulièrement aptes à passer outre ce genre de choses… En fait, cela illustre bien la part de conservatisme (au sens non-politique) sur cette question : ayant l’habitude, on ne veut pas changer. Certes c’est loin d’être parfait, mais c’est suffisant, on s’est accommodé, donc on reste ainsi.
Pourtant, l’azerty n’a pas été conçu pour les usages que l’on en fait aujourd’hui. Il est conçu pour favoriser l’écriture sur les machines à écrire, pour la rendre plus rapide et fluide en ralentissant la frappe et en éloignant les combinaisons fréquentes de lettre afin que les tiges ne s’emmêlent pas. Ces problèmes sont inexistant sur un clavier d’ordinateur. Donc on peut chercher à concevoir des dispositions qui donneront plus facilement accès à plus de caractères et les disposerons de manière à favoriser la fluidité et la vitesse. Incidemment, cela réduit la fatigue et les risques de maladies chez ceux qui utilisent des heures durant les claviers.
On peut. C’est ce qui a mené au bépo.
Malheureusement, la grogne de dizaines de millions d’utilisateurs, l’absence de volonté politique, les vieilles habitudes, et le temps nécessaire pour une réforme de cette ampleur font que le bépo quelque intéressant et souhaitable qu’il puisse être ne sera jamais imposé sur les claviers. Au mieux il deviendra une norme optionnelle, mais comme ni constructeurs ni progammeurs ne le porteront…
Alors il ne reste qu’à améliorer par petite touche le clavier azerty. Ce qui suscite tout autant de grogne et d’émotions.
La question est donc de savoir quelle disposition permet d’écrire le meilleur français possible, au vu des règles actuelles et appelées à se maintenir dans le futur prévisible, tout en respectant au mieux la pluralité des usages. Bien entendu, et malheureusement, tous ne pourront trouver entière satisfaction.
D’aucun ont mentionné la nécessité de commander des études scientifiques sur le sujet. Le problème se trouve être le peu d’intérêt que la dactylographie présente aux yeux de la majorité des chercheurs : il y a peu de spécialistes, peu de recherches sur le sujet. C’est dommage.
Il faut préciser que le bépo n’a rien de miraculeux. En fait, la plupart de ceux qui l’adoptent font en même temps le mouvement vers l’apprentissage de la frappe en aveugle et à dix doigts. Le passage au bépo est alors aussi un passage forcé vers ce type de frappe. Or c’est elle qui est aussi pour beaucoup dans le bon ressenti de ceux qui ont appris le bépo.
Il y a une chose qu’il faut comprendre. Nous ne sommes pas tous égaux devant la frappe. Certains apprennent vite et bien, retiennent facilement, et en viennet sans soucis à la frappe en aveugle. D’autre, et j’en ai connus, n’y arrivent pas, ne le peuvent pas tant qu’il y a un clavier avec des lettres et que la même disposition est utilisée à l’écran. Ils auront beau frapper pendant des heures, quotidiennement et des décennies durant, ils n’apprendront jamais à frapper vite et bien. Ces gens-là sont plus nombreux qu’on ne le croît. Et pour eux cela n’a rien de simple ou d’évident. En cas de passage au bépo, leur situation ne changerait absolument pas. Comme celle de la majorité des utilisateurs, qui continue de regarder le clavier durant la frappe, n’emploie que quelques doigts.
L’idée du PC portable entièrement sous AMD, pourquoi pas, mais est-ce que cela apporte vraiment quelque chose ?
Je veux dire, y’a-t-il une forme de synergie, d’économie d’énergie ou de gain d’efficacité qui ne serait pas possible avec une machine ou processeur et carte graphique ne seraient pas issus du même constructeur ?
Au passage, sur les macros, on est pas aidé. Aujourd’hui la quasi-totalité des banques françaises proposent à leur client un relevé bancaire en ligne qu’ils peuvent ensuite télécharger sur leur ordinateurs. Elles vous proposent même plusieurs formats de fichiers.
Problème, si vous téléchargez une version dans un format Excel, votre document est chargé de macros…
Allez expliquer aux gens qu’il faut faire attention aux macros, aux pièces-jointes… quand votre banque, les gars qui gardent votre argent, sont incapables de nettoyer chez eux.
Notez, je n’ai jamais entendu parler de malware qui passerait par ce canal là. Mais sur le principe, on voit que même des gens qui auraient a priori des raisons importantes de faire attention et d’enseigner de bonnes pratiques ne le font pas…
15 commentaires
La Cour de cassation confirme la redevance sur les musiques libres diffusées dans les magasins
30/12/2019
Le 30/12/2019 à 12h 19
Bonjour Static,
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Si une affaire remonte jusqu’en cours de cassation, c’est qu’il y a un point de loi qui ne paraît pas assez clair et qu’il faut éclaircir, autrement dit interpréter. Certes l’interprétation se fait en fonction des textes de lois et décisions de justice passées et pas forcément en fonction d’une idée de la justice, mais les deux ne sont pas mutuellement exclusif, du moins pas toujours. D’autant que les lois en vigueur ont elles aussi étaient instaurées en fonction de certains principes et de certaines idées de la justice.
Pour ma part, peut-être à tort et abusivement, j’ai essayé de comprendre cette décision sous un angle qui n’est pas les textes de loi et leur respect, mais en cherchant à remonter aux principes ou idées derrières ces textes. Interprétation à partir de mon très faible bagage juridique et donc hautement contestable c’est vrai.
