Des chercheurs assimilent le piratage de fichiers au marché de la drogue
Piquer pour piquer...
Le 10 avril 2014 à 13h00
5 min
Droit
Droit
La répression exercée à l’encontre du partage de fichiers sur Internet, et notamment au travers de l’action de la Hadopi, a-t-elle favorisé la montée en puissance d’une sorte de réseau souterrain du « piratage de proximité », où les contenus s’échangeraient désormais davantage hors-ligne, via des clés USB par exemple ? C’est en tout cas l’hypothèse défendue au travers d’une étude menée par Sylvain Dejean et Raphaël Suire, chercheurs français rattachés au M@rsouin. Explications.
En juillet 2012, Eric Darmon, Thierry Pénard, Sylvain Dejean et Raphaël Suire affirmaient à l’appui d’une étude que le « piratage de proximité » était particulièrement vigoureux en France. Les chercheurs du Marsouin avançaient en effet que 51% des internautes s’étaient déjà procurés de la musique, des films ou des séries à partir de fichiers transmis par des proches via une clé USB ou un disque dur externe. Ce qui frappait surtout, c’est que cette pratique était présentée comme bien plus répandue que les échanges en peer-to-peer (reconnue par 15 % des internautes), le téléchargement direct ou même le streaming.
Quelques semaines plus tard, une étude commandée aux États-Unis par la RIAA, le lobby de l’industrie musicale, arrivait d’ailleurs elle aussi à la conclusion que ce partage de « main à main » était finalement plus important que le piratage de fichiers sur Internet.
Le piratage, une filière souterraine avec des règles similaires au marché de la drogue
À l’appui de l’ensemble des chiffres et éléments obtenus au travers de leur première étude, Sylvain Dejean et Raphaël Suire viennent de publier les conclusions de nouveaux travaux (voir le détail ici), au travers desquels ils ont cherché à appréhender dans quelle mesure l’action de la Hadopi et des différentes actions de lutte contre le piratage avaient conduit au renforcement d’un marché parallèle et souterrain de « piratage de proximité ». À leurs yeux, ce marché et son organisation s’apparentent d’ailleurs directement aux réseaux criminels, et notamment à celui de la drogue.
Les deux auteurs font ainsi un parallèle entre l’organisation des marchés noirs et celui du piratage, qui repose selon eux sur quatre types d’agents : producteurs, importateurs, revendeurs et consommateurs. Comme pour le trafic de drogue par exemple, plus l’on grimpe dans la chaîne, plus les risques de sanctions augmentent. Celui qui télécharge un film via The Pirate Bay sait par exemple qu’il risque bien moins que celui-ci qui va filmer l’œuvre en question au cinéma, pour ensuite la mettre à disposition sur le Net.
Et de la même manière que pour les stupéfiants, les acteurs en présence peuvent retirer de leurs activités illicites des avantages autres que financiers (reconnaissance auprès d’une communauté, etc.). Les auteurs expliquent ainsi qu’en matière de piratage, des échanges sont motivés par « des récompenses symboliques, une quête de légitimité ou parce que certains utilisateurs veulent montrer leurs compétences à leurs proches et à leurs amis », de la même manière que d’autres protagonistes de certains marchés noirs.
Les« consommateurs » craignent la Hadopi, pas les « revendeurs »
Les chercheurs esquissent enfin des types de comportements différents en fonction de leur perception de la menace que représente à leurs yeux la Hadopi. Ceux qui la craignent vont ainsi être tentés d’arrêter d’échanger des fichiers en peer-to-peer, pour éventuellement se rabattre sur d’autres pratiques telles que le streaming par exemple. Sylvain Dejean et Raphaël Suire considèrent qu’il s’agit ici de simples « consommateurs ».
