Boutique de l’Élysée : pourquoi Next INpact saisit la Cnil
Bouh TIC
Le 17 septembre 2018 à 13h44
8 min
Droit
Droit
Tout juste lancée, la boutique de l’Élysée respecte-t-elle le RGPD sur toute la ligne ? Nous avons déposé une réclamation auprès de la Cnil, après avoir identifié différents problèmes susceptibles de se poser dans ce haut lieu de consommation made in France.
Vendredi 14 septembre, l’Élysée a mis en ligne sa boutique officielle. Dans ses rayons, des produits dérivés à l’honneur de l’institution, mais aussi de son chef de file. Le site a fait les gros titres après son lancement. Il aurait enregistré 350 000 euros de ventes en seulement trois jours.
Nous n’avons pas évoqué cette opération commerciale, préférant explorer depuis vendredi l’angle moins clinquant du RGPD. Lorsque l’Élysée lance une telle opération, les données personnelles sont une question sensible, d'autant que sa large couverture médiatique a drainé un grand nombre de badauds. Et c’est justement pour nous assurer d’un parfait respect avec le règlement européen ou la loi de 1978 que nous avons saisi la Cnil, non sans isoler plusieurs difficultés potentielles.
D’abord, qui est responsable de ce site ? C’est Alexandre Benalla, d’après nos confrères de Quotidien, qui s’appuient sur des déclarations durant sa garde à vue (« J'ai sous ma responsabilité la mise en place d'une boutique en ligne et le projet d'une boutique physique qui a pour objet la vente de produits dérivés »).
Sur le terrain juridique, le responsable de traitement est surtout Expendo Organisation, une SARL située à Pigny, dans le Cher, avec pour gérant un certain Cedric Bastié. L’intéressé dispose d’autres mandats similaires, notamment auprès de B2C Communication Evasion. Il a une certaine expérience du Château, pour y avoir animé en 2009 le goûter de Noël.
Quelles sont les difficultés identifiées ? Sur la page relative aux données personnelles, là où le site définit sa politique de gestion de ce patrimoine sensible, plusieurs questions se posent quant à la politique des cookies, ainsi que celle de l’exploitation des données personnelles, outre la durée de conservation des données et les missions du délégué à la protection des données (DPO).
Politique des cookies
Le site affirme déposer « éventuellement » quatre types de cookies : techniques, d'analyse statistique, relatifs aux préférences, et enfin de ciblage ou publicitaires. Ces derniers « limitent le nombre de fois où vous voyez une annonce et aident à mesurer l'efficacité de nos campagnes publicitaires ».
L’acceptation des cookies est simple, pour ne pas dire simpliste : « En poursuivant votre navigation sur le Site Web, vous acceptez l'utilisation de ces cookies » indique un bandeau. Sachant que différents cookies sont susceptibles d’être déposés, notamment des cookies publicitaires, on peut déjà s’interroger sur l’exigence d’un éventuel recueil du consentement de l’utilisateur, qui doit alors être exprès et préalable.
En outre, s’agissant du droit d’opposition à ces traceurs, le site renvoie l’internaute à la configuration de son navigateur (sous Firefox, Chrome, IE et Safari). Cette politique pourrait cependant contrarier la législation en vigueur. Le Conseil d’État dans son arrêt du 6 juin 2018 a d'ailleurs épinglé ces pratiques, à l’égard du site Challenges.fr, non sans expliquer pourquoi :
« Il résulte de l'instruction que les éléments portés à la connaissance des utilisateurs du site" www.challenges.fr " ne leur permettaient ni de différencier clairement les catégories de " cookies " susceptibles d'être déposés sur leur terminal, ni de s'opposer seulement à ceux dont le dépôt est soumis à leur consentement préalable, ni de connaître les conséquences, en termes de navigation sur le site, attachées à leur éventuelle opposition. Dans ces conditions, c'est à bon droit que la formation restreinte de la Cnil a considéré que le paramétrage du navigateur proposé aux utilisateurs ne constituait pas un mode valable d'opposition au dépôt de " cookies " et en a déduit qu'il n'avait pas été remédié au manquement à l'obligation d'information et de mise en œuvre d'un mécanisme d'opposition en cas de dépôt de témoins de connexion ».