Ce que je veux dire c’est que j’ai voulu interpréter la décision de la Cour de Cassation mais non juger de leur interprétation du droit. C’est peut-être une erreur fondamentale de compréhension du droit en effet.
Pour en revenir au point de la musique en magasin, c’est un truc enseigné en marketing et mis en application, derrière l’idée de l’expérience client, que de dire que de créer une ambiance dans un magasin va pousser un client à s’y sentir plus à l’aise, à acheter plus… Par conséquent, le fait de mettre de la musique dans un magasin peut relever d’une action visant à accroître les bénéfices, donc c’est une action à fin commerciale. Je ne saurais dire si c’est vraiment efficace, mais comme diffuser de la musique en permanence dans un magasin, cela coûte, il me semble évident que les entreprises qui le font estiment y trouver un bénéfice.
Le 30/12/2019 à 08h 32
Cette décision m’a d’abord paru assez scandaleuse. Mais en y réfléchissant, elle a aussi un bon côté.
Ce qui est scandaleux, c’est le non-respect des licences libres. Un artiste qui laisse ses musique en licence libre ne fait pas un choix par défaut, il sait qu’il ouvre la porte à l’usage par d’autres de ces musiques. De la sorte, il me semble difficile de dire que les artistes sont lésés si Saint-Macloud diffuse de la musique tirée de Jamendo dans ses magasins. De même que je vois mal pourquoi la Sacem irait puiser de l’argent si Saint-Macloud avait diffusé un enregistrement de musique classique fait dans les années 20. Parce que là, dans le fond, avec cette décision, on voit mal ce qui pourrait empêcher la Sacem de collecter des redevances sur toute musique jamais enregistrée, quelle que soit son âge.
Après l’argument de la cour sur les fins commerciales n’est pas idiot. D’autant qu’en général les licences libres permettent un usage libre hors usage commercial. C’est-à-dire que l’on est pas censé user de ces musiques pour faire des bénéfices avec. Défendre que par la diffusion en magasin il y a usage à des fins commerciales, c’est plutôt logique, et est probablement une rupture des licences libres concernées.
D’un autre côté, il ne faut pas se leurrer, les artistes sont souvent des gens assez précaires, mal payés et à qui on fait trop souvent le coup de : “mais tu sera payé en gloire, renommé et réputation”. Avec cette décision, la cour renforce le fait de dire que non, tout travail mérite salaire et que ce n’est pas négociable.
Enfin, j’ai d’énorme doute sur le fait que cet argent ainsi collecté finira ailleurs que dans les coffres de la Sacem, ce qui est chagrinant.
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04/07/2018
Le 05/07/2018 à 09h 26
Je reste sceptique pour le mail.
Le reste en revanche me semble de bon aloi. Dans l’ensemble, cela fait plusieurs années que je trouve les résultats de recherche pertinents, sauf dans le cas de recherches vraiment poussées ou particulières. Le tout-venant, soit plus de neuf recherches sur dix, ne me pose aucun problème.
En revanche, le nouveau design me déçoit un peu. En fait j’aimais bien la présentation en colonne avec sites, nouvelles, réseaux sociaux.. Même si au premier abord elle pouvait paraître étrange, on prenait vite l’habitude de regarder la colonne dont on avait besoin.
Si j’ai bien suivi, l’idée là, c’est d’user les “instant recherches” pour remplacer les colonnes de nouvelles et de réseaux. En plus de dégager de la place pour donner un meilleur accès aux recherches avancées (pertinence, date…)
Il va falloir voir à l’usage. Après tout, tout changement d’habitude est déstabilisant.
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15/02/2018
Le 16/02/2018 à 15h 38
Eh bien Tpeg5stan, je pense que l’on ne peut tout faire. Une vraie filière scientifique devrait tirer le trait outre le philo sur au moins une des langues, et sans doute aussi l’histoire pour assurer un nombre d’heure de présence et de travail qui ne soit pas démentiel.
Pour ce qui est de l’évolution de la philosophie, il se trouve que la matière va lentement, comme la plupart des autres (à part l’histoire peut-être). Donc, oui, il y a un écart gênant entre ce qui est enseigné au lycée et ce qui se fait à l’université. Pour autant, idiot que je suis, je pense que tout n’est pas à jeter. Il faudrait juste remettre pas mal de point sur les “i”. A titre plus privé, je suis curieux de savoir à quoi vous pensez en parlant des découvertes des neurosciences.
Après en sociologie ou en économie aussi, les chercheurs ont des opinions largement contradictoires (en épistémologie aussi, mais qui écoute jamais les épistémologues ?), et pourtant on continue à les tenir dans une certaine estime. Idem en logique d’ailleurs. Il n’y a plus de logique unifiée.
Pour ce qui est de l’adaptation au marché du travail, je ne suis pas sûr que cela soit souhaitable. Si tout change aussi vite qu’on le dit, alors il est contre-productif de chercher à s’adapter à un marché aussi changeant : enseigner des choses qui ne seront plus valables dans cinq ou dix ans ? Autant assurer une formation intellectuelle qui apprenne à penser et réfléchir plutôt que des savoirs précis du travail.
