Le plan de fermeture du réseau cuivre d’Orange inquiète
Y a-t-il un pilote ?

Le 10 août 2022 à 10h10
8 min
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Le plan de fermeture du réseau cuivre d’Orange inquiète les acteurs du secteur. Certains ont peur qu’Orange n’en fasse qu'à sa tête, d’autres estiment qu’il n’est pas assez ambitieux, qu’il fait fausse route sur certains points, etc. Il s’agit dans tous les cas d’un enjeu majeur pour la décennie à venir, aussi bien pour les opérateurs que leurs clients.
Au début de l’année, Orange notifiait à l’Arcep son plan de fermeture du réseau cuivre. Il faisait suite à un décret de l’Autorité de décembre 2020 qui fixait « les conditions devant être respectées par Orange avant de procéder à la fermeture ». Une consultation publique a été lancée dans la foulée.
Comme prévu, les retours des différentes parties ont été publiés (fichier .zip), parfois caviardés de certains passages au nom du secret des affaires. Certains font part de leurs inquiétudes et tirent à boulet rouge sur Orange, quand d’autres demandent une communication claire et neutre auprès des utilisateurs. Orange a apporté des éléments de réponses dans ce document.
Pour Iliad il s’agit « d’organiser l’inéluctable »
Dans un document de cinq pages, Iliad veut remettre l’église au centre du village : « la disparition du réseau de cuivre est inéluctable à l’horizon de la décennie. Ce n’est pas l’existence d’un plan de fermeture du cuivre qui provoque sa disparition, mais son obsolescence intrinsèque et son remplacement par le réseau FttH. Le plan de fermeture du cuivre proposé par Orange vise seulement à organiser l’inéluctable ».
La maison mère de Free en profite pour demander deux mesures à l’État : « La mise en place d’un service universel haut débit, par exemple à 10 Mb/s, garantissant que, quoi qu’il se passe, chaque ménage disposera d’un service Internet minimum permettant le télétravail et le télé-enseignement » et « maximiser le taux de raccordement effectif au FttH à terme ».
Iliad regrette que « le plan présenté par Orange n’a ni pour objet ni pour effet d’accélérer la migration vers la fibre optique ».
Orange n’en ferait qu’à sa tête
Iliad se montre particulièrement sceptique quant à l’oreille supposée attentive d’Orange : « En pratique […] Orange décide, puis éventuellement concerte, et in fine Orange reste seule décisionnaire ». L’opérateur ajoute avoir déjà « expérimenté la substance de cette gouvernance » lors d’une précédente consultation sur la définition des zones d’extinction pour des expérimentations d’extinction du cuivre.
« Nous avons indiqué qu’une grande partie des communes choisies par Orange n’étaient pas complètement éligibles à la fibre et proposé de retenir plutôt des communes intégralement fibrées. Nous en avons proposé plusieurs centaines. Orange n’en a retenu aucune et n’a pas modifié sa liste initiale », affirme Iliad.
Altitude aussi fait part de ses inquiétudes sur ce sujet : « Dans son plan, Orange se présente comme le chef d’orchestre d’un chantier industriel dont l’ensemble des autres opérateurs ne seraient que les exécutants ». L’opérateur d’infrastructure rappelle « que le chantier n’est pas seulement celui d’une fermeture du cuivre mais aussi celui d’une transition vers la fibre comme infrastructure fixe de référence ».
Cédric O avait pour rappel annoncé que le gouvernement avait l’intention de faire de la fibre un service universel d’ici 2025. Il s’agirait alors d’un « bien vital auquel tout le monde aurait accès », de la même manière que le téléphone, l’eau, le gaz et l’électricité. Plusieurs scénarios sont en piste pour le moment, comme nous le détaillait Philippe Le Grand, le nouveau président d’InfraNum, la Fédération des Entreprises Partenaires des Territoires Connectés.
- Cédric O : service universel de la fibre en 2025, saturation de la 4G, plan d’aide au numérique
- Philippe Le Grand, président d’InfraNum, nous détaille sa feuille de route
Pour Altitude, Orange ne doit donc « pas se cantonner au rôle de pilote sans prendre à l’égard de l’écosystème des engagements de nature à garantir la trajectoire de fermeture arrêtée, d’autre part, les opérateurs d’infrastructure et, dans les RIP, leurs délégants doivent pouvoir jouer un rôle actif dans la détermination de la trajectoire de fermeture ».
La question de la communication
Iliad en appelle aux pouvoirs publics et fait un parallèle avec le passage à la TNT : « la puissance publique ne peut laisser Orange et le cas échéant la FFT piloter et communiquer seule autour de l’extinction du réseau support du service universel depuis plus de 50 ans. Le passage à la TNT a fait l’objet d’une communication intensive des pouvoirs publics, afin de garantir son succès. Les pouvoirs publics doivent mettre en place un dispositif similaire pour l’extinction du réseau cuivre ».
Altitude de son côté « s’inquiète de l’absence de réelle stratégie de communication envisagée par Orange » et « estime qu’il est nécessaire de constituer une entité chargée de la promotion et de communication de la transition vers le réseau fibre ».
Bouygues Telecom y va aussi de sa recommandation sur le sujet : « cette fermeture technique devra nécessairement s’accompagner d’une communication "estampillée" de l’État. Cette communication devra également être déclinée au niveau local, en s’appuyant sur les élus et les opérateurs commerciaux ».
Dans sa réponse à cette consultation, Orange rappelle qu’un kit de communication est disponible chez la FFTélécoms. La société rappelle aux opérateurs commerciaux qu’ils ont « un rôle de premier plan à jouer en matière de communication » vers leurs clients. Elle ajoute néanmoins qu’il « sera utile de disposer d’une communication neutre, pédagogique, pour que la population connaisse ce projet et comprenne le rôle qu’elle doit jouer ».
Complétude du plan France THD et hausse de prix
L’Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) soulève la question de la complétude du plan France THD avec des objectifs à l’horizon 2025 (un engagement du gouvernement) et 2030 pour l’extinction complète du cuivre par Orange.
Patrick Chaize (sénateur et président de l’Avicca) s’était déjà prononcé sur le sujet : « Ne soyons pas plus bêtes que la moyenne : évidemment qu’on sait que le 100 % on ne l’atteindra jamais, mais on ne l’atteint avec aucun réseau ». Même son de cloche chez Philippe Le Grand, le président d’InfraNum : « 100 % FTTH en 2025 on n’y arrivera pas puisqu’on n’a pas déjà du 100 % cuivre ».
