Dans un an, Windows 10 n’aura plus de support. À bien des égards, la situation est pire que pour Windows XP ou 7, car un très grand nombre d’ordinateurs devraient se retrouver du jour au lendemain sans mises à jour de sécurité, ni solution simple.
La fin de support technique de Windows 10 finira le 14 octobre 2025. La date est prévue depuis longtemps. Mais à un an de la fin du compte à rebours, faisons le tour de la question : pourquoi la fin de Windows 10 serait-elle vraiment différente des autres ?
Avant de poursuivre, un bref rappel sur le support technique classique de Microsoft. Même si le modèle a un peu changé au cours des dernières années, le support technique de Windows était coupé en deux phases. Les cinq premières années représentent le support normal : mises à jour de sécurité, de fiabilité, nouvelles fonctions, etc. Les cinq années suivantes constituent le support étendu : seules des mises à jour de sécurité sont diffusées.
C’est du moins ce qu’il est censé se passer, mais on sait que Microsoft adapte la durée du support en fonction des besoins. Windows XP a ainsi bénéficié d’un support de 14 ans. Windows 7, sorti en octobre 2009, a été relevé par Windows 8 trois ans plus tard, mais son support s’est prolongé jusqu’en 2020. Windows 8 a vu le sien se finir en janvier 2023, malgré l’arrivée de Windows 10 fin 2015.
L'année prochaine, windows 10 fêtera donc ses dix ans. Avec l’arrivée de Windows 11 en juin 2021, il aurait pourtant été logique que Microsoft laisse un peu de marge. Son support s’arrêtera néanmoins dans un an, après quatre ans d’existence seulement pour son remplaçant. Et aujourd’hui, plusieurs indicateurs montrent que la transition n’aura rien à avoir avec toutes celles observées jusqu’ici.
Windows 10 sur près de deux machines sur trois
D’abord, la part de marché de Windows 10 est encore énorme. Si l’on se réfère à des services comme StatCounter, on peut observer que le système, même s’il perd continuellement des parts de marché, représente encore 62,75 % des ordinateurs Windows. Près de deux machines sur trois en sont équipées. Windows 11 galope loin derrière avec 33,42 %.
Que font les utilisateurs ? Pourquoi ne mettent-ils pas simplement à jour vers le nouveau système ? Parce que, contrairement aux versions précédentes, la migration est loin d’être aussi simple.
Il existe essentiellement deux cas de figure. D’abord, il y a les ordinateurs tout simplement trop vieux et qui n’entrent plus dans les besoins de puissance du système, même s’ils sont à peine plus élevés que Windows 10. Mais il y a surtout un grand nombre de machines qui ne sont pas compatibles pour des raisons autres.
Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, mais Windows 11 réclame un certain nombre de composants pour fonctionner, dont la présence d’une puce TPM 2.0. Soit elle est présente physiquement dans l’ordinateur, soit sa présence est émulée par le chipset de la carte mère. Ces exigences ne sont pleinement remplies que par des machines sorties en 2018 ou 2019 au moins. Ce qui laisse de nombreuses configurations dehors.
Transition douloureuse
Il était assez clair depuis le départ que Windows 11, particulièrement dans sa toute première version, n’était pas là pour faire gagner du temps et enrichir le quotidien par son manque de fonctionnalités (un certain nombre ont été même supprimés depuis Windows 10). Sa vraie mission est de « réformer » le parc informatique mondial, en instaurant un nouveau socle minimum et en faisant grimper le niveau général de sécurité.
Malheureusement pour Microsoft, il est plus que probable que dans un an, Windows 10 sera toujours le système majoritaire. L’éditeur se retrouvera alors dans un cas très particulier. Il devra en effet prendre une décision, face à un parc composé pour plus de moitié d’un système qu’il ne veut pas entretenir. Si l’entreprise reste droite dans ses bottes, un nombre immense d’utilisateurs se retrouvera sans mises à jour, donc exposés aux risques. On se rappelle les cas XP et 7 : des gouvernements ne laisseront sans doute pas passer ça.
La situation est d’autant plus problématique que Microsoft répète depuis le début de l’année que la sécurité est désormais son pinacle. La société en a reparlé récemment lors d'un évènement motivé par le fiasco CrowdStrike. Or, il sera difficile de se prévaloir d’une sécurité élevée et dans le même temps de laisser « pourrir » la moitié du parc mondial Windows.
Des solutions peu concluantes
Les solutions existent, mais pour beaucoup, elles ne seront pas simples. La plus évidente est de racheter un PC récent, mais tout le monde n’a pas le budget pour remplacer un équipement fonctionnel, et dont l’éditeur a déclaré l’obsolescence logicielle.
On peut également forcer la mise à jour. Il existe des moyens de contourner les prérequis de Windows 11. La solution n’est cependant pas recommandée, car une mise à jour quelconque pourrait serrer la vis. Il y a enfin le remplacement de Windows par un système alternatif – Linux en tête – mais cela signifie pour les personnes concernées réapprendre à se servir de leur ordinateur.