Du coup pourquoi étudier la littérature de ce siècle ou du passé ? Plutôt que de former 10 000 ingénieurs ? Outre que l’on peut essayer les deux, qu’il n’est pas sûr que ces littéraires puissent devenir ingénieur (nous n’avons pas tous la même forme d’esprit) dans un temps et un effort raisonnable, il n’y a pas de problème à continuer à former des littéraires dans la mesure où on l’ont fait des gens sachant penser. Ils ne deviendront peut-être pas informaticien, mais trésorier, financier, logisticien… Emplois aussi à pourvoir.
Tout comme vous, je ne dirais pas qu’il y a une baisse de niveau, mais plutôt des conditions très différentes d’accès au supérieur, et une faculté qui a mal su s’adapter et qui a manqué de moyens pour le faire correctement.
Je ne suis pas sûr de comprendre votre point sur “l’évolution historique”. Est-ce à dire que cette réforme va selon vous a contrario d’un sens de l’histoire (idée complétement philosophique s’il en est) ? Mais en ce cas, se plier à cette évolution n’est-ce pas imposer tout autant le scientifique et donc passer ‘un non-choix à un autre ?
C’est pour cela qu’à mon sens il aurait fallu faire une série réellement scientifique, sans la troisième langue et l’histoire (ou en les mettant en épreuve anticipée), et sans la philosophie, et mettre à la place de la biologie, des mathématiques et de la physique. Cette piste avait eu un début d’application il y a quelques années, mais avait buté sur des oppositions externes et une application stupide. La conséquence c’est qu’à trop vouloir conserver une super-série à consonance scientifique (le bac S qui donne accès à tout), on a perdu et les séries différenciés et la majeure partie de l’aspect scientifique. D’un autre côté, je comprends bien le ministère. Pourquoi réessayer ce qui a déjà été rejeté une fois ? Autant explorer une autre piste. Et là pas mal de gens sont perdants.
Reste à voir les effets sur l’enseignement supérieur. Si appliqué tel quel, cette réforme devrait changer la composition des cours à l’université : plus de bacheliers technologiques (d’une manière générale ces bacs vont devenir le refuge des scientifiques) dans les filières à dominantes scientifiques, et plus de cours de remise à niveau (cours dont les facultés n’admettent actuellement la nécessité que du bout des lèvres, et encore).
Enfin, pour la question sur les sciences économiques et sociales, il se trouve que la manière de faire et les angles de vues dans ces sciences sont aussi portés par des conceptions de l’homme et de sa place dans la société : on pensera à l’archétype de l’homo oeconomicus, ou les question de holisme en sociologie. Étonnamment la sociologie strictement descriptive à la Durkheim n’est pas si pratiquée que cela dans le monde ou en France, et le maître lui-même ne la pratiquait pas systématiquement. DU coup séparer entre ce qui serait scientifique ou non est assez compliqué je crois. C’est un beau sujet d’épistémologie… Mais qui écoute les épistémologues ?
Le 16/02/2018 à 13h 45
Un point intéressant a été soulevé par tpeg5Stan et fred42 sur les formules mathématiques (ou les citations philosophiques) et le par cœur.
Ici le problème c’est avant tout l’intérêt de l’élève et sa forme d’esprit. Si un élève n’aime pas une matière (pour quelque raison que se soit, idiote ou non), il apprendra par cœur et sans comprendre et vous dira des années plus tard que c’était une matière nulle dont on pourrait dispenser les élèves. Une chose similaire se produit s’il n’a pas la forme d’esprit ou le talent en vigueur dans cette matière. C’est généralement là qu’un bon professeur est utile. J’ai croisé autant de bons professeurs de philosophie, qui passionnaient leurs élèves, que de mauvais, et même chose pour les mathématiques.
Du coup la question est de savoir si l’on peut enseigner telle ou telle matière correctement, et si l’on devrait. Et le problème ce que l’on peut enseigner correctement toutes ces matières (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de réfractaires). Reste à choisir ce que l’on doit enseigner…
En l’occurrence on parle des élèves de série générale, où les choses sont très portées sur l’abstrait.
Du coup, l’enseignement en mathématique est assez peu concret, ce qui n’aide pas.
Quant à la philo, tpeg5Stan, vous êtes un peu de mauvaise foi là : il y a une différence entre les écrits d’un philosophe qui sont proprement philosophiques (l”Organon d’Aristote) et ceux qui ne le sont pas (la Physique du même Aristote). Le soucis, c’est qu’à côté de bêtises physiques, ces gens ont aussi dit des choses qui continuent de se tenir, du coup il y a un travail (universitaire) pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Après tout la logique d’Aristote a encore de beaux jours devant elle.
Puisqu’entre-temps, tpeg5stan a répondu à certains point, il vaudrait mieux lui répondre :
Commençons sur la dissertation. L’exercice est en effet assez similaire en lettre et en philosophie, en droit aussi. Pourtant si quelqu’un de formé dans l’une se lance dans les autres il se plante : les attentes ne sont pas les mêmes, les questions et leur déploiement non plus.
