Loi sur l'état d'urgence : l'offensive numérique

Loi sur l’état d’urgence : l’offensive numérique

Aux larmes, etc.

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Loi sur l'état d'urgence : l'offensive numérique

Ces « attentats sont l’un des pires actes de terrorisme commis en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale ». Voilà comment le gouvernement a décrit hier son projet de loi sur la modification de la loi sur l’état d’urgence. Analyse, à l’aune des nouvelles technologies.

Présenté en conseil des ministres hier matin, le projet de loi prorogeant l’application de la loi sur l’état d’urgence et renforçant ses dispositions a été adopté le soir même en Commission des lois après modifications.

Il attaque ce matin son examen en séance dès 9h30, avant d’être ausculté vendredi au Sénat. Il devrait enfin être publié au Journal officiel samedi. On le voit, le gouvernement a décidé d’aller très vite et évidemment, la secousse tellurique des attentats parisiens n’occasionnera que peu de résistance à son adoption. Exceptionnelle, cette loi de 1955 revue et corrigée enlève pour trois mois les clefs des restrictions aux libertés des mains du juge judiciaire pour les confier au ministre de l'Intérieur.

Le texte vise à « adapter et moderniser » plusieurs dispositions de cette loi qui fut votée durant les évènements d’Algérie. Son « toilettage » a été promis par François Hollande lui-même lors de son important discours au Congrès de Versailles, lundi. Selon l'étude d'impact, l'enjeu est de s’assurer de la totale efficacité de ces dispositions « dans la lutte contre des menaces nouvelles » et de garantir « que les mesures mises en œuvre sous l’empire de ce régime juridique puissent faire l’objet d’un contrôle juridictionnel effectif » qui appartiendra au seul juge administratif.

Nous n'analyserons pas l’ensemble de ses dispositions, nous concentrant sur celles qui concernent directement ou indirectement le secteur des nouvelles technologies. L’une prévoit en effet une greffe avec la toute fraiche loi sur le renseignement, l’autre étend la possibilité de faire des perquisitions sur le matériel, connecté ou non.

Une greffe avec la loi sur le renseignement

Le texte organise en effet une jonction avec les dispositions de la loi sur le renseignement grâce à ce court article :

«Article 5 : Le b du 5° de l’article L. 811 - 3 du code de la sécurité intérieure est complété par les mots : « ou de l’article 6 - 1 de la loi n° 55 - 385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence »

Pour comprendre cette disposition, il faut revenir sur les finalités de la loi sur le renseignement, partagées également avec la proposition de loi sur la surveillance internationale. Ces finalités autorisent en effet le déploiement d’outils de surveillance allant des sondes à données de connexion en passant par les interceptions de sécurité, la mise en place de mouchard informatique et autres fausses antennes relais, voire de boites noires…

Quelles sont ces finalités ?

  • L'indépendance nationale, l'intégrité du territoire et la défense nationale ;
  • Les intérêts majeurs de la politique étrangère, l'exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d'ingérence étrangère ;
  • Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France ;
  • La prévention du terrorisme ;
  • La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous en application de l’article L.212 - 1 du code de la sécurité intérieure, des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ;
  • La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées ;
  • La prévention de la prolifération des armes de destruction massive

Dès lors que les services du renseignement veulent promouvoir et/ou défendre l’une de ces finalités, ils pourront surveiller les échanges en France (loi renseignement) ou ceux noués autour de numéros et d’IP géolocalisés à l’étranger (proposition de loi sur la surveillance internationale).

Dans ce long listing des finalités, retenons spécialement la surveillance destinée à prévenir « des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous en application de l'article L. 212 - 1 » car c'est elle qui est enrichie par le projet actuellement en discussion. Grâce à un petit wagon gouvernemental (en gras ci-dessous), la surveillance pourra bientôt intervenir en prévention « des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous en application de l'article L. 212 - 1 ou de l’article 6 - 1 de la loi n° 55 - 385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. »

Continuons cette descente dans les méandres du texte. L’article 6 - 1 de la loi de 1955 ici visé indique :

« Art. 6 - 1. – Sans préjudice de l’application de l’article L. 212 - 1 du code de la sécurité intérieure, sont dissous, par décret en conseil des ministres, les associations ou groupements de fait qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public, ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent ;

« Le maintien ou la reconstitution d’une association ou d’un groupement dissous en application du présent article, ou l’organisation de ce maintien ou de cette reconstitution sont réprimées dans les conditions prévues aux articles 431 - 15 et 431 - 17 à 431 - 21.

« Par dérogation à l’article 14, les mesures prises sur le fondement du présent article ne cessent pas de produire leurs effets à la fin de l’état d’urgence. »

Remontons le puzzle

Que signifie tout ceci ? Les services du renseignement vont pouvoir utiliser l’arsenal des moyens de surveillance pour vérifier si la dissolution d’un groupement de fait (un groupe de personnes) ou de droit (une association, une entreprise, etc.) s’est bien maintenue dans le temps et/ou n’a pas été balayée par une reconstitution sous une forme quelconque.

Une condition impérative pour justifier ces intrusions : il faudra que ce groupement porte lui-même atteinte « gravement » à l’ordre public (ou incite ou facilite une telle atteinte). Dans le projet de loi initial, existait une condition cumulative : il fallait qu’une personne au moins de ce groupe ou dans le périmètre de ses relations habituelles, ait été préalablement assignée à résidence. Mais ce deuxième interrupteur, critiqué par le Conseil d’État, a été retiré en Commission des lois « afin de rendre la procédure de dissolution plus efficace » dixit une cohorte de députés LR.

Si on remonte maintenant tout le puzzle, on peut dire que les outils de surveillance pourront être déployés pour surveiller un groupe de personnes troublant gravement l’ordre public, ou bien parce que leurs activités facilitent ou incitent à ce trouble.

Dans son rapport 2013 - 2014, la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, ancêtre de l’actuelle Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement, avait écrit que « des demandes motivées par la crainte d’un trouble à l’ordre public ne peuvent fonder le recours à une interception qu’en cas de menace particulièrement grave à la sécurité ». L’actuel projet activera dissolution et surveillance en présence non d'une crainte mais d'un trouble effectif et grave à l'ordre public. On n'est donc plus dans la crainte. N'oublions pas toutefois que dissolution et surveillance joueront aussi à l'encontre de ceux qui viendraient inciter à cette commission...

Les défenseurs du texte pourront relativiser la remarque : la déclaration d’état d’urgence décidée par le gouvernement a pour filtre préalable un « péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public » ou des « événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ». C’est très vrai, sauf que les écologistes François de Rugy et Paul Molac avaient flairé une possible faille : la dissolution des groupements dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence (et donc la surveillance électronique qui l’accompagne) n’est pas nécessairement « en lien avec la déclaration de l’état d’urgence » elle-même. Cependant leur amendement destiné à imposer ce lien a été repoussé hier en commission des lois, afin de laisser une plus grande latitude aux services...

Si l'heure n'est peut être pas à l'argutie, ajoutons que le trouble à l'ordre public va bien au-delà des évènements tragiques du vendredi 13, puisque tous les troubles graves à l’ordre public ne sont pas toujours des actes terroristes. Enfin, dans la loi de 1955, les mesures prises pendant l’état d’urgence « cessent d'avoir effet en même temps que prend fin l'état d'urgence ». Une subtilité a été introduite par le gouvernement hier : les contrôles visant les associations ou groupements ne cesseront « pas de produire leurs effets à la fin de l’état d’urgence ». Cela signifie donc que l’association Tartempion-machin-bidule, ciblée pendant l’état d’urgence, pourra au-delà être électroniquement surveillée, via la loi sur le renseignement.

Suppression du contrôle de la presse

Le projet de loi a supprimé une disposition de 1955 qui n’avait plus lieu d’être en 2015. C’était celle qui devait permettre à l’exécutif de prendre le contrôle de la presse, des publications de toute nature, etc. Cette prise de contrôle ne sera donc plus possible.

Ce choix ministériel, qui devrait rassurer beaucoup de personnes, n’a toutefois pas trouvé d’écho unanimement favorable dans les rangs socialistes. Sandrine Mazetier et plusieurs de ses collègues ont effectivement voulu réintégrer ce contrôle au motif qu’ « au moment des attentats de janvier 2015, des manquements ont été constatés dans le traitement [par] différentes publications, manquements qui ont pu mettre en danger nos concitoyens et les forces de l’ordre ». Pointant du doigt les chaînes d’information en continue, ces députés souhaitaient armer le ministère de l’Intérieur de la capacité de reprendre la main sur ces flux. Faute d'appui suffisant, l’amendement socialiste sera cependant retiré.