Devant l’ampleur des travaux, Microsoft pourrait finalement repousser la date de fin de support. Ce ne serait pas la première fois, l’éditeur s’étant adapté plusieurs fois aux réalités du terrain. Dans le cas contraire, les levées de boucliers devraient se multiplier et la question pourrait devenir politique.
Notez enfin que Microsoft propose aux entreprises de payer le support technique pour trois années de plus, le prix augmentant d'année en année. Un équivalent est censé être proposé au grand public, mais l'entreprise n'en a encore rien dit, sinon que le projet était en cours d'élaboration.
Commentaires (47)
#1
#2
Pour éviter le soucis, chez les parents de ma belle soeur, c'est "linux Mint", depuis la fin du support de XP. Ben, c'est passé crème. Faut dire que l'utilisation était "navigateur + mails", ce qui aide bien.
Chez les parents, ce fut plus tendu... certaines habitudes ne vont pas changer comme ca (notamment certains logiciels d'édition vidéo ou de photo)
Pour ma part, j'ai déjà linux sur mon portable perso. Des VMs linux sur mes autres machines, donc bon, la transition est en cours... De là à passer en full linux, je ne sais pas encore.
#2.1
J'ai passé 2 micros sous linux pour des connaissances: 1 sous Ubuntu, l'autre sous Fedora en prévision de l'extinction et parce que windows 10 ramait.
ils sont tres satisfaits de la migration.
#2.2
Reste à identifier les logiciels non cross plateforme et essayer de trouver une alternatives sous Linux.
Après tu ne seras plus du tout dépendant de MS.
#3
Historique des modifications :
Posté le 15/10/2024 à 17h28
Sinon Microsoft pourrais sortir un Windows 11 lite sans les exigence de sécurité qui serais possiblement un Windows 10 avec skin Windows 11 pour ne pas perdre la face
#3.1
#3.2
#4
Là, la question se pose vraiment ; je vais faire durer ma machine actuelle sous W10 le temps nécessaire, et je me pose sérieusement la question de passer à Windows 11 si j'en change (j'ai des applications et des interfaces audio qui ne tournent pas correctement sous Linux, sinon la solution aurait été toute trouvée ; sur mon ordi portable je suis déjà sous ArchLinux depuis 2009 et ça me convient tout à fait).
#4.1
Et je rappelle que la fonctionnalité serait optionelle, pourquoi ça serait un point bloquant ?
#4.2
sans compter le nouveau menu démarrer qui est une purge, l'impossibilité d'avoir les tâches de la barre des tâches en taille complète (AVEC étiquette, NON empilées), l'obligation d'avoir un compte MS non local, le pillage des ressources machine et de la vie privée des users, l'obligation d'utiliser TPM, etc. (j'en oublie car ne l'utilise pas)
#4.3
MS a un intéret très fort sur la fonction Recall et soit adopté par un maximum de personne. Donc à mon avis, MS est une boite qui a les moyens de faire du forcing pour qu'un maximum de personne l'adopte à contre coeur.
D'après la dernières news de Dvp, Recall serait lié à Explorer, je ne suis pas surpris.
https://windows.developpez.com/actu/363755/La-suppression-de-Microsoft-Recall-de-Windows-casse-l-explorateur-de-fichiers-dans-la-derniere-mise-a-jour-Recall-IA-espionne-et-enregistre-tout-ce-que-vous-faites-sur-votre-PC-provoquant-un-tolle-general/
Si la direction que prend MS plait, tant mieux pour l'utilisateur. Sinon pas de bol pour lui, il devra subir ou sinon se forcer à voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
#5
#5.1
Au fait combien ton mobile t'as coûté en abonnement sur 7 ans ? Étonnant, non ?
Alors investir 500 ou 700 € (pour un portable correct) pour 10 ans, cela vaut peut être la peine ...
#5.4
#5.6
Une solution, c'est de regarder le marché de 2nde main : il commence à y avoir de bonnes machines à bon prix qui sont compatibles Win11 si tu souhaites vraiment y passer.
Perso, je viens de remplacer il y a peu un Thinkpad de 2009 par un Thinkpad de 2017 pour 50€ ! Destockage d'entreprise...
Comme dit plus haut, il vaut peut-être mieux ne pas attendre le possible rush sur le matériel (neuf ou récent) qui pourrait se produire en fin d'année prochaine.
Pas de contrainte Win10 pour moi : Win7 était mon dernier Windows. Actuellement sur ZorinOS avec Gnome.
#5.2
#5.3
En réalité on va voir un scénario à la XP sinon à la Windows 7. Si d'ici l'année prochaine la part de marché de Windows 10 reste à 50 %, alors je prévois au moins 3 années de support supplémentaires.