L’Afutt pointe également du doigt un point que nous avions déjà évoqué, mais qui passe souvent sous les radars : « En termes d’abonnement, passer de l’ADSL au FttH correspond actuellement à une augmentation de 5 à 10 euros par mois, après l’année de réduction commerciale, généralement pratiquée ».
Le plan actuel prévoit d’augmenter le tarif de l’ADSL pour pousser les utilisateurs à passer à la fibre. Pour l’Association, « payer plus pour un service dégradé serait extrêmement coercitif, et disproportionné par rapport au but à atteindre, dès lors que la tendance du marché penche naturellement à y pourvoir. L’AFUTT demande l’annulation de cette mesure ».
D’autres sont eux aussi sceptiques, notamment Iliad pour ne citer que lui : « Nous ne sommes pas favorables à la mise en œuvre de la clause de révision tarifaire de l’accès à la boucle locale cuivre au regard du programme de fermeture présenté par Orange ».
Un plan qui « n’est pas ambitieux »
Plusieurs opérateurs s’inquiètent des suites à venir, dont voici un petit florilège. Pour SFR, le document mis en consultation « ne répond pas à [ses] attentes : il ne fait que dresser des grands principes sans apporter toute la transparence nécessaire à un projet industriel de cette envergure ».
« Le plan de fermeture du cuivre proposé par Orange n’est pas ambitieux, est très insuffisant pour répondre aux enjeux de l’intérêt commun de fermeture du réseau cuivre et méconnaît les objectifs de la régulation sectorielle », regrette Bouygues Telecom. Ce dernier « s’inquiète de la légèreté qui se dégage du plan d’Orange laissant craindre que la fermeture du réseau cuivre soit in fine sans pilotage ».
Enfin, Altitude « déplore qu’Orange élude dans son plan toutes les questions sous-jacentes à la dépose du cuivre ». Dans la réponse à la consultation il n’y a pas plus de détails sur la manière dont sera gérée cette question.
Orange précise enfin que son plan et sa réponse seront complétés par des cahiers thématiques, qui seront des « documents opérationnels de mise en œuvre du plan de fermeture du réseau cuivre ». Une dizaine sont pour le moment prévu, mais cela pourra évidemment changer suivant les besoins.

Commentaires (129)
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Abonnez-vousLe 10/08/2022 à 10h50
On en revient toujours au débat sur les propriétaires des réseaux. Personnellement, je suis favorable à une nationalisation des boucles locales fibre ou radio. Un peu comme pour l’électricité avec ENEDIS.
On pourrait également s’inspirer du modèle de gestion des routes avec des installations sous responsabilité des départements, des régions voir exceptionnellement de l’état, toujours pour la distribution principalement.
Le 10/08/2022 à 10h54
Quand je parle de boucle locale radio, je ne parle pas de 4G ou 5G mais d’autres technos permettant des liens points à point pour les hameaux isolés.
Le 10/08/2022 à 11h06
Question pratique, avec la fibre, on fait comment pour appeler EDF en cas de panne électrique ?
Le 10/08/2022 à 11h33
La question est la même pour l’ADSL/cuivre !
PS. Suite à un déménagement, je viens de souscrire chez OVH, seul FAI fournissant encore l’ADSL en ville (jusqu’à quand ?)
Le 10/08/2022 à 11h40
Sur l’ADSL, il me semble que tu peux brancher ton téléphone, la bande 300⁄3400 hz n’est pas utilisé par ta box.
Le 10/08/2022 à 12h15
Oui, mais cette bande de fréquences n’est plus disponible sur ta prise en cas de dégroupage total, qui représente l’écrasante majorité des cas.
Sinon, il existe des mini-onduleurs pour box de faible puissance.
Le 11/08/2022 à 07h53
La plupart du temps OVH passe par une vollecte chee un autre opérateur, souvent SFR, ils ont très peu de degroupage et de DSLAM à eux.
Le 10/08/2022 à 13h08
On espère que l’infra associée au compteur Linky fasse son job rapidement je dirai et remonte la perte des compteurs de la grappe…
Le 10/08/2022 à 13h19
On va te répondre que quasiment tout le monde a un téléphone portable et que si ce n’est pas le cas, c’est pas de bol
Mon père travaillait chez EDF et quand j’étais petit, il était parfois d’astreinte téléphonique pour les coupures. J’ai mis longtemps à comprendre comment on arrivait à téléphoner avec une coupure électrique, pour moi c’était de la magie.
Le 10/08/2022 à 20h19
Téléphone mobile peut-être ? Ha oui, on parle du cas du hameau de village qui n’a pas accès au réseau mobile…
Sinon, si les habitations sont équipées d’un compteur électrique Linky, EDF va le savoir très vite car le compteur (en fonctionnement) envoie un ping de signalisation toutes les 10min…
Le 11/08/2022 à 06h22
Je pense que l’évolution du système va dans le sens où téléphone = téléphone mobile, le fixe est voué à disparaitre.
Si l’on regarde l’évolution fixe / mobile sur la France entière, une courbe ne fait que descendre et l’autre que monter.
On peut toujours discuter de la pertinence de cela, ça arrivera :)
Quand je regarde autour de moi, très peu (voire pas) de personne ont le fixe.
En cas de pépin, comme dit plus haut EDF est vite mis au courant avec Linky, et tu as dans la majorité des cas un téléphone portable pour appeler.
Tu pourras toujours avoir le cas du petit vieux dans un hameau paumé sans voisin, sans téléphone portable avec uniquement son abonnement FT tél fixe, il est marginal et ne sera pas pris en compte dans la décision de couper le cuivre (et c’est bien normal, sinon rien n’évolue).
Par contre, proposer peut-être un accompagnement pour remplacer sa ligne FT par un abonnement mobile.
Le 11/08/2022 à 07h26
Adsl ou fibre, le problème est le même, c’est plutôt sur la disparition du RTC ce sujet là.
Un autre article ici parle de 80 millions de cartes SIM en France.
