Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?
David contre Amazon
Le 12 janvier 2013 à 07h30
6 min
Économie
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Cette semaine, le dépôt de bilan de Virgin Megastore en France a fait couler beaucoup d'encre. C'est sans compter la petite mort de l'enseigne Game, la liquidation de Surcouf, l'abandon de la Fnac par PPR, les 125 boutiques fermées de Bang et Olufsen, la quasi-disparition des disquaires, les difficultés des librairies et des boutiques de jeux vidéo, etc. En somme, les magasins liés aux biens culturels et aux produits de haute technologie souffrent... une fatalité ?
Pour expliquer les difficultés des enseignes physiques, Internet est le parfait bouc émissaire. Le téléchargement illégal et Amazon ont d'ailleurs été cités ces derniers jours par d'éminents intellectuels afin d'expliquer la mort de Virgin Megastore. Bien entendu, la vérité est plus complexe et de nombreux facteurs expliquent les difficultés des boutiques. Pour celles spécialisées dans les biens culturels, le téléchargement (légal comme illégal) a sa part de responsabilité. Et à ce jeu-là, les grandes enseignes basées en France n'ont pas forcément pris le bon train en marche, devancées par d'autres géants du web, notamment américains. Ces enseignes ont ainsi compris ce qu'elles ont fait subir aux petits magasins indépendants.
La disparition des Virgin Megastore devrait d'ailleurs avoir des conséquences positives sur ses autres concurrents physiques, qu'ils soient grands (la Fnac) ou indépendants. À Bordeaux, par exemple, Christel Chapin, coordinatrice à la Feppia (Fédération des Éditeurs et Producteurs Phonographiques Indépendants d’Aquitaine), estime que « la fermeture de Virgin ne va pas empirer la situation, ceux qui sont intéressés par les disques vont peut-être même retrouver le chemin des petits disquaires ». 20 Minutes nous apprend d'ailleurs que si aucun disquaire n'a ouvert à Bordeaux depuis au moins cinq ans, preuve de la difficulté du secteur, deux nouvelles librairies ont toutefois germé le mois dernier.
Le manque de marges de manœuvre des petites boutiques
Le point commun que l'on retrouve pour la plupart des boutiques est toutefois le suivant : elles subissent la situation. Et les boutiques boivent le calice jusqu'à la lie tout simplement parce que la plupart n'ont pas le choix. Aujourd'hui, une boutique de jeux vidéo peut bien tenter de vendre plus d'accessoires ou de produits annexes, elle reste dépendante des sorties de consoles et de jeux, des marges consenties par les éditeurs et surtout de leur politique en matière de jeux d'occasion, secteur majeur pour leur survie. Les enseignes de jeux vidéo pourront bien tenter d'évoluer, cela ne changera rien : si tout le monde passe par Steam et si les armes anti-revente d'occasion se multiplient, elles n'auront que leurs yeux pour pleurer.
Cette logique est finalement similaire pour les disquaires ou encore les libraires. Leur futur est bien plus encore entre les mains des consommateurs et surtout des politiques des éditeurs qu'entre leurs propres mains. Ils ne décident pas réellement de leur sort, leurs marges de manœuvre en matière stratégique étant minces, pour ne pas dire nulles. De ce point de vue, la fatalité semble de mise.
La Fnac a les moyens de résister
Pour les grandes enseignes, la logique est peu différente, justement du fait de leurs marges de manœuvre plus larges. La Fnac, si elle souffre, n'en est pas morte pour autant. Proposant une multitude de biens et de produits, des CD/DVD aux BD/mangas en passant par des ordinateurs, des tablettes, des casques, des consoles, des jeux vidéo, des liseuses, des baladeurs, des téléphones, des appareils photo, des billets de spectacles, etc. la Fnac a le pouvoir de réduire l'espace de certains secteurs (la musique par exemple) pour en avantager d'autres plus porteurs, tels les tablettes tactiles, les liseuses, la téléphonie et les casques. Un luxe stratégique que ne peut évidemment s'offrir une petite boutique spécialisée. Virgin Megastore, historiquement centré sur la musique, marché peu porteur s'il en est, aurait pu en faire de même, mais il semble que la direction ne l'ait pas entendue de cette oreille.
Autre force de la Fnac, son site internet. S'il est moins visité que celui d'Amazon ou d'Apple, d'après la dernière étude de Médiamétrie portant sur le mois de novembre 2012, Fnac.com a tout de même attiré près de 11 millions de visiteurs uniques. Un nombre important probablement lié à l'image de la marque, la Fnac continuant à occuper un certain espace médiatique ces dernières années, contrairement à Virgin Megastore. La Fnac a de plus réalisé des choix importants ces derniers temps, que ce soit via l'abandon de la Fnacbook (un fiasco) au profit des liseuses de Kobo, ou encore l'arrêt de Fnac Music. Des actions stratégiques parfois tardives, mais indispensables au regard de la situation du marché, la Fnac ne gagnant pas un kopeck, voire perdant de l'argent.
Toujours en matière d'adaptation, la Fnac et les autres grandes enseignes ont aussi le pouvoir de fermer les boutiques mal placées et peu bénéficiaires, tout en ouvrant d'autres enseignes à des endroits plus stratégiques. Ces derniers mois, la Fnac a ainsi cessé ses activités à Aubervilliers (Millénaire) du fait d'une fréquentation décevante. A contrario, l'enseigne a multiplié les ouvertures dans les gares et aéroports. Celui de Marseille-Provence sera d'ailleurs le prochain à en accueillir une. Là encore, pouvoir ouvrir et fermer si aisément est un luxe impossible à atteindre pour les plus petits indépendants.
