Le CSA et l’amende, les nouveaux masques de la Hadopi
60 euros, pour plus et plus vite
Le 13 mai 2013 à 10h30
11 min
Droit
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On connaît maintenant tous les détails sur le futur de la Hadopi selon Pierre Lescure. Les données confirment ce que nous avions avancé en octobre 2012, notamment : la peine de suspension de l'accès au Web est abandonnée, et vive l’amende (presque) automatisée !
Locaux de la Hadopi, Rue du Texel.
C'est le rapport de la mission Lescure qui l'affirme tout de go, à l'aide des études sécrétées Rue du Texel : Hadopi est belle et bien dissuasive chez les abonnés ayants reçu un avertissement ! Mieux, « le téléchargement de pair à pair enregistre un recul difficilement contestable » avance-t-il, avant de gâcher un peu la fête : « le recul du téléchargement de pair à pair avait commencé avant l’entrée en vigueur de la réponse graduée ». Il apparaît en effet qu' « il a également été constaté dans des pays où il n’existe aucun dispositif similaire à la réponse graduée et aux lois Hadopi ». Et une partie des internautes se serait même détournée du téléchargement de pair à pair, pour d’autres formes de consommation illicite ne faisant l’objet d’aucun contrôle...
Impossible de supprimer la réponse graduée
Malgré cette réussite très contrastée, impossible selon Lescure de supprimer la réponse graduée : sa suppression serait « illogique », « alors qu’elle fonctionne depuis moins de trois ans qu’elle a d’ores et déjà produit, sur le périmètre qu’elle couvre, des effets certes modestes mais non négligeables ». Autre chose, une suppression pure et simple donnerait un mauvais signal à l’abonné, le laissant croire que le P2P ne serait plus éligible à la sanction.
Le rapport concède ensuite que la négligence caractérisée est une « notion problématique », mais un retour au droit commun aurait des inconvénients supérieurs aux avantages. Un risque de sanction dès la première infraction, une procédure « traumatisante » (perquisition, etc.). Lescure ne dit pas cependant que ce genre d’affaires est rare et que jamais un tribunal n’a sanctionné un internaute de 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende...
Il avance surtout que ces procédures seraient coûteuses pour les ayants droit. « Les ayants droit seraient contraints, pour faire valoir leurs droits, d’engager des procédures longues et complexes, liées à la nécessité d’imputer les faits de téléchargement ou de mise à disposition à la personne poursuivie ». Pire, « une grande partie de ces procédures risquerait d’aboutir à un classement sans suite ou à une condamnation symbolique, compte tenu des réticence des parquets et des tribunaux à condamner les « pirates ordinaires » aux lourdes peines prévues par le code de la propriété intellectuelle. » Bref dans un cas, l’abonné risque de lourdes peines, dans l’autre un classement sans suite ou une condamnation symbolique…
La réponse graduée, un cliquet anti-retour
Lescure craint encore un engorgement des parquets et des tribunaux. « En effet, les ayants droit disposent désormais d’outils de détection automatisée dont la mise en œuvre a été autorisée par la CNIL, et seraient en mesure d’adresser chaque jour des dizaines de milliers de signalements aux parquets. Les parquets devraient donc procéder à un tri délicat : comment distinguer, parmi des dizaines de milliers de signalements reçus quotidiennement, comprenant simplement le nom de l’oeuvre et l’adresse IP à partir de laquelle elle a été téléchargée, les actes justifiant l’enclenchement de poursuites pénales ? Par ailleurs, les parquets seraient conduits, pour identifier les abonnés à partir des adresses IP, à adresser des réquisitions aux FAI qui génèreraient des frais de justice élevés (8,50 € par identification). »
En somme, l’écosystème Hadopi a donné naissance à un dispositif indécrottable, un cliquet anti-retour rendant impossible un retour au droit commun, n’en déplaise au député Patrick Bloche.
La négligence caractérisée, sanction d'une obligation de moyen, non de résultat
La mission recommande par conséquent des aménagements très importants. Toutefois, recourir au juge pénal pour sanctionner « une part importante de la population ne semble pas adapté ». Pas plus qu’une autorité administrative dédiée à cet objectif. « Il s’agit donc d’alléger le dispositif répressif afin de le rendre plus acceptable, tout en conservant un caractère dissuasif indispensable à l’effectivité du droit d’auteur et à la protection des droits des créateurs ».