Le 11/08/2022 à 07h59
A partir de ton portable…
Le 11/08/2022 à 21h30
Sur un plan purement théorique, étant donné qu’EDF a forcé le déploiement de ses compteurs Linky depuis maintenant quelques années, la transmission régulière des métriques de consommation individuelle via CPL pourrait logiquement permettre servir le fonctionnement d’un service de supervision du réseau d’énergie… sur un plan purement théorique.
Mais je ne serais pas surpris qu’un tel usage des données transmises soit déjà en place, ou au moins à l’essai.
Le 10/08/2022 à 11h08
Ça m’embête un peu pour mes clients. Le couple ADSL/fibre est très intéressant pour avoir un niveau de redondance élevé sans pour autant passer sur des offre en FTTO très onéreuse.
Le 10/08/2022 à 11h32
C’est un soucis que personne semble abordé, comme si l’électricité était fournis 100% du temps. On y ai sans doute proche dans les grandes villes, mais c’est pas vrai ailleurs. Soit il faut un téléphone portable toujours chargé (on suppose aussi que les relais ont une alimentation de sauvegarde si la panne est étendue). Sinon, le mieux, c’est que toutes les box aient une petite batterie permettant de tenir le temps genre 30mn/1h sans alimentation. J’imagine que le coût d’un tel équipement n’est pas négligeable.
Le 10/08/2022 à 12h20
La on part du principe que des gens aient encore des téléphones à cadran ne nécessitant pas d’alimentation électrique. Doit pas en rester beaucoup.
Le 10/08/2022 à 12h26
Le 10/08/2022 à 13h03
Attention : ces téléphones ont aussi besoin d’électricité. La différence c’est que c’est le répartiteur Orange qui leur fournit. Mais si le central n’a plus de jus, tu n’as plus le téléphone non plus xD
Le 10/08/2022 à 13h19
Alors après la norme de 1963 (s63) qui définie les téléphone à cadrans il y a eu la norme t82 qui définie entre autre les fréquences musicales associées aux touches.
Il y avait même des kits pour remplacer les cadran par des touches.
Si les téléphones modernes nécessitent une alimentation complémentaire, c’est parce qu’ils sont sans fil et que le 48v des autocommutateurs ne suffit plus.
Le 10/08/2022 à 20h27
Les antennes relais sont équipées d’UPS pour je crois tenir 4h max. Sinon mettre des millions de batteries dans les box, batteries qui en général ont une durée de vie de 2 à 3 ans (et encore moins si environnement avec température élevée ce qui est souvent le cas dans une box) comparé au nombre de fois où les gens sont impactés par des coupures d’électricité (pas arrivé depuis plus de 20ans chez mes parents qui vivent en Bretagne à la campagne), ce n’est vraiment pas viable économiquement. Sinon le compteur Linky envoie un ping de signalisation toutes les 10min….
Le 10/08/2022 à 11h37
Ben ca pour le coups, ca change pas de l’ADSL…
Le 10/08/2022 à 11h52
C’est quand même plus courant de faire fasse à des congestions en téléphonie GSM plutôt en xDSL non ?
Au pire on peu trouver des solutions en SDSL pour ça mais c’est pas donné non plus en fait…
Le 10/08/2022 à 11h39
Je pense pas d’autres choix que d’utiliser le mobile. Mais c’est la même en dégroupage pour l’ADSL, si le dslam n’est pas rédondé ou ondulé, tu n’as quand même pas de réseau. Pour un client il y a quelques années, a chaque fois les serveurs des sites et les équipements réseaux étaient up mais les modems perdaient la synchro en cas de coupure de jus (qui était très fréquente a chaque orage dans cette zone, et ce sur plusieurs sites/dslams. On passait en fallback sur de la 3G ou 4G qui souvent était très dégradée).
Le 10/08/2022 à 12h18
…en zone urbaine ;)
Le 10/08/2022 à 12h23
Par abus de langage, je parlais aussi du “dégroupage total” proposé par Orange en ADSL : ta ligne téléphonique analogique est désactivée et tout passe par la box. Et là, c’est disponible dans n’importe quelle maison à la campagne éligible à l’ADSL.
Le 10/08/2022 à 23h14
Les lignes analogiques n’existent plus. Ça fait longtemps qu’on ne peut plus faire de nouvel abonnement pour une ligne analogique. Celles encore en service continuent de fonctionner, mais ça va s’éteindre naturellement.
Le 10/08/2022 à 12h57
Logique le plan parle de fermeture du réseau cuivre, donc c’est pas l’objet
Et ceux qui sont pas encore éligibles aux offres FTTH payeraient aussi plus cher l’ADSL ??
Le SDSL va disparaitre comme l’ADSL donc ça reste temporaire, le SDSL a un débit moindre
Il y a des offres intermédiaires entre le FTTH et FTTO
Le 10/08/2022 à 13h01
Si c’est vrai, j’espère ne pas être dans la liste car je jure que si l’on me coupe ma ligne alors que la fibre n’est pas encore disponible, un magasin Orange va brûler. Il y a des limites à l’amateurisme.
Le 10/08/2022 à 13h04
Pour ça il faut demander aux voleurs de cuivre
Le 10/08/2022 à 13h17
Eh ben on est pas sortis des ronces. Rien que pour le gaz, toutes les communes ne sont pas raccordées au réseau…
Le 10/08/2022 à 13h44
Le taux de raccordement au réseau électrique a longtemps été bien supérieur à celui au réseau téléphonique. Chez mes parents, le téléphone est arrivé en 1986 par exemple.
Comment on faisait en cas de coupure de courant ? Ben on attendait que ça revienne.
Je doute qu’EDF ait besoin que tu les préviennes par téléphone d’évènements que la supervision aura déjà détecté.
Le 10/08/2022 à 13h47
A l’époque (1985-1990), les gens appelaient l’astreinte en cas de coupure et mon père envoyait quelqu’un s’il n’avait pas réussi à dépanner les gens à distance.
Le 10/08/2022 à 13h51
Effectivement tout est automatisé.
Si une coupure se produit, ce n’est pas EDF mais ENEDIS qu’il faut appeler. Ils te demandent ton code postal et tu as un message t’indiquant que la coupure est déjà prise en compte. Fin de l’histoire.
Si la coupure vient de chez toi, c’est une autre histoire et c’est un électricien qu’il faut appeler pour résoudre le problème.
