Des députés LREM veulent forcer Twitter à recueillir une pièce d’identité à la création d’un compte
#BalanceTonPasseport
Le 01 février 2019 à 10h18
7 min
Droit
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Trois députés LREM ont suggéré plusieurs pistes d’évolution pour la régulation des comptes, suite au « déferlement de haine » dont a fait l’objet Bilal Hassani sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. En tête de liste, une obligation de recueil des pièces d’identité des nouveaux inscrits.
La nomination de Bilal Hassani pour le concours de l’Eurovision a fait l’objet de nombreux tweets. Et pas seulement dithyrambiques. « Il reçoit aujourd’hui un message haineux toutes les six secondes en moyenne, l’obligeant à une application de modération des contenus haineux », regrettent les députés LREM Laurence Vanceunebrock-Mialon, Raphael Gérard et Gabriel Serville.
Pour répondre à cette problématique, le rapport Avia a déjà envisagé le 20 septembre dernier différentes solutions. Dans l’objectif de « faire d’Internet un espace plus apaisé, moins haineux, où chacun peut s’exprimer à condition de respecter les autres », il réclame par exemple une mise en quarantaine des messages dits « gris », ceux qui sont « illicites », sans être « manifestement illicites ». Une autorité interviendrait pour arbitrer leur sort.
Le rapport préconise aussi une obligation de réaction en 24 heures de la part des plateformes, ou plus exactement des « accélérateurs de contenus », nouvelle catégorie d’intermédiaire créée pour l’occasion avec, sur leurs épaules, de nouvelles obligations.
Ils auraient donc une journée pour supprimer les contenus manifestement illicites, sous peine d’engager leur propre responsabilité. À la clef, des sanctions de 37,5 millions d’euros d’amende pour les personnes morales, et 7,5 millions d’euros pour les personnes physiques.
Les non-coopérants perdraient au surplus ce statut d’intermédiaire, devenant du même coup responsables directement des contenus mis en ligne par les internautes. « Il est finalement logique, écrit le rapport, qu’un grand réseau social refusant de se conformer aux prescriptions légales ou aux injonctions du juge ne puisse plus faire état de sa qualité de simple intermédiaire technique, et devienne ainsi pleinement responsables des contenus incriminés ».
Dans un courrier adressé à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du numérique, et publié sur leur compte Twitter, les trois députés LREM applaudissent le futur projet de loi reprenant ces suggestions. Cependant ils proposent eux aussi de nouvelles pistes.
Une transmission automatique des IP à la justice
Face aux messages visant le jeune chanteur, ils rappellent que les propos visant des personnes LGBT sont sanctionnés jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. L’injure publique, elle, est punie de six mois d’emprisonnement et 22 500 euros d’amende.
Ces mesures sont jugées néanmoins insuffisantes ou du moins inadaptées. Elles ne seraient pas de nature à dissuader les auteurs de messages de haine, car leurs auteurs « sont, dans la pratique peu poursuivis compte tenu de la difficulté à les identifier ».
Selon eux, « les messages doivent être supprimés systématiquement, comme c’est le cas actuellement pour les comportements ciblés tels que le terrorisme ou la pédopornographie où le taux de suppression est de l’ordre de 90 % ». Dans leur esprit, on en déduit qu’un message diffamatoire ou injurieux serait aussi facilement qualifiable qu’une photo pédopornographique, ce qui est à mille lieues de la réalité et de la faisabilité technique.
Fermeture définitive des comptes
Lorsqu’un compte Twitter est mis en cause par le réseau social, il peut être verrouillé et l’utilisateur reçoit un avertissement « à portée pédagogique expliquant en quoi le message viole les conditions d’utilisation ». L’idée est applaudie, mais ces trois élus voudraient que Twitter ou Facebook aille beaucoup plus loin.
Extrapolant la philosophie chère à la loi Hadopi, première du nom, ils plaident pour le prononcé d’une « suspension définitive du compte, assortie d’une transmission systématique de l’adresse IP et de l’adresse email à la justice ». Avec, en bout de course, des sanctions effectives.
On imagine sans mal la charge de travail qu’impliquerait une telle transmission automatique, au regard du nombre de tweets postés chaque jour. Une véritable attaque DDoS du judiciaire.
Une obligation de recueil des pièces d’identité
Enfin, pour parer à des stratégies de contournement, comme des multicomptes ou l’utilisation d’un VPN pour dépayser son adresse IP, ils veulent aller encore plus loin : envisager « l’hypothèse de créer une obligation légale de recueil des pièces d’identité à l’occasion de la création de compte sur les réseaux sociaux ».
Avec une telle contrainte, plus d’anonymat ou plus exactement de pseudonymat sur Internet, du moins sur Twitter et tous les autres réseaux sociaux. À supposer que cette catégorie puisse être suffisamment qualifiée juridiquement pour éviter tout emballement auprès de tous les hébergeurs...