Première des mesures, Lescure veut inscrire dans la loi le fait que la négligence caractérisée sanctionne une obligation de moyen, non une obligation de résultat. « L’autorité compétente devrait tenir compte des diligences mises en oeuvre par l’abonné pour éviter l’utilisation de son accès à Internet à des fins de téléchargement illicite. Ainsi, aucune sanction ne devrait être prononcée en cas d’utilisation frauduleuse par un tiers ou en cas de non respect des consignes d’utilisation édictées par le titulaire de l’accès. » Un exemple ? Une société, un restaurant, une bibliothèque ouvre un hotspot et exige dans ses conditions générales d’utilisation qu’ils s’abstiennent de télécharger illégalement. Ce simple message « devrait être considéré comme une cause d’exonération empêchant toute sanction ». Même situation pour l’employeur qui a édité une charte informatique interdisant le téléchargement illégal.
Concentrer l'attention des parquets sur les contrefaçons avec "enrichissement personnel ou collectif"
Deuxième mesure, en attendant de clarifier l’articulation entre délit de contrefaçon et négligence caractérisée, Lescure voudrait que soit demandé aux Parquets « de n’engager des poursuites pour contrefaçon que lorsqu’il existe des indices sérieux et concordants tendant à prouver l’existence d’un enrichissement personnel ou collectif, dans le cadre d’un réseau contrefaisant ». Cela permettrait de ne traiter via la réponse graduée que les infractions les moins graves (contrefaçon non lucrative). On voit mal pour notre part comment à terme on pourra assurer juridiquement cette distinction dans le code de la propriété littéraire et artistique. La mission Lescure pense qu’on pourrait déjà confier la patate chaude au CSPLA.
Pas d'amende automatique, pas de contractualisation
De même, la mission Lescure ne veut pas d’amende automatique pour remplacer la réponse graduée. « Dans un système d’amendes automatiques, chaque téléchargement constaté donnerait lieu à une sanction distincte », ce qui additionnerait la douloureuse. « Toute possibilité d’individualisation de la sanction en fonction du comportement de l’internaute serait écartée. »
Elle ne veut pas davantage de contractualisation de la réponse graduée entre les FAI et les ayants droit, à l’instar du système américain. Cela supposerait que les ayants droit soient maîtres d’un fichier des infractions. Le principe serait même « probablement » contraire au droit communautaire et au droit constitutionnel et sans doute trop strictement encadré.
Un étage d'avertissement, pas de sanction pour les mêmes oeuvres
La mission propose d’inscrire dans la loi le troisième étage d’avertissement supplémentaire qui a été mis en place par Mireille Imbert-Quaretta (trois avertissements dans les 24 mois -> sanction).
De plus, Lescure propose de paralyser la réponse graduée quand les avertissements successifs concernent les mêmes œuvres. Cela répond typiquement au cas du premier abonné condamné, où l’abonné mettait en partage un titre de Rhianna plus d’une centaine de fois, son logiciel P2P se lançant à chaque démarrage…
Suppression de la suspension, la suppression d'une peine impossible
Le rapport juge ensuite la suspension sévère. Surtout il affirme ce que nous avons maintes fois souligné : la suspension est une peine impossible, une peine morte. La suspension ne vise en effet pas l’abonnement. L’article L335-7-1 nous dit que la suspension vise seulement « l'accès à un service de communication au public en ligne ». Si un juge devait décider de la suspension des « services de communication au public en ligne », le FAI aurait l’obligation de suspendre l’accès au Web, mais non aux correspondances privées qui sont hors du champ. Les messageries privées de Twitter, de Facebook, de Skype, de Yahoo, des mails Orange, Free ou SFR, etc. devraient ainsi être conservées intactes. De même, devrait être protégé l’accès aux SMAD, comme M6 Replay, ou à la téléphonie et la télévision.
Bref, la suspension a toujours été un fantasme. Mais un fantasme bien pratique puisque c’est sa possibilité juridique qui rendait incontournable l’intervention du juge. En faisant sauter la suspension, Lescure fait sauter la case du juge et la réponse graduée peut être sanctionnée d’une amende administrative.