Du reste, à tort ou à raison, le Français au lycée a pour but de donner des lumières en littérature, en rhétorique et en stylistique, étant entendu que les les notions de grammaire, vocabulaire et conjugaison sont sues. Cela n’est sans doute pas le cas, et il faudrait retravailler les programmes de ce point de vue. Il n’empêche en l’état le but est de parler de cette chose inutile, la littérature. Du reste le commentaire c’est l’exercice de compréhension d’un texte dans le fond. Certains professeurs arrivent à bien l’enseigner, d’autres non. Certains enseignent bien la grammaire, d’autres non. Je ne pense pas que cela soit suffisant pour condamner les lettres. Je suis navré pour votre évolution scolaire… je ne sais si elle était dû à de mauvais professeurs, à votre forme d’esprit ou caractère de l’époque (on n’a plus ou moins d’appétence et de talent pour telle ou telle matière), à quelques autres raisons ou à un mélange. De fait votre argument est factuel. Mais est-il plus probant que la parole de ceux qui vous disent que les lettres au lycée ont été pour eux une révélation.
Les arbitrages ont été effectivement fait au détriment des sciences. Je maintiendrais pourtant que ce n’est pas absurde. Idem pour l’orientation, qui pourrait (il faudra voir son application) être un moyen d’informer les élèves sur les différentes filières, et ainsi limiter certaines inégalités.
Ce qu’il aurait sans doute était plus satisfaisant aurait été une réforme du Bac S : sans la deuxième langue vivante, sans l’histoire, sans la philosophie et en conservant les spécialités. Un timide pas avait été fait dans cette direction il y a quelques années, avec les épreuves anticipées d’histoire, mais cette réforme fut tellement mal menée et suscita un tel tollé, qu’elle se saborda elle-même.
Le niveau baisse et il y a de plus en plus d’étudiant à la faculté, ce n’est sans doute pas sans lien. Reste la question jamais tranchée : du lycée et de l’université lequel doit s’adapter à l’autre ?
Je dirais les deux, et je constat que les deux ne le font pas vraiment.
La philosophie est le centre des oppositions à ce bac trop littéraire, c’est entendu. Mais elle était déjà en place il y a des décennies, à l’époque (âge d’or) où le niveau était bon… Cela tend à laisser penser que ce n’est pas sa suppression qui va changer la donne. Le problème est ailleurs.
En physique et en biologie on étudie pas des hommes et des œuvres, c’est entendu. il n’y a pas de réflexion à avoir régulièrement sur ce qui est encore valable ou non dans ce qui a été dit, ou plutôt pas de la même manière. D’autant que la philosophie a la prétention (assez exorbitante) de chercher de l’universel. Je continue à penser, et nous pouvons être en désaccord, que cela ne disqualifie pas l’ensemble de la discipline. Ceux qui ont dit que la terre était le centre de l’univers l’ont dit en tant que savant à l’époque, et la science a changé depuis. Cela invalide-t-il tout ce qu’ils ont pu dire ?
Reste le point du choix.
Oui il y a un choix. Tout n’est pas imposé aux élèves dans cette réforme. Mais, et c’est important, ce choix ne vous convient pas. Il ne donne pas assez de place et de jeu à ce qui vous tient à cœur au profit d’absurdités. Pour autant, le choix est là. Vous pouvez prendre telle ou telle direction. Effectivement on aurait pu supprimer le duo lettres / philosophie, et mettre des mathématiques à la place. Et quoique cela me navre, c’eût sans doute été un mouvement intelligent, même s’il eût accru la baisse de niveau à l’université du fait des contraintes liées à l’hétérogénéité des élèves au lycée.
(question annexe, vous rangez les sciences économiques et sociales dans le littéraire ou le scientifique ?)
Le 16/02/2018 à 12h 41
Alors, je voudrais répondre à vos trois objections.
Si l’on suit les programmes, les cours de Français au lycée ont bien vocation à donner des bases de rhétorique et d’argumentation. Apprendre à faire un commentaire composé ou une dissertation, cela sert aussi à cela.
C’était déjà dans les programmes il y a dix ans.
La différence avec la philosophie repose dans les thèmes et l’esprit : elle a aussi vocation a donner des éléments aux élèves quant à l’argumentation, mais ses thèmes sont différents, et la méthode aussi.
Sur les langues, deux choses : malgré ce que l’on entend partout, la majorité des français n’aura jamais besoin d’une autre langue. Quand au critère des offres d’emploi, le chômage élevé amène les recruteurs a avoir des demandes plus élevées elles aussi.
Mon point sur les langues étaient de dire que si l’on raisonne en terme d’utilité professionnelle ou quotidienne, il est difficile de comprendre pourquoi on les garde, et pourquoi on en garde deux. On le fait parce que l’on pense que c’est important au-delà du quotidien, en plus d’être une bonne manière de stimuler les esprits.
Du reste, quatre heures c’est sans doute trop peu. Là encore, il y a eu des arbitrages à faire, car on ne peut satisfaire pleinement tout le monde.
Au passage remplacer la philosophie par les maths ne changerait rien à la situation des langues ou à l’absence de matière scientifiques par ailleurs. Le problème est toujours le même : on demande dans cette réforme aux élèves de faire 28 heurs de cours par semaine plus des devoirs chez eux. On pourrait certes leur en demandait plus - comme les pays est-asiatiques le font - mais est-ce souhaitable ?
Reste le dernier point sur la philosophie.