Le 10/08/2022 à 14h35
j’ai de sérieux doute sur la supervision des linky, un pote a eu un souci de compteur, il ne comptait plus rien, n’affichait plus rien, et zéro remontée d’info sur son suivi en ligne, quand il a appelé, l’opérateur a regardé et s’est aperçu “manuellement” qu’il n’y avait plus de remontée d’info depuis un moment, visiblement y’a zéro alerte si un linky donne pas signe de vie …
Le 10/08/2022 à 13h54
Je connais plusieurs personnes qui ont l’ADSL, mais qui ne peuvent avoir la fibre à cause de fourreaux bloqués par des effondrements/ racines d’arbre (le câble cuivre surement dans un état déplorable y passe).
Ces fourreaux (dans la zone publique) nécessitent des interventions très coûteuses pour 1 ou 2 logements maximum car nécessitant l’ouverture de la voirie.
J’adore aussi le balai de techniciens ( je ne compte plus les visites), le technicien vient, essaye de passer la fibre et repart en constatant que…. c’est toujours bloqué au même endroit…. évidemment sans travaux, ça ne passera jamais!
Il n’y a pas de remontée d’information… donc les techniciens viennnent (font souvent une centaine de km) et repartent en ayant perdu leur temps car l’information de détérioration du fourreau n’existe pas dans les dossiers d’Orange.
Quid de ces logements “éligibles”, mais qui nécessitent d’important investissements?
Le 10/08/2022 à 14h13
Tu es sûr de toi ? Parce que de ce que j’en sais, rien n’est automatisé et ENEDIS ne passe pas son temps à surveiller les compteurs Linky (ils ont autre chose à faire et ils ne savent pas pourquoi un compteur ne répond pas).
Ou pas. Si personne n’appelle, ton quartier va rester longtemps dans le noir. Idem si une seule personne appelle. Ce n’est que l’agrégation des appels dans une zone géographique donnée qui peut renseigner sur l’importance de la panne et savoir quelle équipe envoyer (HTA, BT, Poste source, RTE, …)
ENEDIS te demandera d’arrêter et réenclencher ton disjoncteur pour aider au diagnostic.
Le 10/08/2022 à 14h19
C’est automatisé, et très bien supervisé.
Un collègue qui bossait chez un sous traitant d’ENEDIS a encore ses accès chez eux, et quand j’ai une coupure élec dans ma campagne, il se connecte et en quelque minute me dit sur quelle ligne est située la coupure, les villages impactés, le temps d’intervention estimé des équipes, etc..
Certes c’est pas grâce aux Linky, c’est avec le monitoring des disjoncteurs HT et des Transfos qu’ils font ça ;)
Mais je pense qu’en effet quand toute une “grappe” de linky ne communique plus, ça doit bien monté une alerte..
Le 10/08/2022 à 14h27
Si c’est le réseau HTA, oui en partie (en zone rurale c’est souvent le réseau HTA et c’est un réseau en antenne plus facile à diagnostiquer), si c’est le réseau BT c’est plus compliqué (ils ne sont pas supervisés).
Typiquement, si le transfo HTA/BT de ta commune crame, ils ne peuvent pas le savoir de façon simple.
Et en zone urbaine c’est beaucoup plus compliqué.
Le 10/08/2022 à 14h19
Les réseaux de distribution sont bien entendu instrumentés et supervisés et très franchement, OSEF du compteur de ton logement individuel.
Le 10/08/2022 à 14h28
Comme dans “la carte au trésor”, on prend l’hélico et on va trouver un passant sympathique.
Le 10/08/2022 à 14h30
Tu habites une ville entièrement fibrée ?
Le 10/08/2022 à 15h07
Oui, à part quelques blancs (surtout chez Bouygues).
Avec les principaux FAI, un titulaire d’un abonnement ADSL qui emménage en zone fibrée est obligé de souscrire la fibre.
D’où OVH. On verra bien le tarif si on “m’oblige” à prendre la fibre d’ici quelque temps…
Le 10/08/2022 à 15h30
PS important : je précise que mon nouveau logement n’est pas fibré (la fibre passe dans la rue). En théorie, il faut l’accord du bailleur, avec lettre RAR et détail des travaux envisagés, pour faire installer la fibre…
Le 10/08/2022 à 14h36
Chez moi c’est rigolo, je suis dans la seule résidence du quartier qui n’a pas le gaz (il y a quelques années c’était la fibre).
Le 10/08/2022 à 14h41
Chez moi c’est pas rigolo, je suis dans la seule résidence du quartier qui n’a pas la fibre.
Résidence récente, tous les apparts sont préfibrés, l’armoire est à 10m de l’entrée… mais c’est le seul immeuble privé de logement collectifs, tous les autres sont des maisons individuelles et logements sociaux au moins partiellement.
J’imagine qu’il faut l’accord de la copro, j’attends la prochaine AG, je vais peut-être demandé à un voisin quand c’est.
Par contre, on a le gaz
Le 10/08/2022 à 15h17
De mémoire, pour l’avoir fait dans mon logement précédent, il faut que les copropriétaires signent un document fourni par Orange (sur Lille c’était Orange et comme tu n’es pas loin, je pense que c’est eux aussi).
J’avais trouvé les documents sur le site d’Orange et préparé un peu avant l’AG tout ce qu’il fallait.
J’ai vendu juste après ça donc je ne sais pas comment ça s’est terminé par contre.
Le 11/08/2022 à 08h18
Ca doit être ça, mais je ne suis pas propriétaire… Je vais en discuter avec les voisins ou appeler le syndic pour voir si/quand c’est prévu.
En allant chercher le pain tout à l’heure, il y avait des techniciens Orange qui passaient des fibres dans la rue Pierre Legrand, ils m’ont donné plus envie que les croissants ces couillons là!
Le 11/08/2022 à 09h01
Pour le raccordement en FTTH d’un immeuble d’habitation, il faut effectivement que les copropriétaires votent en AG l’accord pour que le syndic porte la convention de fibrage auprès de l’opérateur de raccordement (Orange dans le cas de la MEL). Un locataire peut le signaler auprès de son bailleur, c’est un droit au même titre que celui pour avoir une prise de rechargement pour une voiture électrique par exemple.
La totalité des travaux est prise en charge par l’opérateur de raccordement. Ca peut prendre du temps, nous ça a mis pas loin d’un an.