La contravention transformée en amende administrative
La contravention est morte, remplacée par l’amende administrative, comme le voulait Mireille Imbert-Quaretta, la présidente de la CPD ou les ayants droit. Pour Lescure, le choix de l’amende administrative est du pain béni. Cela permettrait en effet « d’adoucir la procédure de sanction mise en oeuvre au terme de la phase pédagogique. Cela éviterait le recours au tribunal de police (selon la procédure contradictoire ordinaire ou selon la procédure simplifiée de l’ordonnance pénale), ainsi que la convocation préalable de la personne poursuivie au commissariat. Cela empêcherait les ayants droit de se constituer partie civile afin de réclamer à la personne poursuivie des dommages-intérêts, en plus de l’amende. Cela permettrait aussi que la sanction prononcée ne soit pas inscrite au casier judiciaire de la personne sanctionnée. »
Une amende administrative permettrait surtout de laisser l’autorité maîtresse de sa politique pénale. Augmenter ou non le nombre d’avertissements en fonction des œuvres, sanctionner directement les cas de récidives, etc.
De fortes garanties des droits de la défense seraient assurées : « infraction clairement définie par la loi et le règlement », sanction motivée, procédure contradictoire, droit à être entendu, « le service chargé des poursuites (y compris l’envoi des avertissements) et celui compétent pour prononcer les sanctions seraient totalement séparés », une mesure classique en droit de la sanction… En outre, la sanction « pourrait faire l’objet d’un recours devant le juge administratif. » Enfin, les sanctions prononcées seraient publiées sous une forme anonymisée.
Une amende de 60 euros (puis plus)
L’amende serait non plus de 1 500 euros maximum mais de 60 euros. « Un montant de 60 € correspondrait à un an d’abonnement à un service de streaming musical ou à une douzaine de films en VàD à l’acte ». Par contre, en cas de récidive après une première sanction, finie la réponse graduée, et bonjour la sanction aggravée !
La Hadopi est morte, vive le CSA !
C’est le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui hériterait des compétences de la Hadopi. Un CSA qui deviendrait au passage l’autorité chargée d’assurer la régulation de l’offre culturelle numérique. Lescure ne veut pas conserver une autorité administrative indépendante simplement dédiée à la réponse graduée. La mort de la Hadopi aurait peut-être aussi une vertu sacrificielle pour ceux qui se souviennent encore comment le PS était vent debout contre ce texte (et la réponse graduée)…
Lescure propose un simple transfert : « Si cette proposition était retenue, les services de l’Hadopi chargés de mettre en oeuvre la réponse graduée (recueil des signalements, identification des abonnés, envoi des recommandations) seraient transférés au CSA. (…) Les fonctions d’envoi des avertissements préalables et de mise en oeuvre des sanctions administratives devront être nettement séparées ». On retrouverait ainsi l’actuelle commission de protection des droits qui s’occuperait de la phase pédagogique quand le collège du CSA aurait le pouvoir de sanction.
Une réponse graduée menacée avant ou après les futures présidentielles
Selon les résultats escomptés, serait envisagé « un démantèlement de la réponse graduée d’ici trois à cinq ans », si l’efficacité se confirme sur l’offre légale et par la baisse des infractions constatées. En somme, un moyen pour repousser la question de la fin de la réponse graduée à la prochaine présidentielle. Pas sûr cependant que les électeurs mordent une nouvelle fois à l'hameçon...
Le CSA et l’amende, les nouveaux masques de la Hadopi
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Impossible de supprimer la réponse graduée
Commentaires (77)
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Abonnez-vousLe 13/05/2013 à 11h56
Mon petit doigt me dit que les FAI vont bientôt proposer des offres avec le VPN intégré. Comme ça tu payes un abo et t’es peinard.
Pendant ce temps là, l’état continue de nous voler avec les impôts qui arrivent " />
Le 13/05/2013 à 11h56
Le 13/05/2013 à 11h56
Le 13/05/2013 à 11h58
Le 13/05/2013 à 12h01
Le 13/05/2013 à 12h01
Le 13/05/2013 à 12h03
Le 13/05/2013 à 12h03
Le 13/05/2013 à 12h10
Le 13/05/2013 à 12h16
Le 13/05/2013 à 12h18
Tout du doucement, internet passe sous la coupe du CSA (la grande volonté des gouvernements français), la taxe au final c’est le consommateur qui la paiera (encore un impôt), bref un vrai parti de gauche qu’est le PS.