La philosophie, telle qu’enseignée - avec beaucoup de défaut - au lycée permet de voir quelles réponses des auteurs passés ou présent ont apporté aux questions sus-mentionnées telles que la liberté. La plupart des gens, des élèves de terminale se sont interrogés sur ces sujets et n’ont effectivement pas forcément besoin de la philosophie pour ce faire. Cependant, pourquoi ne pas prendre appui sur ce que d’autres dans le passé ont pensé ? Sur les réponses qu’ils ont apportées ? D’autres qui avaient qui plus est de bonnes chances d’être plus intelligent que nous. On progresse aussi en s’appuyant sur ce que d’autres ont fait avant nous. En physique vous ne demandez pas aux élèves de faire leur propres instruments de mesure. Vous ne leur dites pas : tiens la trajectoire fait une courbe, expliquez comment et trouvez le modèle mathématique à partir de vos instruments de mesure. Vous leur donnez des instruments en laboratoire, vous leur donnez le concept d’inertie et des indices… voir vous leur donnez un cours avec tout cela d’office. De la même manière en philosophie vous, le cours vise à donner des concepts et des instruments à l’élève pour qu’il puisse bénéficier des réponses des autres et forger les siennes propres.
La philosophie aide à se poser ces questions, disposent des réponses qui ont été données dans le passé, et les laisse à l’examen de l’élève, de l’individu. Le but n’est pas en cours de donner des réponses ferme. En quoi la matière serait-elle différente d’un dogme religieux si c’était le cas ?
Après, il y a des choix à faire dans l’éducation. Maths, langues, histoires, philosophie, lettres, biologie, physique… et j’en oublie. Toutes ces matières ont légitimement droit de figurer dans le tronc commun. Mais il n’y a pas de place pour toutes, encore moins pour mettre beaucoup d’heures à toutes. On voudrait tous que les élèves parlent bien deux ou trois langues, écrivent dans un français sans fautes, connaissent l’état du monde et ses raisons, les causes des phénomènes naturels et le fonctionnement du vivant… Hélas, seuls quelques uns peuvent avoir tout cela, et encore imparfaitement. Il faut choisir. A tout prendre j’eus préféré le remplacement des humanités scientifiques par de la physique et l’abandon de la seconde langue au profit d’une seule langue étrangère. Et sans doute le remplacement de la philosophie par les sciences économiques et sociales. En l’état, les choix fait par le ministère ne sont pourtant pas absurde et même plutôt justifiés, quoique sentant un peu trop le compromis.
Le 16/02/2018 à 09h 37
Étrangement, les sciences économiques et sociales ont à peu près disparues de cette réforme, alors même que l’on aurait pu envisager de les inscrire au tronc commun. Après tout avoir des notions de macroéconomie et de sociologie est assez utile de nos jours, vu l’importance et la récurrence des notions de PIB, crise économique, politique de l’offre ou de la demande…
Pour ce qui est du débat sur la philosophie plutôt que les mathématiques. Certains disent que c’st insensé, la philosophie ayant une utilité plus que limité (pour dire le plus). Sauf que les mathématiques de niveau lycée aussi. 90% de la population au bas mot ne se servira pas de mathématiques supérieures au niveau collège : peu nombreux sont ceux qui ont réellement besoin des fonctions ( et lire un graphique ce n’est pas ce que l’on apprend en mathématiques au lycée), des équations différentielles, matrices, vecteurs (partiellement au programme de troisième d’ailleurs)… Pour être honnête les probabilité, enseignées au lycée, servent aussi couramment (quoique de manière assez simple et intuitive).
Du coup, l’argument de l’utilité comparée de la philosophie ou des mathématiques me paraît peu pertinent.
D’autant que des notions comme le droit, la liberté, l’égalité, la morale… sont aussi couramment employé dans le débat politique : les différentes définitions de ces notions et ce que l’on met derrière structurent l’espace publique, les partis et leurs évolutions… Donc continuer à essayer de donner un vernis philosophique aux élèves n’est pas absurde.
Notons au passage que de la même manière la grande majorité des français ne servira pas de l’anglais ou d’une autre langue étrangère au quotidien. Pourtant personne n’a avancé d’argument contre leur enseignement.
Il en va de même de l’argument des mauvais professeurs. Il y a de mauvais professeurs de philosophie comme de mathématiques. C’est triste, il faut lutter contre, mais cela ne suffit à justifier la présence ou non de l’une ou l’autre matière dans le tronc commun ou les options.
Alors, pourquoi ce tronc commun.
J’avancerai deux raisons. D’une part le niveau en mathématique à la sortie du collège est trop hétérogène pour concevoir un cours commun : ou celui-ci laisserait en plan nombre d’élève en assurant aux autres un niveau scientifique de qualité, ou il se ferait sur un programme très réduit, tel que le niveau nécessaire en sciences physiques au lycée et dans le supérieur ne serait pas atteint.
D’autre part, le ministère a jugé (et c’est contestable) qu’un enseignement en philosophie était une chose utile pour les élèves : que ce soit quant aux notions dispensées ou par le fait de les faire réfléchir. Car le but n’est pas de faire de l’utile dans la vie professionnelle ou quotidienne. Au lycée ce sont les cerveaux que l’ont cherche à entraîner. On cherche à stimuler les capacités intellectuelles des élèves, pas à les rendre prêt à un emploi ou à l’université.
Reste que l’on aurait pu considérer d’avoir à la fois un tronc commun réduit en mathématique et des mathématiques avancées optionnelles. Cette idée a sans doute été rejetée pour des raisons de nombre d’heures. Il y en a déjà 28 par semaine, ce qui n’est pas négligeable (surtout que les professeurs font faire des devoirs). Il y a donc eu un arbitrage sur le choix des matières, et le choix de donner un vernis scientifique aux élèves par le biais d’une nouvelle matière.
