Tu dis n’importe quoi : ils ne font pas payer pour avoir de la pub, mais ne pas en avoir.
NXI innove vraiment en faisant payer pour de la pub bien ciblée.

Par contre, oui, je pense qu’ils s’assoient sur le RGPD sauf à affirmer que ce site n’est pas un site permettant d’accéder à des informations sur le cinéma mais un site permettant d’afficher de la publicité.

Et en plus, allociné ne sait pas ce qu’est une alternative puis qu’ils disent en proposer 2 alors qu’il n’en proposent qu’une. Encore des gens qui n’ont pas fait de latin !

Moi, c’est celle-là que j’ai prise comme poisson d’avril :
pCloud : une offre de Pâques à ne pas rater pour l’abonnement Famille + Crypto

Si ce n’était pas le cas, il ne fallait pas la publier ce jour là !

Merci d’avoir trouvé ça. J’espère que Marc va se pencher sur le sujet.

La décision du Conseil d’État (qui date de juin 2020 !) trouvée sur une autre page de BFMTV mise en lien dans la page que tu as indiquée dit :
La Cnil ne peut “légalement interdire (…) les cookies walls, pratique qui consiste à bloquer l’accès à un site internet en cas de refus des cookies”, a indiqué le Conseil d’État. “En déduisant une telle interdiction de la seule exigence d’un consentement libre de l’utilisateur au dépôt de traceurs posé par le Règlement européen sur la protection des données (RGPD), la Cnil a excédé ce qu’elle pouvait légalement faire”, poursuit la haute juridiction administrative.

Je suis néanmoins surpris parce que le RGPD me semble assez clair. le §4 de l’article 7 du RGPD dispose que :
Au moment de déterminer si le consentement est donné librement, il y a lieu de tenir le plus grand compte de la question de savoir, entre autres, si l’exécution d’un contrat, y compris la fourniture d’un service, est subordonnée au consentement au traitement de données à caractère personnel qui n’est pas nécessaire à l’exécution dudit contrat.

Donc le service fourni par allociné ou tout autre site de presse est la possibilité de lire le contenu qu’ils produisent. Le traitement de données personnelles afin de faire de la publicité ciblée n’est pas nécessaire à la fourniture de contenu. C’est certes un moyen de payer les journalistes, mais ce n’est pas nécessaire à la production du contenu. NXI montre bien qu’il y a d’autres moyens pour fournir du contenu librement accessible :

• libérer le contenu au bout d’un certain temps en le réservant aux abonnés avant cette libération.


• mettre de la publicité non ciblée pour payer du contenu qui coûte moins cher à produireque les articles de fond (LeBrief et autres articles directement accessibles à tous).

Je pense qu’il faudrait amener le sujet à la CJUE et que le Conseil d’État aurait dû le faire de lui même.

En fait, ici, ce n’est pas sur le consentement que devrait s’appuyer le traitement de données personnelles mais sur l’intérêt légitime.

Le f du 1 de l’article 6 dispose que :

le traitement est nécessaire aux fins des intérêts légitimes poursuivis par le responsable du traitement ou par un tiers, à moins que ne prévalent les intérêts ou les libertés et droits fondamentaux de la personne concernée qui exigent une protection des données à caractère personnel,

Et là, il faut mettre en balance le financement du site avec le droit à la vie privée.

Là aussi, la question est à poser à la CJUE parce qu’elle est difficile à trancher et qu’il n’y a pas de raison qu’elle soit tranchée différemment dans le spays de l’UE.