Une fois le point de raccordement installé dans le bâtiment, il y a une période de carence de 3 mois où l’opérateur signale le nouveau point d’accès et laisse le temps aux autres de s’y relier. Passé ce délai, les opérateurs reliés peuvent ouvrir les souscriptions. Généralement les opérateurs permettent de souscrire à une alerte pour être notifié du moment où l’éligibilité est effective.
Pour la souscription, il y a un RDV pour l’installation du point d’arrivée dans le logement. Là où ça peut coincer c’est une résidence un peu ancienne n’ayant pas de passages prévus à cet effet (c’est obligatoire depuis une dizaine d’années) nécessitant un passage dans les communs, là dessus il faut un accord du syndic (pas besoin d’AG non plus). Pour ma part étant copropriétaire dans une résidence neuve, le passage de câbles était déjà prévu. Mais un collègue à vécu un véritable enfer de valse de techniciens qui venaient et ne pouvaient rien faire avec des sons de cloche différents.
Le 11/08/2022 à 09h22
Merci pour les précisions.
Dans mon cas, la résidence est récente, j’ai mon arrivée fibre dans le tableau électrique (j’ai aussi un coax pour le FTLA de SFR). Il ne manque que 10 à 15m de fibre entre l’armoire et le local technique de l’immeuble, c’est un peu rageant ! Surtout quand tu regardes le quartier sur la carte de l’ARCEP (celle d’Orange montre la même chose) et que tu vois qu’il n’y a que 3 points non éligibles: l’entrée de la résidence, l’entrée du parking et le local poubelles.
Reste une “inconnue administrative”, l’adresse de la résidence n’est pas répertoriée partout. Pour nous facturer, ils savent toujours. Pour intervenir sur les réseaux, c’est parfois une autre paire de manches.
Le 11/08/2022 à 09h28
Je te comprends….
Je suis fibré depuis quelques mois maintenant en plein centre ville.
Quasiment tous mes amis, collègues et famille qui habitent en périphérie le sont depuis pas mal de temps maintenant.
Ça va venir, faut être un peu patient.
Le 10/08/2022 à 14h44
Tu ne peux pas savoir à quoi correspond “une grappe” Linky, les compteurs ne sont pas répertorié (de façon simple) par source électrique.
A la limite ils peuvent reconnaitre une panne de concentrateur Linky mais sa panne ne signifie pas qu’il n’y a plus d’électricité dans la zone concernée.
Les transfo HTA/BT ne sont pas supervisés pour l’instant.
Le 11/08/2022 à 06h31
Pour les Linky de mémoire ils ont bien une info online / offline qui remonte régulièrement.. après il est possible qu’aucune alerte n’ai été programmée, ou mal programmée, ou soit considérée comme peu importante.
Par contre le fait que la BT n’est pas supervisée n’est pour moi pas un réel problème, toutes les pannes auxquelles j’ai eu a faire venait du côté distribution (HTA/HTB) très bien supervisé.
Si le problème vient de la BT tu le sais rapidement car certains de tes voisins auront encore du jus et dans se cas tu peux appeler ENEDIS.
Après si c’est le transfo qui a foutu le camp en disjonctant son alim HT sur défaut DGPT2 c’est sensé être remonté à ENEDIS, et j’ai jamais vu (dans l’industrie en tout cas) un transfo se mettre en carafe sans défaut préalable.
Le 10/08/2022 à 14h57
Ce ne sont pas les linky qui sont surveillés mais les concentrateurs qui eux surveillent la BT et envoient une information s’il y a coupure sur la grappe CPL
D’ailleurs sur l’appli EDF et moi lors d’une coupure il suffit de rentrer son code postal et en retour on à la liste du ou des poste(s) HT/BT impactés.
je cite:
Installé côté BT au niveau des postes de distribution MT / BT, le concentrateur est une puissante unité informatique dont les fonctions principales consistent à :
Le 10/08/2022 à 15h26
visiblement j’avais raté de citer kalon33 qui espérait une alerte en cas de perte d’un linky, et c’est en fait surtout à lui que je répondais (que les linky ne sont de toute évidence pas surveillés, vu que la non-transmission n’avait levé aucune alerte)
Le 10/08/2022 à 15h24
Ce n’est pas leur rôle, et comment le concentrateur peut faire la différence entre des travaux programmés et une panne où la réorganisation d’un réseau basse tension pour délester un transformateur ?
Effectivement le concentrateur Linky communique avec les compteur Linky en CPL.
A noter : le GPRS
Je n’ai pas connaissance de concentrateur équipés de voltmètre surtout qu’ils ne sont pas alimentés en triphasés et je ne pense pas que les compteurs Linky sachent sur quelle phase ils sont raccordés
A ma connaissance, Il n’y a pas de “détecteurs de défauts” dans les postes HTA/BT en dehors des détecteurs de surintensités HTA mais dans ce cas il n’y a plus de 220 v dans le poste donc plus de concentrateur.
Si tu a s des infos sur le sujet je suis preneur.
Le 10/08/2022 à 15h38
J’aime mieux même pas répondre à quelqu’un qui n’a jamais vu qu’il y avait une batterie de secours et qui ne comprend pas que le modem vers EDF est en GPRS
Le 10/08/2022 à 16h25
Même s’il y avait une batterie de secours (je n’ai pas l’info mais je suppose que tu sais de quoi tu parles), s’il n’y a plus d’électricité, le CPL vers les compteurs va moins bien fonctionner.
Quand au GPRS, ça limite quand même vachement le volume d’information à transporter.
Mais dommage de ne pas répondre sur les détecteurs de défauts, c’était la partie la plus importante de ton message précédent.
Le 10/08/2022 à 15h47
Le 10/08/2022 à 16h15
Téléphone portable ?
A défaut, demander assistance à un voisin.
Le 10/08/2022 à 16h37
En théorie il n’a pas le droit de te le refuser, donc c’est plutôt une information du bailleur qu’une demande d’accord… sauf si tu veux lui demander de payer les travaux.
Le 10/08/2022 à 17h26
Quand le système perd une phase ou plusieurs avec les 20kbit/s du GPRS s’il ne peut pas dire que le réseau BT est absent ce serait un comble technologique.
Le 10/08/2022 à 19h02
C’est deux fois plus de trajets de camionettes et de pollution si la gaine existante ne peut être réemployée.