À leurs côtés, se trouvent des internautes sachant éviter la riposte graduée et n’ayant pas peur de ses avertissements. Ces agents vont donc avoir tendance à continuer de télécharger des œuvres protégées, pour ensuite les partager avec des amis ou des proches, hors-ligne. Ce sont ces agents qui occuperaient ainsi la fonction de « revendeurs ». Dejean et Suire font d’ailleurs un parallèle très explicite avec les dealers de drogue : « Un dealer agit exactement de la même manière » expliquent-ils à cet égard, en s’appuyant sur ces cas de « pirates » qui partagent plus qu'ils ne téléchargent eux même. « Il manipule de grandes quantités, pour sa consommation personnelle ou pour y revendre. Il peut offrir une variété de produits différents à des consommateurs et la gérer en fonction de ses propres besoins. »
Un marché noir presque impossible à contrôler
Dans leur conclusion, les auteurs retiennent que le piratage demeure extrêmement difficile à arrêter, de surcroît au regard de l’importance de ce marché parallèle de « proximité ». « Étant donné que le piratage prend des formes très différentes et qu’il se produit même hors-ligne, il est presque impossible de le contrôler. Si elle s’avérait nécessaire, une politique publique optimale en la matière devrait ainsi passer par une autre méthode, et plus particulièrement par le développement d’une offre légale et de nouveaux modèles d’affaires tenant compte de la réalité des comportements numériques » terminent Dejean et Suire.
Des chercheurs assimilent le piratage de fichiers au marché de la drogue
-
Le piratage, une filière souterraine avec des règles similaires au marché de la drogue
-
Les« consommateurs » craignent la Hadopi, pas les « revendeurs »
-
Un marché noir presque impossible à contrôler
Commentaires (126)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 10/04/2014 à 13h30
Le 10/04/2014 à 13h30
Les auteurs expliquent ainsi qu’en matière de piratage, des échanges sont motivés par « des récompenses symboliques, une quête de légitimité ou parce que certains utilisateurs veulent montrer leurs compétences à leurs proches et à leurs amis », de la même manière que d’autres protagonistes de certains marchés noirs
Et faire plaisir au gens sans contrepartie c’est plus possible en 2014, faut toujours vouloir une récompense derrière ?
Le 10/04/2014 à 13h31
L’échange de musique et de films existait bien avant Internet.
Qui n’a pas échangé de cassettes vidéos, audios, livres, etc ?
Maintenant la comparaison avec le marche de la drogue est quelque peu saugrenue pour plusieurs raisons :
Pour ma part les échanges que j’ai pu faire ont toujours été gratuit.
Je doutes qu’un consommateur addictif à la drogue puisse avoir un impact positif sur l’économie (ou tout autre domaine d’ailleurs !)
Bref, cette étude semble être réalisée avec un objectif précis : donner du grain à moudre aux Majors et autres ayant droits pour justifier la nécessaire “criminélisation” des téléchargements illicites.
Après avoir associé un téléchargeur à un voleur (association qui n’a finalement donné aucun fruit), on essaye de le confondre avec un criminel.
" />
Le 10/04/2014 à 13h32
Le piratage est une drogue, comme la Culture. Ceci dit, à choisir, je préfère le pinard. Enfin, celui des autres….
Le 10/04/2014 à 13h35
Le 10/04/2014 à 13h37
Le 10/04/2014 à 13h38
Les« consommateurs » craignent la Hadopi, pas les « revendeurs »
Bon, personnellement je n’ai pas encore vu de revendeur dealer des clé USB en bas de chez moi -_-
La plupart des échanges comme dit plus haut se font dans un cadre collègues / amis, et gratuitement, ce qui fait une grosse différence avec le trafic de drogue quand même…
Le 10/04/2014 à 13h38
Le 10/04/2014 à 13h42
c’est donc pour ça que je voyais des geeks tenir les mures dans la rue… " />
Le 10/04/2014 à 13h43
Le 10/04/2014 à 13h46
je me prendrais bien un petit rail de coke de mkv …..
ils sont sérieux sans dec !!!!!
cela n’a absolument rien à voir on peut pas en trouver dans la rue (barbes), je vois bien le mec avec sa clé USB en te demandant si tu une saison de games on trones….
Le 10/04/2014 à 13h46
Le 10/04/2014 à 13h50
Ils ne parlent pas des indiens/pakistanais du métro parisien avec leurs DVD vendus à la sauvette?