Microsoft vit encore dans l'ère du couple Wintel, où l'un forçait les usagers à remplacer son matériel, au hasard vers Intel En réalité on entre très lentement mais sûrement dans une ère où vu que la performance des ordinateurs récents n'augmente plus aussi vite d'une génération à l'autre (à l'inverse d'il y a 25 ans), alors on n'a que peu de raisons de remplacer fréquemment le matériel.
Historique des modifications :
Posté le 15/10/2024 à 19h49
Aucune chance qu'ils maintiennent leur position. Comme l'article le dit sur une seule phrase, jamais les gouvernements ne seront d'accord avec ça. A minima l'UE va leur taper sur les doigts s'ils ne repoussent pas le support.
En réalité on va voir un scénario à la XP sinon à la Windows 7. Si d'ici l'année prochaine la part de marché de Windows 10 reste à 50 %, alors je prévois au moins 3 années de support supplémentaires.
Microsoft vit encore dans l'ère du couple Wintel, où l'un forçait les usagers à remplacer son matériel, au hasard vers Intel En réalité on entre très lentement mais sûrement dans une ère où vu que la performance des ordinateurs récents n'augmente plus aussi vite d'une génération à l'autre (à l'inverse d'il y a 25 ans), alors on n'a que peu de raisons de remplacer fréquemment le matériel.
#5.5
MS investit énormément dans son IA et souhaite créé tout un écosystème basé autour de COpilot qui permettrait de résumer des réunions, de faire des recherches sur Internet à sa place pour des comparatifs ... et ainsi crééer une certaine dépendance.
Et tel que je comprends MS aurait besoin que les utilisateurs aient des machines récentes.
Après il faudrait surtout que les gouvernements lâchent la grappe de Microsoft, soit moins dépendant de cet unique acteur et essaient de commencer à refuser l'argent de son lobby.
#5.7
Pour autant, beaucoup de ces mêmes usagers ont persisté avec XP ou avec Windows 7 bien après la date de leur mise à mort, forçant Microsoft à continuer le support. XP a survécu jusqu'en 2014, année où il est enfin passé en deça de 20 % du marché, soit 13 ans après sa sortie. Et pourtant en 2014 on avait déjà Windows 8.1. Windows 7 est mort en 2020 là aussi après être tombé en deça de 20 %.
Stopper les mises à jour de sécurité alors qu'on serait toujours à 50 % ? Aucune chance.
Et jamais les usagers n'achèteront de Copilot+ PC. La majorité des usagers lambda met moins de 800 € dans un ordinateur portable et c'est vraiment la tranche haute. Le Copilot+ PC le moins cher a 4 chiffres... Microsoft l'a semble-t-il remarqué vu qu'il a tenté de plaire aux joueurs avec des arguments ridicules, pour au final devoir abandonner et généraliser, à des machines qui seront sûrement moins chères.
En clair, relax. A moins que la part de marché du 10 tombe bien plus vite qu'attendu (ils devaient vraiment penser que l'IA était un argument massue), ils seront contraints d'étendre leur support.
Ce qui ne les empêchera pas de régulièrement envoyer des popups incitant les usagers à remplacer leur machine durant cette extension forcée.
#6
La première, c'est bien sûr d'étendre le support de Windows 10. Le sujet a été longuement abordé par l'article, je ne vais pas revenir dessus.
La seconde, c'est de retirer les exigences de sécurité, pour les PC migrant de Windows 10 vers Windows 11, potentiellement avec une perte de fonctionnalité liés à la sécurité. Je dis bien pour les PC migrant depuis Windows 10, pas d'installer "from scratch" un Windows 11 sur une machine obsolète.
Ainsi, la donne est donnée pour les constructeurs, qui savent quels sont les prérequis nécessaires pour les nouvelles machines, et dans 5 ou 10 ans, la très très grande majorité du parc aura ces prérequis de sécurité.
#6.1
Typiquement, l'usage requis de TPM2 a-t-il fait ses preuves ? Perso, à part le discours marketing de Microsoft, je n'ai jamais vu passer une analyse indépendante qui aurait confirmé son succès.
En dehors de ça, Win11 aurait grosso modo pu fonctionner sur tout PC fonctionnant déjà correctement avec Win10, donc Microsoft aurait pu forcer la mise à jour pour tous et n'avoir qu'une seule version à gérer (pas inutile d'ailleurs car les maj Microsoft ces derniers temps, c'est pas tip top...). Et de facto ne pas ériger ce mur d'obsolescence programmé d'octobre 2025 pour Win10 !
Inversement, on voit de nouvelles fonctionnalités IA arriver dans Win11 prochainement. On aime ou pas, ce n'est pas le débat ici. Par contre, on constate que le hardware requis pour en profiter va être très différent de Win11 version 2024 : beaucoup plus de RAM nécessaire, éventuellement passer sur processeur ARM, etc...