Les avantages du web trop importants pour les indépendants
Si dans l'habillement, par exemple, les petites boutiques pourront probablement résister au Web, il est certain que dans les secteurs liés à la culture et à la high-tech, seuls les gros pourront tirer leur épingle du jeu, tant les avantages de la Toile sont immenses. Même en occultant le téléchargement illégal, le Web a l'avantage de l'accès 24 h/24, du choix pléthorique et de la comparaison des prix facile. Et avoir le produit entre les mains avant de l'acheter est bien moins primordial que pour un vêtement ou d'autres types de biens. Seul avantage de poids pour les boutiques physiques, outre le conseil dans certains cas, le service après-vente. Les boutiques informatiques ont d'ailleurs très rapidement compris que leur survie ne passera pas par la vente de matériels (simples produits d'appel) mais plutôt par les services (réparations, formations, etc.), qui ne peuvent être concurrencés par Internet ni être corrélés aux aléas du secteur. Mais les librairies, les disquaires et les boutiques de jeux vidéo ne peuvent imiter un tel modèle.
Pour les petites boutiques, l'avenir est donc très sombre. Quant aux grandes enseignes, leurs capacités de réaction et d'adaptation seront primordiales. Surcouf, Game et Virgin Megastore ont échoué sur ce plan, parfois du fait d'une direction peu avisée. Cela ne signifie toutefois pas que les autres enseignes (Fnac, etc.) suivront le même chemin.
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Commentaires (110)
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Abonnez-vousLe 12/01/2013 à 08h38
Darty / Boulanger / Conforama / BUT et autres clair que ce sont les prochains s’ils se bougent pas pour proposer quelque chose en plus, comme un service après vente digne de ce nom (la proximité devrait avoir un avantage).
Car dans ces enseignes on est roi pour vendre… après les problèmes des clients se règlent par le biais de hotline payante délocalisée la plupart du temps.
Il y a des nouveaux venus qui font bien mieux et qui n’ont pas de boutiques physique qui savent ce que service veut dire.
Je serai pas étonné d’apprendre la fermeture plus ou moins rapide de ceux qui ont la plus grande propension a se foutre de la gueule de leurs clients comme par exemple Confo qui traite ses ventes Internet exactement avec le même mépris que dans ses magasins réels.
Le 12/01/2013 à 08h42
Je suis un peu surpris qu’une partie du problème (selon moi bien sur ;)) ait été occultée dans l’article : la gestion des stocks !
C’est selon moi là où l’on trouve la plus grande explication du problème… comment réussir à gérer les stocks au sein d’un marché où l’immobilier, et donc le prix au m², ne cesse d’augmenter ?
Sur ce sujet il y a une concurrence totalement déloyale qui entraînera la mort des boutiques physiques : une boutique physique, pour pouvoir obtenir des prix intéressant, est obligée d’acheter en masse… mais si le produit acheté ne se vend pas, que fait-elle des stocks ? (souvenez vous du single de Johnny pour la coupe du monde qui a été donné dans toutes les stations services après l’élimination de l’équipe ;)).
Les géants du web tels qu’Amazon ont des stocks gigantesques situés bien loin des agglomérations où le prix au m² est effrayant.
L’avenir alors ?
La bascule vers un nouveau modèle va entraîner des souffrances (énormes…)… mais (amha) sur le long terme réussira peut être à faire revivre les villes de province que tout le monde voyait mourir petit à petit :) A quoi bon payer pour être dans les grandes agglomérations dans un marché dématérialisé ou de livraison ? ^_^
On verra bien… comme toujours :)
Le 12/01/2013 à 08h55
ça fait du bruit ces disparitions mais je suis sûr que c’est plus sentimental qu’autre chose.
Les gens achètent déjà en majorité sur internet car c’est moins cher et se servaient de ces magasins comme de showroom. C’est juste ce petit plaisir de se balader dans un magasin qui va leur manquer, mais si personne ou presque n’était près à payer quelques € de plus par produit pour garder ce plaisir c’est bien qu’on y tient pas tant que ça.
Le 12/01/2013 à 08h55
Le dernier paragraphe est a mon sens le coeur de tout le débat, et presque le seul qui mérite qu’on s’y intéresse: le commerce, c’est proposer au client un bien ou un service avec suffisamment de valeur ajoutée pour que le commerçant puisse faire une marge suffisante dessus pour en vivre.
Historiquement, la valeur ajoutée était dans l’approvisionnement du produit, sa disponibilité, le choix, et é(éventuellement) le conseil. Avec l’évolution des techniques et des technologies, l’automatisation de toute la chaîne logistique notamment, la valeur ajoutée pour ct aspect a profondément diminuée, ne permettant plus à un commerçant de vivre uniquement de ça sauf s’il fait d’énormes quantités.
Reste donc pour les ‘petits’ qui veulent survivre l’unique levier sur lequel ils peuvent encore avoir des arguments: le service, ici principalement du conseil.