Le 10/04/2014 à 13h50
Le 10/04/2014 à 13h51
Le 10/04/2014 à 13h52
Le 10/04/2014 à 17h05
Le 10/04/2014 à 17h11
Le 10/04/2014 à 17h18
Le 10/04/2014 à 17h22
Le 10/04/2014 à 17h31
Ha pourtant j’aurai trouvé que cette comparaison avait plutôt lieu fin 90/ début 2000 avec les premiers chanceux à avoir l’internet illimité chez papa/maman et qui revendait sous le manteau à la sortie du lycée des cd-rom de jeux piratés. On aurait pu facilement comparer ça au marché de la drogue avec le fait qu’il y avait revenu financier pour le revendeur.
Pratique qui a rapidement sombré dans l’ombre avec l’explosion de l’internet illimité et des coûts d’abonnements réduit. Tout le monde pouvait soudainement s’approvisionner gratuitement et facilement.
Et j’ai du mal à croire qu’aujourd’hui le marché de l’échange hors ligne soit si important. Ca échange de temps à autre quelques fichiers mais pas avec la même structure et organisation que le marché de la drogue.
Les gens continuent à DL eux mêmes généralement voir se rabatte sur le streaming. Perso je préfère une fois chez moi prendre quelque minutes à DL un truc que j’ai vu chez un pote que de me ballader avec un DD externe pour qu’il me le copie. Et j’ai pas croisé beaucoup de gens se balladant avec un DD externe dans le sac ou la poche. Mais ce n’est que mon point de vue surement pas une généralité.
Le 10/04/2014 à 17h39
Le 10/04/2014 à 17h42
Le 10/04/2014 à 17h57
Je n’exerce aucun centage sur personne (je ne dénonce pas, moi " />)
Le 10/04/2014 à 18h05
Ces chercheurs pourraient être assimilés à des drogués ????
Pendant qu’on y est….
Le 10/04/2014 à 18h07
Le 10/04/2014 à 18h07
Le 10/04/2014 à 18h22
J’vais m’fumer un ptit divx " />
Faites tourner.
Le 10/04/2014 à 18h35
Je propose que l’on taxe les supports de stockage au point de les rendre, inaccessible au gens.
Ou encore on pourrais couper les mains des gens qui s’échange des fichiers comme dans certains pays du moyen orient.
Dans quelle monde vivons nous ?
Arf de toute m’enfou je vais que au ciné sinon j’achète pas leur merde ( dvd, blu ray, cd, mp3)
Le 10/04/2014 à 18h48
Sony (Music) vend des clé USB, comme il vendait des graveurs de CD dans ma jeunesse, c’est eux les gros bonnet qui fournissent la came au dealer et qu’il faut mettre sous les verrous " />
Le 10/04/2014 à 19h48
Le 10/04/2014 à 20h00
Le 10/04/2014 à 13h06
Ils vont mettre sur la piste des pirates,des chiens renifleurs de données illicites " />
Le 10/04/2014 à 13h09
Sauf que la drogue tue pas mal de monde …
Et puis, entre dealer de la merde et dealer de la culture/du divertissement, y’a quand même une grande différence " />
Le 10/04/2014 à 13h10
Quand j’ai lu RIAA, je me suis arrêté de lire la news. Ceux sont eux les drogués, ben oui, lors des procès, elle demande des sommes exorbitantes pour pouvoir s’acheter plus de came " />
Le 10/04/2014 à 13h11
Un marché noir presque impossible à contrôler
Dans leur conclusion, les auteurs retiennent que la lutte contre le piratage demeure extrêmement difficile à arrêter, de surcroît au regard de l’importance de ce marché parallèle de « proximité ». « Étant donné que le piratage prend des formes très différentes et qu’il se produit même hors-ligne, il est presque impossible de le contrôler. Si elle s’avérait nécessaire, une politique publique optimale en la matière devrait ainsi passer par une autre méthode, et plus particulièrement par le développement d’une offre légale et de nouveaux modèles d’affaires tenant compte de la réalité des comportements numériques » terminent Dejean et Suire.
Legalize It " />
Le 10/04/2014 à 13h11
Pouvons nous considérer les majors comme des dealers aussi … ?