Pas de blocage administratif TGV des sites Internet

Les députés Roger-Gérard Schwartzenberg et Alain Tourret (RDDP), considérant que « Internet constitue un vecteur privilégié de l'Islam radical et du djihadisme » ont eux souhaité instaurer une procédure de blocage aussi administratif qu’expéditif : « Le ministre de l’Intérieur peut prendre toutes mesures pour assurer l’interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie. »

La loi contre le terrorisme de novembre 2014 a déjà prévu un blocage non judiciaire des sites, avec un petit encadrement (délai, intervention d’une personnalité de la CNIL, etc) que les deux députés voulaient donc faire sauter dans le cadre de l'état d'urgence. Vainement : leur amendement a fini dans le mur.

Par contre, le projet de loi va bien moderniser le mécanisme de la perquisition administrative qui, rappelons-le est possible dans le cadre de l’état d’urgence 24 h/24, sans autorisation préalable du juge judiciaire.

Perquisition étendue à tous les lieux

Dans la loi de 1955, il est prévu que le décret déclarant (et/ou la loi prorogeant) l'état d'urgence peuvent conférer aux autorités administratives le pouvoir d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit. C’est d’ailleurs ce qu’a décidé le ministre de l’Intérieur pas plus tard que samedi matin, quelques heures après les attentats.

Qu’est-ce qui change avec le projet de loi ? Toujours de jour comme de nuit, ces perquisitions seront désormais possibles « en tout lieu, y compris un domicile », soit une autre habitation, un bâtiment, une entreprise, ou une voiture. C’est donc un élargissement géographique considérable... mais non absolu. Déjà, les perquisitions seront interdites « dans un lieu affecté à l’exercice d’un mandat parlementaire ou à l’activité professionnelle des avocats, des magistrats ou des journalistes » (l’amendement des écologistes qui voulaient étendre cette interdiction à leur domicile a été rejeté)

De plus, il devra exister « des raisons sérieuses de penser que le lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics » dit le projet de loi. Un filtre inexistant dans la loi de 1955.

Perquisition numériques, du disque dur au cloud

Mais pourquoi parler des perquisitions sur un site consacré aux nouvelles technologies ? La raison est simple puisque les ordinateurs, tablettes, smartphones et autres tremplins numériques trouvés dans les lieux perquisitionnés vont pouvoir être auscultés par la même occasion. S’insuffle ici la fameuse mise à jour 2.0 promise au Congrès de Versailles par François Hollande :

« Article 11. Il peut être accédé, par un système informatique ou un équipement terminal présent sur les lieux où se déroule la perquisition, à des données stockées dans ledit système ou équipement ou dans un autre système informatique ou équipement terminal, dès lors que ces données sont accessibles à partir du système initial ou disponibles pour le système initial. Les données auxquelles il aura été permis d'accéder dans les conditions prévues par le présent article peuvent être copiées sur tout support. »

Ce passage puise son inspiration dans un article introduit par le projet de loi pour la sécurité intérieure en 2003. À l’époque, le député rapporteur Christian Estrosi avait fait voter un amendement pour permettre ces fouilles numériques dans le cadre des seules perquisitions judiciaires, donc sous contrôle du juge. Il y voyait alors un grand avantage : « si un officier de police judiciaire veut faire une perquisition, sur commission rogatoire d'un juge ou réquisition d'un procureur, il ne peut la faire que chez un usager d'un système de cybercriminalité. Si celui-ci est en réseau avec vingt-quatre autres sites et vingt-quatre autres usagers de ce réseau, il est obligé de faire vingt-cinq perquisitions ! C'est à peu près impossible. »

Son idée fut donc de permettre ces perquisitions numériques « dès lors que ces données sont accessibles à partir du système initial ou disponibles pour le système initial ». Du coup, disait-il à l’époque, « il suffira de faire une seule perquisition pour pouvoir, en boucle, mettre hors d'état de nuire l'ensemble d'un réseau et des sites qui sont dans ce réseau ». La disposition fut votée rapidement et codifiée à l’article 57 - 1 du Code de procédure pénale.

Cette possibilité est donc décalquée dans le projet de loi sur l'état d'urgence, tout en étant allégée compte tenu de la situation. Le spectre est là encore très large : les autorités pourront accéder puis copier ces informations dès lors qu’elles sont « accessibles » ou « disponibles » depuis un appareil connecté ou non. Selon le gouvernement, « cette rédaction vise les données informatiques telles que celles qui sont présentes dans un ordinateur, celles qui sont accessibles depuis un ordinateur (« nuage »), celles qui sont contenues dans un téléphone…» bref, tout ce qui est à portée de clics sur un écran quelconque.

Les partisans d’une conception forte de la vie privée pourront s’en inquiéter puisque cette capacité théorique n’est pas bornée. Elle peut viser n’importe quelle zone de stockage ou de transfert sur les réseaux ou sur les supports locaux. Les partisans du projet de loi répondront qu’en pratique, en situation d’urgence, les services vont évidemment ne s’intéresser qu’aux données en lien avec l’enquête en cours. Et avant tout, il sera mécaniquement logique de pouvoir ratisser très large, histoire de jauger l'utilité de tels fichiers, mails, etc. accessibles ou disponibles...

Précision : seule la copie sera possible, non l’effacement, la modification pas plus que le déplacement. Les données devront donc rester intactes. Toutefois, lorsqu’une infraction sera constatée, l’officier de police judiciaire présent sur place pourra, après avoir dressé un procès-verbal, procéder « à toute saisie utile ». On basculera alors dans l’univers judiciaire, avec information du procureur de la République « sans délai ».

Sur le terrain du contrôle, ces opérations relèveront du juge administratif. Par le biais d’un amendement de Jean-Jacques Urvoas, députés et sénateurs seront informés immédiatement des mesures par le gouvernement durant l’état d’urgence. Pour la Pr. Roseline Letteron, agrégée des facultés de droit, il y a un point positif dans ce projet de loi : « les mesures prises auront désormais un fondement législatif et […] le parlement a les moyens de contrôler l'exécution des lois. C'est désormais à lui d'assumer toutes ses responsabilités ». Nous en aurons les premiers éléments de réponse dès 9h30, lors des débats en séance à l’Assemblée nationale.

Commentaires (403)


l’amendement socialiste sera cependant retiré. L’opposition (LR (mauvais nom, lis à chaque fois lettre recommandé )) n’avait pas aussi proposer le même amendement pour d’autres raisons?



Heureusement qu’il à été repoussé.


C’est très moche, je nous donnai 10-15 avant le basculement vers un état totalitaire.



Finalement il aura suffit de quelques gus armé de Kalachnikov pour nous enlever un peu plus de liberté.



Se passer du judiciaire c’est très grave, de la même manière que certains socialistes osent proposer le contrôle de la presse. Certains voudraient assigner a résidences tous les “fichés” S …



Je ne sais pas ce qui me rend le plus triste, l’attentat de vendredi dernier. Ou le déferlement de réactions qui s’en suit …



Déjà que nos politiques ont tendance a confondre “intérêts personnels & national”. Donnons leurs encore plus de responsabilités.  On pourra ensuite faire semblant de s’étonner & s’indigner des conséquences a coup de hashtag…


Énorme travail d’analyse, merci Marc.  Un texte de loi avec étude d’impact pondu en quatre jours le tout avec un avis du Conseil d’état, ça semble surréaliste.

Sinon : « des raisons sérieuses de penser […] » qui seront classées secret défense donc c’est un filtre passe tout. De plus s’il y a un passage par le pénal via le 40 CPP il y a un risque sérieux que le contradictoire soit impossible voire que les preuves soient irréfragables du fait du secret défense, auquel cas le pouvoir judiciaire sera une simple chambre d’enregistrement ; ça fait froid dans le dos.


On est donc dans un Etat totalitaire ?

Les mots ont un sens et certains semblent l’oublier…


Texte approuvé par Louis XVI. Le pauvre il aurait aimé avoir ce genre de texte, la révolution n’aurait jamais pu avoir lieu.



Merci Daesh, grâce à vos attentats vous laissez libre champ au gouvernement bien protégé en réduisant au silence et à la clandestinité toute groupe étant opposé à la voix du gouvernement. On est pas prêt de voir le peuple français se soulevait contre cette oligarchie (en même temps avec 84% de moutons prêt à sacrifier leur liberté pour plus de sécurité).

Belle victoire de Daesh cette semaine, les politiques crient partout qu’il est impératif de réduire les libertés pour notre sécurité, le peuple est d’accord, une bonne partie du peuple est allié avec Daesh en stigmatisant tout les musulmans et on s’est immédiatement mis à lancer plein de bombes sur la Syrie histoire qu’à chaque famille endeuillé là bas c’est une haine de la France et un potentiel renfort pour Daesh. En 15 ans les US n’ont pas tué Al Qaïda, Al Nostra et compagnie (au contraire Daesh est né) en lançant des bombes sur l’Afghanistan et l’Irak, mais Hollande pensent peut être y arriver lui.