Imaginons que la dépose du cuivre se produise alors après raccordement à la fibre : c’est le cas banal !
Les as de la goulotte en PVC sévissent pour en mettre plein la vue car encoller le client est vital pour le sous-traitant !
Le 10/08/2022 à 20h53
Avec du sdwan de qualité, la 4g est plutôt bien.
Si tu veux un backup sinon y’a starlink ou du faisceau hertzien.
Le 10/08/2022 à 21h12
Ba c’est pas jouable avec nos apps. En dessous de 30ms c’est bien, au delà de 80ms c’est inexploitable. Mais bon on va s’adapter et revoir la topologie applicative pour que ça puisse marcher dans un environnement médiocre.
Oui, c’est ce que je déplore. Et puis j’aime bien l’idée d’avoir deux technologies bien différente. Genre les dual backup fibre/fibre qui pointes sur les mêmes nro je trouve ça bête. Ya un acronyme quand ça prend deux chemins différents… J’ai zappé.
Le 11/08/2022 à 00h22
Le 11/08/2022 à 08h21
La tension est l’expression du différentiel de potentiel entre les opérateurs et les attentes des clients
Le 11/08/2022 à 06h36
Les antenne je ne sais plus (collègue pas présent pour me répondre), peut-être pas toutes paracerque ça consomme quand même pas mal ces bêtes là, mais dans les anciens concentrateurs RTC, t’avais des sacré racks de batteries (entre autre pour garder le 48v des lignes en cas de coupure) qui étaient changées régulièrement même si elles n’avait jamais servie (comme dans les ascenseur pour l’éclairage et le téléphone de secours).
Le 11/08/2022 à 14h58
J’imagine bien ! Pour avoir visité STMicro à Crolles quand je bossais pour Schneider il y a une dizaine d’années (on leur vend énormément d’UPS APC), le sous sol de l’usine est remplie de batteries de camions (24V, plus économique que les 12V de voitures) à perte de vue, et en effet ils doivent sûrement les changer régulièrement même si elles ont jamais vraiment servies.
Le 11/08/2022 à 07h12
Effectivement, peu importante car pas de corrélation pertinente (pour l’instant).
En zone rurale, oui en zone urbaine, l’essentiel du réseau est basse tension et proportionnellement autant de source de panne. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des fusibles sur les départs BT ou en pied de colonne montante.
A ma connaissance le seul défaut remonté des postes HTA BT est le courant de défaut HTA. Si la cellule protection transfo fait son boulot, ENEDIS n’aura pas l’information autrement que par les retours clients.
Pour info, j’ai déjà connu en région parisienne une coupure de courant de tout le quartier à 1h du matin en semaine, ERDF (à l’époque) n’est intervenu que vers 6h. Je pense que la plupart des gens ont fait comme moi et ont attendu que d’autres appellent à leur place
Le 11/08/2022 à 07h38
D’où ce que je disais, que quand tu vois qu’à côté il y a de la lumière (ou qu’en bonne bête sociable tu vas gentiment voir tes voisins pour autre chose que l’apéro pour une fois) tu peux te dire que le problème vient de la BT et sortir ton tel ;)
Après c’es vrai qu’il faut connaitre un peu et se renseigner. Dans mon bled je sais où sont les 3 transfos et à une rue prêt ce qu’ils alimentent (information disponibles publiquement), du coup si je vois juste un bout du village dans le noir je sais qu’il faut prévenir ENEDIS et la probable localisation de la panne.
Je redemanderai au collègue, mais je trouve ça débile si c’est pas remonté : c’est juste 4 contacts sec et ça permet même de savoir en préventif si le transfo commence a être mal en point. ça pourrait de mon point de vue facilement être remonté via les concentrateurs LINKY en GPRS.
Sinon fun fact, les cellules je les ai toujours bien vu faire leur job pour disjoncter, c’est plutôt au réarmement qu’il y a parfois des problème ^^
Le 11/08/2022 à 08h24
C’est le rôle du logiciel de supervision.
Des travaux programmés, puisqu’ils sont programmés, sont censés être renseignés dans ce logiciel (“scheduled downtime”).
Le 11/08/2022 à 08h30
Yakafokon ! 35 millions de compteurs ça se gère fingueurinzenoz
Le 11/08/2022 à 09h28
Il n’y a pas de yakafokon, c’est de toutes façons pas au niveau du compteur individuel qu’on repère une panne de secteur. Le réseau de distribution est instrumenté et supervisé. Prévoir un downtime dans le cas d’une maintenance prévue, ça fait partie du B-A BA du boulot.
Dans mon métier, si on prévoit une mise à jour de serveurs qui va couper le service, on fait en sorte que le N1 ne soit pas submergé d’alertes inutiles qui risquent de masquer un vrai souci.
Dans la vie de tout un chacun, si on prévoit de nettoyer la friteuse, on sait qu’on ne va pas pouvoir faire de frites le temps du nettoyage.
Le 11/08/2022 à 10h29
Sans rire tu n’en as pas marre d’être à côté la plaque tout le temps en s’autopersuadant que tous les autres ont tort sauf soi même.
Bien évidemment que le réseau est supervisé et géré. Cet été, j’ai eu une coupure de 2h due à l’impact de la chaleur sur les équipements. 30s après je vais que l’appli ENEDIS, la coupure est renseignée et toutes les voiries impactées sont identifiées.
Tu crois sérieusement qu’en cas de coupure, les équipes ENEDIS vont sur le terrain au petit bonheur la chance ?
Le 11/08/2022 à 09h05
Dans le cas où il y a de l’injection depuis le réseau BT je suppose que la coupure au relai des compteurs injecteurs est programmée à l’avance via le CPL. Après, reste à sentir si l’installation de filtres par les bons clients fait cramer le bon ohm à point ou saignant.
Le 11/08/2022 à 08h24
C’est de la double adduction mais c’est pas donné, c’est pour les grosses entreprises
Le 11/08/2022 à 08h50
J’arrête mon HS là en te soulignant que ça vaut le coup d’essayer. Faites un test avec un Silver Peak (racheté par Aruba/HPE) et constatez (et si vous testez, je veux bien un MP ^^ )
Le 11/08/2022 à 11h48
Ah ba déjà beaucoup de sous on été investi dans le développement pour centraliser les apps sur des fermes RDS. Les normes de lecture de carte à puce ont bougés du coup les logiciels tiers qu’on utilise ont été forcé de suivre. On va pouvoir utiliser les cartes via RDP donc. On avait la souplesse d’avoir une exploitation sur nos apps et l’AS400, maintenant on va virer le 400 progressivement. Ça fait quelques années qu’on est déjà dessus.
