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Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?

David contre Amazon

 Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?

Le 12 janvier 2013 à 07h30

Cette semaine, le dépôt de bilan de Virgin Megastore en France a fait couler beaucoup d'encre. C'est sans compter la petite mort de l'enseigne Game, la liquidation de Surcoufl'abandon de la Fnac par PPR, les 125 boutiques fermées de Bang et Olufsen, la quasi-disparition des disquaires, les difficultés des librairies et des boutiques de jeux vidéo, etc. En somme, les magasins liés aux biens culturels et aux produits de haute technologie souffrent... une fatalité ?

 

Pour expliquer les difficultés des enseignes physiques, Internet est le parfait bouc émissaire. Le téléchargement illégal et Amazon ont d'ailleurs été cités ces derniers jours par d'éminents intellectuels afin d'expliquer la mort de Virgin Megastore. Bien entendu, la vérité est plus complexe et de nombreux facteurs expliquent les difficultés des boutiques. Pour celles spécialisées dans les biens culturels, le téléchargement (légal comme illégal) a sa part de responsabilité. Et à ce jeu-là, les grandes enseignes basées en France n'ont pas forcément pris le bon train en marche, devancées par d'autres géants du web, notamment américains. Ces enseignes ont ainsi compris ce qu'elles ont fait subir aux petits magasins indépendants.

 

La disparition des Virgin Megastore devrait d'ailleurs avoir des conséquences positives sur ses autres concurrents physiques, qu'ils soient grands (la Fnac) ou indépendants. À Bordeaux, par exemple, Christel Chapin, coordinatrice à la Feppia (Fédération des Éditeurs et Producteurs Phonographiques Indépendants d’Aquitaine), estime que « la fermeture de Virgin ne va pas empirer la situation, ceux qui sont intéressés par les disques vont peut-être même retrouver le chemin des petits disquaires ». 20 Minutes nous apprend d'ailleurs que si aucun disquaire n'a ouvert à Bordeaux depuis au moins cinq ans, preuve de la difficulté du secteur, deux nouvelles librairies ont toutefois germé le mois dernier.

Le manque de marges de manœuvre des petites boutiques

Le point commun que l'on retrouve pour la plupart des boutiques est toutefois le suivant : elles subissent la situation. Et les boutiques boivent le calice jusqu'à la lie tout simplement parce que la plupart n'ont pas le choix. Aujourd'hui, une boutique de jeux vidéo peut bien tenter de vendre plus d'accessoires ou de produits annexes, elle reste dépendante des sorties de consoles et de jeux, des marges consenties par les éditeurs et surtout de leur politique en matière de jeux d'occasion, secteur majeur pour leur survie. Les enseignes de jeux vidéo pourront bien tenter d'évoluer, cela ne changera rien : si tout le monde passe par Steam et si les armes anti-revente d'occasion se multiplient, elles n'auront que leurs yeux pour pleurer.

 

Cette logique est finalement similaire pour les disquaires ou encore les libraires. Leur futur est bien plus encore entre les mains des consommateurs et surtout des politiques des éditeurs qu'entre leurs propres mains. Ils ne décident pas réellement de leur sort, leurs marges de manœuvre en matière stratégique étant minces, pour ne pas dire nulles. De ce point de vue, la fatalité semble de mise.

La Fnac a les moyens de résister

Pour les grandes enseignes, la logique est peu différente, justement du fait de leurs marges de manœuvre plus larges. La Fnac, si elle souffre, n'en est pas morte pour autant. Proposant une multitude de biens et de produits, des CD/DVD aux BD/mangas en passant par des ordinateurs, des tablettes, des casques, des consoles, des jeux vidéo, des liseuses, des baladeurs, des téléphones, des appareils photo, des billets de spectacles, etc. la Fnac a le pouvoir de réduire l'espace de certains secteurs (la musique par exemple) pour en avantager d'autres plus porteurs, tels les tablettes tactiles, les liseuses, la téléphonie et les casques. Un luxe stratégique que ne peut évidemment s'offrir une petite boutique spécialisée. Virgin Megastore, historiquement centré sur la musique, marché peu porteur s'il en est, aurait pu en faire de même, mais il semble que la direction ne l'ait pas entendue de cette oreille.

 

Autre force de la Fnac, son site internet. S'il est moins visité que celui d'Amazon ou d'Apple, d'après la dernière étude de Médiamétrie portant sur le mois de novembre 2012, Fnac.com a tout de même attiré près de 11 millions de visiteurs uniques. Un nombre important probablement lié à l'image de la marque, la Fnac continuant à occuper un certain espace médiatique ces dernières années, contrairement à Virgin Megastore. La Fnac a de plus réalisé des choix importants ces derniers temps, que ce soit via l'abandon de la Fnacbook (un fiasco) au profit des liseuses de Kobo, ou encore l'arrêt de Fnac Music. Des actions stratégiques parfois tardives, mais indispensables au regard de la situation du marché, la Fnac ne gagnant pas un kopeck, voire perdant de l'argent.

 

Toujours en matière d'adaptation, la Fnac et les autres grandes enseignes ont aussi le pouvoir de fermer les boutiques mal placées et peu bénéficiaires, tout en ouvrant d'autres enseignes à des endroits plus stratégiques. Ces derniers mois, la Fnac a ainsi cessé ses activités à Aubervilliers (Millénaire) du fait d'une fréquentation décevante. A contrario, l'enseigne a multiplié les ouvertures dans les gares et aéroports. Celui de Marseille-Provence sera d'ailleurs le prochain à en accueillir une. Là encore, pouvoir ouvrir et fermer si aisément est un luxe impossible à atteindre pour les plus petits indépendants.

Les avantages du web trop importants pour les indépendants

Si dans l'habillement, par exemple, les petites boutiques pourront probablement résister au Web, il est certain que dans les secteurs liés à la culture et à la high-tech, seuls les gros pourront tirer leur épingle du jeu, tant les avantages de la Toile sont immenses. Même en occultant le téléchargement illégal, le Web a l'avantage de l'accès 24 h/24, du choix pléthorique et de la comparaison des prix facile. Et avoir le produit entre les mains avant de l'acheter est bien moins primordial que pour un vêtement ou d'autres types de biens. Seul avantage de poids pour les boutiques physiques, outre le conseil dans certains cas, le service après-vente. Les boutiques informatiques ont d'ailleurs très rapidement compris que leur survie ne passera pas par la vente de matériels (simples produits d'appel) mais plutôt par les services (réparations, formations, etc.), qui ne peuvent être concurrencés par Internet ni être corrélés aux aléas du secteur. Mais les librairies, les disquaires et les boutiques de jeux vidéo ne peuvent imiter un tel modèle.

 

Pour les petites boutiques, l'avenir est donc très sombre. Quant aux grandes enseignes, leurs capacités de réaction et d'adaptation seront primordiales. Surcouf, Game et Virgin Megastore ont échoué sur ce plan, parfois du fait d'une direction peu avisée. Cela ne signifie toutefois pas que les autres enseignes (Fnac, etc.) suivront le même chemin.

Commentaires (110)

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Darty / Boulanger / Conforama / BUT et autres clair que ce sont les prochains s’ils se bougent pas pour proposer quelque chose en plus, comme un service après vente digne de ce nom (la proximité devrait avoir un avantage).



Car dans ces enseignes on est roi pour vendre… après les problèmes des clients se règlent par le biais de hotline payante délocalisée la plupart du temps.



Il y a des nouveaux venus qui font bien mieux et qui n’ont pas de boutiques physique qui savent ce que service veut dire.



Je serai pas étonné d’apprendre la fermeture plus ou moins rapide de ceux qui ont la plus grande propension a se foutre de la gueule de leurs clients comme par exemple Confo qui traite ses ventes Internet exactement avec le même mépris que dans ses magasins réels.

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Je suis un peu surpris qu’une partie du problème (selon moi bien sur ;)) ait été occultée dans l’article : la gestion des stocks !

C’est selon moi là où l’on trouve la plus grande explication du problème… comment réussir à gérer les stocks au sein d’un marché où l’immobilier, et donc le prix au m², ne cesse d’augmenter ?

Sur ce sujet il y a une concurrence totalement déloyale qui entraînera la mort des boutiques physiques : une boutique physique, pour pouvoir obtenir des prix intéressant, est obligée d’acheter en masse… mais si le produit acheté ne se vend pas, que fait-elle des stocks ? (souvenez vous du single de Johnny pour la coupe du monde qui a été donné dans toutes les stations services après l’élimination de l’équipe ;)).

Les géants du web tels qu’Amazon ont des stocks gigantesques situés bien loin des agglomérations où le prix au m² est effrayant.

L’avenir alors ?




  • Transformation des boutiques en showroom pour bcp de produits… un espoir peut être pour grosbill dont le modèle mélange stock/magasin au même endroit :p

  • Construction des centres de stockage là où le m² est le plus faible

  • Explosion du marché du transport (c’est déjà le cas depuis un moment… regardez le nombre de filiales de la poste créées ces dernières années ;))

  • Fermeture des petites boutiques… peut être pour faire l’assistance de proximité comme évoqué dans l’édito :/



    La bascule vers un nouveau modèle va entraîner des souffrances (énormes…)… mais (amha) sur le long terme réussira peut être à faire revivre les villes de province que tout le monde voyait mourir petit à petit :) A quoi bon payer pour être dans les grandes agglomérations dans un marché dématérialisé ou de livraison ? ^_^



    On verra bien… comme toujours :)

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ça fait du bruit ces disparitions mais je suis sûr que c’est plus sentimental qu’autre chose.

Les gens achètent déjà en majorité sur internet car c’est moins cher et se servaient de ces magasins comme de showroom. C’est juste ce petit plaisir de se balader dans un magasin qui va leur manquer, mais si personne ou presque n’était près à payer quelques € de plus par produit pour garder ce plaisir c’est bien qu’on y tient pas tant que ça.

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Le dernier paragraphe est a mon sens le coeur de tout le débat, et presque le seul qui mérite qu’on s’y intéresse: le commerce, c’est proposer au client un bien ou un service avec suffisamment de valeur ajoutée pour que le commerçant puisse faire une marge suffisante dessus pour en vivre.

Historiquement, la valeur ajoutée était dans l’approvisionnement du produit, sa disponibilité, le choix, et é(éventuellement) le conseil. Avec l’évolution des techniques et des technologies, l’automatisation de toute la chaîne logistique notamment, la valeur ajoutée pour ct aspect a profondément diminuée, ne permettant plus à un commerçant de vivre uniquement de ça sauf s’il fait d’énormes quantités.



Reste donc pour les ‘petits’ qui veulent survivre l’unique levier sur lequel ils peuvent encore avoir des arguments: le service, ici principalement du conseil.



En ce sens la FNAC a complètement déconné. Et elle qui était une des rares enseignes à justement proposer plus que la simple vente de produits, et une marque forte et reconnue pour ça. Elle a fait exactement l’inverse de ce qu’il aurait fallu faire: au lieu de conserver coûte que coûte sa spécificité pour survivre à long terme, elle a voulu augmenter ses profits à court terme en devenant un simple magasin classique rempli d’employés vendeurs plus que de vrais conseilers. Je parie mon bérêt que l’enseigne, une fois le capital sympathie de a marque épuisé, ne tiendra pas plus que Virgin. Et les même viendront encore nous pointer du doigt le méchant internet, amazon ou l’illégal alors même que c’est une carence de stratégie qui aura tué l’enseigne.



A noter que dans le domaine du logiciel, au niveau pro, c’est la même chose. Le soft en lui-même vaut de moins en moins cher (phénomène accéléré en cela par l’arrivée à maturité des compétences dans des pays à plus faible coûts de main d’oeuvre (typiquement l’inde) qui proposent désormais une qualité acceptable. Le salut pour continuer à avoir de la valeur ajoutée viendra donc désormais plus du service (personnalisé, flexible, réactif) que dans le logiciel lui-même. En ce sens, certains produits issus du libre (Redhat, Qt, …) qui vendent du service avec un logiciel qui ne set finalement que de produit d’appel , ceux la sont sans doute ceux qui ont un modèle économique précurseur de l’IT dans les entreprise.

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Quand on voit un jeu neuf sur amazon a 50/55e et il est a 70e en magasin on a pas vraiment envie d’y allé c’est trop enorme comme difference.

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LordFPL a écrit :



Je suis un peu surpris qu’une partie du problème (selon moi bien sur ;)) ait été occultée dans l’article : la gestion des stocks !

C’est selon moi là où l’on trouve la plus grande explication du problème… comment réussir à gérer les stocks au sein d’un marché où l’immobilier, et donc le prix au m², ne cesse d’augmenter ?

Sur ce sujet il y a une concurrence totalement déloyale qui entraînera la mort des boutiques physiques : une boutique physique, pour pouvoir obtenir des prix intéressant, est obligée d’acheter en masse… mais si le produit acheté ne se vend pas, que fait-elle des stocks ? (souvenez vous du single de Johnny pour la coupe du monde qui a été donné dans toutes les stations services après l’élimination de l’équipe ;)).

Les géants du web tels qu’Amazon ont des stocks gigantesques situés bien loin des agglomérations où le prix au m² est effrayant.

L’avenir alors ?




  • Transformation des boutiques en showroom pour bcp de produits… un espoir peut être pour grosbill dont le modèle mélange stock/magasin au même endroit :p

  • Construction des centres de stockage là où le m² est le plus faible

  • Explosion du marché du transport (c’est déjà le cas depuis un moment… regardez le nombre de filiales de la poste créées ces dernières années ;))

  • Fermeture des petites boutiques… peut être pour faire l’assistance de proximité comme évoqué dans l’édito :/



    La bascule vers un nouveau modèle va entraîner des souffrances (énormes…)… mais (amha) sur le long terme réussira peut être à faire revivre les villes de province que tout le monde voyait mourir petit à petit :) A quoi bon payer pour être dans les grandes agglomérations dans un marché dématérialisé ou de livraison ? ^_^



    On verra bien… comme toujours :)







    Pluzun, y’a qu’à voir le turn over des boutiques de centre villes et galeries marchandes (et pas forcément dans le domaine culturel/high tech, cf les boutiques de fringues qui changent de nom tous les 6 mois), les fonds de commerce coûtent une fortune. Les seuls qui survivent dans les grandes villes sont en général propriétaires de leurs locaux, ce qui leur épargne déjà de très gros frais comparé à ceux qui doivent les louer.



    L’autre problème aussi est évidemment la partie présentation. Un site web, c’est une vitrine illimitée. Une boutique de 30m2, c’est déjà un peu plus chaud pour exposer tous tes produits… Résultat t’as des trucs qui pourrissent dans tes cartons dans l’arrière boutique dont la valeur chute inexorablement.


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Ce que je comprend pas c’est que tout le monde n’a pas un PC et même dans ceux qui en possèdent tous n’achètent pas sur INternet, même si ce nombre tend à augmenter avec le temps.

Y aurait pas des chiffres en pourcentage sur le nombre de connecté et le nombre de personnes faisant ses achats hightech sur le réseau?

