C’est une « urgence absolue » : la France doit héberger les données menacées par Trump
Yapluka

Alors qu’aux États-Unis, les chercheurs et les institutions font face à la suppression de données, la question se pose de leur hébergement en Europe et en France. Mais si les bonnes volontés sont là, dans la pratique, il faudra apporter des moyens importants et pérennes. La réflexion sur des solutions commence.
Le 23 mai à 08h43
10 min
Sciences et espace
Sciences
Lors d’une audition au Sénat ce mercredi 21 mai sur les « conséquences des attaques contre la science aux États-Unis », la question de l’hébergement des données scientifiques par l’Europe et la France a été soulevée.
Dès le début du second mandat de Donald Trump, les chercheurs et militants écologistes américains ont exprimé leur peur d'une nouvelle suppression de données concernant le climat, stockées par les agences publiques américaines. Ils ont cherché des moyens de les sauver. Mais ce problème touche, de fait, toutes les disciplines scientifiques.
- La suppression des données des agences américaines devient réalité
- Trump attaque encore la NASA, la NOAA, la recherche et les données scientifiques
En effet, la paléoclimatologue du CEA Valérie Masson-Delmotte a, par exemple, rappelé « l’arrêt des jeux de données de la NOAA sur le coût des événements extrêmes et des catastrophes climatiques. Ce sont des jeux de données importants pour la recherche, les assureurs, les agences gouvernementales ».
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Commentaires (22)
Le 23/05/2025 à 08h49
Le 26/05/2025 à 09h59
Ah oui, je connais les paroles !
WAKEP UP !
dsfghfhj,ghjdfghfgdfhjdhfj
MAKE UP !
ghjfgbgfbfbsvergergbgf
SHAKE UP !
jdgkkjtgnjddndhndhnghn
Le 26/05/2025 à 16h41
Le 03/06/2025 à 22h03
Chop Suey de System Of A Down
Le 23/05/2025 à 09h49
Le 23/05/2025 à 11h33
Le 23/05/2025 à 11h50
Combien de fois ai-je entendu "oui mais on a des besoins spécifiques et OVH y répondront pas". Tout ça pour trois VM de brin.
Le 23/05/2025 à 11h57
Le 23/05/2025 à 12h10
Je me souvient de folding at home qui avait cette dimention et qui fonctionnait bien.
On peut aussi peut être partir sur l'utilisation du protocole torrent
L'idée serait de mettre à disposition quelques Gio sur nos NAS ou freebox
Le 23/05/2025 à 16h26
C'est donc plutôt une base de donnée spécifique au domaine de la recherche dont ils ont besoin, et non un stockage froid.
600To de stockage froid, on est très très loin des 17+2 millions d'euros évoqués.
En Scaleway Glacier, on arrive à 150k€ pour 10ans de stockage.
En Scaleway Multi AZ, on arrive à 1 millions d'euro pour 10 ans de stockage.
Le 23/05/2025 à 16h47
Une fois les jeux de données sécurisés, il est néenmoins possible d'imaginer une base de donnée mondiale répartie.
Je ne dit pas que c'est facile mais ce serait un défit intéressant à relever.
Le 23/05/2025 à 18h50
Le 25/05/2025 à 13h42
Le 26/05/2025 à 09h46
Mais tant mieux pour nous: le problème n'était pas forcément la "corruption" mais plutôt la solution de facilité. Quand tout est pris en charge par un allié de longue date et dans lequel on a confiance, pourquoi s'inquiéter ?
Le problème c'est que la confiance si elle met très longtemps à s’acquérir, elle peut disparaitre très rapidement et pour très longtemps. Trump qui ne base ses "relations" que sur la force et la peur ne peut pas le comprendre.
Bref. Une énorme opportunité pour l'Europe.
Le 27/05/2025 à 07h16
Avec une agence internationale qui s’occupe de ça pour l’ensemble des pays du monde !
Le 28/05/2025 à 12h08
Le 30/05/2025 à 20h56
Le 02/06/2025 à 08h17
Modifié le 02/06/2025 à 09h48
Dans tous les cas, s'agissant de données critiques, toute instance internationale où les lobbys sont en concurrence est hors jeu.
Le 27/05/2025 à 18h55
Le 30/05/2025 à 15h18
* De se rendre compte de l'importance de nos dépendances aux États-Unis, en nombre, volume et répartition
* De saisir l'occasion pour, au-delà de l'urgence à rapatrier les données, prévoir un stockage futur qui ne dépende plus autant d'eux
* De saisir l'occasion du chantier immense de la production des données qui vient aussi majoritairement des États-Unis et inviter à une co-opération (Qui a dit "Europe" ? Qui a dit "ONU" ?) internationale d'ampleur afin de répartir la charger du travail et à l'avenir minimiser les pertes voire tenter de les éviter.
Cela signifie travailler fort sur nos institutions européennes & internationales afin d'éviter toute prise d'otage par quiconque et permettre une génération, une transmission & une mémoire infalsifiable de la connaissance.
L'urgence matérielle est souvent distincte de son avenir dans les méthodes et moyens, mais peut initier une continuité dans la volonté et les idées.
Le souhaite-t-on ?
Le 30/05/2025 à 20h58