Des cavaliers solitaires ? Pas si sûr. Au plus haut sommet, Emmanuel Macron, par « hygiène démocratique du statut de l’information », a milité voilà une dizaine de jours pour « une levée progressive de toute forme d'anonymat et (…) vers des processus où on sait distinguer le vrai du faux et où on doit savoir d’où les gens parlent et pourquoi ils disent les choses ».
Selon le chef de l’État, une telle levée, « participe de cette transparence » car « aujourd’hui, on a beaucoup d’informations, tout le temps, mais on ne sait pas d’où elle vient. »
Ces attaques ne viennent pas seulement du camp LREM. Dans un entretien à Nice Matin en 2016, par exemple, Éric Ciotti (LR) avait déjà proposé une obligation identique destinée à « mettre fin à cette impunité qui règne sur Internet ». Il souhaitait « rendre obligatoire pour les réseaux sociaux la vérification de l’identité de leurs membres ».
Dès lors, ajoutait le député, « si quelqu’un veut ouvrir un compte Twitter, Facebook ou encore Snapchat, il devra au préalable fournir une pièce d’identité au site. Libre à lui ensuite de dialoguer avec un pseudonyme, mais si son comportement était contraire à la loi, les autorités auraient la possibilité de savoir qui se cache derrière ce compte en quelques minutes ».
Le pseudonymat et ses avantages
À quelques encablures du FIC, le Forum international de la cybersécurité, Audrey Herblin-Stoop, directrice des affaires publiques de Twitter France, avait apporté une nuance importante : « le pseudonymat favorise la liberté d’expression, mais n’empêche pas les poursuites judiciaires ».
Les hébergeurs ont en effet l’obligation de conserver un an durant les adresses IP des contributeurs de messages postés chez un hébergeur. Des adresses disponibles aux fins d’identification aussi bien pour les services du renseignement que les autorités judiciaires.
Remettre en cause ce voile, serait même « un magnifique cadeau pour les partis ou leaders autoritaires/extrémistes, pour qui l’on préparerait tranquillement un filet garni permettant, dans l’hypothèse d’une accession au pouvoir, de tout savoir de l’activité en ligne » ajoute Romain Pigenel.
Cet ex-conseiller du président de la République et directeur adjoint du Service d’Information du Gouvernement décrit dans un article sur Medium les avantages du pseudonymat, tellement oublié par ces mordus de ces solutions sécuritaires : « le pseudonymat, c’est la liberté d’exprimer son avis sans craindre son voisin, son patron », « d’affirmer sa différence, sans craindre de se faire juger », par exemple révéler son homosexualité... C'est encore la liberté « de parler de ses problèmes de santé, ou personnels, sans avoir honte » voire de « dénoncer des faits graves » comme le font les lanceurs d’alerte.
C’est enfin le pouvoir de « déborder, dire et faire des conneries, sans en être marqué au fer rouge toute sa vie ».
Des députés LREM veulent forcer Twitter à recueillir une pièce d’identité à la création d’un compte
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Une transmission automatique des IP à la justice
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Fermeture définitive des comptes
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Une obligation de recueil des pièces d’identité
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Le pseudonymat et ses avantages
Commentaires (94)
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Abonnez-vousLe 01/02/2019 à 12h59
L’adresse IP va identifier un accès Internet, ça n’identifie en rien une personne…
Le 01/02/2019 à 13h01
Il n’y a aucune “réponse” à donner vu que l’arsenal juridique existe déjà et que l’impunité est une légende urbaine. Dans cette affaire précise, il y a eu des plaintes contre les auteurs de messages haineux.
Voilà, la machine judiciaire est en marche, on arrête le “un fait divers, une loi” et on passe à autre chose ?
envisager « l’hypothèse de créer une obligation légale de recueil des pièces d’identité à l’occasion de la création de compte sur les réseaux sociaux »
Donc ceux qui n’auront pas complètement déserté les réseaux sociaux passeront par un VPN pour la création de compte via un pays n’imposant pas ce genre d’aberration. Allez, on a bien fait mumuse avec les libertés individuelles, maintenant on retourne dans l’hémicycle essayer de faire des choses vraiment utiles pour le pays !
Le 01/02/2019 à 13h02
Pas facile de trouver une juste mesure sur une tel sujet.
Mais de tout temps tu trouveras toujours 3⁄4 députes sur des centaines ayant des avis plus autoritaires que la plupart.
De là a ce que ça passe et que - surtout- cela représente l’ensemble des avis d’une assemblée ou d’un gouvernement…
En tout cas, ça permet toutes les semaines de pondre des articles politiques
Le 01/02/2019 à 13h05
Le 01/02/2019 à 13h05
C’est marrant de demander de la transparence quand eux même sont opaque au possible.
Le 01/02/2019 à 13h09
Notre époque nous apprend surtout que plus t’es un trou du cul plus ça passe et t’obtiens ce que tu veux
" />
Le 01/02/2019 à 13h11
Je suis pas sur Twitter ou sur facebook mais tu as une fonction pour bloquer les personnes. Et tu peux même bloquer les coms sur ton ou tes tweets.
Le 01/02/2019 à 13h13
Iles veulent de la transparence et du contrôle? C’est une blague? On peut faire la même avec les dons reçu par Macron lors de sa campagne présidentielle.
