En Moldavie, la campagne électorale perturbée par des réseaux de désinformation russe
PravdIA
À quelques jours d’une campagne électorale à hauts enjeux politiques et géopolitiques, la Moldavie doit composer avec l’amplification des opérations de désinformation opérées par des acteurs pro-russes.
Le 24 septembre à 14h09
5 min
Réseaux sociaux
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Coincée entre l’Ukraine et la Roumanie, la Moldavie doit se rendre aux urnes le 28 septembre pour des élections parlementaires. Dans un écho d’opérations constatées l’an dernier lors de la première occurrence de la présidentielle roumaine, le pays d’Europe de l’Est est ciblé par des réseaux de propagande et de fausses informations servant les intérêts russes.
De petits groupes recrutés en ligne et dont les activités sont organisées via Telegram travaillent par exemple à fabriquer de faux sondages et à diffuser des messages suggérant que le parti au pouvoir (le PAS, Parti Action et Solidarité) va perdre les élections, à l’inverse de ce qu’avancent des sondages réalisés par des instituts qualifiés. Ces derniers placent le pro-européen PAS devant le BEP (bloc électoral patriotique), plus favorable aux intérêts russes.
Une enquête de la BBC a permis de remonter le fil de l’un de ces réseaux jusqu’à l’oligarque moldave Ilan Shor, sanctionné pour corruption au Royaume-Uni et pour avoir participé à des « opérations d’influence malveillante du Kremlin » aux États-Unis. L’homme est actuellement en fuite à Moscou. En parallèle, le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) a identifié des liens entre un nouveau média visant un public moldave, intitulé REST, et le blog militaire et pro-russe Rybar, dont le principal instigateur est poursuivi ou sous le coup de sanctions de l’Union européenne et des États-Unis pour sa participation à la diffusion de la désinformation du Kremlin.
Scrutin sous haute tension
Le scrutin qui doit se dérouler à la fin septembre est lourd d’implications pour la Moldavie comme pour l’Europe, détaille l’Institut français des relations internationales. Dédié à renouveler 101 sièges au sein du Parlement local, il se déroule dans un contexte de polarisation similaire à celui qui agite d’autres États européens, mais aussi de réelles tensions géopolitiques, alors que la population souffre de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine – la Moldavie a d’ailleurs accueilli de nombreux réfugiés issus de l’État voisin.
C’est dans ce contexte que les opérations de désinformation russes se multiplient, organisées au sein de réseaux dont un, au moins, a été infiltré par la BBC. Au sein des boucles de conversations, la journaliste sous couverture a pu échanger avec une coordinatrice indiquant être de Transnistrie, une région séparatiste loyale à Moscou, et se voir proposer 3 000 lei moldaves (154 euros) pour créer des publications TikTok et Facebook en amont des élections. L’opération serait payée depuis la Promsvyazbank (PSB), une banque étatique russe sous le coup de sanctions internationales.
ChatGPT et faux sondages
Depuis Telegram, les fabricants de désinformation se voient encouragés à utiliser des agents conversationnels comme ChatGPT pour créer leurs messages. Au fil des semaines, la tonalité demandée a évolué. De publications à connotations patriotiques sur de grandes figures moldaves, elle s'est focalisée sur des allégations sans fondement sur le gouvernement actuel ou sur le fait que l’adhésion de la Moldavie à l’UE dépendrait du changement d’« orientation sexuelle » des citoyens vers la communauté LGBT.
Les producteurs de désinformation peuvent aussi se voir entraînés à fabriquer des sondages non officiels en demandant à des passants moldaves qui est leur candidat préféré. Les questions sont formulées de manière à ce qu’une majorité réponde en faveur des intérêts pro-russes… et les auteurs de ces contenus ont aussi pour mission d’enregistrer, sans le dire, celles et ceux qui se déclaraient naturellement soutiens de la Russie.
Multitude de comptes TikTok
La BBC a identifié au moins 90 comptes TikTok dédiés à diffuser ces messages, qui auraient engrangé plus de 23 millions de vues et 860 000 likes depuis janvier 2025. La population moldave, elle, s’élève à 2,4 millions de personnes.