Sur le site de l’Élysée, justement, sous Internet Explorer par exemple, la seule alternative offerte aux visiteurs est soit de bloquer, soit d’accepter les cookies dans leur ensemble (« Cliquez sur l'onglet Confidentialité, puis sous Paramètres, déplacez le curseur vers le haut pour bloquer tous les cookies ou vers le bas pour autoriser tous les cookies, puis cliquez sur OK »). Difficile dans ces conditions de s’opposer « à ceux dont le dépôt est soumis [au] consentement préalable » des personnes.
L’exploitation des données personnelles
Au point 4 de la page relative aux données personnelles, on découvre également qu’une inscription à la newsletter de la boutique entraine l’envoi « à intervalle régulier des actualités de la Présidence et des offres proposées sur le site Web ». L’utilisateur dispose alors « à tout moment la possibilité de [se] désabonner en cliquant sur le lien prévu à cet effet situé en bas de chacune des newsletters ».
Le point 5 relatif à la transmission des données personnelles à des tiers nous apprend que le responsable de traitement « peut être amené à transmettre vos Données Personnelles […] à la Présidence de la République qui pourra utiliser vos Données Personnelles pour vous envoyer des informations concernant l'actualité de la Présidence ».
Remarquons déjà qu’il n’est plus précisé cette fois que cet envoi est conditionné à l’inscription à la newsletter. L’articulation des points 4 et 5 interroge du coup : présentée ainsi, elle rend théoriquement possible l’envoi d’actualité par l’Élysée alors même que la personne concernée ne s’est pas inscrite ou bien s’est désinscrite de la newsletter.
Les termes sont en outre très généreux (transmission de « vos Données personnelles »). Or, selon le point 1, l’expression « vos Données personnelles » comprend « notamment vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, adresse de courriel, données bancaires, identifiant, mot de passe et autres informations qui permettent votre identification et que vous mettez à disposition d’EXPENDO ORGANISATION à tout moment ». Faute de nuance élémentaire, toutes ces informations pourraient être transmises à l’Élysée.
Durée de conservation, information préalable
Le site n’indique pas exactement la durée de conservation. Aucun souci en principe, le RGPD autorise cette situation, tout en exigeant « les critères utilisés pour déterminer cette durée » soient communiqués.
Ces critères sont définis au point 3 de la page relative aux données personnelles (« Toutes les Données Personnelles collectées sont stockées sur un serveur offrant toutes les garanties de sécurité et sont conservées pendant une durée n'excédant pas la durée nécessaire à la réalisation des objectifs figurant à la Section 3 ci-avant ») :
Il y aura donc conservation des données personnelles aussi longtemps que devra par exemple être assurée la gestion du compte client ou le suivi d’activités de l’internaute sur le site. Peut-on vraiment parler de « critères » avec un objectif si flou ?
L’article 13 du RGPD oblige également le responsable à informer la personne concernée de son « droit d'introduire une réclamation auprès d'une autorité de contrôle ». Sauf erreur, ce droit n’est pas indiqué.
Le délégué à la protection des données personnelles
Selon le RGPD, « le responsable du traitement et le sous-traitant veillent à ce que le délégué à la protection des données soit associé, d'une manière appropriée et en temps utile, à toutes les questions relatives à la protection des données à caractère personnel » (article 38).
Pour garantir l’effectivité de ces missions, la Cnil ajoute que le délégué (ou DPO en anglais) « doit bénéficier de moyens matériels et organisationnels, des ressources et du positionnement lui permettant d’exercer ses missions ». Par ses fonctions, le DPO doit pouvoir agir « d’une manière indépendante ».
Le choix organisationnel du traitement questionne. Selon cette page relative aux conditions générales de vente, le DPO est joignable à l’adresse « contact @ expendo.org ». Or, il s’agit de la même adresse que celle du responsable de traitement (« veuillez contacter la société EXPENDO ORGANISATION, responsable du traitement de vos Données Personnelles dans le cadre de l'activité du Site Web, en envoyant un courriel à contact @ expendo.org »).