Toujours le peuple qu’on surveille et ces élus, non jamais.
Le 01/02/2019 à 13h17
Le 01/02/2019 à 13h18
La Dictature en Marche avec Manu. Rien à ajouter.
Le 01/02/2019 à 13h24
Tout comme une plaque d’immatriculation identifie seulement ne propriétaire d’une voiture et non son conducteur. Ça n’empêche pas de mettre des amendes ou des suspensions de permis.
Le 01/02/2019 à 13h25
Le 01/02/2019 à 13h31
T’es vraiment entrain de faire une analogie foireuse entre une voiture, élément physique et pour laquelle tu ne pourras jamais te faire suspendre ton permis si on ne peut pas prouver que tu étais au volant et une adresse IP qui peut être la façade de milliers d’équipements potentiellement non fiable et d’un réseau d’où on peut se connecter sans trop difficulté depuis n’importe quel équipement ?
Le 01/02/2019 à 13h32
Et si pour une fois au lieu d’inventer de nouvelles règles, on essayait déjà de faire appliquer celles en vigueur?
Twitter ne serait pas un problème les plaintes envers des propos ignobles aboutissaient…
Et c’est pareil pour tout dans notre beau pays. Quand on voit comment les incivilité, voir les menaces sur personnes vulnérables sont traités (cad rien de fait…), alors que les lois et règles existent…
Franchement, manque de moyen? Manque d’envie? Nos députés sont focalisés sur internet et occulte le reste…
Le 01/02/2019 à 13h47
« si quelqu’un veut ouvrir un compte Twitter, Facebook ou encore Snapchat,
il devra au préalable fournir une pièce d’identité au site. Libre à lui
ensuite de dialoguer avec un pseudonyme, mais si son comportement était
contraire à la loi, les autorités auraient la possibilité de savoir qui
se cache derrière ce compte en quelques minutes »
Ouai, de toute façon ça sera du droit Français donc avec un VPN on se localise aux USA, ou autre, on ouvre le compte anonymement et l’affaire est dans le sac…
C’est avec ce genre de proposition qu’une fois de plus on confirme que nos politiciens ne maitrisent absolument pas les sujets dont ils parlent.
Le 01/02/2019 à 13h53
Légalement, on n’a pas l’obligation de “sécuriser” sa connexion Internet ? L’excuse est trop facile. Devant un juge, je ne pense pas que cette méthode de défense sera efficace. D’ailleurs, dans le cas des messagers haineux diffusés sur un célèbre forum de jeux vidéos, aucun des accusés n’a plaidé en ce sens.
Le 02/02/2019 à 09h39
Et voilà, nous y sommes. Je savais que ça allait arriver.
C’est tout bonnement incroyable de lire ce genre de choses.
Je vais pas revenir dessus une énième fois, tout ou presque à été dit dans les commentaires. Mais bordel, que c’est stupide…
Z’allez voir que bientôt ça va être contrôle de douane à chaque connection internet étant donné que nous sortons régulièrement de la zone UE en surfant sur divers sites internet hébergés ou d’origine diverses (et parfois, sans le savoir) ou mise en avant d’un internet “safe” via liste de site “acceptés”. Ou comment monter tranquillement un internet à la chinoise sous couvert de protection des jeunes / population.
facepalm
Le 02/02/2019 à 11h42
Le 02/02/2019 à 11h48
Le 02/02/2019 à 12h25
Réponse faite par quelqu’un masqué " />
Le 02/02/2019 à 12h29
Ho la la, c’est bien trop de réflexion pour nos cher députés " /> Ils sont en mode action->réaction, pas en mode réflexion. " />
Le 02/02/2019 à 14h01
Si vous passez par un VPN et ou/le darknet (TOR BROWSER), votre adresse IP ne signifie plus grand chose.
https://www.torproject.org/projects/torbrowser.html.en
Pensez à désactiver javascript :https://www.reddit.com/r/TOR/comments/7p2mw7/disabling_javascript_in_tor_browser…
Le 02/02/2019 à 15h56
Répond seulement à la première question dans ce cas. Ne l’esquive pas.
Je la recopie ici : tu te trouves malin ?
La seconde n’était là que pour montrer en quoi l’abus de pseudonymat pour faire des vannes anti-gay donnait des idées à la con aux députés.
Le 02/02/2019 à 16h24
Le 02/02/2019 à 16h49
Le smiley " /> me le laisse supposer ainsi que sa première réponse : si cela n’avait pas été le cas, il l’aurait dit plutôt qu’esquiver.
De plus, comme il a lu l’article (sinon, il ne saurait pas de qui on parle) , il a dû remarqué que l’on parlait de cette personne au masculin à plusieurs reprisse et donc qu’il n’y avait pas de doute sur son genre. Il ne peut pas poser sérieusement cette question comme tu le suppose.
Mais s’il a des arguments malgré tous ces points, je reconnaîtrai mon erreur.
Sinon, pas la peine de me convaincre de l’utilité du pseudonymat.