à méditer , tiens !
Le 10/04/2014 à 13h12
Le 10/04/2014 à 13h12
Le 10/04/2014 à 13h13
Le 10/04/2014 à 13h13
“Mes 35Go par jour, je veux mes 35Go par jour !!!!!!!! Je suis en manque !!!!!”
" />
Le 10/04/2014 à 13h13
Tout ça à cause de la répression !!! " />
Le 10/04/2014 à 13h14
Bah, c’est du peer to beer.
C’est pourtant bien connu !
Le 10/04/2014 à 13h15
Ils auraient pu faire le parallèle avec la prohibition.
Le 10/04/2014 à 13h18
“Take me to your dealer ! ” " />
Le 10/04/2014 à 13h17
Et pendant qu’il traque les clefs USB sous le manteau, les seedbox vont un benef fou…
Le 10/04/2014 à 13h18
rajoutez des prostituées et on a bon sujet pour “enquête exclusive” " />
Le 10/04/2014 à 13h19
" />
Le 10/04/2014 à 13h21
Le 10/04/2014 à 13h22
En espérant que des bonhommes de la HADOPI/Ministère de l’inculture prennent le temps de le lire ce papier… ça semble INtéressant.
Le 10/04/2014 à 13h22
Et sinon, oui, les choses fonctionnent comme cela désormais.
En bref, on retourne à cette époque pré-2000 où si tu veux mater des films, il faut avoir des potes. Fais chier, moi qui aime boire ma bière tranquille.
Le 10/04/2014 à 13h22
Breaking bad 2.
Un jour un prof de musique découvre qu’il a un cancer incurable. Voulant assurer le futur de sa famille, il décide de donner ses oeuvres illégalement sur internet. Au passage il s’assure de jolis profits en mettant toute sa connaissance et sa collection hallucinante de musique à disposition sur internet. Il finira avec un empire, allant jusqu’à descendre le fondateur de ThePiratesBay.
New.success.story
Ou:
T’as pas de la weed? Hey t’as pas la dernière de Guetta? J’suis en bad là… Quitte à consommer de la merde…
Le 10/04/2014 à 13h24
Le 10/04/2014 à 13h25
Le 10/04/2014 à 13h25
… le développement d’une offre légale et de nouveaux modèles d’affaires tenant compte de la réalité des comportements numériques
Depuis le temps qu’on le dit, peut être qu’un jour…
Le 10/04/2014 à 13h26
Le 10/04/2014 à 13h27
fatiguants avec leur histoires de piratage , toujours les memes débats, toujours les memes qui comprennent pas " />
Le 10/04/2014 à 13h28
Le 10/04/2014 à 13h28
N’importe quoi. Pendant quelques années, quand le piratage s’apparentait surtout au gravage de CD et DVD, on a pu assister à un phénomène ayant quelques points communs, parce que c’était des médias physiques, et donc payants, mais ça s’arrête là.
Maintenant, même s’il peut effectivement arriver d’avoir dans son entourage une espèce de “dealer” compulsif de DL toujours enclin à proposer des tera de données (mais même là la comparaison est largement poussive), l’immense majorité des échanges de main à main sont tout simplement à mettre sous le compte des liens humains les plus basiques : entre proches (amis, famille, collègues). Comme pour n’importe quel échange de la vie de tous les jours, c’est de l’entraide et du vivre-ensemble, c’est juste la vie.
C’est d’ailleurs pourquoi la conclusion est cependant tout à fait appropriée. À moins de sombrer dans la dictature, impossible d’empêcher le déroulement de ces liens dans la sphère intime des individus. Réfléchir à une offre légale suffisamment crédible est la seule réponse appropriée.
Le 10/04/2014 à 13h29
« Étant donné que le piratage prend des formes très différentes et qu’il se produit même hors-ligne, il est presque impossible de le contrôler. Si elle s’avérait nécessaire, une politique publique optimale en la matière devrait ainsi passer par une autre méthode, et plus particulièrement par le développement d’une offre légale et de nouveaux modèles d’affaires tenant compte de la réalité des comportements numériques »
Ca c’est quand même extrêmement vrai et ça fait des années, bien avant la mise en place d’Hadopi, qu’on se tue à le dire ici même.