Bref un tel changement en cours de vie est absurde, c'était le moment de passer à Win12 avec un tel saut technologique !
Tout cela me dépasse franchement. Pas mécontent du tout d'avoir quitter Microsoft après Win7.
#7
On peut sérieusement se demander si elles savaient se servir d'un ordi avant la migration.
#7.1
#7.2
La plupart trouvent ça très simple dès que tu colles des raccourcis sur le bureau et leur transfert les données depuis leur ancienne machine.
#8
Qu'il y est un besoin de renforcer la sécurité des SI ok mais là c'est c'est juste criminel de balancer à la poubelle autant de métaux et autres polluants qui vont se retrouver dans les décharges, dans la nature à empoisonner environnement et les humains pour des décennies juste parce que Microsoft a décider que c'était comme ça. Sans parler des milliers de tonnes de terre à remuer et traiter pour fabriquer les nouveaux ordinateurs avec la bonne puce minuscule qui va bien...
J'espère qu'il y aura des classes actions pour faire capoter un tel crime consumériste ! Je ne crois pas qu'il y ait encore d'impossibilité logiciel à sécuriser le parc existant.
Historique des modifications :
Posté le 15/10/2024 à 20h03
Combien de centaines de millions d'ordinateurs prévus pour la poubelle juste parce que ces criminels de techno-terroristes de chez Microsoft nous font du chantage à la sécurité ?
Qu'il y est un besoin de renforcer la sécurité des SI ok mais là c'est c'est juste criminel de balancer à la poubelle autant de métaux et autres polluants qui vont se retrouver dans les décharges, dans la nature à empoisonner environnement et les humains pour des décennies juste parce que Microsoft a décider que c'était comme ça.
J'espère qu'il y aura des classes actions pour faire capoter un tel crime consumériste ! Je ne crois pas qu'il y ait encore d'impossibilité logiciel à sécuriser le parc existant.
#8.1
#8.2
Hélas, il faudrait pour cela changer les utilisateurs, ce qui semble bien utopique...
PEBKAC
#8.3
En ce qui me concerne, mon PC de 2012 fait ce que je lui demande, tant qu'il fonctionne je n'ai aucune raison de le changer. Au pire je m'installerai un Linux Mint dessus, mon Firefox y fonctionnera tout aussi bien, et je devrais trouver de quoi gérer mes raws d'appareil photo...
#8.4
#8.5
Il faudrait surtout qu'il y ait plus de communication des médias généralistes pour informer le grand public qu'une bonne partie des PC seront bon pour la benne, ou d'essayer d'être moins dépendant d'un unique acteur et de faire jouer la concurrence...
#8.6
Un nouveau matos aussi ...
Faut pas compter sur eux pour les économies.
#8.7
Mais j'ai peur que cela coûte quelques budgets publicitaire à leurs médias.
#9
Ce qui me chagrine le plus c'est qu'il manque pas mal de logiciels sous Linux qui ne tourne pas, surtout côté pro, du coup je reste bloqué.
Sans compté que les entreprises ne réfléchissent souvent pas beaucoup à la question quelques soit la taille : windows + office 365 + outlook
Franchement, même les collègues ingénieurs (pas informatique) ne savent pas utiliser plus que les formules de bases dans un tableur, je vois pas ce que leur apporte excel par exemple.
Les secrétaires font espace + . pour faire des pointilliers, etc.
Et toute cette argent est cramé inutilement alors que des logiciels (du commun) pour être développés et du matériel économisé (de mémoire durée de vie moyenne pour un ordi sous windows 3ans, 7 sous linux).
Mais le réchauffement climatique c'est à cause de madame Michu qui laisse couler l'eau...
#9.1
Et une fois que ces fichiers sont bien intégrés aux processus de l'entreprise, le client est pieds et poings liés à Microsoft Office.
Utilisateur de LibreOffice sur mon PC perso, j'ai parfois trouvé frustrant de ne pas pouvoir y utiliser l'équivalent de VBA (en dehors de ça, LibreOffice Calc fait le job globalement).
#9.2
Les DSI peuvent y réfléchir mais abandonnent très vite en général, hors entreprise d'IT pure.
Pour Outlook, c'est vendu avec le point suivant (O365), donc pourquoi gaspiller de l'argent et de temps à acheter, intégrer, maintenir et former sur un deuxième produit qui fait la même chose, en moins bien intégré au reste des produits O365 ?
Pour O365 : Il n'y pas beaucoup de choix sur le marché en réalité pour des entreprises voulant un truc standard, intégré, collaboratif, avec le moins de conduite du changement possible et qui juste marche.
Déjà que la plupart des gens connaissent très mal les outils qu'ils manipulent depuis des années (l'exemple de la secrétaire et des pointillés), alors passer sous LO, collaboraOnline, etc. c'est compliqué.