Mieux : ce mail est encore utilisé par Expendo elle-même pour ses propres relations commerciales, sans lien avec la boutique élyséenne. On la retrouve aussi sur Deltapsi, site de ventes en ligne qui commercialise des produits Expendo, ou ce bon de commande pour des catalogues avec écran vidéo, vendus par la même entreprise, ou cette page d'Evasion-communication.fr, relative à un défilé pour enfants.
Avec cette logique de pot commun, des courriers que la personne concernée pense adresser au seul DPO risquent donc d’être accessibles à une quantité indéterminée de tiers non habilités.
Nous reviendrons sur ce dossier, notamment si la Cnil décide de lancer une enquête.
Boutique de l’Élysée : pourquoi Next INpact saisit la Cnil
-
Politique des cookies
-
L’exploitation des données personnelles
-
Durée de conservation, information préalable
-
Le délégué à la protection des données personnelles
Commentaires (107)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 17/09/2018 à 15h02
Cet article me laisse sans voix " />
Il y a si peu d’actualités à traiter ?
Quand je vois le nombre d’articles potentiellement intéressant à creuser dans LeBrief …
Le 17/09/2018 à 15h19
Le 17/09/2018 à 15h21
Attention, vous allez vous faire perquisitionner.
Le 17/09/2018 à 15h34
“ Il aurait enregistré 350 000 euros de ventes en seulement trois jours.”
100% de ce montant provenant bien sûr de fonctionnaires à qui ont a foutu un pistolet sur la tempe citoyens tout à fait lambda " />
Le 17/09/2018 à 15h37
FRait un Ctrl-i et tu auras le panneaux d’info de la page.
Le 17/09/2018 à 15h53
Marc je t’aime !!!! " />
Le 17/09/2018 à 15h53
Le 17/09/2018 à 16h04
Dommage qu’à l’époque de Sarkozy, il n’y ait pas une boutique aussi, ça aurait été cool de pouvoir acheter un t-shirt “Casse-toi pov’con”.
" />
Et en ce qui concerne Alexandre, j’espère que ce n’est pas lui qui s’occupe des réponses … " />
Le 17/09/2018 à 16h22
Libération s’en est chargée. " />
Le 17/09/2018 à 16h24
mais les relous quoi, déconnez pas, c’est payé avec nos impôts " /> (enfin je crois)
Le 17/09/2018 à 16h32
Le 17/09/2018 à 16h35
Le 17/09/2018 à 16h42
Pour garantir l’effectivité de ces missions, la Cnil ajouteque le délégué (ou DPO en anglais) « doit
bénéficier de moyens matériels et organisationnels, des ressources et
du positionnement lui permettant d’exercer ses missions ». Par ses fonctions, le DPO doit pouvoir agir « d’une manière indépendante ».
N’oublions pas que le DPO n’est pas obligatoire pour toutes les entreprises.
Le chapitre 4, article 37, 1 du règlement précise les 3 cas dans lequel il est obligatoire.
En l’occurrence, il est effectivement obligatoire pour les autorités ou organismes publics.
Le 17/09/2018 à 16h56
Quitte à claquer 250 , préférerez les mettre sur cela : 250 Plus joli." />
Le 17/09/2018 à 17h09
Il aurait enregistré 350 000 euros de ventes en seulement trois jours.
Mouai, ça fait 15 t-shirts et 3 mugs, pas de quoi pavaner non plus " />
Le 17/09/2018 à 17h10
55€ pour des t-shirts de merde ? Plus de doutes possibles : c’est vraiment un banquier.
Le 17/09/2018 à 17h13
Le 17/09/2018 à 17h14
Vu ce que je vois point de vue informatique chez moi, cela m’étonne à moitié…
Et dire qu’on fait chier ceux qui veulent bosser en télétravail dans mon administration avec des quotas ineptes, et bien en-dessous de ce que permet la loi en la matière !