Note : quelqu’un ici a suggéré que l’on pourrait remplacer la philosophie par des cours de rhétorique, pour apprendre à construire, comprendre et percevoir les argumentations. C’est en fait déjà dans les programmes des cours de Français.
Note 2 : faire plus de philosophie des sciences ou de logique a été suggéré ici. Sauf que le jour où les épistémologues seront considérés par leurs collègues scientifiques n’est pas encore là, donc bon, en faire au lycée n’aurait que peu d’intérêt. Pour la logique c’est plus une question de manque de formation des professeurs et d’aspect rébarbatif de cette branche. Sans parler du fait que quoique voisine, la logique philosophique, la logique mathématique, et la logique informatique ne sont pas les mêmes. Il faudrait plutôt dire les logiques d’ailleurs vu que c’est un domaine qui évolue encore.
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Enfin, 160 mo quand même, plus de trois fois le poids du paquet actuel qui n’est donc déjà pas léger léger. Il faudrait peut-être travailler la-dessus : tout le monde n’a pas la fibre.
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Le 19/01/2018 à 09h 17
Et aucune version Steam ?
C’st donc ça, le plan machiavélique de Micrisoft pour nous forcer à utiliser son Store…
Plus sérieusement, c’est en effet bien cher pour un jeu remasterisé. Cela pose aussi des question quand à la version remasterisée d’Age of Empires 2. Que vont-ils faire par rapport à celle qui existe déjà sur Steam, qui coûte elle aussi cher, mais à le mérite d’ajouter du contenu.
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Le 19/10/2017 à 17h 38
Donc si je suis bien, il n’y a aucune assurance de réussir à faire marcher une carte graphique nvidia dans cette nouvelle version, du fait de wayland. En outre, je doute que ce type de soucis soit réglé d’ici à la prochaine LTS, la 18.04, puisque Nvidia ne s’intéresse pas beaucoup au sujet, et que les drivers libre ont déjà du mal à tenir la cadence. C’est un peu embêtant, et fait une bonne raison de ne pas mettre à niveau pour l’instant.
Mais qu’en est-il des cartes amd ? Je les croyais prises en charge directement au niveau du noyau, et donc non-sujette à ce type de variation ?
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Pour tout ceux qui ne veulent ou ne peuvent se pencher dans le détail des configurations, monter un PC.. ce type d’offre est intéressant puisque l’on se décharge de tout sur le prestataire. C’est particulièrement intéressant pour le jeux sous réserve que le prestataire fasse évoluer son matériel aussi vite que le marché.
Et même chez les joueurs, il y a des gens qui ne se préoccupent pas du matériel, restent néophytes et se contentent ou ne veulent que du clé en main. Après tout ROG et MSI (parmi d’autres) font ça assez bien.
Pour autant j’ai une résistance toute personnelle quand à ce genre d’offres. Pour une raison, la connexion. En ce moment, je vis dans un lieu sans connexion, si ce n’est, et encore faiblement, les données mobiles, et c’est à Paris. De même, je viens d’une famille nombreuse. D’expérience, à cinq PC plus une télé sur une connexion par ailleurs de bonne qualité, et bien votre débit n’est pas stable et est un poil réduit… ou vous réduisez celui des autres. Du coup je suis vacciné contre le tout cloud. Il me faut avoir données et puissance en local. Déjà l’expérience de Starcraft 2… (où l’on pouvait jouer hors-connexion, il fallait avoir une bonne connexion, lancer le jeu, s’y connecter, puis revenir sur le bureau pour couper internet avant de repasser sur le jeu qui moulinait le temps de comprendre que vous n’aviez plus de réseau, ensuite on pouvait jouer… si on avait préalablement téléchargé des cartes).
Certes, c’est une série de cas très particuliers, mais cela vous forme des habitudes et des préjugés.
Donc l’idée est bonne, mais je ne pense pas jamais y adhérer si j’ai le choix. Reste qu’il n’est pas impossible qu’à terme il n’y ait plus que des PC de ce type.
AZERTY : l’AFNOR veut votre avis sur le prochain clavier français
07/06/2017
Le 09/06/2017 à 08h 20
Une bonne partie des commentaires ici expliquaient que les changements mis en proposition par l’Afnor n’étaient que pure perte de temps. Après tout, outre qu’il y a plus urgent — comme toujours — ces changements sont en eux-mêmes inutiles. Dans les faits, on peut accentuer ses majuscules, ou taper toutes sortes de caractères depuis un clavier Azerty, et pour ceux qui en sentiraient le besoin, il suffit de changer le comportement de Windows, ou de votre système d’exploitation.
C’est vrai, mais c’est oublier que pour la majeure partie des français, et même en fait pour chacun des commentateurs ici, il y a eu au départ une évidence fondamentale sur les claviers : ce qui est inscrit sur la touche, la lettre sériegraphié est aussi celle qui va s’afficher à l’écran. Dans les faits, il n’y a là qu’une coïncidence, voulue certes, mais coïncidence quand même. Il n’empêche, notre impression première et irréductible reste de penser que ce qui est inscrit sur le clavier correspond exactement à ce qui va s’afficher à l’écran.