Sur ton histoire de critique d’Israël, cela ne m’étonne pas que certains mélangent tout ou le font sciemment (c’est facile pour faire taire de telles critiques). Le pseudonymat ne te protège pas de la justice dans ce cas (et un juge fera la distinction), mais il te protège des fachos qui voudraient te faire payer tes propos, je suis d’accord.
Le 02/02/2019 à 18h46
Pour résumer, sans faire une dissertation : les réseaux sociaux permettent de publier, en plus de ta vie, si tu souhaites la mettre au grand jour, des avis sur des personnes physiques et des personnes morales.
Moi, je considère que :
Une personne qui s’inscrit sous pseudo sur un réseau social qui demande tes prénoms et noms de famille lors de l’inscription prémédite ses commentaires. Elle sait déjà que ce qu’elle sera amenée à écrire peut lui amener divers ennuis, notamment judiciaires et pas que. Cette personne a peur mais veux pouvoir utiliser à l’extrême la liberté d’expression que lui confère le réseau social. Bref, elle n’assume pas ce qu’elle pourrait écrire.
Une personne qui donne sa véritable identité lors de l’inscription sur un réseau social, si celui-ci le lui demande, est une personne qui est prête à endosser la responsabilité de ce qu’elle écrit. Si un de ses écrits l’amène être poursuivi ou avoir d’autres ennuis, pour quelque raison que ce soit, elle l’assumera.
Cela est mon point de vue sur l’anonymat sur les réseaux sociaux et je n’ai jamais changé d’avis d’une seule once. Dit plus vulgairement, les personnes sous pseudos sur les réseaux sociaux se pissent dessus, pas ceux qui sont sous leurs véritables identités. Sur les réseaux sociaux, les personnes sous pseudo sont des lâches, qui projettent sur les autres la responsabilités de leurs propos qu’ils refusent d’assumer.
Le 02/02/2019 à 23h50
Le 03/02/2019 à 07h56
Le 03/02/2019 à 08h29
Nuance :
Si tu insultes les autres automobilistes dans ton habitacle (sphère privée) mais via un micro relié à des hauts parleurs externes (sphère publique), c’est pénalement répréhensible.
Les machins sociaux c’est pareil : tu as le droit de pester devant ton écran ou dans ta tête, mais si tu l’écris et le publies, c’est public et donc répréhensible.
Le 03/02/2019 à 13h58
Le 03/02/2019 à 14h24
Sinon pour ajouter au débat, l’exemple coréen est intéressant :
Twitter
Le 04/02/2019 à 05h36
On peut très bien recueillir une pièce d’identité sans supprimer le pseudonymat
Ça permettrait:
Le 04/02/2019 à 05h50
On peut très bien fixer une valeur palier
Le 04/02/2019 à 06h18
Les services de webcams " /> exigent généralement au moins 2 documents d’identité pour que la personne qui veut s’y produire prouve sa majorité.
Le 04/02/2019 à 09h59
Alors les castors ? Ça farte ?
Le 04/02/2019 à 20h04
Non c’est trop vague.
Le 05/02/2019 à 08h36
Je rêve ou quoi ?“les propos visant des personnes LGBT sont sanctionnés jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. L’injure publique, elle, est punie de six mois d’emprisonnement et 22 500 euros d’amende.“Donc… les LGBT bénéficient d’une protection juridique spéciale fondé sur leurs mœurs et/ou orientation sexuelle ?! C’est beau le progrès…
Le 05/02/2019 à 09h16
Ils ne bénéficient d’aucune protection juridique spéciale. On est dans du pénal ici et il s’agit de condamnations de faits réalisés avec circonstances aggravantes (pour faire court). Les mêmes peines aggravés peuvent être prononcées en cas d’injures publiques racistes, en raison d’une religion, sexiste ou envers des handicapés.
Mais je sens que ça ne va que renforcer ton courroux, ces cas particuliers.
Pour te consoler, si tu injuries quelqu’un en la traitant de sale naine gouine bougnoule musulmane, ça n’est pas plus cher.
Le 06/02/2019 à 08h28
Si Twitter finit par rendre son service indisponible en France pour cause d’incompatibilités législatives avec son business model, on pourra se consoller en se disant que ces députés peu connus retourneront à un quasi-anonymat… Si Twitter acceptait ce genre de mesure, ce seront certainement ces mêmes députés qui viendront pleurer à la première fuite de données que leurs informations personnelles sont mal protégées… #InjonctionParadoxale #PrivacyByDesign
Le 01/02/2019 à 13h55
Lorsqu’un véhicule se fait flasher par un radar automatique, le titulaire de la carte grise perd automatiquement ses points, charge à lui de prouver qu’il n’était pas au volant (en dénonçant le vrai conducteur).
Donc si, tu peux perdre ton permis sans preuve que tu étais au volant.
Le 01/02/2019 à 13h58
Oui, l’analogie est foireuse. Mais tu crois sérieusement qu’une fois que l’IP est identifiée il n’y a aucune enquête pour retrouver l’auteur ?