Le 17/09/2018 à 17h19
Le 17/09/2018 à 17h21
Et le tracker Google Analytics sur un site Frrrrrançais, ça fait tâche.
Si même l’état ne fais pas confiance à sa French Tech pour le tracking, mais préfère l’ogre américains, on est bien mal barré.
Le 17/09/2018 à 17h21
Le 17/09/2018 à 17h28
Vous n’avez pas autre chose à foutre sans deconner ?
Genre au hasard : vous en tenir à ecrire des articles….
Le 17/09/2018 à 17h34
Le 17/09/2018 à 17h35
Le 17/09/2018 à 17h59
ah le slip francais ! j’en achete 3 ou 4 par an, au milieu des autres marque moins chère que j’ai, c’est assez cool de le porter. on se sent presque nu." /> c’est un peu le costard de l’homme nu, accessoire obligatoire pour Tinder et meetic …
c’est le cadeau idéal à ce faire offrir. Bon on pourrait économiser 3 euros sur le packaging mais peut être que ca aurait moins de succès.
Le 17/09/2018 à 18h34
Le 17/09/2018 à 18h45
Le 17/09/2018 à 18h52
Le 17/09/2018 à 18h58
Voilà et il se doit donc de montrer le bon exemple !
Le 17/09/2018 à 19h04
Le 17/09/2018 à 19h11
@carbier
Si je prend l’affaire de la tasse frelatée sur le site de vente en ligne ici concerné, sauf erreur de ma part, il semble que la décoration était toulousaine, et que ceux qui ont cherché la provenance de la tasse ont eu comme réponse qu’il n’y avait plus aucun fabricant français de porcelaine qui faisait ce genre d’article.
Et quand on y pense 2s, il est vrai que la porcelaine de Limoges vise une clientèle plus “aisée”.
Puis-je dès lors considérer que cette tasse, même corrigée, est de fabrication française ?
Ensuite si le fabricant de t-shirts que vous indiquez affiche un Made in France prononcé, grand bien lui en fasse - je n’irai pas vérifié la provenance de ses stocks et sa liste de fournisseurs. Cela étant, je n’irai pas dépenser demain 55€ pour un t-shirt - et franchement, quand on voit les slogans débiles de type “croquignolesques” ou “poudre de perlinpinpin” : c’est vraiment ça l’image que vous voulez laisser de la France aux touristes qui passent ? C’est lamentable !
Aller : un petit coup de complotisme pour finir : imaginons que les copains LREM aient acheté en masse les articles de la boutique pour créer le buzz, et soutenir leur protégé. 350k€ pour une campagne de pub, ce n’est pas cher payé…
@Commentaire_supprime
Je n’ai pas cité une seule fois dans cet article le parti français dont vous parlez : celui de 3 lettres qui commence par U et se termine par R. Mais votre commentaire pourri me force ici à vous rappeler que ce même parti a été classé DIVERS par le Ministère de l’Intérieur, et n’est donc en rien un parti extrémiste, comme vous le soutenez.
À la rigueur, je pourrai encore comprendre votre propos si vous confondez le vrai parti du Frexit, qui affiche 11 ans au compteur, avec le faux parti, fabriqué par un ex-lieutenant du FN, et médiatisé par le système en place pour pourrir tout débat réel en France sur les questions d’appartenance à l’ue, l’euro, et l’otan. Dans votre cas, tout indique que le piège médiatique a parfaitement fonctionné.
Ensuite comparer la France et le Venezuela, qui n’a rien strictement à voir avec l’UE et nos problèmes, est d’une nullité affligeante. Si c’est là tout l’argumentaire que vous êtes capables d’offrir, à votre place, j’arrêterais de me ridiculiser en public.
Le 17/09/2018 à 19h12
Le 17/09/2018 à 14h26
Et on n’oubliera pas la grosse bourde des mugs retirés en urgence car d’origine douteuse et absolument pas limousine.
Mode mauvaise langue on : rien de très novateur dans tout ça. Mode mauvaise langue off.