En ce sens la FNAC a complètement déconné. Et elle qui était une des rares enseignes à justement proposer plus que la simple vente de produits, et une marque forte et reconnue pour ça. Elle a fait exactement l’inverse de ce qu’il aurait fallu faire: au lieu de conserver coûte que coûte sa spécificité pour survivre à long terme, elle a voulu augmenter ses profits à court terme en devenant un simple magasin classique rempli d’employés vendeurs plus que de vrais conseilers. Je parie mon bérêt que l’enseigne, une fois le capital sympathie de a marque épuisé, ne tiendra pas plus que Virgin. Et les même viendront encore nous pointer du doigt le méchant internet, amazon ou l’illégal alors même que c’est une carence de stratégie qui aura tué l’enseigne.
A noter que dans le domaine du logiciel, au niveau pro, c’est la même chose. Le soft en lui-même vaut de moins en moins cher (phénomène accéléré en cela par l’arrivée à maturité des compétences dans des pays à plus faible coûts de main d’oeuvre (typiquement l’inde) qui proposent désormais une qualité acceptable. Le salut pour continuer à avoir de la valeur ajoutée viendra donc désormais plus du service (personnalisé, flexible, réactif) que dans le logiciel lui-même. En ce sens, certains produits issus du libre (Redhat, Qt, …) qui vendent du service avec un logiciel qui ne set finalement que de produit d’appel , ceux la sont sans doute ceux qui ont un modèle économique précurseur de l’IT dans les entreprise.
Le 12/01/2013 à 09h13
Quand on voit un jeu neuf sur amazon a 50/55e et il est a 70e en magasin on a pas vraiment envie d’y allé c’est trop enorme comme difference.
Le 12/01/2013 à 09h23
Le 12/01/2013 à 09h27
Ce que je comprend pas c’est que tout le monde n’a pas un PC et même dans ceux qui en possèdent tous n’achètent pas sur INternet, même si ce nombre tend à augmenter avec le temps.
Y aurait pas des chiffres en pourcentage sur le nombre de connecté et le nombre de personnes faisant ses achats hightech sur le réseau?
Le 12/01/2013 à 09h30
Le 12/01/2013 à 09h31
il y a d’une part les entreprises qui n’ont pas anticipé leur marché et/ou pris le train en retard et/ou complètement occulté la force du net… là la carence de stratégie renvoi vers un résultat sans appel —> Cf Virgin
Mais d’autre part les gouvernements de tous bords qui n’ont cessés d’augmenter la fiscalité de la France et autres ponctions sociales qui ont plombés la rentabilité des entreprises et industries de l’hexagone…
Le 12/01/2013 à 09h46
En ce qui concerne la Fnac a une certaine époque ils ont tout fait pour faire fermer dans ma ville une boutique qui faisait bien moins cher qu’eux niveau CD (avant l”explosion de la copie et d’internet), au final c’est un autre magasin qui a pris la place et a fait presque les mêmes prix et ensuite remplacé par Virgin qui a fait pareil que la Fnac, des prix très cher et quelques promos histoire d’attirer les clients, c’était parfois a se demander s’il voulait vendre ou juste avoir un magasin ouvert.
Après les mêmes viennent se plaindre de la concurrence d’internet ?
Le 12/01/2013 à 09h47
Le 12/01/2013 à 09h50
Le 12/01/2013 à 09h52
Juste, j’ai bien lu “avantages trop importants” du web ?
oui, faut lui faire payer ca, et vite.
Le 12/01/2013 à 09h59
Sinon au contraire je pense que ce sont les petits indépendants qui peuvent tirer leur épingle du jeu.
Petit exemple, lors d’un séjour à Brest j’ai découvert une petite librairie indépendante, un pur bonheur.
Des vendeurs disponibles, patients et de bons conseils. Et surtout la possibilité de feuilleter plusieurs livres tout en sirotant un café confortablement installé.
Impossible de sortir sans avoir acheté un livre (ou plusieurs) " />
Le 12/01/2013 à 10h03
Le web est ton avenir. Les magasins voués à être transformés en logements sociaux. Vendez !!!
Le 12/01/2013 à 10h09
Pour ce qui est des petites boutiques, en parlant des assembleurs, je pense qu’ils ne sont pas trop menacés, car malgré un prix supérieur, les assembleurs offrent une qualité de service qu’aucun supermarché n’est capable d’offrir. Je parle pour avoir travaillé dans les deux branches.
Le 12/01/2013 à 17h23
Le 12/01/2013 à 17h55
Le 12/01/2013 à 17h56
La France n’a pas su aborder le virage technologique de web, que ce soit au niveau local, national, industriel, légal, …
On est en 2013 et les particuliers/consommateurs sont souvent mieux équipés en techno web que les professionnels/vendeurs.
Le 12/01/2013 à 18h02
Le 12/01/2013 à 18h52
Relis mes comms, je dis la même chose à propos des choix politico economiques, je n’etais juste pas d’accord pour dire que le modele Luxembourgeois etait transposable a un grand pays comme le nôtre, c’est pas exactement la même chose
Le 12/01/2013 à 19h43
Le 12/01/2013 à 20h06
Le 13/01/2013 à 00h29
Le 13/01/2013 à 02h31
Le 13/01/2013 à 03h16
Le 13/01/2013 à 03h28
Le 13/01/2013 à 03h40
Le 13/01/2013 à 03h47
Le 13/01/2013 à 09h18
En attendant, ici la fermeture de Virgin était prévue de longue date et a eu lieu il y a quelques mois.
Par contre ce fut la surprise quand je suis passé faire un crochet par la Fnac et que j’ai constaté que c’était fermé aussi, je me suis dit que c’était pas terrible…
En promenant un peu partout, et le nombre de boutiques de fringues et de godasses qui ont mis la clé sous la porte était affolant (zalando marche si bien ? :)). Plein de vitrines vides arborant désespérément la mention “à louer”.