Un exemple pour illustrer : quand j’étais en école d’ingénieur, au premiers cours d’informatique, le prof nous explique les règles de sécurité à appliquer. Pourquoi ? Un élève, se croyant malin, s’était connecté sur sa session et via un VPN avait sniffé des adresses IP au hasard. Pas de bol, une heure plus tard, ça sonne au standard de l’école. Une des adresses appartenait à un labo militaire qui cherchait le propriétaire de l’IP, que l’école a retrouvé facilement.
Tout ça pour dire que sauf à être expérimenté, on est identifiable sur internet. Un VPN ne met qu’un masque sur notre adresse IP, mais il garde l’info pour lui. Ça demande des moyens de faire ce travail d’identification. Mais c’est pareil dans la réalité où ne circule pas avec son nom et son adresse autour du cou.
Le 01/02/2019 à 13h59
Le 01/02/2019 à 14h04
Non, en cas de flash par un radar automatique le conducteur peut contester l’infraction et ce sera à une juge de décider du retrait ou non du permis ainsi que de la validité de l’infraction. Bref c’est à un juge de déterminer qui était au volant. Bref la lumière sera faite pendant le jugement, rien d’automatique.
En revanche s’il paye la contravention il est considéré qu’il plaide coupable et que donc tout est pour sa pomme.
Mais bon la voiture est un élément unique pouvant n’être utilisé que par une personne à la fois et que en général soit tu sais qui a ta voiture soit tu peux prouver qu’on te l’a volé, c’est pas une plaque pour une multitude de voitures où il suffit de dire un mot de passe devant la voiture pour la démarrer, la comparaison plaque d’immatriculation/IP est plus que douteuse…
Le 01/02/2019 à 14h08
J’ai quelques doutes sur le fait que plusieurs milliers d’utilisateurs puissent être associés à une IP unique sans aucun moyen d’être identifié. Pour ma culture, est-ce que tu as des exemples ?
Le 01/02/2019 à 14h09
Hum..
" />
Le 01/02/2019 à 14h11
Il devrait être obligatoire pour tous les députés qui proposent des trucs, de faire un petit exposé qui explique les conséquences qu’aurait leurs propositions, entre les mains d’un dictateur qui s’en servirait contre eux et leurs familles. Si la conclusion est pas joyeuse, c’est que c’est pas forcément une bonne idée. " />
Le 01/02/2019 à 14h26
Remettre en cause ce voile, serait même « un magnifique cadeau pour les partis ou leaders autoritaires/extrémistes, pour qui l’on préparerait tranquillement un filet garni permettant, dans l’hypothèse d’une accession au pouvoir, de tout savoir de l’activité en ligne » ajoute Romain Pigenel.
Si on enlève “LREM” de cette actu, c’est pareil. Pourquoi, quand ça vient d’un parti “ni de droite ni de gauche” (ou “centriste”, ou quel que soit son positionnement), ça passe alors que les mêmes décisions venant de l’extrême-droite seraient le mal absolu ? A quoi ça sert de “faire barrage” pour éviter cette politique, si ensuite on accepte la même venant du camp d’en face ?
« le pseudonymat, c’est la liberté d’exprimer son avis sans craindre son voisin, son patron », « d’affirmer sa différence, sans craindre de se faire juger »
" />
Ce n’est pas une simple vue de l’esprit, le délit d’opinion existe bien, comme ici par exemple :
Un salarié d’Amazon licencié pour avoir soutenu les “gilets jaunes”
Le 01/02/2019 à 14h46
Le 01/02/2019 à 14h46
On est déjà obligés de donner notre téléphone (raison pour laquelle je ne suis pas inscrit):
merci au revoir.
Le 01/02/2019 à 15h03
C’est incroyable la déconnexion entre les politiques et la réalité …
Le 01/02/2019 à 15h05
Je ne pense pas que ce soit des milliers, mais Free attribut une seule adresse IP à plusieurs abonnés par exemple.
Le 01/02/2019 à 15h20
Ça n’empêche pas qu’ils soient identifiables. Chez les fournisseurs VPN “grand public”, plusieurs personnes ont la même IP, mais au niveau du serveur ils ont un numéro de port (en sortie?) pour les différencier entre eux (enfin un truc du genre, j’ai lu ça y a longtemps je dis peut-être une connerie). Ça doit pas être tellement différent chez free.
Le 01/02/2019 à 15h35
> ah moi je propose rien, c’est pour ça que je suis pas politique.
T’es la raison pour lequel la France et l’Europe sont en train de sombrer
Continuez comme ca c’est bien, bientot tu vas te demander pourquoi tu deviens de plus en plus pauvre d’année en année, et que la chine ou bien l’afrique va bientot t’utiliser comme “esclave moderne” a leur tour ;)
Le 01/02/2019 à 15h38
Soit t’es aveugle, soit tu fais expres
Tu vois pas comment la société Francaise devient de plus en plus violante, et a de moins en moins le sens du respect de l’autre ?