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Jean_Peuplus a écrit :



ça fait du bruit ces disparitions mais je suis sûr que c’est plus sentimental qu’autre chose.

Les gens achètent déjà en majorité sur internet car c’est moins cher et se servaient de ces magasins comme de showroom. C’est juste ce petit plaisir de se balader dans un magasin qui va leur manquer, mais si personne ou presque n’était près à payer quelques € de plus par produit pour garder ce plaisir c’est bien qu’on y tient pas tant que ça.





C’est surtout que ça fait des emplois en moins.

Et que donc, macroéconomiquement, cela entraine d’autres difficultés dans d’autres secteurs. ( car ces salariés auront, moins d’argent / sécurité de l’emploi ou autre ).



La seule et véritable question est la suivante :

Est-ce que ces pertes d’emplois sont compensés ailleurs ( d’ici par amazon ?, infrastrucutre, logistique, même développement.. ) . Non, j’en doute. Donc nous avons une destruction d’emploi qui n’a rien avoir avec le progrès technique,



Est-ce une bonne chose ?

Non.

Est-ce qu’on peut lutter contre ça ?

Non, j’en doute. Ou alors il faudrait un changement dans le principe des boutiques, peut être intégrer un côté “social” bien réel plus important ( plus de dédicace / café truc du genre . )


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il y a d’une part les entreprises qui n’ont pas anticipé leur marché et/ou pris le train en retard et/ou complètement occulté la force du net… là la carence de stratégie renvoi vers un résultat sans appel —> Cf Virgin



Mais d’autre part les gouvernements de tous bords qui n’ont cessés d’augmenter la fiscalité de la France et autres ponctions sociales qui ont plombés la rentabilité des entreprises et industries de l’hexagone…

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En ce qui concerne la Fnac a une certaine époque ils ont tout fait pour faire fermer dans ma ville une boutique qui faisait bien moins cher qu’eux niveau CD (avant l”explosion de la copie et d’internet), au final c’est un autre magasin qui a pris la place et a fait presque les mêmes prix et ensuite remplacé par Virgin qui a fait pareil que la Fnac, des prix très cher et quelques promos histoire d’attirer les clients, c’était parfois a se demander s’il voulait vendre ou juste avoir un magasin ouvert.

Après les mêmes viennent se plaindre de la concurrence d’internet ?

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sirius35 a écrit :



il y a d’une part les entreprises qui n’ont pas anticipé leur marché et/ou pris le train en retard et/ou complètement occulté la force du net… là la carence de stratégie renvoi vers un résultat sans appel —> Cf Virgin



Mais d’autre part les gouvernements de tous bords qui n’ont cessés d’augmenter la fiscalité de la France et autres ponctions sociales qui ont plombés la rentabilité des entreprises et industries de l’hexagone…









ca tombe bien on est en plein dedans <img data-src=" />



Les soldes … -30 -40 -50 … et jusqu’a -70% et bien a -80% tous les acteurs gagnent encore de l’argent alors la rentabilité <img data-src=" />



c’est plutôt les marges et le cortège d’intermédiaires le problème <img data-src=" />



et comme le Gvt perçoit la TVA a tous les étages du mille feuille plus il y ‘a d’intermédiaires mieux c’est <img data-src=" />


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brazomyna a écrit :



En ce sens la FNAC a complètement déconné. Et elle qui était une des rares enseignes à justement proposer plus que la simple vente de produits, et une marque forte et reconnue pour ça. Elle a fait exactement l’inverse de ce qu’il aurait fallu faire: au lieu de conserver coûte que coûte sa spécificité pour survivre à long terme, elle a voulu augmenter ses profits à court terme en devenant un simple magasin classique rempli d’employés vendeurs plus que de vrais conseilers. Je parie mon bérêt que l’enseigne, une fois le capital sympathie de a marque épuisé, ne tiendra pas plus que Virgin. Et les même viendront encore nous pointer du doigt le méchant internet, amazon ou l’illégal alors même que c’est une carence de stratégie qui aura tué l’enseigne.





Il faut remonter plus haut que la simple FNAC.

La FNAC c’est PPR

Surcouf cétait PPR

Conforama c’était PPR (jusqu’en 2010 je crois)

C’est bien simple depuis le rachat de la FNAC par PPR (dans la fin des années 90), tout est partie en sucette…



PPR n’a amené qu’une seule chose à ces enseignes: une vision à court terme (maximisation des bénéfices) et une stratégie à long terme inexistante.

Il y a quelques années j’étais allé à la Fnac pour m’acheter un téléviseur, avant tout pour le conseil et avoir un avis supplémentaire… Mal m’en a pris… j’ai tout simplement hallucine devant l’incompétence du vendeur que j’avais en face de moi…


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Juste, j’ai bien lu “avantages trop importants” du web ?

oui, faut lui faire payer ca, et vite.

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Sinon au contraire je pense que ce sont les petits indépendants qui peuvent tirer leur épingle du jeu.



Petit exemple, lors d’un séjour à Brest j’ai découvert une petite librairie indépendante, un pur bonheur.

Des vendeurs disponibles, patients et de bons conseils. Et surtout la possibilité de feuilleter plusieurs livres tout en sirotant un café confortablement installé.

Impossible de sortir sans avoir acheté un livre (ou plusieurs) <img data-src=" />

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Le web est ton avenir. Les magasins voués à être transformés en logements sociaux. Vendez !!!

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Pour ce qui est des petites boutiques, en parlant des assembleurs, je pense qu’ils ne sont pas trop menacés, car malgré un prix supérieur, les assembleurs offrent une qualité de service qu’aucun supermarché n’est capable d’offrir. Je parle pour avoir travaillé dans les deux branches.

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hurd a écrit :



Mouais peut être mais je suis assez dubitatif sur ce genre de raisonnement.

Il n’y a pas de modèle miracle.,sinon tout le monde pourrait le suivre.

Imagine un instant que tout les pays de L’UE ait suivit le modèle du Luxembourg. Le Luxembourg n’aurait pas d’avantage particulier. Le seul bénéfice serait au final pour les banques/entreprise et c’est plutôt l’état qui risque d’en payer les conséquences.

C’est idiot à long terme cette logique de concurrence… Car y’a forcément des perdants et certain qui s’en sortent très bien (et pas par soit disant «mérite»)



Bref, j’ai bien l’impression qu’on se trouve tous en concurrence dans tous les sens dans ce système , c’est nawak <img data-src=" /> . On joue un peu à «marche ou crêve» à l’échelle d’une société, c’est affligeant, vraiment.









Oui tu as raison. Initialement j’avais écris “entreprise” au lieu de banque j’aurai du garder cette version. Ca aurait été plus juste. En effet si tout le monde attire le même tuype d’entreprise ça ne fonctionne pas. J’ai été stupide :)



.Ceci dit mon raisonnement est à mon avis correct. En Moselle ( je parle de ce que je connais ) on a largement payé l’immobilisme politique. Par exemple j’habitais dans l’ancien bassin houiller. Quand les mines ont fermés rien n’a été fait pour relancer économiquement le coin et maintenant c’est une catastrophe …


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jeje07 a écrit :



Si Amazon payait “normalement” ses impôts sur le revenu, (…) merci l’Europe





L’Europe est au contraire à peu près la dernière chance d’éviter le dumping fiscal si on se mettait dans le crâne qu’au lieu de vouloir chacun tirer la couverture à soi, on était infiniment plus fort tous ensembles avec un marché réellement harmonisé (et on l’est ; on a plus de pouvoir économique que les USA par exemple). Pour cela, il faudrait une volonté politique, donc que les citoyens comprennent qu’il faudrait … plus d’Europe.







jun a écrit :



dans le fond, j’ai bien peur que cela ne fasse que déplacer le problème sur les coût de l’énergie









camszdzs a écrit :



non mais ça doit consommer moins de transport de faire livrer une fois 1000 produit à une adresse que 1000 fois un produit à une adresse,non une fois un produit à 1000 adresse…ou 1000 fois 1000 produits à 1000 adresses…enfin tu vois ce que je veux dire <img data-src=" />





Le coût est moindre en VPC, car on fait des économies d’échelle comparé à l’ensemble de la chaine (donc y compris le coût du client qui va prendre sa caisse pour acheter son produit, comparé au coût du facteur qui va livrer des dizaines de colis dans la même rue par jour).





Pragmatiquement et objectivement, tu as tout à fait raison. Mais ça oublie le facteur humain… Si c’est toi qu’on vire en t’expliquant que t’appartient à une autre époque, je suis pas sur que t’ait envie de faire autre chose que claquer la gueule du mec qui te dis ça… Pragmatiquement…



Au niveau micro-économique, je suis d’accord. D’où ma sympathie pour des gars comme Gandrange qui n’ont à peu près aucune chance de rebondir ensuite. Mais un raisonnement sur le long terme et macro économique montre que cette situation n’est qu’une résultante de décisions qui n’ont pas été prises avant (manque de formation continue entre autres). Donc si j’étais dans ce cas, je serais effectivement au plus bas ; en tant que citoyen qui se fait représenter par un pouvoir politique qui doit prendre des décisions pour la société, je me dois d’opter pour l’intérêt commun à long terme, et pas réagir pour un cas particulier (fusse-t-il le miens).





Non mais ça c’est juste le rêve d’avoir une BM en voiture de fonction =).



Ca s’appellerait plus le Luxembourg, mais BMWLand si tous ceux qui ont une BMW bossaient pour BMW (moi y compris) ;)







sneb57 a écrit :



Si on avait fait comme le Luxembourg à savoir tout faire pour attirer les banques ( et donc maintenant les entreprise IT) on aurait peut être une meilleure situation économique non ? Ils sont partis de la même situation que nous dans les années 60 ( fin de la sidérurgie). Sauf qu’ils ont pris de bonne décision :).





Le Luxembourg est un micro-pays avec donc une situation extr?mement particulière ; impossible de comparer avec un ‘vrai’ pays.





Vu les nationalités que tu fréquentes et qui se rencontre au Luxembourg, je pense que ce sont des gens qui ont réussis dans la vie.



S’ils sont mes amis, c’est aussi parce qu’ils sont capables d’avoir un raisonnement décorrélé avec leur seul intérêt personnel ;)

Tu as raison sur la dégradation des conditions des moins bien lotis en Allemagne, mais au niveau macro économique, la situation de l’Allemagne permettra tout de même de mieux résister amha qu’en France sur le long terme ; la balance commerciale est un élément marquant: quand un pays on dépense plus que ce qu’il gagne au niveau des échanges internationaux, ça a un nom: le déclin.









wanou2 a écrit :



Pour digresser, je pense que le luxembourg va peiner quand M. Junker ne fera plus son action de lobying auprès des instances européennes pour préserver la prospérité de son pays.





Si le Luxembourg continue d’exister, c’est aussi et surtout parce que ça sert les pays européens (regarde les encours des territoires français à la Dexia par exemple) ; sinon ça ferait longtemps qu’il aurait sauté. On en revient au début de mon post: le problème n’est pas le Luxembourg ; le Luxembourg n’est qu’un symptôme d’une carrence d’harmonisation au niveau Européen ; harmonisation qui ne pourra se faire que si les pouvoirs politiques de chaque Etat acceptent de déléguer une partie de leur pouvoir à l’Europe ; pouvoir politique qui ne l’acceptera qu’à condition que le peuple ait une envie farouche de le faire. C’est ce que je souhaite ardemment (même si pour revenir à ce qui était dit précédemment, ce n’est absolument pas dans l’intérêt de mon petit cas particulier).



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La France n’a pas su aborder le virage technologique de web, que ce soit au niveau local, national, industriel, légal, …



On est en 2013 et les particuliers/consommateurs sont souvent mieux équipés en techno web que les professionnels/vendeurs.

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brazomyna a écrit :



Le Luxembourg est un micro-pays avec donc une situation extr?mement particulière ; impossible de comparer avec un ‘vrai’ pays.









On pouvait pas faire exactement pareil certes mais utilisé la taille du pays pour justifier l’immobilisme dans lequel on est depuis des années est un argument un peu faible non ? J’ai pas de solution toute faite mais il est clair qu’on a pas pris les bonnes décisions au vue de la situation actuelle. En ce moment on préfère plutôt critiqué nos voisins plutot que de nous sortir les doigts de cul pour nous en sortir.<img data-src=" />



Quand tu vois qu’une ministre dit que virgin a coulé à cause d’amazon,(donc indirectement de pays comme le luxembourg qui permette par leur fiscalité de faire des prix bas) tu te rends compte que le niveau est bien bas et qu’on est pas prêt à se remettre en question. ( dire que j’ai voté pour ces gens ….)


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Relis mes comms, je dis la même chose à propos des choix politico economiques, je n’etais juste pas d’accord pour dire que le modele Luxembourgeois etait transposable a un grand pays comme le nôtre, c’est pas exactement la même chose

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Idiot Proof a écrit :



ca tombe bien on est en plein dedans <img data-src=" />



Les soldes … -30 -40 -50 … et jusqu’a -70% et bien a -80% tous les acteurs gagnent encore de l’argent alors la rentabilité <img data-src=" />



c’est plutôt les marges et le cortège d’intermédiaires le problème <img data-src=" />



et comme le Gvt perçoit la TVA a tous les étages du mille feuille plus il y ‘a d’intermédiaires mieux c’est <img data-src=" />





<img data-src=" /> Apprendre aussi ce que ‘est la TVA c’est cool… Il s’agit plus d’une ligne comptable pour les entreprises qu’autre chose, vu que seul le consommateur final la paye!


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Idiot Proof a écrit :



Darty / Boulanger / Conforama / BUT .







en parlant de but, j’avais vu une super cuisine (dans les 4k environs) je demande au vendeur, il m’a répondu : non non faut prendre rdv, on s’occupe pas des ventes sans rdv”



bon bha tampis, but t’as perdu 4k … <img data-src=" />


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127.0.0.1 a écrit :



La France n’a pas su aborder le virage technologique de web, que ce soit au niveau local, national, industriel, légal, …



On est en 2013 et les particuliers/consommateurs sont souvent mieux équipés en techno web que les professionnels/vendeurs.







Peut-être parce que les pros gagnent misère? Ce sont les cordonniers les plus mal chaussé… J’ai un client qui se fait monté en prenant chaque mois des pièces un pc à 2000/2500€, c’est claire que j’ai absolument pas les moyen de m’offrir un truc pareil (de toute manière ça me servirais à rien vu que je n’ai plus le temps de jouer à quoi que ce soit).


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hurd a écrit :



Mouais peut être mais je suis assez dubitatif sur ce genre de raisonnement.

Il n’y a pas de modèle miracle.,sinon tout le monde pourrait le suivre.

Imagine un instant que tout les pays de L’UE ait suivit le modèle du Luxembourg. Le Luxembourg n’aurait pas d’avantage particulier. Le seul bénéfice serait au final pour les banques/entreprise et c’est plutôt l’état qui risque d’en payer les conséquences.