Et au niveau national personne ne pose la question à nos politique sur ce que ça va apporter en fin de compte tout cet élargissement de la surveillance? Les auteurs des 78 Janvier étaient déjà surveillés, les auteurs du 13 Novembre étaient déjà surveillés aussi, donc à quoi bon les surveillés encore plus si on est pas capable de les empêcher de passer à l’acte? Ne parlons pas de la passoire belges qui laissent un recruteur et commanditaire bien connu prendre l’avion plusieurs fois pour faire l’aller retour Syrie/Belgique.

Et l’Etat d’urgence nous offre une belle démonstration de ce que c’est de travail sans juge. De 100 à 150 perquisitions par nuit pour une vingtaine de GAV et une vingtaine d’arme à chaque fois. Ca laisse quand même un paquet de perquisition qui n’était pas justifié. Si en temps normal, elle ne sont pas possible c’est bien parce qu’il n’y avait pas assez de preuves pour l’autoriser par la justice. Et là aussi aucun journaliste pour demander qui sont les perquisitionnés (100 à 150 par nuit on a autant de terroriste sur le territoire?) et pourquoi au final sur autant de perquisition si peu de GAV et de saisie? Autant dire que la surveillance en fera de même on mettra un paquet de gens sur surveillance pour très peu de résultat.








Guyom_P a écrit :



De 100 à 150 perquisitions par nuit pour une vingtaine de GAV et une vingtaine d’arme à chaque fois.







Comparer à cet arsenal c’est presque dérisoire :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/11/16/01016-20151116ARTFIG00338-alsace-un-collegien-de-12-ans-tue-par-balle-dans-un-bus-scolaire.php

Devrait être de zéro dans les 2 cas.<img data-src=" />









risbo a écrit :



C’est très moche, je nous donnai 10-15 avant le basculement vers un état totalitaire.




 Finalement il aura suffit de quelques gus armé de Kalachnikov pour nous enlever un peu plus de liberté.&nbsp;








L'Etat d'urgence a toujours existé.&nbsp;La liberté, elle ne marche que quand les forces de l'ordre fonctionnent, quand elles sont KO, les libertés sont&nbsp;forcément levées. Qu'ils sécurisent dans les textes&nbsp;le cas des nouveautés des 60 dernières années, ça n'a rien d'anormale.      






Après, qu'on déclenche un état d'urgence national pour quelques gus qui use une soirée de leur Kalach, c'est tout de suite beaucoup moins normal. Mais quand ensuite on se rend compte que tout le monde applaudit ça, et même le fait que la police utilise cet état d'urgence pour écluser les vielles perquis qui n'ont rien à voir mais qu'ils voulaient faire sans l'avis du juge, on se demande dans quel pays on vit. Au Burundi ?      






Comment peut-on accepter de suspender l'état de droit pour ça ? On a pas été envahie par la chine, l'ensemble du parlement/gouvernement n'a pas été tué, rien de tout ça ! Les forces de l'ordre (exécutif + judiciaire + législatif) fonctionnent toutes normalement, d'où il vient cet état d'urgence ? Pourquoi les préfets se sont retrouvés avec un pouvoir absolu et arbitraire&nbsp;?      






Quelqu'un a une idée ?       

Je comprend pas du tout mes concitoyens...

&nbsp;Pourtant j'habite à quelques Km du Bataclan, contrairement à la grande majorité...


<img data-src=" /> Merci Marc.








Guyom_P a écrit :



Texte approuvé par Louis XVI. Le pauvre il aurait aimé avoir ce genre de texte, la révolution n’aurait jamais pu avoir lieu.



Merci Daesh, grâce à vos attentats vous laissez libre champ au gouvernement bien protégé en réduisant au silence et à la clandestinité toute groupe étant opposé à la voix du gouvernement. On est pas prêt de voir le peuple français se soulevait contre cette oligarchie (en même temps avec 84% de moutons prêt à sacrifier leur liberté pour plus de sécurité).





Pas mal la contradiction: c’est cette loi le problème ou les 84% des français qui ne pensent pas comme toi ?

Quand 16% de la population veut imposer ses vues à 84% de moutons: cela s’appelle comment ?



Ensuite je te suggère de revoir ton Histoire: à l’époque ni Internet, ni tous les moyens numériques actuels n’existait: ce qui n’a pas empêché les gens de se regrouper et de se révolter. Ce n’est donc certainement une loi sur le renseignement qui pourrait empêcher une “révolution”…



Qu’ils utilisent l’état d’urgence ne me “choque” pas, il y a la COP 21 et la période de Noël qui approche, aprés ce qu’ils en font, c’est une autre histoire. <img data-src=" />


Bon ben à voir les 1er commentaires je vois que la journée va être longue…








carbier a écrit :



On est donc dans un Etat totalitaire ?

Les mots ont un sens et certains semblent l’oublier…





Tu as raison,&nbsp;



Le totalitarisme a plusieurs définitions.



Mais d’une manière ou d’une autre.



PS/UMPS, c’est la même choses on dirait qu’ils se tuent a nous le prouver. Ne parlons pas des extrêmes.



L’opposition? Quand la “droite” & la “gauche” sont difficilement discernable, il ne reste plus grand chose pour s’opposer. Actuellement seul le FN a une chance de pouvoir sortir de ce bipartisme, triste.



Concernant l’endoctrinement l’idéologique, fort heureusement nous ne sommes pas encore là. Mais quand on peut voir les réactions qui fleurissent par rapport a ces attentas ou il semble qu’une partie de la population soit prête a tout pour “régler le problème”, c’est flippant et je me dis qu’on en est pas si loin.

&nbsp;

La liberté de la presse? Les exemples récents montre qu’il n’est pas nécessaire de faire des lois pour que cette dernière s’autocensure. La majorité des groupes de presse appartiennent a des milliardaires, PCI faisant presque figure d’exception. &nbsp;



“L’état d’urgence”, c’est la surveillance généralisée et la possibilité de voir débarquer en pleine nuit un groupe d’assaut, arme au poing pour fouiller ton domicile. Chose qui n’aurait pas été possible en “temps normal”. Car dans un état de droit “opposé a totalitaire” il faut des preuves & une justice indépendante.



En résumé, un état totalitaire est un état qui contrôle son peuple. On est pas tout a fait là encore, mais on s’en rapproche dangereusement.&nbsp;



Et quand on voit qu’on est sous un gouvernement qui se dit “socialiste” que se passera t’il quand un extrême prendra sa place avec tout l’arsenal législatif déjà en place ?



&nbsp;









FunnyD a écrit :



Qu’ils utilisent l’état d’urgence ne me “choque” pas, il y a la COP 21 et la période de Noël qui approche, aprés ce qu’ils en font, c’est une autre histoire. <img data-src=" />





On a accueillit de nombreux évènements, équivalents ou&nbsp;même nettement plus important, en France sans avoir besoin de l’Etat d’urgence. Et Noël c’est tout les ans. Et ce même en période de risque terroriste, puisque la France est coutumière du faite (c’est quasiment cyclique les vagues d’attentats à Paris).



Pourquoi cette fois ?









Bejarid a écrit :



L’Etat d’urgence a toujours existé.&nbsp;La liberté, elle ne marche que quand les forces de l’ordre fonctionnent, quand elles sont KO, les libertés sont&nbsp;forcément levées. Qu’ils sécurisent dans les textes&nbsp;le cas des nouveautés des 60 dernières années, ça n’a rien d’anormale.




 Après, qu'on déclenche un état d'urgence national pour quelques gus qui use une soirée de leur Kalach, c'est tout de suite beaucoup moins normal. Mais quand ensuite on se rend compte que tout le monde applaudit ça, et même le fait que la police utilise cet état d'urgence pour écluser les vielles perquis qui n'ont rien à voir mais qu'ils voulaient faire sans l'avis du juge, on se demande dans quel pays on vit. Au Burundi ?       






 Comment peut-on accepter de suspender l'état de droit pour ça ? On a pas été envahie par la chine, l'ensemble du parlement/gouvernement n'a pas été tué, rien de tout ça ! Les forces de l'ordre (exécutif + judiciaire + législatif) fonctionnent toutes normalement, d'où il vient cet état d'urgence ? Pourquoi les préfets se sont retrouvés avec un pouvoir absolu et arbitraire&nbsp;?       






 Quelqu'un a une idée ?        

Je comprend pas du tout mes concitoyens...

&nbsp;Pourtant j'habite à quelques Km du Bataclan, contrairement à la grande majorité...







t’as suivit ou pas ??? y’en a qui se sont fait sauté, il y a eu 130 mort, 350 blessé et tu voudrais que l’on traite ça comme quelques rigolos qui tirent des coups de feu en l’air ??









carbier a écrit :



Pas mal la contradiction: c’est cette loi le problème ou les 84% des français qui ne pensent pas comme toi ?