“Ahhh c’est la faute des politiques”
Maaaais bien sur, c’est toujours la faute des politiques, jamais se remettre en questions, noooon ca c’est pas bien hein
Le 01/02/2019 à 15h46
Si c’est fait de façon automatique, il risque d’avoir des faux positifs. ^^
Le 01/02/2019 à 15h53
Le 01/02/2019 à 15h54
merci, joyeux vendredi à toi aussi, mignon. " />
Le 01/02/2019 à 16h23
Malheureusement, vu les dérives régulières sur les réseaux sociaux (racisme et homophobie notamment), peut-être faut-il en arriver là ?
Est-ce que ces dérives font partie du domaines de la liberté d’expression ? Est-ce que le racisme, l’homophobie, les fausses infos, les diffamations, le complotisme, ect… font partie du domaine de la liberté d’expression ? Je pose la question car les conséquences sont désastreuses.
Les réseaux sociaux ont une telle importance aujourd’hui qu’ils ont un impact énorme sur la société. L’exemple avec Bilal Hassini est un exemple très récent et flagrant. Ce n’est plus les créations d’un artiste qui ne sont pas appréciées mais ce qu’est l’artiste. Ou même Emmanuel Macron. Que son programme soit remis en cause, que ses convictions, son idéalisme, sa vision de la France de demain, ses petites phrases soit remis en cause, c’est normal. Mais s’attaquer à sa personne ?
Je vois que cela convient à tout le monde. A croire que ces dérives sont satisfaisantes. Il faut dire que les gens, surtout en France, ne peuvent plus s’exprimer librement et donc se libèrent sur Internet. Bref, ça vous convient, grand bien vous en fasse. Pour moi, ces personnes sont des pollueurs, qui empoisonnent les réseaux sociaux et la vrai vie au quotidien. Je vais même jusqu’à les qualifier de nuisible. Et il est impossible de dialoguer avec eux.
Le 01/02/2019 à 16h36
Bof, encore 2 pelés et 3 tondus qui pensent avoir une idée de génie qui ne passera jamais.
Et même, imaginons le pire scénario. Demain, Facebook et Twitter arrivent et disent “bon, maintenant il nous faut votre identité réelle pour que vous puissiez accéder à nos services”. Hé bien tant pis, j’irai définitivement sur Mastodon et tant pis. Ca fera un vide, mais au moins il n’y aura pas mort d’homme.
Le 01/02/2019 à 16h44
Le 01/02/2019 à 16h48
Dans l’objectif de « faire d’Internet un espace plus apaisé, moins haineux, où chacun peut s’exprimer à condition de respecter les autres », il réclame par exemple une mise en quarantaine des messages dits « gris », ceux qui sont « illicites », sans être « manifestement illicites ». Une autorité interviendrait pour arbitrer leur sort.
Moi ce que je remarque avec LREM, c’est leur volonté farouche de zapper le judiciaire.
On ne retrouve ça que dans les pays totalitaires.
Le 01/02/2019 à 17h07
Le 01/02/2019 à 18h23
Le 01/02/2019 à 19h17
Le 01/02/2019 à 20h32
Le 01/02/2019 à 21h00
Et je ne sais tjs pas si c’est un chanteur ou une chanteuse " />
Le 01/02/2019 à 21h05
Tu te trouves malin ? Ferais tu ce commentaire en affichant ta vraie identité ?
Le 01/02/2019 à 21h44
Sur tweeter ce n’est pas obligatoire même si la page d’inscription donne l’impression que oui. J’utilise des adresses mail jetables lorsque je veux récupérer une info sur twitter (en fait mon adresse de redirection du moment chez laposte)
Le 01/02/2019 à 22h19
C’est au niveau technologique qu’il y a un souci. A quoi ça sert de demander une pièce d’identité pour aller sur un réseau social ?
C’est vrai qu’il n’y avait aucune argumentation dans mon commentaire. Pour moi il y a une déconnexion entre la réalité des choses sur internet, et les politiques car il y a toujours une façon de créer des lois comme si on était dans la vie réelle, alors que l’on est sur internet. C’est pas du tout pareil.
–> C’est très compliqué de demander une pièce d’identité, et ça pose des soucis niveau confidentialité et confiance avec les entreprises tiers.
Il n’y à qu’à voir les exemples de l’article, certains principes sont basés sur adopi, quelque chose qui n’a jamais été efficace.
La France pays des droits de l’Homme ? Il y a des pays qui se sont attaqués à l’anonymat bien avant aujourd’hui, et ces pays ne sont pas forcément type top niveau libertés.
La société deviens violente, mais ce n’est pas que le cas de la France (etats unis etc) C’est peut être plus un problème de fond ? Comment bien éduquer, donner confiance à la presse qui devrait faire du travail de qualité (et pas la course au clic de pub et à l’audimat), comment valoriser les compétences de tous par rapport au marché de l’emploi, comment luter contre les fake news etc… Comment faire de la politique qui ne surfe pas sur la haine, la critique, qui ne prend pas les gens pour des cons et qui est constructive ? C’est compliqué ?
Rien qu’à voir ce commentaire, comment parler de respect de l’autre en faisant un commentaire super virulent?