Chez Next-Inpact, vous êtes tout de même sacrément teigneux, à juste titre et c’est aussi pour ça qu’on vous aime . Là, je crois bien que la CNIL va se sentir fort enquiquinée.
Le 17/09/2018 à 14h26
J’espère que les produits sont tous made in France, et pas made in China…
[HS]
J’ai une question, pas vraiment liée à cette actu, mais je pense qu’ici on saura me répondre : depuis une mise à jour datant d’il y a quelques semaines/mois, on ne peut plus visualiser les cookies dans Firefox, simplement.
Avant il suffisait de cliquer sur l’icône du site à gauche de l’URL, cliquer sur la flèche droite pour “plus de détails”, puis sur “plus d’informations”. Là on tombait sur une fenêtre avec la gestion des médias, flux, permissions et sécurité du domaine. Il y avait un bouton “afficher les cookies” qui permettait ensuite d’afficher n’importe quel cookie en modifiant le filtre de sélection. Ce bouton a disparu, au profit d’un simple “effacer les cookies et les données de sites”. Cette fenêtre permettait de consulter le contenu des
Pour Mozilla qui joue à fond la carte sécurité et vie privée, cette régression me laisse sans voix. Bref, j’ai été obligé d’installer un plugin (Cookie Quick Manager) pour retrouver une fonctionnalité qui était native au navigateur.
Est-ce que j’ai loupé une nouveau présentation du truc, et que c’est toujours possible sans plugin, ou c’est pour tout le monde pareil ?
Le 17/09/2018 à 14h26
Et avec les mug “de Limoges”, qui n’ont pas été estampé à Limoges mais à Toulouse… et la porcelaine a une provenance non indiquée, peut-être même pas française…
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/web-boutique-de-l-elysee-le…
Le 17/09/2018 à 14h27
Mais… Il y a vraiment des gens qui vont acheter ces tee-shirt bizarre ou les bracelets liberté, égalité, fraternité à 250€ pièce ?
Le 17/09/2018 à 14h28
Ayé, on retrouve notre Marc en mode " />
" />
Le 17/09/2018 à 14h30
C’est possible mais pas aussi accessible.
Il faut aller dans les Options > Vie Privée et sécurité > Cookies et données du site > Gérer les données…
Mais je suis d’accord sur le fait que c’est une régression pas top..
Le 17/09/2018 à 14h30
Certains ont dû le faire même. Et pourtant, du vulgaire plaqué or à 250 € c’est pas donné.
Le 17/09/2018 à 14h32
Les amendes maximales prévues par le RGPD sont fonctions du chiffre d’affaire.
On prends quoi pour un état ?
Le 17/09/2018 à 14h33
Le 17/09/2018 à 14h33
Le 17/09/2018 à 14h36
Le 17/09/2018 à 14h42
ah tiens un français qui se plaint de ne pas payer assez d’impots. " />
Le 17/09/2018 à 14h50
Dites, y’aurait pas moyen d’ajouter une petite CADA à cette histoire, juste histoire de…?
" />
Mais sinon, " />
Le 17/09/2018 à 14h52
Quel est le document que l’Elysée refuse de fournir ?
Le 17/09/2018 à 14h55
Qui est responsable de ce site ?
Alexandre Benala
:facepalm: au premier paragraphe. Le reste est de la même étoffe… La start up nation, qu’on vous dit aka mode l’arache®
Le 17/09/2018 à 14h55
Le 17/09/2018 à 19h40
Je pense moi que, surtout en ce moment, la fonction de Premier Ministre fait un peu doublon avec Président de la République.