C’est idiot à long terme cette logique de concurrence… Car y’a forcément des perdants et certain qui s’en sortent très bien (et pas par soit disant «mérite»)



Bref, j’ai bien l’impression qu’on se trouve tous en concurrence dans tous les sens dans ce système , c’est nawak <img data-src=" /> . On joue un peu à «marche ou crêve» à l’échelle d’une société, c’est affligeant, vraiment.





Et oui, sur Terre, il y a diverses nations souveraines et celles-ci décident de leurs politiques budgétaires et fiscales. Si elles ont un avantage que ce soit géographique, des terres plus fertiles, une eau de meilleure qualité, etc, les habitants en profiteront.

C’est comme ça.



Si tu veux, tu peux envahir le reste du monde, faire en sorte que tous les autres pays ne feront pas d’ombre au tien.



Par contre, je ne vois pas où il y aurait un « marche où crève » dans la concurrence. La concurrence est une situation naturelle entre les hommes dès lors qu’ils vivent en société et cherchent à convaincre autrui de commercer.



Un système qui incite les gens à s’améliorer est-il vicieux ? Un système où les gens agissent en suivant la politique du moindre effort serait vertueux ?





Imagine un instant que tout les pays de L’UE ait suivit le modèle du Luxembourg.



Il n’y a pas de modèle luxembourgeois. Ce sont les autres pays qui ont alourdi leur fiscalité, pas le Luxembourg qui a décidé de faire du dumping.

La France des 30 glorieuses avait un niveau inférieur à la Suisse actuelle. Était-ce un paradis fiscal ?


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brazomyna a écrit :



L’Europe est au contraire à peu près la dernière chance d’éviter le dumping fiscal si on se mettait dans le crâne qu’au lieu de vouloir chacun tirer la couverture à soi, on était infiniment plus fort tous ensembles avec un marché réellement harmonisé (et on l’est ; on a plus de pouvoir économique que les USA par exemple).





Mais bien sur, abolissons les nations, supprimons les cultures, réformons l’homme…

Malgré leurs échecs, les hommes rêvent encore d’empires…



Pour cela, il faudrait une volonté politique,



Voilà l’argument typique qui permet de détecter les utopies…



Comme si tous les problèmes étaient une question de « manque volonté politique. »

Si la volonté politique est là, on peut changer la couleur du ciel, on peut sauter de la falaise sans s’écraser, mmh ?

Non, il existe le principe de réalité, la limitation des moyens, les lois naturelles qui régissent le monde et la société qui fait que les solutions ne sont pas qu’une question de volonté politique.



La volonté politique elle était là pour l’euro. Or, on en voit les conséquences actuellement.

On a cru qu’un Grec équivalait un Allemand, qu’un Espagnol équivalait un Finlandais, etc…





Au niveau micro-économique, je suis d’accord. D’où ma sympathie pour des gars comme Gandrange qui n’ont à peu près aucune chance de rebondir ensuite. Mais un raisonnement sur le long terme et macro économique montre que cette situation n’est qu’une résultante de décisions qui n’ont pas été prises avant (manque de formation continue entre autres). Donc si j’étais dans ce cas, je serais effectivement au plus bas ; en tant que citoyen qui se fait représenter par un pouvoir politique qui doit prendre des décisions pour la société, je me dois d’opter pour l’intérêt commun à long terme, et pas réagir pour un cas particulier (fusse-t-il le miens).



Même au niveau micro-économique, je ne suis pas d’accord.

Sauver ces emplois aboutit à subventionner des entreprises en faillites, à subventionner des emplois qui produisent de la marchandise qui ne se vend pas.

Sans compter que cela engage l’argent de contribuables qui sont probablement des entrepreneurs qui sont sanctionnés par ces sauvetages.

Au niveau macro, au niveau des externalités, cela aboutit tout simplement à l’éviction des ressources productives (matérielles et humaines) à faire de la production inutile alors qu’elles devraient oeuvrer à s’adapter, à faire des choses pour lesquelles il y a des débouchés. L’éviction du capital que cela provoque rend plus difficile l’adaptation des ouvriers licenciés alors que leur savoir faire est bénéfique.



Le Luxembourg est un micro-pays avec donc une situation extr?mement particulière ; impossible de comparer avec un ‘vrai’ pays.



Je ne vois pas en quoi ça change. La différence est que son économie nécessite de beaucoup plus d’ouverture commerciale avec les autres pays.

Cependant, un petit pays a comme avantage d’avoir une meilleure représentation démocratique, les représentants étant plus proches de la populations, ceux-ci sont plus responsabilisés par leurs actions.

Les pays qui dérivent sont surtout des grands pays.





S’ils sont mes amis, c’est aussi parce qu’ils sont capables d’avoir un raisonnement décorrélé avec leur seul intérêt personnel ;)

Tu as raison sur la dégradation des conditions des moins bien lotis en Allemagne, mais au niveau macro économique, la situation de l’Allemagne permettra tout de même de mieux résister amha qu’en France sur le long terme ; la balance commerciale est un élément marquant: quand un pays on dépense plus que ce qu’il gagne au niveau des échanges internationaux, ça a un nom: le déclin.



La question est complexe. L’avantage de l’Allemagne est d’avoir une économie peu dépendante de subventions étatiques qui pourraient se tarir, les gens ont un travail et subviennent eux-mêmes à leurs besoins, cependant, les clients extérieurs vont nettement moins acheter. Mais les Allemands n’ont pas trop de mal à s’adapter à des conditions difficiles. Sans compter qu’il y a un plus grand consensus social entre travailleurs et capitalistes.

En Allemagne, l’entreprise n’est pas considérée comme en France, comme étant un lieu d’injustice et l’entrepreneur n’est pas considéré comme un vil exploiteur, avec un fouet et un cigare. Ce genre de cliché est même enseigné dans des bouquins d’économie d’écoles en France…



Quant à la balance commerciale, c’est un agrégat qui ne veut pas dire grand chose, sauf pour les colbertistes.

Ce n’est jamais que l’enregistrement des prix à la douane.

Si j’achète 1000€ de vin de Bordeaux, que je le vends à Liverpool 2000€, la douane enregistre une exportation de 1000€. Si de ces 2000€, j’achète du charbon et que je le vends à Bordeaux 3000€, la douane enregistre une importation de 2000€.

Alors qu’à partir de 1000€ je fais 2000€ de bénéfices, j’ai satisfais pour 5000€ de demande de charbon et de vin, d’après la balance commerciale, j’ai créé un solde négatif de 1000€ à la France.

Sans oublier que les douanes ne tiennent pas compte de ce qui se passe avant et après l’enregistrement, que ce soient les frais de transports, etc… Si je perds la cargaison en mer, il y a destruction de richesses, mais cela crée un solde positif…

On tient compte d’agrégats sans réels intérêts sans tenir compte de la valeur ajoutée que créent les échanges, qu’ils soient dus à l’importation ou à l’exportation.



Si le Luxembourg continue d’exister, c’est aussi et surtout parce que ça sert les pays européens (regarde les encours des territoires français à la Dexia par exemple) ; sinon ça ferait longtemps qu’il aurait sauté. On en revient au début de mon post: le problème n’est pas le Luxembourg ; le Luxembourg n’est qu’un symptôme d’une carrence d’harmonisation au niveau Européen ; harmonisation qui ne pourra se faire que si les pouvoirs politiques de chaque Etat acceptent de déléguer une partie de leur pouvoir à l’Europe ; pouvoir politique qui ne l’acceptera qu’à condition que le peuple ait une envie farouche de le faire. C’est ce que je souhaite ardemment (même si pour revenir à ce qui était dit précédemment, ce n’est absolument pas dans l’intérêt de mon petit cas particulier).



Et la souveraineté nationale, le sens de la patrie, le droit d’autodétermination, cela n’existe pas ?

Je pense que tu as une vision trop utilitariste du monde et une vision trop constructiviste de la population, qui ne serait qu’une masse inerte que le législateur doit éduquer, façonner selon sa vision du monde…



Quant aux problèmes de l’UE, c’est qu’il n’y a plus de vision commune. Chaque nation a un intérêt spécifique, la France veut imposer sa vision cartésienne, les Anglais veulent commercer, les Allemands veulent se repentir, etc.

Mais pas de vision commune.

Et comme il n’y a pas de telle but pour justifier la construction, on a fait de la construction le but en soi. Le moyen est devenu la fin, le pouvoir est devenu la cause.



Je trouve que cela est très dangereux.


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sneb57 a écrit :



On pouvait pas faire exactement pareil certes mais utilisé la taille du pays pour justifier l’immobilisme dans lequel on est depuis des années est un argument un peu faible non ? J’ai pas de solution toute faite mais il est clair qu’on a pas pris les bonnes décisions au vue de la situation actuelle. En ce moment on préfère plutôt critiqué nos voisins plutot que de nous sortir les doigts de cul pour nous en sortir.<img data-src=" />



Quand tu vois qu’une ministre dit que virgin a coulé à cause d’amazon,(donc indirectement de pays comme le luxembourg qui permette par leur fiscalité de faire des prix bas) tu te rends compte que le niveau est bien bas et qu’on est pas prêt à se remettre en question. ( dire que j’ai voté pour ces gens ….)





Le problème, c’est que se sortir les doigts du cul est très difficile, on touche à une multitude d’intérêts de personnes d’influence, comme les syndicats, la fonction publique, les politiques, etc.

Cela reste toujours difficile de priver des milliers de personnes de leurs revenus parce qu’ils se sont rendus dépendant de la dépense publique.



Comme disait Degaulle : « Tout français désire bénéficier d’un ou plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité. »

Même si c’est nécessaire, remettre autant de privilèges en question est une chose difficile, et ce n’est pas récent.

L’histoire en France démontre que les changements ne se font pas en douceur…


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linkin623 a écrit :



<img data-src=" /> Apprendre aussi ce que ‘est la TVA c’est cool… Il s’agit plus d’une ligne comptable pour les entreprises qu’autre chose, vu que seul le consommateur final la paye!





Euh non. Le législateur ne décide pas de l’incidence d’une taxe.

Celle-ci se répercute de l’agent le plus mobile vers l’agent le moins mobile.

Par exemple l’Horéca, en bénéficiant d’une baisse de la TVA, les prix n’ont baissé que très peu.







Idiot Proof a écrit :



ca tombe bien on est en plein dedans <img data-src=" />



Les soldes … -30 -40 -50 … et jusqu’a -70% et bien a -80% tous les acteurs gagnent encore de l’argent alors la rentabilité <img data-src=" />



c’est plutôt les marges et le cortège d’intermédiaires le problème <img data-src=" />



et comme le Gvt perçoit la TVA a tous les étages du mille feuille plus il y ‘a d’intermédiaires mieux c’est <img data-src=" />





En quoi c’est le problème ?

Tu crois que ce sera mieux si on supprime les marges et les intermédiaires ?

Pourquoi les marchands font appels à des intermédiaires ?

Quant aux marges, si les clients acceptent de payer le prix, ce ne sont pas tes affaires, mais celles du commerçant et de ses clients.

Par contre, faudrait se demander pourquoi on ne permet pas aux commerçants la liberté de baisser les prix quand ils veulent…


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camszdzs a écrit :



Par ce que l’actionnaire primaire, il préfère que la compagnie fasse une vente de 600€ ce mois çi et perde un client, plutôt qu’une vente de 200€ chaque mois pendant un an; d’ici là il aura déjà revendu ses actions pour en racheter d’autre dans une boîte qui a encore un peu de ressort pour jouer ce genre de coup.





J’imagine que tu as du rencontrer beaucoup d’actionnaires pour pouvoir te forger une telle opinion…


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En attendant, ici la fermeture de Virgin était prévue de longue date et a eu lieu il y a quelques mois.



Par contre ce fut la surprise quand je suis passé faire un crochet par la Fnac et que j’ai constaté que c’était fermé aussi, je me suis dit que c’était pas terrible…



En promenant un peu partout, et le nombre de boutiques de fringues et de godasses qui ont mis la clé sous la porte était affolant (zalando marche si bien ? :)). Plein de vitrines vides arborant désespérément la mention “à louer”.



Aller en ville désormais, ce n’est plus que faire la tournée des bars.



Je trouve ça un peu triste.


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Ph11 a écrit :



Mais bien sur, abolissons les nations, supprimons les cultures, réformons l’homme…





Comme dirait l’autre, “La reformulation caricaturale, voilà l’argument typique de celui qui n’en a pas.”.





Malgré leurs échecs, les hommes rêvent encore d’empires…



D’une, l’échec est à prouver (et, le cas échéant, à quantifier selon des critères explicités) ; de deux, se regrouper pour optimiser son fonctionnement et son poids de négociation, ça fait même sens au niveau purement économique. Même Groupon l’a compris.





Comme si tous les problèmes étaient une question de « manque volonté politique. »

Si la volonté politique est là, on peut changer la couleur du ciel, on peut sauter de la falaise sans s’écraser, mmh ?



Même principe que ci-dessus. Tu exagères mes propos pour trouver un contre argument.





La volonté politique elle était là pour l’euro. Or, on en voit les conséquences actuellement.



Lesquelles ? La meilleure fluidité des échanges dans un espace plus vaste ? La stabilité d’une monnaie qui permet globalement à ses membres de se refinancer de façon plus avantageuse sur les marchés, soit autant de façon de minorer le poids de la dette ?

Bref, dire que c’est un échec sans une vraie comparaison avec ce qu’on serait aujourd’hui dans un monde globalisé et composé de grands ensembles est vide de sens.





On a cru qu’un Grec équivalait un Allemand, qu’un Espagnol équivalait un Finlandais, etc…



C’est le manque d’intégration et d’harmonisation qui est à l’origine du problème, pas le fait d’être un grand ensemble. On peut prendre le contre exemple de la Californie si tu veux.





Même au niveau micro-économique, je ne suis pas d’accord.

Sauver ces emplois aboutit à subventionner des entreprises en faillites, à subventionner des emplois qui produisent de la marchandise qui ne se vend pas.



Je suis d’accord sur le fond (à une nuance près: on peut vouloir subventionner une activité par volonté politique pour des raisons d’intérêt collectif: indépendance énergétique, défense, souveraineté, …).





Sans compter que cela engage l’argent de contribuables qui sont probablement des entrepreneurs qui sont sanctionnés par ces sauvetages.



Tu n’est plus au niveau micro, là.





Au niveau macro, au niveau des externalités, cela aboutit tout simplement à l’éviction des ressources productives (matérielles et humaines) à faire de la production inutile alors qu’elles devraient oeuvrer à s’adapter, à faire des choses pour lesquelles il y a des débouchés. L’éviction du capital que cela provoque rend plus difficile l’adaptation des ouvriers licenciés alors que leur savoir faire est bénéfique.



Je n’ai pas dit autre chose ; ce que j’ai dit c’est que je peux comprendre l’argumentaire de ces gens qui sont dans une situation donnée et qui cherchent à s’en sortir le mieux possible étant donné le contexte concret dans lequel ils se trouvent.

Je dis tout autant que ça n’en fait pas un argumentaire généralisable et bénéfique si appliqué au niveau macro.