Le 01/02/2019 à 22h48
Comment vont-ils définir quels sites (réseaux sociaux) doivent demander une pièce d’identité ? C’est un bon moyen de tuer les plus petits acteurs si les internautes veulent éviter de publier leur pièce d’identité sur n’importe quel site.
Comment vont-ils définir la méthode de détection des internautes français pour ces sites ? Il existe GeoIP mais ce n’est pas complètement fiable, notamment si on peut se connecter depuis un autre pays d’une manière ou d’une autre, et leur base de donnée n’est pas totalement valide - elle n’est pas produite par l’Open Data français officiel de surcroît.
Comment garantir que cette donnée est utilisée uniquement pour une identification juridique et non pas à but publicitaire ? Impossible à vérifier mathématiquement, seule l’utilisation de France Connect ou similaire est possible, qui délivre un identificateur “anonyme” du point de vue de la plateforme (cet identificateur est différent pour chaque site et ne peut donc être partagé pour croiser les données).
Quid des réseaux sociaux qui ne sont pas français (comme … Twitter) ? Ils ne vont pas se mettre à appliquer des mesures nationales, ils vont simplement nous bloquer l’accès si l’État essaye de leur forcer la main (d’un côté ou de l’autre d’ailleurs, à voir vis-à-vis de la neutralité de l’Internet).
Mais en fait, qu’est-ce qu’un réseau social ? Est-ce qu’une messagerie instantanée (avec ou sans historique) l’est ?
Le 02/02/2019 à 08h05
Le 01/02/2019 à 10h31
incroyable tous ces élus qui passent leur temps à sauter sur la moindre occasion pour limiter les libertés individuelles et publiques.
Entre ça et la loi anti-casseurs, on voit que la majorité manque tellement d’idées qu’elle va piquer les meilleures productions de la droite un peu rance de Ciotti et Retailleau.
J’attend la réponse de Mounir avec impatience.
Le 01/02/2019 à 10h32
En complément, je propose que chaque personne soit équipée d’un micro et d’un taser la visant pour l’électriser à chaque propos désobligeant vis à vis du gouvernement. Une caméra arrivera bientôt pour surveiller les muets et les messages écrits sur un support.
Jusque là la surveillance de la population se mettait en place petit à petit. Depuis 1 an et demi ça devient plus violent ou c’est juste une impression ?
Le 01/02/2019 à 10h37
Pour une levée progressive de toute forme d’anonymat pour les dons aux partis politiques et vers des processus où on sait distinguer le vrai du faux et où on doit savoir d’où les gens font des dons et pourquoi ils font des dons.
Le 01/02/2019 à 10h37
Le 01/02/2019 à 10h37
Bienvenue en république populaire démocratique de France.
Le 01/02/2019 à 10h41
Le 01/02/2019 à 10h42
j’ai pas l’impression.
y’a tout un tas de grands fans de la Chine parmi les députés, des adversaires déclarés des libertés publiques qu’ils exècrent. y’en a toujours eu.
le souci c’est que leurs contradicteurs, traditionnellement à gauche, n’existent plus, ou en tout cas sont incapables de leur porter le fer ou même d’être audibles sur ces points.
d’un autre côté ça demande pas mal de souplesse intellectuelle quand on est soi-même fan revendiqué de Poutine, Castro ou Maduro.
Le 01/02/2019 à 10h46
Le 01/02/2019 à 10h46
M’est avis que ça ferait très plaisir à Twitter de récupérer l’identité officielle et détaillée de ses inscrits (adresse, age ,sexe, …).
Un pain béni pour le ciblage publicitaire et l’étude comportementale.
C’est la fête du slip !
Le 01/02/2019 à 10h49
Moi je propose qu’on ferme cette poubelle qu’est internet !
Le 01/02/2019 à 10h50
Le 01/02/2019 à 10h53
et on fait comment pour les comptes des animaux de compagnie ? tsss " />
plus sérieusement ils commencent à me les briser menu ces guignols
Le 01/02/2019 à 10h57
ah moi je propose rien, c’est pour ça que je suis pas politique.
je note juste qu’il est très facile d’exiger la sortie de l’anonymat quand on est une personne publique (et donc évidemment pas concernée).
Je note aussi que tout un tas de gens postent publiquement sous leur nom des horreurs sur Facebook, ce qui tendrait à prouver que ça ne refroidit personne.
le meilleur c’est presque la modération à priori par “une Autorité” de messages “gris”, donc de messages qui peut-être pourraient éventuellement constituer une infraction. On est à deux doigts de la liste noire de mots clés.
Non, franchement, il faut vraiment demander l’aide des Chinois, ils ont acquis une formidable expérience en terme de contrôle de la population online et offline. ça urge: un arabe gay se fait insulter, personne ne l’avait vue venir, celle-là.