Quand 16% de la population veut imposer ses vues à 84% de moutons: cela s’appelle comment ?



Ensuite je te suggère de revoir ton Histoire: à l’époque ni Internet, ni tous les moyens numériques actuels n’existait: ce qui n’a pas empêché les gens de se regrouper et de se révolter. Ce n’est donc certainement une loi sur le renseignement qui pourrait empêcher une “révolution”…





Le problème c’est cette loi ET le fait que 84% des français semblent prêt à ce qu’on vient coller un mouchard dans le cul de tout le monde pour savoir qui est gentil et qui est méchant tout en prenant un tas de mesure visant à entraver la libre circulation, la libre pensée et la liberté d’expression pour laquelle ils ont en plus manifesté en masse en Janvier.

C’est bien ce que je dis pour l’Histoire. A l’époque, la révolution a pu se produire parce que la foule n’était pas manipulé par une propagande permanente sur internet et/ou TV ni surveillé 2424 par des services de renseignements de plus en plus intrusif.

&nbsp;





carbier a écrit :



Bon ben à voir les 1er commentaires je vois que la journée va être longue…



Effectivement vu tes premières réponses trollesques la journée va être très longue.



Au cas où tu ne l’aurais pas compris, l’affrontement qui se joue actuellement est aussi d’ordre psychologique.



L’état d’urgence nationale a été décrété:

1- pour retrouver les meurtriers qui n’ont pu être arrêté vendredi (ben oui, les gens se déplacent)

2- pour montrer aux Français que l’Etat reprenait la main



Le principal risque c’était que la peur prenne le pas sur la raison chez les français. Or la peur est toujours mauvaise conseillère et est la meilleure amie des extrémistes (qu’ils soient religieux ou politiques).



Eh oui une majorité de français ne sont pas forcément insensibles à la peur, mais ce n’est pas une raison pour les dénigrer comme certains se complaisent à le faire dans les commentaires…








risbo a écrit :



“L’état d’urgence”, c’est la surveillance généralisée et la possibilité de voir débarquer en pleine nuit un groupe d’assaut, arme au poing pour fouiller ton domicile. Chose qui n’aurait pas été possible en “temps normal”. Car dans un état de droit “opposé a totalitaire” il faut des preuves & une justice indépendante.







&nbsp;





D’un autre coté si tu n’es pas connu pour être une cache d’armes, drogues ou autre tu as une chance infinitésimale de voir les flics débarquer chez toi.









Guyom_P a écrit :



&nbsp;

Effectivement vu tes premières réponses trollesques la journée va être très longue.





c’est l’hôpital qui se fout de la charité









Guyom_P a écrit :



C’est bien ce que je dis pour l’Histoire. A l’époque, la révolution a pu se produire parce que la foule n’était pas manipulé par une propagande permanente sur internet et/ou TV ni surveillé 2424 par des services de renseignements de plus en plus intrusif.





Le jour où tu prendras le reste de tes concitoyens pour autre chose que des moutons décérébrés…









risbo a écrit :



&nbsp;&nbsp;

Et quand on voit qu’on est sous un gouvernement qui se dit “socialiste” que se passera t’il quand un extrême prendra sa place avec tout l’arsenal législatif déjà en place ?





On rejettera la faute sur les politiques qui l’ont voté, sans se remettre soi-même&nbsp;en question, ni chercher&nbsp;les causes de cette acceptation.



Après, “politique”, c’est un synonyme de “bouc-émissaire”, non ?









darkbeast a écrit :



t’as suivit ou pas ??? y’en a qui se sont fait sauté, il y a eu 130 mort, 350 blessé et tu voudrais que l’on traite ça comme quelques rigolos qui tirent des coups de feu en l’air ??





On dirait que c’est toi qui n’a pas compris le commentaire de&nbsp;BejaridL‘état d’urgence est utile lorsque le système étatique est paralysé ou incapable de fournir une réponse a une problématique.



Ici, la justice est encore parfaitement fonctionnel ainsi que la police. Tout fonctionne très bien encore, mais on préfère s’en passer.&nbsp;



L’état d’urgence c’est la privation de garantie de liberté & ne doit être utilisé qu’en dernier recours.&nbsp;



J’avoue qu’il devient difficile de savoir quoi penser devant tout ça.

Entre ceux qui hurlent à la dictature sans savoir de quoi ils parlent et qui pensent que le mieux est de ne rien faire, ceux qui parlent de quelques gus armés de kalachnikov en omettant curieusement de parler des 129 morts et de toutes ces familles ravagées (oui je sais c’est du pathos)…



Après tout Hiroshima et Nagasaki ce n’était finalement que deux petites bombes de rien du tout, fallait vraiment être con pour se trouver dessous comme il fallait être con pour boire un coup sur une terrasse de bistrot ou aller à un concert ce fameux soir du 13 novembre…



Donc entre ça et les politiciens carriéristes minables qui profitent de ce drame pour faire leur campagne électorale, ben non, je ne sais plus quoi penser… <img data-src=" />



Les idées c’est quand même du “faut qu’on, y’a qu’à” d’un côté et du “faut pas qu’on, y’a qu’à pas” de l’autre…

Vachement constructif donc…



La seule chose dont je suis à peu près sur c’est qu’on est vraiment dans la merde… <img data-src=" />








carbier a écrit :



Le principal risque c’était que la peur prenne le pas sur la raison chez les français. Or la peur est toujours mauvaise conseillère et est la meilleure amie des extrémistes (qu’ils soient religieux ou politiques).&nbsp;





Hum, c’est une explication. Mais 84% de la population a peur à ce point de ces attentats ? Je n’arrive pas à le concevoir.









risbo a écrit :



Et quand on voit qu’on est sous un gouvernement qui se dit “socialiste” que se passera t’il quand un extrême prendra sa place avec tout l’arsenal législatif déjà en place ?





Argument souvent repris mais franchement qui n’apporte rien.



Si un parti extrémiste prend le pouvoir il aurait toute latitude pour pondre les lois qu’il veut (qu’elles existent ou pas)









gavroche69 a écrit :



ceux qui parlent de quelques gus armés de kalachnikov en omettant curieusement de parler des 129 morts et de toutes ces familles ravagées (oui je sais c’est du pathos)…




Après tout Hiroshima et Nagasaki ce n'était finalement que deux petites bombes de rien du tout,







C’est moi ou tu compares 129 morts&nbsp;d’un coté, et 250 000 de l’autre ?



Oui, pour moi, les trois ordres de grandeurs qui séparent ces nombres impliquent une réponse différente aux deux cas.









risbo a écrit :



On dirait que c’est toi qui n’a pas compris le commentaire de&nbsp;BejaridL‘état d’urgence est utile lorsque le système étatique est paralysé ou incapable de fournir une réponse a une problématique.



Ici, la justice est encore parfaitement fonctionnel ainsi que la police. Tout fonctionne très bien encore, mais on préfère s’en passer.&nbsp;



L’état d’urgence c’est la privation de garantie de liberté & ne doit être utilisé qu’en dernier recours.&nbsp;





he bien donne tes solutions









darkbeast a écrit :



t’as suivit ou pas ??? y’en a qui se sont fait sauté, il y a eu 130

mort, 350 blessé et tu voudrais que l’on traite ça comme quelques

rigolos qui tirent des coups de feu en l’air ??





Et donc

toi tu trouves ça normal que sur les 150 perquisitions par nuit on a 20

mecs qui partent en GAV et 130 autres domiciles ou les flics déboulent

en tenue d’assaut, retourne tout à l’intérieur et reparte en te laissant

la comme un con après avoir peut être terrorisé toute une famille? Si hors Etat d’urgence, la justice n’a pas autorisé les perquisitions c’est bien qu’il y avait une raison.

Il y a 130 morts et 350 blessés, il faut peut être se poser les bonnes questions non? Comment 8 gars surveillés et fichés ont ils pu tranquillement se préparer et s’organiser pour commettre ça? Il faut donc un seuil de mort pour déclarer l’Etat d’urgence? Parce qu’en Janvier c’était la même chose 17 morts mais des terroristes qui ont pu impunément s’organiser, se préparer et partir armé en ville alors qu’ils étaient eux aussi connu et fiché pour radicalisation et voyage dans des camps d’entrainement à l’étranger.

Bref les coupables était les mêmes avec juste un mobile différent mais un mode opératoire en amont identique.

&nbsp;





darkbeast a écrit :



c’est l’hôpital qui se fout de la charité





Si ça te fait plaisir.









darkbeast a écrit :



t’as suivit ou pas ??? y’en a qui se sont fait sauté, il y a eu 130 mort, 350 blessé et tu voudrais que l’on traite ça comme quelques rigolos qui tirent des coups de feu en l’air ??