Cette impression primordiale est bientôt complétée par un autre apprentissage : les règles sont mouvantes sur un clavier. La combinaison de « maj + une lettre » permet d’obtenir une majuscule. Sauf dans le cas de la rangée supérieure, ou vous avez un nombre. Bien entendu, c’est là ce qui arrive sous Windows, du moins sous un windows standard, non modifié, ce qui représente une plus qu’écrasante majorité des ordinateurs en France.
Autrement dit, en informatique, pour le béotien, les règles ne sont pas toujours les mêmes. Perturbant, non ?
En allant plus loin, comment savoir qu’un caractère est possible, existe, et peut-être même n’est pas trop compliqué d’accès, s’il n’est pas indiqué sur le clavier physique. Car ce qui vient en premier, c’est encore et toujours le clavier physique, et non la manière dont l’ordinateur interprète celui-ci. Il s’ensuit logiquement que pour la majorité des utilisateurs d’ordinateur, un caractère qui n’est pas sur le clavier n’existe pas, n’est pas fait pour être utilisé par les honnêtes gens, n’est pas nécéssaire. Car s’il l’était, les constructeurs l’auraient mis là.
Donc, les majuscules accentuées ou les guillemets français, pourtant de rigueur pour ceux qui veulent bien écrire, n’étant pas là, ils ne sont pas nécessaire.
Bien sûr, c’est faux, il n’y a pas vraiment de rapport aussi direct entre ce qui est inscrit sur le clavier et ce qui s’affiche. Mais c’est pourtant ce que nous sommes intuitivement amené à comprendre. De même que cette histoire de lettre de la rangée du haut qui deviennent des chiffres et non des majuscules sous la combinaison « maj » nous apprend intuitivement que l’informatique est quelque chose de peu logique est cohérent, quelque chose pour les spécialistes.
À travers ce petit exemple, on voit que se préoccuper des claviers n’est pas forcément une perte de temps. Ce qui est sur le clavier, ce qui est accessible, c’est le champ du possible. Du moins pour la majorité des utilisateurs.
Maintenant, la langue française dispose d’un certain nombres de règles. Elles servent à permettre une meilleure communication entre les locuteurs, en limitant les incertitudes et ambiguïtés. Certes, ces règles sont conventionnelles, elles peuvent évoluer, le font même. Pour autant, à un moment donné, ces règles sont là, existent, et doivent être respectées. Si l’on veut une communication optimale. Il est donc logique, et sain, de chercher à ce qu’un instrument de l’écrit, le clavier, permettent d’écrire en respectant les règles. Il est encore plus logique et sain, que l’on cherche à favoriser ce dessein. Ce que propose l’afnor, c’est a minima de disposer de clavier avec lesquels le respect des règles sera plus simple.
Alors certes, toute ces règles peuvent être respéctées avec un azerty standard, à condition de connaître les bonnes combinaisons, ou de modifier la programmation de son ordinateur, et certes ce ne sont pas forcément des choses difficiles, loin de là. Le problème, c’est de les rendre plus accessible, afin que les gens sachent et appliquent.
Comme l’a fait remarqué quelqu’un, si le symbole de l’euro n’avait pas été introduit sur les clavier, de manière physique, les gens auraient continués à l’écrire en toute lettres. Alors même qu’une juste combinaison de touche, une insertion de caractère spécial ou une modification du programme auraient résolus le problème, qui n’en était pas vraiment un. Sauf que peu font l’effort, veulent ou savent comment faire ces manœuvres. Alors qu’une fois que c’est inscrit, il n’y a plus d’excuses.
C’est pourquoi, changer les claviers, revoir leurs disposition est loin d’être absurde. Ce n’est pas parce que nous nous sommes accomodés, bon an mal an, de la situation actuelle qu’il faut qu’elle perdure.
Après, peut-on faire mieux ? Sans doute, mais le souci c’est de savoir quel est ce mieux, et comment l’appliquer, surtout en cas de changement de grande ampleur.
Pour ce qui est de l’application, il y a trois obstacles majeurs. D’abord, les constructeurs. Sauf qu’ils fond déjà des claviers différenciés pour nombre de pays, dont la France, alors, un peu plus, un peu moins, ce n’est pas vraiment un soucis. Obstacle surmontable donc.
Ensuite, les systèmes d’exploitations. Si les constructeurs suivent ce qui est probable, les systèmes le feront, pour ne pas battre en brêche le caractère faussement intuitif des claviers : imaginer la tête de l’utilisateur si en tapant « e » sur son clavier, c’est autre chose qui s’affiche à l’écran… le risque est trop grand.
Reste donc les utilisateurs. Comme à chaque changement d’envergure en informatique, ils commenceront (moi compris)pour la plupart par râler et dire que c’est horrible. Comme pour un passage d’une version de Windows à une autre, ou l’arrivée du ruban dans la suite Office de Microsoft. Quelque temps après, il n’y paraîtra plus pour la majorité. Et les autres auront appris à contourner le problème, ce qui est leur droit le plus strict. Bref, il n’y a là rien de neuf sous le soleil, et rien d’impossible. À condition d’avoir la volonté d’endurer un peu de tempête.
Il a été mentionné que l’on pourrait aboutir à un marché fractionné en terme de clavier, et mappage par les systèmes d’exploitations. Je ne pense pas que cela soit un problème important. D’une part les consommateurs apprendront à faire attention, nous ne sommes pas bêtes. D’autre part, toutes les distributions linux vous proposent lors de l’installation de choisir la disposition de votre clavier. Il est donc parfaitement possible de faire de même avec n’importe quel système. D’une part cela donnera plus de pouvoir immédiat à l’utilisateur, d’autre part, cela ne représentera pas une gêne.