Quand tu vois que aujourd’hui, Edouard Philippe sert surtout de serpillère et qu’il ne fait que répéter ce que dit le président, comme les députés et les autres ministres…et ça me fait mal de dire ça en tant que havrais. " />
Le 17/09/2018 à 19h54
Le 17/09/2018 à 20h03
Le 17/09/2018 à 20h23
Le 17/09/2018 à 20h33
Marc et ton équipe, je vous aime ^^
Enfin, en tant que journalistes, hein :)
Le 17/09/2018 à 20h38
Il faudrait vraiment faire un audit de notre dette pour savoir ou va vraiment notre argent mais aude-là de sa, je trouve le concept interressant, entre vendre notre patrimoine aux étrangers ou encore créé une nouvelle taxe, ils ont trouvé une solution qui s’inspire du financement participatif, ca change
Le 17/09/2018 à 20h38
C’est qui Alphonse ? :‘(
Le 17/09/2018 à 20h39
Oui donc c’est bien ce que je dis, autant virer le Premier Ministre et que le Président devienne officiellement le Chef du Gouvernement. Comme ça il pourra assumer ses actes devant l’Assemblée Nationale.
Le 17/09/2018 à 20h43
Est-ce qu’ils vendent des poupées Macron pour rituels Vaudou ? " />" />" />
Le 17/09/2018 à 20h45
Le 17/09/2018 à 20h53
Le 18/09/2018 à 00h58
Le 18/09/2018 à 01h05
Le 18/09/2018 à 01h15
Alors je suppose que cette annonce est faite pour vous : 15 ans après, INpact Hardware revient
Le 18/09/2018 à 06h26
La technique ancestrale de Marc dites du “j’appuies là où ça fait mal” " />
Le 18/09/2018 à 06h36
Le 17/09/2018 à 13h51
20 millions d’euros d’amende ? " />
Sinon pour le sous-titre" />(et pour la qualité de l’article, encore une fois)
Le 17/09/2018 à 14h05
L’affaire Benalla est quand même sacrément fumeuse : Garde-du-corps, chargé de mission spéciale, responsable de la mise en place d’un site et d’une boutique de produit dérivé ?
Rien qu’avec cela il y aurait des choses à dire :
Moi j’ai rien contre, mais l’argent va où et à qui ? Il me semble que l’Élysée c’est une organisation publique, l’argent récolté devrait donc avoir une finalité publique dans un budget ? Ou alors les “produits dérivées” sont ceux de Macron pour l’enrichir, mais alors pourquoi sur le site de l’Élysée, y’a pas collusion ?
Le 17/09/2018 à 14h09
Roh bordel, plus on avance plus leurs conneries sont grosses. " />
Le 17/09/2018 à 14h11
Nous trouvons là un NXI en grande forme ! Toujours la vocation du poil à gratter. Bravo Marc, la suite sera des plus intéressantes : le feuilleton de l’automne ?
" />
Le 17/09/2018 à 14h15
Le 17/09/2018 à 14h20
“pourquoi Next INpact saisit la Cnil”
Mais parce que vous êtes des gros relous " />
Le 19/09/2018 à 09h26
Je comprends mieux le fond de l’affaire.
Si je veux voir le verre à moitié vide (mauvaise fois)
Le prédécesseur à restituer le budget pour se faire bien voir de la cours des compte (et de l’opinion Publique) et l’actuel, malgré qu’il augmente le budget pour de la pseudo sécurité (+3% => 3M€) ; Alors que désolé du point de sécurité il y a déjà tout ce qu’il faut à l’Elysée) ; N’a pas voulu prendre en compte directement le coût sous son mandat…
Le 19/09/2018 à 09h38
Le 19/09/2018 à 10h52
Le 19/09/2018 à 11h28
Si c’est un bide c’est avec notre pognon.
Un de mes sites dans la boîte pour laquelle je bosse qui ne délègue rien. On fait tout en interne donc pas de sous traitance.
Et c’est pas la faute de nxi si Benalla au vu de ces dires il y a 2 mois faisait tout et depuis ce matin ne faisait plus rien! Vu son salaire et les avantages friserait presque l’emploi fictif.
Tien ma femme va à Paris en rer cette après-midi je devrais peut être demander un port d’arme pour sa sécurité ?