Tu te rend compte&nbsp;de ce que c’est que de déclarer l’état d’urgence sur un territoire habité par 60M de personnes ? Tu voudrais qu’on traite ça comme le simple vote d’une loi sur le renseignement (autrement moins dangereuse&nbsp;sur le court-terme) ?









Bejarid a écrit :



On a accueillit de nombreux évènements, équivalents ou même nettement plus important, en France sans avoir besoin de l’Etat d’urgence. Et Noël c’est tout les ans. Et ce même en période de risque terroriste, puisque la France est coutumière du faite (c’est quasiment cyclique les vagues d’attentats à Paris).



Pourquoi cette fois ?





Mouais, à ce que je sache, c’est la première fois que l’on a de si gros attentats en france (dans l’histoire récente) et il y a aussi un coté psychologique et politique, du fait que déclarer l’état d’urgence, c’est montrer que l’état agit et cela peut rassurer.









gavroche69 a écrit :



La seule chose dont je suis à peu près sur c’est qu’on est vraiment dans la merde… <img data-src=" />





Non on n’est pas dans la merde.

Si ces événements pouvaient permettre aux gens de voir ce qui les rapprochent plutot que les futilités qui les divisent, alors finalement on pourra tirer quelque chose de positif de ces horreurs.







Bejarid a écrit :



Hum, c’est une explication. Mais 84% de la population a peur à ce point de ces attentats ? Je n’arrive pas à le concevoir.





Oui les gens ont peur. Une peur déraisonnable mais une peur quand même.

A ceux qui n’ont pas peur de les raisonner, de leur expliquer, de leur parler.









carbier a écrit :



Argument souvent repris mais franchement qui n’apporte rien.



Si un parti extrémiste prend le pouvoir il aurait toute latitude pour pondre les lois qu’il veut (qu’elles existent ou pas)



 Le vote d’une loi nécessite la majorité,



La modification de la constitution se fait au 35. Donc non, même si un parti extrémiste arrive au pouvoir il n’aura pas toute latitude pour passer les lois qu’il veut.





darkbeast a écrit :



darkbeast a écrit :

D’un autre coté si tu n’es pas connu pour être une cache d’armes, drogues ou autre tu as une chance infinitésimale de voir les flics débarquer chez toi.darkbeast a écrit :

he bien donne tes solutions



D’un autre coté si tu n’es pas connu pour être une cache d’armes, drogues ou autre tu as une chance infinitésimale de voir les flics débarquer chez toi.

he bien donne tes solutions







Comme j’ai précédemment expliquer, la prévention des actes de terreurs ne passent pas par un contrôle massif & extra judiciaire de la population. Mais par la l’augmentation des moyens humains du renseignement, de la justice & de la police.



Mais oui, il faut un peu plus que 4 jours pour mettre tout ça en place c’est sûr…









Bejarid a écrit :



C’est moi ou tu compares 129 morts d’un coté, et 250 000 de l’autre ?…



Que tu le veuilles oui non ça confirme juste un truc :

Pour une majorité la devise c’est “tant que ça arrive aux autres faut surtout pas venir me faire chier et déranger ma petite vie”.



Et oui, 129 morts ou 250 000 c’est exactement la même chose pour les personnes concernées mais c’est vrai que c’est pas facile à comprendre quand justement on est pas directement concerné et à une époque où tout n’est qu’une question de chiffres et rien d’autre.







darkbeast a écrit :



he bien donne tes solutions



Non mais tu plaisantes !! <img data-src=" />

Donner des solutions ?

Et puis quoi encore, tu confonds “mur des lamentations” et “think tank”… <img data-src=" />










FunnyD a écrit :



Mouais, à ce que je sache, c’est la première fois que l’on a de si gros attentats en france (dans l’histoire récente) et il y a aussi un coté psychologique et politique, du fait que déclarer l’état d’urgence, c’est montrer que l’état agit et cela peut rassurer.





Ton histoire récente, il faut pouvoir compter les années sur les doigts d’une main ?



Non parce que des cellules terroristes d’une dizaine de personne qui tuent aveuglément en France, ça date de 20 ans. Oui il y avait eu moins de morts, mais en nombre de blessés graves, et de peur généré,&nbsp;on était dans les mêmes eaux.



Je me rappelle pas d’un quelconque état d’urgence de 3 mois à l’époque, mais j’ai peut-être la mémoire courte ?









FunnyD a écrit :



Qu’ils utilisent l’état d’urgence ne me “choque” pas, il y a la COP 21 et la période de Noël qui approche, aprés ce qu’ils en font, c’est une autre histoire. <img data-src=" />





Le faire maintenant ne choque personne et pour cause. Ils profitent de cet instant pour encore accentuer le contrôle du net, qui lui continuera même en temps de “paix”.&nbsp;









gavroche69 a écrit :



&nbsp;

Et oui, 129 morts ou 250 000 c’est exactement la même chose pour les personnes concernées mais c’est vrai que c’est pas facile à comprendre quand justement on est pas directement concerné et à une époque où tout n’est qu’une question de chiffres et rien d’autre.&nbsp;





Je pense être plus concerné que 90% des français, vu ma proximité géographique, et temporel (si maintenant je suis à quelques km, il y a 5ans j’étais rue de&nbsp;Charonne, oui, celle attaquée, même si j’allais plus souvent au&nbsp;kebab qu’au restau).



Et pourtant, je trouve&nbsp;fou&nbsp;ces 84% de plébiscite.









Kakuro456 a écrit :



Le faire maintenant ne choque personne et pour cause. Ils profitent de cet instant pour encore accentuer le contrôle du net, qui lui continuera même en temps de “paix”.



<img data-src=" />



Bejarid a écrit :



Ton histoire récente, il faut pouvoir compter les années sur les doigts d’une main ?



Non parce que des cellules terroristes d’une dizaine de personne qui tuent aveuglément en France, ça date de 20 ans. Oui il y avait eu moins de morts, mais en nombre de blessés graves, et de peur généré, on était dans les mêmes eaux.



Je me rappelle pas d’un quelconque état d’urgence de 3 mois à l’époque, mais j’ai peut-être la mémoire courte ?





Oui, il y a avait bien eu beaucoup moins de morts, et c’est bien le nombre de morts qui “justifie” cet état d’urgence, et la peur générée était moindre, les médias ont changé, et les chaines d’infos continues sont tellement anxiogènes qu’ils créent de la peur la ou il y a 20, ils n’y aurait eu qu’appréhension.



Et maintenant, ils vont nous faire peur en parlant d’armes chimiques…. <img data-src=" />








FunnyD a écrit :



<img data-src=" />

Oui, il y a avait bien eu beaucoup moins de morts, et c’est bien le nombre de morts qui “justifie” cet état d’urgence, et la peur générée était moindre, les médias ont changé, et les chaines d’infos continues sont tellement anxiogènes qu’ils créent de la peur la ou il y a 20, ils n’y aurait eu qu’appréhension.





Tout à fait, je parlerais plus d’angoisse que de peur d’ailleurs; la peur ça ne dure pas; là, les infos qui tournent en boucle ne génèrent que de l’angoisse chez la plupart des personnes (les 84 %).

&nbsp;









Kakuro456 a écrit :



Le faire maintenant ne choque personne et pour cause. Ils profitent de cet instant pour encore accentuer le contrôle du net, qui lui continuera même en temps de “paix”.&nbsp;





Ça veut dire quoi le contrôle du net? Que l’état potentiellement puisse savoir que tu as piraté un film de boule? A t on ne serait ce qu’ un petit bout de preuve que les lois dites liberticides sont détournées contre le peuple? C’est le même principe que les couteaux autant les interdire, on mangera des steaks hachés… Y a un risque qu’on les utilisent pour tuer quelqu’un. Et non avec des cellules terroristes prêtent à agir on ne peut probablement pas attendre 6 mois des décisions de justice… Au final, malgré tout il n’y aura pas de condamnation sans la justice… Faut arrêter de se regarder le nombril…









carbier a écrit :



Non on n’est pas dans la merde.

Si ces événements pouvaient permettre aux gens de voir ce qui les rapprochent plutot que les futilités qui les divisent, alors finalement on pourra tirer quelque chose de positif de ces horreurs…





Ouais, ben c’est juste que t’es plus optimiste que moi parce que c’est pas ce que je lis ici ou ailleurs qui va me rassurer…

Cela dit je ne reproche pas aux gens (pour une majorité) de ne pas proposer de solutions car je n’en ai pas non plus. Ce que je reproche c’est cette manie de râler, chialer, chialer et râler, encore et toujours et rien d’autre…

Et ça vaut quasiment pour toutes les news, même pour des sujets bien plus futiles.