Et puis la plupart des gens n'en ont pas grand-chose à faire. L'informatique est un outil pour eux, un outil malcommode, difficile, qui change souvent. Ils veulent juste un outil qui marche pour obtenir le résultat escompté.
Oui, O365 c'est cher, mais Microsoft a réussi depuis 20 ans un tour de force magistral sur le marché de la suite bureautique d'entreprise.
Windows fait partie de ce tour de force magistral. Ce qui bloque le plus souvent immédiatement toute réflexion de changement vers Mac + Office for Mac (si encore existant ?) est le prix du matériel et la compatibilité des logiciels. Pour le passage sous Linux, la compatibilité logicielle, comme vous le notez, et trouver un remplaçant à la suite bureautique sont les problèmes majeurs. On peux bien sûr trouver certains moyens, comme des clients légers Linux et une ferme RDS, mais ça ne résoud que la partie OS.
Comme le note Yarno, Excel est un pied dans la porte quasi inamovible. Les entreprises qui quittent Office / O365 gardent quand même des licences Excel pour le contrôle de gestion au minimum, voire la DAF entière car la comptabilité et son contrôle sont fortement liées à Excel depuis plus d'un quart de siècle.
De ce que je vois, Excel (et son VBA) est en effet très utile pour combler des besoins de l'ordre de la "petite appli". Ce sont les sujets où il faut y passer un peu de temps, mais pas grand chose, de l'ordre de quelques jours, avec un périmètre très local au début, comme un service, qui finit par s'étendre.
Quand le besoin auquel répond une suite bureautique est le métier d'une personne ou d'une personne, des logiciels plus adaptés existent déjà (secteur de l'édition, logiciels de statistiques, etc.). Bien souvent, ce sont d'ailleurs les compatibilités de ces logiciels centraux pour une entreprise qui dictent l'OS, etc (équipements des cabinets médicaux libéraux par ex.).
Il y a évidemment d'autres besoins, d'autres outils, d'autres OS, des secteurs d'activités qui travaillent peu ou pas avec Windows et O365 mais le besoin majoritaire c'est d'avoir une suite bureautique avec le moins d'emmerdes possibles en formation, intégration, utilisation, MCO et MCS, tant côté DSI que côté utilisateurs.
Force est de constater que le combo Windows + O365 y répond probablement le moins mal par rapport à d'autres solutions pour la plupart des entreprises dont le métier n'est pas l'IT ou dont l'équipement historique n'est pas déjà en dehors de ce combo.
Comme d'habitude, le problème c'est de trouver un modèle de financement soutenable à long terme pour payer les compétences nécessaires au développement, diffusion, support, maintien et amélioration de ces logiciels.
La durée de vie moyenne d'un ordi s'allonge(ait ?) sous Windows car les plafonds de puissance / fonctionnalités étaient globalement atteints pour de la bureautique et usages similaires. Ne reste plus que le marketing / ego / effet de mode pour faire changer, ou les fins de support et autres raisons de sécurité. Ou de nouvelles fonctionnalités type IA...
J'espère que l'optimisation logicielle va revenir, mais j'ai peu d'espoir...
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 01h33
"Sans compté que les entreprises ne réfléchissent souvent pas beaucoup à la question quelques soit la taille : windows + office 365 + outlook"
Les DSI peuvent y réfléchir mais abandonnent très vite en général, hors entreprise d'IT pure.
Pour Outlook, c'est vendu avec le point suivant (O365), donc pourquoi gaspiller de l'argent et de temps à acheter, intégrer, maintenir et former sur un deuxième produit qui fait la même chose, en moins bien intégré au reste des produits O365 ?
Pour O365 : Il n'y pas beaucoup de choix sur le marché en réalité pour des entreprises voulant un truc standard, intégré, collaboratif, avec le moins de conduite du changement possible et qui juste marche.
Déjà que la plupart des gens connaissent très mal les outils qu'ils manipulent depuis des années (l'exemple de la secrétaire et des pointillés), alors passer sous LO, collaboraOnline, etc. c'est compliqué.
Et puis la plupart des gens n'en ont pas grand-chose à faire. L'informatique est un outil pour eux, un outil malcommode, difficile, qui change souvent. Ils veulent juste un outil qui marche pour obtenir le résultat escompté.
Oui, O365 c'est cher, mais Microsoft a réussi depuis 20 ans un tour de force magistral sur le marché de la suite bureautique d'entreprise.
Windows fait partie de ce tour de force magistral. Ce qui bloque le plus souvent immédiatement toute réflexion de changement vers Mac + Office for Mac (si encore existant ?) est le prix du matériel et la compatibilité des logiciels. Pour le passage sous Linux, la compatibilité logicielle, comme vous le notez, et trouver un remplaçant à la suite bureautique sont les problèmes majeurs. On peux bien sûr trouver certains moyens, comme des clients légers Linux et une ferme RDS, mais ça ne résoud que la partie OS.