Aller en ville désormais, ce n’est plus que faire la tournée des bars.
Je trouve ça un peu triste.
Le 13/01/2013 à 09h33
Le 13/01/2013 à 09h46
Le 12/01/2013 à 10h22
Juste, pour tous ceux qui pensent que le moyen de survie des boutiques est le conseil, je dis oui à court terme, voire moyen, mais à long terme, je ne pense pas.
Qu’est ce qui vous importe dans le conseil? Le conseiller ou le conseil?
Je parie un copec que dans XX années, on aura un clic à faire sur un site pour faire un appel VOIP à un conseiller, qui pourra être de très bon conseil.
L’avenir des boutiques est très sombre dans tout ce qui n’a pas besoin d’être essayé avant d’acheter.
Et encore, si le retour est ultra facile, je parie que beaucoup de monde sera prêt à payer ses chaussures ou autres -20% qu’en boutique, quitte à se prendre 1 semaine de renvoi/nouvel envoi pour avoir la bonne taille. Certes, ne négligeons pas l’impulsivité de ces dames pour avoir leur nouvelle paire d’escarpin, mais quand même.
Même la bouffe a terme peut être impactée. Reste que le frais/bio/local qui a encore ses chances pour l’instant.
Ca prendra des dizaines d’années bien sûr, mais les ventes physiques de tous les secteurs sont menacées.
Le 12/01/2013 à 10h23
Le 12/01/2013 à 10h25
La FNAC survivra par le net ou mourra. Quand on voit que le site internet de la FNAC fait largement mieux niveau tarif que les magasins physiques…
Dernier exemple en date pour moi qui date de décembre :
Je suis au boulot et vois sur le site que le coffret Blu-ray de la trilogie du Seigneur des Anneaux est à 60€. Ayant une FNAC à 5 minutes à pieds de mon TAF j’y vais le soir même pour acheter le coffret que je trouve… à 80€.
33% plus cher ? Le vendeur me dit que c’est normal (politique maison) et qu’il ne peut pas s’aligner (sauf si j’ai la carte adhérent) mais que par contre il peut me le commander sur internet et me le faire livrer directement dans le magasin gratuitement. " />
Qu’il y ait une petite différence de prix je veux bien le comprendre mais 33% plus cher en boutique non. La FNAC est en train de se tirer une balle dans le pied pour tout ce qui est bouquin, musique et video en se concurrençant elle-même.
Le 12/01/2013 à 10h28
Ce sont les comparaisons intéressées des vendeurs qui leurs nuisent, ils auraient tout intérêt à montrer un catalogue plus complet avec comparaison de ce qu’ils peuvent fournir à brève échéance. Ils s’en tireraient avec une meilleur image que celle qu’on leur impose, d’où la faute de la direction (ne dit-on pas que les modèles exposés ne sont pas vendable ? (pourquoi en garder parfois, alors que cette série n’existe plus ?)
Le 12/01/2013 à 10h28
Le 12/01/2013 à 10h30
Le 12/01/2013 à 10h40
Le 12/01/2013 à 10h42
Le 12/01/2013 à 10h49
Le 12/01/2013 à 10h51
Pendant ce temps là, à NéchinBruxelles…http://www.lesoir.be/156169/article/culture/musiques/2013-01-11/%C2%ABnon-disque…
Le 12/01/2013 à 10h55
Virgin je sais tout même pas trop comment il se sont démerdés.
C’est peut-être un cas à part, mais celui de Rennes est toujours plein de monde.
Comme les FNAC d’ailleurs. C’est pas comme si c’était des magasins désertés.
La tentative de diversification de Virgin (jeu-vidéo, téléphonie, tablettes et baladeurs) est tout simplement nulle.
Aucun lecteur mp3 de qualité, un rayon entier d’ipod et 3 pauvres trucs premier prix qui se battent à coté. Pour un magasin censé être axé, entre-autre, autour de la musique, aucun truc s’adressant à un audiophile c’est juste mauvais. Pareil pour les casques. Quelque trucs moyen, des machin beats audio pour le coté tendance et rien du tout en bon moyen de gamme/haut de gamme.
Pareil pour les tablettes. Un rayon “ipad”, et une moitié de rayon “autre”, ça ne correspond pas vraiment aux ventes réelles dans le domaine.
Rien de ce qui ressort comme étant des bons trucs sur Internet n’est pas trouvable en magasin. Du coup, l’achat sur Internet s’impose.
Le 12/01/2013 à 10h56
Le 12/01/2013 à 11h31
Le 12/01/2013 à 11h44
Je suis pour ma part assembleur PC et je ne peux qu’être d’accord avec l’article. Il devient très difficile de faire survivre une petite structure tant les grands groupes et fabricants pratiquent une politique délirante en terme de tarification aux revendeurs.
De plus en observant la politique générale pratiquée par ces grandes entreprises de fabrication de produits technologique; fondée sur une baisse drastique des marges accordée et un enfermement des utilisateur sur leurs plateformes propres l’avenir est bien sombre.
La diversification des petites structures pourrait être une solution, mais vu les condition actuelles des fonds de roulement des entreprises et leurs capacités d’autofinancement ou d’accès au crédit il est très difficile de créer de nouveaux marchés en déployant de nouveaux services.
