.Vin, .Wine : les raisins de la colère d’Axelle Lemaire
.Wine of change
Le 29 juillet 2014 à 09h11
2 min
Droit
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Voilà quelques jours Axelle Lemaire considérait dans un communiqué musclé que l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers « n'est plus aujourd’hui l'enceinte adéquate pour discuter de la gouvernance de l'Internet ». Elle témoignait de sa volonté de défendre les viticulteurs français face à la volonté de l'ICANN de ne pas tenir compte des AOC dans la gestion des .Vin et .Wine. Manque de chance pour la secrétaire d’État au numérique, les autorités européennes ont estimé que les discussions allaient continuer.
Ce communiqué publié voilà quelques jours à l’issue de la cinquantième réunion de l’ICANN, témoigne de la colère de la France sur la question des appellations contrôlées en matière viticole. Alors que l’organisme américain va ouvrir à enregistrement les .Vin et .Wine dans une perspective plutôt commerciale, Paris regrette que l’entité refuse « de prendre en considération les mesures de sauvegarde proposées par les organisations de protection des indications géographiques ». La France milite en effet pour l’inclusion d’une clause de sauvegarde pour les indications géographiques, ce que les États-Unis et l’Australie refusent.
Il y a du gaz dans le .Vin
Pour Paris, le risque serait de voir des AOC déposées sur des .Vin ou .Wine échapper aux viticulteurs français. « Les procédures actuelles de l’ICANN mettent en lumière son incapacité à prendre en compte les préoccupations légitimes des États et à garantir une gestion commune des ressources dans le sens du respect de la diversité culturelle et de l'équilibre des intérêts dans les secteurs économiques que ses décisions affectent » estime Axelle Lemaire.
L’Europe fait sauter le bouchon souhaité par Lemaire
La demande de la secrétaire d’État au numérique visant à stopper les discussions avec l’ICANN a eu une portée aussi forte qu’une balle à blanc en Europe, à en croire cette note publiée depuis par le Conseil de l'Union européenne par les ministres de l’agriculture.
Si la présidence de cette institution a bien conscience des risques soulevés par certains États membres, elle indique que la Commission européenne « a confirmé son intention de continuer les discussions avec l’ICANN sur cette question. »
.Vin, .Wine : les raisins de la colère d’Axelle Lemaire
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Il y a du gaz dans le .Vin
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L’Europe fait sauter le bouchon souhaité par Lemaire
Commentaires (97)
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Le 29/07/2014 à 12h58
si je dépose un applestore.vin et goole.wine, vous pensez que j’aurais un souci ?
Le 29/07/2014 à 13h00
Le 29/07/2014 à 13h28
Le 29/07/2014 à 13h31
Le 29/07/2014 à 14h58
Le 29/07/2014 à 15h07
Le 29/07/2014 à 16h54
Le 29/07/2014 à 16h57
Le 29/07/2014 à 19h44
il reste .pochtron et .gueuledebois " />
Le 29/07/2014 à 20h00
Le 29/07/2014 à 20h01
Le 30/07/2014 à 01h56
Le 29/07/2014 à 09h15
en lisant trop vite j’ai cru qu’il s’agissait de l’extension .Vine … " />
Le 29/07/2014 à 09h19
La France milite en effet pour l’inclusion d’une clause de sauvegarde pour les indications géographiques, ce que les États-Unis et l’Australie refusent.
“Wine Is Not European”
" />
Le 29/07/2014 à 09h19
Le 29/07/2014 à 09h19
Mouais, je vois pas bien pourquoi ils iraient s’emmerder à prendre en compte une petite exception culturelle française…
Ça doit déjà pas être pris en compte pour les bouteilles (à moins que la loi sur le copyright ne défende ce cas de figure..)
Le 29/07/2014 à 09h22
Perso je préfère le premier arrivé premier servi, traditionnel pour les NDD, aux merdier que la France à mise en place pour le .fr !
Le 29/07/2014 à 09h23
Les procédures actuelles de l’ICANN mettent en lumière son incapacité à prendre en compte les préoccupations légitimes des États et à garantir une gestion commune des ressources dans le sens du respect de la diversité culturelle et de l’équilibre des intérêts dans les secteurs économiques que ses décisions affectent
Ça met surtout en lumière que c’est une société américaine qui se contre-fout des appellations locales. Si en plus ça permet à une grosse boite de vendre son vin sur pomerol.wine, c’est tout bénef.