Comme le note Yarno, Excel est un pied dans la porte quasi inamovible. Les entreprises qui quittent Office / O365 gardent quand même des licences Excel pour le contrôle de gestion au minimum, voire la DAF entière car la comptabilité et son contrôle sont fortement liées à Excel depuis plus d'un quart de siècle.
De ce que je vois, Excel (et son VBA) est en effet très utile pour combler des besoins de l'ordre de la "petite appli". Ce sont les sujets où il faut y passer un peu de temps, mais pas grand chose, de l'ordre de quelques jours, avec un périmètre très local au début, comme un service, qui finit par s'étendre.
Quand le besoin auquel répond une suite bureautique est le métier d'une personne ou d'une personne, des logiciels plus adaptés existent déjà (secteur de l'édition, logiciels de statistiques, etc.). Bien souvent, ce sont d'ailleurs les compatibilités de ces logiciels centraux pour une entreprise qui dictent l'OS, etc (équipements des cabinets médicaux libéraux par ex.).
Il y a évidemment d'autres besoins, d'autres outils, d'autres OS, des secteurs d'activités qui travaillent peu ou pas avec Windows et O365 mais le besoin majoritaire c'est d'avoir une suite bureautique avec le moins d'emmerdes possibles en formation, intégration, utilisation, MCO et MCS, tant côté DSI que côté utilisateurs.
Force est de constater que le combo Windows + O365 y répond probablement le moins mal par rapport à d'autres solutions pour la plupart des entreprises dont le métier n'est pas l'IT ou dont l'équipement historique n'est pas déjà en dehors de ce combo.
"Et toute cette argent est cramé inutilement alors que des logiciels (du commun) pour être développés et du matériel économisé (de mémoire durée de vie moyenne pour un ordi sous windows 3ans, 7 sous linux)."
Comme d'habitude, le problème c'est de trouver un modèle de financement soutenable à long terme pour payer les compétences nécessaires au développement, diffusion, support, maintien et amélioration de ces logiciels.
La durée de vie moyenne d'un ordi s'allonge(ait ?) sous Windows car les plafonds de puissance / fonctionnalités étaient globalement atteints pour de la bureautique et usages similaires. Ne reste plus que le marketing / ego / effet de mode pour faire changer, ou les fins de support.
J'espère que l'optimisation logicielle va revenir, mais j'ai peu d'espoir...
Posté le 16/10/2024 à 01h35
Les DSI peuvent y réfléchir mais abandonnent très vite en général, hors entreprise d'IT pure.
Pour Outlook, c'est vendu avec le point suivant (O365), donc pourquoi gaspiller de l'argent et de temps à acheter, intégrer, maintenir et former sur un deuxième produit qui fait la même chose, en moins bien intégré au reste des produits O365 ?
Pour O365 : Il n'y pas beaucoup de choix sur le marché en réalité pour des entreprises voulant un truc standard, intégré, collaboratif, avec le moins de conduite du changement possible et qui juste marche.
Déjà que la plupart des gens connaissent très mal les outils qu'ils manipulent depuis des années (l'exemple de la secrétaire et des pointillés), alors passer sous LO, collaboraOnline, etc. c'est compliqué.
Et puis la plupart des gens n'en ont pas grand-chose à faire. L'informatique est un outil pour eux, un outil malcommode, difficile, qui change souvent. Ils veulent juste un outil qui marche pour obtenir le résultat escompté.
Oui, O365 c'est cher, mais Microsoft a réussi depuis 20 ans un tour de force magistral sur le marché de la suite bureautique d'entreprise.
Windows fait partie de ce tour de force magistral. Ce qui bloque le plus souvent immédiatement toute réflexion de changement vers Mac + Office for Mac (si encore existant ?) est le prix du matériel et la compatibilité des logiciels. Pour le passage sous Linux, la compatibilité logicielle, comme vous le notez, et trouver un remplaçant à la suite bureautique sont les problèmes majeurs. On peux bien sûr trouver certains moyens, comme des clients légers Linux et une ferme RDS, mais ça ne résoud que la partie OS.
Comme le note Yarno, Excel est un pied dans la porte quasi inamovible. Les entreprises qui quittent Office / O365 gardent quand même des licences Excel pour le contrôle de gestion au minimum, voire la DAF entière car la comptabilité et son contrôle sont fortement liées à Excel depuis plus d'un quart de siècle.
De ce que je vois, Excel (et son VBA) est en effet très utile pour combler des besoins de l'ordre de la "petite appli". Ce sont les sujets où il faut y passer un peu de temps, mais pas grand chose, de l'ordre de quelques jours, avec un périmètre très local au début, comme un service, qui finit par s'étendre.