Dur dur en somme…
Le 12/01/2013 à 11h49
Le 12/01/2013 à 11h53
Le 12/01/2013 à 13h38
Pour une partie de la réponse, voici mon avis
un fait important que je n’ai pas vue sur ce forum est l’éloignement
avant je vivais en banlieue parisienne, il était facile de prendre le metro pour aller acheter son livre, sa pièce d’ordinateur, son cd
maintenant bien que je vis dans une ville moyenne avec un leclerc multimédia
il y aura rarement le livre, jeux ou le cd qui je veux (a moins de prendre la grosse sortie du moment), pour le choix de pièce informatique c’est très limité…
Avec amazon, j’ai commandé un livre pour mon fil je l’ai reçu en 3 jours, très correct
je viens de commander toutes les pièces pour monter un pc sur rue du commerce, sinon je dois faire 50 km aller pour trouver un magasin et encore avec un prix plus élevé donc 3h de perdus + essence + prix magasin plus élevé
Le 12/01/2013 à 13h45
Le 12/01/2013 à 13h46
Le 12/01/2013 à 13h51
Le 12/01/2013 à 13h53
La morale de l’histoire est :
L’avenir est dans les compagnies de livraisons de colis.
Le 12/01/2013 à 13h56
Le 12/01/2013 à 14h08
Le 12/01/2013 à 14h14
Le 12/01/2013 à 14h16
Le 12/01/2013 à 14h29
Le secret se lève plus facilement maintenant c’est vrai mais mélangé à l’autre spécialité luxembourgeoise qui n’est pas l’acier mais la société écran on a quand même beaucoup de mal à dénicher ce qu’il faut.
Je travaille dans l’analyse financière pour le compte de la profession bancaire et je peux t’assurer que les sociétés luxembourgeoise sont beaucoup plus difficilement épluchable que des sociétés de vrais pays.
Pour digresser, je pense que le luxembourg va peiner quand M. Junker ne fera plus son action de lobying auprès des instances européennes pour préserver la prospérité de son pays.
Le 12/01/2013 à 14h33
Je me demande si on commence pas à avoir aussi un retour de bâton d’une “culture commerciale de la terre brulée” . Je m’explique :
Partant d’un fait déjà cité plus haut dans les commentaires à propos de la fnac, mais aussi arrivée dans mon entourage à quelqu’un de la poste et quelqu’un qui bossait dans une agence de voyage leclerc, y a un mouvement général qui consiste à virer les “vieux” techniciens, expérimentés et passionnés par leur travail, qui à force d’ancienneté et de compétence n’ont pas pu décemment être gardés au smic, pour les remplacer par des jeunes uniquement formés à la vente, en cdd et/ou payés au lance-pierre, et à la commission pour refourguer des assurances/garanties/etc, appuyés par un matraquage publicitaire à très court terme. Tout ça pour viser la “vente par surprise” au prix maximum que peux payer un client qui n’a pas le temps/les moyens de s’informer, dans le plus pur style magasin-de-canapé-qui-a-ouvert-y-a-dix-jours-en-bordure-d’autoroute-ou-vous-avez-été-tiré-au-sort-pour-un-canapé-en-cuir-même-que-le-representant-regionale-est-là-et-qu’il-accepte-de-vous-faire-un-rabais-EXCEPTIONNEL .
Par ce que l’actionnaire primaire, il préfère que la compagnie fasse une vente de 600€ ce mois çi et perde un client, plutôt qu’une vente de 200€ chaque mois pendant un an; d’ici là il aura déjà revendu ses actions pour en racheter d’autre dans une boîte qui a encore un peu de ressort pour jouer ce genre de coup.
Résultat ça marche une fois, deux fois, puis quand la poussière retombe et que le client se retrouve avec sur les bras un truc qu’il ne voulait pas vraiment qu’il a payé 30% trop cher et qui tombe en panne un an après, bah il fait un peu la tronche et il jure mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus.
Et contrairement au magasin de canapé, la grande enseigne nationale ne peux pas fermer 10 jours après et reouvrir 30km plus loin avec une ardoise propre " />
Et l’actionnaire primaire il est pas tout seul à avoir eu cette brillante idée, il y en a plein des comme lui, et le nombre de compagnie avec encore un peu de crédibilité diminue de jour en jour " /> on a brulé presque toute la terre !
Là la perspective de devoir fournir un vrai travail/service/produit pour gagner sa vie devient inévitable —> crise et contraction économique :(
(bon ok la dernière phrase est un peu simplifiée " /> )
Le 12/01/2013 à 15h16
A une certaine époque c’était excitant de se rendre dans une fnac/virgin, surcouf ou score game… Des animations bien sympathiques rendaient chaque visite dans un magasin de chacune de ces enseigne souvent unique !
Aussi, on découvrait chez les premiers des nouveaux groupes de musiques et des nouvelles BD, on discutait chez surcouf avec des techniciens compétents et passionnés sur les dernières cartes graphiques et score game permettait de jouer à des jeux imports inconnus soigneusement mis en valeur dans des vitrines d’un geekisme voluptueux !
Chaque visite était divertissante, et je me souviens, étudiant au lycée à l’époque on ne se plaignait même pas du prix de certains jeux pouvant atteindre 600 francs…
Alors, non seulement toutes ces enseignes ont toutes finies par perdre ce qui faisait leur identité pour tomber dans un standard d’optimisation de l’espace et de priorisation systématique de produits issus de major et donc leur force, mais en plus, avec la concurrence d’internet, elles ont perdu de leur intérêt en matière de conseil. D’ailleurs, rare est le quidam qui se pointe à la fnac ou chez game sans avoir une idée de ce qu’il veut acheter…
Mais en plus de ça, malgré cette politique de standardisation et de réduction de l’offre tout azimuts, ils demeurent quand même beaucoup plus chers qu’Internet et la grande distribution.