Mais du coup, en attendant que ça arrive (vu la taille du chantier…) il nous faut des accès redondant jusqu’aux sièges des clients mais tous n’ont pas les mêmes moyens. J’espère qu’on pourra techniquement basculer sur la 4G avant qu’on arrive à la fin du cuivre :)
Merci, chez Orange ils appels ça RSO apparemment.
Le 11/08/2022 à 09h16
Soit le syndic est accompagné pour de la maîtrise d’œuvre, soit il ne l’est pas. Comme chacun doit le comprendre : il y a le bon syndic qui ne se prétend pas constructeur et le mauvais syndic qui prescrit du n’importe quoi au motif que c’est moins cher (sans blague !).
Donc un technicien d’opérateur (généralement un sous-traitant trop spécialisé) n’a pas les compétences pour concevoir et construire un réseau de gaines plombantes si elles n’ont pas été réalisées lors de la construction alors qu’elles sont dorénavant à réaliser selon la loi. Il faudrait à minima l’intervention du service génie civil de l’opérateur… qui ne peut par définition qu’intervenir sur le domaine public. Il faut ainsi fuir la prose technique des opérateurs.
Aussi, le réemploi des gaines cuivre se fait sous conditions de la câblerie nouvelle ou bien après avis d’un contrôleur technique le cas échéant. (ce qui est une obligation pour d’autres lots mais qui curieusement disparaît dès qu’on parle réseaux numériques).
Le 11/08/2022 à 09h24
Il n’y a rien à programmer, ces installations peuvent être coupées pour des dizaines de raisons. A noter que le CPL n’est que sur le réseau BT, je ne crois pas qu’il existe des solutions CPL qui passent les transformateurs (au delà des TCFM en 175 Hz)
Je crois qu’il y a certaines marques de lave-linge qui ont des harmoniques avec le CPL EDF.
Je sais qu’en terme de risque électrique certains électriciens ont pour devise “Il a frit il a tout compris”
Le 11/08/2022 à 10h38
Avec un téléphone portable.
Le 11/08/2022 à 10h58
Pourquoi uniquement les boucles locales ?
Concernant les autoroutes, pendant la durée de la concession, l’État laisse le privé potentiellement saboter le réseau et en tous cas se gaver dessus. Il devrait être l”opérateur, mais reste in fine propriétaire.
Il n’y a guère que pour les télécommunications que l’État laisse la propriété des moyens au privé.
C’est comme si on était encore coincé dans les années 1980⁄1990 et que l’on n’avait même pas encore découvert le fait les changements profonds de communication allaient modifier en profondeur la société… donc que l’État a un rôle actif à jour afin de garantir neutralité & égalité d’accès & d’usage.
Ce problème de neutralité est au cœur du problème de la concentration à quelques gros opérateur agissant en mafia, en s’accordant implicitement pour ne fonctionner qu’entre-eux, l’ARCOM fonctionnant de manière identique.
Les opérateurs associatif font face à d’innombrables barrières à l’entrée, théoriquement illégales, mais qui se retrouvent dans les différents frais facturés ainsi que dans les volumétries minimales demandées pour les raccordements et les interconnexions.
Que les moyens de télécommunications nationaux soient propriété de l’État reste, en 2022, une lubie. Ubuesque.
Et on se retrouve à débattre de quelques opérateurs nationaux, ici, encore une fois, Orange, et ça ergote pour savoir ce qu’il est normal ou pas qu’ils pratiquent…
J’ai une idée de nom d’opérateur national de télécommunications : France Télécom. Non ? Trop novateur ?
Oh, attendez…
C’est là où le bât blesse : L’État est actionnaire à 80% d’EDF, propriétaire à 100% d’Enedis, mais… ce n’est qu’un actionnaire; il n’est pas aux commandes.
Le 11/08/2022 à 11h02
Venant de toi, j’avoue que la remarque est savoureuse
Le 11/08/2022 à 11h26
Je ne serais pas en mesure de parler pour un syndic que je ne connais pas (puisque je n’ai fait que relater la mésaventure d’un collègue qui était locataire à l’époque), mais en terme de syndic de copropriété je n’ai pour le moment jamais vu de dispositif efficace.
J’ai passé 4 ans au conseil syndical de ma copropriété et en ait eu la présidence, et j’ai du composer avec un ramassis d’incompétents qu’il fallait relancer tous les 4 matins et un jour disant blanc, le lendemain noir pour la même question. Jusqu’à ce que je lui mette le nez sur le contrat et les articles de loi associés pour lui dire d’arrêter de se foutre de nous. Et je te raconte pas l’état de la compatibilité qui était incompréhensible… Y compris pour leurs comptables. J’ai fini par arrêter car faire sur mon temps libre (voire perdre des revenus, étant freelance lorsque je “posais” une demi-journée pour traiter un sujet avec le syndic, je perdais 0.5 de facturation) ce que je faisais déjà à titre professionnel m’a un peu gavé
Maintenant c’est pas compliqué, je vote systématiquement contre son “renouvellement” de mandat lors des AG. Quand j’étais président du conseil syndical, j’ai pu obtenir jusqu’à 40% sur les honoraires une année tellement les manquements se sont enchaînés et ait menacé de convoquer une AG exceptionnelle pour révoquer le syndic et mettre la copro sous gestion administrative le temps qu’un autre soit désigné. Le problème est que le conseil syndical actuel et les copropriétaires n’osent pas changer de syndic. Et nous sommes une trop grosse résidence pour être auto gérés hélas.
(vidage de sac OFF
)
Le 11/08/2022 à 11h44
Il y a nécessairement une remontée d’information sur les clients qui injectent.
Reste à voir si il y a de quoi, en prévision d’un déplacement in situ, de couper l’injection par le compteur en cas de détection d’un défaut sur la ligne et si et seulement si, l’onduleur est lui-même en état de procéder à la coupure ne trouvant pas de signal BT sur lequel se synchroniser.