Le 13/05/2013 à 12h24
C’est le mot culture qui me dérange dans ce rapport, on sait tous bien que Lescure et son rapport vise avant tout à protéger le secteur audiovisuel, les grands groupes qui font du divertissement, véritable abrutissement des masses …
Bref, les producteurs de navets français vont s’en mettre encore plus dans les poches en sortant des comédies relous.
Le 13/05/2013 à 12h27
Le 13/05/2013 à 12h27
Le 13/05/2013 à 12h29
Le 13/05/2013 à 12h30
Le 13/05/2013 à 10h32
C’est sur qu’avoir des offres légales potables ça leur casse trop les pieds…
Le 13/05/2013 à 10h37
Le CSA récupère la riposte graduée, malin, comme ça, ils touchent à internet et on pourra plus tard dire qu’on peut les fusionner avec l’ARCEP. " />
Le 13/05/2013 à 10h38
Ça fait peur… " />
" />
Le 13/05/2013 à 10h43
Tiens, pendant ce temps là GoT S03E07_VOSTFR est sorti …
Le 13/05/2013 à 10h44
Y’a des trucs intelligent comme la modification d’une obligation de résultats à une obligation de moyens, mais d’un côté on justifie une fuite en avant en arguant qu’on ne peux mettre à mort la Hadopi du fait de l’argent déjà investi.
Si si, on peux, on le peux chaque année un peu moins certes, mais chaque année ça sera pire.
On s’étonne du déficit de l’État, mais si tout est décidé comme ça …
Le 13/05/2013 à 10h48
Bon, au moins par rapport à l’hadpopi, l’état récupère du pognon au lieu d’en lâcher avec ses amendes administratives…..
C’est déjà ca !
Et eviter de faire chier la justice pour 3 pauvres mp3, ca va dans le bon sens. Ils ont autre chose à faire, dans les tribunaux.
Plus quelques bonnes idées…
J’ai du mal à trouver ses propositions si mauvaises que ca, au final… Clair que le rapport n’allait pas demander de tout jeter et de laisser libre champ au tipiak…
C’est assez mesuré, je m’attendais à bien pire.
Le 13/05/2013 à 10h49
Heu, phase “pédagogique” ??? Pour apprendre quoi au juste ?
Le 13/05/2013 à 10h53
Cela permettrait de ne traiter via la réponse graduée que les infractions les moins graves (contrefaçon non lucrative). On voit mal pour notre part comment à terme on pourra assurer juridiquement cette distinction dans le code de la propriété littéraire et artistique
La redaction peut elle détailler ce point ? Pourquoi vous n’arriver pas à voir comment cela pourrait être assuré selon vous ?
Le 13/05/2013 à 10h55
Le 13/05/2013 à 10h57
Le 13/05/2013 à 10h59
Le 13/05/2013 à 11h00
Le CSA ne mérite probablement pas ces responsabilités - mais leurs pubs allaient déjà dans cette orientation pour préparer la transition, avant même la sortie de ce rapport.
La HADOPI aurait pu être le meilleur rempart contre elle-même, par la défense de ses intérêts propres contre l’engloutissement par le CSA. La saisine VLC aurait pu démontrer l’intérêt réel de ce genre d’établissement. À voir si l’option saisine reste possible avec le CSA aux commandes, déjà - et si elle peut vraiment aller dans le sens des besoins réels des consommateurs.
Le 13/05/2013 à 11h01
Mieux, « le téléchargement de pair à pair enregistre un recul difficilement contestable » avance-t-il, avant de gâcher un peu la fête : « le recul du téléchargement de pair à pair avait commencé avant l’entrée en vigueur de la réponse graduée »
et
« un démantèlement de la réponse graduée d’ici trois à cinq ans », si l’efficacité se confirme sur l’offre légale et par la baisse des infractions constatées.
merci pour le rapport et a la prochaine
on peut rever " />
Le 13/05/2013 à 11h02
L’autorité compétente devrait tenir compte des diligences mises en oeuvre par l’abonné pour éviter l’utilisation de son accès à Internet à des fins de téléchargement illicite. Ainsi, aucune sanction ne devrait être prononcée en cas d’utilisation frauduleuse par un tiers ou en cas de non respect des consignes d’utilisation édictées par le titulaire de l’accès.