C’est tout…









risbo a écrit :



On dirait que c’est toi qui n’a pas compris le commentaire de&nbsp;BejaridL‘état d’urgence est utile lorsque le système étatique est paralysé ou incapable de fournir une réponse a une problématique.



Ici, la justice est encore parfaitement fonctionnel ainsi que la police. Tout fonctionne très bien encore, mais on préfère s’en passer.&nbsp;



L’état d’urgence c’est la privation de garantie de liberté & ne doit être utilisé qu’en dernier recours.&nbsp;



Il y a la question du fonctionnement et de son efficacité… effectivement ça fonctionne, mais est-ce que ça marche, clairement non. La police n’est pas adapté à ces situations et l’armée encore moins (faut-il armé nos policiers/gendarmes comme des américains je pense pas non plus.





Bejarid a écrit :



Hum, c’est une explication. Mais 84% de la population a peur à ce point de ces attentats ? Je n’arrive pas à le concevoir.





C’est triste, mais je pense qu’il y en a plus que 84%.

&nbsp;





Guyom_P a écrit :



Et donc

toi tu trouves ça normal que sur les 150 perquisitions par nuit on a 20

mecs qui partent en GAV et 130 autres domiciles ou les flics déboulent

en tenue d’assaut, retourne tout à l’intérieur et reparte en te laissant

la comme un con après avoir peut être terrorisé toute une famille? Si hors Etat d’urgence, la justice n’a pas autorisé les perquisitions c’est bien qu’il y avait une raison.

Il y a 130 morts et 350 blessés, il faut peut être se poser les bonnes questions non? Comment 8 gars surveillés et fichés ont ils pu tranquillement se préparer et s’organiser pour commettre ça? Il faut donc un seuil de mort pour déclarer l’Etat d’urgence? Parce qu’en Janvier c’était la même chose 17 morts mais des terroristes qui ont pu impunément s’organiser, se préparer et partir armé en ville alors qu’ils étaient eux aussi connu et fiché pour radicalisation et voyage dans des camps d’entrainement à l’étranger.

Bref les coupables était les mêmes avec juste un mobile différent mais un mode opératoire en amont identique.



Meme en état d’urgence déployer des hommes/femmes, ça coutent. Au final, on s’en fout des armes, le nerf de la guerre c’est le renseignement… BFM & co ont vu 3 armes, mais ont-ils vu le reste.

Ensuite, pour surveiller les fichés S ou autres, sans risque de contre-surveillance, les pros demandent à minima 27 personnes… 27 1000 ou 27 10000 en tout les cas, ça dépasse les moyens opérationnels des services (enfin je suppose, je fais pas parti du schmilblick) qui a aussi d’autres missions.









FunnyD a écrit :



<img data-src=" />

Oui, il y a avait bien eu beaucoup moins de morts, et c’est bien le nombre de morts qui “justifie” cet état d’urgence, et la peur générée était moindre, les médias ont changé, et les chaines d’infos continues sont tellement anxiogènes qu’ils créent de la peur la ou il y a 20, ils n’y aurait eu qu’appréhension.





Il y a deux choses. Le nombre de mort ne crée pas forcément plus de peur que le nombre de victimes. Et en nombre de victimes,&nbsp;on passe de 250 à 500 (en forçant le trait, pour arrondir). C’est kif-kif, on change pas d’ordre de grandeur, la peur généré est la même (surtout qu’ils avaient attaqué plus d’endroits différents).

&nbsp;

Pour moi, la seul explication raisonnable, c’est ta seconde proposition : les&nbsp;chaines d’infos en continues.



Je suis le seul à trouver cette dérive autrement plus dangereuse pour la France (et donc ses habitants) que le terrorisme (auquel on s’est malheureusement habitué) ?









Guyom_P a écrit :



la foule n’était pas manipulé par une propagande



Merci pour ce sourire.

Ce n’est pas comme si cette époque était le siècle des lumières avec leurs nouvelles idées qui ont abouties à cette révolution…









FunnyD a écrit :



<img data-src=" />

Oui, il y a avait bien eu beaucoup moins de morts, et c’est bien le nombre de morts qui “justifie” cet état d’urgence, et la peur générée était moindre, les médias ont changé, et les chaines d’infos continues sont tellement anxiogènes qu’ils créent de la peur la ou il y a 20, ils n’y aurait eu qu’appréhension.





C’est toutafé ça, au global, il y a peut-être eu plus de mort mais pas sur une opération unique…

En plus quand on nous vend des “opérations extérieures” à 0 mort, forcément les gens&nbsp; comprennent pas quand il y en a et encore moins quand c’est en France.









Bejarid a écrit :



Il y a deux choses. Le nombre de mort ne crée pas forcément plus de peur que le nombre de victimes. Et en nombre de victimes, on passe de 250 à 500 (en forçant le trait, pour arrondir). C’est kif-kif, on change pas d’ordre de grandeur, la peur généré est la même (surtout qu’ils avaient attaqué plus d’endroits différents).

 

Pour moi, la seul explication raisonnable, c’est ta seconde proposition : les chaines d’infos en continues.



Je suis le seul à trouver cette dérive autrement plus dangereuse pour la France (et donc ses habitants) que le terrorisme (auquel on s’est malheureusement habitué) ?





Quelle dérive ? Celle de voir les journalistes courir derrière les flics pour avoir la plus belle “image” ? Non, c’est tout à fait normal. <img data-src=" />



Aprés, le nombre de morts joue quand même, plus que celui des victimes, dans 10 ans on se rappellera que “le cap des 100 morts aura été franchi”, pas du nombre de victimes.



En même temps ça fait un bon moment que les moyens policiers et judiciaires sont réduits. L’occasion est trop bonne maintenant que de dire que la justice est trop lente pour que ce soit fait rapidement. La finance de la justice par l’Etat semble casser son indépendance, c’est à dire que l’Etat peut décider de s’en passer tellement elle est devenue lente, par manque de moyens. Ils ne pouvaient pas rater ça.&nbsp;

Sinon, je suis entièrement d’accord, l’état d’Urgence devrait être levé au delà de ces 12 jours car, après tout, qu’est-ce qui, dans 3 mois, justifiera sa levée ? Et l’été prochain, quand les gens partiront en masse en vacances à la mer ? Il y a et aura toujours des rassemblements… La question est : qu’est-ce que l’Etat compte changer en trois mois pour nous donner l’illusion d’une plus grande sécurité et qui justifierait, de fait, un tel délai de privations partielles de droits et libertés (droit de manifester entre autres, entraves à la liberté d’association) qui, pourtant, font partie du socle de la Constitution de notre Vème République et donc, de l’Etat France ?&nbsp;








MuadJC a écrit :



Merci pour ce sourire.

Ce n’est pas comme si cette époque était le siècle des lumières avec leurs nouvelles idées qui ont abouties à cette révolution…





Techniquement, c’est plutôt des bourgeois/marchands qui ont faut sauter un roi mauvais pour leur affaire. Les nouvelles idées sont arrivées bien plus tard, après des décennies d’obscurantisme et de&nbsp;dictature.









Bejarid a écrit :



Ton histoire récente, il faut pouvoir compter les années sur les doigts d’une main ?



Non parce que des cellules terroristes d’une dizaine de personne qui tuent aveuglément en France, ça date de 20 ans. Oui il y avait eu moins de morts, mais en nombre de blessés graves, et de peur généré, on était dans les mêmes eaux.



Je me rappelle pas d’un quelconque état d’urgence de 3 mois à l’époque, mais j’ai peut-être la mémoire courte ?



Dans quel pays peux-tu citer 5 attentats simultanés dans la capitale?



Si tu en trouves un, chapeau,

dans cette hypothèse ce pays est-il l’Israel ou la Palestine? Parce que eux, ça tient presque de mode de vie :(









Bejarid a écrit :



L’Etat d’urgence a toujours existé. La liberté, elle ne marche que quand les forces de l’ordre fonctionnent, quand elles sont KO, les libertés sont forcément levées. Qu’ils sécurisent dans les textes le cas des nouveautés des 60 dernières années, ça n’a rien d’anormale.




Après, qu'on déclenche un état d'urgence national pour quelques gus qui use une soirée de leur Kalach, c'est tout de suite beaucoup moins normal. Mais quand ensuite on se rend compte que tout le monde applaudit ça, et même le fait que la police utilise cet état d'urgence pour écluser les vielles perquis qui n'ont rien à voir mais qu'ils voulaient faire sans l'avis du juge, on se demande dans quel pays on vit. Au Burundi ?      