Le 01/02/2019 à 11h03
Les cons ca ose tout, c’est même a ca qu’on les reconnait ! " />
Le 01/02/2019 à 11h11
Moi je propose qu’on arrête de demander aux gens qui critiquent quelque chose, quelqu’un, quelque soit la critique, de proposer des alternatives ou solutions pour dénigrer la teneur de la critique. " />
Et euh… Sinon ça, j’propose qu’on commence par ignorer les ordures qui trainent sur Twitter. On leur donne beaucoup trop d’importance. Là, ce n’est qu’un prétexte pour renforcer la censure et surtout l’autocensure sur Twitter. À la pékinoise ! D’ailleurs, la proposition de la carte d’identité me fait sourire tant elle est irréaliste : il faudrait magiquement couper les comptes et les tweets français du reste du monde pour que cette idée puisse être effective. Quelque chose me dit que c’est l’étape suivante, dans la tête des gens qui proposent des absurdités du genre.
De plus, je propose qu’on donne à la Justice les moyens de faire appliquer des lois déjà existantes, plutôt que de dépenser du temps et de l’argent à alourdir un dispositif légal qui pourrait fonctionner si on lui en donnait les moyens. Pour rappel il est interdit d’insulter ou de harceler des personnes. Pour rappel, cela s’applique aussi aux messages électroniques. Pour rappel, l’anonymat n’existe pas vraiment pour ces quelques vipères qui ne sont planquées que derrière leur IP.
J’avoue mes propositions sont pas sexy et trop simples (mais pas simplistes). C’est pas vendeur.
Le 01/02/2019 à 11h38
De toute facon le texte passe ? : go to setting, on passe de “France a [Inséré autre pays européen]” et voila loi contournée.
Le 01/02/2019 à 11h56
Personnellement, je m’interroge plus sur le fait que le “Eurovision Song Contest” soit devenu un tel enjeu de compétition, alors qu’il s’agit avant tout d’un événement festif audiovisuel.
L’Eurovision est finalement devenu comme la Coupe du Monde de football ou le Tour de France : un événement médiatique où le spectateur choisit son écurie et arbore l’écusson de la maison seigneuriale à laquelle il appartient, en aimant les seins et en haïssant les autres (un peu la définition de la xénophobie, du mépris de ce qui est différent de soi).
Le 01/02/2019 à 12h00
En marche vers la modernité du 19ème siècle, la traque des opposants politiques, et le minitel. Ils ne se rendent plus compte qu’ils sont la risée du monde, entourés de leur cour qui les flattent par intérêt " />" />" />" />
Le 01/02/2019 à 12h03
Dans les cas que j’ai rencontré sur Twitter, les insultes viennent aussi bien de personnes sous leur vrai nom que sous pseudo. Pour les personnes sous leur vrai nom, la réaction est simple. Sous pseudo, un juge peut demander à Twitter l’adresse IP de connexion, qui permet à la police de retrouver l’auteur (peu de gens utilisent un VPN).
Le souci, c’est qu’on demande de modérer des propos qui relèvent de la loi. Quelque soit le mode d’identification de la personne, si on veut sanctionner, allons y gaiement et lançons une nouvelle police du parler correct sur internet, dotée de 1000 personnes affectées à plein temps.
Mais ne demandons pas aux internautes de naviguer sous leur vrai nom. Des personnes se plaignent régulièrement d’être harcelées chez elles suite à des message en ligne, avec un vrai nom ce sera encore pire.
Le 01/02/2019 à 12h19
Le 01/02/2019 à 12h44
euh depuis quand le pseudo-anonymat protège de la justice ?
faut arrêter ces délires là : ok y a des abrutis sur les RS, comme partout hein, mais ça ne justifie pas de remettre en cause un point qui permet à tout le monde d’exercer librement son droit de s’exprimer. Car le problème est là, contrairement aux politique, aux journalistes, les citoyens ne bénéficient que d’une protection limitée vis à vis de leur opinion. Qu’est ce qui empêcherait un patron de ne pas renouveler un CDD par ce qu’il n’apprécie pas les opinions/prises de position de son salarié ? ou de trouver une excuse pour licencier ? voir de considérer que l’opinion en question est contraire aux intérêts de la boite (hors certaines règles qui sont spécifiées dans le contrat).
Encore une fois, un pseudo n’empêche en aucune manière de poursuivre une personne …
Le 01/02/2019 à 12h50
Certains commentaires me font halluciner. La news ne fait qu’augmenter mon exaspération envers ce gouvernement. Personnellement, je propose une méthode simple (je serais même pas surpris qu’elle existe déjà, d’ailleurs) : laisser à chaque personne la possibilité de masquer ou bloquer une autre personne.
Pourquoi les gens se sentent obligés d’écouter/lire toute la merde du monde ? Si un gus m’insulte ou quoi, je l’écoute pas, c’est tout. Sur vous voulez pas lire de merde, la lisez pas. Et si voulez même pas la voir, masquez-la.
C’est pas à quelques imbéciles qui ne savent pas de quoi ils parlent de décider pour les autres. Touchez pas à mon pseudonymat è_é
Le 01/02/2019 à 12h58
Je crois que tu touches le point le plus intéressant de la levée de l’anonymat pour des réseaux sociaux " />.