Si je comprend bien, si je laisse un accès wifi ouvert chez moi, en renvoyant à la connexion vers une page d’accès indiquant que télécharger est prohibé sur cet accès, je ne serais jamais inquiété, même si c’est moi qui télécharge en wifi sur mon propre accès?
Pas si nulles que ça les propositions de Lescure " />
Le 13/05/2013 à 11h07
Le 13/05/2013 à 11h07
Donc pour résumer, Lescure préconise la généralisation du mécontentement de la population, soupçonnée de piratage et donc sanctionnable. Les amendes vont pleuvoir dans les caisses de l’Etat, qui va aussi ponctionner ceux qui utilisent des smartphones et des tablettes.
Par contre les ayants droit, les boîtes de production et les copains de Lescure vont recevoir des subventions gigantesques. Une nouvelle manne fabuleuse et un trésor inespéré qui tombent du ciel. Merci Pierre.
Et l’avenir de Hollande va être plombé à jamais, tout comme le fut en son temps, l’avenir de son prédécesseur, transformé en passé par son aveuglement et son acharnement contre le net.
Tant pis, il aura été prévenu.
Le 13/05/2013 à 11h11
Le 13/05/2013 à 11h15
L’amende serait non plus de 1 500 euros maximum mais de 60 euros. « Un montant de 60 € correspondrait à un an d’abonnement à un service de streaming musical ou à une douzaine de films en VàD à l’acte »
60 €….. C’est aussi le prix d’un abo annuel à un VPN." />
Le 13/05/2013 à 11h18
Le 13/05/2013 à 11h32
Le 13/05/2013 à 11h34
Le 13/05/2013 à 11h35
Le 13/05/2013 à 11h36
“Par ailleurs, les parquets seraient conduits, pour identifier les abonnés à partir des adresses IP, à adresser des réquisitions aux FAI qui génèreraient des frais de justice élevés (8,50 € par identification)”
Oui d’ailleurs à ce sujet, va-t-on enfin payer les sommes dûes aux FAI ??
Pendant qu’on se demande si on tue hadopi ou pas, si l’amende sera de x ou y euros, les fai continuent d’identifer les IP gratuitement " />
Le 13/05/2013 à 11h38
RIP Adopi, NIQ Csa " />
Quand est-ce que la loi est votée? Je vais pouvoir repomper à mort en P2P jusqu’au 2ème avertissement en moins de 24 mois. Et recommencer ensuite (enfin continuer sans anonymisation), pour leur dire qu’ils arrêtent leurs bricolages foireux.
Ce qui m’embêtte, c’est qu’on nous demande de boïcotter 3 à 5 ans pour qu’on ait droit à une Licence Globale: Je vais faire quoi de mes sous, moi? Et ma collec’ de BRD en panne aussi longtemps, je vois pas l’intérêt. Mais si c’est plus simple qu’un referendum pour faire passer un message, ok! " />
Ils veulent taxer les smartphones? Je continuerais donc à importer en dutty-free " />
Pourquoi pas la redevance audiovisuelle sur l’accès? C’est vers ça qu’ils veulent aller, non?
Il n’y a redressement possible que sur les 3 dernières années. pour ce genre de fraude. Devinez ce que je déclarerai " />
Le 13/05/2013 à 11h41
Le 13/05/2013 à 11h44
Le 13/05/2013 à 11h49
Le 13/05/2013 à 11h51
Le 13/05/2013 à 11h54
Le 13/05/2013 à 11h54
Le 13/05/2013 à 12h33
Le 13/05/2013 à 12h40
Le 13/05/2013 à 12h44
Le 13/05/2013 à 12h48
Le 13/05/2013 à 12h51
Question con !
Je me prend une amende pour un téléchargement d’un film étant en DVD. Mais j’ai acheté ce DVD, suis-je dans mon droit ? Je n’ai pas casser les DRMs du DVD et il me semble que j’ai le droit de posséder une copie de ce que j’ai acheté légalement non ?
Le 13/05/2013 à 12h53
Le 13/05/2013 à 12h53
Le 13/05/2013 à 12h54
Le 13/05/2013 à 12h58
Le 13/05/2013 à 13h03
Le 13/05/2013 à 13h13
Le 13/05/2013 à 13h20
pas d’accord, PCI…
surtout sur la forme.