Le 29/07/2014 à 09h25
Le 29/07/2014 à 09h26
Ca me parait un peu le merdier cette histoire.
Autant la France veut préserver ses appelations et c’est normal, autant “vendre” les nom de domaine en .vin ou .wine pue l’extorsion d’argent pur et simple.
Surtout qu’au final, on a vu des .eu, .machin ect… pour au final n’utiliser que les .fr ou .com.
Le 29/07/2014 à 09h27
Le 29/07/2014 à 09h29
Le 29/07/2014 à 09h29
J’ai hâte de voir un site crémant-alsace.vin faisant référence à une production californienne !
Le 29/07/2014 à 09h31
ah ce sous titre !
YouTube
merci pour cet air que je vais avoir dans la tête toute la journée ^^
Le 29/07/2014 à 09h32
Pour Paris, le risque serait de voir des AOC déposées sur des .Vin ou .Wine échapper aux viticulteurs français.
Je comprends pas là, on peut déposer un AOC sur un site Internet ?
Et donc Mme Lemaire voudrait “réserver” ces sites aux français ? Et elle se plaint de l’ingérence d’un état dans la gestion des noms de domaine alors que c’est ce qu’elle veut faire ?
Le 29/07/2014 à 09h32
Facile, laissons le vin au .vin et créons le .aoc " />
Le 29/07/2014 à 09h35
Le 29/07/2014 à 09h35
En même temps les règlementations actuelles permettent déjà de faire respecter les AOC. Des viticulteurs étrangers ont déjà été condamnés et même la Chine (" /> www.leparisien.fr/economie/l-appellation-champagne-enfin-protegee-en-chine-27-05-2013-2840381.php) les reconnaît !
Le 29/07/2014 à 09h37
Le 29/07/2014 à 09h41
Ce que j’en comprends c’est que par exemple si un texan veut disposer du champagne.vin ou champagne.wine il peut le demander et l’obtiendra s’il est le premier.
idem pour cote-du-rhone.vin deposé par un chinois.
C’est contre ça que la ministre veut se premunir.
Enfin c’est ce que j’ai compris.
Le 29/07/2014 à 09h41
Cette ouverture des extensions est une connerie monumentale à mon sens. On se démerdait très bien jusqu’à maintenant avec un nombre limité d’extensions accessible à tous (sauf pour les extensions nationales). Je ne vois pas bien ce que va nous apporter des extensions du type “.amazon” ou encore “.vin”.
Il y a clairement un intérêt pour les grosses multinationales qui vont obtenir un monopole sur les meilleures extensions, mais où est l’intérêt général dans tout ça ?
Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur le prix de ces nouvelles extensions sur OVH :
A côté de ça un .com ou un .fr sont à 8.39 euros/an… Elle est belle l’innovation… Sans compter que bon, entre monsite.com ou monsite.fr et monsite.technology ou monsite.company, le choix est vite fait en ce qui me concerne… Déjà le temps que t’explique à ton interlocuteur que monsite.company c’est une adresse web " />
Le 29/07/2014 à 09h43
L’Europe prendrait la défense d’un de ses état-membres face aux pays anglo-saxons ???
Mais vous êtes malades! " />
La solidarité européenne doit se limiter à la libre circulation des biens et des personnes. Pour le reste merci de vous brosser.
Bien cordialement,
" />
Le 29/07/2014 à 09h43
maintenant il faut une extension en .vin pour les vendeur de vin c’est nawak si chaque produit doit avoir son extension ça va devenir un bordel monstre.
Le 29/07/2014 à 10h17
Le 29/07/2014 à 10h26
Le 29/07/2014 à 10h37
Le 29/07/2014 à 10h37
Le titre !! " /> " />
En forme le Marc. " />
Le 29/07/2014 à 10h38
Le 29/07/2014 à 10h40
Le 29/07/2014 à 10h47
Le 29/07/2014 à 11h00
On décide que les DNS racine sont une structure critique pour notre économie et que tous les FAI européens doivent utiliser une version européenne.
Celle-ci continue de se synchroniser avec les autres DNS racines sauf conflit qu’on résout sans en référer à l’ICANN. (qq1 dépose champagne.wine c’est ok en Europe jusqu’à ce que le syndicat viticole champenois décide de préempter le nom. A partir de ce moment là en Europe cela pointe sur un domaine différent du reste du monde)
Ca induit de la fragmentation mais ça fera peut-être bouger les choses.
Le 29/07/2014 à 11h07
Je ne vois pas trop le problème.