Le 19/09/2018 à 17h09
Bravo tout simplement pour cette analyse ;)
Le 18/09/2018 à 06h55
J’en connait quelques uns qui vont avoir des sushis !! " />
ou alors une visite d’un certain A.B. pour te casser la figure ! " />
Le 18/09/2018 à 07h19
NextINpact est jaloux que les goodies de l’Elysée se vendent mieux " /> A quand le calbut NextINpact ? Ou un Tshirt avec un slogan moisi genre Windows Mobile 4ever ou I 💋 windows ou Ios Inside " />
Le 18/09/2018 à 08h17
" />
Le 18/09/2018 à 08h21
Le 18/09/2018 à 08h40
A mon avis le traitement des données et les documents c’est le stagiaire qui s’est pas foulé et a ctrl C+V un autre site marchand pré-RGPD.
C’est bien de le signaler mais de là à porter l’affaire à la CNIL… on est un peu à la limite lanceur d’alerte / casse-c…..es de service.
Le problème des mugs pas made in France c’est plus une étourderie qu’une recherche de profit à tout prix. Au prix des articles ils sont pas à ça près.
Vous pourriez pas parler des états US qui luttent contre Trump au sujet de la neutralité du Net?
Le 18/09/2018 à 08h45
Bonjour,
personnellement j’aurai pu entendre l’argument si l’Élysée ne disposait pas déjà d’un budget plus que conséquent pour son entretien et ses fonctions…
Le 18/09/2018 à 09h11
Alphonse Brown
le créateur du Frunkp
aka Mickael Youn
Le 18/09/2018 à 09h31
Ah merde, j’ai pas capté. " />
Je pensais que depuis le temps ma ville serait connu pour autre chose que Michaël Youn. " />
Le 18/09/2018 à 12h05
Mais peut-on y acheter des matraques homologuées par Alexandre?
Le 18/09/2018 à 13h17
Le 18/09/2018 à 13h34
je parle de NXI qui joue les relous, et du site web qui comme l’amende seraient payés par nos impôts j’imagine " />
ça marche, ça rapporte des sous sous, soyons contents
Le 18/09/2018 à 14h29
exactement.
si les thunes servent effectivement à l’entretien de l’Elysée, c’est ça de moins de payé de notre poche.
Le 18/09/2018 à 15h17
Le 18/09/2018 à 15h57
Si tu éloges ta france, laisse Médine France et Franche Machine / Bachingue où ils sont " />
Le 18/09/2018 à 16h23
Next Inpact est de plus en plus complémentaire à Anticor. Il va falloir changer vos statut si vous continuez comme ça ;) . Association, ONG etc.
Le 18/09/2018 à 16h55
tout est dans le “Si” et les habitudes des différents locateurs du bâtiments (à part pt être De Gaule) ne laisse pas présager de l’affirmative.
De plus comme déjà dit dans un commentaire précédent qui du budget actuel de l’Elysée.
Je serai très mais très surpris qu’il ne comporte pas déjà ce qu’il faut pour l’entretien…
Le 18/09/2018 à 16h56
Le 18/09/2018 à 18h44
Bien sûr que le budget contient ce qui est nécessaire pour l’entretien et la rénovation. Sauf que les gros travaux ont été reportés et les budgets de rénovations restitué en partie au budget général.
Par exemple
Le 18/09/2018 à 20h51
En lisant le titre de l’article je me suis dit: “Tiens, ils saisissent encore la CNIL, c’est leur sport national”.
Mais en lisant l’article, je me suis dit: “ ah ouais quand même !”
Excellent travail, comme d’habitude !!! Merci !
Le 18/09/2018 à 22h05
Pas mieux ! " /> (mais je soutiens totalement l’initiative par ailleurs " />)
Le 18/09/2018 à 22h09
Merci aux INpactiens, on a vraiment des perles de sagesse aujourd’hui. :ptdr:
Le 18/09/2018 à 22h14
Bah, entre nous, il n’a pas tort (sur le fait que les tee-shirts sont pourris, vu que l’assertion que Macron est un banquier, c’est assez proche du factuel même si cet Inpactien semble bloqué quelques années en arrière XD).