On connaît maintenant tous les détails sur le futur de la Hadopi selon Pierre Lescure. Les données confirment ce que nous avions avancé en octobre 2012, notamment : la peine de suspension de l’accès au Web est abandonnée, et vive l’amende (presque) automatisée !
En gros PCI l’avait prédit…
Pas d’amende automatique, pas de contractualisation
De même, la mission Lescure ne veut pas d’amende automatique pour remplacer la réponse graduée
Tiens, voilà déjà une nuance a ce sous-titre qui se voulait fier de sa prédiction…
Et surtout, n’oublions pas de parler de l’abrogation de Hadopi qu’à maintes et maintes reprises vous avez assuré qu’elle resterai, en sous entendant que les promesse du candidat depuis élu n’étaient que paroles en l’air.
On me rétorquera que ce ne sont que des propositions, et bien oui, justement, pourquoi PCI se lève-t-il comme ayant déjà tout vu alors que rien n’est encore décidé?
Ceci était un ptit coup de sang perso, sans rapport avec la qualité habituelle à laquelle PCI m’habitue. Je ne doute pas qu’il y ai beaucoup de vérités présentées, mais je déplore que depuis plusieures années PCI s’oriente (et donc n’est pas neutre) dans sa vision de ces dossiers.
Le 13/05/2013 à 13h21
a ouai pute borgne GOT so3e07 est sortie, ces con m’ont presque donné envie de l’acheter légalement…..ahhh je peut pas en france avant 4 ans et des brouettes…
hadopi et le csa toujours le mot pour rire.
Le 13/05/2013 à 13h23
Le 13/05/2013 à 13h28
Le 13/05/2013 à 13h47
Le 13/05/2013 à 14h05
Le 13/05/2013 à 14h53
Le 13/05/2013 à 15h11
Le plus fou, c’est que les chaines européennes par exemple ont parfois le droit de ne regarder que le pilote d’une nouvelle série, elles proposent un prix d’achat et c’est la meilleure offre qui l’emporte…sans avoir aucun e garantie sur le nombre de saisons et la qualité de la suite de la saison…
Et donc parfois, TF1 et M6 ont des séries qui ne servent pas ou plus leurs grilles de programmes et à cause de leurs erreurs d’achat, elles font n’importe quoi avec
Le 13/05/2013 à 17h41
Bon ben je vais pas redire ici ce que j’ai déjà dit sur la news précédente, il y a du bon et du mauvais.
Le 13/05/2013 à 17h48
Le 13/05/2013 à 18h21
L’amende serait non plus de 1 500 euros maximum mais de 60 euros. « Un montant de 60 € correspondrait à un an d’abonnement à un service de streaming musical ou à une douzaine de films en VàD à l’acte ». Par contre, en cas de récidive après une première sanction, finie la réponse graduée, et bonjour la sanction aggravée !
Nan mais quel bande d’abrutis !
Ca a déjà été dit mais 60€ c’est un peu moins que le prix d’un VPN ou d’un Rapidshare et autre Fileserve ou Megaupload à l’année.
S’ils préfèrent favoriser le financement de vrais systèmes mafieux à l’étranger plutôt que leur propre simulacre de démocratie ploutocratique… tant pis pour eux ! " />
En ce qui me concerne mon choix est fait et au moins, on aura plus à se taper leurs sales tronches de premiers de la classe. " />
Eux ou les extrêmes, ça ne changera pas grand chose pour nous de toute façon. " />
Le 13/05/2013 à 18h54
Marre marre marre du CSA !
Le 13/05/2013 à 19h03
Le 13/05/2013 à 19h11
Mode d’emploi " /> ON
CSA : “Soit, vous nous dites chez qui vous pompez, soit vous payez (le downloader)” (caricatural)
" />
(c’est pour mieux couper les têtes) " />
Mode choix OFF
Internet épuré dans le premier cas et “on vous a l’oeil dans le second” " />
Le 13/05/2013 à 19h16
Le 14/05/2013 à 12h48
Le 14/05/2013 à 17h44
Le 14/05/2013 à 23h08
Le 15/05/2013 à 10h08
Le 15/05/2013 à 11h57