Et je pense, malgré tous les points que j’évoque plus haut, que c’est la principale cause de leur faillite !
Bluray 3D à 30 euros, jeux console neuf à 70 euros ou 60 euros en occasion…
Juste du pur délire dans des économies où les salaires ne progressent pas. Souvent les jeux neufs coutent moins cher chez Leclerc ou Auchan que ceux disponible en occasion chez Game…
Enfin bref…
Cependant, toutes les enseignes, ou petites boutiques de contenus culturels et/ou informatique ne sont pas toutes vouées à disparaitre sur l’autel de la compétitivité des prix imposés par internet.
Pour peu qu’un commerçant soit en mesure de créer une atmosphère conviviale avec ses clients, qu’il dispose de vraies compétences dans son domaine d’activité et qu’il pratique des prix modérés (pas forcément les moins cher), il aura toujours des clients !
Le 12/01/2013 à 15h28
Le 12/01/2013 à 16h35
Le gros handicap des boutiques culturelles et high-tech est qu’elles ne peuvent pas aligner leurs prix sur ceux d’Internet. Elles ne peuvent pas négocier les prix aussi facilement que les géants du Net, et ont plus d’intermédiaire qu’eux. Quand une boutique vend un produit qui peut-être deux à trois fois plus cher (voire même plus) que le même produit, disponible sur un site de commerce en ligne, cela ne peut que faire réfléchir les acheteurs. Et dans le lot, nul doute que bon nombre se fourniront sur le Web. D’ailleurs, les vendeurs l’avouent plus ou moins : les gens viennent leur poser des questions et voire les produits, puis, une fois qu’ils ont fait leur repérage, ils se dirigent, pour la plupart, sur un site de commerce en ligne.
Mais les boutiques physiques peuvent arriver à s’en sortir. Malgré les difficultés qu’elle rencontre, La Fnac n’a ainsi pas dit son dernier mot. Elles développent une ribambelle de service, comme le développement photo, et elle a aussi ouvert un site de commerce en ligne. Bref, elle s’adapte avec les tendances du moment ! Virgin, à l’inverse, n’a jamais proposé de services quelconques et à part des produits dématérialisés, il ne vend rien via le Net. Une lourde erreur stratégique, qui lui coûte très cher aujourd’hui, avec son dépôt de bilan. Virgin est l’exemple même d’une boutique qui ne s’est pas adaptée à l’essor d’Internet et qui en paie donc le prix aujourd’hui.
Enfin, concernant Virgin et La Fnac, l’autre gros problème est qu’elles ne sont plus que des distributeurs de marchandises. Entendez par là que ces boutiques ne sont plus que là pour vous vendre des produits. Ce qui était alors leur valeur ajoutée, c’est à dire des vendeurs qui connaissent leur domaine et savent vous renseigner, sans pour autant vouloir vous vendre un produit à tout prix, a totalement disparue… C’est bien dommage. Cette valeur ajoutée permettait de les démarquer des sites de commerces en lignes, où l’acheteur ne fait que surfer sur de vulgaires pages Internet.
Le 12/01/2013 à 16h37
Le 12/01/2013 à 17h22
Le 15/01/2013 à 17h52
Le 15/01/2013 à 19h05
Le 15/01/2013 à 19h42
Le 15/01/2013 à 19h44
Le 15/01/2013 à 22h42
Le 12/01/2013 à 07h36
Les boutiques culturelles et high-tech sont-elles vouées à mourir ?
Oui, à plus ou moins court terme car le Ouaib ne fait pas de prisonniers. Seuls quelques irréductibles pensent le contraire.
Le 12/01/2013 à 07h51
C’est dommage je trouve, moi je préfère aller en petite boutique pour acheter même si c’est un peu plus cher, tu ne dois pas attendre une livraison et tu a accès à ton bien directement, par contre il y a moins de choix, ça c’est pas top.
Ce que je reproche au supermarchés du hightech c’est qu’il n’y a pas de pièces détachées pour ceux qui montent leur PC, bien sûr je parles pour Bruxelles.
Mediamarkt ou FNAC ont des PC des DD portables et internes chez MediaMarkt, mais seulement deux ou trois références, en petite boutique j’ai le choix entre Seagate, WD et Samsung, j’ai même pris un SSD crucial M4 pour 90 euros il y a quelques jours, donc…
Puis en petite boutique t’a tout le reste, tout ce qu’il faut pour monter un PC y compris les câbles et les adaptateurs.
Le 12/01/2013 à 07h51
Les avantages du web trop importants pour les indépendants
Il y a aussi ceux qui ont des articles qu’ils produisent eux-mêmes et qui trouvent par le moyen du web un éclairage qu’ils n’auraient sans doute pas eu avant.
Après pour le reste doit bien avoir quelque chose sur la notion de marge " />
Quand je vois les constructeurs auto par le biais des concessionnaires proposer des rabais a - 53% et pas en virtuel sur le web, je me dis qu’il y a encore du mou dans la corde à linge " />
Le 12/01/2013 à 08h03
Concernant les jeux videos, on va dire que la faute en revient aux développeurs.