Je sais bien qu’on ne discute pas plus les goûts et les couleurs que les coups et les douleurs, m’enfin quand même…
Il y a zéro style dans ces tee-shirts, les mots des bracelets/colliers semblent avoir été “dessinés” par un enfant de 5 ans, les tasses sont correctes mais sans inspiration…
Je suis favorable à ce que le budget aille en priorité à la qualité de fabrication, mais faut pas aller dans l’extrême non plus hein… Surtout pour des objets de beauté dont l’usage premier est de rehausser l’attrait.
Et censément conçus et “portés” par une des premières institutions de l’Etat français.
Là je ne vois pas franchement qui oserait se balader en portant un des bracelets.
(Après il y a tout de même des produits potables voire “pas mal” quand on se balade un peu, mais ce sont vraiment les produits mis en valeur en page d’accueil qui m’ont choqué)
Le 18/09/2018 à 22h22
Et accessoirement, outre le fait que je trouve perso la photo choisie assez dérangeante dans son expression (ça crève les yeux que c’est une pose travaillée, mais c’est même pas relaxant, j’ai limite l’impression qu’avec un poster comme ça chez moi je me sentirais comme en Chine avec le portrait quasi-obligatoire), proposer juste sa tronche est témoigner d’un grand accès d’égocentrisme, voire de mégalomanie.
Certes c’est le président en exercice, mais c’est la boutique “de l’Elysée”. Je suis bien certain qu’ils auraient pu se débrouiller pour avoir des droits d’exploitation sur des photos d’anciens présidents pour faire une composition, ou même une photo de plans d’intérieur/extérieur du bâtiment.
Cela dit, pour ça il faut à priori s’organiser pour anticiper un peu plus que quelques semaines avant. Je ne sais pas de quand date le projet.
Le 18/09/2018 à 22h27
J’arrête le flood là mais tout de même un +1 malgré tout à toi (et Carbier) sur ce point.
C’est cool ce genre d’initiatives, et je comprends que vous vouliez détailler le “dossier”, mais effectivement il ya des news qui sont traitées en brief qui auraient utilement profité du temps passé à monter l’action et rédiger la news en rapport.
Le 19/09/2018 à 05h47
Moi perso ce qui me dérange le plus c’est que des t-shirt à la gloire d’un président en exercice je n’en ai vu qu’une seule fois dans ma vie…en Russie
Le 19/09/2018 à 07h02
La photo en question est l’officielle, celle qui est affichée traditionnellement dans les mairies de France. (note : ce n’est pas obligatoire)
Réaliser une photo pour l’occasion aurait été bien plus égocentrique à mon sens.
Néanmoins, je te rejoins sur le fait qu’un hommage aux anciens présidents aurait été le bienvenue dans cette boutique. Surtout que celui de Chirac faisait bien plus sympathique que les suivants. " />
Le 19/09/2018 à 07h09
J’ai un peu réfléchie à ta question et plusieurs conclusions me viennent.
Personellement, j’aurai préféré des illustrations de la mort de Felix Faure.
Le 19/09/2018 à 07h11
Le 19/09/2018 à 07h14
Le 19/09/2018 à 07h23
Merci pour ce correctif indispensable à la compréhension de mon message" />
Le 19/09/2018 à 07h37
Le 19/09/2018 à 08h10
c’est super étonnant, je ne m’attendais absolument pas à ce que tu prennes la défense du locataire de l’Élysée. Venant de toi j’en reste sur les fesses.
Et je ne parle pas de dictature, je parle d’égo surdimensionné avec concourt de celui qui a la plus longue. On parle pas de LREM qui peuvent faire tous les t-shirts qu’ils veulent, même des portefeuilles estampillé “pognon de dingue” OSEF, la on parle de l’Élysée…
Et cerise sur le gâteau, non conforme RGPD. C’est pas non plus comme si on n’était pas au courant un?
Sinon 01 53 73 22 22 de 10h à 12h sauf le mercredi pour tout renseignement. C’est la CNIL, appelé pas plus tard qu’hier pour un petit renseignement technique concernant un de mes sites. Tu vois, c’est pas compliqué.