Je ne vois pas en quoi ça change. La différence est que son économie nécessite de beaucoup plus d’ouverture commerciale avec les autres pays.



Son status lui permet certaines facilités du fait de sa taille et de son positionnement.

Un pays qui n’a pas besoin de financer son système éducatif parce qu’il importe sa force de travail, ou qui économise autant de cotisations chômage que ce sont les pays de résidence des travailleurs frontaliers qui auront à le supporter n’est pas transposable pour un grand pays.





Cependant, un petit pays a comme avantage d’avoir une meilleure représentation démocratique, les représentants étant plus proches de la populations, ceux-ci sont plus responsabilisés par leurs actions.



Ca ne se généralise pas; de nombreux petits pays ont une démocratie pourrave (ou pas de démocratie du tout).





Les pays qui dérivent sont surtout des grands pays.



Même principe.





En Allemagne, l’entreprise n’est pas considérée comme en France, comme étant un lieu d’injustice et l’entrepreneur n’est pas considéré comme un vil exploiteur, avec un fouet et un cigare. Ce genre de cliché est même enseigné dans des bouquins d’économie d’écoles en France…



Sans entrer dans les extrêmes, c’est pas faux ; je l’observe au quotidien.





Quant à la balance commerciale, c’est un agrégat qui ne veut pas dire grand chose, sauf pour les colbertistes.



Je n’ai jamais avancé que c’était le Saint Graal, mais ça reste un indicateur global qui peut renseigner sur les grandes tendances, et qui permet également d’étayer une analyse comparative.





Ce n’est jamais que l’enregistrement des prix à la douane.

Si j’achète 1000€ de vin de Bordeaux, que je le vends à Liverpool 2000€, la douane enregistre une exportation de 1000€. Si de ces 2000€, j’achète du charbon et que je le vends à Bordeaux 3000€, la douane enregistre une importation de 2000€.

Alors qu’à partir de 1000€ je fais 2000€ de bénéfices, j’ai satisfais pour 5000€ de demande de charbon et de vin, d’après la balance commerciale, j’ai créé un solde négatif de 1000€ à la France.



Un contre exemple ne fait pas une généralité, surtout celui-là.





Sans oublier que les douanes ne tiennent pas compte de ce qui se passe avant et après l’enregistrement, que ce soient les frais de transports, etc… Si je perds la cargaison en mer, il y a destruction de richesses, mais cela crée un solde positif…



Idem, sauf que là c’est de l’ordre de l’exception et qu’il n’y a pas de raison de penser qu’il y aurait un solde négatif entre les cargaisons perdues importées vs exportées, et que ce solde varierait de façon significative en fonction des pays.





Je pense que tu as une vision trop utilitariste du monde et une vision trop constructiviste de la population, qui ne serait qu’une masse inerte que le législateur doit éduquer, façonner selon sa vision du monde…



Perso, je crois que tu as une vision néoclassique tendance naïve d’étudiant en première année d’éco. Ca m’empêche pas de discuter, mais je n’en fais pas un argument pour autant.



Perso, ça fait bien longtemps que je ne crois plus en un idéal de démocratie éclairée, où chaque citoyen serait doué d’une capacité de réflexion et de connaissances infinies dans chaque domaine, et où l’affect dans la prise de décision aurait une place nulle.





Quant aux problèmes de l’UE, c’est qu’il n’y a plus de vision commune. Chaque nation a un intérêt spécifique, la France veut imposer sa vision cartésienne, les Anglais veulent commercer, les Allemands veulent se repentir, etc.

Mais pas de vision commune.



Je suis globalement d’accord ; ça n’en fait pas la seule issue pour autant.





Et comme il n’y a pas de telle but pour justifier la construction



Je t’ai déjà expliqué pourquoi je n’étais pas d’accord ; la construction d’un tel grand ensemble peut faire sens pour plusieurs raisons (économiques comme sociétales d’ailleurs).



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Ph11 a écrit :



Quant à la balance commerciale, c’est un agrégat qui ne veut pas dire grand chose, sauf pour les colbertistes.

Ce n’est jamais que l’enregistrement des prix à la douane.

Si j’achète 1000€ de vin de Bordeaux, que je le vends à Liverpool 2000€, la douane enregistre une exportation de 1000€. Si de ces 2000€, j’achète du charbon et que je le vends à Bordeaux 3000€, la douane enregistre une importation de 2000€.

Alors qu’à partir de 1000€ je fais 2000€ de bénéfices, j’ai satisfais pour 5000€ de demande de charbon et de vin, d’après la balance commerciale, j’ai créé un solde négatif de 1000€ à la France.

Sans oublier que les douanes ne tiennent pas compte de ce qui se passe avant et après l’enregistrement, que ce soient les frais de transports, etc… Si je perds la cargaison en mer, il y a destruction de richesses, mais cela crée un solde positif…

On tient compte d’agrégats sans réels intérêts sans tenir compte de la valeur ajoutée que créent les échanges, qu’ils soient dus à l’importation ou à l’exportation.





J’ai de plus en plus de mal à comprendre la crédibilité de la balance des paiements avec les règles de déclaration actuelles.

Pour les virements, il n’y a plus de déclaration si l’opération est entre deux parties de la zone SEPA, seulement si une de ces parties est en dehors de la zone SEPA. C’est très bien sur le papier, la zone SEPA ne compte plus que pour une entité.

Mais on nous sort quand même des chiffres pour chaque pays, je voudrais bien savoir comment ils sont déterminés.<img data-src=" />


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Juste, pour tous ceux qui pensent que le moyen de survie des boutiques est le conseil, je dis oui à court terme, voire moyen, mais à long terme, je ne pense pas.



Qu’est ce qui vous importe dans le conseil? Le conseiller ou le conseil?



Je parie un copec que dans XX années, on aura un clic à faire sur un site pour faire un appel VOIP à un conseiller, qui pourra être de très bon conseil.



L’avenir des boutiques est très sombre dans tout ce qui n’a pas besoin d’être essayé avant d’acheter.



Et encore, si le retour est ultra facile, je parie que beaucoup de monde sera prêt à payer ses chaussures ou autres -20% qu’en boutique, quitte à se prendre 1 semaine de renvoi/nouvel envoi pour avoir la bonne taille. Certes, ne négligeons pas l’impulsivité de ces dames pour avoir leur nouvelle paire d’escarpin, mais quand même.



Même la bouffe a terme peut être impactée. Reste que le frais/bio/local qui a encore ses chances pour l’instant.



Ca prendra des dizaines d’années bien sûr, mais les ventes physiques de tous les secteurs sont menacées.

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Proutie66 a écrit :



C’est surtout que ça fait des emplois en moins.

Et que donc, macroéconomiquement, cela entraine d’autres difficultés dans d’autres secteurs. ( car ces salariés auront, moins d’argent / sécurité de l’emploi ou autre ).



La seule et véritable question est la suivante :

Est-ce que ces pertes d’emplois sont compensés ailleurs ( d’ici par amazon ?, infrastrucutre, logistique, même développement.. ) . Non, j’en doute. Donc nous avons une destruction d’emploi qui n’a rien avoir avec le progrès technique,





D’accord pour dire que ça induit moins d’emploi, puisque le meilleur moyen pour faire baisser les coûts est de minimiser la main d’oeuvre, donc d’automatiser au maximum l’ensemble des process.



Sauf qu’une fois compris la logique économique, on a deux solutions pour agir:




  • soit on décide de rentrer dans le déni, en disant que cayLaFautAToutLeMonde, et en rêvant éveillé qu’un autre monde est possible, et que ça serait mieux si on tendait vers tel autre modèle économique et/ou de gouvernance. Certes, pourquoi pas ; mais la réalité reste qu’en attendant que ça arrive (si ça doit arriver un jour), on continue de vivre dans le monde réel.



  • soit on intègre pour de vrai que la valeur ajoutée n’a pas disparu, mais elle a changé de domaine, métier, etc. Donc que vouloir à tout prix freiner des quatre fers en maintenant artificiellement des emplois dans un secteur où la valeur ajoutée est quasi nulle, c’est du suicide économique sur le long terme.



    Et dans cette seconde acception (on va dire) ‘pragmatique’ du monde qui nous entoure, l’action à entreprendre c’est de miser à fond sur les technologies, services, et donc emplois d’avenir.

    Un exemple (incomplet, mais) concret: même si je voue une profonde sympathie des employés d’Arcelor à Gandrange (j’habite à 50km de là-bas), envisager de maintenir leurs ‘quelques’ emplois à grands coups de millions d’euros d’argent public (genre nationalisation ou énième subvention publique à l’entreprise privée), c’est une faute économique. Au delà de l’aspect ‘émotionnel’, le raisonnement posé voudrait qu’on préfère investir cet argent là dans les emplois d’avenir (nouvelles technologies, recherche, formation). Parce que un euro investi dans le mainten artificel d’un emploi aujourd’hui au lieu d’investir dans l’avenir, c’est 10 euros de perdus pour l’emploi de la génération suivante.



    L’exemple de l’Allemagne est relativement parlant: elle a investi depuis des générations dans l’amélioration de son outil de travail pour rester “à la pointe” et ainsi maintenir une activité - y compris industrielle - qui continue de lui dégager une valeur ajoutée confortable (NB: même si ce n’est qu’une partie de l’explication de sa balance commerciale d’aujourd’hui ; les politiques économiques ayant également largement joué).


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La FNAC survivra par le net ou mourra. Quand on voit que le site internet de la FNAC fait largement mieux niveau tarif que les magasins physiques…



Dernier exemple en date pour moi qui date de décembre :

Je suis au boulot et vois sur le site que le coffret Blu-ray de la trilogie du Seigneur des Anneaux est à 60€. Ayant une FNAC à 5 minutes à pieds de mon TAF j’y vais le soir même pour acheter le coffret que je trouve… à 80€.

33% plus cher ? Le vendeur me dit que c’est normal (politique maison) et qu’il ne peut pas s’aligner (sauf si j’ai la carte adhérent) mais que par contre il peut me le commander sur internet et me le faire livrer directement dans le magasin gratuitement. <img data-src=" />



Qu’il y ait une petite différence de prix je veux bien le comprendre mais 33% plus cher en boutique non. La FNAC est en train de se tirer une balle dans le pied pour tout ce qui est bouquin, musique et video en se concurrençant elle-même.

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Ce sont les comparaisons intéressées des vendeurs qui leurs nuisent, ils auraient tout intérêt à montrer un catalogue plus complet avec comparaison de ce qu’ils peuvent fournir à brève échéance. Ils s’en tireraient avec une meilleur image que celle qu’on leur impose, d’où la faute de la direction (ne dit-on pas que les modèles exposés ne sont pas vendable ? (pourquoi en garder parfois, alors que cette série n’existe plus ?)

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steinfield a écrit :



Juste, pour tous ceux qui pensent que le moyen de survie des boutiques est le conseil, je dis oui à court terme, voire moyen, mais à long terme, je ne pense pas.





On est d’accord ; c’est une étape dans une chose qui évolue constamment. Ceci étant dit, au delà du conseil, il y a un facteur à ne pas négliger: la valeur ajoutée représentée par le contact humain ; dans ce cadre, le ‘conseiller’ importe presque autant que le ‘conseil’.



Alors cette valeur va peut-être se perdre petit à petit dans le domaine du simple commerce, mais pour y faire face tous les jours (je gère des projets IT avec notamment une partie d’offshore en Inde, donc je suis à la fois fournisseur pour mes clients et client de mon ‘fournisseur’ indien), tout ce qui touche au relationnel dans le monde de l’entreprise est totalement primordial pour gagner en efficacité sur un projet (ou plus généralement dans une activité avec une relativement forte valeur ajoutée globale).



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carbier a écrit :



Il faut remonter plus haut que la simple FNAC.

La FNAC c’est PPR





Je suis d’accord ; quand on parle de stratégie d’entreprise, c’est évidemment le top management qui en est l’instigateur ; ici PPR.



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Durandal a écrit :



Concernant les jeux videos, on va dire que la faute en revient aux développeurs.

Je rejoins un peu Cid, peut-être que les grosses enseignes subiront le même sort mais les petites boutiques pourraient tirer leur épingle du jeu.









ne pas confondre développeurs et éditeurs. Les développeurs ne peuvent pas grand chose dans les prix etc. Les éditeurs par contre si…


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jon1138 a écrit :



ne pas confondre développeurs et éditeurs. Les développeurs ne peuvent pas grand chose dans les prix etc. Les éditeurs par contre si…





Ouais j’ai tapé un peu trop vite mon message sans réfléchir ^^!


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2show7 a écrit :



(ne dit-on pas que les modèles exposés ne sont pas vendable ? (pourquoi en garder parfois, alors que cette série n’existe plus ?)







En général les modèles d’expo sont vendus avec un rabais, ou alors ils dégagent lors d’opérations de déstockage. Quant aux séries finies, ils s’en débarrassent avec les soldes.



Après tout dépend aussi du produit qui était exposé et s’il a subit des dégradations par des clients maladroits.


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Virgin je sais tout même pas trop comment il se sont démerdés.

C’est peut-être un cas à part, mais celui de Rennes est toujours plein de monde.

Comme les FNAC d’ailleurs. C’est pas comme si c’était des magasins désertés.



La tentative de diversification de Virgin (jeu-vidéo, téléphonie, tablettes et baladeurs) est tout simplement nulle.



Aucun lecteur mp3 de qualité, un rayon entier d’ipod et 3 pauvres trucs premier prix qui se battent à coté. Pour un magasin censé être axé, entre-autre, autour de la musique, aucun truc s’adressant à un audiophile c’est juste mauvais. Pareil pour les casques. Quelque trucs moyen, des machin beats audio pour le coté tendance et rien du tout en bon moyen de gamme/haut de gamme.

Pareil pour les tablettes. Un rayon “ipad”, et une moitié de rayon “autre”, ça ne correspond pas vraiment aux ventes réelles dans le domaine.



Rien de ce qui ressort comme étant des bons trucs sur Internet n’est pas trouvable en magasin. Du coup, l’achat sur Internet s’impose.

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SebGF a écrit :



En général les modèles d’expo sont vendus avec un rabais, ou alors ils dégagent lors d’opérations de déstockage. Quant aux séries finies, ils s’en débarrassent avec les soldes.



Après tout dépend aussi du produit qui était exposé et s’il a subit des dégradations par des clients maladroits.







Il est vrai je me base encore sur les télés à tubes cathodiques exposés (une erreur de ma part sans doute)


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brazomyna a écrit :



L’exemple de l’Allemagne est relativement parlant: elle a investi depuis des générations dans l’amélioration de son outil de travail pour rester “à la pointe” et ainsi maintenir une activité - y compris industrielle - qui continue de lui dégager une valeur ajoutée confortable (NB: même si ce n’est qu’une partie de l’explication de sa balance commerciale d’aujourd’hui ; les politiques économiques ayant également largement joué).