Le DFRLAb, lui, soupçonne le réseau de désinformation d’être encore plus large et d’avoir collecté plus de 55 millions de vues et 2,2 millions de likes sur la seule plateforme TikTok depuis le début de l’année.
Parmi les multiples acteurs identifiés, l’institut américain a retracé un lien direct entre le média REST et des infrastructures de l’écosystème VK cloud, où le média partage de l’espace avec la plateforme de Rybar. Co-créé par Mikhaïl Zvintchouk, le blog est connu pour faire circuler des éléments de narrations pro-russes et des informations sur le champ de bataille ukrainien. Actif sur X, Telegram et TikTok, REST œuvre depuis deux mois à se donner tous les atours d’un média crédible pour être repris par les médias traditionnels, en s’aidant de l’amplification sur les réseaux sociaux de l’écosystème Pravda.
Le 22 septembre, la police nationale moldave a réalisé 250 perquisitions contre plus d’une centaine de personnes, d’après Reuters, dont certaines liées au BEP. La présidente Maida Sandu accuse Moscou d’avoir dépensé des centaines de millions de dollars pour manipuler l’élection, ce que la Russie nie. Maida Sandu a souligné que la souveraineté moldave était « en danger ».
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ChatGPT et faux sondages
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Multitude de comptes TikTok
Commentaires (40)
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Abonnez-vousLe 24/09/2025 à 14h20
Modifié le 25/09/2025 à 09h24
Cet article par exemple est ridicule alors que tout l'euro-atlantisme s'ingère ouvertement dans ces élections pour tenter de tourner, une fois de plus, un pays contre la Russie.
Le 25/09/2025 à 10h24
Je vais te donner un exemple: la Hongrie d'Orban n'a jamais été mise au ban de l'UN alors qu'elle est ouvertement pro Russe et qu'elle soutient le Kremlin.
Je sais que c'est compliqué à comprendre pour quelqu'un qui défend le Kremlin mais oui tous les nationalistes de chaque pays européen prêtent allégeance soit aux US de Trump, soit à la Russie de Poutine, soit aux 2.
L'affirmation d'Aqua concernant ces pseudo "patriotes" de pacotille est donc parfaitement justifiée.
Le 28/09/2025 à 23h45
L'affirmation est évidemment de la propagande mensongère, un patriote n'a certainement pas envie que son pays quitte la coupe des États-Unis pour se retrouver sous celle de la Russie.
Le 29/09/2025 à 09h08
Il faudrait que les "patriotes" agissent autrement alors, parce que leurs discours et leurs actes montrent bien, sinon une volonté, un chemin vers une domination par la Russie.
Le 29/09/2025 à 21h49
Par contre de tous temps, les colonies se sont appuyées sur de grandes puissances opposées à leurs colons pour s'en libérer, ça c'est l'image la plus proche de ce que peuvent avoir en tête des patriotes. Par exemple l'énorme ingérence de l'Ouest en Ukraine (et partout autour) en faveur de ceux qui veulent la libérer d'une influence russe, pour l'enfermer dans l'UE/OTAN.
Encore une fois on compare une puissance se battant en amateurs sur des réseaux sociaux, en faisant du sale c'est sûr (on ne parle même pas des faux drapeaux pour tenter d'affaiblir de l'intérieur ses assaillants, têtes de cochon etc...) et l'éléphant dans le couloir, qui se bat carrément avec les médias de masse pour nos cerveaux, à tel point que la plupart d'entre nous est complètement lobotomisée à un niveau semblable à ce qui a préparé la grande boucherie de 1914.
Le 29/09/2025 à 23h16
Ton discours directement sorti du Kremlin aurait presque pu passer en 2022, mais 3 ans plus tard de destructions et de meurtres de civils gratuits, de provocation à l'égard de l'UE (les drones et les avions dans nos frontières, c'est normal, c'est ça ?), il va peut être falloir apprendre à réfléchir un peu.