Quand le besoin auquel répond une suite bureautique est le métier d'une personne ou d'une personne, des logiciels plus adaptés existent déjà (secteur de l'édition, logiciels de statistiques, etc.). Bien souvent, ce sont d'ailleurs les compatibilités de ces logiciels centraux pour une entreprise qui dictent l'OS, etc (équipements des cabinets médicaux libéraux par ex.).
Il y a évidemment d'autres besoins, d'autres outils, d'autres OS, des secteurs d'activités qui travaillent peu ou pas avec Windows et O365 mais le besoin majoritaire c'est d'avoir une suite bureautique avec le moins d'emmerdes possibles en formation, intégration, utilisation, MCO et MCS, tant côté DSI que côté utilisateurs.
Force est de constater que le combo Windows + O365 y répond probablement le moins mal par rapport à d'autres solutions pour la plupart des entreprises dont le métier n'est pas l'IT ou dont l'équipement historique n'est pas déjà en dehors de ce combo.
Comme d'habitude, le problème c'est de trouver un modèle de financement soutenable à long terme pour payer les compétences nécessaires au développement, diffusion, support, maintien et amélioration de ces logiciels.
La durée de vie moyenne d'un ordi s'allonge(ait ?) sous Windows car les plafonds de puissance / fonctionnalités étaient globalement atteints pour de la bureautique et usages similaires. Ne reste plus que le marketing / ego / effet de mode pour faire changer, ou les fins de support.
J'espère que l'optimisation logicielle va revenir, mais j'ai peu d'espoir...
#10
Ouais... Tout ça pour annoncer Windows 11. Un Windows, dans tout ce qui fait sa caricature...
Historique des modifications :
Posté le 15/10/2024 à 20h44
Perso, je me souviens de la pub "vos enfants grandiront sous l'ère de Windows 10".
Ouais... Tout ça pour annoncer Windows 11. Un Windows, dans tout ce qui fait sa caricature...
#11
- Discours maintenu pendant 6 à 9 mois pour que les PC compatibles basculent sur W11
- Dans 6 à 9 mois, Windows prévient que vue la part de marché restante les mises à jour de sécurité de W10 seront prolongées.
#12
Un coup de massgrave pour enregistrer et changer la version... et zou
Après avoir fait vos backup, évidemment, parce que on blanchi le disque :)))
Historique des modifications :
Posté le 15/10/2024 à 21h10
Ou bien sur l'iso de votre version de Win11... setup.exe /product server on a pas le check.
Un coup de massgrave pour enregistrer et changer la version... et zou
Posté le 15/10/2024 à 21h13
Ou bien sur l'iso de votre version de Win11... setup.exe /product server on a pas le check.
Un coup de massgrave pour enregistrer et changer la version... et zou
Après avoir fait vos backup, évidemment, parce que on blanchi le disque :)))
#12.1
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 00h05
Ce sera bientôt fini cette astuce. Il faudra passer par la plus pénible avec Regedit pour insérer quelques clés durant le setup (sauf si on se sert de Rufus).
#12.2
Je déteste le concept de : "Tu veux 11 ? Achète un nouveau PC !"
Grrr.
#13
Il ne voulait pas dire par là que Windows 11 était mauvais en soit, mais qu’à cause de cette mise à jour récente, ce n’était pas le moment de migrer une machine sous Windows 10 vers Windows 11.
Qu’elle est votre expérience personnelle et celles de vos proches, dans votre vie personnelle comme en entreprise ?
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 00h32
J’ai lu plusieurs articles ces derniers temps et j’ai notamment entendu les conseils d’un technicien d’une entreprise locale de réparation informatique qui déconseillait la dernière mise à jour de Windows 11 qui aurait introduit des bugs bloquants, comme l’impossibilité de se connecter en wifi, sur des PC portables qui fonctionnaient très bien avant.
#13.1
J'ai été étonné de ne lire que des broutilles ou presque sur les mésaventures liées à cette 24H2 alors que cela avait été un désastre chez nous et qu'elle été aussitôt retirée, C'est presque rassurant cette confirmation.
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 01h15
Nous avons eu le cas dans mon entreprises sur les Thinkpads avec la 24H2 : plus de réseau (Wi-Fi comme ethernet, étrangement cela passait avec l'USB C). Cerise sur le gâteau, plusieurs retours arrières se sont révélés impossibles.
J'ai été étonné de ne lire que des broutilles ou presque sur les mésaventures liées à cette 24H2 alors que cela avait été un désastre chez nous et qu'elle été aussitôt retirée, C'est presque rassurant cette confirmation.
#13.2
#13.3
Certaines machines bas-de-gamme ont carrément PERDU l'adaptateur Wi-Fi, suite à une mise à jour Windows qui n'a pas plu au pilote Wi-Fi Intel assez ancien et jamais updaté par Windows Update. Intel avait pourtant sorti une version plus récente qui fonctionne après installation manuelle.