L’exemple de l’Allemagne est effectivement parlant. Depuis les lois Hartz successives, énormément de gens se retrouvent avec des revenus minables (l’équivalent du RSA ici) et une absence totale de perspective d’épargne pour la retraite.

Il serait bien que tu ajoutes une version un peu plus connectée au monde allemand, pour comprendre à quel point ils se dirigent également vers une catastrophe économique d’ici une vingtaine d’années si rien ne change.

Et oui je connais bien le problème, en tant que frontalier avec énormément de contacts dans le Bade-Wurtemberg et du côté de Berlin.


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Je suis pour ma part assembleur PC et je ne peux qu’être d’accord avec l’article. Il devient très difficile de faire survivre une petite structure tant les grands groupes et fabricants pratiquent une politique délirante en terme de tarification aux revendeurs.

De plus en observant la politique générale pratiquée par ces grandes entreprises de fabrication de produits technologique; fondée sur une baisse drastique des marges accordée et un enfermement des utilisateur sur leurs plateformes propres l’avenir est bien sombre.



La diversification des petites structures pourrait être une solution, mais vu les condition actuelles des fonds de roulement des entreprises et leurs capacités d’autofinancement ou d’accès au crédit il est très difficile de créer de nouveaux marchés en déployant de nouveaux services.



Dur dur en somme…

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Warthoggv68 a écrit :



L’exemple de l’Allemagne est effectivement parlant. Depuis les lois Hartz successives, énormément de gens se retrouvent avec des revenus minables (l’équivalent du RSA ici) et une absence totale de perspective d’épargne pour la retraite.





Ne pas confondre situation actuelle et investissement sur l’avenir.



C’est justement ce que j’essayais d’expliquer avec l’exemple d’Arcelor ; si subventionner à perte une activité sauve (ou améliore) la situation présente mais qu’en contrepartie c’est plomber encore plus la situation de tes enfants dans 20 ans, j’appelle pas ça une bonne gestion sur le long terme.

C’est exactement ce qu’on fait quand l’Etat passe son temps à s’endetter non pas pour investir dans l’avenir (ce qui est une bonne chose), mais pour couvrir des frais de fonctionnement ou pour mettre un pansement sur des situations qui sont devenues graves faute d’avoir eu du courage politique (et du courage tout court pour les électeurs qui élisent les politiques) il y a 10, 15 ou 20 ans. Genre on a payé les retraites à crédit, donc en ponctionnant sur les revenus des générations futures ce qu’on n’a pas réussi à financer nous-même le jour j.



Un chiffre: aujourd’hui, le simple remboursement des intérêts des dettes cumulées de l’Etat représentent le premier budget de la France ; autant d’argent qu’on ne peut plus investir aujourd’hui pour former les gens, innover, inventer les emplois de demain à forte valeur ajoutée, etc…



Tu veux un autre exemple: les milliards qu’on a dépensé pour ‘sauver’ les emplois du secteur automobile en France, avec primes à la casse et compagnie pendant des années. Ca n’a faitt que retarder d’autant le besoin (donc l’envie) du secteur de parier sur l’avenir et l’innovation (électrique, …). Et aujourd’hui, on en mesure les conséquences: c’est autant d’argent perdu pour finalement n’avoir fait que retarder les choses. Devine qui va se faire complètement bouffer d’ici 10 ou 20 ans par les concurrents qui nous ont rattrappés entre temps, avec au final une situation bien pire pour l’emploi sur le long terme que si on avait pris le taureau par les cornes dès le départ ?

Côté automobile, l’Allemagne justement a plus parié sur le haut de gamme et l’innovation, là où la valeur ajoutée est la plus forte. Suffit de voir les chiifres actuels des secteurs automobiles respectifs pour conclure. (accessoirement, pour la petite histoire, BMW est la deuxième entreprise mondiale la plus attractive pour les jeunes diplômés Européens ; sans doute un hasard).





Et oui je connais bien le problème, en tant que frontalier avec énormément de contacts dans le Bade-Wurtemberg et du côté de Berlin.



Pour le pseudo argument d’autorité, je bosse au Luxembourg, et donc en contact permanent avec des Allemands (et tchèques, autrichiens, suédois, belges, néerlandais, anglais, …).





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ulhgard a écrit :



Je suis pour ma part assembleur PC et je ne peux qu’être d’accord avec l’article. Il devient très difficile de faire survivre une petite structure



La diversification des petites structures pourrait être une solution, mais vu les condition actuelles des fonds de roulement des entreprises et leurs capacités d’autofinancement ou d’accès au crédit il est très difficile de créer de nouveaux marchés en déployant de nouveaux services.





Une vraie question: pourquoi ne pas changer de métier en migrant progressivement d’une activité de vente de matériel à une activité de service (assistance, réparation, conseil). La vente de matériel ne servirait alors plus que de ‘prétexte’ pour te constituer une base de clientèle pour les autres prestations, qui -elles- t’apporteront les vrais revenus de ton activité ?







brazomyna a écrit :



(accessoirement, pour la petite histoire, BMW est la deuxième entreprise mondiale la plus attractive pour les jeunes diplômés Européens ; sans doute un hasard).





J’ai fourché au post précédent: c’est bien l’attractivité au niveau européen, pas mondial ; et la première est … Google.


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Pour une partie de la réponse, voici mon avis

un fait important que je n’ai pas vue sur ce forum est l’éloignement

avant je vivais en banlieue parisienne, il était facile de prendre le metro pour aller acheter son livre, sa pièce d’ordinateur, son cd



maintenant bien que je vis dans une ville moyenne avec un leclerc multimédia

il y aura rarement le livre, jeux ou le cd qui je veux (a moins de prendre la grosse sortie du moment), pour le choix de pièce informatique c’est très limité…



Avec amazon, j’ai commandé un livre pour mon fil je l’ai reçu en 3 jours, très correct



je viens de commander toutes les pièces pour monter un pc sur rue du commerce, sinon je dois faire 50 km aller pour trouver un magasin et encore avec un prix plus élevé donc 3h de perdus + essence + prix magasin plus élevé

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jeje07 a écrit :



tout à fait!!!!!!

Les frais de port sont généralement gratuit sur Amazon, mais il faut bien comprendre comment cela est possible!!! Si Amazon payait “normalement” ses impôts sur le revenu, à l’image de sites 100% français comme matériel.net ou LDLC, les frais de port sur Amazon seraient très certainement payant…..

on peut aussi parler des tarifs souvent moins chers en Allemagne/Angleterre….. ça continue d’achever le commerce en France….. merci l’Europe….. <img data-src=" />







Si on avait fait comme le Luxembourg à savoir tout faire pour attirer les banques ( et donc maintenant les entreprise IT) on aurait peut être une meilleure situation économique non ? Ils sont partis de la même situation que nous dans les années 60 ( fin de la sidérurgie). Sauf qu’ils ont pris de bonne décision :).



Pendant ce temps là en Moselle on a essayé de conserver une industrie plutot que de tailler dans le vif ( quitte à ce que ce soit douloureux) et reconvertir le département….. On voit le résultat le département est dans un état catastrophique grâce à l’immobilisme. ( Merci les syndicats ? <img data-src=" /> )


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bosk a écrit :



je viens de commander toutes les pièces pour monter un pc sur rue du commerce, sinon je dois faire 50 km aller pour trouver un magasin et encore avec un prix plus élevé donc 3h de perdus + essence + prix magasin plus élevé







Et toujours pas sûr de trouver si quelqu’un est venu avant (ou que ce qui est recherché n’a pas était retiré dans l’offre)



je suis déjà tombé sur un site de DVD, malgré qu’il était encore indiqué, il n’y en avait plus


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cid_Dileezer_geek a écrit :



C’est dommage je trouve, moi je préfère aller en petite boutique pour acheter même si c’est un peu plus cher, tu ne dois pas attendre une livraison et tu a accès à ton bien directement, par contre il y a moins de choix, ça c’est pas top.

Ce que je reproche au supermarchés du hightech c’est qu’il n’y a pas de pièces détachées pour ceux qui montent leur PC, bien sûr je parles pour Bruxelles.

Mediamarkt ou FNAC ont des PC des DD portables et internes chez MediaMarkt, mais seulement deux ou trois références, en petite boutique j’ai le choix entre Seagate, WD et Samsung, j’ai même pris un SSD crucial M4 pour 90 euros il y a quelques jours, donc…

Puis en petite boutique t’a tout le reste, tout ce qu’il faut pour monter un PC y compris les câbles et les adaptateurs.





Je suis moins chers que Mediamarkt sur presque tous les produits que je vend (mais moi je ne vend pas de la merde) et pourtant j’ai beaucoup de difficulté. La faute aux autorité qui détruisent les centre urbains en créant des centre commerciaux partout et aux client souvent benet qui va par réflexe chez madiamarkt ou carrefour parce que pour eux c’est forcément moins chers.



Pour ce qui est du choix, en stock j’ai pas 3000 référence mais sur commande je peu presque tout avoir. Et à mon goût il y a trop de référence dans le hi-tech, il y a pas du tout besoin que chaque fabricant ai 25 référence de carte mère par socket ou 4 références d’alim pour une plage de puissance.


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La morale de l’histoire est :



L’avenir est dans les compagnies de livraisons de colis.


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von-block a écrit :



La morale de l’histoire est :



L’avenir est dans les compagnies de livraisons de colis.





Il n’est nullepart en réalité parce que le net ne va faire que grossir des société étrangère employant très peu de monde pour importer des biens fabriqué en Chine. Pas d’emplois = pas de conso et les société de transport seront dans la tourmente.


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brazomyna a écrit :



Pour le pseudo argument d’autorité, je bosse au Luxembourg, et donc en contact permanent avec des Allemands (et tchèques, autrichiens, suédois, belges, néerlandais, anglais, …).







Vu les nationalités que tu fréquentes et qui se rencontre au Luxembourg, je pense que ce sont des gens qui ont réussis dans la vie.



J’ai une amie qui bosse en Allemagne elle est chargé de l’exportation vers la France et la péninsule ibérique.



Je peux te dire que les allemands de bases (ouvriers, employés) hors convention professionnel avantageuse ont des conditions de vies qui se dégradent de mois en mois. Pour des travaux non qualifiés ou peu qualifiés, il ne peuvent prétendent à des salaires supérieur aux salaires français. Mais il y a une nuance très importante :

le détricotage du système social allemande fait que ce salaire permet un niveau de vie beaucoup plus faible qu’en france

la situation de l’ouvrière ou de l’employée allemande fait qu’elle ne peut contribuer aux revenus du foyer de la même façon que son alter ego française.



Je ne te ferai pas non plus part du chantage social des employeurs allemands : si vous n’êtes pas content on part à l’est et on embauche des polonais et des tchèques (tout en restant sur le territoire allemande : deutsche qualität by poland…)



Mais bon si depuis le luxembourg tout va bien … un confetti aussi peuplé que Lyon intra muros et qui ne vit que sur son secret bancaire et son dumping fiscal…


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FREDOM1989 a écrit :



Je suis moins chers que Mediamarkt sur presque tous les produits que je vend (mais moi je ne vend pas de la merde) et pourtant j’ai beaucoup de difficulté. La faute aux autorité qui détruisent les centre urbains en créant des centre commerciaux partout et aux client souvent benet qui va par réflexe chez madiamarkt ou carrefour parce que pour eux c’est forcément moins chers.



Pour ce qui est du choix, en stock j’ai pas 3000 référence mais sur commande je peu presque tout avoir. Et à mon goût il y a trop de référence dans le hi-tech, il y a pas du tout besoin que chaque fabricant ai 25 référence de carte mère par socket ou 4 références d’alim pour une plage de puissance.







C’est pour éviter que les internautes fassent une Class Action (et on l’a bien profond depuis des années)





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wanou2 a écrit :



Mais bon si depuis le luxembourg tout va bien … un confetti aussi peuplé que Lyon intra muros et qui ne vit que sur son secret bancaire et son dumping fiscal…









Le secret bancaire c’est un peu cliché quand même. Je travaille dans un professionnelle du secteur financier au Luxembourg. On est certe soumis au secret bancaire mais on est aussi soumis à l’obligation de coopérer avec les autorités luxembourg et européenne et le secret bancaire peut être plus facilement être levé qu’n Suisse ou Monaco.



Dumping fiscal par contre ouais je ne dis pas c’est vrai. Mais ça ne vas pas être eternel. En tout cas moi et quelques dizaines milliers de frontaliers on est content d’avoir ce pays à côté. J’avais pas trop envi d’aller me terrer à Paris pour avoir un boulot correct :)


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Le secret se lève plus facilement maintenant c’est vrai mais mélangé à l’autre spécialité luxembourgeoise qui n’est pas l’acier mais la société écran on a quand même beaucoup de mal à dénicher ce qu’il faut.



Je travaille dans l’analyse financière pour le compte de la profession bancaire et je peux t’assurer que les sociétés luxembourgeoise sont beaucoup plus difficilement épluchable que des sociétés de vrais pays.



Pour digresser, je pense que le luxembourg va peiner quand M. Junker ne fera plus son action de lobying auprès des instances européennes pour préserver la prospérité de son pays.

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Je me demande si on commence pas à avoir aussi un retour de bâton d’une “culture commerciale de la terre brulée” . Je m’explique :



Partant d’un fait déjà cité plus haut dans les commentaires à propos de la fnac, mais aussi arrivée dans mon entourage à quelqu’un de la poste et quelqu’un qui bossait dans une agence de voyage leclerc, y a un mouvement général qui consiste à virer les “vieux” techniciens, expérimentés et passionnés par leur travail, qui à force d’ancienneté et de compétence n’ont pas pu décemment être gardés au smic, pour les remplacer par des jeunes uniquement formés à la vente, en cdd et/ou payés au lance-pierre, et à la commission pour refourguer des assurances/garanties/etc, appuyés par un matraquage publicitaire à très court terme. Tout ça pour viser la “vente par surprise” au prix maximum que peux payer un client qui n’a pas le temps/les moyens de s’informer, dans le plus pur style magasin-de-canapé-qui-a-ouvert-y-a-dix-jours-en-bordure-d’autoroute-ou-vous-avez-été-tiré-au-sort-pour-un-canapé-en-cuir-même-que-le-representant-regionale-est-là-et-qu’il-accepte-de-vous-faire-un-rabais-EXCEPTIONNEL .



Par ce que l’actionnaire primaire, il préfère que la compagnie fasse une vente de 600€ ce mois çi et perde un client, plutôt qu’une vente de 200€ chaque mois pendant un an; d’ici là il aura déjà revendu ses actions pour en racheter d’autre dans une boîte qui a encore un peu de ressort pour jouer ce genre de coup.



Résultat ça marche une fois, deux fois, puis quand la poussière retombe et que le client se retrouve avec sur les bras un truc qu’il ne voulait pas vraiment qu’il a payé 30% trop cher et qui tombe en panne un an après, bah il fait un peu la tronche et il jure mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus.