Que la Russie ne soit pas capable de prendre frontalement l'UE ne veut pas dire qu'elle ne peut pas nous faire du mal (et même beaucoup), que ce soit militairement (comment on se défend de toutes ces manœuvres sous le seuil ?) ou informationellement (tu en es un cas d'école, merci de ta participation
Ta seule phrase lucide, que l'Ukraine, un état souverain, était prise comme une colonie par la Russie.
On n'a pas besoin d'ingérence, on ne voulait même pas intégrer l'Ukraine sans des réformes majeures et douloureuses. C'est juste que ces "cons d'Ukrainiens" avaient tellement envie d'intégrer une alliance prospère et d'avoir un état de droit qu'ils étaient prêts à mettre en danger le modèle de corruption russe qui rend sa population tellement heureuse.
Modifié le 05/10/2025 à 19h02
Je suis un cas d'école qu'on peut comprendre et endosser le point de vue russe sans être un "agent" oui, vu qu'ils ont raison et que c'est bien nous qui la menaçons et pas l'inverse. Je ne me rappelle pas avoir vu Lavrov ou Poutine débarquer ici pour haranguer les foules de Gilets Jaunes en les invitant à enfin se libérer de la prison euro-atlantiste et néolibérale en rejoignant blablabla, bref un discours bien tourné et manichéen, puis d'armer tout ça. L'inverse a lieu systématiquement. Le sang finit par être versé systématiquement de l'initiative de nos agents. Mais comme c'est "le bon camp", vous l'acceptez.
Le 05/10/2025 à 20h37
Ok, Poutine n'est pas venu lui-même mais c'est pareil.
Le 05/10/2025 à 21h20
C'est vraiment de la mauvaise foi totale, ou de l'ignorance.
Et RT France a été censurée, ce qui est tout simplement intolérable. Si encore c'était une chaîne de propagande de totale mauvaise foi comme LCI ou CNews, ça pourrait se discuter, mais seulement se discuter (sur comment rétablir l'équilibre sans atteindre à la liberté d'opinions etc.).
Le 05/10/2025 à 22h46
Modifié le 29/09/2025 à 16h34
Le 24/09/2025 à 14h41
En gros, ces réseaux d'influence n'ont comme barrière que l'intelligence et l'esprit critique de leurs cibles (les citoyens moldaves). Malheureusement pour les moldaves, à intelligence égale, les menteurs gagnent grâce à la loi de Brandolini (le cerveau est fait comme ça, on n'y peut rien du tout).
Je précise que je be considère pas le peuple moldave plus bête qu'un autre (ni plus intelligent).
Et malheureusement pour les européens, on aura les mêmes attaques et les mêmes résultats...
On pourrait se dire qu'il suffit de faire pareil pour les russes, sauf que eux ont déjà de la censure à la pelle et du lavage de cerveau à longueur de temps, du coup ils sont inatteignables.
Ça pue...
Le 24/09/2025 à 14h55
Le 24/09/2025 à 15h07
Normalement, avec des politiques et des procédures en lesquelles on peut avoir confiance (lol) ce "paradoxe de la tolérance" est censé avoir une réponse déjà bien ficelée. Il FAUT dans une démocratie qui se protège, couper court aux discours d'intolérance qui visent à saper la démocratie. Normalement en démontrant la merde du discours d'en face pour justifier de pas le propager, t'as bon.
... bon la confiance on est bien d'accord que c'est rappé.
Le 24/09/2025 à 16h21
Le 24/09/2025 à 17h23
Le premier relève de la liberté d'expression (même si on n'est pas d'accord), le second non.
Le 24/09/2025 à 17h44
Le 24/09/2025 à 17h58
Il a par ex. été documenté que la propagande russe aux US visait les milieux de gauche comme de droite pour les radicaliser et les diviser au maximum.
On peut ne pas relayer les discours d'extrême droite et être intransigeant pour les modérer quand ils appellent à la violence par ex. (comme pour tout le monde), mais pas les censurer par principe.