Le 10/04/2014 à 13h52
Le 10/04/2014 à 13h52
Le 10/04/2014 à 13h52
Le 10/04/2014 à 13h53
Le 10/04/2014 à 13h58
Le 10/04/2014 à 14h00
Le 10/04/2014 à 14h01
Comme quoi être major tenir un Coffee shop,c’est normal. " />
Le 10/04/2014 à 14h07
Des chercheurs assimilent le piratage de fichiers au marché de la drogue
Mater un bon BDrip en fumant un " /> il n’y a rien de tel, en effet." />
" />" />" />
Le 10/04/2014 à 14h08
Le 10/04/2014 à 14h12
les auteurs retiennent que la lutte contre le piratage demeure extrêmement difficile à arrêter
lapsus révélateur " />
Le 10/04/2014 à 14h16
Le 10/04/2014 à 14h18
Le 10/04/2014 à 14h20
Le 10/04/2014 à 14h20
Le 10/04/2014 à 14h21
Le 10/04/2014 à 14h23
c’est bien ils ont trouvé quelques comportements identiques et maintenant ils brodent et font un énorme syllogisme pour les arranger.
Comme certains l’ont dit, ce n’est pas le produit qui est illicite, mais ce qu’on fait d’un produit licite. On enlève l’idée que la drogue est payante, les dealers sont rémunérés, ce qui n’est absolument pas le cas de 99% des pirates.
A mon humble avis, la pratique qui consiste à venir filmer en salle est en perte de vitesse. Bon nombre de personnes préfèrent sans doute attendre de pouvoir télécharger une copie du film quand il sort en DVD/Bluray pour avoir une qualité décente.
D’ailleurs on pourrait rétorquer avec les études sur les pirates qui dépenseraient plus que la moyenne pour des produits culturels. Et dans certains cas c’est juste que les tarifs sont abusifs, comment justifier le prix des animes à 40euros les 12 épisodes? franchement on en est à 1000 euros pour une série complète, c’est irréel…
Le 10/04/2014 à 20h13
Le 10/04/2014 à 20h55
@ brice.wernet,
Il est vrai que ceux qui ne savent pas pirater cherchent des sources chez les proches. ils ne pensent pas à mal, mais la faute de la chronologie des médias ne les poussent plus à acheter l’original. Sauf si la qualité est meilleur que leur copie.
Et surtout si le film est super.
Alimenter des groupes terroristes, ça tient du fantasme (de la peur), je dirais plutôt de gens qui préfèrent rouler en Ferrari que d’un kamikaze " />
Si des gens utilisent un OS piraté, c’est que surfer est plus primordial pour eux que de s’acheter un PC avec un nouvel OS (windows bien sûr, à défaut de mieux) et même avec un OS officiel, il se retrouveront aussi impuissant qu’avec un Os piraté, il ne savent pas ce qu’est un cookie et un virus, ils mettent un anti-virus, même s’il est gratuit, ce n’est pas grave " />" /> (j’ai un antivirus " />)
J’en connais des gens comme ça, ils font des conneries, mais c’est pas grave, “j’ai rien à cacher” " />
Le 11/04/2014 à 04h24
La prohibition booste artificiellement la valeur du produit; à la fin du 19ème siècle la culture du chanvre était libre, ce sont les américains qui pour des basses raisons de marché du coton qui en ont fait un marché réglementé en le “diabolisant” avec la désaffection des industriels pour cette fibre sa culture est devenue rare et spécialisée pour ses sous produits devenus illicites dans la plupart des pays occidentaux mais pour des raisons de marché et non de santé publique sinon nous fumerions tous notre saucisson au dessert à prix modéré.
C’est de cette manière que M. Nègre à cru pouvoir maintenir un marché sans comprendre que ce n’était pas sa nature physique (CD, DVD) qui était en cause mais son mode de diffusion.