Comment peut-on accepter de suspender l'état de droit pour ça ? On a pas été envahie par la chine, l'ensemble du parlement/gouvernement n'a pas été tué, rien de tout ça ! Les forces de l'ordre (exécutif + judiciaire + législatif) fonctionnent toutes normalement, d'où il vient cet état d'urgence ? Pourquoi les préfets se sont retrouvés avec un pouvoir absolu et arbitraire ?      






Quelqu'un a une idée ?       

Je comprend pas du tout mes concitoyens...

 Pourtant j'habite à quelques Km du Bataclan, contrairement à la grande majorité...







+1000



Ça résume parfaitement mon point de vue.









Ami-Kuns a écrit :



Et quand on voit ce que certain sorte de leur bouche :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/eric-zemmour-veut-faire-bombarder-la-belgique_1736630.html <img data-src=" />



Erreur !!

Les trous du cul n’ont pas de bouche… <img data-src=" />









Ami-Kuns a écrit :



Et quand on voit ce que certain sorte de leur bouche :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/eric-zemmour-veut-faire-bombarder-la-belgique_1736630.html <img data-src=" />





Selon Zemmour, c’était du 2nd degré.



Après avoir vu la vidéo, je cherche encore ce degré supplémentaire…









Bejarid a écrit :



Techniquement, c’est plutôt des bourgeois/marchands qui ont faut sauter un roi mauvais pour leur affaire. Les nouvelles idées sont arrivées bien plus tard, après des décennies d’obscurantisme et de dictature.



Tout à fait, mais ce ne sont pas les bourgeois qui se sont battus, ils ont utilisé le “peuple” comme force, d’abord par la colère, puis par la peur.



<img data-src=" /><img data-src=" />



Les gens se foutent des gens qui se font sauter autre part que chez eux, par contre dès que ca arrive, ca les gênent pas de devenir aussi barbares et de vouloir bombarder l’autre bout du monde ou il y a aussi des civils qui ne demandent rien a personne et qui seront victimes des bombardements. Mais vu que ca permettra de plus avoir d’attaque près de chez eux, osef des victimes collatérales, tant qu’il n’y en a pas près de chez eux


Si si, ils peuvent parlerhttp://5c.img.v4.skyrock.net/4284/8904284/pics/193183411_small.jpg <img data-src=" /> (désolé pour le début de l’URI <img data-src=" />)








MuadJC a écrit :



Dans quel pays peux-tu citer 5 attentats simultanés dans la capitale?



Si tu en trouves un, chapeau,



dans cette hypothèse ce pays est-il l'Israel ou la Palestine? Parce que eux, ça tient presque de mode de vie :(







Il y a eu 3&nbsp;attentats simultanées, ce qui n’a rien d’extraordinaire. Si tu veux une comparaison, prenons le 11 septembre. Plus de morts (30x), plus de blessé (20x), plus compliqué (de loin), plus de dégâts (1000x ?), etc. Et pourtant, pas d’état d’urgence.



Alors quoi, les américains sont des inconscients ?









Ami-Kuns a écrit :



Et quand on voit ce que certain sorte de leur bouche :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/eric-zemmour-veut-faire-bombarder-la-belgique_1736630.html <img data-src=" />





et RTL qui le défend.



Il faut voir aussi que l’état d’urgence sert à rassurer la population, la calmer, montrer que l’on fait quelque chose (même si c’est pour brasser de l’air). Vous vous rendez bien compte que suite à ces actes, si le gouvernement aurait continué à faire sa petite vie tranquille comme si de rien n’était, ça commencerait sûrement à gueuler sur l’inaction de ceux-ci. Je doute qu’un chaos sociétale soit aussi une bonne chose.



L’état d’urgence est aussi le signe que l’état a failli dans sa mission. L’état d’urgence, c’est le cheatcode de l’état quand ce dernier voit que c’est la merde. Et pour rappel, il y a un d’autres cheatcodes moins drôle comme la loi martiale.



Oui, mais il n’y avait pas de groupe de terroriste armé et éparpillé partout sur leur territoire en train de préparer d’autre attentats.








ActionFighter a écrit :



+1000

Ça résume parfaitement mon point de vue.



Je crains les dérives.

Je suis contre cette LPR.

Je déteste cette absence de juges.



Mais oui, je fais partie des 84% (d’où vient ce chiffre au fait?).

Pas besoin de vivre proche pour comprendre. Demandons à ceux qui vivent dans l’immeuble assaillit hier s’ils n’ont pas peur.



Ce qui est arrivé vendredi à ouvert les yeux des français qui, contrairement à moi, n’ont jamais imaginé être déjà en guerre. Néanmoins, même moi ai pris conscience de la réalité du danger. Pas besoin de vivre à Paris, Toulouse a été déjà visée, tout endroit peut être visé. La France est pleine de terrasses.



Arrête de rester devant BFM pour pas faire parti des 84% <img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />



129 morts, ça s’appelle une perte négligeable.&nbsp;



Réduire les libertés individuelles de chacun sous prétexte que (12968000000) de la population a été touché, pour moi ce n’est pas une bonne décision; surtout vu la réponse actuel de l’Etat contre l’EI, à savoir encore et toujours jouer les cowboys chez les autres.



C’est triste pour les familles des victimes, je compatis, mais ça s’arrête là. Il faut garder la tête froide et ne pas bafouer les fondements d’une république démocratique, ainsi que sa justice.








MuadJC a écrit :



Je crains les dérives.

Je suis contre cette LPR.

Je déteste cette absence de juges.



Mais oui, je fais partie des 84% (d’où vient ce chiffre au fait?).

Pas besoin de vivre proche pour comprendre. Demandons à ceux qui vivent dans l’immeuble assaillit hier s’ils n’ont pas peur.



Ce qui est arrivé vendredi à ouvert les yeux des français qui, contrairement à moi, n’ont jamais imaginé être déjà en guerre. Néanmoins, même moi ai pris conscience de la réalité du danger. Pas besoin de vivre à Paris, Toulouse a été déjà visée, tout endroit peut être visé. La France est pleine de terrasses.





C’est normal que ça touche, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter n’importe quelle mesure. Si l’on écoutait certaines personnes, on armerait des millions de personnes et on supprimerait les juges pour 120 victimes.



Les politiques l’ont bien compris, les français ont peur, et ils se doivent de réagir, ce qu’ils font, dans la précipitation, sans aucune réflexion de fond autre que des questions sécuritaires…









Bejarid a écrit :



Et pourtant, pas d’état d’urgence.



Le patriot Act? déposé le 24 septembre et voté le 26 octobre.

Invasion de l’Afganistant? en octobre aussi.



Le pays n’est pas le même, mais les retombées ont potentiellement étés plus lourdes. On en subit encore les effets.









athlon64 a écrit :



Arrête de rester devant BFM pour pas faire parti des 84% <img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />



Je savais bien que j’étais sous surveillance!!!









athlon64 a écrit :



Arrête de rester devant BFM pour pas faire parti des 84% <img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" />



Fait comme moi, écoute radio courtoisie. <img data-src=" />



C’est la première de tes libertés selon Jean-Marie Valls Manuel Le Pen <img data-src=" />


Les rassemblements ne sont pas interdits.

Les communications sont toujours permises.

Internet reste une zone de liberté extrêmement importante.

&nbsp;La presse est toujours libre.

Le pluralisme politique existe toujours.

Les arrestations, mises à residences, perquisitions en cours sont loin d’être arbitraires.



Mais certains pleurent en hurlant “Etat totalitaire !” parce que des dispositifs de surveillance qui ont toujours existé depuis l’invention du téléphone sont maintenant un poil plus perfectionné.



&nbsp;A vomir.&nbsp; Pas certains que la démocratie soit un droit bénéfique à la société dans un monde où une bonne partie des concitoyens sont incapables de demi mesure.

&nbsp;








ActionFighter a écrit :



C’est normal que ça touche, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter n’importe quelle mesure. Si l’on écoutait certaines personnes, on armerait des millions de personnes et on supprimerait les juges pour 120 victimes.



Les politiques l’ont bien compris, les français ont peur, et ils se doivent de réagir, ce qu’ils font, dans la précipitation, sans aucune réflexion de fond autre que des questions sécuritaires…



Et on se rejoint à nouveau, là-dessus.



Néanmoins,



IhazHedont a écrit :



bafouer les fondements d’une république démocratique, ainsi que sa justice.



Non, ils ne font que suivre les règles de cette république. La question serait plutôt si ces règles sont ou non les bonnes, mais la république ne va pas s’effondrer pour un état d’urgence.

Etat d’urgence qui a été mis en place par la droite ya moins de 10 ans, la France est encore debout.









fullsun a écrit :



Oui, mais il n’y avait pas de groupe de terroriste armé et éparpillé partout sur leur territoire en train de préparer d’autre attentats.