Je rejoins un peu Cid, peut-être que les grosses enseignes subiront le même sort mais les petites boutiques pourraient tirer leur épingle du jeu.
Le 12/01/2013 à 08h06
C’est ce qu’a fait la FNAC chez moi, ils avaient il y a 10 ans un étage entier dédié à la musique, maintenant il comprend également les jeux et les mangas.
L’informatique et l’audiovisuel a lui pris de l’ampleur dans le même temps.
Le 12/01/2013 à 08h17
Une boutique physique doit tout miser sur le service et le conseil pour s’en sortir plutôt que de n’être jusque qu’une annexe du magasin en ligne comme ça le devient actuellement, quand les vendeurs de Fnac ou Virgin auront appris a être poli peut être que l’on sera content de payer un peu plus cher pour avoir un service de qualité, et encore s’il ne s’agissait que de ces magasins la ça irait, mais c’est pour toute les boutiques la même chose, des employés sous payé qui n’ont aucun avenir et donc aucun intérêt a faire du chiffre ou a donner de bon conseil.
Le 12/01/2013 à 08h21
Les vendeurs de musique quelqu’ils soient ont bien du soucis a se faire quelque soit la version (physique ou dématérialisé).
Il suffit d’observer les môme faire un favoris sur yout@be par exemple des titres qu’ils ont envie d’écouter pour comprendre qu’une autre crise de la chanson pointe le bout de son nez.
L’offre n’est plus en adéquation avec les modes de consommation et les brillants analystes payés a prix d’or ont toujours une guerre de retard " />
Le 12/01/2013 à 08h24
On peut aussi se demander si des boutiques de type Darty/ Boulanger ne vont pas avoir aussi des soucis.
Comme dit dans l’article, ça dépendra de ce qui sera proposé et à quel prix.
Si les vendeurs sont de bon conseil, si le SAV suit (vaste blague pour certains… ) et si les prix - forcément plus élevés pour cause de magasin physique - ne sont pas beaucoup plus élevés que les ceux trouvés sur le net ça ira…
Je pense que les gens sont prêts à acheter 600 euros une télé dans un magasin physique comparé à une promo à 570 euros sur le net en ayant l’assurance que s’il y a un souci ils rapporteront la télé dans l’heure pour SAV ou échange.
Par contre si la télé est vendue 650 euros en magasin physique et 540 euros sur le net, je comprends que les gens aillent voir ailleurs. " />
Le 12/01/2013 à 08h32
Bah c’est pas si simple. Le soucis d’un magasin de type Fnac c’est qu’on trouve un peu de tout mais en fonction de ce qui se vend.
Je suis allé dans le Nord récemment et j’ai découvert le Furet.
O.O c’est un Amazon physique ! Des étages complets de livres et de disques !
Et si on passe rarement des heures sur Amazon, dans un magasin comme celui-là c’est facile !
En plus en fouinant on tombe sur des choses qu’on ne penserait pas trouver, on feuillète c’est différent.
Amazon j’y vais pour les ebooks, vérifier que je ne me fais pas enfler niveau prix, et acheter des livres/disques introuvables en France.
Le 12/01/2013 à 12h09
Le 12/01/2013 à 12h14
Le 12/01/2013 à 12h18
Les magasins physiques n’ont pas finis de souffrir, on n’est qu’au début du e-commerce, les débuts du e-commerce remontent à seulement une dizaine d’années grosso modo, ce qui n’est rien du tout. Il y a encore toute une génération et/ou une partie de la population réticente à acheter sur internet, demain (dans 15-20 ans), ça sera nettement moins vrai.
je me souviens qu’il y a une dizaine d’années le directeur de la Fnac lyon bellecour nous disait en réunion que le site internet de la Fnac n’était une pas concurrence pour la magasin, contrairement à ce qu’on (=les employés) lui disaient….. Aujourd’hui le fait est là….
Le 12/01/2013 à 12h30
J’ai pas retrouvé le reportage, mais c’était le patron de Rueducommerce, invité sur BFM Business qui expliquait pourquoi ou comment les boutiques du web pouvaient proposer moins cher : une boutique “physique”, c’est avant tout de l’accueil, c’est à dire des gens payés pour conseiller et vendre, et aussi pour mettre en avant les produits (y a qu’à se souvenir des nombreux reportages sur les méthodes de vente dans les hypermarchés), ajoutez à ça la sécurité et le loyer, et vous obtenez un besoin de marge plus important (30⁄40%) qu’une boutique “virtuelle” (15⁄20%).
Et si je voulais être mauvaise langue, ajoutez le fait qu’une boutique physique peut difficilement faire de l’optimisation fiscale pour payer moins d’impôts… Ajoutez à ça également que des sites comme Amazon, même Fnac, profitent de vendeur externe (ex: MarketPlace & cie).
Maintenant, si on reste à Internet, ce qui est triste dans l’histoire, c’est que pour le conseil, avec ses nombreuses fermes de contenu, c’est parfois plus difficile (ou chiant) d’obtenir des avis.
Par contre, c’est clair que niveau chômage, ça doit pas être l’euphorie et y a fort à parier qu’un employé dans une boutique virtuelle ne comble pas un employé dans une boutique physique, sans oublier les dommages collatéraux.
Mais là, faudrait avoir des vraies statistiques, d’autant que l’emploi (si on prend les centres de Amazon) d’une région comble peut-être le chômage d’une autre.
Le 12/01/2013 à 12h31
[edit] j’ai bouletté à cause d’une erreur de serveur (je connaissais pas le pong :)).