Et contrairement au magasin de canapé, la grande enseigne nationale ne peux pas fermer 10 jours après et reouvrir 30km plus loin avec une ardoise propre <img data-src=" />



Et l’actionnaire primaire il est pas tout seul à avoir eu cette brillante idée, il y en a plein des comme lui, et le nombre de compagnie avec encore un peu de crédibilité diminue de jour en jour <img data-src=" /> on a brulé presque toute la terre !



Là la perspective de devoir fournir un vrai travail/service/produit pour gagner sa vie devient inévitable —&gt; crise et contraction économique :(



(bon ok la dernière phrase est un peu simplifiée <img data-src=" /> )

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A une certaine époque c’était excitant de se rendre dans une fnac/virgin, surcouf ou score game… Des animations bien sympathiques rendaient chaque visite dans un magasin de chacune de ces enseigne souvent unique !



Aussi, on découvrait chez les premiers des nouveaux groupes de musiques et des nouvelles BD, on discutait chez surcouf avec des techniciens compétents et passionnés sur les dernières cartes graphiques et score game permettait de jouer à des jeux imports inconnus soigneusement mis en valeur dans des vitrines d’un geekisme voluptueux !



Chaque visite était divertissante, et je me souviens, étudiant au lycée à l’époque on ne se plaignait même pas du prix de certains jeux pouvant atteindre 600 francs…



Alors, non seulement toutes ces enseignes ont toutes finies par perdre ce qui faisait leur identité pour tomber dans un standard d’optimisation de l’espace et de priorisation systématique de produits issus de major et donc leur force, mais en plus, avec la concurrence d’internet, elles ont perdu de leur intérêt en matière de conseil. D’ailleurs, rare est le quidam qui se pointe à la fnac ou chez game sans avoir une idée de ce qu’il veut acheter…



Mais en plus de ça, malgré cette politique de standardisation et de réduction de l’offre tout azimuts, ils demeurent quand même beaucoup plus chers qu’Internet et la grande distribution.



Et je pense, malgré tous les points que j’évoque plus haut, que c’est la principale cause de leur faillite !



Bluray 3D à 30 euros, jeux console neuf à 70 euros ou 60 euros en occasion…

Juste du pur délire dans des économies où les salaires ne progressent pas. Souvent les jeux neufs coutent moins cher chez Leclerc ou Auchan que ceux disponible en occasion chez Game…



Enfin bref…



Cependant, toutes les enseignes, ou petites boutiques de contenus culturels et/ou informatique ne sont pas toutes vouées à disparaitre sur l’autel de la compétitivité des prix imposés par internet.



Pour peu qu’un commerçant soit en mesure de créer une atmosphère conviviale avec ses clients, qu’il dispose de vraies compétences dans son domaine d’activité et qu’il pratique des prix modérés (pas forcément les moins cher), il aura toujours des clients !

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sneb57 a écrit :



Si on avait fait comme le Luxembourg à savoir tout faire pour attirer les banques ( et donc maintenant les entreprise IT) on aurait peut être une meilleure situation économique non ? Ils sont partis de la même situation que nous dans les années 60 ( fin de la sidérurgie). Sauf qu’ils ont pris de bonne décision :).







Mouais peut être mais je suis assez dubitatif sur ce genre de raisonnement.

Il n’y a pas de modèle miracle.,sinon tout le monde pourrait le suivre.

Imagine un instant que tout les pays de L’UE ait suivit le modèle du Luxembourg. Le Luxembourg n’aurait pas d’avantage particulier. Le seul bénéfice serait au final pour les banques/entreprise et c’est plutôt l’état qui risque d’en payer les conséquences.

C’est idiot à long terme cette logique de concurrence… Car y’a forcément des perdants et certain qui s’en sortent très bien (et pas par soit disant «mérite»)



Bref, j’ai bien l’impression qu’on se trouve tous en concurrence dans tous les sens dans ce système , c’est nawak <img data-src=" /> . On joue un peu à «marche ou crêve» à l’échelle d’une société, c’est affligeant, vraiment.


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Le gros handicap des boutiques culturelles et high-tech est qu’elles ne peuvent pas aligner leurs prix sur ceux d’Internet. Elles ne peuvent pas négocier les prix aussi facilement que les géants du Net, et ont plus d’intermédiaire qu’eux. Quand une boutique vend un produit qui peut-être deux à trois fois plus cher (voire même plus) que le même produit, disponible sur un site de commerce en ligne, cela ne peut que faire réfléchir les acheteurs. Et dans le lot, nul doute que bon nombre se fourniront sur le Web. D’ailleurs, les vendeurs l’avouent plus ou moins : les gens viennent leur poser des questions et voire les produits, puis, une fois qu’ils ont fait leur repérage, ils se dirigent, pour la plupart, sur un site de commerce en ligne.



Mais les boutiques physiques peuvent arriver à s’en sortir. Malgré les difficultés qu’elle rencontre, La Fnac n’a ainsi pas dit son dernier mot. Elles développent une ribambelle de service, comme le développement photo, et elle a aussi ouvert un site de commerce en ligne. Bref, elle s’adapte avec les tendances du moment ! Virgin, à l’inverse, n’a jamais proposé de services quelconques et à part des produits dématérialisés, il ne vend rien via le Net. Une lourde erreur stratégique, qui lui coûte très cher aujourd’hui, avec son dépôt de bilan. Virgin est l’exemple même d’une boutique qui ne s’est pas adaptée à l’essor d’Internet et qui en paie donc le prix aujourd’hui.



Enfin, concernant Virgin et La Fnac, l’autre gros problème est qu’elles ne sont plus que des distributeurs de marchandises. Entendez par là que ces boutiques ne sont plus que là pour vous vendre des produits. Ce qui était alors leur valeur ajoutée, c’est à dire des vendeurs qui connaissent leur domaine et savent vous renseigner, sans pour autant vouloir vous vendre un produit à tout prix, a totalement disparue… C’est bien dommage. Cette valeur ajoutée permettait de les démarquer des sites de commerces en lignes, où l’acheteur ne fait que surfer sur de vulgaires pages Internet.

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von-block a écrit :



La morale de l’histoire est :



L’avenir est dans les compagnies de livraisons de colis.







ou dans la fabrication de carton, ou dans le recyclage de carton, ou dans l’entretien des véhicules de livraion, ou dans la vente de carburant pour les véhicules de livraison, ou dans l’entretien des routes suite à leur dégradation après le passage des véhicules de livraison



on n’est peut être pas foutu!!!!! <img data-src=" />


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Romaindu83 a écrit :



Le gros handicap des boutiques culturelles et high-tech est qu’elles ne peuvent pas aligner leurs prix sur ceux d’Internet. Elles ne peuvent pas négocier les prix aussi facilement que les géants du Net, et ont plus d’intermédiaire qu’eux. Quand une boutique vend un produit qui peut-être deux à trois fois plus cher (voire même plus) que le même produit, disponible sur un site de commerce en ligne, cela ne peut que faire réfléchir les acheteurs.





En fait c’est max 30% plus chers et ce pour les magasins les plus chers. Moi je suis max 10% que ldlc pour une petite config et souvent au même prix pour une grosse config.


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Patch a écrit :



c’est vrai, les ventes d’une entreprise ne sont pas du CA, c’est bien connu.

tu devrais prendre des cours d’économie de toute urgence <img data-src=" />





Tu n’as visiblement pas suivi la conversation pour faire un tel Hors Sujet.



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Faith a écrit :



Tu n’as visiblement pas suivi la conversation pour faire un tel Hors Sujet.



je ne vois pas où est le HS, à part dans ton message… par contre je maintiens que tu devrais prendre des cours d’économie élémentaire.


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Patch a écrit :



par contre je maintiens que tu devrais prendre des cours d’économie élémentaire.





Dans la mesure où tu n’as pas compris mon message, tu ferais mieux d’éviter les attaques idiotes.


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Faith a écrit :



Dans la mesure où tu n’as pas compris mon message, tu ferais mieux d’éviter les attaques idiotes.



pas compris quoi? que tu ne sais pas qu’une vente fait grimper le CA par définition? <img data-src=" />


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Patch a écrit :



pas compris quoi? que tu ne sais pas qu’une vente fait grimper le CA par définition? <img data-src=" />





Tu n’as donc effectivement pas compris.


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Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?



Oui, à plus ou moins court terme car le Ouaib ne fait pas de prisonniers. Seuls quelques irréductibles pensent le contraire.

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C’est dommage je trouve, moi je préfère aller en petite boutique pour acheter même si c’est un peu plus cher, tu ne dois pas attendre une livraison et tu a accès à ton bien directement, par contre il y a moins de choix, ça c’est pas top.

Ce que je reproche au supermarchés du hightech c’est qu’il n’y a pas de pièces détachées pour ceux qui montent leur PC, bien sûr je parles pour Bruxelles.

Mediamarkt ou FNAC ont des PC des DD portables et internes chez MediaMarkt, mais seulement deux ou trois références, en petite boutique j’ai le choix entre Seagate, WD et Samsung, j’ai même pris un SSD crucial M4 pour 90 euros il y a quelques jours, donc…

Puis en petite boutique t’a tout le reste, tout ce qu’il faut pour monter un PC y compris les câbles et les adaptateurs.

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Les avantages du web trop importants pour les indépendants



Il y a aussi ceux qui ont des articles qu’ils produisent eux-mêmes et qui trouvent par le moyen du web un éclairage qu’ils n’auraient sans doute pas eu avant.



Après pour le reste doit bien avoir quelque chose sur la notion de marge <img data-src=" />



Quand je vois les constructeurs auto par le biais des concessionnaires proposer des rabais a - 53% et pas en virtuel sur le web, je me dis qu’il y a encore du mou dans la corde à linge <img data-src=" />

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Concernant les jeux videos, on va dire que la faute en revient aux développeurs.

Je rejoins un peu Cid, peut-être que les grosses enseignes subiront le même sort mais les petites boutiques pourraient tirer leur épingle du jeu.

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C’est ce qu’a fait la FNAC chez moi, ils avaient il y a 10 ans un étage entier dédié à la musique, maintenant il comprend également les jeux et les mangas.

L’informatique et l’audiovisuel a lui pris de l’ampleur dans le même temps.

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Une boutique physique doit tout miser sur le service et le conseil pour s’en sortir plutôt que de n’être jusque qu’une annexe du magasin en ligne comme ça le devient actuellement, quand les vendeurs de Fnac ou Virgin auront appris a être poli peut être que l’on sera content de payer un peu plus cher pour avoir un service de qualité, et encore s’il ne s’agissait que de ces magasins la ça irait, mais c’est pour toute les boutiques la même chose, des employés sous payé qui n’ont aucun avenir et donc aucun intérêt a faire du chiffre ou a donner de bon conseil.

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Les vendeurs de musique quelqu’ils soient ont bien du soucis a se faire quelque soit la version (physique ou dématérialisé).



Il suffit d’observer les môme faire un favoris sur yout@be par exemple des titres qu’ils ont envie d’écouter pour comprendre qu’une autre crise de la chanson pointe le bout de son nez.



L’offre n’est plus en adéquation avec les modes de consommation et les brillants analystes payés a prix d’or ont toujours une guerre de retard <img data-src=" />

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On peut aussi se demander si des boutiques de type Darty/ Boulanger ne vont pas avoir aussi des soucis.



Comme dit dans l’article, ça dépendra de ce qui sera proposé et à quel prix.



Si les vendeurs sont de bon conseil, si le SAV suit (vaste blague pour certains… ) et si les prix - forcément plus élevés pour cause de magasin physique - ne sont pas beaucoup plus élevés que les ceux trouvés sur le net ça ira…



Je pense que les gens sont prêts à acheter 600 euros une télé dans un magasin physique comparé à une promo à 570 euros sur le net en ayant l’assurance que s’il y a un souci ils rapporteront la télé dans l’heure pour SAV ou échange.



Par contre si la télé est vendue 650 euros en magasin physique et 540 euros sur le net, je comprends que les gens aillent voir ailleurs. <img data-src=" />

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Bah c’est pas si simple. Le soucis d’un magasin de type Fnac c’est qu’on trouve un peu de tout mais en fonction de ce qui se vend.



Je suis allé dans le Nord récemment et j’ai découvert le Furet.

O.O c’est un Amazon physique ! Des étages complets de livres et de disques !



Et si on passe rarement des heures sur Amazon, dans un magasin comme celui-là c’est facile !

En plus en fouinant on tombe sur des choses qu’on ne penserait pas trouver, on feuillète c’est différent.



Amazon j’y vais pour les ebooks, vérifier que je ne me fais pas enfler niveau prix, et acheter des livres/disques introuvables en France.

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brazomyna a écrit :



Une vraie question: pourquoi ne pas changer de métier en migrant progressivement d’une activité de vente de matériel à une activité de service (assistance, réparation, conseil). La vente de matériel ne servirait alors plus que de ‘prétexte’ pour te constituer une base de clientèle pour les autres prestations, qui -elles- t’apporteront les vrais revenus de ton activité ?







C’est ce que nous faisons petit à petit. Mais c’est un processus qui est long et difficile. Mais je pense que petit à petit nous allons y venir. Le tout est de trouver une clientèle prête à payer pour du service ce qui est de moins en moins le cas. Je me suis déjà fait reprocher par plusieurs clients le fait de refuser de travailler gratuitement.* A partir de la difficile de créer une activité de service. Évidement ce sont des exceptions, mais qui sont selon moi bien représentative de la mentalité moyenne de beaucoup de client. Malheureusement.



Mais je ne désespère pas.





*véridique.


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brazomyna a écrit :



Reste donc pour les ‘petits’ qui veulent survivre l’unique levier sur lequel ils peuvent encore avoir des arguments: le service, ici principalement du conseil.



En ce sens la FNAC a complètement déconné. Et elle qui était une des rares enseignes à justement proposer plus que la simple vente de produits, et une marque forte et reconnue pour ça. Elle a fait exactement l’inverse de ce qu’il aurait fallu faire: au lieu de conserver coûte que coûte sa spécificité pour survivre à long terme, elle a voulu augmenter ses profits à court terme en devenant un simple magasin classique rempli d’employés vendeurs plus que de vrais conseilers. Je parie mon bérêt que l’enseigne, une fois le capital sympathie de a marque épuisé, ne tiendra pas plus que Virgin. Et les même viendront encore nous pointer du doigt le méchant internet, amazon ou l’illégal alors même que c’est une carence de stratégie qui aura tué l’enseigne.







En tant qu’ex vendeur à la Fnac, tout à fait d’accord!!!!! L’entreprise n’avait qu’une vision à court terme, au mieux à moyen terme. A une époque, il y a une quinzaine d”années, les vendeurs étaient assez souvent des passionnés qui savaient ce qu’ils vendaient ; aujourd’hui ce sont des jeunes qui sont largement plus vendeur que technicien…. Je n’ai aucune espèce de compassion pour mon ex employeur qui m’a prit pour de la merde pendant 8 ans. Vu de l’extérieur, on peut aimer la Fnac, c’est un magasin qui fait assez “classe”, vu de l’intérieur, c’est la cata : aucune communication, logistique fantaisiste, organisation à la rue, management qui a lentement mais surement dérivé pour finir par mettre l’individu (=employé) au stade du moins que rien, direction qui fait n’importe quoi, politique des prix inadaptés (surtout vrai en informatique)….. Bref…..