Il y a des normes qui prévoient ces situations dangereuses.
Le problème en l’espèce est que le client n’a pas d’obligation d’entretien des dispositifs de sécurité sur sa partie privative lorsque, bien entendu, la subside indirecte à certains électriciens agréés ne couvre pas tout nette des boites noires certifiées et financées à l’emporte pièce.
Sans compter que, entre nous, ENEDIS faisant déjà un travail inexistant pour couvrir ses arrières en termes proactifs de CEM, l’aval de la CRE sur la qualité du signal sinusoïdal a fini d’enterrer le sujet de la sûreté pour les intervenants de terrain.
Le 11/08/2022 à 12h02
Alors en cas de travaux hors tension, les électriciens ont pour obligation d’encadrer leur chantier par des dispositifs de mise à la terre et en court-circuit pour se protéger de toute réinjection.
En terme de CEM une ligne HTA, rien que par la capacité induite par son isolant, doit être systématiquement déchargée à l’aide d’un système de mise à la terre également.
Le 11/08/2022 à 12h15
Il devrait simplement être illégal de gérer une copro sans en être résident. L’intendance n’est pas le plus grand problème de l’humanité bien que cela demande une cervelle…
Mais le défaut fondamental des mandataires habituels, qu’ils soient comptables, secrétaires ou agents immobiliers c’est qu’ils sont généralement les premiers à se faire servir pour leur logement personnel et comptent donc sur leur assurance et ses experts pour filer entre les mailles de la plus triviale des matérialités en cas de menace contractuelle !
Histoire donc de bien te rappeler qu’ils sont à ton niveau de non sachant et qu’ils doivent donc être payés sur la seule base de leurs meilleures et plus “conformes” intentions.
Et ainsi, du propriétaire au locataire en passant par le syndic jusqu’aux PV des AG chaque entité se refile la carotte chaude car c’est toujours “de bonne foi”, bien entendu, qu’un travail de bouclage honorable ouvre improprement droit à des honoraires pour l’ad dolateur.
(mode je sais OFF
)
Le 11/08/2022 à 12h26
Encore faut-il connaître la valeur du courant qui circule malgré la coupure HTA… un simple PE2,5 ne suffira pas dans bien des cas !
L’air c’est pas terrible oui, l’intérêt de ne pas se préoccuper des CEM vient simplement du branchement en étoile du transformateur dans la plupart des cas. Mais sur la partie privative, le principe général de balancer du CPL sur un réseau privé ne les choquent pas alors que la norme de synchronisation est logiquement aussi pointue que la fréquence de transformation du courant. Donc c’est yolo les condensateurs et inductances n’existent pas sur le BT d’après la pratique.
Le 11/08/2022 à 12h48
C’est plutôt du 35 mm² en HTA
J’ai souvenir d’une électrisation (dans les années 80) :
Un technicien qui démonte le système de mise à la terre HTA sans protection et s’écroule, un Groupe Electrogène d’hôpital qui débite sur la BT et passe le transfo pour débiter sur la HTA…
Ben le soucis, à moins d’avoir un réseau parfaitement équilibré, est le neutre flottant (où alors il faut alimenter entre phase). J’ai déjà vu des installations électriques après une rupture de neutre ce n ‘est pas beau à voir.
En général les transfos sont en configuration Triangle/Etoile
Je pense qu’un particulier à parfaitement le droit de filtrer les fréquences CPL en aval du Linky.
Le 11/08/2022 à 13h45
Je n’irai pas jusqu’à cet extrême, le droit des copropriétés est bien assez relou pour justifier ce genre de besoin (la meilleure solution serait de simplifier tout ça, mais ne rêvons pas
). Typiquement nous sommes une copropriété qui partage son parking avec une autre résidence, donc quotes part sur l’utilisation de l’éclairage, entretien des portails, etc etc, ce qui peut entraîner une certaine complexité à gérer. Sans parler du temps que ça peut prendre de démarcher des entreprises pour les travaux, gérer les contrats diverses, les litiges, incidents, etc. (attention, j’ai pas dit que les syndic le faisaient bien, c’est juste la définition de leur boulot)
Le souci c’est que comme de nombreux autres secteurs, les acteurs du marché se consolident (Foncia typiquement a racheté plein de cabinets de gestion), exercent donc un fort lobbying pour éviter de donner trop de pouvoir aux conseillers syndicaux (la possibilité d’infliger des pénalités aux syndics n’est que très récente), et le statut de mandataire permet de se défausser de pas mal de choses (conseil : n’accordez jamais le quitus au syndic, exigez le retrait de cette résolution aux convocations d’AG qui n’est aucunement obligatoire). Personnellement je préfère le considérer comme un prestataire et lui applique le même niveau d’exigence que mes clients appliquent à moi-même.
Donc oui, je suis une plaie au cul pour mon syndic de copro
Le 11/08/2022 à 13h52
Pour ma culture personnelle, vous avez réfléchis à la recharge des véhicules électriques ?
Le 11/08/2022 à 14h47
Oui, un opérateur a été choisi il y a deux ans et les raccordements sont effectifs. Basculant moi-même sur un véhicule électrique, j’ai fait la demande pour avoir une borne.
Dans les faits, c’est peu ou prou la même démarche que la FTTH : un opérateur installe le compteur et la ligne électrique (gratuitement) après choix du prestataire en AG, et les demandeurs (locataires ou copropriétaires, pour le moment on est que des copropriétaires à l’avoir fait) souscrivent à l’offre avec pose d’une borne aux frais de celui-ci après validation (informelle) du plan d’install par le syndic et le conseil syndical. Le coût de la borne est environ 300€ après déduction des aides de l’Etat, variable selon la puissance demandée.
Le 11/08/2022 à 15h01
oh ça m’intéresse ton histoire, c’est quel opérateur que vous avez choisi, y’a des tarifs visibles en ligne ?
je suis dans un cas similaire, et ma voiture vient de se retrouver épave (elle était garée sur des places dans la rue, et un mec à touché plusieurs voitures, dont la mienne :‘( )
donc quitte à devoir en changer je vais voir si une électrique est possible, l’idée d’avoir des bornes a été évoquée dans une convocation pour l’AG, mais y’a eu d’autres trucs qui ont été prioritaires donc c’est pas encore acté, du coup toute info m’intéresse :p, en mp éventuellement