C’est pourquoi j’éviterais la diffamation à l’égard de ce Monsieur qui n’a tout simplement compris qu’il fallait investir dans des serveurs plutôt que de chercher à rentabiliser ses presses à CD/DVD.
Et fort du constat de la baisse de ses revenus ils a préféré rameuter quelques abrutis de politiques et d’artistes (souvent ceux qui ne ce sont jamais confrontés à la scène).
En conclusion : pourquoi chercher à réglementer un marché alors que la plupart des consommateurs sont prêts à changer de mode de consommation; il suffit de trouver le juste prix de distribution du produit sous sa nouvelle forme : suffisamment bas pour que le consommateur ne tente pas de se le procurer autrement sufffisamment cher pour que les frais de distribution et l’artiste soient payés..
Rappelez-vous la surtaxe française sur les CD vièrges du jour au lendemain les achats se sont faits en masse sur les sites belges ou retrouvés par palettes sur les trottoirs de montgallet.
Le 11/04/2014 à 05h04
Ils étaient drogués ces chercheurs ?" />" />" />
Le 11/04/2014 à 05h07
Le 11/04/2014 à 08h10
Le 11/04/2014 à 08h13
Ils écoutaient du raï pendant leurs recherches ?
Le 11/04/2014 à 08h14
Le 11/04/2014 à 08h23
Le 11/04/2014 à 08h33
[quote:4988773:lcomment justifier le prix des animes à 40euros les 12 épisodes? franchement on en est à 1000 euros pour une série complète, c’est irréel…[/quote]
Oui mais non un anime c’est plus de 200k euros pour un seul épisode et ça attire un public ridicule en nombre comparé à une série américaine. Tu veux qu’ils rentabilisent comment leurs séries ?
Et encore sois content de pas avoir les prix japonais qui sont trois fois ou plus ceux d’ici.
Le 11/04/2014 à 10h05
Il y’a 20⁄10 ans, personne n’allait en prison pour avoir dupliquer une K7 ou un CD et l’industrie musicale se portait plutôt bien il me semble… C’est d’ailleurs cette même industrie qui te vendait les moyens de le faire. Je crois parfois que les maisons de disque font pression pour obtenir des lois qui compenseront leur incompétence à faire fonctionner leur business de façon saine.
Le 11/04/2014 à 10h29
Le 11/04/2014 à 10h30
Le 11/04/2014 à 13h05
Le 11/04/2014 à 14h20
Quelques semaines plus tard, une étude commandée aux États-Unis par la RIAA, le lobby de l’industrie musicale, arrivait d’ailleurs elle aussi à la conclusion que ce partage de « main à main » était finalement plus important que le piratage de fichiers sur Internet.
Comme par hasard ! " />
Et la triche, le plagiat voire la main-mise sur les découvertes de leurs subordonnés/étudiants pour leur compte chez certains scientifiques ou professeurs-chercheurs, c’est quoi, selon ces “chercheurs” ?
Le 11/04/2014 à 18h57
Le 12/04/2014 à 08h03
il aura fallu payer des chercheurs pour sortir ça ?
et demain ils trouveront quoi pour justifier leur existence ?
Le 12/04/2014 à 08h34
Le 10/04/2014 à 14h28
Le 10/04/2014 à 14h32
Le 10/04/2014 à 14h33
Le 10/04/2014 à 14h37
Le 10/04/2014 à 14h42
Le 10/04/2014 à 14h43
Le 10/04/2014 à 14h43
Le 10/04/2014 à 14h44
sur quatre types d’agents : producteurs, importateurs, revendeurs et consommateurs.