Reste donc à savoir quel changement faire ? Quel mieux vise-t-on ? Le problème, c’est que tous n’ont pas les mêmes usages. Il a beaucoup été question des programmeurs. Ils emploient — en fonction de leurs langages — des caractères particuliers à des fréquences élevées. Ils représentent donc des utilisateurs intensifs et particuliers. De fait, cela m’a permis de comprendre ce qui me paraissait une aberration en azerty, le fait que le point-virgule soit en accès direct quand le point ne l’est pas, alors que du point de vue de l’usage du français, le point est d’un usage bien plus fréquent, mais pas en programmation.
Il est assez drôle de voir les programmeurs se plaindre d’éventuel changement d’importance dans les claviers, alors que par définition ils font partie des populations particulièrement aptes à passer outre ce genre de choses… En fait, cela illustre bien la part de conservatisme (au sens non-politique) sur cette question : ayant l’habitude, on ne veut pas changer. Certes c’est loin d’être parfait, mais c’est suffisant, on s’est accommodé, donc on reste ainsi.
Pourtant, l’azerty n’a pas été conçu pour les usages que l’on en fait aujourd’hui. Il est conçu pour favoriser l’écriture sur les machines à écrire, pour la rendre plus rapide et fluide en ralentissant la frappe et en éloignant les combinaisons fréquentes de lettre afin que les tiges ne s’emmêlent pas. Ces problèmes sont inexistant sur un clavier d’ordinateur. Donc on peut chercher à concevoir des dispositions qui donneront plus facilement accès à plus de caractères et les disposerons de manière à favoriser la fluidité et la vitesse. Incidemment, cela réduit la fatigue et les risques de maladies chez ceux qui utilisent des heures durant les claviers.
On peut. C’est ce qui a mené au bépo.
Malheureusement, la grogne de dizaines de millions d’utilisateurs, l’absence de volonté politique, les vieilles habitudes, et le temps nécessaire pour une réforme de cette ampleur font que le bépo quelque intéressant et souhaitable qu’il puisse être ne sera jamais imposé sur les claviers. Au mieux il deviendra une norme optionnelle, mais comme ni constructeurs ni progammeurs ne le porteront…
Alors il ne reste qu’à améliorer par petite touche le clavier azerty. Ce qui suscite tout autant de grogne et d’émotions.
La question est donc de savoir quelle disposition permet d’écrire le meilleur français possible, au vu des règles actuelles et appelées à se maintenir dans le futur prévisible, tout en respectant au mieux la pluralité des usages. Bien entendu, et malheureusement, tous ne pourront trouver entière satisfaction.
D’aucun ont mentionné la nécessité de commander des études scientifiques sur le sujet. Le problème se trouve être le peu d’intérêt que la dactylographie présente aux yeux de la majorité des chercheurs : il y a peu de spécialistes, peu de recherches sur le sujet. C’est dommage.
Il faut préciser que le bépo n’a rien de miraculeux. En fait, la plupart de ceux qui l’adoptent font en même temps le mouvement vers l’apprentissage de la frappe en aveugle et à dix doigts. Le passage au bépo est alors aussi un passage forcé vers ce type de frappe. Or c’est elle qui est aussi pour beaucoup dans le bon ressenti de ceux qui ont appris le bépo.
Il y a une chose qu’il faut comprendre. Nous ne sommes pas tous égaux devant la frappe. Certains apprennent vite et bien, retiennent facilement, et en viennet sans soucis à la frappe en aveugle. D’autre, et j’en ai connus, n’y arrivent pas, ne le peuvent pas tant qu’il y a un clavier avec des lettres et que la même disposition est utilisée à l’écran. Ils auront beau frapper pendant des heures, quotidiennement et des décennies durant, ils n’apprendront jamais à frapper vite et bien. Ces gens-là sont plus nombreux qu’on ne le croît. Et pour eux cela n’a rien de simple ou d’évident. En cas de passage au bépo, leur situation ne changerait absolument pas. Comme celle de la majorité des utilisateurs, qui continue de regarder le clavier durant la frappe, n’emploie que quelques doigts.
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L’idée du PC portable entièrement sous AMD, pourquoi pas, mais est-ce que cela apporte vraiment quelque chose ?
Je veux dire, y’a-t-il une forme de synergie, d’économie d’énergie ou de gain d’efficacité qui ne serait pas possible avec une machine ou processeur et carte graphique ne seraient pas issus du même constructeur ?
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Le 13/02/2017 à 09h 25
Au passage, sur les macros, on est pas aidé. Aujourd’hui la quasi-totalité des banques françaises proposent à leur client un relevé bancaire en ligne qu’ils peuvent ensuite télécharger sur leur ordinateurs. Elles vous proposent même plusieurs formats de fichiers.
Problème, si vous téléchargez une version dans un format Excel, votre document est chargé de macros…
Allez expliquer aux gens qu’il faut faire attention aux macros, aux pièces-jointes… quand votre banque, les gars qui gardent votre argent, sont incapables de nettoyer chez eux.
Notez, je n’ai jamais entendu parler de malware qui passerait par ce canal là. Mais sur le principe, on voit que même des gens qui auraient a priori des raisons importantes de faire attention et d’enseigner de bonnes pratiques ne le font pas…