Sinon j'ai vu des imprimantes ayant un peu d'âge perdre leur capacité à scanner tout juste après la migration de 10 à 11. Les pilotes étant agés, c'est impossible à corriger.
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 02h10
Pour le moment j'ai constaté trois soucis : après plusieurs semaines sur certaines machines, le Wi-Fi ne se reconnecte plus automatiquement au réseau usuel, il faut y aller manuellement et recocher la case. Dans le pire des cas, Windows désactive complétement l'adaptateur Wi-Fi au point que l'îcone n'apparaît plus dans le bouton en bas à droite. Il faut réactiver dans les Paramètres.
Certaines machines bas-de-gamme ont carrément perdu l'adaptateur Wi-Fi suite à une mise à jour Windows qui n'a pas plu au pilote Wi-Fi Intel assez ancien et jamais updaté par Windows Update.
Sinon j'ai vu des imprimantes ayant un peu d'âge perdre leur capacité à scanner tout juste après la migration de 10 à 11. Les pilotes étant agés, c'est impossible à corriger.
#14
J'avais déjà tâté un peu le terrain Linux longtemps auparavant : Mandrake en double-boot, puis en LiveCD, plus tard OpenSuse, Ubuntu et Mint en VM. J'étais curieux, plutôt séduit par Mandrake, moins par les autres. Mais surtout, je n'avais pas le temps nécessaire à y consacrer pour basculer. Et un peu peur d'échouer aussi.
Mais ces expériences m'ont permis quand même de faire un premier pas décisif : très tôt, je ne m'autorise plus à installer sur mon PC que des logiciels disponibles aussi sur Linux. Bye Office, Acrobat ou Photoshop, hello OpenOffice/LibreOffice et Gimp.
Alors, lorsque le couperet est tombé sur Win7, cad sa date de fin de support gratuit, je savais que la bascule était très probablement en vue.
Une mise à jour foireuse de Win7 environ 1 an avant la fin du support a brutalement accéléré le mouvement et m'a mis au pied du mur : réinstaller Win7 aurait été débile. Du coup, passage à Ubuntu 18.04 LTS, sans filet mais un choix très conservateur et peu risqué. J'ai hésité avec Linux Mint, mais pas fan non plus du vert (une fois encore, les goûts et les couleurs...). Actuellement, c'est ZorinOS avec Gnome.
J'aurais pu me poser la question de passer à Win10 à ce moment-là : interface moins moche que Win8x même si ce n'est pas l'extase non plus. Mais là, c'est bien autre chose qui m'en a éloigné : la télémétrie. Quand j'ai vu à quel point Microsoft avait accéléré sur le flicage numérique, qu'il faisait tout pour l'imposer (avec des maj qui "accidentellement" la réactivait partout par ex), il était clair que ce nouveau Windows n'irait pas sur mon PC perso.
Aujourd'hui, il y a Win11 : je le trouve plutôt attractif et l'ergonomie m'aurait convenu je pense, mais la question du hardware (TPM2) m'aurait déjà refroidi. Et j'aurai de toute façon fait l'impasse dessus au final : entre le flicage aggravé avec Recall et l'IA Copilot+ qui arrive, là encore c'eut été sans moi.
Bref, je suis bien content d'avoir glissé du côté obscure de la banquise ! Après de belles années passées de Win3.11 à Win7 en passant par Win95/98 puis WinXP, je suis parti sans regrets.
#14.1
Et puis tu peux toujours te mettre collines verdoyantes en fond d'écran
#14.2
Entre ZorinOS et Linux Mint, j'hésite encore quoi proposer aux usagers lambda qui seraient quand même motivés. Le premier m'a déçu car manque de support du touchpad de deux PC portables, le second me semble un peu gourmand. Ce qui est sûr c'est qu'on a une offre et c'est agréable, car Windows 11 est une calamité aussi bien en UI qu'en réactivité qu'en... tout en fait.
Historique des modifications :
Posté le 16/10/2024 à 02h19
https://i.redd.it/70fk7fbumctd1.jpeg
Entre ZorinOS et Linux Mint, j'hésite encore quoi proposer aux usagers lambda qui seraient quand même motivés. Le premier m'a déçu car manque de support du touchpad de deux PC portables, le second me semble un peu gourmand. Ce qui est sûr c'est qu'on a une offre et c'est agréable, car Windows 11 est une calamité aussi bien en UI qu'en réactivité qu'en... tout en fait.
Posté le 16/10/2024 à 02h19
https://i.redd.it/70fk7fbumctd1.jpeg
Entre ZorinOS et Linux Mint, j'hésite encore quoi proposer aux usagers lambda qui seraient quand même motivés. Le premier m'a déçu car manque de support du touchpad de deux PC portables, le second me semble un peu gourmand. Ce qui est sûr c'est qu'on a une offre et c'est agréable, car Windows 11 est une calamité aussi bien en UI qu'en réactivité qu'en... tout en fait.