Donc tous les échanges marchands fonctionnent comme le marché de la drogue. Oh wait… " />
Le 10/04/2014 à 14h46
Le 10/04/2014 à 14h47
Les deux auteurs font ainsi un parallèle entre l’organisation des marchés noirs et celui du piratage, qui repose selon eux sur quatre types d’agents : producteurs, importateurs, revendeurs et consommateurs. Comme pour le trafic de drogue par exemple
Ouais, beh les auteurs feraient bien d’arrêter… la drogue, non parce que sérieux quoi, ils sont juste cons ou bien complètement crétins, comment…bien payés par le lobby de l’industrie culturelle, ah oui, ça c’est sûr. " />
Le 10/04/2014 à 14h48
Le 10/04/2014 à 14h53
Pff encore une étude qui prends des bananes, pour parler de pommes en comptant des poires …
Le “piratage main à la main” a existé bien avant internet . Et il a continué malgré internet, pourquoi télécharger un film pendant des jours sur p2p alors que ma cousine ou mon voisin l’a déjà depuis hier ? un cd ou un periph usb et hop …
à l’époque du VHS, de la K7 audio et de la disquette c’était déjà là le cas et çà représenté 100% du piratage. C’est ce qui a fait le succès des magasins de locations des années 80-90, je ne parle même pas de l’Amiga et de l’Atari ST parce qu’on peut argumenter des mois …
Quand j’étais gamin, mon oncle avait un ami qui travaillait dans un studio de doublage, j’avais ma VHS Disney chaque année alors que le film n’était pas encore au cinéma.
Pareil pour la VHS sous titré en russe de star wars la menace fantôme, elle est passé presque partout …
Le 10/04/2014 à 14h53
Le 10/04/2014 à 14h56
Le piratage, une filière souterraine avec des règles similaires au marché de la drogue
" /> J’ai perdu mon pari. J’avais parié sur la pédophilie…" />
Le 10/04/2014 à 14h57
Le 10/04/2014 à 14h57
Le 10/04/2014 à 15h01
Dans leur conclusion… une politique publique optimale en la matière devrait ainsi passer par une autre méthode, et plus particulièrement par le développement d’une offre légale et de nouveaux modèles d’affaires tenant compte de la réalité des comportements numériques » terminent Dejean et Suire.
Encore une conclusion pro-licence globale…z’ont rien compris." />
Mais puisqu’on leur dit que les pirates mangent les enfants…." />
Le 10/04/2014 à 15h07
Le 10/04/2014 à 15h09
Le 10/04/2014 à 15h09
Pas plus tard qu’hier, j’ai eu envie de télécharger cette nouvelle série “Silicon Valley” diffusée pour la première fois mardi soir (je crois) aux US ; mais bon, comme le piratage c’est le mal, j’attendrai une sortie sur les chaînes FR, d’ici quelques années, quand j’aurai oublié.
Le 10/04/2014 à 15h15
Le 10/04/2014 à 15h21
Ils feraient mieux de s’intéresser au blanchiment d’argent via les monnaies virtuelles qui est juste en train d’exploser un peu partout.
Oui oui, vous pouvez revendre vos golds pour de l’argent réel et je ne vous fait pas de dessin sur la provenance de cet argent.
Le 10/04/2014 à 15h28
Le 10/04/2014 à 15h32
Bizarre, moi j’aurai évoqué ceux qui sont drogués aux téléchargements dans le sens où ils ne regardent pas le quart de la moitié de ce qu’ils téléchargent..
Télécharger pour télécharger, c’est une vraie addiction !
D’où le sous-titre: piquer pour piquer " />
Le 10/04/2014 à 15h47
Le 10/04/2014 à 15h50
Des chercheurs assimilent le piratage de fichiers au marché de la drogue
Et pourquoi pas des dealers nazis zombies tant qu’ils y sont.
Tu me diras, les drogués rapportent aussi beaucoup aux multinationales du médicament aussi, un peu comme les pirates qui consomment plus de produits culturels (en valeur)
Le 10/04/2014 à 15h55
Le 10/04/2014 à 16h03
Le 10/04/2014 à 16h09
“À leurs yeux, ce marché et son organisation s’apparentent d’ailleurs directement aux réseaux criminels, et notamment à celui de la drogue.”
Et se sont des chercheurs qui déduisent une telle théorie ? Des débiles mentaux oui !
Il n’y a plus qu’à attendre la suite des adjectifs : pédophiles, terroristes, nazis, négationnistes… et j’en oublie sûrement " />
Le 10/04/2014 à 16h16
Le 10/04/2014 à 16h48
Le 10/04/2014 à 17h03
c’est bien connue les pirates sont des drogués de …
…
musiques.
" />