Le 12/01/2013 à 12h35
[edit] j’ai bouletté à cause d’une erreur de serveur (je connaissais pas le pong :)).
Le 12/01/2013 à 12h36
Ces enseignes ont ainsi compris ce qu’elles ont fait subir aux petits magasins indépendants.
A mon avis, elles avaient déjà compris. A mon avis, elles avaient même compris avant de commencer, sinon elles n’auraient même pas essayé.
A noter aussi un avantage complètement déloyal des enseignes internationales, qui ne paient pratiquement pas d’impôts en france en refacturant des “services” de leur siège (par exemple amazon au luxembourg) à leurs filiales françaises, pour artificiellement réduire leur bénéfice imposable là ou les impôts sont “hauts” et le déplacer vers des paradis fiscaux.
Et enfin, avant de déclarer la victoire du dématérialisé, perso je me méfierais d’un modèle qui entend se reposer de plus en plus sur des transports dépendants du pétrole au moment ou leur coût augmente.
Le 12/01/2013 à 12h41
d’un modèle qui entend se reposer de plus en plus sur des transports dépendants du pétrole au moment ou leur coût augmente.
Les boutiques physiques se font livrer a dos de chameau?
Le 12/01/2013 à 12h42
Le 12/01/2013 à 12h45
Tout dépend comment la boutique se comporte. Il y a des boutiques qui vendent les mêmes produits plus chers dans leur boutique que sur leur propre site web. Il ne faut pas s’étonner que personne n’aille acheter. Moi je boycotte ce genre de boutique.
Les boutiques honnêtes qui vendent au même prix ont plus de chance de s’en sortir à condition bien sûr que le prix soit propre de celui des concurrents.
Le 12/01/2013 à 12h56
Le 12/01/2013 à 13h02
Le 12/01/2013 à 13h03
doublon, à effacer….
Le 12/01/2013 à 13h09
Le 12/01/2013 à 13h17
big blah
Plus simple. On a tellement pris le consommateur pour une chèvre qu’à la moindre occasion, il s’est barré voir ailleurs. Moi le premier (étant gros consommateur de galette), oui je suis coupable votre honneur. Il y a aussi le problème du ministère de la Qulture.
Sur une note plus légère, presque off-topic mais peut-être pas : ‘youtube; franck lepage’
Le 12/01/2013 à 13h25
Le 13/01/2013 à 10h36
Le 13/01/2013 à 13h36
Le 13/01/2013 à 14h29
Le 13/01/2013 à 16h29
Le 13/01/2013 à 19h45
Internet tuera les commerces physiques. C’est évident. Il est plus rentable de louer ou achter un local pour stocker des milliers de cartons, que de payer un magasin présentable au client.
Il est plus facile payer une personne au smic pour préparer la commande directement dans les réserves que de payer une personne pour gérer la réserve, une personne pour s’occuper du rayon, une hôtesse de caisse etc etc…
C’est tout ça qui fait que le prix final baisse et que le magasin physique ne peux pas s’aligner sans mourir…
Quand je lis en plus que certains rechignent à faire quelques km en dehors de leur domicile pour aller faire des achats … Effectivement la livraison à domicile c’est plus intéressant … Bref, malheureusement oui internet fait crever les magasins physique et en l’état actuel des choses je vois malheureusement pas ce qui peux empêcher ça…
On à pas finit de voir des licenciements massifs.
Le 14/01/2013 à 04h45
etant bouquiniste donc directement concerné par la vente de livres , pour moi le telechargement illegal n a stritement rien a voir , par contre il est vrai que tablette et liseuse ont fait du tors au metier mais pas seulement quia les moyens a l heure actuelle d acheter des livres et de les garder dans se bibliotheque alors que l on demande de oplus en plus de mobilité (dans un demenagement les livres c est du poids et ca coute tres cher ) , les mediatheques municipale propose de plus en plus de livres a la demande ( on n e l a pas demandez on le commande ) pour le livre c est ca la vrai raison de la forte baisse des ventes , pour la musique faite le tour des vide grenier at autre et regardez un peu ce qui ce vend vinyl cd et autre support et ca ce vend relativement bien je collection les vinyl c est de plus en plus difficile d en trouve et c est les jeunes qui les recherche le plus souvent et autre chose le prix moyen entre 1 et 5 euro le disuqe vinyl ou cd contre une arnaque a plus de 15 euro ou souvent c est une grosse m….. infame
Le 14/01/2013 à 08h20
Le problème c’est pas que les boutiques physiques vont mourir. Ca sera un changement, ca sera pas facile pour les employés mais l’argent économisé sera dépensé ailleurs (et ca créera des emplois ailleurs).
Le problème c’est que les entreprises qui montent ne sont pas françaises et font de “l’optimisation fiscale” et que ca fait un gros manque à gagner…
Le 14/01/2013 à 08h39
Le 14/01/2013 à 08h40
Le 14/01/2013 à 08h47
Le 14/01/2013 à 11h10
Autre force de la Fnac, son site internet.
C’est bien le problème de Virgin Megastore : PAS de magasin en ligne !!!
Juste Virgin Mega.fr qui ne vend QUE de la musiqué numérique (marché limité) et surtout perso ça ne m’intéresse pas !!!
Le 14/01/2013 à 20h58
Le 15/01/2013 à 08h39
Le 15/01/2013 à 15h29
Le 15/01/2013 à 16h21
Le 15/01/2013 à 17h00