Il me semble que si, y avait d’ailleurs eu une vague d’arrestation après ça, et ils ont&nbsp;trouvé quelques bombes…



Y a un moment, faut éteindre la télé/l’ordinateur/le téléphone et réfléchir. 30 seconde peuvent suffire.



Notre situation est moins grave que celle des USA lors du 11 septembre, ou de l’Inde lors des attentats de Bombay. Faut arreter la psychose…









John Shaft a écrit :



C’est la première de tes libertés selon Jean-Marie Valls Manuel Le Pen <img data-src=" />





S’armer ou supprimer des juges ? <img data-src=" />



La réponse est importante pour mes contacts corses <img data-src=" />









MuadJC a écrit :



Je savais bien que j’étais sous surveillance!!!





Quoi ? Y a BFM qui te suit partout ? <img data-src=" />





FunnyD a écrit :



Fait comme moi, écoute rédio courtoisie. <img data-src=" />





Une vraie radio que tous francais devrait écouter <img data-src=" />



Mais bon, la radio et moi ca fait deux <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



S’armer ou et supprimer des juges





<img data-src=" />



La sécuritay








MuadJC a écrit :



Non, ils ne font que suivre les règles de cette république. La question serait plutôt si ces règles sont ou non les bonnes, mais la république ne va pas s’effondrer pour un état d’urgence.

Etat d’urgence qui a été mis en place par la droite ya moins de 10 ans, la France est encore debout.





L’Etat d’urgence répond à ça : “Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel” (c’est définition de l’état d’urgence dans le droit international, qu’on s’est engagé à respecter). Ce n’est pas une invention de la droite (elle a juste touché des détails, comme aujourd’hui la gauche).



Tu le vois où, le danger menaçant l’existence de la nation ?



Techniquement, on est hors-la-loi (international).









ActionFighter a écrit :



C’est normal que ça touche, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter n’importe quelle mesure. Si l’on écoutait certaines personnes, on armerait des millions de personnes et on supprimerait les juges pour 120 victimes.



Les politiques l’ont bien compris, les français ont peur, et ils se doivent de réagir, ce qu’ils font, dans la précipitation, sans aucune réflexion de fond autre que des questions sécuritaires…





Merci, je me sens nettement moins seul quand je vois des réactions comme celle-ci.&nbsp;









risbo a écrit :



“L’état d’urgence”, c’est la surveillance généralisée et la possibilité de voir débarquer en pleine nuit un groupe d’assaut, arme au poing pour fouiller ton domicile. Chose qui n’aurait pas été possible en “temps normal”. Car dans un état de droit “opposé a totalitaire” il faut des preuves & une justice indépendante.

&nbsp;





Tu sais que tu as de bonnes idées ?

On va lancer la mode du Swatting en France … <img data-src=" />









IhazHedont a écrit :



129 morts, ça s’appelle une perte négligeable.&nbsp;



Réduire les libertés individuelles de chacun sous prétexte que (12968000000) de la population a été touché, pour moi ce n’est pas une bonne décision.







129 morts des centaines de blessés ce n’est pas négligeable… C’est assez odieux d’ailleurs ton commentaire… On n’est plus dans une période va t on me surveiller a pirater des mp3… Il y a des faits graves et qui justifient que les moyens d’actions soient supérieurs à la normal. Faut être autiste pour ne pas s’en rendre compte…



Et si on veut retourner les arguments comptables on ne va pas pleurnicher pour 120 perquisitions par jour, c’est négligeable par rapport aux nombres d’habitants…



disons que le droit à l’intimité et à la vie privée n’existe pas depuis si longtemps que ça. Les Français ont oublié l’occupation nazie et la guerre d’Algérie (pour les événements les plus récents). La France a été en paix intérieure depuis plusieurs décennies, même si elle est en guerre depuis les années 1990 en Irak, en Afghanistan, au Mali (et j’en oublie d’autres, le Tchad, etc).



Finalement, actuellement, nous vivons un réel retour au contrôle policier et à la justice administrative. C’est un peu normal que ça fasse un choc dans l’opinion de quelques-uns.








MuadJC a écrit :



Le patriot Act? déposé le 24 septembre et voté le 26 octobre.

Invasion de l’Afganistant? en octobre aussi.



Le pays n’est pas le même, mais les retombées ont potentiellement étés plus lourdes. On en subit encore les effets.





Le sujet, c’est la suspension de l’état de droit.



Ils ne l’ont pas fait. Ils ont modifié leurs lois (comme on le fait actuellement), ils ont envahies des pays (comme on risque de le faire avec nos amis russes), mais ils n’ont pas déclaré l’état d’urgence.&nbsp;On est partie encore plus vite qu’eux, pour nettement moins, c’est ça le problème ! A quoi va-t-on arriver ? Peut-on faire pire que les USA ? On va y arriver à ce rythme.



Les cons ça osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait.

On voit aussi qui était tranquillement à plusieurs centaines de kilomètres au chaud le jour du désastre.








athlon64 a écrit :



Une vraie radio que tous francais devrait écouter <img data-src=" />





Ou pas.







John Shaft a écrit :



La sécuritay





<img data-src=" />



C’est bon à savoir, on va pouvoir causer sécurité de l’emploi à Macron alors <img data-src=" />







DjuL-BzH a écrit :



Merci, je me sens nettement moins seul quand je vois des réactions comme celle-ci.





Tu n’es pas seul <img data-src=" />



C’est surtout que dans ces moments là, on entend surtout les réactions les plus hostiles et vindicatives, plus que les réactions pondérées…



&nbsp;







carbier a écrit :



On est donc dans un Etat totalitaire ?

Les mots ont un sens et certains semblent l’oublier…





On y arrive, doucement mais surement.

Les derniers textes votés en matière de sécurité tendent uniquement à permettre des violations de libertés fondamentales pour toute sorte de prétexte.



A chaque fois, on va plus loin dans les violations, et à chaque fois, on a un lot de groupies qui vient nous dire que c’est rien.



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darkbeast a écrit :



D’un autre coté si tu n’es pas connu pour être une cache d’armes, drogues ou autre tu as une chance infinitésimale de voir les flics débarquer chez toi.





Inversement, si tu es connu pour être un opposant politique, cette chance infinitésimale connait étrangement une croissance exponentielle.&nbsp;







risbo a écrit :



Comme j’ai précédemment expliquer, la prévention des actes de terreurs ne passent pas par un contrôle massif & extra judiciaire de la population. Mais par la l’augmentation des moyens&nbsp;humains&nbsp;du renseignement, de la justice & de la police.



Mais oui, il faut un peu plus que 4 jours pour mettre tout ça en place c’est sûr…





Ha merde…

Des propos sensés dans le lot, c’est nouveau ça. <img data-src=" />



Bon sinon, c’est toujours le même problème depuis 15 ans: une diminution constante des moyens humains et matériels depuis 30 ans (oui bien 30 ans) malgré une augmentation de la population et en corrélation une augmentation des infractions en tout genre.



&nbsp;





darkbeast a écrit :



he bien donne tes solutions





Au hasard: appliquer les procédures d’urgence déjà prévues par la loi avec un contrôle des juges.



Ha oui, par contre, ça demande de passer par un juge qui va contrôler que tu ne violes pas les droits fondamentaux des personnes.

Et accessoirement, ça demande que tu utilises les magistrats concernés pour lutter contre le terrorisme et que tu leur donnes un peu de moyens de faire leur boulot.

&nbsp;

&nbsp;









BabyAzerty a écrit :



Les cons ça osent tout, c’est à ça qu’on les reconnait.

On voit aussi qui était tranquillement à plusieurs centaines de kilomètres au chaud le jour du désastre.





Et on est tous le con d’un autre.



Oui comme quand les gens s’en foutent des attentats en Afrique, en Asie etc. La c’est juste qu’ils voient que ca risque de toucher leur petite personne et leur petite vie





ActionFighter a écrit :



Ou pas.





Si t’es francais de souche bien sur, sinon t’es pas francais <img data-src=" />









tazvld a écrit :



De toute façon, de ce qui sort de la Belgique et du Nord, un pays de dégénéré mentaux, de consanguin, de violeur, de pédophile, de tueurs et maintenant de terroriste..





C’est vraiment n’importe quoi cette liste <img data-src=" />





T’as oublié alcoolique.









athlon64 a écrit :



Si t’es francais de souche bien sur, sinon t’es pas francais <img data-src=" />





Français de souche ? Désolé de faire le travail de tes parents, mais les français ne poussent pas dans les arbres <img data-src=" />



My bad, les choux et les roses ne sont pas des arbres <img data-src=" />


Le plus drôle c’est que c’est souvent les mêmes qui crient “On n’a pas peur” en défi et qui applaudissent quand on les privent de leur liberté xD



Décréter l’Etat d’urgence c’est faire “gagner” les terroristes…


Le 19/11/2015 à 10h01