Il y aura une période ou les détenteurs de marques pourront poser leur propriétés (les AOP sont protégés par des associations donc elles pourront demander un droit sur leur noms).
Et pour ceux qui affirment que c’est un problème franco-français c’est idiot, c’est un problème qui concernent tout le monde (les AOP sont mondiales…)
Le 29/07/2014 à 11h10
Le 29/07/2014 à 11h11
Le 29/07/2014 à 11h13
Le 29/07/2014 à 11h15
Les procédures actuelles de l’ICANN mettent en lumière son incapacité à prendre en compte les préoccupations légitimes des États […]
Des États ? " />
Cadeau 2:54
Le 29/07/2014 à 11h28
Le 29/07/2014 à 11h29
Le 29/07/2014 à 11h34
Le 29/07/2014 à 09h44
Le 29/07/2014 à 09h44
Mais si c’est une AOC, c’est unr marque déposée quelque part non ? Dans ce cas il faut faire jouer le cyber-squattage. Si un quidam dépose renault.vin et y vend de la contrefaçon d’une Clio, Renault peut très bien faire jouer ses droits et défendre son image et son nom. Pourquoi ça serait différent pour le vin ?
Le 29/07/2014 à 09h47
Le 29/07/2014 à 09h48
Le 29/07/2014 à 09h49
Le 29/07/2014 à 09h51
Le 29/07/2014 à 09h52
Le 29/07/2014 à 09h58
Le 29/07/2014 à 09h59
Tout ce merdier pour deux pauvres extensions… Les châteaux n’utilisent déjà pas toutes les extensions existantes, alors pourquoi râler pour celles-ci plus que pour les autres? OK il y a le mot “vin”, mais ça c’est valable en FR, et en EN pour le .wine. Ils vont faire ça pour toutes les langues du monde?
Le 29/07/2014 à 09h59
Le 29/07/2014 à 10h01
Le 29/07/2014 à 10h02
Le 29/07/2014 à 10h04
Le 29/07/2014 à 10h07
Le 29/07/2014 à 10h12
Le 29/07/2014 à 10h12
Le 29/07/2014 à 11h36
Le 29/07/2014 à 11h36
Le 29/07/2014 à 11h50
Le 29/07/2014 à 11h50
Le 29/07/2014 à 11h52
Le 29/07/2014 à 11h57
Ceci est à préserver.
" />
Le 29/07/2014 à 11h58
Le 29/07/2014 à 11h59
Le 29/07/2014 à 12h05
Le 29/07/2014 à 12h06
Le 29/07/2014 à 12h10
ICANN = USA, donc tant que les US font leur business, les autres la ferment, point.
Le 29/07/2014 à 12h17
Le 29/07/2014 à 12h17
Je vais de ce pas déposer depardieu.vin … Hihihi
Le 29/07/2014 à 12h18
Le 29/07/2014 à 12h20
Le 29/07/2014 à 12h21
Le 30/07/2014 à 10h10
Le 30/07/2014 à 10h40
Le 30/07/2014 à 10h47
Je trouve gros que tout ça arrive en même temps : dans les négociations pour l’accord commercial transatlantique, les USA luttent becs et ongles pour pouvoir utiliser nos AOC et IGP chez eux (genre “Champagne de Californie” " /> ). En parallèle, voilà que l’ICANN prend cette décision. Hmm pressions des bords sur cet accord transatlantique, qui fait qu’on va ENCORE y perdre de façon absolument stupide.
Le 30/07/2014 à 13h27
Le 30/07/2014 à 13h29
Le 30/07/2014 à 13h38
Le 30/07/2014 à 13h46
Le 30/07/2014 à 14h23
Le 30/07/2014 à 15h32
Le 30/07/2014 à 22h49
En résumé:
N’importe qui peut faire du gewurztraminer car c’est une AOC et pas un marque déposée ==> déjà vu aux US un vin qui n’a rien à voir avec le notre
Si tu veux faire un margaux.vin c’est pas possible car c’est le nom de l’entreprise du château du même nom (à vérifier, c’est peut être toto SARL)
Je ne comprends pas trop ce qui vous choque. C’est pas un site web qui va faire un vin et c’est pas les châteaux qui vont devenir pauvres avec cela.
Ils n’ont qu’à bien faire référencer les .fr et .com. et comme dit plus haut, le gouv n’a qu’à forcer la main pour acheter les domaines correspondants aux AOC.
Le 31/07/2014 à 13h20
Le 31/07/2014 à 13h26