Les soldes … -30 -40 -50 … et jusqu’a -70% et bien a -80% tous les acteurs gagnent encore de l’argent alors la rentabilité





archi faux….. enfin ça dépend des secteurs. mais je peux te dire que quand tu vends une télévision, un appareil photo ou un ordinateur à -30 / -40%, tu ne fais pas de marge, mais tu perds du fric…… Les soldes ont pour but de virer rapidement les anciennes collections pour rentrer les nouvelles.


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Les magasins physiques n’ont pas finis de souffrir, on n’est qu’au début du e-commerce, les débuts du e-commerce remontent à seulement une dizaine d’années grosso modo, ce qui n’est rien du tout. Il y a encore toute une génération et/ou une partie de la population réticente à acheter sur internet, demain (dans 15-20 ans), ça sera nettement moins vrai.

je me souviens qu’il y a une dizaine d’années le directeur de la Fnac lyon bellecour nous disait en réunion que le site internet de la Fnac n’était une pas concurrence pour la magasin, contrairement à ce qu’on (=les employés) lui disaient….. Aujourd’hui le fait est là….

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J’ai pas retrouvé le reportage, mais c’était le patron de Rueducommerce, invité sur BFM Business qui expliquait pourquoi ou comment les boutiques du web pouvaient proposer moins cher : une boutique “physique”, c’est avant tout de l’accueil, c’est à dire des gens payés pour conseiller et vendre, et aussi pour mettre en avant les produits (y a qu’à se souvenir des nombreux reportages sur les méthodes de vente dans les hypermarchés), ajoutez à ça la sécurité et le loyer, et vous obtenez un besoin de marge plus important (3040%) qu’une boutique “virtuelle” (1520%).



Et si je voulais être mauvaise langue, ajoutez le fait qu’une boutique physique peut difficilement faire de l’optimisation fiscale pour payer moins d’impôts… Ajoutez à ça également que des sites comme Amazon, même Fnac, profitent de vendeur externe (ex: MarketPlace & cie).



Maintenant, si on reste à Internet, ce qui est triste dans l’histoire, c’est que pour le conseil, avec ses nombreuses fermes de contenu, c’est parfois plus difficile (ou chiant) d’obtenir des avis.



Par contre, c’est clair que niveau chômage, ça doit pas être l’euphorie et y a fort à parier qu’un employé dans une boutique virtuelle ne comble pas un employé dans une boutique physique, sans oublier les dommages collatéraux.



Mais là, faudrait avoir des vraies statistiques, d’autant que l’emploi (si on prend les centres de Amazon) d’une région comble peut-être le chômage d’une autre.

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[edit] j’ai bouletté à cause d’une erreur de serveur (je connaissais pas le pong :)).

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[edit] j’ai bouletté à cause d’une erreur de serveur (je connaissais pas le pong :)).

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Ces enseignes ont ainsi compris ce qu’elles ont fait subir aux petits magasins indépendants.





A mon avis, elles avaient déjà compris. A mon avis, elles avaient même compris avant de commencer, sinon elles n’auraient même pas essayé.



A noter aussi un avantage complètement déloyal des enseignes internationales, qui ne paient pratiquement pas d’impôts en france en refacturant des “services” de leur siège (par exemple amazon au luxembourg) à leurs filiales françaises, pour artificiellement réduire leur bénéfice imposable là ou les impôts sont “hauts” et le déplacer vers des paradis fiscaux.



Et enfin, avant de déclarer la victoire du dématérialisé, perso je me méfierais d’un modèle qui entend se reposer de plus en plus sur des transports dépendants du pétrole au moment ou leur coût augmente.


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d’un modèle qui entend se reposer de plus en plus sur des transports dépendants du pétrole au moment ou leur coût augmente.





Les boutiques physiques se font livrer a dos de chameau?

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camszdzs a écrit :



A noter aussi un avantage complètement déloyal des enseignes internationales, qui ne paient pratiquement pas d’impôts en france en refacturant des “services” de leur siège (par exemple amazon au luxembourg) à leurs filiales françaises, pour artificiellement réduire leur bénéfice imposable là ou les impôts sont “hauts” et le déplacer vers des paradis fiscaux.







tout à fait!!!!!!

Les frais de port sont généralement gratuit sur Amazon, mais il faut bien comprendre comment cela est possible!!! Si Amazon payait “normalement” ses impôts sur le revenu, à l’image de sites 100% français comme matériel.net ou LDLC, les frais de port sur Amazon seraient très certainement payant…..

on peut aussi parler des tarifs souvent moins chers en Allemagne/Angleterre….. ça continue d’achever le commerce en France….. merci l’Europe….. <img data-src=" />


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Tout dépend comment la boutique se comporte. Il y a des boutiques qui vendent les mêmes produits plus chers dans leur boutique que sur leur propre site web. Il ne faut pas s’étonner que personne n’aille acheter. Moi je boycotte ce genre de boutique.

Les boutiques honnêtes qui vendent au même prix ont plus de chance de s’en sortir à condition bien sûr que le prix soit propre de celui des concurrents.

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LordFPL a écrit :





  • Construction des centres de stockage là où le m² est le plus faible



    • Explosion du marché du transport (c’est déjà le cas depuis un moment… regardez le nombre de filiales de la poste créées ces dernières années ;))







      Ton analyse est bonne, et c’est probablement ce qui va se passer.

      Mais dans le fond, j’ai bien peur que cela ne fasse que déplacer le problème sur les coût de l’énergie (pétrole pour le transport routier, électricité pour le TGV). Sans compter l’impact environnementale.







      brazomyna a écrit :



      En ce sens, certains produits issus du libre (Redhat, Qt, …) qui vendent du service avec un logiciel qui ne set finalement que de produit d’appel , ceux la sont sans doute ceux qui ont un modèle économique précurseur de l’IT dans les entreprise.







      Ce modèle est en fait très fragile.



      A une époque je travaillais dans une très grosse SSII française, et il revenait beaucoup moins chère d’employé quelqu’un de compétent, quite à le former, que de payer pour se type de service, bien que la technologie “produit d’appel” soit utilisé.



      Aujourd’hui je travaille en asie du sud-est, je ne vise pas l’international, juste le marché local. J’ai la réputation de payer relativement bien, comparé à d’autre, un ingénieur spécialisé va me coûté environ 1000€ en thailand (presque 8 fois le smic local), et 450€ au cambodge (15 fois le smic local), et bien sur à compétence équivalentes (ces ingénieurs ont été formé en france, japon ou USA…). Mais comme je le disais, j’ai la réputation de payer bien, on peut trouver moins cher… Je dors sur mes deux oreilles hein, j’ai pas le sentiment de voler du boulot à des européens, vue que je ne travaille que sur les marchés thai et cambodgien.



      En rapport avec mon CA il m’est juste impossible de payer RedHat, Qt, MongoDB ou autre société pour le service associé… Donc ce business model ne fonctionne que pour l’hémisphère nord du globe pour le moment…



      Le jours ou ces sociétés offriront leur service à partir de l’inde, du cambodge, ou de la thailnde, ils pourront proposé des prix cassés bien entendu. Et ainsi dans les métiers de l’IT on se retrouvera dans exactement la même situation que l’industrie actuellement…



      Au final, j’ai pas l’impression que ce soit la solution miracle…







      Idiot Proof a écrit :



      -30 -40 -50 … et jusqu’a -70% et bien a -80% tous les acteurs gagnent encore de l’argent alors la rentabilité <img data-src=" />







      Les soldes sont le seul moment de l’année ou des distributeur ont le droit (légalement) de ventre à perte. Le but des soldes pour un petit commerçant n’est pas de gagner de l’argent, mais de limiter les pertes sur les invendus.







      Idiot Proof a écrit :



      et comme le Gvt perçoit la TVA a tous les étages du mille feuille plus il y ‘a d’intermédiaires mieux c’est <img data-src=" />







      Tu oublies un paramètre important.



      Une société ne paye au gouvernement que la différence entre ce qu’elle a payé en TVA à ses prestataires, et ce qu’elle à perçu en vendant son bien ou service. En réel, la TVA n’est payé qu’une fois sur un produit.







      steinfield a écrit :



      Je parie un copec que dans XX années, on aura un clic à faire sur un site pour faire un appel VOIP à un conseiller, qui pourra être de très bon conseil.







      Dans les pays d’asie où y’a la culture du service, ceux là où on t’offre un verre d’eau bien avant de te donnre le menu dans un resto, c’est déjà le cas, et on voit bien que les enseigne n’offrant pas un conseiller, par téléphone ou par chat, sur un site, son désavantagé par rapport aux autres.







      brazomyna a écrit :



      Un exemple (incomplet, mais) concret: même si je voue une profonde sympathie des employés d’Arcelor à Gandrange (j’habite à 50km de là-bas), envisager de maintenir leurs ‘quelques’ emplois à grands coups de millions d’euros d’argent public (genre nationalisation ou énième subvention publique à l’entreprise privée), c’est une faute économique. Au delà de l’aspect ‘émotionnel’, le raisonnement posé voudrait qu’on préfère investir cet argent là dans les emplois d’avenir (nouvelles technologies, recherche, formation). Parce que un euro investi dans le mainten artificel d’un emploi aujourd’hui au lieu d’investir dans l’avenir, c’est 10 euros de perdus pour l’emploi de la génération suivante.







      Pragmatiquement et objectivement, tu as tout à fait raison. Mais ça oublie le facteur humain…



      Si c’est toi qu’on vire en t’expliquant que t’appartient à une autre époque, je suis pas sur que t’ait envie de faire autre chose que claquer la gueule du mec qui te dis ça… Pragmatiquement…



      Puis l’ouvrier spécialisé “obsolète” devenu sans emploie, en france en tout cas, il coûtera un peu à la société (chomage de longue durée, ou bien formation pour une réinsertion pro…), dans d’autre pays, ils ferait que crever, et progéniture, elle aura aucun moyen d’étudier un emplois d’avenir…



      Le progrès doit servir l’humanité, pas détruire des familles.







      brazomyna a écrit :



      (accessoirement, pour la petite histoire, BMW est la deuxième entreprise mondiale la plus attractive pour les jeunes diplômés Européens ; sans doute un hasard).







      Non mais ça c’est juste le rêve d’avoir une BM en voiture de fonction =).



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linconnu a écrit :



Tout dépend comment la boutique se comporte. Il y a des boutiques qui vendent les mêmes produits plus chers dans leur boutique que sur leur propre site web. Il ne faut pas s’étonner que personne n’aille acheter. Moi je boycotte ce genre de boutique.

Les boutiques honnêtes qui vendent au même prix ont plus de chance de s’en sortir à condition bien sûr que le prix soit propre de celui des concurrents.







si c’était si simple…. les prix sont forcément moins chers sur internet parce qu’une plateforme de VPC coute nettement moins cher qu’un magasin. Si les magasins pratiquaient les mêmes prix que sur internet, ils fermeraient au bout de 6 mois.

pour reprendre l’exemple de la Fnac que je connais bien pour y avoir passé 8 ans, c’est arrivé qu’une responsable magasin refuse de s’aligner sur un tarif du site de la Fnac, ce qui peut paraitre une aberration, le faire une fois de temps en temps c’était pas la mort. Mais à terme si les magasins physiques s’alignent sur tous les prix internet, ils peuvent mettre directement la clé sous la porte.


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doublon, à effacer….

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Nasmadoi a écrit :



Les boutiques physiques se font livrer a dos de chameau?







non mais ça doit consommer moins de transport de faire livrer une fois 1000 produit à une adresse que 1000 fois un produit à une adresse,non une fois un produit à 1000 adresse…ou 1000 fois 1000 produits à 1000 adresses…enfin tu vois ce que je veux dire <img data-src=" />


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big blah





Plus simple. On a tellement pris le consommateur pour une chèvre qu’à la moindre occasion, il s’est barré voir ailleurs. Moi le premier (étant gros consommateur de galette), oui je suis coupable votre honneur. Il y a aussi le problème du ministère de la Qulture.



Sur une note plus légère, presque off-topic mais peut-être pas : ‘youtube; franck lepage’

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linconnu a écrit :



Tout dépend comment la boutique se comporte. Il y a des boutiques qui vendent les mêmes produits plus chers dans leur boutique que sur leur propre site web. Il ne faut pas s’étonner que personne n’aille acheter. Moi je boycotte ce genre de boutique.

Les boutiques honnêtes qui vendent au même prix ont plus de chance de s’en sortir à condition bien sûr que le prix soit propre de celui des concurrents.







Attention, parfois les numéros de séries ne varient que de quelques lettres ou chiffres et fait toute la différence entre un modèle désiré et un modèle exclusif (il suffit même que d’une simple lettre cf. “ADR2025A et ADR2025B” fictif bien sûr)


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FREDOM1989 a écrit :



J’ai un client qui se fait monté







En tout bien tout honneur, naturellement <img data-src=" />


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FREDOM1989 a écrit :



Je suis moins chers que Mediamarkt sur presque tous les produits que je vend (mais moi je ne vend pas de la merde) et pourtant j’ai beaucoup de difficulté. La faute aux autorité qui détruisent les centre urbains en créant des centre commerciaux partout et aux client souvent benet qui va par réflexe chez madiamarkt ou carrefour parce que pour eux c’est forcément moins chers.



Pour ce qui est du choix, en stock j’ai pas 3000 référence mais sur commande je peu presque tout avoir. Et à mon goût il y a trop de référence dans le hi-tech, il y a pas du tout besoin que chaque fabricant ai 25 référence de carte mère par socket ou 4 références d’alim pour une plage de puissance.



Attention, je n’ai jamais dit que les petites boutiques n’avaient pas de difficultés, juste que je trouve dommage si elles finissent par disparaître car moi je préfère aller en petite boutique même si je sais que suis dans les derniers à y aller.

Je te souhaite beaucoup de courage et de tenir bon. <img data-src=" />


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brazomyna a écrit :



Comme dirait l’autre, “La reformulation caricaturale, voilà l’argument typique de celui qui n’en a pas.”.





Non, c’est juste que tes propos ne tiennent pas compte de la réalité et tiennent plus du fantasme.





D’une, l’échec est à prouver (et, le cas échéant, à quantifier selon des critères explicités) ; de deux, se regrouper pour optimiser son fonctionnement et son poids de négociation, ça fait même sens au niveau purement économique. Même Groupon l’a compris.



1/ tous les empires se sont effondrés, ont vu leurs libertés se perdre, ont vu leurs couts exploser, malgré des tentatives d’optimisation des couts.

2/ à croire qu’une nation, la société, l’économie, ce serait une machine bien huilée sur laquelle il y a des cursers, des leviers et que l’on peut optimiser.

On peut optimiser la gestion de l’état, pas de la nation.

Et n’oublie pas que l’état n’est pas une entreprise, mais une organisation qui possède le monopole de la violence, se finance par l’extorsion de la population, qui possède une influence dont on ne connait pas la portée sur l’état.