En revanche les manipulations et campagnes de propagande d'État étrangers ne doivent pas être protégés par la liberté d'expression et doivent être combattus activement, c'est l'intégrité de nos démocraties qui en dépend.
Le 25/09/2025 à 09h34
Le 25/09/2025 à 11h01
Si on veut reproduire WWII mais avec des armes nucléaires, effectivement, on peut tout laisser dire.
Le 24/09/2025 à 19h17
L’ED, même si elle s’en cache, est foncièrement anti-démocratique et une fois au pouvoir, s’acharne, on l’observe, contre absolument tous contre pouvoirs.
En ce qui me concerne, c’est pas parce que l’ED serait nulle au pouvoir que je ne veux pas l’y voir. Un gouvernement qui n’agit pas comme je l’aimerai, j’appelle ça un mardi. La différence c’est que l’ED fera tout pour ne pas lâcher le pouvoir.
On a des exemples à la pelle. On sait que ça se passe comme ça à chaque fois. On connaît les mécanismes de l’accession au pouvoir de ces gens. Alors pourquoi considèrerait t’on qu’il est anti-démocratique de se prémunir de partis qui veulent museler la démocratie ?
Qu’une partie des citoyens votent pour des idées de merde qui vont faire chier une autre partie des citoyens, c’est une chose. Mais on ne devrait pas pouvoir voter la fin de la démocratie.
Modifié le 24/09/2025 à 19h57
Les exemples sont nombreux. Extrémistes religieux, communistes, militaires, et populistes en tous genre peuvent rapidement devenir des dictateurs en puissance.
Tant qu'un parti ou un candidat respecte, au moins en apparence, les principes républicains et les règles du jeu démocratique, ils ont le droit à la parole et d'être présents sur les bulletins de vote (sans qu'on soit obligé de diffuser leurs messages ou de voter pour eux).
Je ne sais pas si je fais beaucoup plus confiance à Mélenchon qu'à Bardella pour préserver la démocratie. Le type a l'air de rêver autant que Trump d'être un dictateur. Le même genre a péter une durite quand il réalisera que le peuple ne l'adule pas comme il le fantasme, ou que les idées qu'il a radoté toute sa vie ne fonctionnent pas.
Oui, l'extrême droite est un vrai danger, mais je ne vois pas de raison de leur appliquer un traitement spécial tant qu'ils restent dans les clous.
Au final, la démocratie n'existe nul part ailleurs que dans le cerveau des humains, et aucun mécanisme ne pourra la préserver si plus personne n'y croit.
Un principe de base me semble être de ne pas empêcher les gens de s'exprimer sur la base de ce qu'ils pourraient peut-être vouloir faire sans le dire.
Le 25/09/2025 à 00h03
Pour ce qui est de l'extrême gauche, j'avoue que je n'arrive pas à m'en faire une idée précise, ni de définition.
Les communistes extrêmes comme la Russie, par exemple, n'ont jamais été de gauche : c'est juste une extrême droite dominante qui, en plus, utilise une doctrine sensée servir le peuple de telle façon à ce qu'elle l'asservi.
Peut-être que les extrêmes gauche, c'est les révolutionnaires du temps de la Terreur, à priori, pourquoi pas... Mais pour le coup, ça a donné quelque chose de plutôt pas mal après coup, alors que je ne connais pas de pays ayant émergé "par le haut" dans tous les exemples d'extrême droite qu'on a eu dans l'Histoire... mis à part en tirant un trait net sur cette période.
Mais s'il y a des exemples qui peuvent me détromper, je suis preneur, car j'ai bien besoin d'espoir. ^^'
Le 25/09/2025 à 01h09
Les Khmers rouges
Corée du Nord, Cuba, Laos
C'est plutôt pas mal après coup.
Le 25/09/2025 à 09h29
Mais sinon, merci pour les exemples.
Le Ché, par exemple, me pose questions : pourquoi un marxiste s'est-il attaqué à la démocratie ?