Même principe que ci-dessus. Tu exagères mes propos pour trouver un contre argument.



Non, c’est juste la phrase que sortent tous les idéologues.





Lesquelles ? La meilleure fluidité des échanges dans un espace plus vaste ? La stabilité d’une monnaie qui permet globalement à ses membres de se refinancer de façon plus avantageuse sur les marchés, soit autant de façon de minorer le poids de la dette ?



Euh, la crise de la zone euro, les déséquilibres dans l’allocation des capitaux provocant des bulles dans les pays de la périphérie et une sous croissance dans les pays du core…



A croire que l’euro a fluidifié les échanges. A croire que sans euro, on n’échangeait pas. Les gens échangeront s’ils éprouvent l’intérêt de le faire.

Cela, il est impossible de le prouver. Parler de ces avantages est non démontrable, car on ne peut pas tester la réalité, faire reset en changeant une variable.



On peut constater certainement une accélération, mais cela est logique à un système déséquilibré.



L’euro stable ? Tu te bases sur quoi ? L’indice d’inflation tout pourri ? L’émission de monnaie ? Le cours de l’or et du pétrole ?



Il y a en plus une illusion de stabilité parce que pour l’instant les forces déflationnistes contrecarrent l’inflation, parce que l’absence de vitesse de circulation de la monnaie ne fait pas monter les prix.





Bref, dire que c’est un échec sans une vraie comparaison avec ce qu’on serait aujourd’hui dans un monde globalisé et composé de grands ensembles est vide de sens.



Ce qui est faux, car je ne fait pas de telle comparaison. Je constate les erreurs de conception de l’euro, fait pour des raisons purement politiques, pour empêcher la domination du Mark, comme condition à la réunification, alors que les économistes étaient largement contre cette monnaie.

Friedman, par exemple, avait prévu que l’euro ne tiendrait pas à la première crise.

Charle Gave avait écrit dans un de ses bouquins il y a 10 ans que cela aboutirait à trop de maisons en Espagne, trop d’usines en Allemagne, trop de fonctionnaires en France.

Tout cela, c’est ce qui se passe lorsqu’il y a une monnaie unique, avec un taux unique dans une zone économique hétérogène.



Quand on contraint des forces contraires à converger, cela aboutit à l’explosion.



C’est le manque d’intégration et d’harmonisation qui est à l’origine du problème, pas le fait d’être un grand ensemble. On peut prendre le contre exemple de la Californie si tu veux.



Quel rapport ?







Je suis d’accord sur le fond (à une nuance près: on peut vouloir subventionner une activité par volonté politique pour des raisons d’intérêt collectif: indépendance énergétique, défense, souveraineté, …).



Certes, mais cela a un cout.





Tu n’est plus au niveau micro, là.



Cependant, cela a aussi par externalisation des conséquences micro pour les entrepreneurs concurrents qui voient leurs couts augmenter par la fiscalité.





Son status lui permet certaines facilités du fait de sa taille et de son positionnement.



Ce n’est pas une question de statut, mais une question d’être.



Un pays qui n’a pas besoin de financer son système éducatif parce qu’il importe sa force de travail,



A croire que tu parles d’un pays sans habitants…



ou qui économise autant de cotisations chômage que ce sont les pays de résidence des travailleurs frontaliers qui auront à le supporter n’est pas transposable pour un grand pays.



S’il y a des travailleurs frontaliers, c’est parce que les entreprises luxembourgeoises ont du travail pour eux. Les cotisations, ce sont les travailleurs frontraliers et les entreprises luxembourgeoises qui les paient, pas les pays de résidence des frontaliers.

Ils bénéficient certainement d’un effet de passager clandestin, vu que les sièges des entreprises viennent s’installer chez eux, mais même sans cela ils se débrouilleraient.



Si on redessinait les Frontères des pays de l’UE en petits pays, tu crois que cela changerait quelque chose pour le Luxembourg ?

Les gens des pays aux alentours du Luxembourg y trouveraient encore un avantage pour y travailler.



Ca ne se généralise pas; de nombreux petits pays ont une démocratie pourrave (ou pas de démocratie du tout).



Même principe.



Certes, mais c’est une tendance.





Je n’ai jamais avancé que c’était le Saint Graal, mais ça reste un indicateur global qui peut renseigner sur les grandes tendances, et qui permet également d’étayer une analyse comparative.



C’est un indicateur, mais insuffisant pour interpréter la réalité.





Un contre exemple ne fait pas une généralité, surtout celui-là.



Bien au contraire, car c’est ainsi que fonctionne le commerce.

Le problème de la balance commerciale est qu’elle tend à faire croire que c’est la nation qui importe et exporte, alors que ce sont les individus, les entreprises qui échangent de part et d’autre des lignes imaginaires qu’on appelle frontières.

Il y aura toujours des pays à la balance excédentaire et des pays à la balance déficitaire. La somme mondiale des balance équivaudra à environ 0.

Exporter des marchandises équivaut à importer des devises étrangères, qui n’ont pas d’utilité dans ton propre pas et serviront à acheter des produits étrangers ou investir dans les pays étrangers.



Sinon, la vente de marchandises à des touristes étrangers est-elle enregistrée dans la balance ?





Idem, sauf que là c’est de l’ordre de l’exception et qu’il n’y a pas de raison de penser qu’il y aurait un solde négatif entre les cargaisons perdues importées vs exportées, et que ce solde varierait de façon significative en fonction des pays.



Pas négatif, mais positif. Le navire qui chavire le fait après l’enregistrement à l’export et avant l’enregistrement à l’import.





Perso, je crois que tu as une vision néoclassique tendance naïve d’étudiant en première année d’éco. Ca m’empêche pas de discuter, mais je n’en fais pas un argument pour autant.



Néoclassique, non. Étudiant, non plus.





Perso, ça fait bien longtemps que je ne crois plus en un idéal de démocratie éclairée, où chaque citoyen serait doué d’une capacité de réflexion et de connaissances infinies dans chaque domaine, et où l’affect dans la prise de décision aurait une place nulle.



Personnellement, je ne crois pas du tout en quoi que ce soit d’éclairé, que ce soit la démocratie ou le despotisme. Je crois surtout en la liberté.



L’homme n’est pas spécialement cohérent. CE n’est pas la raison qui guide une bonne partie des choix des individus, et les choix collectifs, si on reprend le théorème d’impossibilité d’Arrow sont aussi incohérents.

Sinon, comment expliquer que lors de la guerre en Irak, des populations contre la guerre ont fini par réélire les hommes au pouvoir ?



De plus, la pensée rationnelle est quelque chose de plus complexe et ne traduit pas spécialement le réel. 2 pensées peuvent être rationnelles et pourtant contradictoires.

Par la pensée rationnelle, on tendra à déformer le réel, ou plutôt l’image intellectuelle qu’on en a pour la soumettre à son mode de pensée, afin de ne pas la remettre en question.

Pour cela, je trouve que le constructivisme est dangereux, car on veut construire un monde idéal, selon un image déformée du réel, une image simplifiée, comme la mappemonde est une image simplifiée de la Terre.



L’Europe a un intérêt, mais le constructivisme européïste est dangereux.





Je t’ai déjà expliqué pourquoi je n’étais pas d’accord ; la construction d’un tel grand ensemble peut faire sens pour plusieurs raisons (économiques comme sociétales d’ailleurs).



Economiquement, cela n’a pas de sens.

Si des pays veulent échanger, il suffit de ne pas mettre de barrière douanières.

La Suisse ne fait pas partie de l’UE, mais échange avec les pays de l’UE comme si elle en faisait partie. C’est même un des arguments des Anglais qui veulent se barrer.

L’économie ne dépend pas de la surface, mais de l’ouverture.



Le mépris pour les petites surfaces provient des idéologies marxisantes. Or économiquement parlant, les petits pays s’en sortent aussi bien que les grands et même mieux. Ceux-ci étant dépendant de l’ouverture, ils ne se mettent pas autant de batons dans les roues.

L’avantage d’un grand pays est avant tout d’ordre géopolitique et militaire.


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cid_Dileezer_geek a écrit :



Attention, je n’ai jamais dit que les petites boutiques n’avaient pas de difficultés, juste que je trouve dommage si elles finissent par disparaître car moi je préfère aller en petite boutique même si je sais que suis dans les derniers à y aller.

Je te souhaite beaucoup de courage et de tenir bon. <img data-src=" />





Merci. J’espère aussi que je vais m’en sortir forcément et que mes 70h de travail par semaine finiront par payer.


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Internet tuera les commerces physiques. C’est évident. Il est plus rentable de louer ou achter un local pour stocker des milliers de cartons, que de payer un magasin présentable au client.



Il est plus facile payer une personne au smic pour préparer la commande directement dans les réserves que de payer une personne pour gérer la réserve, une personne pour s’occuper du rayon, une hôtesse de caisse etc etc…



C’est tout ça qui fait que le prix final baisse et que le magasin physique ne peux pas s’aligner sans mourir…



Quand je lis en plus que certains rechignent à faire quelques km en dehors de leur domicile pour aller faire des achats … Effectivement la livraison à domicile c’est plus intéressant … Bref, malheureusement oui internet fait crever les magasins physique et en l’état actuel des choses je vois malheureusement pas ce qui peux empêcher ça…



On à pas finit de voir des licenciements massifs.

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etant bouquiniste donc directement concerné par la vente de livres , pour moi le telechargement illegal n a stritement rien a voir , par contre il est vrai que tablette et liseuse ont fait du tors au metier mais pas seulement quia les moyens a l heure actuelle d acheter des livres et de les garder dans se bibliotheque alors que l on demande de oplus en plus de mobilité (dans un demenagement les livres c est du poids et ca coute tres cher ) , les mediatheques municipale propose de plus en plus de livres a la demande ( on n e l a pas demandez on le commande ) pour le livre c est ca la vrai raison de la forte baisse des ventes , pour la musique faite le tour des vide grenier at autre et regardez un peu ce qui ce vend vinyl cd et autre support et ca ce vend relativement bien je collection les vinyl c est de plus en plus difficile d en trouve et c est les jeunes qui les recherche le plus souvent et autre chose le prix moyen entre 1 et 5 euro le disuqe vinyl ou cd contre une arnaque a plus de 15 euro ou souvent c est une grosse m….. infame

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Le problème c’est pas que les boutiques physiques vont mourir. Ca sera un changement, ca sera pas facile pour les employés mais l’argent économisé sera dépensé ailleurs (et ca créera des emplois ailleurs).



Le problème c’est que les entreprises qui montent ne sont pas françaises et font de “l’optimisation fiscale” et que ca fait un gros manque à gagner…

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abitbool a écrit :



Le problème c’est pas que les boutiques physiques vont mourir. Ca sera un changement, ca sera pas facile pour les employés mais l’argent économisé sera dépensé ailleurs (et ca créera des emplois ailleurs).



Le problème c’est que les entreprises qui montent ne sont pas françaises et font de “l’optimisation fiscale” et que ca fait un gros manque à gagner…





Mauvais calcul, la part d’argent dépensé dans des emplois diminue avec le net. Les gens dépenseront plus pour des produits fabriqué en Asie et beaucoup moins dans les services. En plus comme tu le dis ce sont des grand groupe pratiquant l’optimisation fiscale qui vont remplacer des petites boutiques payant plein pot.



Pour faire de petites économie les consommateurs détruisent la sécu en plus des emplois et après ils se plaignent des licenciements.


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FREDOM1989 a écrit :



Mauvais calcul, la part d’argent dépensé dans des emplois diminue avec le net. Les gens dépenseront plus pour des produits fabriqué en Asie et beaucoup moins dans les services. En plus comme tu le dis ce sont des grand groupe pratiquant l’optimisation fiscale qui vont remplacer des petites boutiques payant plein pot.



Pour faire de petites économie les consommateurs détruisent la sécu en plus des emplois et après ils se plaignent des licenciements.







Le problème n’est donc pas que ces entreprises ferment, mais que celles qui prennent leurs places ne sont pas aussi génératrices d’emplois (en France).


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abitbool a écrit :



Le problème n’est donc pas que ces entreprises ferment, mais que celles qui prennent leurs places ne sont pas aussi génératrices d’emplois (en France).





Bhen oui et aussi qu’au lieu de consommer du service on consomme encore plus de produits utilisant des ressources en pénurie ou très limité. Et en plus plus rien ou presque ne sera réparé.


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Autre force de la Fnac, son site internet.



C’est bien le problème de Virgin Megastore : PAS de magasin en ligne !!!

Juste Virgin Mega.fr qui ne vend QUE de la musiqué numérique (marché limité) et surtout perso ça ne m’intéresse pas !!!

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Ph11 a écrit :



J’imagine que tu as du rencontrer beaucoup d’actionnaires pour pouvoir te forger une telle opinion…



c’est pourtant exactement ce que réclament 100% des spéculateurs et les investisseurs type fonds de pension…


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Patch a écrit :



c’est pourtant exactement ce que réclament 100% des spéculateurs et les investisseurs type fonds de pension…





Justement pas les fonds de pension… ils ont besoins de revenus stables, pas d’hyper-performance one-shot.

Les spéculateurs, eux, s’intéressent assez peu aux dividendes, ils travaillent sur quelques jours alors le dividende n’a quasiment aucune influence.



Les dividendes élevés sont avant tout destinés à attirer davantage d’investisseurs et de capitaux dans l’entreprise (on observe parfois à une fuite en avant dangereuse pour l’entreprise: les comptes sont limite, mais la boite a besoin d’argent =&gt; dividendes =&gt; davantage de problèmes financiers =&gt; …)

Et enfin, les actionnaires déjà en place veulent des dividendes parce que sinon, ils menacent de retirer leurs capitaux vers d’autres entreprises… situation “normale”, même si dommageable:

qui parmi nous laisserait son argent sur un livret A si on nous propose un livret garanti rapportant le double (impôts déduits) ?


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Faith a écrit :



Justement pas les fonds de pension… ils ont besoins de revenus stables, pas d’hyper-performance one-shot.

Les spéculateurs, eux, s’intéressent assez peu aux dividendes, ils travaillent sur quelques jours alors le dividende n’a quasiment aucune influence.



une entreprise qui voit son CA et ses dividendes grossir fait monter le prix des actions. donc super intéressant pour les spéculateurs. let es fonds de pension demandent des perfs à court terme.


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Patch a écrit :



une entreprise qui voit son CA et ses dividendes grossir





Tu changes le sujet en rajoutant le CA dans l’histoire…

C’est comme si je te parlais d’un mec qui croise un chat et qui fuit devant et que tu me répondes: “c’est normal de fuir un chat qui est accompagné d’un lion”.


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Faith a écrit :



Tu changes le sujet en rajoutant le CA dans l’histoire….



c’est vrai, les ventes d’une entreprise ne sont pas du CA, c’est bien connu.

tu devrais prendre des cours d’économie de toute urgence <img data-src=" />


Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?

  • Le manque de marges de manœuvre des petites boutiques

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