Le 25/09/2025 à 10h16
C'est facile la politique :
- rouge -> gauche (ex. Khmers rouges, brigades rouges, fraction armée rouge, ...)
- noir -> droite (ex. chemises noires)
Modifié le 25/09/2025 à 13h05
D'ailleurs, si on s'intéresse au mot Khmers, il désigne l'ethnie d'origine des Cambodgiens qui est majoritaire au Cambodge. Ca vient de l'Empire Khmers ou Empire d'Angkor.
Modifié le 25/09/2025 à 09h50
Et s'il faut parler de l'extrême-gauche :
- Staline était un nationaliste russe (c'est à lui qu'on doit le monde bipolaire de 1945 à 1989 pour assurer la domination russe sur une moitié de l'Europe et du reste du monde)
- le terrorisme communiste a existé (ETA, bande à Baader, Brigades rouges, Action directe, etc) mais la violence sur l'individu était un moyen, pas un objectif comme lorsqu'on veut hiérarchiser les humains selon des critères arbitraires qui viennent de nul part (volonté divine, préjugés raciaux, volonté de dominer la nature des choses, volonté de modeler la société à son idéal).
Être opposé à l'immigration est une lubie, les populations ont toujours migré, les humains comme les animaux, c'est dans leur nature. Une opinion, c'est de savoir ce qu'on fait de ces migrations, pas d'ériger des murs aux frontières (en Israël, ils ont monté des murs, aujourd'hui, ils colonisent des territoires en détruisant des villes et en tuant des civils en masse). C'est ça l'extrême-droite.
Le 25/09/2025 à 13h49
Modifié le 25/09/2025 à 14h26
La différence avec l'extrême-droite est dans l'objectif et le projet. Bien sûr qu'il y a eu des projets marxistes qui ont été violents et des projets réactionnaires, des reculs sociaux qui se sont fait sans violence (si on considère que supprimer un droit à des individus est un bien pour eux ou elles).
Le 25/09/2025 à 14h38
Que ce soit l'URSS, Mao, Che ou les Khmers rouges, je ne vois pas d'exemple de réel extrême gauche : juste des extrêmes droite qui utilisent des narratifs et des outils de l'extrême gauche...
Modifié le 25/09/2025 à 16h34
L'extrême-droite veut un pouvoir autoritaire et un ordre moral et social strict, avec une histoire nationale glorifiée en rejetant ses malheurs sur un ennemi qui ne fait pas partie de son groupe.
La démocratie, c'est pas être de gauche ou de droite, c'est permettre à un groupe humain de s'autodéterminer avec des procédures qui évitent les révolutions et la guerre civile.
Le 26/09/2025 à 13h36
Modifié le 25/09/2025 à 16h37
L'URSS avait un projet de société nouvelle et d'émancipation, idéologiquement c'était un projet de gauche. Mais la population s'est avérée réfractaire à l'arrivée de "l'Homme nouveau" qu'ils souhaitaient construire, et la réalité s'est avérée réfractaire au système économique qu'ils proposaient.
L'asservissement des homme et des animaux est aussi dans la nature humaine.
Le plus courant est l'asservissement par le mythe, qui est le mécanisme central du complotisme - qui fondamentalement vise à remplacer un mythe par un autre - de la propagande, des idéologies et des religions.
Tout ça pour dire que ceux qui cherchent à détruire la démocratie vont s'appuyer sur les idéologies qui les arrangent, souvent l'extrême droite mais pas toujours.
Modifié le 24/09/2025 à 16h56
Ils se like et se re-tweet/re-post entre comptes de désinformation pour faire croire à un intérêt élevé aux algorithmes
Les notes communautaires sur X limitent un peu, faut encore la lire, quand elle publié sous un tweet l'auteur du tweet ne touche plus de revenu sur ce tweet. Faudrait avoir ça aussi sur les autres plateformes
Le 24/09/2025 à 17h03
Le 24/09/2025 à 18h36
Le 24/09/2025 à 21h55
Modifié le 25/09/2025 à 10h42
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